La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 22 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hm52f7ks6j/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. DIMANCHE 22 ET LUNDI 23 NOVEMBRE 1914. Nos. 326 — 327. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. SUCCES DE L'ARTILLERIE FRANÇAISE. EN POSITIONS SERREES. PARIS, 21 novembre.—Communiqué officie de 15 heures:— , --î En général la journée d'hier a ete semblaDi-aux deux jours précédente. En Belgique notre artillerie a eu 1 avantage Nieuport sur celle de l'ennemi. De Dixmude jusqu'au sud d'Y près il des canonnades intermittentes ça et la. A xioiie beke deux attaques de l'infanterie allemand-ont été immédiatement repoussées. j l)e la frontière belge jusqu'à l'Oise, il n y rien à signaler. De la région-de l'Aisne et dans le pays d-Champagne l'avantage pris par nos batteries su celles de l'ennemi s'est accentué et a empeen les Allemands de continuer la construction d« nouvelles tranchées. Dans l'Argonne, nous avons fait saute plusieurs tranchées ennemies. Dans les environs de Verdun et dans le: Vosges nous avons progressé, établissant no: tranchées à certains points à moins de 30 mètre; des positions allemandes. UNE JOURNEE DE CALME. PARIS, 21 novembre.—^Communiqué de 2Î-heures:— , * . , La journée s'est passee tranquillement etil n j a rien d'intéressant à signaler si ce n'est £ Epargnes, dans la Woevre, où cinq attaques er masse furent faites par les Allemanus en l'espace de deux heures; elles furent abruptement arrê tées par notrp artillerie. TRANCHEES ALLEMANDES DETRUITES. PARIS, 22 novembre.—Communique officiel de 15 heures:— La journée d'hier fut calme sur tout le iront. En Belgique et de la région d'Arras jusqu a l'Oise il n'y a eu que des bombardements înter- m N'oCre artillerie s'est montrée, en général, plus active que celle de l'ennemi. Nos batteries réussirent à démolir plusieurs lignes de tranchees allemandes. , , .. L'ennemi est occupe a construire de nouvelles tranchées à l'arrière. , . , La journée s'est passé avec le merae calme dans l'Aisne et en Champagne, de même que dans TArgonne et sur les hauteurs des Vosges et de la Meuse. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LA BATAILLE DE LA VISTULE. LEGERS SUCCES RUSSES. PETROGRADE, 20 novembre.—Communiqué officiel de l'état-major du général en chef:— Les Allemands essayent, de briser les lignes russes entre la Warta et la Vistuie. Le 19 les Russes avancèrent avec succès sur différents points. Au nord-ouest de Lod-z les Russes capturèrent de l'artillerie lourde allemande, une douzaine de mitrailleuses et plusieurs centaines de prisonniers.Une lutte obstinée continue sur le front Czen-stochowa-Cracovie, où la bataille se développe d'une façon normale. Le 3 7 et le 18 novembre les Russes firent prisonniers plusieurs Autrichiens. En Galicie les Russes ont occupé Wisnicz, Galioe, Dukla et Uzok. LES TURCS BOMBARDENT TUAPSE. DEGATS INSIGNIFIANTS. PETROGRADE, 22 novembre.—Communiqué officiel de l'armée russe opérant dans le Caucase:—Vendredi passé, le croiseur turc Hamidieh, escorté de plusieurs torpilleurs, se montra au large de Tuapse et bombarda la place. Le croiseur tira environ 125 obus. L'artillerie russe répliqua immédiatement, tirant d'une façon très effective Nous perdîmes trois soldats tués et plusieurs blessés; un civil fut tué et dix autres blessés. Les dégâts causés par le tir des Turcs est insignifiant.Dans le direction d'Erzeroum une de nos colonnes fit un progrès considérable au-dessus de Yuzceram. ]\os avant-postes continuent à ]>oursuivre les Turcs. D'autres détachements ne lurent pas engagés. APRES LA DEFAITE DE CZENSTOCHOWA DEUX GENERAUX ALLEMANDS SE SUICIDENT. PETROGRADE, 23 novembre.—Un télégramme de Varsovie au " Russkoe Slovo" annonce que les généraux allemands von Bredow et von Bromel se sont suicidés à Czenstochowa après la grande défaite des Allemands eii Pologne. I^e Kaiser a offert de remplacer la couronne en or de la Vierge de Czenstochowa qui fut volée par les Allemands. Ees Polonais ont repoussé cette offre, qu'ils considéraient comme un blasphème, venant de menteurs, incendiaires, violateurs et assassins do femmes et d'enfants. Des lettres de Pologne décrivent les odieux traitements infligés par les Allemands aux sœurs de charité, parce qu'elles sortaient après les heures fixées. Une force de hiilice de 2000 hommes a été for-raée a Lodz pour protéger les télégraphes et les téléphones.—Reuter's Spécial. L'ANXIETE EN ALLEMAGNE. COPENHAGUE, 21 novembre.—Une dépêche privée de Berlin annonce que dans toute l'Allemagne règne une anxiété considérable au sujet de l'issue définitive de la grande bataille sur le front oriental. Les forces russes sont estimées à 000,000 hommes. Les Allemands surveillent toutes les routes vers Novogeorgievsk et Varsovie. Le centre de la bataille,est Lodz, où les Allemands et les Autrichiens se trouvent dans une position excellente, tandis que des forces autri chiennes fraîches avancent du sud. Les Russes *°nt resserrés dans un espace très étroit et sont attaaués de trois côtés à la fois.—Central News. i QUE FERA L'ITALIE? REUNION HATIVE DES CHAMBRES. MESURES DIPLOMATIQUES. PARIS, 21 novembre.—Le correspondant du "Matin" à Rome dit que l'opinion publique commence à montrer des signes de malaise en I vue de la réunion de la Chambre, qui avait été fixée officiellement au 3 décembre. ' Le professeur Grassi, sénateur, qui est à ta tête d'un mouvement de neutralité, aidé par des * adhérents de la Triple Aiiiance, a été sifflé par des étudiants, dont la plupart se rendent cumpte i de l'importance du mouvement contre l'inacti-- vité politique du gouvernement et de l'effet que î cela peut avoir sur le gouvernement. Le parti socialiste officiel semble être déter-i miné a interpeller le gouvernement au sujet du manque de préparatifs militaires au début de la ï guerre et au sujet de la .faiblesse-montrée par r ie gouvernement en fermant les yeux sur le î trafic de contrebande avec l'Allemagne et î l'Autriche-Hongrie. Ces deux puissances ont fait circuler le bruit : d'après icquei l'Allemagne a finalement réussi à persuader l'Autriche-ïiongrie de céder à l'Italie > une partie de territoire, mais i'offre fut trop > clairement limitée pour satisfaire les aspirations > actuelles de l'opinion italienne, puisque l'Autriche fut obligée de déclarer qu'eue ne pouvait renoncer à aucune portion de la côte de l'Adriatique qu'elle possède actuellement. LES AMBASSADEURS ITALIENS RAPPELES. LONDRES, 21 novembre.—Les ambassadeurs d Italie en Angleterre, France, Russie, Autriche et Allemagne ont reçu çrclre de rentrer à Rome pour conférer avec le gouvernement. Le marquis Impériale, qui se rendait presque journellement au Foreign Office, depuis le début de la guerre, a quitté Londres aujourd'hui en route pour l'Italie. Il ne rentrera pas avant une quinzaine de jours. • R aPrés certains bruits l'Allemagne aurait décide d envoyer le prinçe de Btilow comme ambassadeur à Rome. A Paris on considère cette mesure comme la dernière carte que joue l'Allemagne. dans le jeu diplomatique pour gagner 1 Italie a ses fins.—Reuter. DANS LES BALKANS. SITUATION GRAVE. ROME, 21 novembre.—Toutes les nouvelles des Balkans montrent que la situation, spécialement en Bulgarie, est très grave, et l'on cite la même phrase qui fut employé avant les deux dernières guerres: "Les Balkans se trouvent au dessus d'un magasin à poudre." De nombreux agents Austro-Ahemands contribuent à augmenter la confusion et la panique en répandant de lausses nouvelles au sujet de victoires imaginaires des Austro-Allemands et de succès turcs.— Reuter. LES BARBARES. UNE REPONSE AUX FEMMES ALLEMANDES. Les femmes allemandes n'ont point les mêmes sentiments de douceur et de bonté que les autres femmes. FLles de brutes, elles ne peuvent connaître la bonté exquise de la femme digne de ce nom. Alors que le cœur de toute vraie femme saigne devant toutes les horreurs de la guerre, on en a vu parmi les Allemandes, composer des poèmes de haine et témoigner dans des lettres qu'elles adressaient à des soldats de sentiments qu'on est étonné de trouver exprimés par des femmes. L'encouragement au vol et à la piraterie est une chose qu'une femme aimant son foyer ne peut concevoir. Or, c'est une antienne que l'on entend revenir dans beaucoup de lettres: "J'ai bien reçu les fourrures que tu m'as envoyées, tâches de voler ce collier de perles que nous avons vu rue de la Paix, etc." Ces dames vont bientôt recevoir les 700 pianos qu'étaient en gare de Malines. . . . Quelle joie quand elles sauront qu'autant de foyers beiges en ont été dégarnis ! Néanmoins quand elles apprennent qu'on appelle les Allemands des barbares, ces dames s'émeuvent. Il y a une dame veuve, ici près de Londres dont les trois filles ont été mises à mal par les brutes immondes qui ont envahi, souillé et ruiné notre pauvre petit pays. Combien y a-t-il de ces cas, qui font bondir de rage et de honte les gens de coeur? Les dames allemandes peuvent être tranquilles, les soldats des nations alliées ne sont point capables de pareiles infamies. Mais on reste stupéfait quand on apprend que ces mêmes dames ont osé adressé aux femmes des pays neutres un pamphlet intitulé: "Une explication et une prière," où elles ont l'audace de démentir les excès et les cruautés des leurs soldats et de dire que cc sont nous, les Belges, ou bien les Russes qui les avons commis! L'Allemand qui évolue depuis si longtemps dans une atmosphère de mensonges peut seul imaginer qu'on croira ces choses-là. En tous cas, Mine van Biema, présidente du conseil national feministe de Hollande, a cru devoir exprimer son étonnement d'entendre les femmes allemandes parler de cruautés innombrables commises par la population belge opprimée et des ennemis barbares qui ont ravagé la Prusse orientale et qu'elles fassent un crime aux malheureux Belges de traiter de barbares ceux qui ont mis à feu et à sang tant de villes de leur pays et les ont réduit à la misère. UNE HOMMAGE DU "TEMPS" A L'ARMEE BELGE. Nous lisons dans la situation militaire du "Temps," 3 8 novembre:— " Sur l'Yser, l'inondation, qui grossit et s'étend peu à peu jusqu'à 5 kilomètres de Bix-schoote, va interdire toute action militaire un peu violente contre notre extrême gauche. Nous en sommes très heureux; nos héroïques amis les Belges, qui depuis le commencement de la guerre n'ont pas été un seul instant sans se battre, vont avoir un peu de repos. Quel vaillant peuple que ce peuple belge! Quelle vaillante année que la sienne! C'est elle qui a supporté le premier choc des meilleures trouves de l'Allemagne, et depuis le début elle a été constamment au feu, sans un jour de répit. C'est contre elle que l'ennemi a porté ses coups les plus rudes; son pays est occupé, dévasté, ses villes brûlées, ses bataillons décimés; elle n'a pas montré une heure de découragement. Saluons l'armée belge; elle vaut les plus illustres de l'Histoire. " Nous serions injustes si nous ne disions pas en même temps toute l'admiration que nous avons pour l'armée anglaise et le peuple anglais. Contre ses inébranlables bataillons, le flot allemands est brisé; la ténacité de l'Angleterre, qui n hésitera pas à mettre en ligne toutes ses ressources en hommes, est une garantie du succès L'AFFARE HEILB1G. DECISION DU TRIBUNAL CONSULAIRE. On se souvient de l'affaire Helbig:—Un jeune Belge, nommé Helbig, dont la famille est très connue, qui habitait Constantinopie, était accusé d'y avoir assassiné ou fait assassiner son oncle, dont il était l'héritier, et d'avoir, quelque temps avant le meurtre, soudoyé deux sicaires levantins pour commettre ce crime. Ces deux misérables ie faisaient " chanter " en se servant de lettres qu'Heibig leur aurait écrites. On s« souvient aussi que le gouvernement belge envoya à Constantinopie M. Fromès, vice-président au tribunal civil de Bruxelles, pour présider le tribunal consulaire dans la capitale ottomane. A ce moment, ie régime des Capitulations n'avait pas encore été aboli par le Suitan. Une vive polémique s'engagea même—c'était peu de temps avant la guerre—dans une partie de la presse : Heibig avait trouvé des défenseurs qui censuraient les faits et gestes du président Fromès et du tribunal consulaire beige. La guerre mit fin à ces polémiques. Nous, apprenons aujourd'hui, dit le " XXe Siéc:e," de la meilleure source, que le tribunal consulaire a condamné Helbig a trois ans de prison, pour provocation au meurtre. De pais, il a été embarqué pour un port de l'Europe occidentale, sous 1 accusation d'assassinat, dont il aura à répondre, en temps et lieu, devant la Cour d'assises. LA RENTE BELGE. Le coupon de la Rente belge, échu le 1er novembre, est payable à Paris, chez MM. de Rothschild frères. L'HEROÏQUE DEFENSE DU FORT DE WAELHEM. C'est un exploit lointain déjà que la défense du fort de Waelhem, mais on n'en eût guère de détails jusqu'ici. Elie. fut admirable et poignante cette défense, et les artilleurs de Waelhem furent dignes en tous points des héros de Loncin. Qu'on juge par ce récit, qui, dans sa simplicité objective, prend une grandeur d'épopée, et qui est le callier de notes d'un simple artilleur de cette forteresse :— " Lundi, 28 octobre. " Le bombardement commence à 12 h. 50. Un premier obus tombe au pied de la grosse coupole de gauche. Le fort répond sans cesse. Il est relié par té.éphone au poste d'observation d'Elsenstraat qui signale l'emplacement des batteries ennemies. Vers 4 heures un obus rompt les communications avec le clocher ; le fort tire au jugé jusqu'au lendemain à midi. Il y a eu, dit-on, une coupole de 15 mise hors d'usage pendant la soirée. " Mardi, 29 octobre. " Le fort tire sans interruption pendant que les Allemands bombardent surtout Wavre-Sainte-Ca-therine. A 12 h. £, on rétablit les communications téléphoniques avec Elseustraat. Le téléphone marche jusqu'à 1 h. £ ; le fort tire sur les batteries allemandes signa, ées sur la. plaine d'exercice de Maiines à gauche. Le tir est juste ; mais les batteries allemandes qui tirent régulièrement un -coup par trois minutes, atteignent la coupole de 15, réparée la veille, avec des obus à l'acide picrique. " Le fort répond toujours, le commandant Dewit est à l'appareil et communique lui même. Vers 4 heures, il dit qu'une deuxieme coupole est hors d'usage; depuis 3 heures, il avait tiré sur le chemin de fer où on croyait distinguer du mouvement. Il rompt ainsi les communications sur la ligne, de Louvain. Vers 4 h. à, le commandant, des larmes dans la voix, demande du secours; la machine,électrique vient de sauter et il a 75 hommes horriblement brûlés. Il veut s'occuper de ses blessés. D'Elsenstraat, on demande du secours à Duffel. " Nouveau message du commandant qui demande que la Se batterie tire à sa place et qu'on cherche ses blessés. Enfin, le secours arrive et le fort se tait jusqu'au lendemain. Le poste d'Elsenstraat, voyant des mouvements de troupes, demande au fort de tirer. ' Impossible,' répond le commandant. " A 6 h. A, le poste d'Elsenstraat est bombardé, les observateurs doivent l'abandonner. •• Le fort n'est plus rensigné sur le mouvement de l'ennemi. Pendant la nuit, le commandant Dewit parvient à mettre quelques coupoles déréglées en état et tire quelques coups au jugé. " Mercredi, 30 octobre. " Les coupoles sont, dit-on, réglées de nouveau <>i, tandis que les troupes des tranchées se retirent et sont remplacées, le fort Lire et subit de nouveau le feu très violent de l'ennemi. Les maçonneries sont démolies; il y a des trous de 3 mètres 50 dans les coupoles, qui, une seconde fois détruites, sont remises, de nouveau, en état. On dit qu'il y a une seconde explosion de poudrière. Le commandant se prépare pour le combat final ; il réunit ses officiers et attend. Le pont a sauté et toutes les communications sont coupées. On dit que le vendredi, le commandant a laissé partir tous ses hommes en barquette sauf quatre qui sont restés avec lui et ont pointé un canon remis en état à la hâte." Ajoutons à ce récit dramatique que la veille du jour où le fort dût se faire sauter, le Roi avait rendu visite à sa courageuse garnison et avait attaché lui-même la croix de l'Ordre de Léopold sur la poitrine du commandant Dewit. Ajout'ons aussi que lorsrme les défenseurs du fort apprirent que leur commandant et leurs lieutenants vivaient encore, ils pleurèrent de joie. DANS DE GOLFE PERSIQUE. DEBARQUEMENT D'INDIENS. AMSTERDAM, 23 novembre.—On signale de Constantinopie que les Turcs ont affrété et coulé 1' " Ekbatana " de la Hamburg-Amerika Linie dans le Shat-el-Arab en vue d'empêcher une opération navale anglaise. Ils en opt également miné les approches. Selon le correspondant à Constantinopie de la "Gazette de Franckfort " 4000 Indiens ont été débarqués à Koweit, 6000 sur l'île de Bahrein dans le golfe Persique, et 5000 à Bushire, également dans le golfe.—Central News. UN RAID DES BEDOUINS. LE CAIRE, 21 novembre.—Les Bédouins turcs ont fait un nouveau raid en territoire égyptien en traversant la frontière orientale de la péninsule de Sinaï, allant de El Arish sur la Méditerranée jusqu'Akaba sur la branche orientale de la mer Rouge.—Reuter. ENCORE UN FILS DU KAISER BLESSE. AMSTERDAM, 21 novembre.—Un télégramme de Berlin annonce que le prince August-Wilhelm, quatrième fils du Kaiser, souffre d'une fracture compliquée de la cuisse et de graves contusions à la mâchoire par suite d'un accident d'automobile au cours d'une tournée militaire.—Reuter. — Le gouvernement français a autorisé la réouverture des théâtres et music-halls à Paris, mais à condition de ferme: à 11 heures du soir. Les cafés doivent fermer à 8 heures et les restaurants à 10 heures. A ANVERS. LES OTAGES DESIGNES. T.o journal " De Zoom," de Bergen-op-Zoom, publie la liste suivante des personnalités, pour la plupart de l'arrondissement d'Anvers, qui sont désignées comme otages pour le cas où les Allemands courraient le moindre danger à Anvers. Parmi elles se trouvent deux de nos ministres. Celles de ces personnes qui se trouvent à Anvers ne peuvent sortir de la ville, les autres seront traitées de même si elles y rentrent. Ce sont, comme on voit, tous sénateurs et députés: 1 Léo Augustevns, 2 de Broqueville, 3 Van Cauwelaert^ 4 Van Cauwenberghe, 5 Duvsters, 6 Franck, / Henderickx, 8 de Kerchove d'Exaerde, 9 Lambo-relle, 10 Lefebvre, 13 de Meester, 12 Ortegat, 13 Lepaige, 3 4 Pêcher, 15 Royers, 1(> De Schutter, 17 Paul Segers, 18 Terwagne, 19 Van de Perre, 20 Verachtert, 21 Versteylen, 22, Van Reeth, 23 Van de Waile. LA MORT DU BOURGMESTRE D'AERSCHOT. Un de nos lecteurs, qui assista aux journées tragiques que vécut la riante cité d'Aerschot, nous décrit de façon poignante la fin héroïque du bourgmestre Tielemans, dont le seul crime fut de s'être dévoué poux ses concitoyens. Nous donnons le récit dans sa cruelle simplicité:— Enfin l'obscurité disparut et le jour se fit sur un champ de douleur qui pour beaucoup d'entre nous allait devenir leur tombeau ! Là à quelques pas <le moi, enfoncés sous la paille dont ne sortirent que leurs têtes, se trouvaient depuis hier soir les mains liées sur le dos, leurs têtes reposant sur un havre-sac allemand, notre cher bourgmestre ' avec son fils et son frère. Pour eux aussi la nuit avait été douloureuse. ... Le soldatesque allemande entourant ces chers prisonniers n'avait cessé pendant ces quelques heures de repos avant l'exécution, de taquiner ces hommes voués à la mort. C'étaient comme s'ils éprouvaient un plaisir intense à martyriser jusqu'au dernier moment ces victimes. Oh, je vois encore toujours dans la demi-obscurité de la nuit un teuton barbare» s'avancer à rampant vers le bourgmestre et brusquement lui enfoncer à coup de poing le chapeau boule dans la tête pendant que ses compagnons ricanaient _ et l'insultant. ... Et lentement la nuit avait passé sur ce morne champ de pommes de terre où les bourgeois attendaient avec anxiété ... la mort ! Mais voila que de la ferme Stockmans dans laquelle les officiers avaient passé la nuit sortirent quelques lieutenants, qui s'avancèrent vers les captifs. Lorsque Emile Tielemans, reconnaissant sans doute un d'entr'eux l'appela par son nomt celui-ci, stupéfait .de se voir reconnu par un de ces prisonniers, se retourne et reconnaissant à son tour Emile Tielemans s'avance vers lui, en lui ,,^ïïari.an*' .poliment ce qu'il voulait de lui. Eh bien, lieutenant Wolff, lui dit-il, je crois qu il y a ici une erreur bien manifeste et connue ; ces gens pourraient être fusillés comme nous sans qu un seul mot ne soit dit pour leur défense et pour la mienne, je m'adresse à vous: Vous avez cet après-midi diné à ma table, vous êtes resté avec moi toute la journée; vous étiez même encore en conversation avec moi au moment où vos soldats se sont mis à crier: * On a tiré, on a tiré.! ' Vous doue, et vous seul, vous pouvez témoigner que je suis innocent et que je suis prisonnier et peut-etre condamné à mort contre toute justice . Le lieutenant gravement reconnut la vente de ces paroles, et comme pour affirmer ce qu indiquait un visage clément et calme, il répondit: Je sais cela, Monsieur Tielemans, et au momer nécessaire je témoignerai en votre laveur. Rassuré par ces paroles et non content d avoir ainsi sauvé sa vie (du moins il le pensait) iianije Iielemans continua: "Et maitenant que je suis rassure sur mon sort, laissez-moi aussi prendre la defense de mon frère. Vous voyez ici devant moi une quarantaine de nos concitoyens prisonniers; eh bien, je leur demande ici de témoigner a haute voix sur la conduite de mon-irere.Pendant ce temps le bourgmestre silencieux et calme attendait son sort. Condamné d'avance il voulut pourtant avant de mourir protester de son innocence et à haute voix s'adressant aux soldats qui 1 entouraient, il leur dit: "Comment pouvons nous tirer alors que nous n'avons pas d'armes?" Alors un larouche Westphalien s'écria d'une voix rauque : " Taisez-vous, schweinhound, votre hls a fusille notre général et votre cave était remplie de bombes ! " Sur de telles accusations, ne reposant sur aucun fondement, le bourgmestre se tut, il savait bien, et ses concitoyens qui e-aient la devant lui savaient que les mains inexpertes de son fils de quinze ans, cet enfant chétif, trop grand pour son âge, auraient été incapables de manier un pistolet.... Mais tout le monde sentait que toute défense serait inutile et qu'il ne leur restait rien que de se préparer à une mort, subite sans crainte, pareeque l'on était sans rf.Pf!?. .Pendant ce temps le lieutenant Woiit, silencieux et grave, réfléchissait.... Et de nouveau le silence se fit pendant que dans nos aines la crainte de l'inévitable mort augmentait toujours.Mais voila qu'entre les captifs un vieillard se lève, son front calme et ses cheveux d'argent témoignaient en sa faveur, et lui aussi il parie, il parle de tout ce que les frères Tielemans avaient lait pour leur ville, pour conserver dans le calme la population aerschotoise. Mais rien n'y fit, on riait de nous, pauvres bougres, liés, impuissants, devant ces milliers d'Allemands. De la générosité ! Est-ce qu'ils la connaissaient seulement de nom cette belle vertu? Non, ces brutes teutons ne voyaient dans ces bourgeois inoffensifs que des êtres nuisibles, bons pour la mort. Les officiers s'étaient retirés dans la ferme et statuaient sur notre sort. Ce ne fut pas long; après quelques minutes ils reparurent à l'exception pourtant du lieutenant Wolff qui, sans doute, vu l'insuccès de son intervention, ne voulait voir l'exécution brutale de tous ces innocents. Un officier supérieur s'avança vers le groupe des frères Tielemans, quelques mots aux soldats qui autour d'eux montaient la garde, et... ce fut tout. Les soldats partirent pour le lieu de l'exécutionj lorsque dans une dernière effusion d'amour pour ce fils qui allait mourir avec lui il demanda à l'officier d'une voix très calme et grave: " Si nous sommes condamnés, laissez au moins vivre mon enfant pour ma femme et pour sa mère!" Dernières paroles d'un homme dont la carrière entière fut celle d'un citoyen conscient de ses devoifs dans l'accomplissement de ses lourdes fonctions et d'un père modèle aussi bien pour ses enfants que pour ses citoyens ! Us partirent pour le supplice le front haut, calmes, stoïques, sans qu'une plainte ne sortit de leurs bouches.... lentement ils s'avancèrent entre les hommes chargés de l'exécution, pendant que nous-mêmes attendions la mort. Arrivés à quelques cent mètres de_ nous, au pied d'un talus sur lequel s'élève le château Van der Linden, le groupe s'arrêta, les condamnés toujours calmes mirent genou à terre, et attendirent bravement la mort. Pendant ce temps les soldats s'étaient rangés en demi-cercle autour des victimes, un sous offieier,_ sabre en main, attendait impatient le moment fatal. Un bref commandement, un sabre que se lève, un crépitement de fusils et les trois victimes s'effondrèrent l'une sur l'autre. Alors le sous officier s'avança sur cette masse confuse, du pied il les sépare l'un de l'autre pour voir si un étincelle de vie résidait encore dans ces pauvres corps meutris I le petit, à ce qu'il me parut de loin remdait encore, un coup de pistolet l'achève.... Et ce fut fini. Après eux le , tiera des autres captifs passa par les armes.... SEVERIN VAN MAESENDONCK. UN RAID SUR UNE FABRIQUE DE ZEPPELINS. PROUESSES D'AVIATEURS. AMSTERDAM. 21 novembre.—Le journal " Seeblad," publié à Friedrichshafen, la ville sur le lac Constance où sont construits les Zeppelin, annonce qu'un raid aérien a été effectué par deux aviateurs ennemis, probablement des Anglais. Les avions volèrent au-dessus de la ville, attaquèrent le hangar et le quai, ietant environ une demi-douzaine de bombes. Ils ne firent aucun dégât. L'un des avions fut abattu, mais l'autre réussit à s'échapper. Un autre télégramme de Friedrichshafen dit que vers 1 heure, aujourd'hui, deux aéroplanes apparurent au-dessus de la ville et tentèrent d'attaquer le hangar des Zeppelin. Un des aviateurs qui volait à environ 400 métrés au-dessus du hangar fut aussitôt abattu au moyen de canons et de mitrailleuses. L'autre aviateur contourna le hangar à une grande hauteur et s'échappa, mais d'après des informations subséquentes, qui ne sont pas encore confirmées, il est tombé dans le lac de Constance. Les aviateurs jetèrent cinq bombes dont quelques unes tombèrent près des hangars. L'aviateur capturé était sérieusement blessé et fut transporté à l'hôpital. Les hangars n'ont pas été endommagés.—Reuter.LE SORT D'OSTENDE. MAASTRICHT, 20 novembre.—Correspondance particulière, par courrier:—Les vivres commencent à se faire rares, spécialement le pain, le café et les épices. La misère est grande chez les pauvres. Le doyen d'Ostende, M. l'abbé Cameriynck, est allé en Angleterre dernièrement demander des secours. Il est retourné avec une somme de 100,000 frs. pour organiser des distributions de vivres à Ostende et environs. La plupart des villas inoccupées sont habitées par l'envahisseur. Le champ de courses est plein de canons. Il y en a éga.ement au boulevard Van Tseghem et rue Longue. Le Palace Hôtel est littéralement pillé par les Allemands. Ceux-ci ont réquisitionné en ville tous les véhicules, entr'autres la charette des Petites Sœurs des Pauvres. On croit ici que les Allemands devront se retirer bientôt; déjà ils commencent des mouvements d'arrière-garde, et leur activité à Nieuport et à Dixmude n'est qu'une démonstration de couverture. Les habitants viennent d'être autorisés à sortir de.leurs caves, où ils ont du passer cinq jours sans pouvoir en sortir. Us ont trouvé des tranchées creusées dans les rues principales où de nombreux canons ont également été montés. Les habitants ne peuvent quitter leurs maisons qu'entre 9 heures du matin et 5 heures de l'après-midi.Dans la ville même les Allemands semblent être tenus par une discipline sévère, mais aux environs ils se sont rendus coupables d'abominables actes de cruauté. LES BELGES EN ANGLETERRE M. Albert Grisar, secrétaire du Royal Yacht Club de Belgique, vient de recevoir la réponse suivante aux félicitations adressées à S.M. la Reine le 19 courant:— " Très touchée des voeux des membres du Royal Yacht Club de Belgique, la Reine vous envoie à tous ses vifs remerciements. " Princesse de Caraman." Les soldats convalescents suivants, soignés à Eastwell Parle, près Ashford, chez Lady North-eote, et qui ne savent comment exprimer leur reconnaissance à leur bienfaitrice, c-herclient des nouvelles des membres de leur famille:—François Bruy-ninckx, 47,H42 (grenadiers); Célestin Holtappels, 69,435 (2<>e de ligne); Emile de Groeve, 54,117 (2e de ligne); Guillaume Hagard, ••>3,888 (12e de ligne); Gustave Remv, 55,393 (1er carabiniers); Frans Van Aerschot, o4,829 (2e de ligne): Maurice Botquin, 56,194 (4e de ligne)* sergent François Van den Driesch, 49,866 (1er grenadiers); Armand Van der Straeten, 72,588 (6e de ligne), et Medard Grijspeerdt (5e chasseurs).Les personnes qui désirent avoir des nouvelles de soldats belges blessés se trouvant 'dans les hôpitaux en Angleterre, sont priées de s'adresser au " \Vounded Allies' Relief Committee," au Grand Hôtel, Trafalgar-square, Londres, où tous les noms sont enregistrés. Ce comité recevra avec plaisir tout renseignement au sujet d'autres soldats belges blessés ce qui permettra au bureau d'informations du Grand liotel, de donner des renseignements exacts Le comité accepté également, pour la transmettre aux destinataires, la correspondance de et pour les soldats belges blessés. Le garage de la rue de Jésus à Anvers peut fournir les emplois suivants:—12 à 20 tourneurs, 3.2 à 18 fraiseurs, 32 à 3 5 perceurs, 6 à 8 operateurs de machines Oapstan et Turret et quelques demi ouvriers pour les catégories ci-dessus.——S adresser au directeur du garage, de la rue Jésus, de 9 h. à midi et de 2 à 6 heures, a la Austin Motor Company, Oxford-street, 4 79. * *• * Rappelons que l'exposition d'illustrations photographiques et documents de la dévastation allemande en Belgique est ouverte tous les jours au: "Royal Instdtute of Painters," Piccadilly, W., de 11 heures du matin à 5 heures du soir. ' MM. Thos. Cook and Son, Ludgate-circus, Londres, E.C., viennent de recevoir de leur agence à Amsterdam d'autres listes des soldats belges internés dans la Hollande et, comme les précédentes, les tiennent gratuitement à la disposition des réfugiés belges qui désireraient les consulter, afin de voir si les noms de leur parents ou arnis y figurent ou non. Il existe maintenant onze de ces listes. * * * La " saison belge," avec " Ce bon Monsieur Zoetebeek " et M. Libeau, maître du rire, a été inaugurée jeudi soir au Criterion Theatre de Londres, avec un plein succès. On connaît cette pièce " beulernanesque," délicieuse dans son senro. M. Libeau y incarne à la perfection le rôle principal. Ses partenaires lui donnent fort bien la réplique: parmi ceux-ci il y a de nombreux artistes de mérite. On a principalement apprécié lo jeu de Mines Dinha Valence et Dilis Beers-mans. A leur côté, on peut louer sans réserve la belle conviction de Mmes Ninon Dave et Daisv Thimrn. Du côté hommes également il v a des artistes de valeur: MM. H. Van den Bosch, H. Baert, Couvreur, Petitteve, etc. La pièce a obtenu un vif succès. Nos amis anglais l'ont vivement appréciée et tous les journaux de Londres en vantaient hier les mérites et ceux de ses interprètes. Violà Libeau sacré grand homme sur les bords de la Tamise. Qui l'eût cru il y a seulement trois mois? Eu tout cas, il nous en voit très heureux... Un de nos confrères du "Daily Chroniclea publié un recueil de gravures représentant les destructions systématiques oommises par les Allemands dans nos villes et dans les villes françaises. Ce recueil qui s'intitule: "In the trail of the German Army," et est plue éloquent que la meilleure description. 150 CONTRE 1700. CONDUITE HEROÏQUE D'UN DETACHEMENT BELGE. PARIS, 21 novembre.—Nous lisons dan* le "Matin" de Paris:— Le général de Schepper, de l'année belge, n'ayant pu se replier à temps sur Anvers avec ses hommes, avant la retraite de l'armée belge, continua avec son petit détachement à harasser l'ennemi, et les Allemands envoyèrent 30(i hommes contre ses 150. Le général de Scheppeu établit son quartier dans un couvent sur la frontière hollandaise et attendit l'ennemi. Les Allemands se lancèrent à l'assaut, mais il en resta juste assez pour aller raconter la défaite. Les Allemands revinrent à 600 avec des mitrailleuses, et les Belges, que s'étaient retranchés, laissèrent l'ennemi approcher avant d'ouvrir le feu. 450 Allema-nds mordirent la poussière. Us revinrent à 800, avec des pièces d'aTtillcri® en vue de faire le s.ège en règ e du couvent. A peine le bombardement avait-il commencé que les Allemands s'avancèrent avec un drapeau blanc pour demander la reddition du "fort." Mais le " fort " était vide. Le général de Schepper et ses 150 hommes étaient partis par une porte dérobée et s'étaient constitués prisonniers e» Hollande." LES PILLARDS ALLEMANDS A ANVERS AMSTERDAM, 21 novembre.—Le correspon-dant anversois du " Tyd " apprend que les autorités allemandes ont saisi neuf millions de francs, propriété de la municipalité d'Anvers. M. Louis Franck, bourgmestre (?) a été arrêté, probablement en rapport avec l'impôt de guerre, qui d'après des bruits tenaces, est toujours fixé à 50 millions de francs, mais il a été remis en liberté sur parole.—Reuter. DESTRUCTION D'UN " TAUBE." PARIS, 22 novembre.—Des habitante d© Sois-sons arrivés à Paris hier soir ont raconté que dans la matinée, vers dix heures, un Taube passa au-dessus de Soissons essayant de découvrir ies batteries françaises. Un aviateur anglais 1 attaqua aussitôt. Le moteur du Taube fut brisé par un shrapnel. Il essaya de rentrer dans les allemandes en vol-plané, mais un obus , '"î, (\e travers et la machine tomba d<uis la ville de Soissons. Elle était occupée par un mecamcien et deux officiers qui furent complètement carbonisés.—Reuter. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS- 9 pence la ligne.—Joindre le monunt au* ordrM, ■.▼.y. i^OLLET, PAt L, Bruxelles, donnez adresse: de Burlet. 21. West Oonnvll.r^ Loudco. _ I^ESIKE Kicquier de Wepion est prie do " * AIbm RU*vin> »• «W'" T^OCTEUR G. ÛË LAEY, DE~HEYST7s m. t fcik, S. ffw! ohmtch»re'>-1Tc-m,e, 2, Brondamury T)0SS.IK.. 3e de lig., est prié donner nou- Telles a J. MonU-ngie, Aldrington-road, 27, Streatham. M AS°t ingénieur volontaire, JxW v y' près EqK»s. Pa»i depuis 2 moi". o NouTci.cs instamment désirées.—S'adresser Judge Oiuer, lieform .Ulub, London. 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LA METROPOLE parait chaque matin, sauf le dimanche, dans lo Standard." vendu chez tous Icj marchands de journaux au prix d'un penny Nons convoi' Ions vivement à nos amis de .^'abonner au prix de 3eh. 3 par mois pour le Rcyaume Uni ft 4sh 4 pour l'étranger, rt de nou adresser le prix de l'abonnement en un mandat I/c tarif des annonces est de 9d. la ligne pour le " Livre d'adresses des exilés," payable d'avanc-.-. et pour totite autre publicité, le tarif du " Standard ' Nous arons ouvert un bureau dans l'immeuble du " Standard,' Fleet-strcet 132-4, E.C.. ouvert do 2 à 6 heures. En cas de demando par écrit., ùvndn»

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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