La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 18 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ff3kw58g1m/
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"LA METROPOLE," the influential Belgian news-paper now enjoying the hospitality of êureiiirïi waa vemoved to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjonction with this paper thousands of refugees from Aatwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE JEUDI 18 NOVEMBKE 1915. N°* 322. LA GRANDE GUERRE. ON GRAND CONSEIL DE GUERRE.—U "WAR COUNCIL" A PARIS. — LE: DIPLOMATES A L'OUVRAGE.—CON STANTIN INVITE KITCHENER.-CALME DANS LE SUD-EST DI SERBIE. — LA MENACE BULGARI CONTRE MONASTIR.—LA PASSE DI BABOUNA CONTOURNEE.—LE S0R1 DE L'ARMEE SERBE.—EN RUSSIE El EN FRANCE. Le caractère de gravité de la situation ei I Serbie a encore empiré, et c'est sans nul dout I pour examiner les nouveaux développement: I de la campagne serbe qu'un important consei l de guerre a été tenu à Paris entre M. Asquith [ Sir E. Grey, MM. Balfour et Lloyd George [ leurs conseillers militaires, navals et diploma tiques, et les délégués du gouvernement fr.an [ çais. L'accord complet qu'on disait existe: f entre les deux gouvernements depuis la visit< l à Londres du général Joffre, sera obtenu, saii* I doute, cette fois-ci. Il faut dans tous les cas que le gouverne i ment anglais se rende définitivement compt( ! de l'extrême gravité do l'horizon politiqut [ pour faire un déplacement pareil. L'activité diplomatique se manifeste d'ail leurs un peu partout. M. Denys-Cochin, en voyé du gouvernement français, est arrivé è Athènes au milieu des acclamations frénétiques | de la population; Lord Kitchener est part: pour la péninsule de Gallipoli et après avoii terminé son inspection se rendra également s Athènes sur l'invitation du roi Constantin avec lequel il examinera la situation au point I de vue militaire. Ajoutons encore ici que trois cuirassés russes | accompagnés de douze autres unités de la : flotte de la mer Noire se sont montrés au large de la côte bulgare; mais les troupes de débarquement dont on avait salué l'apparition. I voici bientôt quinze jours, semblent avoir dis-I paru dans le néant. i Privés du soutien promis de la Russie et de 1 Italie et avec le seul concours d'une force anglo-française insuffisante, il n'est pas étonnant que les Serbes se voient aller au devant de la reddition ou de la destruction complète. Alors que dans le sud-est les Bulgares se [ font en vain efforcés de briser la ligne française de Strumnitza à Krivolak, et battent en retraite vers le nord, la situation est beaucoup moins favorable dans le sud-ouest. Après avoir capturé Tetovo les Bulgares descendent vers Gostivar et Krushevo. avec [ f.88 ,,ronfprf-s considérables, pour défendre arrière à Uskub et à Vélès; dans le terrain I ®^'llfilonné qui domine la route de Krivolak à lrilep, sur la moitié de sa langueur, les Bul-! Sarcs ont installé de l'artillerie lourde, pour I empêcher la jonction des Français avec les l Seibes; (]e plus, ils se sont faufilés entre ïes I coiumgents franco-serbes, entre Babouna et la i.viere Cerna, et essayent de pénétrer encore Plus avant de façon à entourer les positions de | Babouna, ce qui aurait comme résultat de I (f® l;ctlror les Serbes sur Monastir. Ces l Morts leur auraient réussi à présent, en menaçant gravement trois régiments serbes et une grande partie d'artillerie. Il restera donc à I eae poignée de héros à faire de leur corps un | empart à l'invasion ou bien de se rejeter sur ^ spacieuse plaine de Monastir, où, quatre ans auparavant, ils ont livré leur grande bataille I «on re les Turcs, et où, selon toute probabilité, ^ livrera la dernière grande bataille de nn 0rL ose à peine penser à la nn - ,te d'lme défait«, Qui- si elle devenait «ne reante, serait la ruine de l'armée serbe, m,lU r un 2rand Point d'interrogation, là I u Mis 1 on trouvait le royaume de Serbie. I l'Vk (,allcie f n'y a pas de nouvelles de i g'»,100 CjUe les Russes auraient subi sur le ^insuccès dû surtout, à l'arrivée d'artil-I Nord i a!lemande- Par contre, dans le I cinn.î» » SU.Ç°®S russe près de Kemmern, à ' avoir »? 1lom®tre8 à l'ouest de Riga, semble I nari'i , ® sérieux; les Russes, exaspérés f siv« 5 -par ks AEcmands de balles explo-I d'asfiâi8? TIIerent. sur l'ennemi, emportèrent I diront ".uatre lignes de tranchées et se ren-I esrai,j, mâltres d'un butin considérable. Une f allfls russe, dit le bulletin allemand, est I cornu 1& yHle de Pétragge, sur la I le rihtJn'fnï10rial^ la Courlande, ainsi que I p n Sltuf a l'ouest de la ville. f lerjp1 ii ra?Ce' a Pa)rt des engagements d'artil-f » " n y a rien de neuf. L'ARRESTATION DE M. PRUM. que'6!» K6Vant 16 tribuna1 civil de Diekirch Paraîtra Sm?stre de Clervaux a dû com-publift- f°Ur ^pondre des articles qu'il avait Publies dans le " Clerfer Echo." L'avooat°tf'ï' \ COmmencé le 5 novembre, iïombrp rV z]-ler£er réclamait un certain ma<4l^?ertl0"s et 5000 /«ncs de dom-îa suite* rlp6 '+* « .attenc!ait avec anxiété "fifre s'est produH ^ Un C°Up de ^teii'dre lc? plaidoiries de ion r ! i ' ^rançois. Le matin de Clervaux i l\ C0mmaucl8nt militaire de , EmiUpwï^ ait uno Perquisition chez M. t 'p bour , un Poste de Landsturm a arrêté à C!erTaux6Strer^nS- ÏT d'M men^ militaire a intervention de l'autorité [ procès. Provoque une suspension du uiadS&]L0nra Produit une profonde émo-tfés pom,K L 'and"Duché où M' Prum est [ d«PU?s la «npJ °" "a vaiIlanc© l«i a donné I °n craint unc autonte incomparable. I slation de T?,™6 Te nouvelle agitation. A la I Nervaux L"*embourS> ou le bourgmestre de 5,1 cou rage,, xpatïio te °Vati°n fUt faUe I ^ten^a^m vainenient, jusqu'ici, essayé I VUe à. la cai- p rf"6n berte- 11 est gardé à caisse cl épargné. 1 dateur GabrUi! ^ Verdsë^"e le poète- cause d'une «" d Annunzio garde le lit à n'A • evre vlolente- tiennes "t1,n' lnPen<^an*i -ses randonnées L on espère cuTnLl^ul™119 LA FETE DU ROI A SOUTHAMPTON. j M. le curé de l'église de St.-Edmond, à Southampton, ayant généreusement offert de chanter en son temple un " ïe Deum " solen-^ nel à l'occasion de la fête patronale de S. M. £ le roi Albert, le Bureau militaire belge avait i lancé de nombreuses invitations aux autorités . civiles et militaires de la région. Au jour ^ fixé, à 12 h. 15, une foule nombreuse emplis- ] sait déjà l'église. A 12 h. 30 les autorités ' militaires et navales anglaises, ont été reçues i par le major A. E. M. Vte de Beughem de | Houthem, commandant des troupes belges à ] L Southampton. Ces autorités se composaient ; des personnes ci-après: Le brigadier-général 5 Balfour, commandant l'embarcation, accom-; pagné des colonels Stacpole, Close et M. Day et le lieutenant Taylor; les délégués de la ma-' rine royale, MM. les capitaine Matthews et ' commander Douglas, R.N. ; le surgeon-général . Donovan et plusieurs officiers du service médi-. cal anglais; les officiers et les équipages , de navires-hôpitaux, en ce moment dans 5 le port, avaient également envoyé une délégation. Le commandant du bureau militaire . belge reçut ensuite le maire de Southampton, , Alderman Dacombe, et le slieriff de la ville, [ le Gouncillor F. W. Smith. Parmi les personnalités on remarquait encore Lady et Sir Louis Dane, Lady Abinger, les officiers de la marine belge (commandants Smits et Coucke), lieutenant Somers, les offi-! ciers et personnel du bureau militaire belge, le Dr Feys, dirigeant l'hôpital belge d'Alling-. ton Manor, et, parmi les officiers blessés, les capitaines Franckx et Labeye, les lieutenants Sibille, Lallernand et Cassart, sans compter de nombreux soldats belges réformés et blessés. Les consuls de France et de Belgique, de nombreux officiers de l'armée et de la marine anglaises, des députations de toutes les écoles de la ville, avaient aussi tenu à rendre hom-| mage à notre Roi. Au début de la cérémonie, un chœur de jeunes filles chanta un hymne patriotique à l'adresse de Sa Majesté le Roi. En quelques mots touchants, le Père O'Mahony rappela ensuite le martjrre de la Belgique, et fit ressortir la grandeur des services rendus par elle à la cause commune. Après une vibrante péroraison, il demandé a l'assistance de venir en aide à l'œuvre organisée ce jour-là: la vente de drapeaux "belges, au profit des orphelins belges de la guerre. Le " ïe Deum " a ensuite été ohanté par le chœur des jeunes filles, accompagnées par ies Pères Tremble et Sweney. La cérémonie s'est terminée aux accents de la " Branbançonne " et du "God Save the King." _ L'assistance était nombreuse au point que l'église, cependant spacieuse, s'est trouvée trop exiguë, et un très grand nombre de personnes furent obligées d'attendre à l'extérieur la fin de cet impressionnant service. UN TELEGRAMME DES MINISTRES AU ROI. Les membres du gouvernement ont adressé ce matin le télégramme suivant au Roi :— A Sa Majesté le Roi des Belges au Quartier Général de l'Armée, Les Ministres du Roi saisissent avec joie l'occasion que leur apporte la fête patronale de Votre Majesté pour Lui exprimer leurs vœux les plus ardents ainsi que l'assurance de leur respectueux et inaltérable dévouement. Dans les cruelles épreuves que notre Patrie bien-aimée subit pour la défense du Droit et de l'Honneur entre les nations, rien ne contribue mieux à grandir la Belgique aux yeux du monde, non plus qu'à'entretenir, en même temps que la vaillance de notre armée et l'endurance de nos populations, la flamme de nos communes espérances que l'exemple d héroïme et de sérénité constamment renouvelé par un Roi dont notre Nation est chaque jour plus fière. Signé : DE BROQUEVILLE. CARTON DE WTART, DAVIGNON, BEYENS, BERRYER POULLET, VANDEVYVER, HELLE-PUTTE, HUBERT, SEGERS, RENKIN. PLUSIEURS MILLIONS ESCROQUES A L'UNION DES BANQUES SCHAFFHAUSEN. Du " Lokal Anzeiger " Des détournements et des escroqueries s'élevant à plusieurs millions viennent d'être découverts dans la banque Schaffhausen, commanditée par la Discônto-Gesellschaft. Ces détournements étant dus non seulement à des employés inférieurs, mais à des membres de la direction et du conseil d'administration de i la société, le gouvernement cache encore les résultats de l'enquête policière ouverte dans ce but. Parmi les membres de la direction se trouvent, en effet, plusieurs politiciens influents de l'Allemagne, qui pourraient compro- , mettre des membres du gouvernement in- : directement impliqués dans cette affaire. — Le prétendu voyage à La Haye de MM. Caillaux et d'Estournelles de Constant est ] formellement démenti par les intéressés. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS , LE ROYAUME-UNI. s Des ouvriers belges désirant travailler dans ] le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'em- 1 plois à conférer surtout dans les industries • agricoles et du génie civil. j Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; 1 pour l'adresse, se renseigner au bureau des ' postes de la localité. j Des Belges se trouvant dans les asiles de j réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux 1 Bourses du Travail qui sont établies dans ces I asiles: d'autres Belges résidant à Londres, à 1 L'ALLEMAGNE TELLE QU'ELLE EST AU POINT DE VUE CHRETIEN. A _ l'heure ou se manifeste une singulière activité de la part du Centre allemand ï>odr un pressionner les catholiques belges dans un bul politique, nous croyons aevo.i jtter ja lumièrt sur la mentalité "chrétienne allemande." A cette fin, nous avons .misé généralement dan; diverses publications qui viennent fort heureuse ment de voir le iour aea citations d'auteurs, ai prêtres et d'hommes politiques allemands. S, l'on admet que l'influence de pareille élit» intellectuelle influence la mentalité d'un peuple, il nous sera plus aisé de déchiffrer l'énigme aile .mande faite çt'hypocrisie, de besoin inné d« mensonge, de mysticisme et de biuuilite. La lecture de ces citations intéresse les chré' tiens de toute confession. Elle ne sera pas inutile à oeux qui, en Angleterre, nouriss'ent encore des illusions au sujet de la Foi allemande. Le christianisme a adouci, jusqu'à un certain point, cette brutale ardeur belliqueuse des Germains; mais il n'a pu la détruire, et quand la Croix, ce talisman qui l'enchaîne, viendra à se briser, alors débordera de nouveau la férocité des anciens combattants. Alors—et ce jour, hélas, viendra—les vieilles divinités guerrières se lèveront de leurs tombeaux fabuleux. essuieront de leurs yeux la pousière séculaire, Thor se dressera avec son marteau gigantesque et démolira des cathédrales gothiques.—(Henri Heine, " De l'Allemagne."} Abattez, réduisez en cendres cette basilique de Reims. ...Incendiez cette cathédrale où fut sacré Klodovicz, où prit naissance l'Empire des Francs.—(J. J. Goerres, dans le " Rheinische Mercur,' avril 1814... Déjà!) Le groupe occidental de nos armées a déjà passé la seconde ligne des forts d'arrêt sauf Reims, dont la splendeur royale qui remonte au temps des lys blancs ne manquera pas de crouler en poussière, bientôt sous les coups de nos obusiers.—(" Berliner Tageblatt," 5 sept. 1914... Cent ans après le précédent.) Les cloches ne sonnent plus... dans la cathédrale aux deux tours. — Finie la bénédiction. —Nous avons fermé avec du plomb... ô Reims ! ta maison d'idolâtrie... (" Lokal Anzeiger," 1er janvier 1915.) Le culte de Dieu s'est nationalisé.—{" Berliner Tageblatt," 11 mars 1915.) Il existe un Dieu chrétien germanique à qui il arrive de se manifester à l'étranger comme un Dieu fort et jaloux.—(Karl Lamprecht.) Le Dieu allemand.—(Max Lenz, " Sud-deutsche Monatsliefte," sept. 1914.) O mes frères, je place au-dessus de vous cette table nouvelle: Devenez durs!— (Nietzsche.) A la guerre, la plus grande absence de scrupules, si l'on v va intelligemment, coïncide, en fait, avec la plus grande humanité. Quand on est en situation d'anéantir Londres par un procédé que l'on a, cela est plus humain que de laisser un seul de nos camarades allemands perdre son sang sur le champ de bataille.— (Erzberger. chef du Centre catholique, " Tag," no. 30, 1915.) O mes frères, il est sage qu'il y ait beaucoup de fange dans le monde.—(Nietzsche.) Surtout, soyez durs! La raison n'entre pas dans un crâne tchèque, mais il est sensible aux coups.—(Conseil de Mommsen aux Allemands d'Autriche.) La Kultur est une organisation spirituelle du monde qui n'exclut pas la sauvagerie sanglante. Elle sublimise le Démonique. Elle est au-dessus de la morale, de la raison, de la science.—(Thomas Mann, " Neue Rundschau," nov. 1914.) La morale de l'amour du prochain, qui peut s'admettre entre individus, ne doit pas se tolérer entre nations.—(Dr. Hasse, professeur de Leipzig.) D.—Que pensez-vous du rôle de plus en plus marqué que jouent les différentes Eglises dans les pays qui ont eu à soufîrir jusqu'ici de l'invasion?R-—C'est là une conséquence qu'il n'a pas été possible d'éviter. La situation présente svoque nécessairement dans bien des domaines les instincts ataviques. Je dirai cependant îue Dieu le Père est Téservé chez nous à l'usage personnel de l'Empereur (sic). Une fois an a parlé de Lui dans un rapport du grand îtat-major général, mais, remarquez-le bien, il n'y a plus reparu.—(Oswald. lauréat du prix Nobel pour la chimie, dans une interview au Dagen " de Stockholm.) Il n'est pas vrai que Dieu Tefuse la victoire aux impies. Frédéric II était franchement ithée, il disait que le religion est une machine ie laquelle on s'est servi de tout temps pour soumettre les hommes, et il jurait que Dieu est toujours avec les plus forts escadrons.—(Maxi-nnilien Harden dans la "Zukunft.") Oui, il y a un Dieu qui aime l'attaque sau-rage et qui, en sa qualité de créateur de l'univers. aime aussi les paroles qui frappent dur. Je Dieu-là, les appels puissants lui sont plus agréables que des gémissements de vieilles femmes.—{Vierordt, dans une réponse au ' Basler Nachrichten," 15 oct. 1914.) La Providence a voulu que nous fussions ;on instrument.—(Guillaume 1er, discours du " mars 1871.) Ne donnez pas de quartier; soyez aussi ter-•ibles que les Huns d'Attila.—(Proclamation le Guillaume II au corps d'expéditionnaire de Jhine.) Le bon Dieu ne se serait jamais donné tant le peine pour notre patrie allemande s'il ne îoùs réservait une grande destinée. Nous ;ommes le sel de la terre... Dieu nous a fait k>ur civiliser le monde.—(Discours de Guil-aume II partant pour Tanger, 1906.) SCHILLER INTERNATIONALISTE. Schiller étant né à Morbach, en Wurtem->erg, est évidemment un poète allemand. Mais, i en juger d'après ces œuvres, il est aussi in-ernationaliste.Il écrivit "Marie Stuart " pour les Anglais; a " Pucelle d'Orléans" pour les Français; 1 Turandot" pour les Chinois; " Don Carlos " iour les Espagnols; la " Fiancée de Messine " tour les Italiens; les "Grues d'Ibycus" pour es Grecs; 1' "Histoire de la Révolution des 'ays-Bas " pour les Hollandais; "Guillaume ?ell " pour les Suisses. LES " DIETSCHE STEMMEN " NOUVELLE TRAHISON. On vient de publier en Hollande une revue dont le titre est " Dietsche Stemmen." Cette | revue a comme collaborateurs néerlandais pour l'Afrique du Sud. A.-D. Keet, M.-P.-C. ; Valter et Joh. Visscher, rédacteur en chef du " Hollandsch Zuid-Africa." Pour la Hollande: M. Bilderdijck, le prof. Bolland, le baron Creutz, G. Gossaert, le jonckheei Grœninx van Zœlen, le docteur ITœk, le docteur Molenbrce-ck, M. Ritter, le prof. Stein-metz, le docteur Tenhaeff, le jonckheer von Winning, le prof, jkr van der Wijck. Un autre écrivain néerlandais, M. L. Simons, sollicité de collaborer à cette revue, a refusé et a expliqué son refus dans le " Nieuwe Courant." Que chacun sache, dit M. Simons, que ce ne sont pas les mots " Dietsehe," mais Duitsche Stemmen " qu'il a sous les yeux. Ils lui sont présentés non .par des Flamands mais par tous les pangermamstes néerlandais plus ou moins respectables, qui ont commencé à employer cette tactique détournée maintenant que le " Toekomst " ouvertement allemand ne gagne pas assez de terrain. Cet avertissement, qui est une accusation formelle, M. Simons ne le fonde pas sur une simple conjecture, mais sut des faits. M. Simons remarque, en effet, que les fondateurs de la nouvelle revue comptent parmi eux et les étudiants d'Utrecht et "le propagandiste germano-hollandais Nieuwen-huys qui, avec l'agrément des vainqueurs de la Belgique, quitte les Flandres et visite la Hoilande et les assemblées pangerinanistes d'Allemagne pour prêcher partout le ralliement intellectuel à la grande Allemagne." ; C'est, " Duitsche Stemmen " que devrait s appeler cette revu,e. écrit M. Simons qui ajoute ce détail significatif :— Après un entretien avec M. Van Vessem, qui était, venu me demander de collaborer à la publication à fonder, et après une correspondance qui y a fait suite, je répète ici ce que je lui ai dit et^ écrit : qu'un^orgaçe fondé avec les vues qu'il m a fait connaître ne pourrait pas compter sur mon appui, qu'au contraire je devrais» le combattre de toutes mes forces. Tout cela indique assez le caractère de la nouvelle revue et permet d'assurer qu'on se trouve devant une nouvelle machine de guerre pangermaniste. Aussi, est-on assez étonné de voir la liste des écrivains flamands dont les " Dietsehe Stemmen " prétendent avoir obtenu la collaboration. Voici cette liste:—- Pol de Mont: Adelphons Hendericks, député d Anvers; le professeur dr .T. de Coek; Rafaël verhulst; Gustaaf Vermeersch; Hueo Verriest; Karel Angernille, directeur de la Fédération des Jeunes Gardes Flamandes; Eug. de Bock; Je docteur A. Borms. rédacteur en chef des " Vlaams-che Nieuws"; le docteur Lucien Brûlez: A. Clau-waert, directeur du théâtre flamand et de l'écolo dramatiqe flamande à Bruxelles: Richard de Cneudt ; M. Eggen; Willem Gijssels: Gusî. van Hecke; le docteur A. Jacob; Ariël de Jaegher; Raymond Kimpe, rédacteur de la " Vlaamsche Post"; Frans van Laar, secrétaire de l'Algemeen Nederlandech Verbond à Anvers; Lambrichts, président du Katholieke Vlaamsche Bond à Bruxelles; Hubert Melis, secrétaire de la ville d'Anvers ; le docteur Minnaert, ancien rédacteur de la "Vlaamsche Post": le docteur Fug. van Oye: le docteur Ant. Picard; Léo Picard, ancien rédacteur en chef de la "Vlaamsche Post": le docteur Pleitincx ; M. van Rov; le docteur Jul. van Boy : O. F. de Sadeleer, rédacteur en chef de la " Gazet van Brussel " : L. Severijns ; Em. Wildiers, président de l'Algemeen IS'ederlandsch Verbond, groupe belge à Anvers. Les " Duitsche Stemmen." écrit notre confrère Monet dans le " Telegraaf " (no du 2 novembre) en signalant ce nouvel avatar, sont la réponse au cri^ de détresse poussé par Gustaaf Vermeersch le jour où il a trouvé tous ses amis, tous les protagonistes du Home Rule flamand malades d'effroi dans leur lit à la nouvelle de la victoire française en Champagne ! ! "Si nous parlious tous ensemble." écrivit alors ce Vermeersch à la direction de la " Vlaamsche Post," "alors ceux qui parlent maintenant ne seraient pas plus longtemps des traîtres et des vendus." En d'autres termes: "Faisons un bloc, nous les traîtres, en cas de retour du gouvernement belge. Plus nous serons nombreux..., moins on osera nos frapper." Les " Deutsche Stemmen " n'ont pas d'autre but. Le nouvel organe mensuel tend à la concentration de toutes les forces individuelles qui travaillent, en Belgique et en Hollande, nour le compte des visées annexionnistes de l'Allemagne ; naturellement, on trouve sans chercher l'argent nécessaire à cette besogne. NOUVELLES DU PAYS. Le gouvernement persan a démenti la nouvelle disant que les fonctionnaires belges des douanes avaient été remplacés par des fonctionnaires allemands. * #- * Le cardinal Mercier se rendra à Rome pour le prochain Consistoire qui se tiendra en décembre. On annonce aussi le départ de Mgr Hartmann, évêque de Cologne pour Rome. * * * Quelques personnes de Soignies avaient décidé d'éditer une carte postale ornée du portrait de feu le représentant Gravis, fusillé par les Boches à Péronne-lez-Binche. Elles avaient envoyé quelqu'un pour demander l'autorisation à la censure. L'envoyé présenta le cliclié au censeur Wertheimer. Le portrait portait l'inscription: "Le sympathique M. Gravis, fusillé le ..., etc." " Sympathique" et "fusillé" étaient de trop. Wertheimer déchira le portrait et le jeta au panier, disant:— " Partez, et gare à vous si vous revenez encore ! " * * * Une société de financiers américains a fait savoir au conseil communal de Louvain, qu'elle est pTête à rebâtir les quartiers détruits à des conditions avantageuses. Les intéressés pourraient rembourser les frais au moyen d'annuités. Le collège des échevins a envoyé à cet effet une délégation à Bruxelles pour s'entendre avec la dite société. — John Talbot—qui était chef de l'armée anglaise au temps de Jeanne d'Arc et fut tué à la bataille de Castillon-en 1453—a, dans la présente guerre, cinq descendants directs sur le front, dont deux ont déjà perdu la vie en LA TERREUR EN BELGIQUE. Les Boches viennent de procéder à une arrestation qui fait, grand tapage en Wallonie: celle de M. Jh. Lauwers, avocat, bourgmestre de Jumet-lez-Charleroi. Ce dernier serait inculpé d'intelligence avec le Gouvernement belge, à raison d'une somme reçue par la commune et provenant du gouvernement. Ce fait remonte déjà à plusieurs mois et avait provoqué l'arrestation et la détention pendant un mois d'un échevin de la même localité, M. Victor Ernest, député suppléant, qui est parvenu ensuite à'se soustraire aux policiers boches et à passer ïa frontière. * * * Pendant les derniers jours d'octobre et les premiers jours de novembre, disent les journaux hollandais, de nombreux Belges ont passé la frontière. Le samedi 30 octobre, ils sont arrivés à une centaine rien qu'à Eind-hoven. Quelques-uns ont été arrêtés avant d'atteindre la frontière. Us quittent la Belgique, dit " Het Centrum," parce que les autorités allemandes réquisitionnent des hommes pour aller construire des chemins de fer en Russie. Leur voyage à tous a été dangereux et très dur. * * * Le " XXe Siècle " reçoit de Belgique l'information ci-dessous, dont la source est sûre: Dans le centre du Hainaut, tous les Belges de 18 à 30 ans sont ohligés de se porter présents à' l'hôtel de ville ; oeux de 30 à 50 doivent, à tour de rôle, assurer la garde des voies du chemin de fer, donc accomplir un service qui dans tous les pays est confié à la territoriale ou à la Landsturm et dont le caractère nettement militaire ne saurait être nié. A la suite des dernières offensives, les Allemands ont décidé d'établir derrière le front une troisième ligne de défense, et ils s'y emploient sans répit. _ C'est pour cela, on le sait, qu'ils ont réquisitionné des ouvriers en Flandre. Us réquisitionnent aussi les claies de jonc tressé dont les paysans se servent pour égaliser leurs champs et les plaques de fer de toutes dimensions: cela leur sert à construire des tranchées. De nombreux trains transportent des bois, pour les tranchées et les baraquements, vers le front. C'est surtout à. Zarren, Cortemarck, Poel-eappelle et Houthulst qu'on fait travailler les malheureux ouvriers flamands. A Eecloo, les officiers ont le droit d'arrêter les civils qui se promènent dans les rues et de les emmener à la " Kommandantur," où on les désigne d'office pour tel ou tel travail. En cas de refus. c'est l'amende et la prison. Les premières positions de repli derrière le front actuel des Flandres s'appuient sur l'Escaut. De nombreux ouvriers réquisitionnés sont occupés actuellement à creuser des tranchées sur la rive gauche du fleuve à Haes-donck, Beveren, et Cruybeke. A Lillo, les Allemands paraissent avoir l'intention de construire un pont de bateaux. Plusieurs ouvriers réquisitionnés pour le front sont revenus le samedi 30 octobre dans leurs communes respectives, notamment à Eecloo et à St.-Laurent. Il étaient escortés des soldats, fusil au poing. La " Kommandantur " placée à Eecloo voulait les loger à la prison, mais les ouvriers réclamèrent : on leur avait promis qu'ils passeraient deux jours chez eux. Finalement, l'officier boche y consentit, mais des soldats doivent surveiller les ouvriers, afin qu i:s ne s'évadent point. Le mardi 2 novembre, ces ouvriers furent rassemblés en groupe et, sous escorte militaire, ils reprirent la direction du front. Us travaillent à un kilomètre du front, dans un endroit très dangereux. * * * J^e "Courrier de la Meuse" (Maastricht) a ' reçu des renseignements complémentaires sur 1 exécution, le 21 octobre, dans une des case- ' mates de la citadelle de Liège, de neuf con- 1 damnés à mort. Afin d'éviter les scènes terribles qui avaient ' marqué l'exécution d'autres victimes, que les soldats n'avaient blessés qu'aux jambes et que ' les officiers achevèrent à coups de revolver, le ' peloton d'exécution avait été remplacé par une chose moins sensible. Nos neuf compatriotes ont été alignés devant une mitrailleuse... Une pétarade nourrie, quelques cris et ce fut tout. Les corps criblés de balles gisaient dans le fossé. _ c Le "Coui-rier" rapporte encore ce détail 1 vraiment odieux de la part des Allemands sur < ! le cas du brave contrôleur François, de Lanae- 1 ken. Le jour de l'exécution, dans l'après- \ midi, deux de ses enfants se présentèrent à la ] prison Saint-Léonard pour embrasser leur père. ' Us furent éconduits sur ces mots: "Rentrez 1 chez vous, dans deux heures votre père sera s rendu à la liberté.' Impossible de décrire la : joie des enfants qui s'empressèrent de faire part de la bonne nouvelle à leurs frères et sœurs. (François était veuf)... Quelques heures après, leur malheureux père tombait 1 sous les balles de la mitrailleuse... SOUS L'ŒIL DES BARBARES. 1 D'une correspondance intéressante de Bru- ï xelles à 1' "Echo Belge," nous détachons ces , vers de " Tenax," dont un volume écrit " sous ' l'œil des Barbares " fera prochainement sensa- 1 tion:— J 11 La prison, c'est l'abri douloureux de la honte; ( Elle marque a jamais ie front d'une rougeur; i Quand ou franchit son seuil, la voix des ; hommes monte ' Et clame: "Désormais, vous n'aurez plus 'l d'honneur !" d Et toujours, quoiqu'on pleure et qu'on dise et î qu'on fasse " \ Pour gravir en saignant le sommet descendu, ] La rougeur laisse au front l'indélébile trace ' J Et l'honneur d'autTefois est à jamais perdu. i Mais lorsque, pour t'avoir défendue, ô Patrie ! r Courbé sous notre croix et l'épaule meurtrie \ Nous franchissons, auréolé, ie seuil maudit, s Loin de couvrir d'oubli notre vertu première Et de fermer sur nous la route de lumièrp -, LA NOËL DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. Nous ne pouvons assez remercier nos lecteurs ayant répondu jusqu'à ce jour à notre appel en faveur de la " Noël " de nos* petits pauvres. Tous oeux qui se trouvent en Angleterre auront à cœur de Tirouver que sur la terre d'exil nous n'avons pas oublié les petits, restés au pays, auxquels quelques douceurs apportées en ce jour de paix universelle seront d'un précieux reconfort,. Nous recevrons avec le plus grand plaisir et ferons mention des dons que l'on viendra nous faire parvenir par postal order. Nous donnons ci-dessous une liste de dons reçus :— Report £8 4 O Anonyme, Eastbourne 10 0 Fr. E. V., d'Anvers 0 5 0 De Hertogh, officier d'administration d'Anvers 0 5 0 E. Hasseldonckx, de Bruxelles 0 5 0 Jean Hofmans, d'Anvers 0 5 O Willems, sous-officier, Bruxelles 0 2 6 John M., d'Anvers 0 5 9 C. A., d'Anvers 0 5 0 Jules De Groof, d'Anvers 0 2 6 Le soldat Jos. Inepvangers, d'Anvers 0 2 6 Le soldat Seghers, d'Anvers 0 2 6 W. Bosschaert, d'Anvers 0 5 0 Fr. Th.. d'Anvers 0 5 0 Fernand Bulekens, d'Anvers 0 5 0 Julienne Bulekens, d'Anvers 0 5 0 G. D. M.. d'Anvers 0 2 6 M. M., Oleye, Golder's Green 0 5 0 ECHOS. Pour les soldats belges. Nous avons reçu, avec reconnaissance, sous la rubrique "M. M.. Oleye, Golder's Green," pour les œuvres du soldat belge :— 27 coupons Anvers 2£ pour cent. 15 coupons Anvers 2 pour cent. 6 coupons Gand 2 pour cent. Un Concert a Manc'iesier. Le concert organise le samedi 6 novembre dernier au profit du Belgian Soldiers' Fund, par le Club Civil and Militaire Belge, à Manchester, a eu un grand et brillant succès. La grande salle du club était comble, pour entendre un programme des plus choisis. Le public, composé d'auditeurs anglais et belges, a chaleureusement applaudi, tout a tour, les divers artistes des deux nationalités qui avaient complaisamment prêté leur concours. M. Jules Simon, baryton, soldat réformé de l'armée belge, et Private James Ritchie, baryton, ont ouvert la fête en chantant, respectivement les hymnes nationaux belge et anglais. Miss Fildes, contralto, et Miss Johnson, accompagniste; Mlle. De Weert. volontaire à la Croix Rouge, premier prix de piano au Conservatoire ; Mlle. Homans, chanteuse et diseuse. Mr. Grimshaw et son groupe artistique—M. Birth Octave, soprano, fils du. si dévoué, vice-président du club; Mr. C. W. Pegge, ténor; Mr. Barrie, ténor—furent tous frénétiquement applaudis par l'assistance. Il y a lieu de citer ensuite, MM. Martin et; Vandenberghe, qui chacun dans leur répertoire, eurent un succès marqué. Enfin, les hymnes nationaux français et russe, remarquablement chantés par M. Simon, clôturèrent la soirée. Au cours de la fête, Private Ritchie fit un appel éloquent, en un speech bien tourné, à la générosité du public en faveur du Belgian Soldiers' Fund; après la collecte Mlle. Homans. en déclamant "A l'Angleterre," remercia, au nom de tous les Belges, le généreux ;t hospitalier peuple britannique. La réunion se termina par une série dp bans m l'honneur de la Belgique et des nation-illiées. et l'assistance se fixa Tendez-vous pour a prochaine fête, au profit d'une œuvre de jienfaisance. Le produit net de la collecte, £5 0s. 6d., a 'té adressé à l'œuvre officielle " Belgian Soldiers' Fund " à Londres. POUR LES SOLDATS REFORMES. Les soldats réformés, habitant Londres, aux-[uels il a été adressé une invitation à la céré-nonie de la remise des insignes officiels ac-ordés par le gouvernement belge, et qui n'ont m se rendre à cette cérémonie, sont priés de 'adresser, munis de leur billet de réforme, au £ing Albert's Hospital, 1, Store-street (Tot-enham Court-road). W.C., tous les jours de 1 à 1 heures ou de 3 à 5 heures (lundi et amedi exceptés), pour y recevoir leur insigne. ANNONCES. 9 pence la lign©.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 104 Sho»» «me, au premier. DENTISTRY.—VICTOK OOTILS, cTAirvers (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 a b eures.—Oxford-strect 351. Téléphone, 2782 MayJair. DLLE Belge parlant français flamand, notions anglais, meilleures références, demande pla<-e bureau omme dactylo, aide comptable, ou autre, bien au courant.— écrire, F. jJ., bureau journal. r ^ ARDE-CÔUCHE, Belge, diplômée, meilleurs lJT références demande place.—Écrire, C. L.. bureau journal. r ELI LA CHARLES, A. 18, 2e es-oadron armée L-i belge, en campagne, serait heureux de trou Ter un» îarraine. )N demande dans famille belge femme de chambre belge sachant couture.—Ecrire, Mme. Solryns, 9, Gipsy-hill, Uppcr Norwood. S.E f demande aux soldats belges en service artil. natils d'Oleye, de faire connaître leur adresse au mrnal la " Métropole.^ REEDUCATION PRÔFÉS^ONNELLÉ des SOLDATS BELGES BLESSES.—Atelier de Vannen® e Ewell.—Paniers en tous genres, malles et valiset. en —-es aj-ticles sont visibles et les commande reçues au dépôt-, 24, Kennington-road. S.E. AIDEZ NOTRE ŒUVRE PAR rOS ACHATS. RICHARD DE BLAUWE, 5e ligne, bar. 13 'V Flarderwijck. Hollande, demande de vieux timbres. rRANSLATlON OFPICK~Briti s h"""business men or companies mtending to opeu bradDch offices ira elgium or France, aîter the war, mav have their prospec-techn^c&l circulars, etc.. translate*! into French or •utch, by experienced graduâtes; rery moderato terrocv formation on Belgian business pp^sibilities mav be obiained b sipecial terms.—Aiply Office of this Journal, 104, hoe-Iane. NAISSANCES. » «r -i . T.,1 TT i cl ' ■ i

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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