La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 21 Februar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/251fj2b592/
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LA MÉTROPOLE ■ONE PENNY CIHQ CEHTIMM ÏIJF CEUX ■fe DIX CEHTIMM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 Bh. K^ANNEE MERCREDI 21 FEVRIER 1917 No. 52 LA GRANDE GUERRE Les pacifistes américains | BLOCUS DE LA GRECE CONTINUE Echec en Mesopotamie président Wilson n'a pas encore Je décision à l'égard de la piraterie marine allemande et le Congrès icain n'est pas encore suffisamment ré pour prononcer le " lâchez Dans l'opinion de certains mem-lu Congrès une proposition du pré-i de faire une déclaration immédia-guerre serait mal reçue et les s révéleraient une si forte opposi-i la guerre que le résultat de celle-ci gravement compromis. a étant, tout ce qui reste à faire au lent c'est non de demander une dé-ion de guerre, mais l'autorité né-re pour protéger la vie et les droits itovens américains, ce qui est tout ■nt. Même cette dernière demande ira, croit-on, un débat qui encoura-l'Allemagne, mais comme aucun re du Congrès ne peut se déclarer : la protection des Américains, la sition de M. Wilson sera certaine-adoptée. La guerre ne pourrait livre qu'au cas où l'Allemagne au-: désir de la provoquer de façon ex-: en commettant un outrage contre vire américain. retard dans cette décision ne dé-pas à l'administration américaine particuliêr aux départements mili-du gouvernement. Il y a certaines ntions militaires vitales qui doi-élre faites eft sur lesquelles il ne ias insister. uffit de dire que les agences du rnement travaillent nuit et jour à :r les plans militaires et le répit suite de la lenteur du président )as seulement dû à l'hésitation de nier mais au fait qu'on sait qu'il core beaucoup à faire au point de ilitaire. pacifistes se réjouissent également enteur présidentielle de même que ■s adversaires de la résistance ar-'lus les Etats-Unis tardent de fai-que l'Allemagne peut considérer une provocation, moins il y a de que l'Allemagne commette un ivertetnent hostile et si l'équilibre re maintenu pendant encore une x semaines la crainte d'hostilités ; d'autant diminuée. pacifistes surveillent les rapports ers du tonnage coulé par les irins allemands, et comme les to->nt loin d'atteindre le minimum uel l'Allemagne s'était vantée de affamer l'Angleterre, ils en dé-que l'Allemagne verra sous peu té de sa campagne et l'abandon-i du moins la modifiera de telle ÎUe les navires américains ne t aucun danger. Leur raisonne-est que l'Allemagne peut risquer ur gagner, mais qu'elle ne peut d'entrer en guerre avec les nis, guerre qui ne peut leur don-un résultat militaire mais ne qu'ajouter au nombre de ses en-•'acifistes, dont les rangs grossis-jour en jour depuis que la va-ferveur patriotique a diminué ité font encore usage d'un autre : c'est que la guerre ne paye lue toute atteinte portée par l'Al-: aux intérêts de l'Amérique ne pas d'une animosité anti-améri-- l'Allemagne mais provient de e dont les Alliés portent la res-'té autant que l'Allemagne. Ces disent-ils, ne sont encore rien 'araison des sacrifices que l'Amé-vrait faire si elle partait en guer-e l'Allemagne. uation en Grèce, sur laquelle on silence depuis tout un temps, ne pas très rassurante. Les minis-l'Entente ont publié un commuas la presse récapitulant les u ils ont exposés récemment au ministre et au ministre des Af-rangères. Ce communiqué est i éclairer le public au sujet du du blocus. Le contrôle militaire (de l'Entente) ne peut pas prendre la responsabilité de déclarer qu'il a des garanties complètes au sujet de l'exécution des termes de l'ultimatum aussi longtemps qu'une grande quantité d'armes se trouve encore dans la Grèce continentale, en particulier en Thessalie. En outre les travaux secrets exécutés à Corin-the pour rendre le canal impassable sont toujours poursuivis. Le communiqué ajoute que le gouvernement assume une grande responsabilité en tolérant l'attitude hostile de la presse qui est destinée à tromper le public et à entraver le prompt rétablissement des bonnes relations entre la Grèce et les Alliés. En Mésopotamie les troupes du général Maude, qui avaient fait une nouvelle avance dans les lignes ennemies ont été rejetées, par une forte contre-attaque turque, sur leurs lignes originales; l'aile gauche britannique qui avait tenu ses positions jusque dans la soirée se retira sous le couvert d'un feu de barrage intense. Cependant des progrès ont été faits sur le Tigre à l'ouest du coude de Shumran. Sur le front de l'ouest le calme s'est rétabli. o—o Qui a pris l'initiative des atrocités sur mer ? La Gazette de l'Allemagne du Nord, organe habituel du gouvernement allemand, publie un article destiné à faire croire que la guerre sous-marine à outrance est une simple riposte à des mesures, contraires au droit international, que l'Angleterre aurait pris l'initiative d'appliquer. Le journal officieux de Berlin fait remonter la responsabilité de l'Angleterre à la date du 3 novembre 1914, époque à laquelle l'Amirauté anglaise attira l'attention des puissances neutres sur les dangers auxquels leurs navires pourraient être exposés dans certaines régions de la mer du Nord. Malgré la persistance avec laquelle l'Allemagne s'efforce, sur ce point comme sur d'autres, d'esquiver les responsabilités qui lui paraissent maintenant trop lourdes, nous ne nous lasserons pas de rétablir la vérité. Rappelons donc un simple fait qui montre ce qu'on doit penser de la thèse allemande. C'est le 26 octobre 1914 qu'un sous-marin allemand a torpillé sans avertissement le navire français Amiral-Ganteaume, transportant des réfugiés belges et français. Après une enquête approfondie, qui permit d'établir, preuves en mains, la culpabilité allemande, le gouvernement français a adressé aux Puissances neutres, le 29 janvier 1915, un mémorandum dans lequel on lisait : " L'attaque du navire français et de ses passagers a été accomplie par le bâtiment de la marine impériale allemande : i° Sans oser montrer ses couleurs ; 2° Sans visite, arrêt ou semonce ; 30 Sur un navire de commerce sans défense, chargé de femmes, d'enfants et de vieillards ; 40 Sans aucune utilité militaire stratégique ou navale et sans autre résultat possible que le meurtre d'individus inofïensifs et la destruction d'un navire de commerce en dehors de toute capture et de toute possibilité ultérieure de procédure et de jugement de prise. Telles sont les méthodes de guerre maritime que l'Allemagne, et l'Allemagne seule, a pris l'initiative d'appliquer. C'est en vain que le gouvernement de Bérlin invoque maintenant une déclaration anglaise, qui d'ailleurs n'a jamais coûté la vie à aucun neutre, et qui est postérieure au criminel torpillage de l'Amiral-Ganteaume. o—o Ils vont employer les aliénés Le Dr. Kurt Thomclin, de Breslau, a eu l'idée d'utiliser dans le service auxiliaire civil les " psychopathes qui sont dangereux au front et même dans les formations secondaires de l'arrière et qu'on est obligé de réformer. Voici ce qu'on lit dans la Zukunft du 10 février : " Il s'agirait d'organiser des usines où les aliénés travailleraient sous une surveillance spéciale et sous la direction de médecins ; ce serait l'asile-usine ; quand le malade serait en bon état, on le ferait travailler, ce serait excellent pour sa santé ; quand il aurait une crise, on le renverrait à son cabanon. Ainsi aucune force, aucun temps ne seraient perdus." Un vade-mecum du réfugié belge Par les soins du Comité officiel belge en Hollande, il sera édité sous peu un " Vade-mecum du réfugié belge ". La brochure, qui sera bilingue, comprendra : i° la liste des consulats belges, avec indication de leur ressort ; 2° la liste des œuvres, tant néerlandaises que belges, s'occupant d'assister les réfugiés belges ou venait en aide à la population du territoire occupé. Cette liste comprendra pour chaque oeuvre une courte notice sur son objet et son activité. o—o Malignité de la presse allemande La presse allemande... joue de malheur ces dernières semaines. L'autre jour, la Gazette de Francfort (11 janvier 1917), s'essayant à prouver que le manifeste des ouvriers belges au monde civilisé ne liait pas le parti ouvrier belge, tirait argument d'une déclaration de M. E. Vandervelde, président du Bureau socialiste international, dans laquelle elle lui faisait dire — " erreur de mot " ! — que " le document lui aurait été envoyé au nom de l'unanimité des militants qu'il a été impossible de consulter " alors que le ministre belge avait dit que " le document lui avait été envoyé au nom de l'unanimité des militants qu'il a été possible de consulter C'est, à présent, le tour de la Gazette générale de VAllemagne du Nord (1er février 1917), de " faire erreur " et, coïncidence étrange, à propos du manifeste des ouvriers belges. La Gazette générale de l'Allemagne du Nord reproduisant un article de l'organe des socialistes officiels italiens l'Avanti (26 janvier 1917) relatif à la conférence sur les atrocités allemandes en Belgique occupée, donnée à Milan par M. Gaspar, secrétaire du Syndicat national des ouvriers métallurgistes belges (voir la Métropole du 14 février), attribue à M. Gaspar, en se couvrant de l'Avanti, dont elle traduit incorrectement le texte, 1' " aveu " suivant : " que le manifeste des ouvriers belges a été préparé (vor-bereitet) par le gouvernement belge ". Le verbe italien " diramare ", pour tous, sauf pour les Allemands,a sens d'ébrancher,d'éparpiller, de disséminer, de répandre. Même pour les Allemands il Signifie cela. En effet, dans l'article de la Gazette générale de l'Allemagne du Nord, on trouve ceci, traduction... exacte du " diramato ' de l'Avanti : '' On doit être circonspect "devant un manifeste répandu (verbreitetes) par le gouvernement belge... Sans commentaires... o—o M. Wilson et les zeppelins Un des correspondants de la Presse associée de New-York, qui se trouvait récemment en Allemagne, télégraphiant de Genève, dit que la cessation des raids aériens sur Londres a été la suite d'une décision des autorités allemandes parce que ces dernières estimaient que la campagne des zeppelins contre Londres était une mauvaise affaire par suite du renforcement des défenses de la capitale britannique. Le correspondant ajoute cependant que cette décision n'est pas entièrement étrangère à l'êffet de ces raids sur l'opinion neutre. A ce point de vue, écrit-il, il peut être intéressant de publier un peu de l'histoire non écrite de la guerre. Aux premiers jours du conflit,quand les raids aériens commencèrent, le président Wilson fit transmettre au gouvernement allemand et à l'Empereur un message officieux et personnel du genre de ceux qui, entre souverains européens, sont souvent plus effectifs que des communications officielles, faisant ressortir que les raids de zeppelins et d'aéroplanes, sur des villes populeuses étaient considérés avec défaveur par le peuple américain et contribuaient largement à exciter et à accroître les sentiments anti-allemands aux Etats-Unis. Pour cette raison il croyait qu'il serait plus sage de les faire cesser. La proposition ne tomba pas tout à fait dans l'oreille d'un sourd, mais le parti militaire réussit à faire prévaloir ses vues et les attaques aériennes,qui étaient alors les seuls moyens allemands de faire comprendre à la population des Iles britanniques les réalités de la guerre, continuèrent. Elles cessèrent plus tard pour un temps, à la profonde indignation des avocats de la guerre impitoyable. Mais elles furent reprises en vue d'immobiliser à l'intérieur de la Grande-Bretagne et d'éliminer de la Somme un grand nombre de canons anti-aéroplanes, aéroplanes, projecteurs électriques, ainsi que les homme£ qui y étaient occupés. A part cela le rôle des zeppelins sur terre est considéré par les experts comme tout à fait secondaire à sa valeur comme éclaireur dans les opérations de la flotte. o—o Plus de théâtres à Budapest On annonce de Budapest la fermeture des théâtres, des salles de concert et d'autres lieux de divertissement jusqu'à nouvel ordre. La question des assurances-vie UNE SOLUTION S'IMPOSE Dans une récente conférence sur ce sujet donnée en Hollande par M. Hector de Bruxelles celui-ci a fourni quelques détails intéressants sur la situation, très discutée, des porteurs belges de polices d'assurance-vie aux compagnies ennemies. Un grand nombre de Belges ont pris des assurances sur la vie aux compagnies allemandes et aux compagnies autrichiennes. Si on ne prend aucune mesure, voici ce qui va arriver : 1. Ceux dont les polices ne seront pas libérées seront dans l'alternative ou de continuer à payer les primes, c'est-à-dire de continuer à porter leurs économies à nos ennemis, ou de cesser de payer les primes, et, alors, c'est l'annulation de la police, avec ou sans compensation, mais toujours avec perte, et la destruction d'une œuvre de prévoyance ; 2. Ceux qui auront laissé des primes en souffrance risqueront fort d'être lé-ront d'être lésés; 3. Les bénéficiaires des polices ayant des primes en souffrance surtout risque-lésés ; 4. Tous, preneurs et bénéficiaires, seront à la me*ci de l'insolvabilité des assureurs. Il y a donc des mesures à prendre.Pour empêcher que l'épargne nationale continue à prendre le chemin de l'Allemagne et de l'Autriche, sous forme de primes d'assurance sur la vie, il faut résilier les polices sur lesquelles il reste des primes à payer. Mais, pour que les intéressés ne soient pas à la merci de l'insolvabilité des assureurs, cela ne suffit pas. » Pour que les intéressés ne soient pas à la merci de l'insolvabilité des assureurs, il faut résilier toutes les polices, libérées ou non, y compris les contrats de rentes en cours. C'est la seule solution. Et pour que les intéressés ne subissent aucun préjudice il faut exiger les réserves mathématiques. L'assuré ne peut pas prétendre à toute la réserve mathématique et il ne peut même pas être question pour l'assuré en cas de vie, de droit à une valeur de rachat. Mais c'est évidemment quand la résiliation est le fait de l'assuré qu'il en est ainsi. Ici, la résiliation doit être considérée comme le fait des assureurs et elle ne peut se résoudre' que par la remise des réserves mathématiques. Ce n'est pas tout. La résiliation, même sans perte, c'est la destruction d'une œuvre de prévoyance.Il faut donc constituer une compagnie, qui, moyennant la reprise des réserves mathématiques, prendrait la suite des polices à l'ancienne prime. La constitution d'une compagnie reprenant de droit toutes les polices d'assurance en cas de décès et d'assurance mixte est indispensable parce que si les assurés en cas de décès et les assurés mixtes en bonne santé trouveraient des continuateurs de leurs assurances à l'ancienne prime moyennant cession de leurs réserves mathématiques, les assurés en cas de décès et les assurés mixtes qui ne seront pas en bonne santé seraient refusés partout, de sorte que le gouvernement devrait constituer pour ces derniers une compagnie des risques tarés et qu'une telle compagnie, recrutée par la sélection à rebours, ne pourrait pas tenir. Les mesures à prendre sont donc selon M. Hubert : 1. L'insertion dans le traité de paix d'une clause portant résiliation à la date du 2 août 1914 de toutes les polices d'assurance sur la vie allemandes et autrichiennes dont les sujets des nations alliées étaient porteurs à cette date et remise des réserves mathématiques à leurs gouvernements respectifs, à l'intervention des gouvernements ennemis, déclarés responsables, ceci indépendamment de l'indemnité de guerre. 2. La constitution d'une Compagnie nationale belge des assurances sur la vie reprises des Compagnies ennemies. Il y aurait lieu évidemment d'annexer au traité de paix une note sur le calcul des réserves mathématiques. En ce qui concerne les assurances à primes décroissantes, il faudrait, pour le calcul des réserves mathématiques, considérer la prime comme devant décroître certainement. Il y aurait lieu à compte et décompte en ce qui concerne les sinistres antérieurs au 2 août 1914 non réglés, les sinistres postérieurs au 1er août 1914 réglés, les primes échues après le 1er août 1914 encaissées, les primes échues avant le 2 août 1914 non encaissées et les rachats postérieurs au 1er août 1914. En ce qui concerne les assurances à primes décroissantes le décroissance de la prime serait acquise à l'assuré à partir du 2 août 1914. La Compagnie nationale encaisserait les primes en souffrance et les intérêts de retard et réglerait les sinistres non réglés.En ce qui concerne les rachats postérieurs au 1er août 1914 la Compagnie nationale remettrait éventuellement aux intéressés la différence entre la valeur de rachat correctement calculée et celle qu'ils auraient reçue. La Compagnie nationale reconnaîtrait naturellement aux assurés tous les droits ordinaires : droit à une valeur de rachat, droit à une valeur de réduction, droit d'emprunt sur police ayant une valeur de rachat, etc. Le Compagnie nationale ne ferait pas de nouvelles affaires. Ce serait une compagnie de liquidation qui serait dîssoute automatiquement\à l'expiration de la dernière police reprise. Il ne s'agit donc pas de susciter une concurrence officielle aux compagnies privées d'assurance sur la vie. M. Hubert ajoute qu'il n'y a pas de temps à perdre car la Compagnie nationale devrait être en mesure de commencer ses opérations dès le lendemain du rétablissement de la paix et une telle affaire ne se monte pas en quelques jours. o—o Dernburg prêche la conciliation L'ancien sous-secrétaire d'Etat aux colonies, M. Dernburg, consacre dans le Berliner Tageblatt un long article à l'Amérique et à la guerre sous-marine. Cet article, conçu en termes très modérés, prouve que, dans certains milieux berlinois, on n'a pas encore perdu l'espoir d'arriver à une solution pacifique du conflit. Après avoir affirmé que l'Allemagne ne reviendra pas sur la décision qu'elle a prise et que même les Allemands qui ont travaillé à empêcher la rupture soutiendront sans réserve le gouvernement, M. Dernburg pense que M. Wilson n'a pas de raison valable pour entrer en conflit avec l'Allemagne.Il est exact aussi, poursuit Dernburg, que d e tous côtés des atteintes ont été portées au droit des gens, mais l'Amérique a-t-elle protesté contre les abus commis par l'Entente ? A-t-elle protesté contre le torpillage sans avertissement des navires autrichiens, contre le blocus de la mer du Nord, etc., etc. ? L'Amérique souhaitait que les sous-marins continuassent à faire une guerre de croisière ; c'est l'armement des navires marchands qui a obligé l'Allemagne à cette méthode de guerre sous-marine. L'Amérique reconnaît les navires armés comme navires de commerce, mais l'Espagne et la Hollande ne les reconnaissent pas. La volonté de l'Amérique ne suffit pas, quoi que paraisse croire le président Wilson, pour créer le droit international, qui n'existe que par le consentement unanime. Après avoir noté le refus que le président a essuyé auprès de tous les neutres, M. Dernburg conclut : On peut admettre que le président Wilson ne poussera pas les choses plus loin qu'il ne s'est engagé à lg. faire par ses déclarations et ses menaces. Mais il s'apercevra cependant qu'il n'est pas très facile de garder les rênes en mains, et il n'a pour cela qu'à considérer l'appui enthousiaste que les jingoes américains, en particulier Roose-velt, lui donnent. Le peuple, dans son ensemble, ne veut pas la guerre, mais il est peut-être encore plus accessible à la suggestion que le peuple allemand. Il est très douteux que le président réussisse à l'amener là où il veut et pas ailleurs. — O—o Une prime de 500.000 francs pour tout pirate détruit M. André Lefèvre, avec de nombreux députés, a déposé sur le bureau de la Chambre française la proposition de résolution suivante : "La Chambre invite le gouvernement à prendre les dispositions nécessaires pour allouer une somme de 500.000 francs à l'équipage de tout navire français, allié ou neutre, qui, attaqué par un sous-marin, l'aura détruit." La proposition de résolution a été renvoyée à l'examen de la commission de la marine de guerre.

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