La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 20 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/599z03013d/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 31ME ANNÉE. VENDREDI 20 NOVEMBRE 1914. NO 334. COMMUNIQUE urriULLS FRANÇAIS. AUGMENTATION D'ACTIVITE. REPRISE DE TRACY-LE-VAL. PARIS, 19 novembre.—Communiqué officiel de 15 heures:— Dans le nord, la journée d'hier a été marquee par une augmentation d'activité de l'artiLerie ennemie, particulièrement entre la mer et la Lys. IL n'y a pas eu d'attaque d'infanterie entre l'Oise et l'Aisne. Les opérations autour de Tracy-le-Val se sont terminées très favorablement pour nos troupes. Il peut être rappelé que nous prîmes ce village il v a quelques jours. Avant hier, les Allemands tentèrent de le reprendre. Après avoir enlevé nos tranchées avancées, ils atteignirent la jonction centrale des routes de la localité, mais une vigoureuse réplique de nos troupes algériennes repoussa l'ennemi et recouvra le terrain perdu, leur infligeant de fortes pertes. Dans l'Argonne, nous avons maintenu nos positions. Sur le reste du front, il n'y a rien à signaler. ; CANONNADE INCESSANTE. PARIS, 18 novembre.—Communiqué officiel de 23 heures:— La journée a été marquée par une canonnade très violente et presqu'ininterrompue sur notre front du nord. Dans la région de Saint-MihieL les Allemands ont fait sauter la partie occidentale du village de Chauvoncourt, qu ils avaient minée. Sur le reste du front il n'y a rien à signaler. NOUVELLES ATTAQUES. DUEL D'ARTILLERIE SUR : L'YSER. AMSTERDAM, 19 novembre.—Le " Telegraaf " apprend de l'Ecluse, sur la frontière belge, que le ' tonnerre de l'artillerie était de nouveau percep- ' tible hier matin de la direction de l'Yser, où des | attaques avaient été probablement renouvelées i sur Nieuport et Dixmude. Entre ces deux villes, le pays est inondé, comme du reste toute la plaine "au sud de Dix- -mude, le long du canal de l'Yser. ; Les Alliés, comme les Allemands, endurent de grandes souffrances. Dans beaucoup de tranchées ( l'eau vient jusqu'aux genoux. Beaucoup de î troupes allemandes qui se trouvaient dans le nord , des Flandres ont de nouveau été envoyées, hier, sur le front. Le 17 novembre, un délégué du Lord-maire de ] Londres eàt arrivé à l'Ecluse pour s'informer auprès des bourgmestres de l'Ecluse, d'Oostburg 1 et de Breskens au sujet de la possibilité d'envoyer en Angleterre et d'y donner du travail aux réfugiés belges sans moyens. c Les communications postales avec la Belgique * iont toujours interrompues.—Reuter. MOUVEMENTS DE TROUPES ALLEMANDES. \ c LEURS PONTONNIERS A , DIXMUDE. AMSTERDAM, 19 novembre.—Huit mille hommes de la Landsturm de Bavière sont arrivés à Liège en route pour la frontière russe. Quatre-vingts canons lourds ont passé à travers la capitale wallonne, en route pour le nord de la France. Sept mille pontonniers ont également passé par la ville en route pour Dixmude, où ils r vont construire des ponts dans la région inondée. I Une batterie automobile autrichienne a été i: transportée à Ostende. De grandes quantités de c fil barbelé ont été expédiées par train dans la c iirection de Condé et de Maubeuge. Deux mille blessés allemands sont arrivés à n Liège venant d'Ypres, de même que 500 prison- r liers français d'infanterie. c L'atti ude des Allemands à Liège devient plus c Iraconienne, et il est extrêmement difficile d'en- l rer dans la ville ou d'en sortir.—Central News. r MESURES DEFENSIVES. AMSTERDAM, 18 novembre.—Les Allemands prennent de grandes mesures défensives en Belgique. Ils placent des canons en position sur me ligne allant de Bruges et Courtrai au ïameau de Snep, près de Pitthem.—Exchange. c )RAMATIQUE AVENTURE DE DEUX c PRISONNIERS DE GUERRE. t AMSTERDAM, 19 novembre.—Trois soldats rançais qui ont réussi à s'échapper d'un camp de i oncentration situé à Friedrichsfelde, près de ' Pesel, sont arrivés hier à Rotterdam, en route q our la France, après une marche dangereuse à -, •avers l'Allemagne. Ces soldats appartenaient à la garnison de s faubeuge, et ils avaient été envoyés à Wesel après l chu.e de la forteresse. Lundi dernier ils coupèrent le fil barbelé qui I ntourait le camp et, munis d'une carte alle-îande d'état-major et de vivres pour deux jours, s se mirent en route vers la frontière hollan-aise.Ils évitèrent soigneusement un second obstacle e fils barbelés chargés d'un courant de 10,000 alts, et ils trouvèrent heureusement une pro- S* onde tranchée qui leur permit d'échapper à la * ue des sentinelles. a Arrivés sur la rive droite de la Lippe, ils " ouvèrent un canot, dans lequel ils traversèrent îtte rivière, se jetant presque dans les bras de l grande-frontière allemande. Apres une marche ^ e douze heures ils pénétrèrent en territoire 1,1 ollandais près de Winterwyck.—Reuter. e ei MORT DU MAJOR DUBREUCQ. a Nous apprenons avec un vif regret que par- d' tgeront tous ses nombreux amis, la mort de M. ^ ; major René Dubreucq, du régiment des grena-iers belges, tombé glorieusement à la tête de q 3n bataillon au combat de Staden, près de Dix- v lude, le 19 octobre. c Le major René Dubreucq était non seulement t( n des meilleurs parmi les vaillants officiers elges, mais aussi l'apôtre et l'âme de la Belgique Dloniale. — Le général von Winterfeldt, gouverneur llemand de Metz, est mort à Wiesbaden après s •oe courte maladie. o — On annonce d". Delhi que le prince indien t taniitsinhji, " jam " de Nawapagar, fameux en Angleterre pour sa force au jeu de cricket-, se ê endra en .Europe pour se battre sur le front c ontre les Huns. S- Lt PILLAGE EN BELGIQUE. ORGANISATION OFFICIELLE. COMPLICITE DE VON DER GOLTZ-PACHA. LE HAVRE, 15 novembre.—Le " XXme Siècle " publie de curieux—et scandaleux-—détails qui établissent de manière indélébile et indiscutable que le pillage de la Belgique et des biens des particuliers par les hordes prussiennes n'a pas été le fait de quelques soldats pillards, mais le résultat d'une organisation systématiquement établie, sous les ordres de M. le maréchal von der Goltz-Pacha en personne. Au cours de leurs promenades incendiaires par Maiines, ville non défendue, et par ses abords, les soudards prussiens avaient pillé toutes les iemeures auxquelles ils n'avaient pas mis le feu. Parmi les demeures où ils passèrent figurait le /ieux domaine de Schiplaeken, appartenant à M. Terlinden, procureur général près la Cour de cassation de Bruxelles. Dès qu'il fut possible de s'y rendre, M. Terlinden, qui possédait là nombre 3e souvenirs de famille qui lui étaient particulièrement chers et d'objets d'art, partit pour Schiplaeken. A sa grande désolation, il constata îue l'armée qui avait passé par son domaine avait înlevé tout ce qui avait une valeur quelconque. Avant de quitter Schiplaeken, M. Terlinden se ivra à une petite enquête sur le nombre et la qualité de ces pillards. Et bien lui en prit. Il ■evint à Bruxelles avec des indications précises. Aussitôt il demanda à être reçu par le maréchal von der Goltz et lui exposa les faits dont 1 avait à se plaindre. Le gouverneur temporaire de Belgique protesta lussitôt : " C'étaient évidemment des pillards aelges et non des soldats du Kaiser qui s'étaient ■endus coupables d'aussi odieux méfaits!... " Mais le maréchal dut changer de ton lorsque Vt. Terlinden lui eût cité, non seulement les îuméros des régiments auxquels appartenaient es pillards, mais même les noms des officiers ïui les comandaient. —Puisqu'il en est ainsi, dit le maréchal, je vais nettre un de mes officiers à votre disposition; 1 vous accompagnera à l'entrepôt où, certaine-nent, vous retrouverez votre bien. Quelle ne fut pas la stupéfaction du procureur général lorsque, arrivé à l'entrepôt, il se trouva ;n présence d'un amas formidable de colis, îlassés par lieu d'origine et comprenant, à desti-îation de l'Allemagne, où on allait les expédier, es objets volés en Belgique par les soldats du £aiser. On chercha dans le groupe les colis venant de Salines, on ouvrit plusieurs caisses, et M. Ter-inden ne tarda pas à découvrir une série de ihoses qui lui appartenaient. Mais—et c'est ici [ue le fait devient plus intéressant—à côté de >eaucoup d'objets venant du château de Schip-aeken, il en était aussi nombre d'autres 1-.. Comme le procureur général s'attachait à «trouver quelques objets qui lui étaient particu-ièrement chers, le " ober-leutnant " qui l'accom->agnait lui dit tout à coup : — Nous ne pouvons pourtant pas ouvrir toutes es caisses!... Prenez plutôt ce qu'il y a dans elle-ci, par exemple; vous aurez ainsi une com-ensation suffisante. M. Terlinden, stupéfait, lui répondait aussitôt: — Monsieur, je n'entends pas me faire le com-ilice des vols commis par l'armée allemande. Le lieutenant se le tint, pour dit. Et. tandis que le procureur général quittait 'entrepôt, des soldats chargeaient, sur wagons destination de l'Allemagne, le produit du pillage fficiellement organisé en Belgique au vu et au su e Son Excellence le maréchal von der Goltz. A "DERNIERE" DE M. MAX. POURQUOI IL FUT EMPRISONNE. PARIS, 19 novembre.—Le " Petit Parisien " évèle aujourd'hui à la suite de quels faits M. lax, bourgmestre de Bruxelles, fut arrêté et lterné dans une forteresse par les Huns, in-apables de comprendre, non seulement son ourageux patriotisme, mais encore son esprit. On sait qu'une contribution de guerre de 200 lillions avait été imposée à la capitale. M. Max 'ayant pas bougé, von der Goltz-Pacha exigea îrtain matin le payement d'un premier à-compte e cinq millions endéans les quarante-huit e ures. A la limite extrême du délai fixé, M. Max se endit chez l^ feld-maréchaL suivi de quatre inployés de l'hôtel de ville porteurs de volu-lineux paquets. Von der Goltz. tout content, s'empressa 'ouvrir un des colis, mais il changea aussitôt de isage. —Quelle audace, rugit-il. Je vous ai demandé e l'or et vous m'apportez des bons de réquisition e l'armée allemande! Vous vous moquez de loi, monsieur! —Eh! répliqua très froidement M. Max, oes ons ne sont-ils pas payables? —Evidemment, repondit le Pacha. —Eh bien, dit le bourgmestre, les officiers qui is signèrent me> dirent qu'ils étaient aussi bons ue de la monnaie. Je vous retourne cet " or." Le von der Goltz ne broncha pas. Mais peu e temns après, il fit arrêter M. Max et l'empri-Dnna dans la forteresse d'Ingolstadt. .'AGONIE DE LA BELGIQUE. LES SYMPATHIES DU PAPE. ROME, 19 novembre.—Le "Corriere d'Italia" it que le cardinal Gaspari, secrétaire d'Etat au atican, a envoyé une lettre au cardinal Mercier, rchevêque de Maiines, en réponse à un message u Primat de Belgique. Le cardinal Gaspari écrit:— " Permettez-moi de m'associer intimement aux mffranoes et au regret que le spectacle de istesse et de douleur que souffre votre noble , chère Patrie, cause à votre cœur de pasteur , de père. "Je n'ai pas manqué de soumettre votre lettre i Saint-Père, qui partage vos angoisses et celles a votre peuple, si durement éprouvé, et prie ieu de venir à votre aide, de vous soutenir et 3 vous consoler au milieu de vos douleurs et s votre deuil. " Le Pape, en témoignage de ses faveurs et >mme marque de 6a bienveillance paternelle, 3us envoie du fond du cœur à vous, à votre .ergé et à votre peuple, sa bénédiction apos->lique affectionnée."—Reuter. BONNE CHANCE! AMSTERDAM, 19 novembre.—Depuis la mi-îptembre, 6600 soldats guéris de leurs blessures nt été renvoyés de Berlin sur les champs do ataillc. On déclare que 8 pour cent des blessés doivent tre définitivement réformés, et que 56 pour er . Privent encore être employés au servioc do irmson.—Ccptral Newa. ' COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LES ALLEMANDS REPRENNENT DU TERRAIN EN POLOGNE. UNE LUTTE DESESPEREE. PETROGRADE, 1S novembre.—Communiqué officiel de l'état-major de l'armée opérant entre la Vistule et la Warta:— Notre avant-garde opposée aux Allemands, qui prirent l'offensive, s'est repliée dans la direction de Bzoura. L'ennemi réussit à mettre pied dans la région Lenczyca-Orloff, et envoya son avant-garde dans la direction de Piauntek. Dans la Prusse orientale nos troupes continuent à progresser, en se battant continuellement vers le front Gumbinnen-Angerburg, que l'ennemi est en train de défendre. Dans les tranchées que noua emportâmes près de Varschlaglien, l'ennemi abandonna plus de trois cents morts. Parmi les officiers que nous avons capturé se trouvait un artilleur qui avait été détaché auprès de l'infanterie par suite du manque d'officiers. Sur le front des laes de Masurie nos troupes ont atteint les obstacles en fil de fer de l'ennemi et les forcent. Sur ^ le front Czenstochowa-Craoovie, nous attaquâmes d'importantes forces ennemies, dont des détachements, opérant à Lodovitza, furent repoussés. En Galicie, nous occupons successivement les passes des Carpathes. Sur la mer Noire, notre flotte a bombardé la station de télégraphie sans fil à Trébizonde. LES RUSSES SUR LA DEFENSIVE. RENFORTS ALLEMANDS. PETROGRADE, 18 novembre.—L'absence générale de nouvelles bien définies indique que les armées russes sont en marche pour prendre des positions stratégiques en vue de la grande bataille qui se developpe en territoire polonais. Les avantages sont pour la Russie, qui a le choix du terrain, l'Allemagne prenant l'offensive. La poursuite russe fut activée jusqu'en de ça d'une couple de marchés des forteresses allemandes, mais lorsque les Allemands, renforcés par de nouveaux corps d'armée retirés du front français, contournèrent la cavalerie russe, oelle-ci se replia sur une ligne déterminée d'avance. Celle-ci est occupée actuellement par l'infanterie russe, malgré l'état défectueux des routes en Pologne, détruites nar les Allemands lors do leur retraite.—Central News. LA VERSION AUTRICHIENNE. AMSTERDAM, 19 novembre.—Un communiqué officiel de Vienne dit:— Les opérations des .alliés Austro-Allemands ont obligé la principale force russe en Pologne russe à une bataille qui s'est développée sur tout le front, dans des conditions favorables. Nos troupes ont fait hier 3000 prisonniers. En comparaison avec ces grandes batailles l'avance russe vers les Carpathes n'est que d'une importance secondaire. force considérable de cavalerie marchant de Gryhov fut dispersée par une canonnade inattendue de nos batteries.—Central News. LE GOUVERNEUR DE VARSOVIE PRISONNIER. AMSTERDAM, 19 novembre.—Les journaux de Berlin publient des détails au sujet de la capture du gouverneur de Varsovie, baron Korff. Le baron Korff et son aide-de-camp le capitaine Fechner, avaient quitté Varsovie dans la matinée dans une automobile privée allant dans la direction de Kutno, sans savoir que cette vjile était déjà occupée par les Allemands. Près de Tarnow ils recontrèrent une patrouille d'avant-garde de cavalerie allemande. Le chauffeur essaya de fuir, mais la voiture fut poursuivie et capturée par les dragons. Sans offrir de résistance, les deux officiers se rendirent et furent conduits à Gnesen.—Reuter. BOMBARDEMENT DE LIBAU. PETROGRADE, _ 18 novembre.—Un communiqué publié aujourd'hui annonce:— Dans la mer Noire les Russes bombardèrent Trébizonde, mettant le feu à une partie de la ville et détruisant la station de télégraphie sans fil. Libau a été bombardé par une escadre allemande, composée de deux croiseurs, de dix canonnières et d'un grand nombre de transports. —Central News. LES TURCS EN EGYPTE. AMSTERDAM, 19 novembre.—D'après une dépêche officielle de Constantinople les Turcs luttent avec succès sur tous les théâtres de la guerre. Ils ont occupé Kala Ulnahl, qui se trouve, paraît-il, a 75 kilomètres à l'intérieur de la frontière égyptienne. Les Turcs avancent également à travers le Luristan contre les Russes, qu'ils ont défaits après un violent combat. Les Russes ont subi des pertes considérables, et 100 prisonniers et deux canons de montagne ont été capturés.—Central News. RAPPEL DES RESERVISTES AUTRICHIENS. VENISE, 19 novembre.—La levée de la Landsturm de 1887 à 1890 a commencé à Vienne lundi et continuera journellement. Jusqu'ici plusieurs milliers d'hommes ont été enregistrés. Ceux qui avaient été ajournés pour défaut physique ont été soigneusement ré-examinés. Ceux qui ne s'étaient pas présentés précédemment pour le service étaient aussitôt déclarés aptes au service sans examen à moins de difformité évidente.—Reuter's Spécial. L'ALARME EN HONGRIE. PARIS, 19 novembre.—Le correspondant du " Matin " à Bari dit que des voyageurs venant de Fiume assurent que la marche des troupes russes à travers la Hongrie cau9e de sérieuses alarmes à Budapest et à travers le pays des Magyars. On croit que les généraux russes ont l'intention d'occuper la ligne méridionale des Carpathes en vue de rendre impossible une retraite des Autrichiens dans la Hongrie. L'alarme de la population est d'autant plus grande que la Hongrie n'a plus à sa disposition des forces suffisantes pour résister à l'invasion. Les troupes Austro-hongroises au nord des Carpathes comptent environ 600,000 hommes et courent le risque d'être faites prisonnières.— Reuter. - — Les autorités chiliennes ont déclaré que le steamer allemand " Karnak " devait être cou-sidéré comme transport auxiliaire, et il a été notifié qu'il doit rester dans le port. d'Antofa-gasta jusqu'à la lin de la guen». LA VIE A ANVERS. UNE AUTRE CLOCHE. Nous avons reçu d'Anvers, à propos des renseignements que nous avons donnés de diverses sources, des protestations accompagnées d'injures violentes que nous n'avons pas voulu relever. M. Edgar Vercruysse nous écrit à la date du 15 courant, et dément la dépêche Reuter d'Amsterdam que nous avons publiée le 12 :— " Il n'est pas vrai, dit-il, qu'on doit faire queue pendant des heures pour avoir à manger et que les gens meurent de faim. On trouve en ce moment à Anvers tout ce qu'on veut et à des pri& très abordables. La viande et le beurre n'ont jamais été aussi bon marché. Il n'y a que le pétrole et le sel qui sont à un taux excessif. La vie extérieure est normale. Les gens sont évidemment fort tristes des malheurs qui se sont abattus sur la Patrie et inquiets de ce que le lendemain apportera. " Mais à part cela la vie est possible, et tout le monde a la plus grande. reconnaissance pour la commission intercommunale qui tâche d'organiser ce qui peut-être réglé et de tirer le meilleur (?) parti possible des circonstances. Comme il n'est pas possible de s'imaginer que les 500,000 habitants de l'agglomération puissent émigrer et vivre à l'étranger, il faut bien essayer de leur éviter les souffrances qui peuvent g^re évitées. ".Sans doute, on peut critiquer l'un ou l'autre détail de la gestion des membres de la commission intercommunale, mais l'ensemble de leurs actes a évité à la ville et aux 300,000 habitants qui devaient forcément y rester des malheurs immenses. " Quant à votre affirmation que les flamingants 9ont des pangermanistes et que certains que vous citez seraient vendus à l'Allemagne, cela est odieux." Il y a si peu de doute à cet égard que voici ce que nous a écrit un littérateur flamand d'Anvers des plus appréciés : " Bourne End, 12 novembre 1914. " Monsieur le directeur, "Je lis tous les jours votre édition dans le ' Standard,' et j'admire la noble attitude que vous avez prise en présence de tant d'autres journaux belges, qui semblent avoir perdu la saine notion du devoir patriotique. "Quoique Flamand et flamingant je ne puis comprendre qu'on accepte, même provisoirement, l'occupation allemande de notre pays. " Toute notre culture flamande est d'inspiration latine depuis des siècles avec un caractère propre que lui ont imprimé le sol et la race. Cette culture sombrerait inévitablement sous la suprématie de la culture germanique telle qu'elle s'est révélée dans la guerre présente." Nos lecteurs, et parmi ceux-ci il est beaucoup qui reçoivent des nouvelles d'Anvers, savent combien il est malaisé de démêler le vrai du faux parmi les nouvelles contradictoires qui en parviennent ici. Notre honorable correspondant ajoute lui-même qu'il est obligé chaque fois qu'il va à Anvers de modifier des opinions qu'il avait formées en Hollande en se basant sur des racontars.Nous aussi, comme tous les Anversois, nous nous sommes souvent trouvés dans une perplexité extrême devant les nouvelles que nous recevions de divers côtés. Quant au reproche qui nous est adressé d'avoir confondu les flamingants avec les pangermanistes, nous ne l'acceptons point pour l'excellente raison que personne ne peut avoir eu cette idée. Mais si tous les flamingants ne sont certainement pas des pangermanistes il y en a, hélas ! quelques-uns qui l'étaient et qui le sont encore, malgré les injures infligées aux populations de notre pays, et qui l'ont prouvé par leurs écrits et leurs discours. Et cela est d'autant plus odieux que les Allemands cherchent par tous les moyens à dénigrer auprès des Belges et spécialement des Flamands, nos Alliés français, qui nous auraient, à les entendre, trahis—mais qui doivent nous délivrer demain ! Il est regrettable que devant une situation aussi délicate que celle que présente Anvers en ce moment, ville où l'influence allemande s'est fait si vivement sentir avant la guerre, des chefs du mouvement flamand compromettent celui-ci en servant les intérêts allemands si peu que ce soit. Nous nous sommes élevé contre ces agissements parce que rien n'obligeait ces hommes à prévenir le désir des Allemands en exerçant une pression sur ceux qui ne rentraient pas. Rentrer ou ne pas rentrer, c'est une question de libre appréciation. Il ne devrait être imposé de rentrer à personne par ceux qui dans n'importe quelle fonction sont demeurés à Anvers. On peut avoir des raisons de rentrer comme ou peut en avoir pour ne pas le faire. Certainement, il y avait, pour ceux qui sont investis d'un mandat public un devoir à remplir. Ce devoir présentait certes plus d'inconvénients que le fait de se réfugier à l'étranger. Mais ce devoir découlait naturellement de leur charge, et c'est, pour l'avoir si bien rempli que M. Max est en prison- Il faut quelquefois être à la tâche quand on sollicite d'être à l'honneur, et si le devoir est particulièrement méritoire dans les graves circonstances qu'a traversées et que traversera encore Anvers, ce n'est pas une raison suffisante pour injurier les gens qui ne veulent pas subir le contact des Huns ou qui, comme les quatre membres de la rédaction de la Métropole., ont assumé la lourde tâche de faire reparaître leur journal en conservant leur libre appréciation, non seulement pour maintenir avec le titre de celui-ci, la volonté de la presse intégralement belge à vouloir être représentée quand même, mais aussi pour rendre d'innombrables services à nos nombreux compatriotes résid-ant ici. L'injure adressée en pareilles circonstances pour des divergences d'appréciations certainement défendables l'une et l'autre est trop pénible pour ceux qui nous font l'honneur de nous féliciter n'en soient pas blessés et attristés comme nous-inêmes.Nous ajoutons, enfin, que notre attitude en cette matière répond au sentiment unanime de tous les Belges réfugiés à l'étranger, qui n'ont pas subi les suggessions germaniques, et que les critiques que nous avons publiées ont été formulées à diverses reprises, avec plus de force encore, par les journaux anversois paraissant en Hollande. LES VIVRES EPTBELGÎQUE, 20,000 HABITANTS A MALINES 15,000 PAUVRES. AMSTERDAM, 18 novembre.—Le correspondant du "Tijd" à Maiines rapporte que 20,000 des 60,000 habitants de Maiines ont regagné leurs foyers. Quinze mille d'entr'eux sont à charge de la charité publique. En général, les vivres sont rares et chers. Le même correspondant a observé que de nombreux Allemands vont à la mésse. Il semble qu'il y ait actuellement beaucoup de catholiques parmi les officiers et les soldats des forces allemandes en Belgique, ce qui peut être le résultat d'une tactique du Kaiser. Des milliers de pauvres gens veulent travailler, mais il n'y a.pas de besogne pour eux, les affaires ne marchant pas. Le correspondant anversois du " Tijd " conteste la prédiction d'une famine en Belgique; il dit que de grandes quantités de vivres sont importées par MM. Turner et Cie. (?) spécialement pour Bruxelles, Ostende, Gharleroi et Liège.— Central News. i LA SANTE DU ROI ALBERT. CONFIANCE INEBRANLABLE. LE HAVRE, 18 novembre.—M. Helleputte, ministre de l'agriculture, est revenu mardi matin, du quartier général, où il a vu le Roi. Il a rapporté à ses collègues des nouvelles excellentes de la santé du Souverain. La vie active des camps, les alertes de toutes les heures, les nombreux soucis du moment n'ont en rien altéré la • santé et la belle humeur du Souverain, qui, plus que jamais, et bien que la guerre puisse être longue, ne s'est jamais montré plus confiant dans son issue. M. SEGERS A PARIS. LE HAVRE, 19 novembre.—M. Paul Segers, ministre de chemins de fer, de la marine, des postes et télégraphes, est parti ce matin pour Paris, où il est allé rendre visite aux quelques 1800 ouvriers de nos diverses administrations, qui sont entrés, grâce à ses soins, au service des lignes de l'Ouest, d'Orléans, du P.-L.-M. ou du Métro. On sait, d'autre part, que 250 télégraphistes ont trouvé place dans les départements du Haut-Calvados et de la Seine-Inférieure. Plus de 1200 de ces agents seront réunis dans une des salles de la gare Saint-Lazare, où le ministre les haranguera. M. Segers ira, après cela, rendre visite à des agents malades ou blessés en service, hospitalisés à Paris : notre Chambre de commerce, l'Œuvre des Wallons et l'Union Belge notamment; puis il ira visiter l'Œuvre des Flamands; enfin, il sera reçu par le comité des P. T. T., auquel il veut porter l'expression de la reconnaissance du gouvernement belge pour toutes les sympathies prodiguées par les P. T. T. français à leurs camarades de Belgique. ... Avant de quiter Paris M. Segers visitera aussi les œuvres du Cirque et de Saint-Sulpice, créées < pour venir en aide aux Belges. L'ESPIONNAGE ALLEMAND EN HOLLANDE. ROTTERDAM, 13 novembre (par courrier spécial).—On s'alarme beaucoup, dans les milieux gouvernementaux de l'importance extraordinaire que l'espionnage allemand a pris en Hollande. . Vous savez qu'Amsterdam est une ville fortifiee de façon très moderne. Ces fortifications présenteraient toutefois un point faible à X. Or à ce point faible se trouvé un château placé sur une hauteur et surmonté d'une tourelle qui domine tous les ouvrages d'art. Le propriétaire de ce château a fait construire en outre à proximité une grande plaine de lawn-tennis reposant sur une couche de béton de 75 à 80 centimètres d'épaisseur. Après l'arrestation du directeur allemand du gazomètre d'Oude Tonge que vous aurez annoncée, cette dernière découverte fait un bruit énorme. (N. d. 1. R.—L'un des nôtres étant allé se faire raser à Rotterdam, tomba malencontreuse^ ment dans l'officine d'un barbier allemand qui connaissait du reste à la perfection le hollandais. Ce barbier lui fit subir un véritable interrogatoire de juge d'instruction: d'où venez-vous? où allez-vous; quel est votre métier? etc., tant et si bien que notre collaborateur étonné mit fin aux ques- . tions. Ce n'est qu'après être sorti de là qu'il ; apprit la nationalité de cette vermine.) LES BELGES EN ANGLETERRE.Nous revenons encore avec plaisir sur la superbe concert organisé mardi dernier au Queen's Hall. Mieux qu'un compte rendu de journal les acclamations du public, au premier rang duquel se trouvait la princesse Clémentine de Belgique, auront prouvé à Miss Phyllis Saxon combien on admira la jolie scène composée pour la circonstance par Doris Norman, l'éminente chorégraphe. ^ ^ Le Royal Yacht Club de Belgique a le regret d'annoncer à ses membres le décès à Gand, après une longue maladie et à la suite d'une pénible opération, du capitaine commandant Léon François, depuis de nombreuses années membre du bureau du R.Y.C.B. ^ ^ Le duc d'York, le Strand Theatre, et le Globe Theatre ont eu la charmante idée de faire parvenir des cartes d'entrée pour les théâtres aux réfugiés belges hébergés au " War Refugees' Home " du Manchester Hôtel. Nous nous faisons l'interprète de nos compatriotes pour remercier les aimables donateurs de ce beau geste qui a été fort apprécié. Les personnes qui désirent avoir des nouvelles de soldats belges blessés se trouvant dans les hôpitaux en Angleterre, sont priées de s'adresser au "Wounded Allies' Relief Committee," au Grand Hôtel, Trafalgar-square, Londres, ou tous les noms sont enregistrés. Ce comité recevra avec plaisir tout renseignement au sujet d'autres soldats belges blessés, ce qui permettra au bureau d'informations du Grand Hôtel, de donner des renseignements exacts. Le comité accepte également, pour la transmettre aux destinataires, la correspondance de et pour les soldats belges blessés. — Par suite d'une décision prise par le comité de l'Association syndicale de la presse étrangère à Paris, les correspondants de journaux allemands et austro-hongrois qui en étaient membres ne font plus partie l'association. _ En même temps, le comité a décidé d'inscrire comme membres honoraires de l'association les journalistes belges qui ont été obligés de se réfugier en France. — Dans l'Aisne, les soldats anglais ont pris dernièrement une tranchée allemande. Ce qui les a surpris le plus, ç'a été d'y trouver un échiquier sur lequel line partie était en cours. Les deux joueurs étaient morts, tués par un éclat d'obus, et, par extraordinaire, aucune des pièces n'avait été dérangée. A côté, plusieurs soldats morts, qui, sans doute, avaient suivi la partie. — M. Waxweiler, l'émanent sociologue, vient de quitter la Belgique pour la Suisse, où il donnera une série de conférences. Il est accompagné de M. René Marcq, avocat à Bruxelles. Le commandant de Gerlache, ancien chef de l'expédition de la "Belgica" au Pôle Sud, vient aussi de partir en mission à l'étranger. M. de Sadeleer, ministre d'Etat, est toujours aux Etats-Unis, où il rend à notre cause les plus précieux services. — Le capitaine Kinneir, commandant le vapeur anglais " Ortega," a réussi à échapper à un croiseur allemand qui le pourchassait, en se réfugiant' dans le détroit de Nelson, une passe étroite dans l'archipel de la Reine Adelaide, conduisant au détroit de Magellan, et où le croiseur ne put le suivre. De là le capitaine poursuivit son voyage vers Rio de Janeiro, où il débarqua ses passagers et ses marchandises. L'Amirauté anglaise a envoyé une lettre de félicitations à l'armement de 1' Ortega." — On annonce que le Japon, d'accord avec le gouvernement britannique, transférera au gouvernement australien les îles du Pacifique que ses soldats ont conquises sur les Allemands, en attendant le règlement définitif à la fin de la guerre. UN HOMMAGE NATIONAL. LES FUNERAILLES DE LORD ROBERTS. La ville de Londres a fait hier matin des funérailles grandioses à Lord Roberts, une des plus pures gloires nationales britanniques. Le temps, eût-on dit, se ressentait de la douleur nationale, et un brouillard épais pendait comme un lourd voile sur la ville, enveloppant les hommes et les choses d'une grisaille morne et déprimante. Malgré cela la foule était énorme, invraisemblable, et depuis la gare de Charing Cross jusqu'à la cathédrale de St. Paul les cordons de soldats parvenaient à peine à la retenir. Le cortège, précédé aes fifres des London Soot-tish et d'un détachement de ces troupes, ainsi que des détachements des autres troupes britanniques et indiennes, s'achemina lentement vers la cathédrale par le Strand, la Northumberland-avenue. l'Embankment, la New Bridge-street, et Ludgate Hill. Des coups de canon furent tirés au départ du cortège. Le cercueil était couvert du drapeau anglais, un-i? couronne et du képi du défunt, et reposait sur 1 an ut d'un canon tiré par six chevaux. Le cercueil était suivi par le cheval de Lord Roberts, conduit a la bride et portant le harnachement de grande tenue. Puis venaient, en voiture, 1 etat-major du War Office et les dignitaires militaires.Les coins du poêle étaient tenus par Lord Kit^ çheneimmœtre de la guerTe, l'amiral Seymour, les feld-maréchaux "Wood, Grenfell, Methuen, Mcholson, les généraux Hffls-Johnes, Eiddulph, Huntçr, Gaselee et Egerton, et l'amiral Beres-ford.Le général Dighton Probyn représentait la Teine Alexandra, A St. Paul le cortège fut reçu dans le chœur par le cierge de la cathédrale, pendant que les orgues jouaient la marche funèbee de "Saul." A 1 issue du service, auquel assista Sa Majesté lin ^ rTgî-^\en Personne, la dépouille mortelle^ de Lord Roberts fut inhumée dans la crypte situee au nprd-est de la tombe de Nelson, sous le dome, a cote de feu Lord Wolseley. Au moment où la cérémonie prenait fin les orgues j ouerent la Marche funèbre de Chopin " lS CPost°"S lâ E°yal Artillery sonnèrent le Le commandant Dutoit, à la tête du com-mando de \Volmaranstad, a capturé un officier rebelle avec , 4 hommes et 85 chevaux. La bande de cet officier est le reste du commando du général Beyers, mis en déroute le 15 novembre dernier par le colonel Celliers. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS 9 pence la ligne.—Joindro le montant aœc ordre», EL££ JAN paCKHOVE, de Berchem, jrr recfaero.Iieo par L.—Aurcese burean du ionmql "pmiIZ HlLLÀElîT et GUSTAVE^HERTÔGff | j OI'I I'Al.'X. ijt'3 hôpitaux qui soigneraient dans «intprS T !g ss&gzii «&££• w-c- ~ ftï «T0p;,.£!'ir OLEROQ avocat Anvers, actuelt. à MliiriX. T«^i^i?e'ir, B-1.demailde nouTeilM de ses frères MaujTcc. Jean et Chari^s et famille Eeckman T E Caporal LEON .VLEUÉINCK, du 6e régT dVES'.i|^Egulhe^°G'S;a.'lU'U 60 to™'° à rhÔP,UJ T EON HOSSEELS-WIJNGAERDEN (la famillS de Bruxelles demande nourelles et adresses dee faxaillc* LKOJN 11ESSELS et WUNGAKRDEN, réfugiés en Angleterre. Réponse chez - JOH. GROOSJOÏIAN, Scliiekade 106, Rotterdam. MA^,ME LANTIEME adress c.o. Monsieur of u bfrT' ALiastncht. news Fnninnn volontaire au 2èmo Lancieu, EDOUARD LEMARCHAL, Lieutenant au 12ème de li"ne MM®- VBRGOI)WÉN,~Gm]ford-st., 687 Lon" ^i"sso Wyttaut» M®- PïtENl) lettres. privées pour Bruxelles, 2°~st- w.. M0„NSIfUR PÀIJL PARDON-TOUSSAINT, dé XTX. Bruxelles, est prio de donner nouvelles à Monsieur Fré-dérix. Bureau do Correspondance Belge, S te. Adresse, Havre. Schoetebs,arthur,and famille, recherchent leur Pero Monsieur Jean Schoeters, négociant en fers Mtirtrere'Par£.ere •CGnre' "Ferxsus" *3, rue do VALERE, Roggeman, coiffeur du " SpïendidT" Qd6sirc"Ht clientes pour ondulations; coiffure» ar " A rend 'i IJ?nd,rçs jeudis.— S'adresser ' Busnmead-avonue, Bedlord. ~\7"an dë kerckhove, Maurice, carabiniers, „ Br«selles, maintenant à Girk' High School Hœpital, Aberdoen, cherche sa famille. VERLAECKT, familie, vraagt inlinchting over delbuffÎHollanSé^ ^ ^ Sch°tc Mid' rphe national investment trust CORPORATION OF ENGLAJÎD, Ltd. Fondée en 1887. 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LÀ METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous lea marchands de journaux au prix d'un penny Nous conseillons vivement à nos amis de s'abonner au p'rix do 36h. 3 par mois pour le Royaume-Unis et 4sh 4 pour l'étranger. de noua adresser le prix de 1 abonnement en un mandat Le tarif dn' annouçes c<t de 9d. 1. ligne pour le " Livre d'adresses des exiles, payable d avance, et pour toute autre publicité, la tanf dn Standard. ' Nous avons ouvert un bureau dann l'immeuble du "Standard," Fleet-street. 132-4, E.C., ouvert do 2 a 6 heures. En cas d© demande par écrit, joindre d»ux timbres d un penny.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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