La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 05 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/804xg9g45q/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY unnilT- CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT î CONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ah. 23ME ANNEE DIMANCHE 5 ET LUNDI 6 NOVEMBRE 1916 Nos. 309-310 LA GRSNDE GUERRE LA VICTOIRE ITALIENNE I L'OFFENSIVE ALLEMANDE DE VERDUN UN NOUVEL INCIDENT EN GRECE L'offensive que l'armée italienne a [ commencée dans le Carso ne s'est guè-I re diminuée jusqu'ici et 1 on a vu avec 1 plaisir le nombre des prisonniers aug-! menter graduellement jusqu'à 9.000. ; Deux jours de combats incessants, dit un communiqué officieux, n'avaient pas épuisé l'élan du ne corps d'armée, opé-1 rant dans le nord du Carso, à pousser [ l'avance des lignes tant dans la direction de l'est que vers le nord. L'effort [ italien était primitivement dirigé contre I les hauteurs au nord du plateau du Car-| so, et réussit à introduire un coin entre les deux lignes ennemies jusqu'à ce que le mont Faiti, la clef de la position ennemie, fût atteint et occupé. Le 3 no-; vembre, pivotant sur cette montagne le ne corps d'armée, sous les ordres du duc d'Aoste se dirigea vers le sud-est, avançant le long de tout le secteur dans un mouvement tournant; les défenses ennemies, particulièrement fortes au point 291, furent capturées et le saillant fut complètement éliminé. Le front italien actuel du sud va du mont Faiti jusqu'à peu de distance des premières maisons de Castagnevizza. En même 'temps une pression exercée de la crête nord du Carso dans la direction du Vippach contribua considérablement au mouvement fait dans l'est. Toutes les petites hauteurs, du Carso où celui-ci descend vers la rivière, notamment le point 123, le mont Vol-kovnjak et le point 126, furent successivement prises d'assaut. En deux jours de combats les Italiens avaient poussé dans les lignes ennemies un saillant qui à la fin du troisième jour fut étendu et augmenté de façon telle qu'il les mit en possession de tout le terrain mamelonné au sud du Vippach jusqu'au mont Faiti et jusqu'à la route de Castagnevizza. Avec les avantages remportés le 3 novembre l'avance italienne couvrait une bande de terrain profonde de plus de trois kilomètres et large de plus de cinq kilomètres et demi. Comme nous disions plus haut le nombre de prisonniers s'élève à 9.000, dont 259 officiers, et le butin compté jusqu'ici comprend dix obusiers de 12 avec leurs munitions, deux canons de montagne, un nombre considérable de mitrailleuses et de grandes quantités de matériel de toutes sortes. Les pertes de l'ennemi ne se limitent cependant pas à cela, car suivant des estimations de source autorisée les Autrichiens ont perdu dix mille morts et vingt mille blessés; certains bataillons ont été complètement détruits et d'autres ont perdu jusque 70 0/0 de leur effectif. L'envoi de renforts ennemis vers le Carso continue sans cesser, car les prisonniers que font encore chaque jour les Italiens viennent un peu de toutes sortes d'unités, postées soit dans les Carpathes soit en Volhynie, où les lignes ont nécessairement été affaiblies, tout à l'avantage de l'armée roumaine. Malgré ses renforts l'ennemi ne tenta qu'une faible réaction, qui ne fut même pas générale; l'artillerie ne répliqua pas, si grands avaient été la surprise et le désordre qui en résulta. L'alarme est grande à Vienne, où la nouvelle défaite est considérée comme une débâcle.Sur les fronts françàis la situation est relativement inchangée. Suivant le colonel Feyler, l'excellent expert militaire suisse, l'évacuation du fort de V aux par les Allemands prouve à l'évidence que l'ennemi a abandonné tout espoir de capturer Verdun. En abandonnant le dernier point d'appui qu'ils tenaient sur la première ligne de défense au nord-est de Verdun, écrit-il, les Allemands annoncent eux-mêmes la fin de leur offensive. Les résultats essentiels lu elle avait produits entre les mois de février et juillet disparaissent. Pe 300.000 à 400.000 hommes ont été ; tues ou mutilés pour rien. Cela achève | 'e drame. Sur le front du nord de la Somme les Allemands tentèrent samedi matin de rejeter les Français des tranchées qu'ils avaient occupées le 1er novembre sur la lisière occidentale du bois St-Pierre Vaast. L'attaque précédée d'un violent bombardement fut arrêtée par une rafale de " 75 ". Sur la rive droite de la Meuse les Français accentuèrent leurs progrès dans le district de Vaux, où le village est en leurs mains jusqu'à l'église; une nouvelle avance a été faite au nord-est et à l'est du fort, sur les pentes qui descendent vers la Woevre. Au sud de l'Ancre la situation est inchangée; autour de Les Bœufs, la ferme de Destremont et le Saro, il a régné une certaine activité d'artillerie. En Roumanie la défense des défilés montagneux continue avec succès. Dans la vallée de Jiul, où l'armée roumaine a passé la frontière, la poursuite de l'ennemi continue sans répit : 435 prisonniers furent capturés, en même temps quatre canons. A Tabla Butzi une légère avance a été faite, tandis qu'à Pre-deal la situation reste inchangée. Tout le long du Danube il y a eu une activité d'artillerie, tandis que dans la Dobrud-ja il y eu quelques escarmouches. Sur le front russe les Allemands ont commencé un mouvement offensif sur le Najarowka, et après avoir été en partie repoussés, réussirent à occuper de nouvelles tranchées russes au sud-ouest de Krasnolesie. En Galicie, suivant un communiqué turc, les Russes essayèrent de reprendre les positions qu'ils avaient perdues, mais ce fut sans succès. En Grèce de nouvelles difficultés viennent de se produire entre l'Entente et le gouvernement d'Athènes. L'amiral du Fournet avait demandé que la Grèce fasse usage de sa flotte légère pour sauvegarder la côte grecque contre la contrebande du pétrole et contre les sous-marins allemands. Après un conseil de cabinet, le gouvernement vient de déclarer qu'il ne peut accorder cette permission. Cette nouvelle crise n'est guère faite pour favoriser les relations entre le roi Constantin et les puissances, que l'on croyait redevenues amicales après ses récentes 'déclarations. Le cochon volant La prédilection avec laquelle les Boches s'occupent continuellement du cochon est réellement touchante. Ce " cher ange " est l'objet de leur constant souci. Pour un peu ils en feraient un dieu ou tout au moins une idole, digne d'être vénérée dans un temple où les prêtres seraient des charcutiers et les offrandes des saucisses — dont il existe, comme on sait, en Allemagne trois cent quatre vingt-sept variétés connues et cataloguées. Si le cochon n'est plus, en ce moment, dans la presse teutonique, le héros du jour, comme ce fut le cas pendant la néfaste période de 1915 où il fallut l'immoler par milliers faute de pouvoir le nourrir, il s'en faut qu'il ne joue plus un rôle marquant dans les plus graves Zeitungen que c'est notre triste lot de parcoxmr. Presque chaque jour il participe à quelque bonne histoire, vraie ou fausse, mais dont la lecture doit, à chaque fois, amener le sourire sur le groin des lecteurs d'outre-Rhin. La dernière est télégraphiée — à trente pfennige le mot — de Sofia et vient du front roumain. Deux aviateurs, y est-ili*' dit, descendirent un jour en hydroplane dans le port de Mangalia, où, en retour de la joie que provoqua la vue de leur engin, la garnison leur offrit deux cochons. Les aviateurs, évidemment, furent ravis, mais comment les emporter ? Tout à coup, un des hommes volants eut une idée, ce qui ne lui arrivait probablement pas tous les jours. Il fit lier les deux " animaux princiers " — nous citons la Kœlnische ! — aux flotteurs, et dans un nuage d'écume,l'avion mit le cap surVarna,où il arriva sans encombre et où on lui fit, à la vue des " passagers " qu'il apportait, une ovation délirante. L'Allemagne a donc la gloire de posséder les cochons volants. Ah ! si elle n'avait que ceux-là ! L'Université Von Bissing Echos de l'ouverture Ce,n'est pas seulement le représentant du Wolff-Bùro qui assista à l'inauguration de l'Université von Bissing. Cette université étant une machine de guerre, il était tout naturel que les correspondants militaires des feuilles teutoniques sur le front fussent conviés à sa mise en marche, et c'est ainsi que le Prof. Dr. — évidemment ! — Georg Wegener, envoyé spécial de la Gazette de Cologne sur le front occidental, a consacré à cet événement une page de littérature (23 octobre, Morgenausgabe) au même titre qu'une explosion de mine ou un assaut sur l'Yser. Le compte rendu du Prof. Dr. Georg Wegener ne nous apporte rien que nous ne sachions déjà au sujet du caractère officiel de la cérémonie, mais il y ajoute quelques touches pittoresques dignes de mention. Nous y apprenons par exemple que ■" les professeurs flamands nouvellement nommés, dans leurs robes noires " attendaient Son Excellence von Bissing sous la direction de leur recteur et du curateur. Le journaliste allemand se croit obligé de noter que von Bissing " salua ces messieurs ce qui peut faire supposer que ce geste ne lui est pas habituel, et qu'il se les fit ensuite présenter un par un. On peut regretter que la sténographie des salamalecs échangés ne nous soit pas conservée, car on pourrait sans doute y glaner quelques perles... La Gazette de Cologne nous apprend aussi que le gouverneur général prononça son discours en allemand, et que le recteur Hoffmann raconta ses contes en flamand, que nous nous représentons aisément comme approximatif... La double gaffe de von Bissing. Comme tous les actes machiavéliques, l'ouverture de l'université a été marquée par une gaffe qui en décèle le véritable caractère. On aura remarqué que, dans le texte du discours de von Bissing que nous avons publié (31 octobre) on voit le gouverneur général se faire le protecteur " des nombreux desiderata communs à toute la race bas-allemande Nous avons souligné cette expression parce qu'elle marque le fond de la pensée pan-germanique qui est de réaliser par une emprise intellectuelle la fusion de la race bas-allemande avec la race allemande, en attendant son annexion pure et simple. Mais la race bas-allemande (Nie-derdeutsch) comprend les Hollandais au même titre que les Flamands et les habitants du nord-est de l'Allemagne, et il en résulte que la fondation par les Allemands de l'Université flamande de Gand constitue donc un instrument de germanisation dont l'influence, d'après von Bissing, doit s'étendre aux Pays-Bas. Von Bissing a compris après coup ce que cette expression avait de compromettant et par une " rectification " du Wolff-Buro, il cherche à pallier l'effet de son aveu. Cette rectification attribue l'erreur à un lapsus calami, déclare que le baron n'a parlé que des intérêts du peuple néerlandais (Nieder-làndsch) et non bas-allemand (Nieder-deutsch) et motive la rectification par le bruit que fait la " presse des enfuis " autour du lapsus. La manœuvre de Wolff ne trompera personne. Le texte du discours de von Bissing que nous avons reproduit est la traduction officielle transmise à la presse bruxelloise embochée par le Bureau de la presse allemand de Bruxelles dépendant de la fameuse division politique (Politische Abtei-lung). Cette traduction a été faite avec soin et renferme le qualificatif bas-allemand, qui diffère tellement du mot néerlandais qu'une confusion est impossible. La " rectification " de von Bissing accumule du reste gaffe sur gaffe en compromettant la Hollande, non seulement aux veux de la Belgique, mais encore aux yeux de tout le monde anti-allemand. D'après von Bissing, l'Université flamande de Gand ne serait donc pas créée dans l'intérêt bas-allemand, mais dans l'intérêt hollandais ? ' Quelle est cette insinuation? Le gouvernement des Pays-Bas l'acceptera-elle? Et devons-nous conclure que l'Université von Bissing est une création du pan-néerlan-disme germanophile, qui amorce d'autres projets, tels qu'une reconstitution de l'ancien royaume des Pays-Bas de 1815? Au conseil académique. Le conseil académique de l'Université von Bissing s'est réuni pour la première fois. Le recteur a fait connaître qu'une session s'ouvrirait le 30 octobre pour l'obtention de grades académiques légaux (en Allemagne!). Chose curieuse, les examens peuvent, au choix des récipiendaires, se faire en français ou en flamand. Ce même jour commencent les examens d'admission à l'école préparatoire d'ingénieurs, où le choix des langues est également libre. Cette école se trouve sous une direction spéciale, mais est annexée à l'université. Il sera curieux de voir combien d'étudiants les séides de von Bissing auront réussi à racoler. COMMENT ON DEVIENT GENTLEMAN Tous ceux d'entre nous qui ont des loisirs, de l'argent ou même qui n'ont ni l'un ni l'autre mais ont le désir louable de se perfectionner moralement devraient s'efforcer de devenir des gentlemen.Nous entendons déjà nos compatriotes se récrier : " Mais ne comptons-nous pas, parmi nous, des gentlemen et des gentleladies?" — Peut-être. En tous cas, fort peu suivant la définition anglaise, pour l'excellente raison que le gentleman n'est pas un produit du continent. Il ne suffit pas d'être riche, d'avoir une bonne éducation, d'être bien vêtu et d'être rasé de près pour être un gentleman.Le gentleman vise à la perfection morale, c'est-à-dire que chrétien ou non il pratique de la façon le plus absolue la morale chrétienne. Il est bon envers ses semblables, sans morgue vis-à-vis de ses inférieurs ou de plus pauvres que lui, il a de la " gentleness ". Il peut se rencontrer des gentlemen dans toutes les classes de la société, encore que l'aisance facilite certainement l'accession à ce degré élevé de l'échelle sociale. Il est des choses qu'un homme bien né est amené à faire en vertu de l'adage Primo vivere... et qu'il ne ferait pas s'il ne devait manger. La souffrance qu'il en éprouve indique clairement qu'il a l'étoffe d'un gentleman. C'est cet état d'esprit qui caractérise la nation anglaise tout entière depuis l'homme le plus pauvre jusqu'au plus riche. Il y a bien entendu de très nombreuses exceptions, des caractères trop faibles pour songer à atteindre jamais à cette perfection qui vaut le meilleur titre de noblesse, mais encore re-marquera-t-on, dans beaucoup de cas, que des hommes qui ne sont certes pas des gentlemen essaient de vous en donner l'illusion tant est grand le prestige attaché à ce titre. Cette ambition est remplacée chez les peuples du continent par la course à la décoration qui, si elle n'est pas nécessairement la preuve évidente du mérite, en impose aux autres et même quelquefois à ceux qui la portent. Nous avouons que nous préférons la recherche du titre de gentleman. D'abord parce que pour le conquérir et le garder il faut avoir soi-même la certitude que l'on n'a aucun reproche à se faire. C'est la première étape. Le seconde c'est que c'est le monde qui vous observe et non un ministre qui consacre cette supériorité en vous accordant le titre auquel vous avez droit. Et, soyez tranquille, la voix du peuple est souveraine. Il ne suffira pas que vous vous disiez un gentleman pour qu'on vous croie. Ce n'est que sur vos actes qu'on vous jugera et si, d'aventure, quelqu'un considéré jusqu'alors comme gentleman se voit tout d'un coup fermées toutes les portes et coupées toutes ses relations — eut comme on dit ici — c'est qu'il a commis contre les règles de cette espèce de noblesse consacrée par le monde une faute récente ou ancienne qui vient d'être révélée. Car c'est là ce qui caractérise encore l'institution de la gentry; c'est que le gentleman relève du jugement de ses pareils et même de ses inférieurs. Une femme du peuple, une servante vous dira parfaitement à propos d'une dame : — Ce n'est pas une " true lady ". Ainsi donc, le peuple connaît les conditions requises pour être une vraie lady, un vrai gentleman. C'est dire que les gens du peuple, inclinés cependant à des compromis de conscience, savent les conditions que doit remplir un homme ou une femme pour avoir le droit d'exercer auprès d'eux ce patronage moral qui incombe au gentleman et à la gentle-lady.Comprend-on maintenant qu'un bourgeois quelconque puisse, avec persévérance, se faire décerner un titre dont il connaît à ce point les conditions ? Qu'on n'aille pas croire que la pratique des. affaires ou d'une profession écarte la possibilité d'être un gentleman. Il y a, évidemment, des métiers plus nobles les uns que les autres, en Angleterre comme partout. Mais rien n'empêche qu'un financier, qu'un hom me politique, qu'un ministre ne soient des gentlemen, à la condition qu'ils ne prêtent la main qu'à des entreprises honnêtes rigoureusement, qu'ils ne s'approprient pas le bien d'autrui même sous le couvert de la légalité, qu'ils respectent la parole donnée et leur signature en toutes circonstances. On aura remarqué que l'on ne connaît pas, en Angleterre, l'esprit d'un contrat, c'est-à-dire cette chose inexistante par laquelle les mentalités équivoques font dire à une convention tout ce que l'on veut. C'est l'influence de la mentalité que nous étudions ici qui en est la cause. Le juge, qui est un gentleman ou s'efforce de l'être, ne peut admettre que l'on discute l'exécution d'un contrat sous prétexte de clauses sous-entendues. De là le respect de la signature consacré comme un dogme. Il est enfin des fautes minimes qui pour ne pas nécessairement faire rayer un homme du tableau des gentlemen pourraient, cependant, par leur répétition, compromettre la réputation d'un galant homme. On cite, par exemple, le cas d'un roi d'Angleterre, gentleman accompli s'il en fut qui, ayant horreur des oignons, se laissa aller à apostropher brusquement un des valets qui le servait à table et dont l'haleine révélait qu'il avait mangé des oignons. En bousculant cet homme, le souverain manqua en ce moment aux règles imposées. On le remarqua et on le nota. Que le fait se soit répété, et le Roi lui-même cessait d'être un gentleman aux yeux de son peuple ! Faut-il ajouter que le courage, le sang-froid, le secours aux faibles, le respect des femmes et en général toutes les qualités qu'il faut à un galant homme sont requises pour être un gentleman ? La vraie définition du gentleman en dehors de sa " gentleness " est difficile à donner mais si nous disons qu'il faut qu'il ait l'âme et les mains propres, nous approcherons de la vérité. Entre toutes les institutions anglaises que nous voudrions voir imiter chez nous il n'en est pas une qui soit plus désirable que celle-là : le gentleman. On n'aperçut jamais cette nécessité aussi bien qu'aujourd'hui que les valeurs sont renversées et les anciennes idoles culbutées.L'industrie chimique en Allemagne L'Association générale des chimistes allemands a tenu une assemblée générale à Leipzig le 22 octobre dernier. On s'y est naturellement beaucoup occupé de la concurrence qui s'annonce pour après la guerre de la part des pays alliés et de certains neutres surtout dans l'industrie des colorants et des spécialités pharmaceutiques. Le Dr. Hans Walther, de Leverkusen, a prononcé à ce propos un discours remarqué ; il est intéressant de voir sous quel jour les Allemands considèrent les atteintes portées à leur monopole et quelles mesures ils comptent prendre pour le défendre. D'une façon générale, ils se montrent confiants. Ce qui manque toujours à l'Angleterre pour réussir dans cet ordre d'idées, a dit le Dr. Walther, c'est l'union étroite entre la science et l'industrie et la faculté de l'adaptation commerciale.Le chimiste allemand a reconnu que l'Angleterre a réussi provisoirement à se passer des colorants allemands, mais il prévoit qu'à la paix elle ne sera pas à même de suffire à la consommation, et qu'elle ne saura pas résister au bloc étroitement uni des usines allemandes qui seront à même d'offrir au consommateur des produits meilleurs, plus variés et à meilleur compte que la concurrence. Des facteurs comme l'expérience acquise pendant quarante ans, la solidité d'une industrie bien assise, l'ardeur au travail et l'intelligence de chimistes spécialisés et l'organisation de recherche des nombreuses universités allemandes na s'imitent pas en un jour. Les chiniistes alliés tireront sans doute une leçon de cet avertissement. Jusqu'à présent, en effet, leurs efforts sont isolés et sans plan commun. L'Allemagne, sur ce terrain comme sur tous les autres, ne peut être battue que par l'emploi de ses propres armes. S. Le Conseil communal de Diepenbeek (Campine) est en pourparlers avec la Société d'électricité des Charbonnages de Genck afin d'éclairer la commune à l'électricité. Déjà 250 habitants se sont fait inscrire pour avoir le courant.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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