La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 31 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/d795718p5x/
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The NewsoaDer for Bel&rlans LÀ MFTROPOTE ONE PENNY te&LSï"1"' PAP ATSKAMT PPnTrTanTDfwpwr a TYYKTTYD-E'O Bureaux : 45, Chancery L&ne, W.C.2 — Telepkone : Holkora 212. (3 mois 9 sh. 6 mois 17 sh. 1 an 33 «fa. ;in«ua m — 25mb ANNEE VENDREDI 31 MAI 1918 No. 151 LA GRANDE GUERRE j L'attaque contre les ailes PERTE DE SOISSONS I L'avance au centre endiguée ? Jeudi midi. Les conséquences de la retraite alliée au suc ji la Vesle et de la concentration de leur; èerves à l'arrière des hauteurs qui dominen jtte ligne d'eau ne se sont pas fait attendre Le haut commandement allemand a prévu dès mardi que les dispositions prises par Foc! tontrecarreraient bientôt très fortemen l'avance allemande au centre et exposeraien fc nouveau saillant allemand à de menaçan les attaques de flanc. D'où la nécessité de ten. Kr d'étendre ce saillant par des attaques con Ht les ailes, extension qui devient, comme toujours après un succès initial, la conditior essentielle de toute avance en profondeur. Ces attaques contre les villes étaient d'autant plus nécessaires que, dans le cas présent us dernières s'appuient sur deux centres imitants — Soissons et Reims — espèces de piliers de résistance dont les fonctions soni tien connues. Ces deux villes sont en ruines mais, comme nous l'avons dit bien des fois même une cité ou un village rasé jusqu'au sol constituent des points d'appui de premiei ordre parce que leurs fondations en briques permettent de les transformer en abris servant i d'utiles concentrations de troupes et de ma. Ifriel. Le résultat des attaques allemandes contre Soissons et Reims n'est pas heureux poui nous, mais il n'en constitue pas moins un indice favorable, dans ce sens qu'il est une preu-te de la résistance que les Allemands rencontrent au centre — point critique de leur avan-te puisque celle-ci les rapproche à chaque pas de la Marne et de Paris. En d'autres termes, la manœuvre de Ludendorff tend à s'étendrt m largeur au détriment de la profondeur, ce qui, à égalité de sacrifices de terrain, ne peut ître qu'un bon résultat pour les Alliés. Quant à la perte de Soissons et à la forte menace contre Reims, il faut les attribuer tomme du reste tout le recul des Alliés, à leui infériorité numérique qui ne leur permet pas Je tenir tous les secteurs qu'ils défendent avec des forces suffisantes pour résister à des con-œntrations imprévues et impossibles à prévoir Il faut du temps pour concentrer et faire entrei «1 ligne les réserves nécessaires et l'on peut ître certain que grâce à l'unité de commande, ment, ces réserves feront sentir leur effet beau, coup plus rapidement que lors de l'offensive de mars, où l'avance ennemie ne put être indiquée qu'après huit jours de combats acharnés. Mais revenons aux événements. Comme »ous l'avons dit, l'avance des Allemands s'est fortement ralentie au centre. Malgré les facilités que leur offrent les ponts sur l'Aisne, •ont quelques-uns seulement ont pu être défaits dans la retraite alliée, lundi à minuit, lennemi ne s'est guère avancé loin au sud de « Vesle. Les Anglo-Français ont encore dû teder du terrain dans la région de Loupeigne, 'unorji de La Fère-en-Tardenois, mais plus è lest ils ont " maintenu " leurs positions sui ® ligne Brouillet-Savigny-Tilloy, grâce sans ™te déjà à l'intervention de renforts. Or M prévoir, semble-t-il, que les Allemands "atteindront pas la Marne ou du moins que Sl's y parviennent, cette ligne d'eau puissante sera défendue avec succès. C'est contre les deux ailes de leur nouveau allant que s'est surtout porté l'effort des réserves allemandes qui ne cessent d'arriver au '[ont. De nombreuses divisions attaquèrent smultanément pendant la nuit de mardi è Mercredi les positions françaises devant Soissons et les Anglais au nord-ouest de Reims. " Soissons les Français se défendirent héroï-"etnent, mais devant le poids du nombre, ils lurent évacuer la crête de Sermoise, puis. 'Près des combats de rue acharnés dans h Matinée de mercredi, la ville de Soissons elle-fleme, avec laquelle ils conservent un contact t l'ouest ; la bataille, dit le communiqué fran. !a's, continue à l'ouest et au sud-ouest de Soissons sur les plateaux entre Belleu, Sept ^onts et Chacrise, sans doute pour la posses. 'M du rail Soissons-Villers-Cotterets ep vue lune avance contre l'Ourcq. Devant Reims, les Anglo-Français, aprè: «ne énergique défense du massif de St-Thier Ti se sont retirés lentement dans la nuit ai sud et au sud-est de ces crêtes, puis, mercre di matin, derrière le canal de l'Aisne. Ai "loins provisoirement donc, Reims reste entr «os mains, mais sa position est évidemmen fort critique. Sa chute cependant serait moin ^portante que ne l'est celle de Soissons, qu institue la "charnière " entre le front d l'Aisne et le front de Picardie et à ce titre, pos sède une assez grande valeur stratégique. Le cours des événements montre que les A: 'wiands font un grand effort sur l'Aisne. Cei 'ains critiques anglais plus ou moins bien ir fermés estiment cependant que cet effort n °°>t pas détourner notre attention du front d Picardie. Le général Maurice,par exemple, es time que sur leurs 80 divisions de réserve ai front occidental les Allemands n'en auraien ' utilisé que seize (?) dans leur offensive entre Soissons et Reims et qu'il faut donc s'atten dre à de nouveaux développements. Le bu ' des Allemands serait, d'après cet auteur, de 1 couper le chemin de fer Châlons-Paris, et de menacer ainsi la capitale. Mais la métropole française en a vu d'autres et, après la Marne l'Yser, Verdun et Amiens, il est permis de fai. re preuve de quelque confiance. Il faut tenir tout est là. L'an prochain, en nous amenant ' non des régiments, mais de véritables armée: 1 américaines, décidera de la guerre... Les Allemands prétendent avoir fait lundi et mardi 25.000 prisonniers " dont un généra' français et un général anglais " mais, comme d'habitude, ces chiffres constituent plutôt une anticipation optimiste qu'une énumératior réelle. Les Français ont repoussé un vive attaque locale contre le Kemmel et les Américains ont dispersé deux contre-attaques contre Canti- gny. Mardi, l'aviation britannique a descendu 13 appareils allemands et en à forcé quatre à la descente. Elle a lancé 25 tonnes de bombes sut des objectifs militaires derrière le front. Mercredi, ses avions de bombardement ont attaqué Thionville et la gare de Metz-Sablons. Le 27 mai, des aviateurs britanniques ont bombar-dé le port de Durazzo (Albanie) et y ont coûte un torpilleur autrichien. Mardi soir, les Allemands ont de nouveau bombardé des hôpitaux dépendant des Américains et situé loin derrière le front. Il y eut plusieurs victimes. Le communiqué turc annonce que les Anglais ont évacué la petite ville de Kirkouk, sui la route de Mosoul à Bagdad. On se rappelle que nous avons fait prévoir que l'avance britannique sur cette route n'avait que le caractère d'un raid. Le transport anglais Leasowe Castle a ét^ torpillé et coulé en Méditerranée le 26 mai. II y a 101 victimes. o o Deux de nos &s nommés sous-lieutenants Viennent d'être promus sous-lieutenants par décret "hors série" (avant leur tour), les adjudants de Meulemees-ter et Willy Coppens, le premier pour descente de son 10e avion ennemi (officiel), le second à la suite de cinq victoires en trois semaines. Willy Coppens a été l'objet de la citation suivante : Pilote de chasse d'élite, remarquable par son sang-froid et ses qualités professionnelles. Toujours volontaire pour les mis. sions difficiles et péri 11-e uses, a rempli avec succès de nombreuses missions de chasse, reconnaissances et bombardement. o o "Nous devons conserver la Belgique", déclare von Tirpitz Amsterdam, 28 mai.— Parlant à Diis-seldorf dimanche dernier (26 mai), l'amiral Tirpitz a déclaré : C'est une idée utopique que nous pourrions obtenir l'amitié des Anglo-Saxons, oc même la reconnaissance de notre égalir dans l'économie du monde, autrement qu< par la force. Nous avons besoin d'un minimum de puissance, mais ce minimum consiste dans le remodèleraient politique di monde dans l'annexion à l'empire allemanc sous une forme quelconque de l'ancienne ' région bourguignonne. Nous devons conserver la Belgique entre nos: mains, écono miquement, politiquement, militairement ' (Applaudissements.) o » ; A partir du 24 juin j PAR ORDRE DU BOARD OF TRA ; DE, il ne pourra plus nous être retours t de journaux invendus. 3 PAR CONSEQUENT, il faut, ou biei i vous abonner chez le vendeur aux con e ditions qu'il déterminera, ou, préférable ment, vous abonner directement au jour nal. Quiconque s'abonnera actuellemen _ pour six mois minimum recevra la Me e tropole gratuitement jusqu'au 15 jui e prochain. Nos parlementaires à Ste-Adre: Contrairement à ce que nous av annoncé, c'est en juillet prochain que tiendra 'la réunion des parlementaii Cette réunion aurait lieu à Sainte-Adi se, où les parlementaires belges célél raient notamment la Fête nationale. o o Dans le monde diplomatique Le nouveau ministre de France Nous croyons savoir que M. Klobukow sera remplacé auprès du gouvernement bi par M. Defrance, ministre plénipotentia agent diplomatique français au Caire. » » * Le premier attaché serbe aupi du gouvernement belge Nous apprenons avec plaisir que le colc Nikolaievitch, l'attaché militaire serbe à L dres, vient d'être nommé attaché militaire royaume de Serbie auprès du gouvernem belge, au Havre, où il s'est rendu le 29 de mois-ci. Il est très intéressant de constater que c pour la première fois que le gouvernement : be désigne son attaché militaire en Belgiq Il est évident que la Serbie et l'armée se ont voulu, par ce fait, témoigné leur sym thie à la nation belge, car le sort de la Sei est aussi tragique que celui de la Belgique cette conflagration mondiale a fait naître près de ces deux peuples des sentiments sympathie et d'amitié mutuelle qui servir de base aux relations amicales et écono ques entre ces deux pays après la guerre. Le choix du gouvernement serbe a été d' tant plus heureux en la personne du colc Nikolaievitch qu'il est connu comme ami la Belgique et grand admirateur de sa vaill te armée et de son peuple actif et industrie! Le colonel Nikolaievitch a été, durant trois dernières années, attaché militaire se auprès du gouvernement anglais et a eu 1 casion de visiter, à plusieurs reprises, pend ce temps, le front belge d'où il a toujours < porté les meilleures impressions qu'il s'est de communiquer à son cercle d'amis. Nous souhaitons que pendant l'accompli: ment de ses fonctions officielles, il puisse tr ver un accueil cordial auprès des Belges, r dant au Havre. O o Etats-Unis et Belgique Message de remercîments des Femn de Belgique aux Femmes américaii L'Association "Les Filles de la ré lution américaine" s'est réunie le avril 1917, au "Mémorial Continer Hall", Washington. Des représentants des pays de l'Ent te y prirent la parole. M. de Cartier de Marchienne, minis de Belgique, transmit à l'assemblée message ému de remercîment des f< mes belges. Il rappela l'a grande gé rosité des Etats-Unis envers le petit p; si éprouvé par la guerre et paya un ju hommage, notamment, à M. Hert Hoover, créateur de la "Commission Relief in Betgium" et à Mme Veri Kellog, la seule femme officiellement tachée à ladite Commission et auteur livre remarquable Women of Belgt j turning Tragedy into Triumph. o o Le chemin de fer du Katange Un télégramme du Roi M. L- Jadot, administrateur délégué Chemin de fer du Katanga, a reçu le t gramme suivant : L'achèvement du chemin de fer ] tanga-Sakania-Bukanîa marque une d importante dans le développement notre colonie. Le Roî se réjouit prof dément de cet événement et vous ] d'être son interprète pour témoigner satisfaction et ses félicitations à t ceux qui ont collaboré à ce travail gr diose. Comte Fr. de JEHAV o o Le bombardement de Paris Dans les laboratoires municipaux de P ' les experts ont fait une analyse détaillée obus lancés par les nouveaux canons à Ion portée. Ceux-ci sont de dimension plus grs i que les anciens, étant d'un calibre de 24 rr mètres comparativement à 21, la force pro sive étant supérieure. De plus il est établi la détonation est plus bruyante mais qu puissance du projectile n'est que légèren ^ supérieure au précédent. On peut conclure ces détails que ce sont de nouveaux cai qui bombardent en ce moment la cap: 1 française, bombardement qui a été cont dans la journée de mercredi. tse Le eardiaal Mercier et l'Instit de Fruce ans se es. Il est question depuis quelque tem -es- de l'élection du président Wilson et < )re_ cardinal Mercier comme membres ass ciés étrangers d'une section de l'Instit de France, l'Académie des Soiences m raies et politiques. Par cette désignation, l'Académie voulu rendre hommage, en même tem qu'au grand chef qui conduit avec la s sky gesse et la fermeté que l'on sait les de :lge tinées d'un peuple de cent millions d' ire, mes, au prélat magnifique qui incarne 1 face de l'oppresseur brutal la résistan et le patriotisme d'une nation malhe 'ès reuse mais jamais asservie. C'est 1 grand honneur qui sera vivement re senti par tous les Belgfes->nel . on- La double élection est fixée au IS jui du L'Académie des Sciences morales et p ent litiques qui s'est réunie le 25 mai a ex ^ ce miné les titres des deux futurs associé mais n'a pu prendre de décision officie est le, parce que ni l'un ni l'autre n'ont fai ;er~ jusqu'à présent, acte de oandidature. E "kê attendant, d'un consentement unanim pa_ les deux fauteuils leur ont été réservé l-,je Nous pouvons ajouter que le préside] . et Wilson et le cardinal Mercier, presseï au- tis, se sont déclarés heureux de siégi de sous la coupole. ont O o mi- Italie et Belgique au. n()(', Hommage lombard à nos magistrat an- La section lombarde de l'Associatk des magistrats italiens a adressé à ^ magistrature belge, le vibrant messa| ,QC traduit ci-après : ant A l'héroïque magistrature belge, ;m- La section lombarde de l'Association d P'u Magistrats italiens, réunie en son asser blée annuelle, respectueusement tourne s >se- pensées vers la magistrature belge et, rer °u- plie d'admiration pour l'héroïque et sereii ss>- fermeté dont elle a fait preuve en face d violences allemandes, lui envoie son sal ému et l'expression1 de sa solidarité e thousiaste et voue au mépris univers l'Allemand sauvage qui, faisant ce que 1 firent même pas les tyrans les plus odieu 'es ose emprisonner les juges coupables d'ave ies accompli leur devoir de juges et de citoyen y0_ Milan, le 5 mai 1918. . _ Le président : . 3 Avocat E. RANELLETTI, Juge au Tribunal de Mila en- ——o——o— Sympathies suisses pour tre la Belgique un :m- né- La Gazzetta Ticinese, du 18 mai 191 îys signale que, au cours d'une réception c ste ferte à M. Charles Heer, agent consuk ert re de l'Etat belge, par les "Amis de for France", de Lugano, ceux-ci évoquère ion "la prompte et complète libération < at- l'héroïque nation et portèrent la prosp du rité du pays qui sauva l'Europe d'i um triste sort". Le grand journal tessinois ajoute : Au représentant de la sympathique et 1 roïque nation belge, nous souhaitons bienvenue au nom des habitants de Lugan —O——O du A propos de bombardements êlé- La paix de Dieu Ca- . ate Les catholiques se réjouiront de ce qi de 'e gouvernement britannique ait pi on_ l'engagement vis-à-vis du Pape de : )r;e pas aller bombarder Cologne pendant sa célébration de la fête du Corpus Chris -^g Les catholiques germanophiles, m; an_ heureusement très nombreux, ne sero apparemment pas enchantés d'apprend que leurs amis ont répondu à cette atte tion chrétienne en allant à nouveau boi barder des hôpitaux anglais- Ceci, pour rappel dans le oas où ils a raient poussé la mansuétude jusqu'à o blier que le Vendredi-Saint, à 3 heurf les Allemands tiraient sur Paris, avec 1 conséquences que l'on sait... lilli- o o qyg L'affaire Caillaux e la lent Le capitaine Bouchardon a procédé à 1' par terrogatoire de M. Joseph Caillaux sur les d tons niers dossiers italiens. L'instruction touche taie sa fin, le dernier interrogatoire, en préser ^nué de l'avocat, aura lieu- sous peu, et le doss sera transmis au G. M. P. it Foeh chez les Belges M. Albert Londres, envoyé spécial du pS Petit Journal, écrit du front des Flan-ju dres : o- Sur une route des Flandres une auto, sou-ut dain, passa. Elle emportait deux des plus il-o- lustres hommes de nos temps. Côte à côte, d'un seul regard, on pouvait voir ensemble toute la conscience et tout l'espoir de cette a guerre : Albert 1er, roi des Belges, Foch, chef ps de nos foudres. a- Ils allaient vers un espace libre où des régi-s- ments belges, l'arme au pied, attendaient, â- C'étaient les combattants de la journée de ;n k-'PPe> ceux qui, le 17 avril, alors que l'Alle-,e magne voulait percer par l'Yser, repoussèrent ' l'Allemagne en l'amaigrissant de 3.500 de ses soldats. Leur heure arrivée, les Belges, com-in me les autres, héroïquement, avaient joué leur S- rôle. Là France venait les décorer. Ce fut rapide et grand. n II faisait beau. Albert 1er, Foch descendi-3- rent. Un colonel belge, petit, noir, sec, rude, Dejaiffe il s'appelait, et qui commandait les troupes, s'avança. Il ne commandait pas sim-plement les troupes par cette matinée de para-il- de, il les commandait surtout.le 17, le 17 date t, de Kippe. Et les troupes étaient fières et droi-in tes et se tenaient. Elles s'étaient tenues très S) bien aussi le 17. s Foch prit une cravate de la Légion d'hon-lt neur et d'une voix perçante cria : "Au nom du Président de la République..." Le chef d'état-major, général Gillain, venait d'être dé-îr coré. Trois croix d'officier, cinq de chevalier, six médailles militaires, vingt croix de guerre sur d'autres poitrines. Elles furent toutes gagnées à peu près comme celle-ci : " Capitaine L..., des chasseurs à pied, officier d'une rare éner-!s £'e ,et c''un courage à toute épreuve. Le 17 avril 1918, à Merckem, quoique ayant été >n grièvement blessé dans la tranchée de départ, la a conduit sa compagnie à la contre-attaque. re Après s'être fait panser sommairement, il n'a consenti à remettre son commandement que lorsque les positions étaient reprises et organisées."es Et tous défilèrent. Et la voix de Foch s'éleva n- une fois encore sur les inondations des Flânes dres, le généralissime, haut, disait: "Mon n- colonel, je vous fais mon compliment sur votre ie belle troupe. Elle vient de se présenter ici es comme elle se présenta à l'ennemi." ut Belles actions avaient appelé beau langage. el —— le Les raids sur l'Allemagne X, "r Des informations de sources alleman-s' des aux journaux bâlois, tout en s'effor-Çant d'atténuer considérablement les résultats des raids des aviateurs alliés dans n. la région du Rhin, des 19 et 20 mai, reconnaissent que ces raids ont provoqué une profonde émotion à Mannheim. Tous les habitants, dès 5 heures du matin, se réfugièrent dans les caves. Ludwigshafen a reçu vingt bombes qui ont causé des dégâts considérables; Lan-> dau qui en a reçu treize est encore plus endommagé; une bombe est tombée en j1" plein sur des bâtiments militaires de la ® place. Pirmasens a été également co-^ pieusement arrosé. Partout, il y a eu e des blessés et desi morts. A Mannheim, des voleurs et des apa-in ches profitèrent de la panique pour cambrioler à plaisir des appartements et des magasins d'où les propriétaires s'étaient é- précipitamment enfuis. 'a 0 0 Charles 1er et Zita chez le Sultan Le Sultan a prononcé un discours après le dîner de gala offert le 19 mai à l'Empereur et à l'Impératrice d'Autriche. je II a dit notamment : is Nous avons toujours eu le désir le plus vif, le depuis le début de la guerre gigantesque que la nous poursuivons seulement pour la défense de t i. nos droits, d'éviter de nouvelles effusions de d- sanÊ à l'aide d'une paix juste et honorable. nt Les traités de Brest-Litovsk et de Bucarest qui ont si heureusement mis fin à la guerre entre les Alliés et la Russie et la Roumanie n" sont une preuve irréfutable de notre désir de n- terminer cette guerre meurtrière. u_ L'empereur Charles, au cours de sa ré-u_ ponse, a dit entre autres : :s, L'alliance si heureuse qui existe entre la es Turquie et l'Autriche-Hongrie et qui répond à de très vieilles traditions (sic) a été consacrée par le sang versé en commun par nos héros sur les champs de bataille. Un sialon particulier avait été réservé n aux dames du harem impérial à la gare ^r" afin de leur permettre d'assister à la ré-; à ception des souverains d'Autriche-Hon-tee grie ! ier Ces derniers ont quitté Constantinople le soir .même-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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