La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1722 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 17 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2j6833ns0z/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES 21me ANNÉE. MARDI 17 NOVEMBRE 1914. N°- 321. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. LES ALLIES REPRENNENT L'OFFENSIVE. UN REGIMENT ALLEMAND DETRUiT. PARIS, 16 novembre.—Le long du canal de l'Yser, de Nieuport jusqu'au dessus de Dixinude, il n'y eut hier qu'une simple canonnade. De nouvelles inondations ont été provoquées, et la région submergée s'étend maintenant au sud de Dixmude, jusqu'à cinq kilomètres au nord de Bixschoote. Les troupes de l'ennemi qui avaient essayé de traverser le canal entre la région de Dixmude et celle de Bixschoote ont toutes été rejetées au delà des ponts. Un régiment allemand a été détruit tout entier au sud de Bixschoote. Au sud d'Ypres, deux autres attaques allemandes ont été repoussées. Nous avons, de notre côté, pris l'offensive et repris plusieurs points d'appui que l'ennemi avait été à même de capturer il y a quelques jours. Dans la région de l'Aisne et en Champagne, il y a eu des canonnades sans aucun résultat. • Entre la Lys et l'Oise, on ne rapporte que des actions de faibles unités, et des progrès partiels ont été effectués dans nos travaux d'approche. Dans l'Argonne, Saint-Hubert a de nouveau été attaqué sans succès par les Allemands. Dans la région de Saint-Mihiel, l'ennemi a échoué dans un coup de main tenté sur la forêt d'Aprémont. Il y a eu peu d'activité dans les Vosges. » HECATOMBES D'ALLEMANDS. VAINS SACRIFICES DEVANT YPRES. PA.RIS, 16 novembre.—On confirme officieusement qu'au cours de l'action dans la région d'Ypres, les pertes de l'ennemi en morts et en blessés ont été exceptionnellement considérables. Un détachement allemand de 120 hommes fut capturé samedi. C'était tout ce qui restait d'un j bataillon d'un millier de soldats qui avaient fait un assaut sur les tranchées des Alliés pendant la matinée. Plusieurs compagnies, notamment dans la garde prussienne et dans le second corps bavarois, qui avaient été portées à leur plein effectif de guerre au début do novembre, ne comptent plus maintenant que cinquante à cent hommes. Les assauts sur les tranchées françaises ces rterniers jours ont provoqué de véritables hécatombes d'Allemands.—Router. Sur plusieurs points du front, les lignes sont si rapprochées que les Allemands ont dû retirer leurs sentinelles dans les tranchées.—Central 2"fews. UNE VOIX D'OUTRE-TOMBE. LORD ROBERTS ET L'EFFORT ALLEMAND. PARIS, 16 novembre.—Au cours d'une conversation avec le correspondant de 1' " Echo de Paris," et qui fut la dernière interview qu'il accorda à un journal, Lord Roberts, après avoir exprimé son «admiration pour l'armée française, a déclaré qu'il fallait lui être reconnaissant d'avoir arrêté les progrès de l'armée allemande, et d'avoir donné ainsi à ses Alliés le temps d'organiser et de développer leurs efforts. Lord Roberts déclara avec une grande énergie que l'intention de la Grande-Bretagne était de combattre jusqu'à la fin; il ajouta que l'Allemagne faisait maintenant son effort maximum, et qu'il était improbable qu'elle pût en maintenir la tension pendant longtemps encore. La France, la Russie, et l'Angleterre, au contraire, n'ont pas encore, et de loin, donné la pleine mesure de leurs ressources, et le résultat final de la lutte ne peut donc faire de doute. " Nous ne pouvons qu'être victorieux, déclara Lord Roberts. Les Français peuvent être sûrs que nous les aiderons jusqu'à notre dernier homme et notre dernier sou, ce qui. cependant, au taux où vont les choses, ne paraît pas devoir être nécessaire. "Dans quelques mois, lorsque les armées russes, constamment renforcées par des nouvelles formations fraîches, pousseront de l'est vers Berlin leurs six ou sept millions d'hommes, les troupes françaises, anglaises, et belges, qui à ?e moment comprendront plus d'un million de soldats britanniques, briseront à l'ouest la dernière résistance allemande, et marcheront vers a capitale de l'ennemi. " Nous y signerons, non un traité qui donnerait i nos adversaires le temps de se réorganiser, mais ine paix définitive, oui assurera pour longtemps a tranquillisé de l'Europe, et consommera la ruine du militarisme prussien."—Reuter. LA BATAILLE DE LA COTE. DEFENSE DE QUITTER ANVERS. AMSTERDAM, 16 novembre.—Le bruit d'une violente canonnade venant de la direction de la :-ôte belge était distinctement perceptible à Flessingue. hier. Un grand nombre de passagers arrivèrent i'Anvers à Flessingue, hier, malgré le fait que les autorités allemandes ont défendu à la population de quitter la ville. Un journal allemand publié à Bruxelles dit qu'un aviateur anglais a survolé Court rai, et qu'une bombe qu'il lança tua douze habitants (?). —Central News. UN ZEPPELIN DETRUIT? AMSTERDAM, 16 novembre.—Le "Telegraaf" apprend de Maastricht qu'un Zeppelin gravement endommagé, venant de Belgique, passa au sud de Maastricht et s'éloigna dans la direction de l'Allemagne, via Valkenberg, où il disparut.— Reuter. — Le roi Georges s'est rendu à Sydenham, hier, où il a inspecté la division royale navale à l'instruction. — Sur la proposition de M. Asquith, la Chambre des Communes a voté hier l'augmentation demandée par le Gouvernement d'un million d'hommes pour l'armée régulière britannique, et le nouveau crédit de guerre de 5 milliards 625 millions de francs. La guerre coûte actuellement 25 millions par jour au Trésor anglais. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LE ROULEAU COMPRESSEUR. LES AUTRICHIENS ESSAYENT LA DEFENSIVE. PETROGRADE, 15 novembre.—Communiqué officiel de l'état-major du grand quartier-général, 6 heures du soir:— Dans la Prusse orientale, sur le front Stallu-1 poenen-Possessern (à l'est du district d'Anguer-burg) et près de Johannisburg, nos troupes ont avancé avec succès, en livrant continuellement bataille. Les combats continuent dans la région de Sol-dau et Neidenburg, où nous avons progressé en dépit d'une résistance désespérée de la part de l'ennemi. Sur la rive gauche de la Vistule, la bataille se développe sur le front de Plotsk et la rivière Warta. Sur le front Kalisch-Veliune, l'ennemi est en retraite. Dans le district de Czenstochovo et vers le sud l'ennemi a fait une tentative de mouvement offensif qui, cependant, échoua. Notre avance sur Cracovie continue. Eu Galicie, les Autrichiens essayent d'organiser un mouvement défensif sur le Donetz et dans la région ouest de la ligne Jabno-Tarnoff, sur le Vislok, sur la ligne vers Javlo. Dans la région méridionale du front de Galicie, nos troupes avancent vers les passes des Car-pathes. LES FRANCS-TIREURS ALLEMANDS. UNE PROCLAMATION REVOLTANTE. AMSTERDAM, 14 novembre.—Le correspondant spécial du "Standard" écrit qu'une proclamation répandue dans la partie de la Prusse orientale envahie pour la seconde fois prouve la monstrueuse hypocrisie avec laquelle les Allemands en Belgique ont accusé des habitants inoffensifs de tirer sur les soldats du Kaiser. Voici un passage de cette proclamation : " Lorsque l'ennemi traversera les frontières de l'Allemagne impériale il s'ensuivra une lutte pour la défense nationale dans laquelle toutes les méthodes sont autorisées. Il est du devoir de tout homme capable de porter des armes de refouler l'invasion et de harasser l'ennemi quand il se retire. La population entière doit prendre les armes pour tenir toujours l'ennemi en éveil, pour prendre ses munitions, pour arrêter son approvisionnement en vivres, pour capturer ses éclaireurs, pour détruire par tous les moyens possibles ses ambulances et hôpitaux de campagne, et pour le tuer pendant la nuit. Les hommes de la Landsturm qui accomplissent de telles besognes ni doivent pas porter d'uniforme, paree-qu'en portant des vêtements civils ils sont moins remarqués et se trouvent ainsi dans une meilleure position pour prendre l'ennemi par surprise." Toutes les méthodes sont bonnes, et tous les moyens possibles sont autorisés par Attila II. aussi longtemps qu'ils ne sont pas dirigés contre lui ou ses troupes. Logique de Hun ! LES DESERTEURS ALLEMANDS. AMSTERDAM. 16 novembre.—Au cours de la quinzaine écoulée de nombreux cas de désertion se sont produits dans l'armée allemande, surtout dans les provinces orientales. La plupart de ces déserteurs déclarent qu'ils ont agi sous l'influence de la boisson, mais les tribunaux militaires n'ont que fort peu d'indulgence pour les coupables, qui sont sévèrement punis. La conséquence de cet état de choses c'est que la vente d'alcool a été rigoureusement interdite dans les provinces orientales.—rReuter. UNE RETRAITE STRATEGIQUE SERBE NISH, 15 novembre.—On annonce officieusement qu'en vue de la supériorité numérique des troupes ennemies sur territoire serbe, les troupes serbes se sont retirées graduellement en vue dé pouvoir livrer combat cîans les meilleures circonstances possibles. C'est pour cela que les Serbes ont évacué Petzka, Zavlaka et Kotzelievo.—Reuter. SUCCES ANGLAIS DANS LA MER ROUGE. RAPPORT OFFICIEL. LONDRES, 16 novembre.—Le secrétaire de l'Amirauté fait la communication suivante:— Des opérations couronnées de succès contre la garnison turque à Sheik Seyd ont été effectuées par les troupes indiennes, assistées du vapeur " Duke of Edinburgh." Le fort turc (Turba) est situé sur les hauteurs rocheuses à l'est du cap Bab-el-Mandeb', à l'entrée méridonale de la Mer Rouge et se trouve tout près de la ligne-frontière entre le territoire turc et le protectorat d'Aden. La péninsule de Sheik Seyd consiste en un groupe de hauteurs rocheuses réunies à la terre ferme par une plaine basse sablonneuse, dont la plus grande partie est couverte à marée haute par une lagune de peu de profondeur. Les canons du fort commandent l'isthme reliant la péninsule à la terre ferme. Trois bataillons de troupes furent débarqués en face des opposants, mais sous le couvert du feu du " Duke of Edinburgh," qui avait d'abord démantibulé le fort Turba et qui collabora aux opérations. Après avoir débarqué, un bataillon et demi d'infanterie attaqua les positions ennemies et dut faire face à un feu d'artillerie et d'infanterie bien dissimulé. Lorsque les collines commandant Manheli furent occupées la résistance devint plus faible et environ 200 hommes de l'ennemi s'enfuirent par l'isthme sur des chameaux ou en canots par la mer. Six hommes de l'ennemi furent tués,^ et la majorité de ceux qui restaient furent blessés et faits prisonniers. Nous occupâmes les forts et capturâmes de grandes quantités de munitions et six canons de campagne. Des canons lourds furent probablement mis hors d'usage par le " Duke of Edinburgh."Les pertes parmi les troupes: Un officier et quinze hommes blessés; quatre hommes tués, aucune perte parmi les marins. — Un match de football a été joué dimanche devant :?000 spectateurs entre le club de Gro-ningue " Be Quick " et un onze formé par les internés de la brigade navale anglaise. Les Hollandais l'ont emporté par 6 goals à .5 COMMENT ON FAIT DES PRISONNIERS ALLEMANDS. (Correspondance de la Metropole.") LE HAVRE, 14 novembre.—M. de Broquevjlle nous a raconté hier des détails, vraiment curieux, des combats qui se livrèrent près d'Ypres, là-bas dans notre beau pays de Flandre. Des fusiliers marins étaient arrivés dans les tranchées à côté de quelques-uns de nos lignards. Il y avait des jeunes soldats pour la première fois à la bataille. Et ils y allaient d'un cœur admirable, démolissant les Boches avec un entrain endiablé; cependant, quelque chose leur manquait. —On en abat tout le temps, lit un de nos amis, mais il faudrait leur faire quelques prisonniers ! —Tu veux des prisonniers? répond aussitôt un de nos lignards. Attends, tu vas voir ! Et il montre aux fusiliers qu'il faut tirer là-bas à droite. Alors, dit-il, nous irons prendre des prisonniers à gauche. Les fusiliers tirèrent et cinq Belges quittèrent la tranchée. Dès qu'ils les virent arriver, bayonnette au canon, une trentaine de soldats allemands levèrent les bras en l'air et se laissèrent cueillir. Et triomphalement, les cinq petits Belges ramenèrent trente prisonniers à leurs frères d'armes français. —Soyez assuré que la leçon de capture portera ses fmiits et que, désormais, les fusiliers ne feront pas mal de prisonniers à leur tour, conclut notre vaillant chef de cabinet. LA FETE DU ROI. SYMPATHIE UNIVERSELLE. Nous avons rendu compte hier dp la magnifique cérémonie religieuse qui a marqué, dimanche, à Londres, la fête de notre Souverain bien-aîmé, qui incarne toute l'âme fière et héroïque de notre patrie, et dont la magnifique attitude, selon la pittoresque expression d'un député socialiste belge, " a bétonné la dynastie." Tous les journaux anglais ont consacré à cette occasion à notre Roi des articles élogieux qui indiquent la place considérable que notre pays et le premier Défenseur de ses droits occupent dans les préoccupations de nos amis et Alliés. De toutes parts, d'ailleurs, dans le monde entier, la fête du Roi a été célébrée avec enthousiasme.Le Roi et la Reine ont reçu plus de quinze milles dépêches et messages samedi et dimanche 1 Parmi les télégrammes se trouvaient tous ceux des souverains alliés et neutres. En dépit de ce jour de fête le Roi, cependant, s'est rendu sur le front. Le président Poincaré à envoyé à Sa Majesté un télégramme de bons souhaits en lui réitérant l'assurance que la France et ses Alliés sont fermement résolus à ne pas déposer les armes avant d'avoir obtenu une indemnité bien déterminée pour la violation du droit, et l'assurance de garanties pour le maintien de la paix. Le Roi Albert, répondant au président, l'a remercié de ses bonnes promesses en lui donnant les chaleureuses assurances des sympathies de la Belgique pour la vaillante armée française, et en lui envoyant ses sentiments émus. "Au Havre, siège provisoire du Gouvernement belge, la population, sur l'invitation du maire, avait arboré de nombreux drapeaux. A Sainte-Adresse un " Te Deum " solennel a été célébré. M. de Broqueville et tous les ministres ' y assistaient, y compris M. Hubert, revenu de Folkestone. On remarquait dans le chœur presque tous les ministres d'Etat. MM. Paul Hymans et Louis Huysmans s'y trouvaient au premier rang. Dans l'assistance on se montrait des personnalités de tous les partis, notamment M. Paul-Emile Janson arrivé de Londres et notre confrère, M. Dewinne, du " Peuple." Dans Bruxelles envahi, samedi et dimanche, de nombreux habitants ont arboré le drapeau national sans soulever la moindre objection de la part des Allemands. Cette manifestation loyaliste trouvera certainement un écho dans le cœur du Roi. Le collège échevinal avait fait envoyer au Roi, via la Hollande, le télégramme suivant:—1 A Sa Majesté le roi des Belges. Le collège échevinal de Bruxelles, interprète de la population de la capitale, présente à Sa Majeste le roi Albert ses souhaits respectueux et salue le chef héroïque de la vaillante armée belge qui fait l'admiration du monde entier. Les Bruxellois attendent avec confiance l'heureux jour où leurs souverains aimés rentreront dans la capitale. Le Collège échevinal : Maurice Lemonnier. Louis Steens. Emile Jacqmain. Georges Maes. Max Hallet. On ne nous signale encore rien d'Anvers. . . . Dans beaucoup d'églises anglaises, dimanche, il a été fait allusion, au cours du sermon, à la fête du Roi. Le Roi avait envoyé un télégramme aux hôpitaux, et des cadeaux furent remis à nos blessés. A Folkestone, un Te Deum solennel a été chanté dans l'église catholique. Les consuls de Belgique et de France avaient pris place dans le chœur, ainsi que le colonel Van Zuylen, de nombreux officiers convalescents et M. Spée, président de l'Union Belge de Folkestone.Le Te Deum fut suivi d'une " Brabançonne," qui produisit le plus grand effet. Un grand meeting patriotique fut tenu à trois heures à la maison communale. Phis cle trois mille personnes y assistaient. Il était présidé par M. Peterson, consul de Belgique, entouré du maire, du colonel Van Zuylen, et de M. Spée, président de l'Union Belge. A son arrivée, le maire de Folkestone fut ovationné. Les allocutions patriotiques de MM. Peterson et Achille Chainaye obtinrent le plus chaleureux accueil. La cérémonie s'est terminée aux cris répétés de "Vive le Roi! Vive la Belgique!" A Paris, deux importantes cérémonies religieuses eurent lieu, l'une à l'église flamande, l'autre à Notre-Dame. A la première, pendant les services. M. Noté et Mlle Mary de Buck, de l'Opéra, chantèrent des hymnes sacrés. Rompant avec les usages dans les éplises de Paris, les assistants armlau-dirent Noté après qu'il eût chanté "Vers l'Avenir " de Gevaert. Les consuls'belges en Hollande ont reçu des milliers de signatures qui ont été transmises au Rcy. Tous les partis ont participé à cette manifestation. et beaucoup de socialistes ont signé. De nombreux drapeaux belges étaient arborés à La Haye et à Amsterdam. L'Université de Leeds vient de conférer à Emile Verhaeren le titre de membre honoraire. Le 17 novembre le grand poète belge donnera, à ladite université, une conférence sur " L'Esprit de la Beleiaue." LA BELGIQUE AFFAMEE. MISERE UNIVERSELLE. (Correspondance particulière.) BRUGES, 12 novembre (par courrier, via Roosendael).—La faim se fait sentir avec âpret€ en Belgique. En voici les preuves: A Bruges on se procure difficilement du sucre, du savon, et du chocolat. Partout en Flandre on manque de sel, de café, et de pétrole. Le charbon se vend encore un pet à des prix très élevés; les pommes de terre se vendent 10 francs les cent kilos. A Lokeren les Allemands veulent "donner'^? de la farine (" Wir geben sic") pour nourrir h population, mais " en échange " ils exigent troiî sacs et demi de pommes de terre ! Partout les Allemands se plaignent du manque de pétrole, qui se fait sentir également dans leui propre pays. Ils voient aussi que le peuple se remue. Le pain noir commence à faire défaut, et les pauvres voient que l'hiver approche î grands pas et personne n'a de quoi se chauffer 1 Dans les grandes villes, les Allemands ferment les yeux, et tout le monde a de quoi manger mais à l'interieur du pays la faim se fait sentir et chaque jour nous rapproche d'une fin peut être fatale. Tout fait défaut excepté la viande, tout a été réquisitionné par les Allemands. A propos de viande et de pain, dans les villes et communes occupées par les Allemands, ces gens, sans cœur courent les rues avec leurs vivres sous les bras au lieu de cacher ceux-ci devant les yeux de la population affamée, des pauvres mioches qu souvent leur tendent la main pour demander ur morceau de pain. Mais cette main est repoussée d'un geste énergique et par un déluge de groî mots allemands ! Voici un fait caractéristique d'une commune belge, dont nous connaissons le nom, faits qu se sont passés sous nos yeux, étant par hasard de passage dans celle-ci. La commune a une population d'enviror 15,000 habitants, composée surtout de la classe ouvrière. Le comité y doit distribuer une énorme quantité de vivres chaquè jour, la com mune, grâce à des dons particuliers, distribue di pain et de la soupe à 1300 familles nécessiteuses Ces familles forment un total de 5000 à 6000 per sonnes. Chaque semaine on distribue 6 à 700f kilos de pain, 13,000 litres de soupe et 800 litres de lait. Depuis le commencement de la guerr< 40,000 kilos de pommes de terre et 3000 kilos d« riz ont été distribués. Ces chiffres montrent combien cette commun* à besoin de vivres. Notez que celles-ci n'est pai la seule, mais que toute la Belgique vit sous c< régime. Cependant tout a une fin. Les ville; et communes qui manquent de numéraire e même celles qui en ont ne peuvent plus se pro curer les vivres pour les pauvres. Malgré cela, les Allemands qui occupent cei communes se promènent encore les vivres sou: les bras. Dans nlusieurs communes les Aile mands ont fait défendre la mendicité. La population fut très mécontente. Cinq mill< hommes, femmes, et enfants se sont groupés, e ont manifesté contre les procédés allemands. Il: demandaient du pain ! Les Allemands ont menace la population de ne plus rien donner à manger mais cela ne sufisait pas, et au lieu de calme tout le monde, le groupe devenait plus ou moin; tumultueux. Alors le bourgmestre, faisant appe au bon sens et à l'esprit de tout le monde, a pi persuader les manifestants de se tenir coi Dans la soirée tout était calme. Mais qui nou: dit que cette manifestation n'auta plus lieu Qui nous assurera le calme de cette populatioi affamée? Tout est possible, car tout est mystère Un seul fait est sûr et évident, les antécédents ei font preuve, c'est, que du moment qu'on inouiéti un seul des Allemands qui font la garde, lî ; commune sera rasée. Les Allemands font des tranchées et travau: de défense sur la ligne qui va de Termonde i Bruxelles. LE RAILWAY BELGE. AMSTERDAM, 15 novembre.—Les autorité! militaires allemandes en Belgique ont constitua trois départements d'administration pour le; chemins-de fer, avec centres à Bruxelles, Char leroi et Libramont.—Central News. LES VILLES DEVASTEES AUTOUR D'ANVERS. AMSTERDAM, 16 novembre.—Un correspon dant belge du " Algemeen Handelsblad " a visit Lierre, Duffel et autres villes. Il affirme que 1; situation est pitoyable en ces endroits. Lierr est en ruines, et pas urçe maison n'est intacte ; Duffel. Duffel est inhabitable, mais quelque personnes tâchent néanmoins de continuer à : subsister. Rien de plus désolant que tout L pays environnant, où les obus ont causé de dégâts formidables. Les tombes sont très nom breuses.—Central News. LA LANGUE FRANÇAISE A ANVERS. MAASTRICHT, 14 novembre.—De notr correspondant (par courrier): Le " Volkszeitung " de Munster annonce, dan: une correspondance de Rotterdam, que seules le: langues allemande et flamande sont considérée: comme officielles à Anvers. La langue français* est donc proscrite dans tous les services de ls ville, et les journaux d'expression française n< seront plus autorisés. AU CLERGE CATHOLIQUE D'ANGLETERRE. Nous recevons la lettre suivante:— Beaucoup de catholiques belges et françai: sont induits en erreur par les signes extérieur: du culte, dans beaucoup d'églises protestantes et nombreux sont les réfugiés catholiques qu ont assisté à eles services protestants, croyan fermement se trouver dans des églises catholique; romaines. La dénomination même des églises: St.'Paul's St. Mary's Church, etc., ne permet pas de dis tinguer les cultes. Je crois que le clergé catholique romaii anglais rendrait un très réel service aux réfugié: catholiques en mettant sur leurs églises à l'ex térieur, des mentions spéciales, en français e flamand, aux fins d'éclairer les catholiques romaines. La Métropole, seul journal quotidien belg< d'opinion catholique édité en français en Angle terre, pourrait engager les réfugiés à s'informei auprès des prêtres avant d'assister à des office* dans les églises qu'ils ne connaissent pas. MAURICE ELLEBOVDT. Wire Mill, Lingfield, Surrey. — On rapporte que le service d'espionnagi allemand de Bruxelles ayant su que des civils s< réunissaient dans un terrain vague de Saint-Gillet pour y lire des journaux, l'autorité militaire : envoya quelques soldats qui, sans sommation tirèrent dans le tas et tuèrent une fillette de cinc ans. C'est ce qu'on appelle la "Kultur!" — Des grenadiers allemands, aux environs d< Tenones se sont déguisés en femmes et faisaien semblant de travailler aux champs. Leur ruse . fut découverte et ils furent mis en fuite. L'OPINION AMERICAINE ET LE SAC DE LOUVAIN. Le sac de Louvain a révolté le monde civilisé contre la barbarie allemande. D'autant que le premier mouvement de la presse allemande, aussitôt les détails de l'incendie et du carnage rendus publics, a été de se réjouir. La "Deutsche Zei-tung " et la " Kreuzzeitung " notamment ont applaudi aux atrocités de Louvain dans des termes dignes d'une tribu de sauvages dansant autour d'une victime attachée au poteau d'exécution. Il s'est d'ailleurs trouvé un journal allemand pour leur faire la leçon. "Nous ne concevons pas qu'il se trouve des journaux Jjour se réjouir d'événements aussi tristes" a osé écrire le " Vor-, waerts," organe du parti socialiste allemand. Puis la réflexion est venue. L'indignation du ' monde civilisé a conseillé la prudence à ces échevelés. D'aucuns ont essayé de diminuer l'étendue et d'atténuer l'horreur du crime.^ La ; presse belge a exagéré, disaient ces bons apôtres ; l'hôtel de ville de Louvain a été respecté l . . . Comme si ce n'était pas assez d'une magnifique église détruite, des halles universitaires et de la bibliothèque réduites en cendres, de plus de cent • maisons incendiées et pillées ! D'autres ont essayé d'excuser la soldatesque , allemande en alléguant que la population de Louvain avait tiré sur les soldats allemands. Outre qu'aucun semblant de preuves n'a été apporté à . l'appui de cette invention, une foule de témoins oculaires, honorables et de bonne foi, se sont . levés pour répondre. Pas un coup ele fusil n'a été tiré, à Louvain, | par le habitants. Le peuple et la petite bourgeoisie vivaient en bons termes, particulièrement au Vieux-Marché, où furent allumés les premiers incendies, avec le corps d'occupation. Un soir, pris de boisson, les soldats allemands-échangerent des coups de fusil. Plusieurs d'entre eux furent | tués. Leur officiers, redoutant les responsa-: bilités, imaginèrent d'accuser la population. On sait oe qui suivit. Le monde entier est maintenant convaincu de leur infâmie et de l'innocence de la population de Louvain. Particulièrement aux Etats-Unis, l'indignation a été profonde. Toutes les universités de la grande République ont ressenti comme un mal-! heur personnel, l'incendie de la bibliothèque de ! Loavain. Les aTguties des avocats stipendiés de l'ambassade d'Allemagne, qui s'employerent dans les journaux, à excuser les incendiaTes en décrivant les soi-disants combats de rue livres par ! la population de Louvain aux soldats allemands, i n'ont convaincu ni ébranlé personne. A Vera Cruz, la population civile a tiTe sur les ! soldats américains, ont répondu plusieurs grands ! journaux de New-York; nos soldats, cependant, n'ont pas incendié une seule maison ni fusille ■ un seul homme ; Voilà qui s'appelle opposer la question preai- • ablel r.* Devant l'opinion américaine, 1 Allemagne est - convaincue d'avoir, en violant la neutralité d une ' petite et pacifique nation qu'elle s'était engagee à défendre, manqué à la foi juree, déchiré un : traité solennel, insulté au Droit et a la Civilisa- • tion. Elle est convaincue également d avoir . livré une ville entière, une admirable église et une bibliothèque précieuse, pour venger la mort . de quelques soldats ivres, a 1 incendie et au pu- • la°Devant l'opinion universelle, l'Allemagne est tombée au Tang d'un peuple de sauvages LES BELGES EN ANGLETERRE M. le baron de Montpellier de Vedrin, gouver neur de la province de Namur, vient de mouru chrétiennement en son chateau de Y edrin. La défunt fut pendant trentc-et;un ans gouverneur de Namur après avoir ete député. Le 2 août dernier—quelle coïncidence !—il ae-vait recevoir en son château toute la famille royale. Ce même jour, ses trois petits fils s en rôlaient sous nos drapeaux. M. le baron de Montpellier était grand-officier de 1 ordre de Léo pold et grand-croix de Saint-Gregoire-le-Grand. L'hospitalité anglaise, dont tous les Belge: garderont un souvenir reconaissant, s ingénié i relever le moral des réfugiés. On nous adresse à ce sujet beaucoup de " copie beaucoup de comptes-rendus que la placé restreintes dont nou: dispe>sons ne nous permet pas d inserer. . Men tionnons une charmante soirée donnee samed - au " Poland-street refuge," où de nombreui artistes se sont fait entendre. ^ A l'intention des Belges et des Français horti culteurs, "The Gardeners' Chronicle, 41, Wel lington-street, Strand, W.C., publie une page er français qui peut intéresser ceux des nôtres qu cherchent un emploi. ^ ^ A l'occasion de la fête du Roi, un Te Deun a été chanté à l'église catholique de St. Aloysius à Oxford. M. Jules Ortegat, député, des officier: et soldats en traitement à l'hôpital étaient pré sents. L'après-midi, dans la grande salle de l'université, M. Ortegat-a pris la parole devant ur nombreux auditoire. Un comité a ete forme " ensuite, sous la présidence de M. Ortegat et sou: la présidence du très honorable M. Sherwood mayor. * * * Aujourd'hui doit paraître ici. édité par notre ' confrère " Le Cri de Londres," 60, Marsham street. Westminster, S.W., une chansor s gouailleuse et patriotique, récemment répandue a > Bruxelles à un très petit nombre d'exemplaire? ■ manuscrits et saisie par les espions du généra ! baron von Luttwitz. Les Allemands n'ont pu l en découvrir l'auteur véritable, dont nous devons ! taire le nom jusqu'à nouvel ordre, pour ne paf le livrer à la vindicte prussienne qui le pour suivrait peut-être jusqu'au pays lointain où i a réussi à se réfugier. Il y a cinq couolets composés sur l'air popu laire du "Roi Dagobert," et dont la lecture fers comprendre la rage qu'ils mirent au cœur d< l'état-major allemand ele la garnison de Bruxelles, Le dernier couplet assigne à la guerre un dénoue 5 ment dont la seule évocation a dû faire aux servi 1 tcurs d'Attila II., l'effet d'un abominable sacri : lège. En voici le texte:— Alors, 1e. doux Kaiser, Qui n'avait, plus du tout l'air fier, 1 Dit à not' p'tit Roi: " Sire, épargnez-moi . . . Je vous rends Anvers Et 1' mond' à l'envers . . ." —"'Pendez-le, dit le Rol, 1 Et tout s'trouv'ra r'mis à l'endroit." 5 * * * Les pharmaciens belges résidant en Angleterre J sont priés de faire connaître îeur adresse à M. R Pattou, 10, Sussex-place, Regent's Park, London . N.W. — On annonce que le prince de Galles partira ; prochainement pour le front. Il sera probable ment- attaché à l'état-major du maréchal French, comme le prince Arthur de Connaught. — D'après le "Nieuwe Rotterdamsch* Courant," quelques maisons seulement seraienl iueendiées à Ypres, et la fameuse Halle aux Draps • serait intacte. ! — Le Tsar et la -Tsarine sont revenus dimanche i à leur résidence de Tsarkoe-Selo. — D'après la "Gazette de Voss," des petits • paquets ne pesant pas plus de 5 kilos peuvenl [ être envoyés aux prisonniers de guerre en Aile magne par l'intermédiaire de pays neutres, i — Les autorités militaires de Melbourne (Aus ; tralia) ont perquisitionné dans les maisons d< ! deux professeurs'd'université, et y ont saisi leui , correspondance. MONITEUR BELGE. DES 8, 9, 10, 11, 12, 13 ET 14 NOVEMBRE. FETE PATRONALE DU ROI. A l'occasion do la fête patronale do Sa Majesté le Roi un " Te Deum " sera (a été) chanté le dimanche, 15 novembre, à 11 heures, en l'église paroissiale de Sainte-Adresse. ACTIONS D'ECLAT. Par arrêté royal du 23 octobre, en récompense de sa belle conduite au feu pendant los journées du 18 au 23 octobre, le 7e régiment de ligne est décoré de la Croix de Chevalier de l'Ordre de Léopold. Son drapeau portera la décoration militaire. Par arrêté royal du 27 octobre, en recompense des actions d'éclat accomplies au cours dos engagements de la campagne et notamment Dixmude, les lie et 12e régiments de ligne sont décorés de la Croix do Chevalier de l'Ordre de Léopold. Leurs drapeaux portferont la décoration militaire. Par arrêté royal du 25 octobre, les officiers ci-après ont été promus dans les divers ordres, en récompense pour les actions d'éclat accomplies par eux lors des deux expéditions 6ur les lignes do communication allemandes. Chevaliers de l'ordre de Léopold: le capitaine en second Delfosse, régiment des grenadiers; les lieutenants Gérard et Flebus; le sous-lieutenant Pardoen et l'officier auxiliaire Rolin-Jacquemyns; le capitaine en second, adjoint d'état-major Courboin et le sous-lieutenant De Rode. Par arrêté royal de la même date, en reconnaissance pour le courage remarquable et le dévouement au dessus de tout éloge dont ils ont fait preuve en allant rechercher sur la rive opposée de la rivière qu'ils défendaient, malgré un feu d'artillerie et d'infanterie très intense, quarante hommes, dont quinze blessés et un officier gravement atteint, ainsi qu'une mitrailleuse, les militaires suivants sont nommés chevaliers de l'ordre de Léopold: les caporaux De Buck et Meeus, du 7e régiment de ligne. Sont nommés chevaliers de l'ordre rie Léopold II. ponr actions d'éclat au cours d'une expédition cycliste sur les lignes de communication ennemies: le maréchal des logis Burgraeve, le setgent Noe, les caporaux Depanw, Ivens, Lempereur ; les soldats Stv, Van Boxelaere, Van der Stickelen, D'hal, Louillet. Genon, ïïageman, Iloeman et Van de Meule-broeck : le sergent Duchaine ; les soldats t Hazebrouc k, Nato-witz, Hendrick, Lignon, Verlinden et Van Rosbrouck. RETRAIT DE DECORATIONS. Par arrêté royal du 5 novembre, les officiers ci-après désignés ont été rayés de l'ordre de Léopold pour avoir franchi la frontière hollandaise sans y avoir été contraints par Ira événements: le major de réserve Vanhée, les capi taines-commandants Delaunoy et Halkin, du 12e de ligne de forteresse. Par le même arrêté royal la Croix militaire de 1ère classe est retirée aux officiers ci-dessus, pour le même motif: La décoration militaire est retirée au capitaine en second La_nge, du 12e de ligne de forteresse pour le même motif. Do même la décoration comm^morative de règne de Sa Majesté Lcopold II. est retirée au major de réserve Vanhée, les capitaines-commandants Delaunoy ci Halkin. NOMINATIONS DANS L'ARMEE. Par arrêté ministériel du 27 octobre, sont nommés officiera auxiliaires:— Dans l'infanterie:—Deliège, sergent; Van Santé, 1er 6cr-genUmajor; Hougardy, élève à l'école militaire; Patris, sergent; Segers, élève à l'école militaire; Lerminiaux, serfeent; Wéry, adjudant; Van Damme, sergenMourrier ; Huile-broeck, sergent; Declercci. 1er sergent-major; Mil-camps, sergent-major; Simon, adjudant secrétaire; Bodart, sergent-major; Nys, sergent; De Foere, 1er sergent-major; Beornaerts, 1er sergent-major; Van Buggenhoudt, sergent-major: Bussers, id.; Gykiere. id.; Haesen, sergent, élèvo à l'école militaire; Vandeloise, 1er sergent-major ; Gevskens. id.; Moedts, sergent-major; Robert, sergent; Monge-nast. adjudant, élève à l'école Militaire ; Cambier, élève à l'école militaire; Deborger, sergent; Coppens, 1er servent; comte de Ribaucourt, maréchal des logis; Moiny, adjudant. Dans la cavalerie.—Schlogel, 1er maréchal des logis; Ver-huJEt. maréchal des logis; S?.rvais, id.; Deryck, id.; Nihon, adjudant; Soudant, id.; de Brabandere, maréchal des logis; vau Malcoto de Kessel, id.; Wouters, maréchal des logis; Goffinet., id.; Mottard. id.; Sundheim do la Gueva, id.; Coumaii», adjudant; de t'Serclaes, maréchal des logis; van der Rest, id.; Aughuet. 1er maréchal des logis chef; baron de Calwaert, 1er maréchal des logis. Dans le corps des transports.—Vcrstraeten, maréchal dea logis chef; Matheys- 1er maréchal des logis chef. Dans les comptables des corps do troupes.—Ruyffelaert, adjudant secrétaire d'état-major : Dochy, id. Dans l'artillerie.—Verbeke, 1er maréchal des logis; De Barsy, marérhal des logis. Dans les services administratifs.—Collignon. 6ergent. MINISTERE DES FINANCES. Par arrêté royal du 29 octobre la date de clôture des opérations relatives au recouvrement des produits, à la liquidation et à l'ordonnancement des dépenses de l'exercice 1913 devant être accompliés au 31 octobre, et les administrations publiques se trouvant dans l'impossibilité de se conformer à cette disposition, la date de clôture de l'exercice 1913 est reportée au 31 décembre, 1914. — M. Caillaux, accompagné de sa femme, s'est embarnué pour le Brésil. Il est chargé d'enquêter au sujet des provisions et matières premières qui pourraient servir à l'alimentation de la France, et des articles manufacturés à l'usage de là défense nationale. — Quatre-vingt mines ont été trouvées jusqu'à ■ présent sur la côte zélandaise. Le gouvernement i a défendu la navigation de nuit sur l'Escaut hollandais. — Les Allemands ont recommencé le bombardement d'Arras. Ils ont lancé sur la ville i 82 obus à la minute, soit 4920 par heure. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre lo montant «wix ordrw, e.r.p. GEORGES MONNOYER et Raymond Berger prient respectivement leur mère de donner nouvelles — ^[iroQK » "î?81 jur J" H", Tan -Mcrkensteyn's, Gravendijk-ual, 29b, Rotterdam, qui fera parvenir xeponsc. HÔRGXIIuS-DAVREUX (Mme) de St. Servais envoyez télégraphiqucment nouvelles à M. Citroen, de -Namur, a Amsterdam, 8, Kuyperstraat. T AMILLE LEÔX ROSSEELS—Wvngaerden, fr1 Bruxelles, demande adresses et nouvelles des familles , -Léon liessels et Wvngaerden, réfugiées en Angleterre.—Réponse chez Henri Godefray, care of Dettmer, 21, Poland-I stroet,_lx>ndres. LEON ET EDREEN bien arrivés samedi Eton j Villas, 19. MANSION, professeur Gand7demànde" nouvelles famille.—Ecrire De Pauw-Wauters. Sas raji Gent. "1TERACHTERT, sergent du 7e de ligne, de- V mande nouvelles caporal Delcroix (Juvénal) probable-ment en traitement hôpital Folkestone. "\/rAN HOÛWÈR, Mme, Hôtel Rotterdam, Sas ▼ de Gand (Hollande), demande nouvelles Van Ilouuer, P. et Alfred Remy, du tribunal de Termonde. ^RHERION (Gerr. 3844). Saison Belge. Sous le patronage de S.E. lo ministre de Belgique. Jeudi prochain à 8 h. 15, première représentation de la comédie-bouffe en 3 actes intitulée C B0N jtyî0NSIETJR ^jOETEBEEK. M. LIBEAU et la troupe belge créatrice. PRIX SPECIALEMENT REDUITS. Le^ benefices sont destinés au fonds belge du " Dailv Teleeranli " PREMIERE MATINEE SAMEDI PROCHAIN à 2h. 30 _ BELGE, 32 ans, bonnes not. anglais, espagnol, cherche place dans école ou fam. cath. pour enseigner français et notions autres langues contre pension.—S'adresser D. Wauters, comité dos réfugiés, Aldwych, W.C.. Bureau M* Delvaux. BOURNEMOUTH.—" Beechwood," situation splendide, près de la mer et des Jardins d'Hiver, tou; les confôTts modernes; pension depuis 5s. par jour /Continental hôtel, :m. Tavistock -square, Vv W.C.—Belle situation dans le plus beau quartier d< Londres à côté de6 théâtres et de La Cité; maisons avec tout le confort moderne, électricité, téléphone, bains, douches; cuisine française, table séparée; pension complète à partir de £1 10s. par semaine. MME. J. HARAND, 7, Trevor-square, Kniglits-bridge. désire avoir une jeune fille belge pour aider à faire le ménage. ON POURRAIT procurer ouvrage (quelques semaines) à 20 sh. pour 2 ouvriers belges connaissant rharpenterio et 3 hommes de peine: conna-ssance anglais inutile.—Se présenter, Thom. Coopman. établissem. Battersby, Nicholl-square, 21. . SOURDS-MUETS, réfugiés belges, sont reçus gratuitement à St. John's Institute, Boston Spa, York-shirc. ■ . \7"ASELINES et Huiles Blanches: Ingénieurs, Itersonnel et ouvriers au courant fabrication de en produits sout priés écrire à A. Vauderkeyde. 68, Kings-road, Camden-road, London, N.W'. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard." vendu chez tous Ica marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement à nos amis de s'abonner an prix de 3sh. 3 par mois pour le Royaume-Unis et 4sh. 4 pour l'ctianger, et de nous adresser lo prix de l'abonnement on un mandat. Le tarif de.s annonces est, de 9d. L ligne pour le " Livre d'adresses des exilés," payable d'avaûcr. et ppur'toutç autre publicité, le tarif du " Standard." Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du "Standard," Fleet-street, 132-4, E.C., ouvert de 2 à 6 heures. En cas de demande par écrit, joindre deuî .♦«iw^res d'un Donns.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume