La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1187 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 13 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3x83j39x2t/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA MÉTROPOLE OIMK rBiin ■ L«. CINQ CENTIMES EmIMDE: vijf cent ftS DIX centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212 ABONNEMENT 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 24me ANNEE VENDREDI 13 AVRIL 1917 No. 103 LA GRANDE GUERRE LE MAUVAIS TEMPS IeACTION DANS L'OUEST I.'AUTRE PROBLEME Le mauvais temps tau ues sicium c. ■ moment, sur le front de l'ouest tout ,mme chez nous, et en conséquence les héritions se sont vues entravées assez irieusement. Une pause s'est donc pro-*jte et l'ennemi en a immédiatement ro(ité pour réorganiser ses lignes et ,érer une réaction. Deux contre-atta-ies dirigées centre Monchy-le-Preux ui venait d'être capturé, échouèrent; ar contre, les troupes britanniques qui raient pénétré dans Bullecourt, plus au id durent, sous le poids d'une forte mire-offensive, céder le terrain gagné ins cette région et se rejeter sur leurs iciennes lignes. Suivant le communi-ié officiel de Berlin, nos alliés perdi-nt dans, cette affaire un millier de pri-mniers et une vingtaine de mitrailleurs. Ce succès encouragera probable-lent l'ennemi à récidiver, mais il n est 1S certain que la température qui en-ave les opérations de nos allies favori-: les siennes. En tout cas il est probable que 1 enne-ii fera des efforts désespérés paur rerendre autant que possible du terrain erdu, en particulier la crête de V imy ont il n'a pas encore annoncé la perte ans son bulletin. Dans le secteur français les opéra-ons gardent leur caractère de calme; I sud de l'Oise l'ennemi, après un jmbardement préparatoire, repoussa n détachement français au nord-est l'Everneuil-sous-Coucy, mais il fut re-:té lui-même immédiatement après. A lerry-au-Bac et au Bois-le-Prêtre il y i eu de l'activité d'artillerie. A côté des préparatifs militaires qui omme nous avons vu se font sur une chelle considérable, l'Amérique ne ne-lige pas l'autre côté de la question, elle du transport des vivres et du ma-ériel dont les Alliés ont besoin. Le ilan de construire un millier de navires » bois, d'un tonnage moyen de 3.000 innés, qu'on avait d'abord considéré Mie l'idée d'un visionnaire, vient d'être flinitivement adopté par le comité fede-al comme la solution du problème de la avigation et le comité met tout en œu-re pour faire signer les contrats néces-lires. Les fabricants de machines à "oteurs ont déclaré qu'ils peuvent conduire avec la même rapidité que les Gantiers de construction et le Shipping foard a reçu l'assurance que le premier le ces navires peut être lancé d'ici cinq "ois, et qu'à partir de ce moment na-''re après navire sera lancé pour être lis au -service de la cause alliée. II y a, il est vrai, un manque de per-Mnel marin, mais on croit que cette lifficulté peut être surmontée en prenant 'tt personnel français, anglais ou d'au-r« alliés, et qu'au besoin on pourra 'gager du personnel neutre. La ques-'on de l'emploi des " Aliens " comme *rsonnel marin sera résolue par la sus-^nsion de toutes les prohibitions à ce «jet. Une fois que les machines nécessaires J la construction de ces navires seront levées, ces navires compenseront largement les pertes qui ont été subies, "Me si les sous-marins augmentaient ""isidérablement en nombre. En y ajou-an' le tonnage — environ un million de-tonnes — des navires allemands saisis « les ports américains, nos nouveaux ®és pourront mettre en ligne une flot-le considérable qui- résoudra rà une fois Problème délicat de l'approvisionne-Jent de la Grande-Bretagne et de la rance. ^ !-e problème des récoltes occupe sé-leusement le ministère de l'Agriculture; *s conférences ont eu lieu avec les «anteurs de l'Ouest pour intensifier les '"'tores printanières et étendre les ter-jjns d'ensemencement. Si les récoltes f blé ne donnent pas de provisions très ^faisantes, celles du maïs, de l'orge ' des avoines promettent d'être excelles. Ce qui cause le plus d'ennuis à l'administration c'est l'opposition à la conscription, où les anti-conscriptionnistes font usage des mêmes arguments que ceux qui ont été avancés en Angleterre. Mais on ne connaît pas encore la force de ce mouvement, et entre temps le président reste décidé à lever une armée par la conscription. Le prince Rupprecht à Mons Mœurs allemandes • Le Kronprinz Rupprecht de Bavière, disent les Nouvelles, s'est installé depuis quelques jours à Mons. Il a choisi naturellement la plus belle propriété : le château * d'Hardempont, qui appartient actuellement à la famille Gendebien. Mais le mobilier ne fut pas trouvé assez beau à son gré. Le prince a, paraît-il, un goût prononcé pour le style Empire. Alors il envoya des officiers par toute la ville chargés de lui réquisitionner de droite et de gauche ce qu'ils trouveraient de mieux en ce genre. C'est ainsi que fut enlevée la salle à manger de M. de Merbes, directeur des Laminoirs de Jemappes, le salon et le bureau de M. le baron du Vivier, dont la famille fut anoblie par Napoléon, la salle de bain de M. Lambert, etc. On alla même jusqu'à enlever la chambre de jeune fille de Mlle Mançau, la fille du commandant de la garde civique ! Et comme la jeune fille, peu touchée de l'honneur qu'on lui faisait, demandait comment elle remplacerait son mobilier, l'officier boche chargé d'exécuter les fantaisies de son maître lui répondit avec son plus gracieux sourire que si elle conn^ssait un mobilier à son goût chez une de ses amies, il lui suffirait de donner le nom ' de celle-ci pour qu'on aille aussitôt lui chercher les meubles en question ! Comme trait de délicatesse boche, n'est-ce pas réussi? Il va de soi que toute la ville fait des gorges chaudes de l'histoire et que l'emménagement du prince Rupprecht est devenu légendaire dans la contrée à l'égal du déménagement de l'illustre général von Fleck à Hâm. Les bureaux de l'état-major du prince sont installés boulevard Dolet dans l'ancienne maison de M. Lambert, le riche financier bien connu. La maison n'étant pas assez grande on a accaparé aussi plusieurs immeubles attenants et l'on a abattu des cloisons, installé des bureaux, des garages d'autos, transformé, démoli, reconstruit et abîmé sans le moindre scrupule toutes ces belles habitations. Au château d'Hardempont, le prince Rupprecht a fait installer sur les toits un filet pour préserver la demeure des bombes des avions alliés. La précaution n'est pas inutile d'ailleurs, car la retraite du prince de Bavière paraît être connue déjà des Alliés. Le 17 mars, vers 9 heures du matin, trois avions anglais et deux avions français sont venus survoler les bâtiments. Ces avions n'ont pas lancé de bombes. Ils n'en ont pas moins été le point de mire d'un vif feu de batteries antiaériennes, mais aucun n'a été atteint et ils se sont éloignés indemnes, à la vive satisfaction de la population. Depuis lors, la nuit, la ville de Mons est plongée dans une obscurité profonde. Il n'y a pas 20 becs de gaz allumés pour toute la ville. Les magasins doivent fermer et abaisser leurs volets dès 6 heures. Les trams circulent volets relevés et avec un pare-lumière à leurs phares de devant. » o—o Le premier " chiffon de papier " C'est le Rire aux Eclats, journal épi-sodique de la vie du front, qui l'exhume avec à-propos : Appelé à monter sur le trône de mes ancêtres, j'ai pris en main le gouvernement en portant mes regards vers le Très-Haut, vers le Roi de tous les Rois, et j'ai fait à Dieu -la promesse solennelle d'être pour mon peuple, à l'exemple de mon père vénéré, un empereur juste et doux, de respecter mes serments et mes promesses, de pratiquer la piété et la crainte de Dieu, de défendre la paix, de poursuivre le bien-être du pays, de porter secours aux pauvres et aux malheureux, d'être toujours un gardien fidèle de l'honneur et du droit. GUILLAUME II (Manifeste, 19 juin 1888.) Etats-Unis et Belgique M. H. Carton de Wiart, ministre belge de là Justice, a envoyé à M. James Beck, ancien Attorney général des Etats-Unis, le télégramme suivant : La reconnaissance de la Belgique qui lutte et souffre depuis trente-trois meis pour la justice et le respect du droit entre les nations n'oubliera jamais ceux dont la noble et courageuse initiative q tant contribué à montrer à l'opinion américaine où était l'intérêt de l'Humanité et de tous les Etats libres. M. James Beck a répondu par le télégramme ci-après : Je vous remercie de tout cœur de votre câblogramme auquel je suis profondément sensible. Nous nous réjouissons que la nouvelle entente soit maintenant aussi heureusement assurée et que désormais l'Amérique puisse agir de toute sa puissance pour la libération et la restauration de la brave Belgique. o—o Le général Smuts chez le roi Albert Le général Smuts,. le héros de la campagne de l'Afrique orientale et délégué de l'Afrique du Sud à la Conférence de l'Empire, a visité le front de l'Ouest. A son retour, le général Smuts a été reçu par le roi Albert, dans sa villa. Au cours de cette entrevue, dans laquelle Sa Majesté parla en hollandais, le roi Albert exprima sa confiance absolue dans la victoire finale et son appréciation de la part distinguée prise dans le conflit par les Hollandais du Sud de l'Afrique, dont beaucoup étaient de la même famille que les Belges. Le roi Albert .remit au général Smuts les insignes de grand-officier de l'Ordre de Léo-pold. v o—o L'archevêque de Cologne défenseur de la barbarie Le Journal des Débats publie dans son numéro du 4 avril cette dépêche datée de Genève, le 3 avril ; « _ On mande de Bâle que le cardinal Hartmann vient de prendre des mesures disciplinaires, avec dispense a divinis, contre un certain nombre de prêtres qui lui ont adressé une lettre particulière lui reprochant d'avoir, il y a quelques mois, protesté, dans un télégramme public adressé au Kaiser, contre les reproches de cruautés et d'atrocités commises par les armées allemandes. Les ecclésiastiques incriminés accusent le cardinal Hartmann d'avoir induit les fidèles en erreur et d'avoir couvert de son autorité des faits qui, à l'heure actuelle, indignent l'Europe. On assure, au surplus, qu'une autorité militaire allemande, d'accord avec le cardinal Hartmann, a fait emprisonner quelques-uns de ces prêtres. o—o La déportation de Mgr Legraive Le journal hollandais Algemeen Handels-blad (n. du 25 mars 1917, première édition du matin) donne les détails suivants, reproduits du Maasbode, sur la déportation, ' effectuée il y a quelque temps, d'un évêque et d'un chanoine, respectivement président et directeur du grand séminaire de Malines : M. Louis Legraive, évêque de Parnasse, président du grand séminaire de Malines, évêque-adjoint et vicaire général du cardinal Mercier, a été, il y a quelques jours, dirigé vers l'Allemagne" où il doit purger une peine de neuf mois de prison. " Le vendredi 16 mars, à 5 heures de l'après-midi, l'évêque comparut devant le conseil de guerre d'Anvers, sous la prévention d'avoir abrité, pour une nuit, à Malines, un malheureux Français, déclaré impropre au service militaire, donc nullement soldat, bien qu'il voulût offrir ses services à l'armée française. " Monseigneur ne fit que ce que tout autre prêtre, en pareil cas, aurait fait et doit faire. Cependant, la même nuit, il était déporté en Allemagne et on lui interdit de parier à qui que ce fût, de donner des instructions pour le séminaire, ainsi privé brusquement de la sage gestion du saint prélat. " Cette déportation imprévue a troublé profondément la population belge et chacun se demande si le but des Allemands n'est pas d'atteindre le cardinal Mercier par l'arrestation de Mgr Legraive. " Le mécontentement des Malinois s'accrut encore lorsque ces derniers apprirent que le chanoine Allaer, directeur du séminaire, avait été arrêté par les Allemands. Le chanoine Allaer fut appréhendé, jugé et déporté avec Mgr Legraive et pour le même motif. .Son emprisonnement durera huit mois." LES RAPPORTS ENTRE LE GOUVERNEMEMT ET LA NATION Nous nous sommes préoccupés naguère du singulier état d'esprit que faisait naître parmi les Belges en exil l'impression d'isolement que crée l'absence île ^ontact avec le Gouvernement. Quelqu'un nous fit remarquer alors que les comités officiels belges avaient notamment pour but de servir de lien entre la population' et le Gouvernement. Ce n'est cependant pas tout à fait ce que les Belges demandent. Nous avons l'impression que ce qui crée une grosse part des griefs, justifiés ou non, c'est la crainte que le Gouvernement n'agisse sur certains points à l'encontre des vœux de la Nation. Tous les Belges, cependant, n'ignorent pas que notre gouvernement se trouve dans une situation spéciale et extrêmement difficile et s'accordent pour reconnaître qu'en raison même de ces difficultés il faut lui faire confiance. Mais c'est en raison de cette nécessité absolue de faire confiance au Gouverne- " ment que des compatriotes soucieux du lendemain voudraient voir le Gouvernement en contact plus étroit avec la Nation belge du dehors. Celle-ci, qu'on veuille bien le noter, n'a pas la prétention de vouloir, pour ce qui concerne l'avenir de la Belgique, imposer des décisions qui ne peuvent être prises que d'accord avec la population entière, encore que les Belges du dehors soient intimement d'accord avec les Belges du pays occupé. Ce que les Belges en exil désirent, c'est qu'au moins on connaisse leurs désirs et leurs opinions afin qu'à la rentrée il n'y ait pas un trop grand hiatus entre le Gouvernement et la Nation. Le contact actuel, quoique établi avec une partie seulement de la Nation, suffirait à garantir au Gouvernement un appui qu'il ne peut' dédaigner. Sans doute, le Gouvernement n'a pas manqué de s'entourer de conseillers. Mais, précisément, tout le monde n'est pas d'accord sur le choix de ceux-ci. Disons-le, il se fait ici en Angleterre tout au moins d'étranges commentaires au sujet de personnes qui se targuent de personnifier en quelque sorte le Gouvernement et qui prétendent, on ne sait en vertu de quels singuliers pouvoirs, à entraîner le Gouvernement dans des entreprises qui n'ont rien de national, qui sont même en opposition flagrante avec les intérêts importants de nos nationaux. M. Omer Boulenger, conseiller communal socialiste, vient de traduire, dans uire lettre au XXe Siècle, cette préoccupation toute bienveillante et patriotique des Belges d'éviter au Gouvernement,in-" suffisamment documenté sur les person* nés et sur les faits, des erreurs regrettables.On conçoit, dit-il, qu'un gouvernement qui n'a pas avec les choses qu'il gouverne le contact que lui assurerait une activité parlementaire ne peut être complètement instruit des besoins, des désirs et des griefs des citoyens ; que le fossé qui. se creuse entre le Gouvernement et la Nation sans être bien large, suffit pour que l'administration de la chose publique en souffre dans le présent et que ce mal ait sa répercussion dans l'avenir; qu'enfin, inévitablement, il se forme une opposition au Gouvernement, sourde, éparse, hostile et toute de malentendus. Les différents mandataires belges, députés, conseillers provinciaux, communaux, prud'hommes, etc., que j'ai eu l'occasion de rencontrer sont avisés chaque jour par correspondance ou verbalement de quelque vœu ou de quelque réclamation d'un groupe de citoyens. Le Gouvernement serait fort étonné souvent s'il lui était donné d'en prendre connaissance. Mais comme il n'en est rien, comme il ne peut actuellement en être rien, l'opposition dont je parlais il v a un instant se forme et l'on voit venir au jour de petites feuilles aigres et méchantes. Cette situation dure depuis trente-deux mois, C'est trop. Elle ne pouvait être que provisoire, que très provisoire ; elle demande une solution nouvelle, hardie, comme l'exige, du reste, toute nouveauté. Nous ajouterons que l'on a dû innover en tant de choses depuis trois ans que nous voyons pas ce qui empêcherait d'innover en ceci. Et M. Omer Boulenger ajoute : Nos mandataires de tous rangs : députés, conseillers provinciaux, communaux, prud'hommes, etc., peuvent se rassembler sans donner pour cela un caractère officiel à leurs réunions, auxquelles le Gouvernement se rait représenté. La presse belge serait admise; elle informerait le public sur la question dont le Gouvernement aurait décidé de s'occuper. Une telle assemblée serait pour ce dernier une source de renseignements très précieux et serait la représentation fidèle de l'esprit et des sentiments du pays. Le Gouvernement y verrait et sentirait toute la vie belge; il saurait mieux comment il gouverne, d'où il vient et où il va. Ceci aurait au moins l'avantage de faire connaître verbalement au Gouvernement tout ce qui, pour des raisons multiples, ne peut s'imprimer sans danger et qui, dans l'état actuel, ne peut arriver jusqu'à lui. o—o L'aide indienne En réponse à un appel adressé .111 vice-roi des Indes par feu le duc de Norfolk de la part du Fonds de Noël pour les enfants belges, le public indien a souscrit une som-•me de £2.168 (fr. 60.000), qui a été remise au Comité national " for Relief in Bel-gium ". o—o Que fera le Saint-Siège ? Le Secolo reçoit la dépêche suivante de son correspondant du Vatican ; Dans les cercles cléricaux on attend avec curiosité l'attitude que vont réciproquement prendre le nouveau gouvernement russe et le Saint-Siège. Des commentaires discrets des journaux cléricaux et notamment de ceux qui passent pour être les organes de la secrétairerie d'Etat on ne peut rien conclure sur l'attitude que le Vatican va prendre. Il est certain que jusqu'ici aucun acte de relation diplomatique n'est encore intervenu entre le gouverneur provisoire russe et le Saint-Siège. Il est certain, d'autre part, que les intentions des hommes nouveaux qui se sont mis à la tête du gouvernement russe en ce qui concerne la liberté religieuse (conséquence logique des principes de liberté qui ont amené le renversement de l'ancien régime) n'ont pas laissé la secrétairerie d'Etat de Benoît X\ indifférente. Le Vatican, toutefois, semble embarrassé par quelques actes particuliers du nouveau gouvernement russe. Les intentions de ce dernier en ce qui concerne la Pologne allemande feront certainement le sujet d'un examen attentif de la part du Vatican, d'autant plus qu'au moment où personne ne prévoyait encore la révolution russe et où l'Allemagne accomplissait son dernier acte de désagrégation de la Pologne en lui octroyant une indépendance tout à fait formelle et apparente, la diplomatie du Saint-Siège s'était laissé aller à des avances plus ou-moins diplomatiques envers le gouvernement allemand. Ces avances ne laissent plus aujourd'hui le Vatican complètement libre dans ses mouvements. Pour le moment, on trouve svmptomati-que le fait que l'ancienne légation du tsar auprès du Vatican a changé à son siège (piazzci Cardarlli) son écusson en supprimant le symbolique aigle impérial. Ce changement avait -été déjà fait à l'ambassade de Russie auprès du Quirinat dès que le gouvernement provisoire russe avait été reconnu par le gouvernement italien. II ne restait naturellement à la légation auprès du Saint-Siège qu'à suivre cet exemple car elle ne pouvait pas continuer à garder l'emblème d'un pouvoir qui n'existe plus. 0—0 Le scandale de Vienne Le procès Kranz, qui provoque à Vienne un scandale considérable, encore accru par l'arrestation d'un témoiu en pleine audience, met sur la sellette une importante banque autrichienne, l'Allgemeine Depositen-Bank. Le Dr. Kranz, principal accusé, est le président de cette banque. En juin 1916, il fut chargé de constituer et de diriger l'Office d'achat de bière au ministère de la Guerre. Il s'agissait d'approvisionner l'armée en bière et le Dr. Kranz devait toucher une coquette commission de 5% sur tous ses achats. Non content de ce bénéfice, le Dr. Kranz réquisitionna et acheta des quantités considérables de bière pour le compte de sa banque Celle-ci revendait ensuite la bière à des détaillants, qui étaient en général des intermédiaires suspects, moyennant une majoration qui atteignait jusqu'à 25% du prix d'achat et même davantage. Six mois à peine après la fondation de l'Office di-rigé par le Dr. Kranz, l'Allgemeine Deposi-ten-Bank avait réalisé un bénéfice de près de 900.000 couronnes. Comme on peut Je supipoSer, Kranz avait su se ménager des complicités dans les mondes les plus variés. Ce n'est pas là un des moindres attrait- de son procès.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume