La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1382 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 03 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8w3804zg6s/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

" LA MÉTROPOLE," the ïnfluential Belgïan news-paper now enjoying the hospitality of ^Tan&arfej was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp office3. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. MERCREDI 3 NOVEMBRE 1915. N°- 3)7. LA GRANDE GUERRE £ discours de m. asqu th.—confiance, fermete, patience.—la perspective exacte.—le role de l'angleterre.—la victoire ! finale.—situation serieuse de l'armee serbe.—pri^e de mon-astir?—le front occidental-double succes russe. M. Asquith a prononcé hier après-midi, à la hamhre des Communes, devant une des distances les plus choisies et les plus nom-reuses qu'une séance du parlement anglais ;t jamais réunie, le grand discours sur la tuation générale qu'il avait promis de faire y a quelque temps, et qui était attendu avec ie certaine impatience par ie public britan-ique. Il faut noter le ton parfaitement odéré, mais aussi extrêmement ferme et dé-dé de ce beau , morceau oratoire, et l'impres-on d'invincible confiance qui s'en dégage, >n que l'opinion britannique ait besoin aucun encouragement, mais parce qu'il est ujours consolant de voir la certitude dans la ctoire finale confirmée par le chef d'un iiivernement qui possède, évidemment, sur s faits de la cause, des éléments d'informa-)ns étendus et sûrs. Certes, M. Asquith ne s'est pas dissimulé te certaines parties de l'horizon politique nt plutôt sombres, mais, a-t-il dit, le vrai us des perspectives, la patience et les ré-rves de courage actif et passif que possède peuple anglais, ne justifient aucune espèce : pessimisme, qu'il'soit sincère ou inspiré de nsidérations moins nobles. Le gouverne-ent, du reste, ne cache rien de la vérité, sauf où elle pouvait être utile à l'ennemi. Le recrutement a fourni un nombre de sol-,ts énorme et sans précédent. Les Colonies ules en ont fourni plus de 130,000. Depuis début de la guerre l'Amirauté en a transité deux millions et demi, 330,000 malades : blessés, deux millions et demi de tonnes de vres et de munitions, et 800,000 chevaux et alets„avec une perte d'existences humaines moins d'un pour cent. La flotte allemande t enfermée dans la Baltique. Les pertes taies en Flandres sont de 377,000 hommes, ais dans le théâtre occidental de la guerre s Allemands, si l'on équilibre leurs gains et urs pertes, n'ont plus avancé d'un pied puis le mois d'avril. Tout cela sans parler : la guerre aux colonies, qui est partout à ivantage des Alliés. Certes, il faut plus d'hommes, plus de mil->ns, plus de temps encore. Comme l'a dit le i George, nous avons affaire à un ennemi lautement organisé" qui jouit toujours d'une rtaine supériorité en matériel, fruit de sa ague préméditation et du caractère milita-ite d° soi peuple. Mais il est incroyable ie le siège de la forteresse allemande ne ferait s, en dépit des apparences, sentir vivement n action de l'autre côté du Rhin, il est in-oyable surtout que si les Alliés continuent à iposer aux efforts spasmodiques et divergents ; la coalition centrale une résistance active • de mieux en mieux coordonnée, la victoire : soit au bout. Elle sera à celui des adver-ires qui tiendra le plus longtemps. Les liés seront cet adversaire là, car, quoiqu'il rive, ils tiennent la mer et sont toujours à ême de continuer à couper les Allemands du onde extérieur. C'est toujours, évidemment, dans l'ensemble l'il faut considérer la situation et ne pas ac-»der plus d'importance qu'elles n'en ont au )int de vue du résultat général, à des opéra-ons qui ne présentent qu'un intérêt _secon- i sire. C'est dans cette lumière-là notamment ! l'il convient de considérer les événements de i «rbieu II devient de plus en plus évident que i ' situation de l'armée serbe est extrêmement pieuse.. Nish est menacée à la fois du nord ; 11 ie l'est, et sa chute doit être considérée , smme prochaine. D'autre part l'avance ra- ] "fedes Bulgares au delà d'Uskub menace de ; #ïper les communications des Serbes par le ®d et les forcera sans doute à se retirer en , pianie, où ils pourront tenir dans les mon- • taes et se faire ravitailler par mer. La ( Ne de Monastir n'est pas encore officielle- , M confirmée, mais il appert du communiqué , P>e que Vélès est de nouveau perdu. Il est polant de remarquer cependant que, de leur Pjte aveu, le butin des envahisseurs est ( Quant à l'offensive des Alliés, elle ne j Nira prendre un grand développement que J foraqae leurs armées séront complétées par les ] fni'és en voie de transport. Notons, cepen- | . r"1'. comme des symptômes importants, la pne® d'un débarquement des Russes à Var- ( ?a' la mobilisation en Roumanie de la classe p 1916. 1 le fron+ français, rien de neuf. La ( r'i'ère cont -'fensive allemande a échoué ' pus son enf , ,ie mais j] faut pobablement , 1 ''«tendre à sa répétition, car l'ennemi, qui j derniers atouts, bluffe plus que jamais. . Lur le front oriental, les Russes tiennent |j^'lleusement sur le front Dvinsk-Ria-a. En oii'i1*16' 0T1* ^es Allemands au nord- et au sud-ouest de Tarnopol. ,Berlin l . "Tie la nouvelle par le cliché connu "la pile continue." s I — ; [| ; don magnifique a la Belgique, i I,, , , t |p, ,'J Philanthrope anglais, M. John Fielden, c. L:n.J °ffrir à la Belgique un splendide yacht 1 I iine jetnen^ aménagé pour recevoir une tren- t I Ce 6 so^ats convalescents. c qui porte le nom de "Pauline," t I içij/e des derniers perfectionnements : élec- a Ihje ; ^uffage central, salons, salle da lec- 1 I lll'o f Thérapie, etc. c Ip'aVi» ^0mmandé par le frère de l'aviateur 1 [^White. Ilsigé Q° n,fielden, ^ous *es frais» a ^ P^l'aHmentation des convalescents fût 1 I Rsine leremellt soignée. Il n'y aura aucune r |P^nrii' (|CorniInune ; mais chacun pourra choisir t I bel'.",P variés qui rappelleront la cui- ^ r I l^'ache't C1Ue. " Pauline " aura son port c I lice 0Ur à tour au Havre et en vue de 1 LZ JOUR DES MORTS. SUR LA TOMBE DE NOS SOLDATS. Ncks compatriotes ont pour leurs morts un culte tout spécial, et la date du 2 novembre, consacrée par /Eglise à la mémoire de ceux qui dorment de .eur dernier sommeil, voit chaque année nos temples envahis paf la multitude des fidèles, tandis que nos cimetières servent de lieu de pèlerinage à des milliers de personnes. Ceux qui sont restés au pays n'auront pas manqué de suivre cette pieuse tradition, et les j nombreux endroits qui virent tomber, par'cen- j taines, nos héroïques petits défenseurs; les autres aussi, où les Prussiens massacrèrent les civils avec la plus féroce des lâchetés, auront vu affluer, en ce jour des morts, la foule des Belges qui, sous l'œil des assassins, s'en seront I aller prier pour les victimes. Nos morts n'ont pas, non plus, été oubliés ' sur la terre de l'exil, et c'est sous les auspices de la " Ligue des Patriotes " que des manifestations touchantes auront lieu dans plusieurs cimetières, où reposent quelques uns de nos petits soldats. Une première manifestation eut lieu au cimetière de Brompton, où une vingtaine des | nôtres ont été enterrés aux côtés de leurs | camarades anglais. Cérémonie touchante et j à.laquelle assistaient des centaines de Belges : entourant notre drapeau national, dont les couleurs, claquant fièrement au vent, paraissaient comme un symbole de confiance et d'espoir au milieu de ce cadre de deuil. Notre confrère, Achille Ohainaye, prit le premier la parole, et sut en termes excellents définir le caractère de la céremonie, rendant un éloquent hommage aux victimes de la guerre , à ces vaillants petits soldats qui ont payé de leur sang notre résurrection nationale. C'est, dit-il, du sublime sacrifice de notre jeunesse que jaillira pour notre pays une moisson magnifique. " Après ce discours, qui produit une vive impression, M. Aimé Vermeirsch, membre du comité du " Belgian Widow Fund," dit, en flamand, avec le sentiment le plus profond, le rôle admirable joué par nos vaillants piou-pious. Nous entendons encore M. Verstegen, qui se fait l'interprète des anciens soldats de 1870-71, et M. Hagens, qui prend la parole en anglais. Après que le poëte Delville eut, au milieu d'un silence religieux, récité la poésie, " A nos Morts en Exil," qui remua profondément l'auditoire, toutes les tombes furent fleuriées par les mains pieuses des dames assistant à la céremonie. Une autre délégation, composée du D.t Philippe, de MM. Jonckheere, Feltesse, et Ernst, précédée du drapeau belge, porté par un jeune boy scout, se rendait au cimitière de St. Mary, à Kensal Green. On notait la présence de membres du comité de l'oevre du " Help for Belgian Soldiers," d'une délégation de l'École belge des nurses, et de nombreux soldats belges mi uniforme. Après un discours français du Dr Philippe, et un discours flamand de M. lonekheere, Mme Bianca Conta Boine récita de sa voix grave un "Hymne," ainsi que la poésie, " Aux soldats belges morts en Angleterre," de Marcel Wyseur. Des fleurs et des couronnes, parmi lesquelles celles du " Help for Belgian Soldiers," et de la " Ligue des Patriotes " furent ensuite déposés sur les tombes, iprès quoi les assistants s'en retournèrent profondément émus. Une cérémonie identique avait marqué, à Birmingham, la fête de la Toussaint. Au cimitière de Selly-Oak deux soldats, Célestin Soffin, du 2e Carabiniers, et Nestor Mollet, du 2e Chasseurs à pied, ont été enterrés, ils itaient morts de blessures à l'hôpital de Bourn-jrook.Aux lieu et place du Consul de Belgique, VI. Adolph Myers, empêché M. Lintermans, îhancelier du consulat, prononça quelques jaroles émueç, et dépoisa deux couronnes sur a tombe de ces braves. M. Jules FagaTd, président de la " Bel-ïian Workmen's Association " et de la ' Birmingham Branch of the National Uommittee for Relief in Belgium," fit en->uitç une trè chaleureuse allocution; il lit qu'il nous est encore une fois interdit de ' porter des fleurs aux tombes de nos parents, nais nos parents aujourd'hui sont nos soldats, ' lont nous devons remplacer les familles. Nous eùr apportons des fleurs, à ceux qui sont norts pour la Patrie, et aussi l'assurance for- ! nelle que nous ne laisserons pas mourir de aim leurs mères, leurs femmes, et leurs >rphelins restés aux pays. MM. Mathieu Legrand et Robert de Smet ; lirent ensuite de courts poèmes. La tombe lisparaissait littéralement sous les fleurs et es assistants, très émus, retenaient avec peine eurs larmes. < LES UNIFORMES SERONT... UNIFORMES. Le kaiser, qui n'eut d'autre préoccupation en a vie que celle de la guene, vient de décider ue l'uniforme allemand serait désormais le nêine en temps de paix qu'en temps de guerre. 1 n'y aura plus dans toute l'armée, pour outes les troupes et dans tous les grades u'une seule couleur, le feldgrau, c'est-à-dire, 3 gris de campagne; il n'y aura plus qu'un ype de manteau, qu'un modèle de blouse, de ravate, de botte, de ceinturon, de car-suchière. Pour distinguer les différentes rmes, il ne restera que les pattes d'épaules; lanches pour les cuirassiers, " bleu-de-fleur-e-ble " pour les dragons, à tresses pour les .ussards, rouges à lisère pour les uhlans, gris 'air pour les chasseurs à cheval. L'artil'erie e campagne les portera de couleur écarlate; artillerie à pied, jaune d'or avec des gre-ades; les pionniers, noir à liseré ronge; l'in-andance, gris clair; le train, kiliblau. Les égiments d'infanterie se reconnaîtront à leurs arements de manches. Le pantalon, même elui de la cavalerie, sera le même dans tout armée; sa nuance, un peu différente de celle ; e la blouse, sera d'un gris plus neutre. j[ NOUVELLES DU PAYS. Une lettre de Gand nous permet de confirmer le démenti que nous avons déjà publié au sujet de la mort du Dr Julien Delbeke, ré-presentant. L'honorable député, atteint d'une tumeur à l'estomac, a subi une importante ! opération dans la clinique du Dr Lauwers, à Coflrtrai. La semaine dernière il devait subir une seconde intervention chirurgicale. Son état est grave, mais nullement désespéré et, si, comme on l'espère, cette seconde opération réussit, le Dr Delbeke pouvra retourner à Roulers ce mois-ci, où il continuera sa convalescence.,* * * On sait qu'en West-Flandre les Allemands ont défendu les enseignes françaises. Certains hyper-flamingants avaient eu le front de se réjouir de cette mesure qui devait, à leur sens, diminuer l'influence de la langue des " Leliaarts " au profit de la " Moedertael." Ils ont été bien attrapés, et par leur propre peuple encore. Beaucoup de boutiquiers, frappés par l'ordonnance boche, se sont contentés de passer une couche de couleur noire sur leur enseigne, sans la remplacer, en attendant que des jours meilleurs leur permettent de remettre les choses en état. Mais dans les campagnes, il en a été autrement. Les bons aubergistes flamands ont tout simplement remplacé les enseignes françaises par des enseignes " allemandes," et au lieu de " A la Gare," " Au bon Coin," on peut lire maintenant " Zum Bahnhof," "Zur Ecke " et même—horreur !— " Zu Johann Breidel und Peter de Coninck " ! Ces braves aubergistes savent bien ce qu'ils font. Us devinent parfaitement que la persécution que les Allemands font subir à tout ce qui est français n'a pas pour but de mettre en avant le flamand, mais bien l'allemand, qui est le terme final de toute l'hypocrite propagande de l'envahisseur en faveur du fiamin-gantisme.Nos paysans de West-Flandre témoignent amsi de plus de perspicacité que les égarés qui veulent leur faire la leçon. * * « Ci une " dépêche " parue sans indication d'origine (vraisemblablement le Wolff Bureau) dans la " Vlaamsche Post " du 21 octobre et qui est un bon spécimen de la façon dont les journaux embochés de Belgique sont inforntés au sujet de ce qui se passe ici:— Londres, 19 octobre.-—Le dernier bombardement ( !) allemand par Zeppelins est l'épreuve la plus terrible (!) que Londres ait eu à subir jusqu'ici. Les communications télégraphiques avec Londres restèrent interrompues pendant dix-huit heures (!), tous les fils étant coupés ( !). Le Roi n'était pas à Londres pendant le bombardement. * * * _ Texte du nouvel arrêté allemand réglant la circulation dans la zone d'étapes :r— Tout individu âgé de plus de quinze ans doit être muni d'une carte d'identité de couleur brune, à délivrer par le commissaire de police ou le bourgmestre. Muni de cette carte brune-on peut se déplacer à pied sur tous les chemins publics du territoire d'étapes, entre 5 heures du matin et 8 heures du soir, soit dans 13 arrondissements militaires, savoir: Gand, Alost, Audenaerde, Grammont. Termonde, Saint-Nicolas, Lokeren, Ertvelde, Eecloo, Beernem, Deinze, Thielt, et Courtrai—à l'exception de la zone frontière et autres parties pour lesquels il faut un passeport allemand. Les habitants du " Gross Gent " (Gand, Ledebejg, Mont-St.-Amand et Gentbrugge), munis de la carte brune, peuvent voyager sans passeport sur les tramways et chemins de fer d'i " Kreis Gent," qui comprend le territoire des communes de Destelbergen, Heusden, Melle, Meirelbeke, Zwijnaerde, Drongen, Mariakerke et Wondelgem, entre 5 heures du matin et 8 heures du soir. Pour circuler en vélo ou en voiture, un passeport est indispensable.Pour pouvoir circuler entre 8 heures du soir st minuit dans une commune où on n'est pas domicilié, même lorsqu'on voyage à pied, il faut un passeport spécial de l'autorité aîle- 1 mande. La circulation entre minuit et S heures du matin dans une commune où on n'est pas domicilié est interdite; on ne délivre des passe- < ports à cette fin qu'aux médecins, sage-femmes : ît prêtres. Par autorisation spéciale, il est permis de royager sans passeport sur la ligne Gand- ■ Saffelaere-Lokergn du train vicinal pour se : rendre à la grotte d'Oostakken-Lourdes. ♦ # * On vient de constater un vol d'importance ' lu château de M. délia Faille d'Huysse, à Huysse. On y a enlevé pour 80 à 100,000 ' .rancs de bijoux et de valeurs. M. Minnens, : :uge d'instruction à Gand, a ouvert une en-juête.* * ® 1 Depuis le 15 octobre, la moitié des auberges ' le Wevelghem doit être fermée tour à tour ' iliaque quinzaine. L'heure du couvre-feu est ! îeuf heure (heure allemande) et les débits de 1 loisson ne peuvent s'ouvrire avant six heures 1 lu matin. Entre ces heures, personne ne peut drculer dans les rues. < * * * < La question de la bière vient d'occuper de 1 îouveau les autorités allemandes. Un arrêté lu commandant d'étapes von Wick, " Oberst- ' eutnant," daté de Gand, 13 octobre, stipule £ lue lorsque les aubergistes et cafetiers ne dé- 1 litent pas exclusivement de la bière alle- nande, mais aussi de la bière belge, il leur est s nterdit d'afficher à l'extérieur ou à l'intérieur i le leurs débits des enseignes-réclame portant < es mots fatidiques " Deutsches Bier." Les ( :ontrevenants seront punis de 300 marks d'à- c aende, ou de prison. * » » | A noter pour l'histoire que le romancier fia- î nand Gustaaf Vermeersch, qui chercha ses t iremières inspirations sur les chemins de fer 1 le l'Etat belge, où il était garde-convoi, est I ievenu collaborateur de la " Vlaamsche Post " e mbochée de Gand. Dans le numéro du 23 ctobre il publie un long article incitant les i flamands à la révolte contre le gouvernement t >elge. c LES BELGES EN HOLLANDE. HOTES ... OU PRISONNIERS. On lit dans le " Telegraaf " sous le même titre :— On nous communique de la source la plus autorisée, et de la façon la plus sûre, le fait incroyable que, sur l'ordre du gouvernement, les hommes non-mariés de 18 à 30 ans, qui se trouvent au camp de réfugiés belges de Nuns-peet, sont traités entièrement comme des militaires internés. De fait ils sont prisonniers. Il leur est défendu de quitter le camp, et les délégués du gouvernement belge, qui visitent régulièrement le camp, ne peuvent plus, depuis quelque temps les approcher qu'en compagnie d'un gendarme (" mareechaussee "). Nous apprenons que le ministère belge a demandé, à ce sujet, des éclaircissements au département des affaires étrangères à La Haye. Il désire savoir, sur quelle stipulation des règlements internationaux le gouvernement néerlandais se base pour traiter comme militaires, ayant passé la frontière en uniforme, des civils belges, qui n'ont jamais été soldats et ne peuvent pas non plus être forcés à servir, et cela pour les interner, pour les garder prisonniers. Cet abus de pouvoir inexplicable n'in-dique-t-il pas de nouveau, l'existence d'un certain traité secret entre l'Allemagne et notre gouvernement, et notre ministre-président aurait-il, par hasard, à craindre le sort de Miss Cavell, au cas où quelques jeunes Belges réussissaient à s'échapper d'un camp de refuge néerlandais, pour rejoindre leur armée sur | l'Yser? Dans tous les cas nous sommes curieux de savoir ce qu'il aura bien pu répondre au gouvernement belge. LA TERREUR EN BELGIQUE. NOUVELLES EXECUTIONS. L' " Echo Belge " dit qu'à Liège, neuf personnes, y compris un Français, ont été fusillés. Plusieurs autres, y compris un Espagnol, ont été condamnés à des peines variables de prison et de travaux forcés. L'Espagnol, qui se nomme Norrert Marela, cafetier à Liège, a été condamné aux travaux forcés à perpétuité. * * * / Von Sauberzweig, gouverneur militaire de Bruxelles et troisième larron dans l'affaire de l'exécution hâtive de Miss Cavell, a été déplacé à la grande satisfaction des Bruxellois. On dit que c'est lui qui avait organisé le régime de terreur à Bruxelles, et on croit que c'est lui aussi qui a repoussé la demande de l'ambassadeur américain d'ajourner l'exécution de Miss Cavell. Une jolie brute, quoi ! Une affiche signée von Bissing annonce que MM. Simon Orfal, magasinier à Verviers, Constant Herck, négociant à Baelen-lez-Dolhain, et Amédée Hesse, dentiste à Spa, condamnés à la peine de mort (comme nous l'avions annoncé il y_ a huit jours), ont été fusillés dans les fossés du fort de la Chartreuse, en même temps que MM. Paquay, de Huy, etGarot, deGlons. Mme Anna Benazet, tailleuse à Verviers, Française d'origine, n'a pas été mise à mort. Les Boches paraissent avoir compris qu'ils ont, en ^assassinant Miss Cavell, commis un acte infâme, dont la répétition n'aurait pu leur faire que du tort. * # # Le Belgische Standaard " de Poperinghe raconte qu avant l'exécution de l'architecte Baeckelmans, d'Anvers, la sœur de ce dernier, qui est religieuse, demanda de pouvoir le voir une dernière fois. On la fit attendre pendant dix minutes. Alors on la conduisit... devant le cadavre de son frère, qui venait d'être fusillé. Ces brutes innommables ! LES VERITABLES ORDRES DU JOUR DU GENERAL JOFFRE. Un témoin oculaire de la bataille de Champagne donne les ordres du jour aue le généralissime a envoyés à ses troupes avant l'attaque 3t après le succès. Ces ordres du jour différent étrangement de ceux qui ont été publiés à Berlin; voici le premier:— " Soldats de la République ! Après des mois d'attente, pendant lesquels l'armée française i été renforcée et les approvisionnements com-alétés, alors que l'ennemi épuisait les siens, .'heure est enfin venue d'attaquer, de vaincre 3t d'ajouter ainsi une nouvelle page glorieuse ï celles de la Marne, des Flandres, des Vosges ît d'Arras. " Après un ouragan de fer et de feu qui, jrâce au concours des usines de France, où /os frères ont travaillé jouT et nuit, pourra être léchainé, vous irez tous ensemble à l'attaque sur tout le front en coliaDoration étroite avec ios alliées. " Votre élan sera irrésistible et vous entamera du premier assaut devant les batteries illemandes, et au delà des lignes fortifiées qui rous barrent la route. Ne leur laissez ni repos i* trêve, car il y va de la libération du sol de a patrie pour le triomphe du droit et de la iberté." Les soldats français comprirent que le jour ie l'attaque serait un grand jour; ils marièrent" sans hésitation, bien décidés à frapper ] 1 droite et à gauche jusqu'au dernier souffle. Après la bataille , le généralissime voulut lonner à ses troupes un témoignage dont elles leraient fières. Il publia l'ordre du jour suivant, daté du 5 octobre:— " Le généralissime exprime aux troupes sous >es ordres, sa profonde satisfaction pour les 'ésultats obtenus jusqu'à présent. Au cours le l'attaque, 25,000 hommes et 350 officiers ont lté faits prisonniers, 150 canons et une grande [uantité de matériel de guerre ont été pris. < "Ce sont là des trophées de victoire qui >rouveront à l'Europe que les sacrifices n'ont >as été vains, et que tous ont collaboré à la âche commune. Ce jour est garant de l'avenir. généralissime est fier de commander aux >lus belles troupes que la France ait jamais :ues." Voici les seuls ordres du jour que les Alle-aands eussent pu trouver sur des officiers ués; ils ne se seraient, sans doute, pas hâtés le les publier. j LE DEVOIR DES CATHOLIQUES BELGES. DEVANT LES MACHINATIONS ALLEMANDES. Plusieurs de nos lecteurs catholiques nous ont fait part des réflexions que leur avait suggéré le rapprochement de certains faits d'avant la guerre et survenus pendant la guerre. Nous reconnaissons que ce rapprochement est troublant. Il ne tend à rien moins qu'à prouver que la foi des catholiques belges a failli être exploitée à leur insu par les Allemands avant la guerre à des fins politiques au profit de l'Allemagne. D'autre part, ^es sympathies manifestées dans les hautes sphères de Rome à l'égard de l'Allemagne, malgré les crimes contre nos églises et not prêtres, ont jeté le désarroi dans certaines âmes. C'est le moment de distinguer entre le domaine temporel et le domaine spirituel. Mais s'il faut se garder de juger avant de connaître tous les éléments de la cause, il faut se souvenir des manigances de la " Gazette populaire de Cologne," aidant l'action des Trim-born et des Erzberger dans notre pays. En attendant que nous connaissions dans leurs détails les dessous des tentatives catholiques allemandes d'avant-guerre dans notre pays, et les complicités qu'elles ont essayé d'acquérir, suivons avec attention les manœuvres catholiques allemandes pour arriver à un rapprochement sous le couvert de la Foi. Là est le devoir patriotique des catholiques. Nous avons vu ce que l'internationale catholique a fait pendant la guerre, et comment les catholiques allemands ont traité la Belgique catholique. Nous avons vu quelles accusations la presse catholique allemande a lancé contre nos prêtres, nous avons vu quelle approbation elle a donnée aux crimes allemands en Belgique, nous avons vu comment fut traité le cardinal Mercier. Tout récemment nous avons vu l'évêque de Metz, Mgr Benzler, rayer le chanoine Collin de son chapitre, interdire dans son diocèse le culte de Jeanne d'Arc, institué par Pie X. Nous n'en finirions pas si nous devions relever les accommodements singuliers que l'Eglise allemande prend avec la Foi catholique.Il y a donc une Eglise catholique allemande, tolerée ou non, ainsi que le prouve le désaccord entre les évêques de Breslau et de Cologne. L'Eglise allemande, nuance de Cologne, subordonne le spirituel au temporel. Cela nous suffit. Mais cela nous dit aussi ce que signifient les tentatives que nous avons déjà dénoncées, et où nous nous avons noté la complicité d'une partie du clergé hollandais. Ces tentatives ne tendent rien moins qu'à compromettre les catholiques belges dans une aventure dont l'étape première serait la réconciliation sous le couvert de la Foi commune, et dont l'étape finale serait l'accomplissement du vœu du Centre allemand : l'annexion de la Belgique, pour renforcer la puissance catholique en Allemagne». Nous craignons fort que cette étape finale n'ait été aussi l'objectif des Trimborn d'avant la guerre. Seulement alors elle prenait comme moyen l'entrée d'abord de la Belgique dans le Zollverein. Cela- n'a- pas réussit pas plus que ceci ne réussira. Aux catholiques allemands ralliés au " vieux Dieu allemand," sorti d'un païen Va}halla, les catholiques belges seront sur ce terrain Belges-d'abord. Il ne s'agit pas de fraternité confessionnelle pour eux, pas plus qu'il ne s'agit de fraternité entre socialistes allemands et socialistes belges. Voici pour nous édifier ce qu'on éprit, de Cologne—naturellement—au " Tijd," d'Amsterdam. Notons en passant que le herr Karl Sonnenschein est le même qui fit parler de lui en publiant la fausse interview de Mgr Coenraets. "Je vous ai écrit, il y a quelque temps, au sujet des efforts des catholiques allemands dans le sens d'un© réconciliation avec leurs frères bejjges. Dams oe but, un des plus influents chefs du peuple catholique allemand, le socialiste bien connu Dr. Sonnenschein, se rendit à Bruxelles où il conféra avec le Dr. Trimborn (Que fait celui-là à Bruxelles?—N.d.l.K-). _"Ls cardinal Mercier maintint fermement sa déclaration: " D'abord réparer le tort que vous ' avez fait en Belgique et nous verrons après." "Le Dr. Sonnenscbein ne rencontra pas plus de succès à Louvain où son action indigna les catholiques intellectuels. "Sachant que nombre de chefs flamands sont actuellement en Hollande, le Dr. Sonnenschein : franchit la frontière. Seul, un de ces chefs consentit à le voir et cel-a à la condition qu'il ne i lui tendît pas la main. " La discussion n'eut aucun résultat. Il fut ' déclaré au Dr. SonD6TisGh€in Qu'il D6 pouvait y 1 avoir de coopération aucune aussi longtemps que 1 Allemagne refuserait d'évacuer la Belgique." i — Les Grecs habitant Paris viennent l'adresser au roi Constantin une dépêche priant leur souverain de vouloir bien faire respecter par son gouvernement, pendant qu'il i-i est temps encore, le traité d'alliance qui lie l'honneur la Grèce avec la Serbie et dont dé- ' pend le sort de l'hellénisme, menacé par ses 3ires ennemis. on demande des ouvriers dans le royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dans la 1 Royaume-Uni sont informés que les " Board of rrade Labour Exchanges" (qui sont les seules lutorisées par le gouvernement britannique 'de i présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à xmférer, surtout dans les industries agricoles et l iu génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile- I pour l'adresse se renseigner au bureau de postes le la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de ' réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses iu Travail qui sont établies dans ces asiles; l'autres Belges résidant à Londres, à \a Bours® lu Travail à 6 Catheriine-street, Strand. LA N0EL DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. PREMIERE LISTE. La Métropole £4 O O J. G O 10 O F. D. R. O 5 O P. M O 4 O F. H O 4 O A. Whittel, Weybridge 2 O ECHOS. Le ootball au BritisH Club or Bel.£:an soldiers. En vue du second match du club, il y aura entraînement jeudi à 2 heures, sur le terrain du White Hart Hôtel, Temple Mills-lane, Hackney Wick (terminus du 'bus 6), où. se jouera samedi 6 novembre, à 3 heures, la revanche contre le Motor Club de Fulham. Les joueurs suivants sont instamment priés d'assister jeudi à 7 h. £ du soir à la reunion qui aura lieu 12, Connaught-place, W. :—L. Peaucoup, A.- Caro, R. Lenger, D. Bouchain, M. Decoster, M. Devignée, J. Hendriek, P. Moentag, Y. Knaeps, P. Vanesse, G. D'Hans, Y. Vlerick, F. Doucet, Y. Gonnerades, P. Lim-pens, P. Delvignette, Y. Rallier. Nous engageons les amateurs à s'inscrire au club et a venir samedi en nombre encourager nos compatriotes. Rappelons que les recettes vont à nos œuvres. Comité de secours aux artistes. Le Comité de Secours aux Artistes Réfugiés dont l'activité s'est manifestée d'une façon permanente depuis plus d'une année et qui a rendu d'inestimables services aux artistes en leur procurant les moyens de trouver des engagements et en leur distribuant des secours, continue son œuvre humanitaire.et philanthropique en procurant aux soldats blessés dans les hôpitaux quelques heures de délassement et de recréation. Chaque semaine quatre artistes différents prêtent leur concours à une séance musicale dont les frais sont entièrement assumés par la caisse de secours aux artistes. Par l'allocation de petits cachets le comité fait œuvro doublement utile, en permettant aux artistes de^se produire pour'nos glorieux blessés et t-n même temps de gagner leur vie, sans devoir avoir recours à des institutions d'hospitalité. Le comité, après avoir reçu l'avis officieux du gouvernement belge et respectueux de ses décisions, a. décidé de ne plus donner suite à son projet de créer en Angleterre un conservatoire international de musique et de déclamation, projet qui était en bonne voie d'organisation et qui avait déjà reçu l'appui de la Guild-hall School of Music. Les nombreux élèves qui se sont fait inscrire pour les cours de co conservatoire sont donc priés d'en prendre bonne note ceci pour répondre aux demandes qui sont adressées journellement au comité. Le comité publiera, à l'occasion de son anniversaire, un rapport détaillé de son activité, ainsi que le bilan de sa situation financière, contrôlé par son auditeur (chartered accoun-tant).soldats reformes. Nous avons reçu uiie lettre d'un soldat réformé. Nous regrettons de devoir lui dire que noùs ne pouvons donner suite à aucune communication non signée. correspondance des prisonniers 1 de guerre. ' L'administration des postes du Havre communique la note suivante:— Il est actuellement possible de correspondre ivec les-prisonniers de guerre retenus dans les régions entahiés de là France et de la Belgique dans les mêmes conditions que ceux retenus en Allemagne. Les objets qui peuvent stre échangés par la poste sont les lettres; partes postales, imprimés, papiers d'affaires, îchantillons et les mandats-poste. Pour ce qui concerne l'adresse, deux cas sont à considérer:— lo Le prisonnier destinataire était précédem-nent interné dans un camp en Allemagne; les învois continuent à être acheminés par ce ■amp primitif dont le nom sera porté en adresse 3omme lieu de1 première destination. 2o Le prisonnier est blessé ou malade en :raitement dans un hôpital des territoires envahis ou bien retenu dans ces territoires pour ms raison quelconque. Les envois sont acheminés par l'intermé-liaire du camp de Wahn (Prusse Rhénane) et loivent porter en adresse le nom de ce camp îomme lieu de destination. D'une manière générale, aucune indication le localité en Belgique ou en France ne doit igurer dans les adresses. . ANNONCES. 9 pence la. ligne.—Joindre le montant aux ordres. s.T.p. DLLE belge, bonne éducation, parlant bien anglais, connaibsint couture, demande place damo do ;ie.—Ecrire, S. V. S., Miohaèl's-place, 30, Brighton. DLLE belge, bonne famille, demande nlaco bureau, meilleures réiérences.—Ecrire, M. M., bureau du ourn&l. DLLE steno-da-otylo, français, flamand, cherche place correspondance ou autre.—Ecrire a. D., bureau lue journal. DENTISTRY.~"VICTOK COTILS, d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2 30 a 6 îeures.—Oxîord-street, 351. _Téléphone, 2782 Maylain INGEXIECli disposant capitaux désire entrer' relations avec inventeur fabrications munitions matériel ;uerre.—Ecrire avec détai,ls, M. Charles V.. 42, Great Pu.te-îey-etreet, W. STREATHAM PABK.—Young marr'ed coup!-© wish to receire guest in their well furnished home; mu ie )illiards.—" Firland," 18, Clairview-road (Thrale-road), S.W. NAISSANCES. Met Mme Fenry Hermans-Brasseur, d'Anvers, annoncent l'heureuse na^-ance d'un fils. —2, Wa-Idegravc-gardens, Twickenham. Strawberry Hi.ll. ■jVTOtTS *enons â rappeler nue les personnes 1 1 désirant mettre des annonces dans le journal sont pricès le s- adresser à nos bureaux, 104, Shoe-lane, en y Joignant io noutad.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume