La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 04 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3775t3gt87/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 2omb ANNÉE. DIMANCHE 4 ET LUNDI 5 JUILLET 1915. Nos- 185 — 186. LA GRANDE GUERRE. tJN CUfRASSE ALLEMAND COULE—LA RETRAITE DU DNIESTER—LA MARCHE SUR VARSOVIE—LE COUP QUE VON MACKENSEN MEDITE.'— ÇU'ARRIVE-RAIT-IL? —LA CONTRE - OFFENSIVE DANS L'OUEST. Les Allemands sont revenus en piètre posture après leur tentative de débarquement a W'indau. Leur flotte arrêtée tout d'abord par une escadre, russe près de l'île de Gothland, y perdit un croiseur auxiliaire, chargé du dépôt de mines sous-marines, 1' " Alba-tross," et voici qu'en outre, Pétrograde annonce qu'un sous-marin russe a torpillé et ,-outé un grand croiseur allemand, du type '{Deutschland," jaugeant 13,200 tonnes et ayant à bord un équipage de 729 hommes. Construits en 1904, ces navires précédaient immédiatement le type anglais du " Dread-nought," mais, malgré une ancienneté relative, ces navires sont des unités formidables. Entrëtemps la retraite des Eusses continue sur le Dniéster et en Galicie, et les Allemands {ont un effort considérable pour arriver à Varsovie. Après avoir passé le Dniéster, au-.i,-.-sus de Haîiez, le général von Linsingen n'a pas pu avancer beaucoup plus. "Toute la semaine écoulée s'est- passée en efforts; désespérés pour passer le Gnila Lipa, le premier tributaire du . Dniéster. Après avoir forcé cette rivière que les Russes ne tenaient que comme écrau ils se sont retirés sur la chaine de hauteurs, derrière la Zlota Lipa, second tributaire du Dniéster, et co nouveau front se trouve derrière plusieurs kilomètres de forêts et de marécages, qui forment une défense naturelle formidable. Et ainsi se poursuivra la série, qui, sans donner aux Allemands aucun avantage, leur fait perdre, jour par jour, une quantité considérable d'hommes. D'au t. repart, von Mackensen, partant-de sa nouvelle base en Galicie, d'où il pouvait espérer de tourner la ligne entière de la Vistule et. même le. Bug, a préféré essayer un grand coup, qui pourrait, s'il réussit, avoir des conséquences considérables. Von Mackensen a fait, tourner sa phalange à angle droit et au lieu devpousser vers l'est, comme auparavant, avance en droite ligne vers le nord, à travers la Pologne. Flanqué à gauche 'de l'armée iu kronprinz d'Autriche et à droite de celle iu général von Ermolli, Mackensen avance mtre la Vistule centrale et la Bug, à travers un pays marécageux, coupé de forêfs et de 20urs d'eau, sans routes, ni voies de chemin 10 fer. S'il réussit à atteindre son but, c'est-î-dire à s'emparer de Lublin, de Cholm et de Kovel (au-delà de la Bug), il tient les clefs les quelques rares routes et des jonctions de îhemin de fer qui relient le sud de la Russie .'ers Varsovie, Novo-Georgievsk et Iwangorod sur la Vistule, ainsi que vers l'importante for-:eresse de Brest-Litovsk, sur la Bug. Von Mackensen avance à raison de sept kilomètres par jour; s'il continue ainsi pen-lant une semaine le grand-duc Nicolas devra ibandonner Varsovie et toute, la ligne de la Vistule,- et les Allemands menaceront Brest-Litovsk.; s'ils capturent la jonction de Kovel, îs couperont la dernière liaison entre . les innées du grand-duc au nord des marais de Pripet et celles au sud. Voilà le coup que médite von Mackensen,. nais on aurait tort de croire qu'il aura si 'acilement raison des Russes et de leur drôle le pays, car nos Alliés organisent leur retraite l'une façon, qui déjà à plusieurs reprisés, a ;orcé l'admiration de leurs ennemis. Qu'arriverait-il -i la Vistule et ses forts ;ombaient entre les mains des Allemands? Les parties vitales de la Russie seraient loin l'être atteintes. Aussi longtemps que la igne de la Bug avec Brest-Litovsk et Kovel 'estent aux Russes leur front restera intact, ïntre'ces limites une nouvelle retraite ne ferait lue raffermir leur front et leurs transports ;;!us faciles. Si toutefois la ligne de la Bug était perdue, >e serait le premier échec sérieux que Russie aurait eu à souffrir. Sans que ce ïoup ne soit fatal, en soi, il diviserait les irmées .russes en deux sections dont les seuls noyens de communication seraient très loin i l'arrière. Par contre les Allemands ne aourraient pénétrer dans cette brèche sans "isqner le désastre. Le désert des marais du Pripet, derrière Brest-Litovsk et la Bug, est à peu près intraversable, coupé de lacs, de fondrières -et de forêts sur une distance de /lus de -cent cinquante kilomètres, sans la noindre route, sans compter que les Russes x-urraient envoyer à chacune des sections des "éserves de Moscou et du cœur de la Russie. 3e qui permet de conclure qu'avant que les \iiemands-aient pu frapper un coup " décisif " 11 se passera encore du temps. On peut se demander maintenant pourquoi les Alliés, dans l'ouest, n'entament pas la grande offensive contre des lignes allemandes, sensément affaiblies. Il ne faut pas oublier lue les Allemands,' comme les impatients i'ici, attendaient la'grande offensive dans l'ouest, croyant que les Allies auraient dépensé leurs munitions et leurs hommes dans une tentative prématurée d'offensive, alors lue les batailles décisives ne se livreront que }uand l'ennemi aura à faire face au maximum l'efforts sur tous les fronts à la fois. Ce que les Allemands cherchent à présent, c'est de provoquer des contre-attaques coûteuses, comme en ce moment dans l'Argonne, où le Kronprinz chercha à refaire sa réputation é'brèchée, ainsi qu'au Four de Paris où les français ont maintenu tous leurs gains. Doit-on craindre la tentative, dont on 'parle tant, par la quelle les Allemands essayeront d'opérer une brèche dans les lignes des Alliés? Malgré le terrible risque que les Allemands pourraient -courir dans une pareille tentative, qui ne réussirait peut-être pas dans l'ouest, comme elle a réussi dans l'est, elle peut des tenter, mais elle trouvera les Alliés prêts pour la " danse/' S'ils ne le sont pas, nous pourrons nous en happer la poitrine, car c'est que nous ne l'aurons pas voulu! A Ingelmrmster, plusieurs bombes tombèrent aussi. A Emelgfoem, trois bombes explosèrent dans la -rue des Cina Chemins* SOYEZ BONS POUR LES ANIMAUX. Du Bulletin des Armées de la République: La présidente de l'association protectrice des animaux de Cologne s'est plainte auprès du gouverneur allemand de Bruxelles des mauvais traitements infligés aux chiens dans cette ville. Le Gouverneur (au téléphone).—Et qu'on me fusille tous ces gens-là sur-le-champ. Compris, n'est-ce pas? Tarteifle. (Raccrochant le récepteur.) Veuillez continuer, madame. Tout cela m'intéresse au plus haut point. Alors, ces chiens, on les attelle à des voitures... La Présidente.—Oui, monsieur le gouverneur. '.J'ai vu, des mes yeux vu, un de ces animaux tirer une langue... Le Gouverneur.—Pauvre bête. Elle mourait de soif. C'est-honteux, cette indifférence à l'égard de ces malheureuses créatures. (Appel téléphonique. M. le gouverneur se saisit du récepteur, écoute et répond.) Un gamin... oui... il n'a pas voulu céder le trottoir à un officier. Qu'on le fusille sur-le-champ. Compris, n'est-ce pas? Tarteifel (raccrochant le récepteur) . Madame, veuillez m'excuser, mais le cas était pressant et grave. Ces gra-voches belges sont d'une insolence ! Et avez-vous constaté d'autres-actes du brutalité? La-Présidente.—Oh! certainement, monsieur le gouverneur. Ainsi, les conducteurs ont en main une sorte de bâton avec une lanière de cuir à l'extrémité et ils s'en servent pour activer l'attelage. Le Gouverneur.—Un instrument de torture, c'est horrible. (Appel téléphonique. M. le governeur se saisit du récepteur, écoute et répond.) Qu'on la fusille. Tarteifle. Encore une fois, madame, veuillez m'excuser, mais il fallait une décision prompte. Ces jeunes filles belges se permettent de narguer nos officiers. Elles verront ce qu'il leur en coûtera... Eh' bien, madame, je vais prendre des mesure immédiates pour mettre fin à toutes les cruautés que vous me signalez. La Présidente.—Nous vous en serons reconnaissants.Le Gouverneur.—J'adore les animaux; je ne puis voir souffrir une créature du bon Dieu. La Présidente.—Nous sommes comme cela, tous les Allemands. Le. Gouverneur.—Et on ne fait jamais en vain appel à mes sentiments quand il s'agit de soulager des souffrances... Au revoir, madame. (Au moment où Mme la présidente s'éloigne, nouvel appel téléphonique. On entend: "Qu'on !e fusille. Tarteifle. Qu'on le fusille....") j. p# LES REQUINS. Le moniteur des décrets et arrêtés teutons, en Belgique, vient de livrer—en son dernier numéro—le nom des... commerçants qu'il a chargés de manigancer dans le pays la vente (lisez l'introduction) des huiles de graissage sous le contrôle de la " Schmierôl Centrale." Le correspondant d'Anvers de "La Belgique " signalait, dans un? lettre récente, quelle est l'étendue du trafic qui s'opère en ce moment, en fraude, dans cet article. Ces firmes dont les noms sont à retenir, sont les suivantes: Kuhn et Martens, à Anvers; Wasserfuhr et Schieble, à Bruxelles-Haren ; Carpentier Bissé à Bruxelles; C. Raeymaekers et Co. à Schaerbeek; A. Tayart ; Pennsylvania Oil Works, à Forest-Bruxelles ; L. Deffet et A. Sougnez à Liège.et Ernest Muller à Liège. Le même papier officiel allemand apprend qu'une autorisation—pouvant toutefois être à tout instant retirée—a été accordée pour le. négoce en billets de banque français au dessus de leur valeur nominale, à la Filiale der Delitsclie Bank, la Caisse Générale de Reports à Bruxelles, la Disconto Gesellschaft cl Anvers et la Banque Centrale Anversoise (Buchsweiler). Belges, souvenons-nous ! HOMMAGE INVOLONTAIRE. Nous avons déjà eu plus d'une fois l'occasion de signaler le succès obtenu auprès de tous les neutres impartiaux par " La Belgique neutre et loyale " de M. Emile Wax-weiler.Les Allemands viennent de rendre à l'œuvre de notre éminent compatriote un hommage involontaire. Une dépêche de Rome nous arjprend, en effet, que les journaux allemands et autrichiens ont mis a l'index la maison d'édition Orell Fiissli, de Zurich, qui a publié la traduction allemande de l'ouvrage de M. Waxweiler. Il leur eût été difficile de mettre mieux en lumière la valeur de ce réquisitoire dressé contre la fourberie allemande. Us ne s'acharneraient pas ainsi contre une oeuvre dont ils pourraient dédaigner l'argumentation. Signalons donc, une fois de plus, à tous ceux qui veulent s'éclairer ou en éclairer d'autres sur le bon droit du peuple belge, "La Belgique neutre et loyale." — La garnison de G and est toujours très importante, mais de moins en moins fière. L'arrogance des premiers jours a disparu. Les Allemands- ont sablé le Champagne à l'occasion de la prise de LembeTg. Ca n'a pas été sans-tapage nocturne, comme bien l'on pense. — Dimanche dernier, vers trois heures et demie d.u matin, huit aviateurs alliés survolèrent Iseghem et laissèrent tomber sept bombes sur la ville. Le cloître de Ste.-Marie, l'hospice des vieillards, le cimetière et la propriété d-e M. Dekerschieter furent, atteints légèrement, indépendamment des bâtiments où les Allemands avaient établi des ateliers et des. postes. — L'Ecoile d'agriculture d'Huy a repris ses cours. Le pensionnat y annexé fonctionne comme par le passé. L'année scolaire, par suite dies circonstances, ira de mai à mars. — Toutes les peaux des vaches, des génisses, des veaux, des boeufs, des moutons et des cheveaux abattus doivent être livrées à la filiale de la Kreigsleden-Actien Gesellschaft à Gand, qui les achète, (paraît-iit' au comblant. LE RELEVEMENT BU CULTE EN BELGIQUE. M. PIERRE NOTHOMB A PARIS Vendredi, à la salle d'Horticulture à Paris, ïous les auspices de la Ligue internationale pour le relèvement du culte en Belgique, une issistance d'élite s'était réunie pour entendre la conférence de M. Pierre Nothomb. Ceux qui ont lu " La Belgique Martyre," 2eux qui ont goûté ses poésies et ses chroniques d'art, ont été heureux de retrouver ians le conférencier les qualités merveilleuses l'exposition et d'émotion qui signalaient l'écrivain à l'admiration des fins lettrés. M. Nothomb n'a voulu être en la circonstance que "l'humble greffier" des tragiques événements dont son héroïque pays a été le théâtre; au jugement de ceux qui l'ont entendu, il restera le plus fidèle des chroniqueurs de cette phase de l'histoire belge, le mémorialiste averti de tout une époque—et quelle époque !—le vigoureux justicier de la barbarie scientifique en son éphémère triomphe, l'apôtre éloquent de l'idée profonde, où germe déjà l'espoir des prochaines revanches et des résurrections radieuses. La Belgique, hier, était un sanctuaire où se déroulaient sous les yeux des saints et des saintes d'autrefois, avec le concours des chrétiens simples et forts d'aujourd'hui, les manifestations de foi tantôt grandioses, tantôt agrestes et naïves, toujours émouvantes, parce qu'elles réflétaient l'âme d'un peuple, dont l'Eglise avait au cours des âges façonné l'unité nationale. Les Belges sont par instinct et par éducation des "visuels," et M. Nothomb est ex-cellement belge. lies grandes cathédrales, les modestes églises des hameaux, les chapelles et les calvaires, qui se dressent sur un tertre ombrageux au carrefour des sentiers flamands, le conférencier en a vu le symbole, la poésie, le rôle pacifiant et tutélaire. Il a vu se dérouler à travers les routes pittoresques des plaines flamandes ou wallonnes, comme à travers les rues; richement drapées de Bruges, de Furnes et de maintes vieilles cités, ces processions traditionnelles où la foi des aïeux s'affirme en manifestations tantôt recueillies, tantôt tumulteuses, tout ensemble simples et grandioses, pieuses et pieusement réconfortantes.Personne, dans l'auditoire que l'émotion $u conférencier retenait attentif, ne songeait à se détourner de la vision dont l'art du poète se complaisait à detailler les beautés-. Il fallut pourtant, s'en arracher, pour assister à l'horrible spectacle'dont la Belgique a été depuis dix mois le théâtre. Les Barbares sont venus, hélas! Us ont sacca-gé le sanctuaire national. Sur les autels où s'offrait, le sang divin, ils ont versé le sang des victimes innocentes; ils ont égorge des prêtres, des vieillards, des femmes, des enfants, sur les lieux mêmes où ces justes venaient chercher, dans la parole et le pain de Dieu, l'espérance et la surabondance de la vie. Ils ont porté la torche et les engins destructeurs dans les murailles saintes, dans les mille ouvrages d'art deux et trois fois sacrés ; ils ont mutilé les statues, ils ont renversé les autels et jeté dans la boue les hosties du tabernacle Nombreuses sont les églises anéanties: la piété des fidèles n'a plus d'asile. L'appel de M. Nothomb fut trop éloquenl pour n'être pas entendu. Cette ligue de reconstitution compte parmi ses patronesses les noms les plus illustres: Son Altesse royale Mme la duchesse de Vendôme a bien vouli: en accepter la présidence d'honneur ; Mme la baronne de Broqueville en est la vice-présidente d'honneur; Mme la comtesse Félix de Mérode, la présidente effective... Le Souverain Pontife, dans une lettre très élogieuse en a encouragé l'initiative et lui a fait un dor de dix mille francs. Le cardinal archevêque de Paris l'a chaleureusement recommandée S.E. le cardinal Mercier et NN. SS. les évê-ques belges, l'ont'prise sous leur patronage; ls foi, la charité, le patriotisme, se sont fédérés pour assurer le succès réel de cette entreprise dont le but élevé et éminemment, chrétien n'a pas besoin d'être démontré. P.S.—On peut adresser les dons, les sous scriptions et les objets utiles: à S. G. Mg] Dewachter, évêque auxiliaire de Malines directeur de la ligue internationale, Bishop's House, St. George's-road, Londres. LES BONS "NEUTRES." D'après les journaux berlinois, la reine d( Suède, retour de Carlsruhe, où elle eut l'autre matin un réveil assez imprévu, vient de passe] vingt-quatre heures dans la capitale aile mande. On y a fêté avec entrain, dit 1 "Echo Belge," cette "victime" auguste de: avions français ! Et la Reine, répondant aus acclamations délirantes d'un quarteron d'étu diants excités et peut-être ivres d'autre chose que de patriotisme, a prononcé les parole: suivantes, que nous empruntons au "Berline: Tageblatt " :— " Il m'est impossible d'exprimer mes senti ments en cette heure solennelle. Je n'ou blierai de ma vie l'honneur qui vient d< m'être fait. Mes sympathies sont pour l'Aile magne. Vous pouvez le dire au monde entier.' (" Ich kann diese weihevolie Stunde, die ici soeben erlebt habe, nicht gui in Worten schil dern. Ich werde aber diese Ehrung meii ganses Leben lang nicht vergessen. Meine Sympathie gehôrt Deutschland. Das kônnei Sie aller Welt verkunden.") Ces fortes paroles ont naturellement soulevi un ouragan de bravos. Sur quoi—comme oi était entre Allemands—on chanta l'hymm " Deutschland, uber ailes "—et la reine d< Suède la chanta aussi, et jusqu'au bout ! C'est beau, la neutralité, surtout comprise i la suédoise!... — L'étonnant M. von Bissing, par un de ces arrêtés dont il a le secret, fait savoir que les élections .pour le renouvellement des mem bres des tribunaux de commerce n'auront pas lieu cette année. Les mandats prenant fir en 1915 sont prolongés jusqu'à nouvel avis. A CHARLEROI. UNE FETE MOUVEMENTEE. Une fête organisée par les soins de l'administration communale de Charleroi en 1 honneur de l'Espagne le 17 mai, a été troublée par des incidents ou sujets desquels les renseignements ci-après, de source certaine, viennent do parvenir au gouvernement du Havre. La Belgique s'est associée à la fête des Etats-Unis d'Amérique; elle devait s'associer à celle de l'Espagne, le 17 mai. Dans nos écoles surtout ces fêtes ne pouvaient passer inaperçues; il faut que nos enfants sachent bien ce que des deux pays ont fait pour le ravitaillement de la Belgique. Un programme sommaire avait été arrêté avec M. Cobaux, directeur-général. Causerie sur la fête et sa signification dans chaque classe, chants et jeux. Pour qu'il restât une trace dans l'esprit des enfants, le bourgmestre voulait que le travail journalier fût remplacé par. un amusement, qu'ils gardassent l'idée d'une " fête." On avait donc dit que chaque école ferait une promenade et qu'on en profiterait pour faire passer les epfants devant le consulat d'Espagne et leur montrer le drapeau espagnol qui y flotte. Dans l'esprit de l'administration communale de Charleroi, il y avait donc aucune idée do manifestation. La petite fête devait avoir lieu un lundi. Malheureusement le bruit s'est répandu (et ils se répandant vite en ce moment) que l'on devait masser toutes les écoles devant le consulat, y chanter une cantate, y acclamer le consul, etc. Il n'y. avait pas un mot de vrai, mais beaucoup de parents l'ont cru et se sont réunis sur la boulevard près du. consulat; des curieux désœuvrés se sont joints à eux et douze à quinze cents personnes se trouvaient dans les environs attendant les enfants qui ne sont pas venus. Une troupe d'Allemands, commandée par des sous-officiers sortit de la caserne, se jeta sur les curieu'x et lCs refoula dans tous les sens barrant les Tues, arrêtant toute circulation.Un chien furieux et démuselé qui était avec un sous-officier, se jeta sur la foule. Il mordit plusieurs personnes. Un Allemand tenait un vieux bonhomme par la gorge; un agent de police accourut pour l'inviter au calme, mais lo chien se jeta sur lui et déchira lê pantalon. Tin fontainier qui passait fut fortement mordu à la main. Des groupes d'écoles étaient arrivés du côté du boulevard Jansen; ils ont été refoulés, se sont débandés, mais ont pu être réunis peu après. Il n'y a pas eu d'accident parmi eux. Tout ce mal est venu d'une erreur involontaire: des parents qui ont cru bénévolement qu'il y avait une fête préparée. et des Allemands qui ont perdu la tête et ont voulu disperser des curieux; ils ne se sont même pas enquis du motif du rassemblement, ils ont foncé avec leur chien. Plusieurs personnes inoffensives ont- été arrêtées mais assez vite relâchées. On dit, mais cela n'a pu être vérifié, que le sous-officier qui commandait aurait été puni. Le bourgmestre a été entendu, mais comme témoin, par le juge de Charleroi puis, sans avoir pu se défendre, il a été condamné par le jugement suivant:— 1. L'avocat Dewandre Franz de Charleroi, rue de Brabant, no. 1, bourgmestre faisant1 fonctions à Charleroi, Belge, est imposé d'après le par. 18, chapitre II, du décret impérial sur les dispositions légales de guerre extraordinaires contre les étrangers, du 28 décembre 1899, pour une amende de deux mille mark payable à la Caisse de l'arrondissement jusqu'au 10 juin 1915. Au cas de non paiement en temps voulu, à un emprisonnement de trois mois, parce que le 17 mai 1915, il a. à Charleroi, lors du jour anniversaire de la naissance du roi d'Espagne permis à la directrice d'école de cette ville de se rendre avec les enfants des écoles devant la maison du consul espagnol en cette ville dans le but d'une démonstration et lui avoir fait une ovation particulière, et parce qu'il a causé par là une attroupement d'hommes et excité (agité) la population lôca'le. 2. Il est donné avis de ceci à M. Dewandre par la Kommandantur par la remise de la copie, incluse. 3. Une copie de cet arrêté est communiqué à la caisse d'arrondissement. 4. Duplicata de l'arrêté pris par: Le juge: (Signé) von Cladiss, général-major, Stempel, jury du tribunal de campagne. Certifié conforme. (Signé) Stempel. , Ce jugement contient des erreurs flagrantes. . Le juge parle de " la directrice d'école de . cette ville." Il ignore qu'il y a cinq directeurs et cinq directrices à Charleroi. Le but de la promenade c'était nullement . une " démonstration " ; il n'y a pas eu d'ovation particulière au consul, il ne devait pas y en avoir.—" La Belgique." LES TOMBES DE NOS SOLDATS A MALINES. Entre Eppeghem et Sempst, à proximité . d'une maison transformée en écumoire par . les obus, on vient d'installer un nouveau . cimetière où reposent nos braves. Le nouveau champ de repos est partagé en deux L parties par une allée centrale; au côté gauche . de celle-ci sont inhumés 151 de nos vaillants t petits soldats, dont les tombes s'alignant en ; files fleuries. La plupart appartiennent aux t 2e et 3e régiments de chasseurs à pied et ont put être presque tous identifiés, grâce à leur i médaille, à des lettres ou des objets trouvés t sur eux. A droite, sont inhumés 23 soldats allemands > tués au cours de la bataille des 24-26 août. L'initiative de ces nombreuses exhumations L est due à Mlle Loréanne, de Londerzeel ; c'est elle qui a identifié la plus grande partie des corps retrouvés, et a assisté à la pénible mise , en bière de notre belle jeunesse. — Lord Fisher of Kilverstone, amiral de la i flotte, ancien premier lord de l'Amirauté, est nommé président du Comité des Inventions, adjoint à l'Amirauté,> A ANVERS. UNE CONDAMNATION RETENTISSANTE, Voici une petite nouvelle anversoise qui a fait grand bruit ici, comme vous allez pouvoir en juger, écrit un des correspondants de 1' " Echo Belge L'hôtel Weber a été fermé et son digne propriétaire arrêté, jugé et condamné à deux ans de prison par ses Maîtres, par ses bienfaiteurs, par ceux qui le salariaient jadis ! Cette condamnation, les Allemands ne l'ont pas prononcée parce que Weber avait été dénoncer à la " Kommandantur " la présence de son fils à Anvers. Au contraire: c'était une preuve, aux yeux des scribes, de loyalisme envers la puissante et noble Germanie. L' "Echo Belge," en. son temps, a raconté par le menu cette chose inqualifiable et qui nous montrait Nicolas Weber comme l'homme le plus méprisable qui soit. Mais, n'anticipons pas: Depuis l'arrivée de von Beseler', Weber avait rouvert son hôtel. Il allait avoir la clientèle de ceux qui, si longtemps, lui avaient fait gagner secrètement belle et grosse galette ; l'or allait affluer dans ses coffres-forts. Il ne s'était pas trompé, avec cette considération que c'était de l'or belge qu'il allait recevoir en paiement. Il étjait déserteur allemand ! La belle affaire. L'état-major de Berlin qui avait des ramifications jusque (et surtout) dans les endroits les mieux -fréquentés de notre ville savait, mieux que quiconque, la valeur et le passé de Nicolas Weber. Un homme de toute confiance pour l'état-major ! Il y avait comme ça de par le monde quantité de déserteurs allemands dans lesquels certains avaient la sottise d'avoir confiance, sous le prétexte qu'ils avaient refusé de porter les armes en Allemagne. Mais, parce qu'ils ont eu la lâcheté de fuir les obligations militaires que leur gouvernement leur imposait, s'en suit-il qu'ils n'aiment plus leur pays? Trop de gens ont mal raisonné et, comme Weber se faisait passer pour naturalisé belge, ils ne craignaient pas d'en faire leur confident. Nous avons vu souvent, avec regret, des officiers supérieurs, les premiers magistrats de la ville, en conversation intime avec ce cafetier dangereux. Mais lorsqu'il fut revenu avec von Beseler. les coquilles tombèrent des yeux de ceux qui lui avaient accordé une trop aveugle confiance. Et, comme s'ils s'étaient donné le mot, aucun Belge ne fréquenta plus l'établissement de l'indésirable pruscût. Beaucoup d'officiers quittèrent à leur tour l'hôtel, le restaurant ou le. café, lorsqu'ils apprirent que Weber avait déserté jadis. Malgré les services que Nicolas Weber avait rendus à son pays, on lui tourna le dos. " Gott strafe Nicolas Weber!" Il en fit bientôt la constatation : les affaires ne marchaient plus du tout. Et, comme il avait fermé une première fois son établissement lorsque les Belges vinrent au pouvoir à Anvers (j'entends lorsque les tout puissants boches eurent été reconduits à la gare), il ferma une seconde fois boutique après que le " triomphe " de von Beseler eût été fêté par l'absorption, pendant plusieurs mois, de bouteilles "de Champagne. Ces notes de vins et de spiritueux, consommés uniquement par des Allemands, devaient s'élever, en effet, à une somme fantastique? Mais c'était encore trop peu de chose aux yeux de l'honnête Nicolas qui voulait se venger de ceux qui l'avaient enfumé, un jour, comme un jambon d'Ardenne, alors qu'il demeurait obstinément caché dans la cave au moment même où, dans son hôtel, dînaient les gendarmes en garnison à Anvers et logeaient les grosses légumes de nos ministères... Il y aura d'ailleurs, à ce sujet, une question de responsabilité à soulever: d'où vient qu'un Allemand dangereux ait pu résider dans une position fortifiée alors que tous ses compatriotes et amis en avaient été chassés? La question est grave et il sied que des punitions soient infligées au jour du règlement des comptes. Voici donc Weber en possession d'une estimable liasse de notes visées par les buveurs en uniforme et que devait payer la ville d'Anvers, bien entendu, représentant une population dont plus de la moitié doit recourir à la bienfaisance publique ou aux bienfaits de comités d'alimentation hispano-américains ! La morale dé ceci est facile à tirer... Poursuivons ! Weber ne trouva rien de mieux que de falsifier outrageusement les factures à présenter à l'iîôtel de ville se disant, non sans raison, que les Allemands avaient la réputation de boire sec et qu'on n'y regarderait pas à payer quelques milliers de flacons qui n'avaient pas été entamés. En quoi il se trompa. Il se trouva, en effet, quelqu'un pour vérifier minutieusement la note des banquets que s'étaient offerts, sur le porte-monnaie des pauvres Anversois, les freiherr Von K. et von K. K. de Mayence, de Cologne, de Berlin et d'autres lieux. Pot aux roses renversé, enquête adroitement menée, plainte déposée et arrestation de l'honnête Nicolas par les Allemands eux-mêmes, qui n'étaient pas fâchés de montrer que la justice allemande n'est pas toujours aveugle et qu'elle s'exerce envers celui qui a tort quel qu'il soit, suivant la forte parole d'un officier prussien dans un cercle où fréquentent des gros commerçants belges. Les Allemands sont rarement d'accord entre eux. La " Kommandantur " d'Anvers voulait atteindre le déserteur sous Je couvert du commerçant sans scrupule. Elle y parvint et, quand la " Kommandantur " de Bruxelles, qui "savait" les services rendus jadis par le déserteur s'interposa, il était trop tard. Le scandale avait éclaté comme un obus de 42: rien à faire ! Le tribunal se réunit et décida de frapper Weber de deux années de prison ! Il les passe actuellement à la forteresse de Hammerstein près de Coblence et réfléchit avec amertume, sans doute, à la bonne ville d'Anvers d'où il est définitivement banni. Mais à Anvers, je puis vous assurer que la mésaventure de ce malhonnête espion a beaucoup diverti tout le monde et on souhaite un sort semblable à quelques-uns des gros commerçants boches de la place qui firent de tous temps de l'espionnage pour le compte de l'Allemagne et qui, introduits partout et ayant même le pas sur la majorité des Belges, étaient mieux à même que quiconque de voler nos secrets militaires et commerciaux. Et ils ne s'en firent pas faute, vous pouvez m'en croire ! ECHOS. Pour le Vetement du Soldat Belge. Une manifestation artistique particulièrement importante et qui réunira l'élite de la société anglaise ainsi que de nombreux Belges aura lieu mercredi prochain au Queen's Hall, en faveur de la belle œuvre du vêtement du soldat belge. Maurice Maeterlinck y prendra la parole et y parlera des meurtrissures de la gTande patrie 'belge, tandis que Mme Georgette Leblanc prêtera à cette jolie fête le concours de son beau talent. M. le ministre d'Etat Vandervelde a bien voulu promettre de prendre la parole au cours de cette solennité, dont le but hautement charitable vient encore augmenter le puissant intérêt. Parmi les artistes qui se feront entendre citons encore Miss Carmen Hill, l'excellente cantatrice, Arthur De Greef, ce maître du clavier dont on ne se lasse pas d'admirer la technique, ainsi que MM. Emile Doehard et Joseph Jongen. Des places, accessibles à toutes les bourses, sont en vente au Ohaippell's box office, Queen's Hall.. La Conférence du Major Munaut. Ce sont les choses les meilleures qui nous? arrivent à l'improviste; c'est ainsi que sans avoir été annoncées à coups de tam t-am les: conférences données par le major Munaut, qui vécut sur l'Yser les heures les plus glorieuses de notre Patrie, avaient réuni vendredi au Lonelon Pavilion et samedi à Earl's: Court une assemblée aussi attentive qu'enthousiaste.La conférence du brillant officier' qui parla de choses vécues, parsemant sa causerie de nombreuses anecdotes capables d'inspirer à l'auditoire une huine plus grande encore du nom allemand, obtint uni succès énorme et eut pour effet d'inciter nombre de jeunes Belges à prendre .rang dans l'armée. Notre excellent confrère Champal parla ensuite de la fête du 21 juillet, qui constituera pour nos compatriotes une grandiose manifestation patriotique. Elle prouvera que malgré qu'ils ont été arrachés de leurs foyers les Belges se trouvant. en Angleterre n'en ont qu'un culte plus vif pour la Patrie aimée. Pour les Boy-Scouts Belges. Les scoutmasters belges en ce moment à Londres sont priés d'envoyer d'urgence leurs nom et adresse- au Comité exécutif de la manifestation belge du 21 juillet pre>chaiii, 43-44, S'hoe-lane, E.C., pour une communication intéressante. " LES DEGATS A SPONTIN. Liste des maisons brûlées le 23 août, 1914s Maurice Adam, Alphonse Antonie, Joseph Bailly, Louis Balthazar, veuve Louis Bor-diaux, veuve Emile Bailly, Clément Baudot, Arthur Bernard, Nelly Béthulée, Victor Bo-dart, Alphonse Boursoit, Hyacinthe Bour.-oit, Georgine Burlet, Alexandre Charles, veuve Charlier-Tonglet, Joseph Charlot-Bouivoit. Alfred Closset, François Dehois, veuve Decroby-Luiehaute, veuve Deluit-Brossette, J. Delhaye, Léopold DeLhaye, Emile Demasy , veuve Denis-Boursoit, Raymond Denis, Henri Dewez, Alex. Druart, Henri Enuset, Auguste Enuset, J.-B. Enuset, Léon Etienne, veuve Aiexis Poeau, Léon Poeau, Louis Poeau, Henri Pondeire, veuve Louis Pondaire, Léon Genet.te, veuve Joseph Gérard, veuve Alex. Germain, Alexis Germain, Alphonse Gerson, Maurice Gilson, veuve Glineur-Pondaire, veuve Golinveau-Mai lien, veuve Hayot-François, Grégoire Hcn-rioul, Isidore Jacques, Alfred Jouquet, veuve Fr. Kaiser, veuve Antoine Lambert, veuve Lambert Amour, Hubert Lâmoline, Victor La-porte, veuve Jean Lefèvre, François Libert, Joseph Libert, veuve Libert-Péture, Antoine Lottin, Victor Lottin, Emile Marchai, veuve Et. Mailleu, Hubert Marloye, Alex. Méric, J. Mène, veuve Henri Missart, Joseph Lottin, Louis Nenoue, Nestor Oleffe, Jules Pétry, veuve Poncin-Lambert, Adelin Posset, Léopold Poty, Alexis Résimont, Eugène Roty, Camille Sa-dret, Jules Scaillet-Goffaux, >j. Scaillet-Gof-flot, veuve Désiré Scaillet, veuve Scaillet-M-arti-n, François Thirion. Ernest Tonc.let, Henri Warolus, Firmin Balthazar, Joseph Gol-lin, Jean Ducret, Emile Jacques, Célestin Nicaise, Louis Warolus, Alexandre Boursoit, J. Boursoit-Lebrun, J. Bôursoit-Berny, Bour-soit-Lambert, Georges Charles, veuve DeLfosse-Sirnon, Pierre Dewez, Jules Erneset, Juies Etienne, Hubert Famerée, J. Fivet, veuve Emile Fivet, Edmond Fond aire, Hen'rv Fon-daire, veuve Fondaire-Linchanl. veuve Genou-Lambert, Arthur Gérard, Victor Germain, Théophile Glaneur, Joseph Grégoire, Josué Grégoire, François Guilmain. Hubert Jacques, Joseph Jeanmart, J.-B. Ivallemand, Alexandre Lamy, Erasme Lamy, Léon Lamy, Hubert Lamy, Catherine Luichant. Pierre Mardon, Augustme Minne, veuve Monin-Ivimard, Ca-miLle Péture, Isaac Péture, J. Tasseneuse, Pierre Tasseneuse, Camille Remy, J. Résimont, Olivier Scaillet, Olivier Simon, Frédéric Tonglet, veuve Tonglet-Lottin, Charles Verhost, Arthur Donneuse, J. Demasy, J. Lefèvre. Quarante-trois habitants de Spontin ont été fusillés en août, savoir: 27 à Spontin même, le 23 août; 9 à Dorinne, le 23 août; 6 à Dojiime, le 24 août; 1 à Stave, le 27 août. — M. l'abbé Beirmaert, direeîteur des écoles de Thielt (écoles libres), a été envoyé en Allemagne pour avoir défendu de faire chanter des hymnes allemands paT ses élèves. ANNONCES. DENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (rue QueDin), consultations tous les jours de 2.30 à S heures, Oxlord-street, 351. Téléphone, 2782 Mayîalîr. . DEMOISELLE belge, 25 ans, bonne famille dem. place dame compagn. ou pour un ou deux eniants. —Ecrâs C. V.. Brook-strect. Stotfold, near BaJdock, Hert-s IjVAMILLÈ belge prendrait deux ou trois perT sionnairos; vie do îamiîJe, cuisine bel«o soignée; conlort moderne; rez de chaussée, élec., bain; centre Londres.—Poui conditions, ecrire bureau journal, E.C. \7"ICTOR DËLSAUT, sergent au génie 4e div, V d'armée belge voudrait trouver personne pour échangoi correspondance afin.de s'initier à la danguo anglaise. "JVTOUS mettons vivement, nos compatriotes èrr 1^1 garde contre certaines agences de placement d'employés qui ne visent qu'à leur esoroquer de 3'arzont. Ne versez d< cautionnement ou de garantie qu'avec les références les plui «sérieuses i

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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