La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 13 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 24 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3b5w66b054/
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LA MÉTROPOLE prix do humero ,nnrr. cinq centimes sotadmme-dni: one penny ïouande: vijf cent Continent : dix centimes D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone: 212 Holborn. ABONNEMENTS: 1 mois, 3 sb. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. "xt _ 1 on 23ME ANNEE SAMEDI 13 MAI 1916 No. 133 LA GRANDE GUERRE SUCCES ITALIEN AU PLAZZO Verdun et la Presse allemande f VI W % -*■ * w W W WAM. W EN AFRIQUE ORIENTALE Le communiqué belge du 11 mai dit : " Il y a eu un duel d'artillerie animé dans le voisinage de Ramscapelle et de Schoore. Le bombardement réciproque du secteur de Dixmude s'est poursuivi pendant toute la journée L'échec allemand contre la cote 304 est suivi comme d'habitude par une accalmie, permettant sans aucun doute au haut commandement ennemi de reconstituer ses phalanges décimées et de prendre de nouvelles dispositions. Pendant toute la journée de jeudi, il n'y a eu que des duels d'artillerie dans le secteur d'Avo-;ourt auxquels le communiqué français l'accorde que l'épithète de " très actifs" ;t un violent bombardement des posions françaises dans le bois de la Cadette ainsi que de la seconde ligne française sur la rive droite de la Meuse. En iVoeyre, il n'y a plus eu que quelques rafales d'artillerie. Dans quelle direction se fera le nouvel assaut allemand ? Bien nalin qui pourrait le dire. On peut être ;ertain cependant qu'il sera reçu avec îutant de fermeté que tous les précédents. Il est intéressant de noter en ce mo-nent que le haut commandement alle-nand, inquiété sans doute par les criti-jues du pub'ic, se livre dans la presse germanique à de nouvelles contorsions »ur " expliquer " l'échec de Verdun, il le paraît plus être question, dans ces :ommentaires, du " morcellement progressif " de la résistance française dont es critiques officiels ou officieux, opérant nêrae parfois dans la presse neutre, fai-aient état après la faillite de l'attaque nassive contre le front Douaumont-Vaux. ,a Gazette de Cologne déclarait mardi lernier que la force du commandement illemand consiste précisément dans le ait qu'il n'est " l'esc'ave d'aucun sys-ème " et qu'il excelle à faire alterner 'offensive et la défensive " conformé-nent au plan allemand " et suivant que 'une ou l'autre de ces tactiques donne la ilus grande chance de succès. " C'est linsi, dit le scribe officieux, qu'il se pro-luit des pauses qui ne sont pas en réali-é des arrêts, qui ne donnent pas l'im-iression de grands événements, mais ser-ent à préparer de grands événements ". La Gazette de Francfort abonde dans ; même sens. " Il ne faut pas, dit-elle, e laisser décevoir par la longue durée e la lutte. On voit de mieux en mieux ue l'attaque de Verdun doit être repré-entée comme une chef-d'œuvre stratégi-ue ( !) Son accomplissement tactique est ne tâche énorme, une tâche qui récla-ie d'immenses quantités d'ardeur et de onfiance en soi, mais qui apportera une ;rande récompense. Nos troupfes se sont e nouveau rapprochées du cœur de la orteresse, encore qu'elles se trouvent ncore loin de leur but ". Le major Moraht est encore moins af-rmatif dans le Berliner Tageblatt. A encontre de la Gazette de Francfort, ui se raccroche toujours à l'espoir de oir Verdun tomber aux mains des trou-'es du Kronprinz, il n'aperçoit plus dans ette coûteuse attaque qu'une simple di-ersion, dont il établit comme suit les ' résultats ". " Nous avons, écrit-il, for-é la France à abandonner complètement 'offensive qu'elle avait préparée. Par 'otre organisation plus rapide, nous vons empêché les Français d'effectuer attaque qu'ils avaient projetée entre ■fez et Strasbourg. Nous les avons for-ss de raccourcir leur front pour concen-rer toutes leurs forces disponibles dans 3 zone critique devant Verdun. Nous les ,vons donc forcés à donner à l'armée anglaise un plus grand front sur la terre rançaise qu'il n'est agréable à la politise française honnête; nous avons ain-J dilué les forces britanniques et jusqu'à heure présente nous les avons privés Je toute la puissance supplémentaire qui 'Sljr aurait peut-être permis de tenter une "reve' offensive dans une, zone étroite". On peut répondre à cela que, les Frah-;ais connaissant mieux que personne les ^sources militaires dont l'Allemagne 'posait au début de 1916 et le fait que 'ver russe devait lui permettre de tertior un grand effort sur le saillant de °uest, rien n'indique que les Français aient eu jamais en vue une offensive sur le front Metz-Strasbourg dans cette phase de la guerre; que le raccourcissement du front français est un résultat logique, prévu et attendu de l'alliance fran-co-britannique et que la concentration anglaise sur le front Ypres-Somme a distrait d'autres théâtres militaires au moins quarante divisions allemandes qui auraient certes pu être mieux employées ailleurs. En réalité, le but de l'attaque de Verdun était de forcer une décision avant l'été, d'effectuer une nouvelle marche sur Paris et de contraindre la France à conclure une paix séparée. Le moindre enfant sait cela, et le major Moraht se paie la tête de ses lecteurs en essayant de leur faire accroire que les cent mille cadavres allemands de Verdun n'ont été qu'un holocauste à la défense de l'Allemagne attaquée. En attendant, le calme continue à régner dans tous les autres secteurs du front occidental. Entre Ypres et la Somme, les Allemands ont effectué mercredi soir un raid infructueux contre les tranchées anglaises à Ovillers. Les sapeurs ont été assez actifs des deux côtés autour de Beaumont-Hamel et de Fri-court. L'artillerie a tonné vers Angres et au sud-est d'Ypres. Un assez vif bombardement s'est développé autour de la redoute d'Hohenzollern (secteur de Loos). Toujours rien d'intéressant sur le front oriental. L'artillerie allemande a été active dans les secteurs de Jacob-stadt, Dvinsk, au sud-est du lac Narotch et dans la direction de Baranovitchi. A l'ouest d'Olyka, les Russes empêchèrent " des forces ennemies considérables " d'approcher de leurs tranchées. A Hu-siatin (moyenne Strypa) ils capturèrent un ballon captif allemand. En Caucasie, l'avance russe se fait plus lente, mais progresse cependant, notamment au <3elà de Trébizonde à l'ouest et au sud-ouest de Platana. Dans la direction d'Erzinjan, des offensives turques furent arrêtées. A l'ouest d'Erze-roum, dans la région à l'ouest d'Ash-kaia, un détachement russe de la réserve, entouré et capturé par les Turcs en nombre supérieur, attaquèrent leur escorte sous les ordres de leurs sous-officiers, la désarmèrent et rejoignirent leur régiment avec elle. Les Turcs prétendent avoir refoulé les Russes vers l'est au Mont Kop, à 50 kilomètres à l'ouest-nord-ouest d'Erzeroum. Sur le front italien, les alpins ont pris d'assaut une ligne de tranchées puissamment fortifiées et de redoutes au sommet du mont Cugola et sur les pentes est du Rombon ( bassin du Plezzo) faisant des prisonniers et capturant du matériel. Les Anglo-Boers marquent un temps d'arrêt en Afrique orientale. Après l'occupation de Kondoa Irangi (19 avril) les Allemands se retirèrent sur une distance considérable vers le sud, sur les routes menant à Dodoma et Kilimatinde, deux stations du chemin de fer central Dar-es-Salam-Ujiji, à 150 kilom. de Kondoa. Ayant reçu du renfort,ils revinrent sur leurs pas et se rapprochèrent de nouveau de Kondoa, mais le général Smuts mande que ses effectifs sont tout à fait suffisants pour s'en rendre maîtres. Les Anglais ont perdu un aéroplane. Les pluies diminuent. L'avance belge dans la Ruan-xla au nord et au sud du lac Kivu, en territoire allemand, progresse d'une façon satisfaisante, malgré les difficultés du terrain augmentées par les précipitations. La Chambre des Lords a voté un ordre du jour censurant l'administration des affaires irlandaises en rapport avec les récents désordres. M. Asquith, premier ministre, est parti pour Dublin mercredi soir. On .annonce,«|u'à la date du 9 mai, 180 civils étaient morts et 614 blessés^à la suite des récents événements. La Fédération des mineurs de Grande-Bretagne a voté un ordre du jour exprimant son opposition à l'esprit de la conscription et sa détermination d'exercer un contrôle vigilant sur toute extension de la nouvelle loi militaire. Les cardeurs de «coton de Manchester ont décidé de demander une augmentation de salaires de dix pour cent. La Belgique centre du conflit M. Roosevelt, ancien président des Etats-Unis, a préfacé un livre qui vient de paraître en Amérique et dont l'auteur, M. Gleason, un citoyen américain, fut témoin oculaire des atrocités allemandes en Belgique. Le titre du livre est Golden Lads et il est vendu au profit des soldats blessés. M. Roosevelt dit, dans cette préface : Le 4 août 1914, le pivot de cette guerre, pour la conscience du monde, c'était la Belgique. Au printemps de 1916, c'est encore la Belgique. Depuis 18 mois nos représentants à Washington ont prié notre peuple de n'éprouver aucun ressentiment contre une hideuse injustice ; ils nous ont enseigné à dompter nos serftiments d'humanité et à les cacher sous un vernis de neutralité. N'ayant pu donner libre cours à ses sentiments, notre peuple est devenu indifférent à une suprême injustice ; il a perdu momentanément la faculté de réagir avec force contre le mal. Aujourd'hui pourtant, il se rend compte enfin de l'iniquité du martyre de la Belgique, et celle-ci devient, chez nous aussi, le champ de la bataille entre les forces du bien et du mal. Dans ces dernières se rangent tous les pacifistes sentimentaux, les lâches qui ont le don dè dissimuler leur lâcheté sous des paroles douces et attrayantes, les matérialistes dont les âmes ont été pourries par la dévotion exclusive aux choses corporelles, des personnes sincères dépourvues du sens des réalités et tous ceux qui manquent de presciense ou sont mal informées. Contre ceux-ci se dresse la grande masse des loyaux Américains qui, lorsqu'ils voient où se trouve le droit et lorsqu'ils reçoivent une impulsion morale, montrent qu'ils ont dans leurs âmes la même valeur que les hommes de 1860 et de 1776. Le bureau de littérature de Washington a agi comme un soporifique sur l'esprit et la conscience du peuple américain. De belles paroles, ayant pour but d'amener la confusion entre le bien et le mal, l'ont endormi. Mais il commence à se réveiller. M. Franck et la commission inter= communale NouS avons publié ici récemment la traduction de cette curieuse déposition d'un Allemand naturalisé, qui, questionné devant la justice anglaise, par l'avocat Leslie Scott, correspondant et ami de M. Louis Franck, avait' déclaré que c'était à la demande du Roi que le député d'Anvers avait constitué la Commission intercommunale et accepté sa présidence, "M. le bourgmestre Devos étant un homme âgé ". Des informations prises à bonne source permettent au XXme Siècle de publier cette .mise a,u point : Quelques jours avant la prise d'Anvers, M. Franck avait fait faire, par des amis à lui, des démarches» auprès de M. Berryer, ministre de l'Intérieur, afin que celui-ci nommât le député d'Anvers bourgmestre à la place de M. Devos. Le ministre répondit qu'il n'y avait aucune raison de faire cet affront à M. Devos, l'honorable bourgmestre, un galant homme auquel il n'y avait aucun reproche à faire. M. Franck se montra très peu satisfait de cette réponse du ministre et lui déclara qu'il lui laissait toute la responsabilité de sa décision ! Le lendemain, M. Franck fondait la Commission intercommunale. Mais celle-ci n'a été, ni n'est, à aucun titre, une émanation du gouvernement, et le Rgi n'a donné aucune mission quelconque à M. Franck son président. Il s'agit, en l'espèce, d'une société privée, comme il y en a beaucoup en Belgique. M. Franck l'a compris lui-même, d'ailleurs, puisqu'il s'est fait élire échevin, et c'est à ce titre seul qu'il exerce actuellement une autorité à Anvers. L'audace des Allemands en Suisse On annonce à mots couverts qu'un gros' scandale pourrait bien éclater un de ces jours, en raison de l'audace avec laquelle les Allemands usent des libertés qui existent en Suisse. On assure, en effet, qu'ils ont transformé certaines usines d'aluminium qu'ils possèdent en Suisse en fabriques de gaz asphyxiants. La vérité commence à être connue d'un certain nombre de personnes. Il est vrai que les produits fabriqués dans ces usines ne sont pas complètement terminés, et que leur mise au point se fait en Allemagne, mais bien des Suisses estiment que cela n'enlève rien à la vérité des faits. Nos droits au Cong( La Tribune Congolaise, paraissant pre visoirement à Londres, s'occupe à son tou de " nos droits à revendiquer les territoire dont nous avons été frustrés naguère par 1 seul fait de l'abus de la force de la part d'ui voisin qui n'a jamais connu d'autre loi Ego notninor leo. Nous lui appliquerons, écrit-elle, dan: l'intérêt de la justice et du droit méconnu sa propre loi coutumière et lui dirons patere legem quam ipse fecisti, et nou: prendrons et garderons par nos armes le; pays dont l'administration nous a été enlevée par la force, et nous prendrons el garderons de même à titre de réparatior et de légitime compensation pour les préjudices soufferts, ceux qui seront nécessaires à notre libre et complet développement politique et économique. De quels territoires s'agit-il ? On se rappellera qu'avant que nous fût imposé l'inique arrangement du 14 mars 1910, la frontière de la colonie était la suivante : une ligne droite partant de l'extrémité septentrionale du lac Tan-ganika jusqu'à son intersection sur le 30e degré de longitude est de Greenwich avec le parallèle de i° 20 de latitude sud, le 30e degré de longitude est jusqu'à la frontière de l'Est Africain britannique (Uganda). D'après la frontière ainsi fixée, le lac Kivu était, ce qu'il n'aurait jamais dû cessér d'être, un lac belge. Cette frontière devra nous être restituée. Disons, non sans quelque fierté, que par la vertu de nos armes la réoccupation des régions qui furent nôtres est, d'ores et déjà, un fait accompli. La consécration définitive de cet état de choses sera l'œuvre de demain. Là, pensons-nous, ne doivent pas se borner nos légitimes ambitions. Notre seul dessein est présentement d'appeler et de fixer l'attention sur ce grand problème dont la solution doit être étudiée d'une façon approfondie et préparée pai ■ de sérieuses études préliminaires. C'est ce que nous nous proposons de faire prochainement. Nous devons autant nous garder de pusillanimité et de manque d'énergie ains que de prévoyante volonté que de projet: téméraires qui dépasseraient la mesure des nécessités et les possibilités de réalisa tion. Comment ils arrosent les journaux Sait-on à quelle somme un de nos lecteur qui habite New-York estime la publicit faite dans les journaux par la propagande germano-américaine, système Dernburg ? A plus de neuf cent millions, tout près d'ui milliard de francs. Et dans ce chiffre m sont pas comptés les frais des journaux allemands, créés et entretenus par le bureai de la propagande. Il s'agit seulement de 1; publicité distribuée aux journaux " in dépendants En dehçrs des colonnes louées pour 1; durée de la guerre et qui constituent, si l'oi peut dire, le bombardement quotidien d< l'opinion publique, les Allemands fon donner de temps en temps des pièce, d'artillerie lourde, sous la forme d'immense; placards, dans lesquels, au nom de l'humanité au nom des veuves et des orphelins, on inviti les Américains à ne pas laisser prolonge plus longtemps la guerre par l'envoi di munitions aux belligérants, c'est-à-dire au: Alliés. Un de ceé factums, qui a paru le mêmi jour dans tous les journaux des Etats-Unis sauf dans un seul, le New-York-Herald n'a pas coûté moins de deux millions troi cent soixante mille francs ! Pour une seuli fois, c'était là, on l'avouera, un joli lance ment. Mais il faut croire qu'aujourd'hui la çaissi de la propagande germanique est un pei moins riche, car le dernier placard, pari aussitôt après le torpillage du Sussex était beaucoup plus modeste, bien qu'i ait été inséré dans tous les journaux. Oi en estime le montant à près d'un million d< francs, ce qui est encore assez coquet pou: une sehle journée. Si encore cette publicité rendait.... Mai: jusqu'ici on ne s'est pas aperçu que le; usines américaines aient envoyé un obus de moins aux Alliés. Aussi beaucoup de panger mains aux Etats-Unis pensent que ce1 argent serait mieux employé à faire flambe] lesdites Usines et s'y adonnent d'ailleurs de leur mieux. —Le gouvernement anglais a, selon le Daily Chronicle, décidé d'organiser une expédition de secourir) u pôle Sud. On craint que si: Ernest Shackleton et ses compagnons ne se trouvent, avant la fin de l'année, dans une situation extrêmement périlleuse. ) L'avenir (hypothétique) ; de Lubeck s e Le conseil municipal de Lubeck a voté 1 unanimement, au cours de sa dernière : séance, une somme de 32.500.000 francs pour la construction de nouveaux docks 5 et l'agrandissement du port existant " en 5 vue de participer aux elépouilles des victoires commerciales après la guerre ". ; Le président du comité qui avait sou-; mis la proposition déclara que l'Allemagne : devait se préparer pour des efforts commerciaux énormes après la guerre. Les nouvelles suivant lesquelles les ennemis de l'Allemagne complotaient la destruction de son commerce ne devaient pas être prises au sérieux. Tout d'abord les conditions de paix garantiraient à l'Allemagne toute possibilité de développement commercial légitime avec tous les pays et avec tous les ports. Les conditions de paix seules pourraient empêcher un boycottage eiïçctif de l'Allemagne, Les passions nées de la guerre s'évanouiraient bientôt. L'excellence des produits allemands et leur bon marché seraient bien plus forts qu'une haine artificiellement stimulée des nations. TouteSr les nations, la nation anglaise par-dessus toutes, achèteraient aux bas prix du marché allemand, pour se procurer les meilleurs produits aux plus bas prix. L'Allemagne gagnerait également un grand commerce de transport, puisqu'elle seule, grâce à ses sous-marins, aurait assez de navires marchands après la guerre. Mais ce que le président oublia d'ajouter, c'est ejue jusqu'ici, l'empire des mers appartenait encore aux Alliés et qu'un pareil atout pouvait compromettre les trente-deux millions de Lubeck avec tout ce qui reste de son port. Il est vrai que le fameux port allemand n'attend que des dépouilles : cela pourrait ne pas valoir grand'chose. La trahison grecque ' Le Secolo publie une longue correspon-i dance de son envoyé spécial à Athènes, dans ; laquelle il raconte les différentes phases des pourparlers diplomatiques pour le passage des troupes serbes à travers le territoire grec. Il dit que M. Skouloudis avait été averti de la démarche que projetaient les représentants de l'Entente par le ministre r d'Allemagne, qui en avait eu connaissance on ne sait comment. 3 Le premier ministre grec répondit très j sèchement aux représentants de l'Entente ; que jamais la Grèce ne donnerait son consentement. Quelques jours après, les j ministres de France et d'Angleterre s'étant 3 rendus, de nouveau, chez M. Skouloudis : pour lui annoncer l'occupation du port ! d'Argostoli, le ministre grec eut une atti-1, tude tellement hostile que le ministre anglais Elliot dut lui dire textuellement : " Que Votre Excellence nous dise si cette attitude i signifie que la Grèce s'est alliée avec l'AUe-1 magne." > Le lendemain le ministre anglais était t reçu par le roi, auquel il avait demandé 5 une audience pour lui exprimer toute sa 3 surprise au sujet des paroles de son premier ) ministre. Le roi les déplora, mais déclara 3 que, lui aussi, était contraire au passage c des troupes serbes. 3 Le correspondant se demande quelle est : la vraie raison de la fureur de M. Skouloudis et de l'attitude, si énergiquement 3 contraire à l'Entente, du gouvernement grec, t qui, dans des circonstances au moins aussi graves, avait toujours cherché à ménager 5 les susceptibilités. Et le correspondant ; répond que la Grèce comprend qu'une fois que l'armée serbe reconstituée se trouvera à Salonique, l'offensive des Alliés commen-3 cera, rendant la neutralité de la Grèce 1 presque impossible. M. Skouloudis s'oppose-i t-il au transport des troupes serbes pour retarder le plus possible l'heure inévitable l qui mettra la Grèce au pied du mur et t l'enfermera dans le dilemme suivant : ou ; marcher avec les Alliés ou les poignarder r dans le dos ? Liebknecht resterait en prison Selon le Deutsche Kurier, la motion du ; parti socialiste demandant la mise en liberté de Liebknecht sera repoussée par les conservateurs, les nationaux-libéraux et le centre. L'attitude du parti populaire progressiste est encore incertaine. [Si cette nouvelle est exacte, Liebknecht restera en prison, car les trois partis qui auraient pris position contre sa mise en liberté représentent un nombre de voix supérieur à celui des socialistes et des progressistes réunis.]

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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