La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1088 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1915, 02 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pv6b27qt9p/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNEI VENDREDI 2 AVRIL 1915. N°- 92. I LES "CONVENTIONS" ANGLO-BELGES. [ECRASANTE DECLARATION DU ROI ALBERT. LE BLUFF ALLEMAND. ias journaux anglais du 23 mars 1915 on! flViirtvso et reproduit en partie une interview «Ju Rot Albert de Belgique par M Henry Hall, re- ..■sentant du " New York World," et parue dans journal américain le 22 -mars. "l'idèles à nos traditions de prudence, nous I n'avons pas fait état jusqu'ici de ce document, [ ô„n nue nous doutons de son authenticité, mais ■ Sce que certaines des déclarations faites par le Roi AlDert au sujet de ce que l'on a appe.e le "coup Barnardiston " dépassaient tellement en rrécsion et en vigueur toutes les réfutations otti-l'ielîês des fameuses " conventions" angio-be.ges. mie nous pouvions difficilement comprendre : i ourquoi l'argument unique, mais absolument i ré'emptoire, employé par .e Boi, n avait pas ete utilisé jusqu'ici par notre gouvernement. . f Aujourd'hui, cependant, il faut nous rendre a I lVviden'.e. On annonce en effet du Havre 1 authenticité pleine et entière de l'interview royale ' €t notamment des écrasantes déclarations qu elle i renferme au sujet de la Neutralité de la Bel-i.jmie. Nous nous empressons donc de 1 analy-, ser à-noire tour et d'en tirer les conclusions très importantes qu'elle comporte. 'le représentant. du" Xew York World" fait ('•abord un portrait enthousiaste du souverain C'est, dit-il, un roi jusqu'au bout des | onff1es—moralement, intellectuellement, et physiquement; c'est. ;'i l'heure actuelle, parmi tous les hommes engagés dans la Grande Guerre, celui qui est le plùs cher au cœur de tous les vrais iméricains; son caractère démocratique, sa camaraderie avec ses soldats, la simplicité de son existence, son courage inattaquable, ont fait a plus profonde impression de l'autre cote de l'Atlantique. Le-calme et'tranquille labeur du roi dissimulent une volonté de fer et une formidable force d'énergie latente. Son etat-majoi l'adore, mais ne le craint pas moins. Le roi est le sérioux lait homme-et, -pourtant; personne ne l'a jamais vu fâché. Le Roi Albert a commence par exprimer au reporter américain • le. regret que certains journaux ;u. ut reproduit des vantardises au il aurait ,)!•;:mlùine!il faites à l'adresse de 1 Empereur allemand, et d'après lesquelles il se serait vante <!c ce (iue nous ferions lorsque nous entrerions en Allemagne. "Je n'ai pas besoin de vous dire, déclara le Roi, " que tout cela est de 1 imagina-non Bure et simple qui me peine tout auta" i l attriste tous-'. ceux . qui me veulent au ' 'f Roi semblait spécialement attristé lorsqu'il variait de l'Allemagne. Il a: dit qu il était lui-• i,*,, • allemand pour une part, que ses deu> . i.: !.- :ô!cs étaient des' Allemand?, que_ s« ff.mmo était une Allemande, et qu il nourrissait f l'espoir que lé r:êupie allemand secouerait le joug du militarisme prussien; Mais il ne croyait pas que tel serait le cas,-parce que ayant beaucoup YbVïigé en' Allemagne il' en connaissait b:en K roupie. Il sait que l'on a appris aux Allemands de .croire des surhommes, et une détail écrasants seule peut détruire leur confiance dans ceux qui les sacrifient P°ur que la Force puisse triompher du Droit. . . , "Lorsque la crise est arrivée, conclut le ro. Albert, j'avais-l'espoir .que- la protection des traités internationaux a-u-Fait- suffi pour protegei la Bc'-ique. Mais en tout cas il ne pouvait j avoir de doiite en ce qui concerne ce que h Tieyple belge, avait à faire. La violation de notre territoire unit tous'les partis et quoique pris^pai surprise nous fîmes de notre mieux et ^ nouf offrir-es autant de résistance que nous le pûmes. C'est de cette manière modeste que le roi Alberl «'exprima, mais il avait dît à ses.soldats: Poui conquérir la Belgique ils -devront d'abord passeï sur mon cadavre." et cela était littéralement vrai Si la poussés allemande ne s'était pas epuise< sur l'Yser et détournée vers la France, le ro-Albert serait mort en combattant sur le derniei pied de territoire belge. Mais il n'aurait jamais passé la frontière, lellè est sa conception du devoir, et lorsqu'il a pris sa détermination sur ce nui est son devoir; il le fait sans hésitation^ sans crainte, et sans tenir compte de ce que cela lu: coûtera.' La partie la plus intéressante de l'interview royale, au 'point de vue belge, esttoutefois ce.k [ où il a été question de la neutralité de notre pays I • ' du coup Barnardiston. Voici les très impor ' tantes déclarations que le Roi a faites à cel égard:— En ce qui concerne la dernière entrevue dv ministre de Belgique à Berlin avec M. von Jagow au sujet de laquelle diverses versions ont etc publiées en Amérique, le roi Albert dit: "Aucun honnête homme n'aurait pu agn ; autrement que je l'ai fait. La Belgique ne s est pas départie pour un moment ni de la maniéré lé plus minime, de la neutralité la P-US stricte, ei elle a toujours été l'amie loyale de chacune def Puissances qui ont garanti sa neutralité. "L'Allemagne a admis d'abord ouvertement qu'en violant la neutralité de la Belgique ell< agissait mal, mais maintenant, pour servir un< campagne de propagande dans les pays neutres i on tente de jeter une souillure sur la Belgique st de l'exposer au mépris pour s'être perfidemen [ départie de sa neutralité par rapport a la soi I disant Convention Anglo-Belge au sujet de la [ que.le on fait tant de bruit. "Je nuis affirmer ceci, c'est que personne er Belgique n'a jamais donné le nom de Conventior Anglo-Belge a la lettre du général Ducarne ai; ministre de la Guerre détaillant des conversations abs<>.nment officieuses, avec l'attaché militaire anglais. " Mais tel était mon désir d'évifcet mémo lo semblant de tout ce qui aurait pu ûtro considéré comme contraire à la neu-tralité que j'ai fait communiquer les faitfc autour desquels on cherche à faire tant de bruit à l'attaché militaire allemand à : Bruxelles. Lorsque les Allemands ont examiné nos archives ils savaient exactement ce qu'ils allaient .y trouver et toute j feur surprise et leur indignation actuelles ! sont feintes." | Une déclaration aussi nette et aussi précise à un homme qui est considéré aujourd'hui [ juste titre dans tout l'univers, comme lî f 111 .ure et l'Honneur incarnés, ne laisse plac< I aucune échappatoire. Elle fait éclater à tou: I ! !.. .ux' dans une lumière nouvelle, avec_ une I ;rttetO terrible, l'incroyable astuce,' la prodigieuse [ bk 9 ^€S hommes d'état allemands. [ . ^n quoi, les conversations militaires anglo ! |*?.'8es de 1906, tout à fait officieuses, et qui n'im ; Puquaient en rien la responsabilité de notre i gouvernement, avaient été communiquées offi [ ^ar lui_même à l'attaché mili germanique, - probablement peu de temp! Près qu'elles curent lieu. e\a t Qui était, si nos souvenirs son ne major Renner, s'il savait son métier | * av°ir manqué de communiquer ces fait: ( °P Souycrnemeni,, et mênie s'il n'était qu'ui apprenti, ce qui n'est pas le cas, le fait que le Roi lui-même lui faisait tenir cette communication, indiquait suffisamment qu'elle avait quelqu'importance. Le gouvernement allemand connaissait donc, dès 1906, ces conversations ; il les connaissait au moment où M. de Bethmann, le *1 août 1914, déclarait qu'en violant notre neutralité, l'Allemagne foulait aux pieds le droit des gens; il les connaissait surtout lorsque, le 13 octobre, il fit annoncer pas son organe officieux, la " Gazette générale de l'Allemagne du Nord," la " découverte " dans les archives du ministère de la guerre à Bruxelles,.du fameux dossier des "conventions."Ce fait, le roi des Belges, le Roi-Soldat, le Roi-Héros, l'atteste solennellement. Et c'est donc sur le mensonge le plus abject que l'Allemagne a échafaudé depuis six mois la plus formidable campagne de calomnies qui ait jamais été organisée contre une faible petite nation, déjà violée, envahie, meurtrie, pressurée et saccagée, pour la salir lâchement et la marquer au sceau de l'infâme! C'est sur ce mensonge que M. de Bethmann a, prononcé son discours "rectificatif" dont les Allemands ont imposé la publication à la presse belge asservie; c'est grâce à ce mensonge qu'il n'y a pas aujourd'hui, un seul Allemand qui ne croie que, dès 1906, la Belgique s'était attachée au sort de la Triple-Entente et avait aliéné sa libertq ! Conçoit-on un cynisme aussi abject? Vraiment, s'il ne fallait regretter le mauvais effet produit auprès des neutres unilatéralement informés par les " révélations " allemandes, effet qui aurait pu être arrêté et tourné contre l'ennemi dès le début si la déclaration royale s'était produite cinq mois plus tôt, il faudrait presque se féliciter de ce que la justification irréfragable et définitive de la Belgique ait tant tardé, tellement elle couvre l'Allemagne de honte et d'un indélébile opprobre! Mais le fait est là, et on affirme son authenticité indiscutable. Il sera infiniment curieux de voir ce que la presse reptilienne austro-alle-mande trouvera à y répondre". Nul doute qu'elle essayera de pallier ce rude coup par de nouveaux mensonges et des inventions plus grotesques encore que par le passé. Heureusement, ceux-ci ne tromperont plus personne, surtout si nous prenons soin de répandre partout, comme il le faudrait, la démonstration' définitive sortie de la bouche de notre Roi lui-même, de la fourberie germanique. Nous^ espérons que le gouvernement belge saura s'employer à cette tâche avec une ardeur • qui fera oublier quelque peu l'erreur ' d'optique .qu'il a certainement commise en sous-évaluant l'effet des mensonges allemands sur les soi-disant "fiftnronlinnc" ri « 1 Cinf,' L'ECHEC DU "COUP BARNARDISTON." U±ajNIUlN JJ UJN JUUKJNA.L SUISSE. Les " Basler Nachrichten," l'un des journaux 1 les plus importants de la Suisse allemande, reproduisent une note de l'agence Wolff (numéro du 13 mars 1915, JErstes Blatt, nr. 131, p. 1), tendant à démontrer:— lo. Que la violation de la neutralité de la Belgique par l'Allemagne n'était qu'un prétexte, pour l'Angleterre, d'intervenir dans le conflit. A l'appui de cette manière de voir, le communiqué de l'agence Wolff invoque une opinion émise par le journal anglais Standard dans son numéro du 4 février 1SS7 ; 2o. Que les "documents Barnardiston" trouvés dans les archives du ministre de la guerre, à Bruxelles, par l'administration allemande, constituent la preuve de l'existence d'une convention anglo-belge, contradictoire avec le principe do la neutralité de la Belgique. Les " Basler Naclirichten " commentent le communiqué Wolff en ces termes:— " Nous avons reproduit cet article, parce qu'il nous est impossible de fermer nos colonnes à une défense du point de vue allemand, dans un cas où le consul allemand d'ici juge cette défense 1 nécessaire. A vrai dire, nous ne voulons pas ■ affirmer par là qu'il y a.it encore, pour les lecteurs ' suisses, quelque chose à apprendre de ce débat." Les " Basler Nachrichten " montrent ensuite combien est peu pertinent, à leur sens, l'argument tiré d'un article du Standard paru en 1887, au sujet de l'attitude de l'Angleterre dans le cas d'une violation éventuelle de la neutralité de la Belgique; puis le journal suisse expose quel est son propre sentîtnent:— " Tout aussi irrélevante nous paraît être—de part et d'autre—la petite guerre faite autour de points accessoires des documents mis à jour par les Allemands. Le résultat essentiel de la découverte qu'ils ont faite est, pour toiit lecteur impartial, parfaitement clair: "Des pourparlers ont eu lieu en 1906 entre des organes militaires anglais et belges—non pas entre Tes gouvernements—pour le cas où l'Allemagne violerait la neutralité de la Belgique. Telle était la découverte du 13 octobre. Elle était propre (sie war geeignet) à compromettre la Belgique; elle montrait en effet que, dans les cercles militaires belges, on se représentait le danger allemand d'une façon unilatérale; elle suscitait la présomption que peut-être les pour- ■ parlera entre les militaires avaient conduit à des accords, contraires à la neutralité, entre les gouvernements. Que oette présomption, qui se présentait tout d'abord à l'esprit fût fausse, c'est ce que démontra, en effet, la deuxième découverte allemande, faite le 25 novembre. Elle montra que, quelques années plus tard, probabement en 1912, le général be'ge Jungbluth avait discuté, avec l'attaché militaire anglais, la question de savoiT si l'Angleterre avait le droit de débarquer des troupes sans appel au secours de la , part de la Belgique; elle montra aussi que l'attaché militaire anglais était allé, à cette i époque, de sa propre autorité, reconnaître la côte ! belge. " Donc lés pourparlers de 1.906 n'avaient pas abouti à un traité contraire à la neutralité. " La deuxième découverte allemande annihilait en ce qui concerne la Be'gique la première. Elle allait compromettre plutôt l'Angleterre; et les auteurs de la découverte semblent, dans la chaleur de leur Zèle, avoir perdu de vue à quel i point ils déchargeaient la Belgique. Le fait que la chemise (Umschlag) du document de .1906 , portait, dans les archives, l'inscription : "Conventions anglo-belges" n'est nullement en con-» tradiction avec l'existence d'une convention anglo-t belge. Si l'on avait classé, dans les archives COMMUNIQUES RUSSES. PROGRES EN POLOGNE. PETROGRADE, 31 mars.—Une dépêche du quartier-général du généralissime, publiée ce soît, dit:— dur le front à l'oue'st du Niémen, les combats continuent. Dans les environs de Ivrasnopol, nos troupes ont fait de sérieux progrès. Le 30, elles ont forcé les Allemands à se retirer en hâte et ont capturé environ 200 soldats, deux officiers et deux mitrailleuses. Dans les Carpathes. notre offensive continue. Le 29, nous avons fait 38 officiers prisonniers j et environ 1760 soldats. Nous avons capturé cinq mitrailleuses.—Reuter. PETROGRADE, 31 mars.—On annonce officieusement que du 20 au 29 mars les Russes ont fait prisonniers dans les Carpathes 202 officiers, 8 medecins, 16,207 hommes, 62 mitrailleuses et 10 canons.—Central News. DANS LE CAUCASE. PETROGRADE, 31 mars.—Communiqué officiel de l'armée du Caucase:— Dans la région côtière il y a eu une fusillade sans importance. Dans la région d'Artivin, les Turcs ont été repoussés sur Melo. Sur le front à droite de Sarykamisli, les troupes russes ont"occupé le district de Delibaba, Karad-bent et de Teschakeylias. A Karadbent les Turcs ont été repoussés vers l'ouest. Au cours de ces opérations un des régiments de vétérans russes a délogé l'ennemi de ses positions en chantant l'hymne russe. Sur les autres fronts il n'y a eu que quelques échanges de coups de fusil.—Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 1er avril.—Communiqué officiel du grand quartier-général:— Dans le théâtre ,orientai de la guerre, la situation dans les régidns d'Augustovo et de Suwalki n'a pas changé. Des tentatives nocturnes des Russes pour traverser la Rawka au sud-est de Skiernewice ont échoué. Des attaques russes à Opoono furent repoussées.Pendant le mois de mars, l'armée allemande dans l'est prit en tout 58,000 prisonniers russes, et captura neuf canons et soixante-et-une mitrailleuses.—Wireless Press. LA TERRIBLE OFFENSIVE RUSSE. AMSTERDAM, 1er avril.-—Il appert des rapports des correspondants de guerre au quartier- général autrichien, que l'offensive russe dans les arpathes est poussée avec une énergie terrible. Il devient de jour en jour plus difficile aux Autrichiens de tenir les passes. Les attaques russes furent particulièrement violentes dans la région de la passe de Lupkow. à l'est de laquelle de grands renforts russes ont été observés. Le silence du dernier communiqué autrichien au sujet- de cette partie du front esl significatif. —Central News. LE BOMBARDEMENT DU BOSPHORE. PETROGRADE, 31 mars. — Communiqué officiel de l'Amirauté:— Dans la région du Bosphore, le brouillard a i empêché nos navires de continuer le bombarde- ' ment pendant les journées du 29, 30 et 31 mars. ! Notre flotte a bombardé Zunguldak, Kozla, 1 Kiliniki et Eregli, et a détruit une fois de plus les bâtiments que les Turcs ont réparé après les bombardements précédents. Nous. avons également coulé un steamer et beaucoup de bateaux à voiles chargés de charbon. Malgré une violente fusillade, nos aviateurs ont lancé plusieurs bombes.—Reuter. DJAVID BEY EN MISSION. BERNE, 31 mars.—Djavid bey est arrivé à Genève, venant de Berlin.. On assure qu'il est chargé de négocier les préliminaires de paix au no*n de la Turquie. Sa visite à Berlin, qui avait pour objet l'qbtention de nouveaux fonds, a échoué. D'autre part, le président de la Chambre turque, Halil bey, aurait déclaré à un représentant de la " Gazette de Voss" qu'il n'a jamais été question d'ouvrir des négociations de paix et qu'il ne cortopte nullement partir pour la Suisse. —Central News LA GALETTE A TOUT PRIX. AMSTERDAM, 1er avril.—Le correspondant du " Tijd " à Anvers annonce que les agents de 11 Ivommandantur ont commis certaines infractions aux règlements allemands, telles que déchirer ou souiller des affiches officielles allemandes, dans le seul but de donner un prétexte aux autorités pour condamner la ville à payer de lourdes amendes.—Central News. DUEL AERIEN SUR TENED0S. PARIS, 1er avril.—Le correspondant romain du "Petit Journal" télégraphie une dépêche d'Athènes à la "Tribuna" disant que les autorités ont expulsé de Ténédos tous les correspondants de journaux. Au moment où ils quittaient l'île, les journalistes furent témoins d'un duel impressionnant entre deux aéroplanes allemandes et quatre avions britanniques. Les Allemands, qui survolaient les Anglais, ' jetèrent des bombes qui, cependant, manquèrent leur but, et finalement, les aviateurs ennemis furent forcés de s'enfuir.—Reuter. — M. Maurice Maeterlinck, auquel le comité de la Société des Gens de Lettres de Paris avait attribué une des deux annuités du Fonds Bonaparte, après avoir prélevé une somme de 500 francs " pour le soulagement des misères criantes i parmi les réfugiés belges' de Nice," vient de charger la société d'envoyer le reliquat de 2500 francs à S. M. la reine Elisabeth, "pour les œuvres auxquelles elle se voue de tout son grand cœur, si doucement, si simplement, si saintement héroïque." fédérales, les pourparlers relatifs au traité dç commerce mort-né de 1892 avec- la France, "sous le titre: "Traité de commerce avec la France," il n'eût pas résulté de là que le traité eût effectivement été conclu. " Il était nécessaire pour nous d'exposer ces considérations une fois de plus, car tout ce qui pourrait excuser la violation de la neutralité par une grand Etat, est, pour notre petit Etat neutre, une chose qui doit retenir l'attention. Au sur-i plus, il nous est absolument impossible de com-I prendre pour quel motif la propagande à l'étrange; éprouve toujours à nouveau le besoin de renouveler la discussion sur ce thème." Il va sans dire que l'article ci-dessus, écrit avant l'écrasante révélation du roi Albert, quoique ne perdant rien de son intérêt intrinsique, est superfétatoire et enfonce des portes qui à présent s'ouvrent d'elles-mêmes. Nous y trouvons cependant une autre preuve de la parfaite correction avec laquelle la Belgique a agi. même si le gouvernement allemand n'avait pas été tenu au courant, comme il l'a été en eft'ot. Gûia peut nous suffir... COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. LA GUERRE DE MINES. EXPLOITS D'AVIATEURS BELGES. PARIS, 1er avril.—Communiqué officiel de 15 heures-:— La guerre de mine continue sur de nombreux points. Sur le front devant Dornpierre, au sud-.mest de Péronnc, nous avons fait sauter quatre fourneaux de mine près de la ferme de Choléra, ïu nord de Berry-au-Bac. Nous avons fait sauter une contre-mine au noment où l'ennemi y travaillait et nous avons fait suivre l'explosion par un feu en rafales de aos 75. Un poste d'écoute allemand a disparu ians la cavité causée par l'explosion. Au Bois le Prêtre le nombre exact de prisonniers faits par nous est de 140, dont trois officiers. Toutes les contre-attaques allemandes ont âté repoussées. L'attaque dirigée contre nos postes avancés :lans la région de Parroy apparaît comme avoir ?tû faite par un bataillon de Landwehr. Elle échoua avec de fortes pertes à l'ennemi. Pendant la nuit du 30, les aviateurs belges ant bombardé le camp d'aviation de Handzaeme 2t le croisement de chemin de fer à Cortemarck. —Reuter. L'ACTIVITE DES AVIATEURS. PARIS, 31 mars.—Communiqué officiel de 23 heures :— En Champagne, duel d'artillerie dans la région de Beauséjour et à Ville-sur-Tourbe. En Argonne, une grande activité règne, principalement entre le Four do Paris et de Bagatelle.Les positions, en certains endroits, sont si rapprochées qu'un mortier de tranchée touché par un de nos gros obus a été projeté jusque clans nos lignes. Dans la nuit du 30 au 31, nous avons capturé 160 mètres de tranchées, fait des prisonniers, et capturé deux mortiers. Pendant cette nuit l'ennemi a bombardé les tranchées qu'il avait perdues. A Bois le Prêtre, le 30, à l'aube, il a livré une contre-attaque avec plusieurs bataillons et a réussi a prendre pied dans la partie occidentale :1e nos positions, mais vers huit heures, il en a le nouveau été délogé. Le gain_réalisé le 30 a par conséquent été maintenu. Nous avons pris quelques prisonniers, y compris un officier. Dans la région de Parroy il,y.a eu un combat i'avant-pôstes qui s'est terminé à notre avantage. Xos aviateurs au cours de vols pendant la nuit du 30, ont jeté 24 bombes sur les Rations et bivouacs ennemis dans, la Woevre, en Cham-i-agne, dans le district de Soissons, et en Bei ?îque. Pendant la journée du 31, la station maritime rie Bruges et le camp de Gits Ont été bombardés ivoc^Succès.—Benirr. VERSION ALLEMANDE. BFULLX. 1er avril.-^-Communiqué officiel du ?rand quartier-général:— Dans le théâtre occidental de la guerre, pendant la capture du hameau de Kloosterboek, qui Jtait occupé par les Belges, et d'un petit point :l'appui ;> Dixmude, nous avons fait prisonniers un officier et i 1 soldats belges. Les combats à l'ouest de Pont-à-Mousson et au ^ud du Bois Le Prêtre se sont arrêtés la nuit dernière. Les Français ont pénétré dans une faible partie do nos tranchées extérieures. Les combats continuent aujourd'hui. Pendant des engagements d'avant ' poste au nord-est et à l'est de Lunéville, les Français éprouvèrent de fortes pertes. Dans les Vosges, il n'y a eu que des duels d'artillerie.—Wireless News. LA BATAILLE DE CHARLEROI. IL Y EN A EU QUATRE! PARIS, 29 mars.—Le " Petit Parisien " publie une intéressante étude sur les quatre batailles que nous avons groupées sous le nom unique Je bataille de Charleroi: (,'e n'est pas une bataille qui se livra alors, c'est quatre à la fois. Ou plutôt la grande bataille, unique par la pensée stratégique dont elle était issue, fut quadruple dans l'exécution des théâtres géographiques d'opérations où elle se livra, et par la division naturelle des relations qui en furent faites dans les bulletins, officiels îles deux belligérants : lo bataille de Mons (Anglais contre Allemands); 2o bataille de Charlcroi-Namur (Franco-Belges contre Allemands); 3o bataille de la Lesse et 4o bataille de Neufchâteau-S'irtou (Français contre Allemands). Après avoir raconté la bataille de Mons, où les Anglais furent forcés de se replier, ce qu'ils firent avec le plus grand calme, l'auteur de l'article nous montre l'aile droite française forcée de même à la retraite. y Là, grâce à la nature du terrain, les Français eussent pu résister plus longtemps. Ils livrèrent de brillantes attaques aux environs de Neuf-château, de Bertrix, de Maissin et de Dînant. Mais les Allemands avaient partout la supériorité numérique sur cette partie du front. Il fallut bien se résoudre à céder devant et à évacuer le Luxembourg belge. Les Allemands se ruèrent aussitôt, comme une bande dévastatrice, sur le sud de la malheureuse province. Aucune région de Belgique ni de France ne fut peut-être plus maltraitée que celle-là. Le passage dura deux jours seulement. Ce fut comme si un ouragan de sang et de flammes l'avait tout à coup traversée. Des villages tout entiers disparurent, depuis l'église jusqu'à la dernière maison. Ce que l'on pilla de châteaux est incroyable. Des centaines de malheureux furent fusilles avec d'horribles raffinements de cruauté. Dans le seul diocèse de Namur, qui comprend les deux provinces de Namur et de Luxembourg, vingt-cinq prêtres ont été mis à mort. Quand on parcourt la liste des civils belges prisonniers en Allemague, on est stupéfait d'y découvrir la population mâle presque entière de certains villages. Ainsi, l'armée saxonne et celle du Kron-prinz préludaient par une opgie de carnage et d'incendie à l'anniversaire de Sedan, qu'elles se flattaient de célébrer sur le champ de bataille de Sedan même, dont le Luxembourg était le seuil. Le siège de Namur fut une partie importante rie cette immense bataille, qui se déroula sur un front de 200 kilomètres et qui se termina par la retraite des alliés, devant avoir un glorieux lendemain sur la Marne. . JOURNAL HOLLANDAIS POURSUIVI A LA REQUETE DU MINISTRE D'AUTRICHE-HONGRIE. AMSTERDAM, 30 mars.—Le ministre d'Autriche-Hongrie à La Haye a intenté des poursuites contre un journal hollandais, qui a publié line caricature montrant lo Kaiser tenant dans ses mains un morceau de la iambe sciée de l'empereur François-Joseph et l'offrant au roi dJItalie en disant: "N'hésitez pas! Aimcrieuz-vous un xutre morceau ? " DANS L AKbONNt. LA GUERRE SOUTERRAINE. PARIS, 29 mars.—Un communiqué officiel dé-'•tit comme suit la guerre de sape qui se poursuit ians ? Argonne:— Sous les couverts de l'Argonne, entre les bùis- . ions et les abatis sur un terrain accidenté et raviné, tranchées françaises et tranchées allemandes sont souvent si voisines que la lutte ne se poursuit'qu'à coups de grenades à main et de bombes. Aucun des deux adversaires ne peut impunément apparaître au-desus du parapet de la tranchée. , La sape seule permet de gagner du terrain. Sous terre les galeries cheminent; sapes et coiij tre-sapes se croisent et se rencontrent. C est a qui fera jouer son fourneau de mine le premier en " camouflant " la sape de l'adversaire. Jour et nuit nos sapeurs travaillent; dure et périlleuse besogne ; ceiui qui se laisse surprendre est perdu. . , . Inlassablement les sapeurs piochent et creusent. Leurs chefs sont auprès d'eux, lsnr donnent l'exemple du sang-froid et savent, à 1 instant précis, prendre la décision dont depend le succès. _ Quelques chiffres donneront une idee de 1 activité des compagnies du génie dans l'Argonne. Entre le Four-de-Paris et l'Aire, elies ont déjà exécuté 3000 mètres de galerie de mine et fait exploser 52 fourneaux ayant nécessité 7290 kilos d: explosifs. . -, Entre beaucoup d'autres, voici deux episodes de cette guerre de mine. # , Une attaque était montee contre les tranchées allemandes des Courtes-Chausses. bept fourneaux de mine avaient été prépares, quatre sous l'ouvrage, les autres à quelques métrés en avant et en arrière. , L'un de ceux-ci devait etre charge dans une galerie où, depuis quelques jours, on percevait le bruit confus d'une sape allemande. Un matin, on entendit le pionnier siffler eu chanter; puis un sous-officier allemand vint mesurer l'avancemeut de la sape, on l écouta gour-mander les mineurs pour la lenteur de leur travail et déclarer que la mine devait etre prete pour le surlendemain. , Le lendemain était le jour fixe pour notre attaque. Les explosifs furent mis en place; mais, le soir, l'attaque fut ajournée et le fourneau fut déchargé. . ' Le jour suivant, on n entendait plus aucun bruit dans la sane des Allemands: leur mine devait être prête. Nos-sapeurs, cependant, n'hesi-tèrent pas à retourner installer leur fourneau en vue de notre attaque définitivement fixée au lendemain. „ . Ils venaient d'achever le bourrage et s etaient retirés quand le camouflet allemand se produisit. Un sous-lieutenant descendit dans la galerie pour aller reconnaître les résultats de l'explosion. Il put constater que, grâce à des fissures naturelles du sol, il s'était produit un violent courant d'air. Les gaz n'avaient pas infecté la galerie et la c-heddite de notre fourneau n'avait pas explosé.Après avoir fait procéder au débourrage de la galerie. officier remit tout en place. Le lendemain, à l'heure prescrite, le fourneau jouait en même temps que "les six autres, et la position ennemie tombait entre nos mains. Autre fait. Depuis plusieurs jours, nos sapeurs travaillaient, près de Bolante, à une galerie souterraine. La, sape était parvenue sous un poste d'écoute allemand. L'on percevait très nettement le bruit des pas du guetteur. En même temps, 1' "écouteur" pouvait entendre le travail des pionniers ennemis qui poussaient également une sape vers nos positions. Les deux galeries se trouvaient si proches que l'on se disposai à charger notre fourneau. Mais brusquement la terre s'éboula à l'extrémité de notre sape. Le pionnier allemand qui se trouvait en tête du travail, se voyant face à l'ace avec notre sapeur écouteur, s'enfuit précipitamment.Avant que l'alerte eût été donnée du côté allemand, ordre était donné, par l'adjudant chef d'écoute, de barrer la galerie avec des sacs de terre et de charger rapidement un fourneau. L'on entendit les Allemands, revenus en nombre, rouler des caisses d'explosifs dans leur sape. Mais l'amorçage de notre côté était déjà terminé et nous avions évacué la galerie. La mise à feu de notre mine surprit les pionniers en plein travail. Leur fourneau explosa en même temps que le nôtre, et l'on put voir les travailleurs et les soldats du poste d'écoute projetés dans les airs. LA " FURIA FRANCESE." NEW-YORK. 31 mars.—Le correspondant spécial de 1' " Associated Press " télégraphie de Chàlons.-sur-Marne, à la date du 2S mars: Onze mille cadavres allemands ont été enlevés des tranchées conquises par les ' Français pendant la lutte de vingt jours livrée en Champagne. Les pertes allemandes en tués, bl.essés et prisonniers sont estimées à cinquante mille hommes, et atteignent certainement le double des pertes françaises, les Allemands ayant livré sans succès contre-attaque sur contre-attaque en vue de réoccuper le terrain perdu. Les Français, grâce à la supériorité de leur artillerie de grand et^ petit calibre, ont journellement gagné du terrain depuis février. L'artilierie française, nombreuse et concentrée, continue à dominer les pièces ennemies et après les avoir réduites au silence par un feu soutenu et précis, le signal est donné pour les attaques d'infanterie. Celles-ci. sont généralement couronnées de succès, les Allemands ne pouvant résister à l'impétuosité de l'offensive française.— Reuter. LE ROI GEORGES ET L'ALCOOL. UNE LETTRE A M. LLOYD GEORGE. LONDRES, 31 mars.—Le Chancelier de l'Echiquier à reçu du roi Georges la lettre suivante :— Buckingham Palace, 30 mars 1915. Mon cher Chancelier, Le Roi vous remercie de lui avoir fait tenir immédiatement le rapport de la séance d'hier, avec la délégation des chefs d'industrie. Sa Majesté l'a lu avec le plus vif intérêt et est persuadée que seule l'adoption de mesures énergiques pourra résoudre là situation si grave de nos usines d'armements. Nous avons reçu, outre les attestations des patrons, celles des fonctionnaires de l'Amirauté et du ministère- de ia Guerre, chargés des approvisionnements en munitions et vivres, et du transport des troupes. Il en ressort que la boisson est pour une large part responsable de l'insuffisance actuelle dans la production du matériel de guerre, et des retards considérables dans l'envoi des renforts et des fournitures destinée au front. Une continuation de cet état de choses doit nécessairement aboutir à une prolongation des horreurs et des fardeaux de cette terrible guerre. Le Roi est disposé à donner l'exemple en s'abstenant personnellement de toutes boissons alcoolioues, et en en interdisant la consommation dans 1a. maison royale, de façon qu'aucune différence n'existe à cet égard entre riches et pauvres. Votre dévoué, STAMFORDHAM. 10UJ0UKS Ltb rlKAlto. UN STEAMER FRANÇAIS COULE SANS AVERTISSEMENT 17 VICTIMES. - .DOUVRES, 1er avril.—Un :contre-lorpilleur anglais a ramené ici deux hommes cl'équipage et deux cadavres du steamer français " Emma, coulé en Manche par un sous-marin allemand. Le vapeur allait de Dunkerquc à Bordeaux sur lest quand, se trouvant à 12 milles de Bcacliy Head, mercredi après-midi à 4 heures 30, l'équipage aperçut le périscope d'un submersible. Immédiatement après, une torpille toucha I' "Emma" dans sa chambre des machines, et le navire coula en trois minutes. t} Un autre steamer français, le "Figaro.- . n'était pas loin à ce moment, mais, de crainte d'être coulé sans doute, il n'osa pas s'arrêter. . Les deux rescapés furent sauvés après être restés dans l'eau pendant une heure et demie. L' " Emma," qui jaugeait 1600 tonnes, avait un équipage de dix-neut hommes. Il y a donc dix-sept victimes. L'AMERICAIN DU "FALABA." WASHINGTON, 1er avril—On redoute de» complications entre les Etats-Unis et l'Allèm-agiifl' à la suite de la morte de M. Thraslier, .citoyen américain à bord du steamer britannique " Falaba." torpillé par un sous-marin allemand. On fait remarquer en effet que le gouvernemen» des Etats-Unis, dans sa note à l'Allemagne. 5 stipulé que la perte de la vie d'un citoyen américain, à la suite du décret sur.la zone de-guérra serait considérée comme un' acte inanimiCal.— Central News. UN STEAMER ALLEMAND S'ECHAPPE. MADRID, 1er avril.—D'après des télégrammes de Las Palmas aux journaux, le steamer allemand interné " Macedonia " a réussi à échapper à la vigilance des navires anglais et est en routa pour l'Amérique du sud avec des provisions, pou» les corsaires allemands.—Reuter. LE CAS DU "FRYE." WASHINGTON, 31 mars.—Il a été établi J la satisfaction des Etats-Unis - que la; cargaison do froment à bord du navire américain " Williaiï P Frye" n'appartenait pas à des américain» quand il fut coulé par le " Prinz Eitel Friedrich.' La note américaine qui sera envoyée sous péi> à l'Allemagne nè demandera donc des dommages intérêts que pour la coque. Comme l'attenta* contre le navire américain n'était pas couver? par la législation internationale on croit qu« l'Allemagne ne fera aucune difficulté.—Reuter. ARRESTATION DE NAVIRES. GRIMSBY, 1er • avriL^-Un navire de ' guerre anglais a amené.ce matin à Grimsby un steamer norvégien de Bergen, qu'il avait arrêté .-dans la mer du Nord parce que sa cargaison, composée de marchandises diverses, comprenait, de "grandes quantités de lard et de peux de saucisses, et était destinée à l'Allemagne. Le steamer allait de New-York à G.othetibourg ■via Kirkwall, et avait quitté ce dernier port io 2-1 mars. Sa cargaison sera débarquée à Grimsby, sur ordres. ' • TOULON, 1er avril,—Les croiseurs françài ont saisi le grand vapeur espagnol "Cullera1 allant de Valence à Gênes avec ùno cargaison do balles 'de coton, qui a été débarquée.—Reuter. NEWHAVEN, 1er avril.—Deux torpilleurs ont amené au port, hier matin, un' grand cargoboat, le " Lodewijk van Nassau," ayant à bord une cargaison d'huile. Il refusa de s'arrêter au signal, et, poursuivi, fut arrêté près de Brighton. Son équipage est composé principalement d'Allemands, et son capitaine ne put présenter ses papiers. . On suppose que le navire fournissait d'huile, les sous-marins allemands. Sa cargaison sera examinée aujourd'hui. En attendant, le steamer se trouve aous la sur-| veillance d'une garde armée. LES BELGES EN ANGLETERRE Lundi prochain, 5 avril, M. Van de Pêrrc. député d'Anvers, donnera une conférence flamande à la grande salle' de l'Hôtel Salisbury, Fleet-street, à cinq heures précises. Les Belges sont invités à oette conférence, qui promet d'être très intéressante, l'orateur ayant ./choisi- comme sujet: "Notre mission dans l'Afrique du Sud." "La Flambée," qui fut l'un des plùs £rand« succès de l'admirable saison belge au Cnterion Théâtre, et dont les représentations furent forcément interrompues, sera reprise samedi prochain, à 2-A- heures et Si- heures, au New Théâtre, sous la direction de M. Louis Hillier. La belle pièce de Henry Kistèmaekers sera de nouveau interprétée par M. Duquesne, le célèbre créâteur de Napoléon dans " Mme Sans Gêne." par la talentueuse Yvonne Mirv.al de l'Odéon, et Ivan Servais du Gymnase. Parmi les nouveaux-venus citons M. Claude Berton, fils du célèbre auteur Paul Berton, et Van den Bosch, très apprécié dans les rôles de caractère. Les prix spéciaux du Criterion .seront de nouveau en vigueur au New Théâtre, une salle superbe en plein centre de Londres, entre l'Hippodrome et le Coliseum, et à quelques mètres seulement de la station du Leicester-square Tube. En plus des deux représentations du samedi 3 avril "La Flambée" sera jouée tous les soivs de la semaine prochaine et en mati-née les lundi de Pâques, mercredi et samedi, à 2i heures. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILES. 0 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordre?, i.v.p. BRUXELLES, et toutes -villes- des provinces de NAMUR, IIAINAUT, ainei que LILLE et COURTE, AI, pour missions.—Demander, renseignement Bauwe, peste restante. Newbury. Ci ERMAINE COHEN. Maman pardonne W inquiets reviens. EN RI De Laet, 110, Crofton Park-road^ B.ocklev, S.E., voudrait avoir nouvelles de ea çœur: Mme. Alfred Boon, 27, rue du Moulin, Anvere. ON demande servante be'ge à tout faire, pour famille belge.—Ecrire R. B. V., bureau du journal. COURS PHILOSOPHIE.—On désiré acheter tout ou partie de cours de lière et 2de année (université de Louvaini prépaiatoires au dxoit.—Faîre offres buieau Métropole. F. 0. 1758, 132-4, FleeUt., E.C. LIEGE.—Tout habitant de cette via« employé dans L'INDUSTRIE DD CAOUTCHOUC est instamment prié do 6'adresser aux bureau* de la VICTOR TYRE CO.. Ltd 15. Cartaret-6tr«ct. Westminster. DÉCÈ S. LES familles Renier et Scliepens vous font part avec profonde douleur de la mort de leur pire bien *im« Monsieur Théodore Renier, piensement décédé le 30 mare 1915. dane sa 85mc année.—125, Ladbrok^-w1. îsot-uns Hiil, Lottdim. W.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume