La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 15 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mw28912v3s/
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The NewsoaDor for Beleriar LA MÉTROPOLE IONE PENNY «U« CMTJHBf 11m. vus cm aw\ ou cm®» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43. Ckue«ry Lue, W.C.2 — Teieskott : Holbora 212. C 3 mois 9 shi AbonacMents » -J émois 17 «h, I 1 ian ja sb. 126*» A.NNEE DIMANCHE 15 ET LUNDI 16^ SEPTEMBRE 1918 Rtgèstmrté M Ai G. P. O «c m Niwtfmftr. Nos. 258-259 Ijl GBASiT3333 aUHK,HIl | Contre-attaques allemandes devant Cambrai |a VICTOIRE DE ST-MIHIEL I 15.000 prisonniers, 60 canons Samedi midi, ■a victoire de la première armée américain ■ complète: le saillant de St-Mihiel a éj Hniimé en moins de vingt-quatre heures, ^Ké alliée a été raccourcie de trente kilomi H la menace contre Nancy n'existe plu: Hthemin de fer de Commercy à Verdun r< Kent disponible, les troupes du génér; Khing ont fait, au prix de pertes légère: S, de 13.000 prisonniers et capturé soixant Huons avec un matériel immense; enfin Pe "■(moral de ce triomphe sera considerabl< ■«seulement parmi les Yanks eux-même: Hiquel il donnera la conscience de leur valeu: XL aussi aux Etats-Unis et surtout en All< Hj^ne où ce nouveau revers ne contribuer Hère à relever le moral de la population. ■ L'opération du général Pershing a été con dès vendredi matin. Dans la nuit d Ki à vendredi le gros des deux divisions a ^■jandes occupant la tête du saillant s'étaier ^■tirées en toute hâte par l'étroit couloir d Siinze kilomètres laissé entre les détacht ^Bents américains avançant simultanément d Hdet,du nord. Elles purent emporter un 'Hirtie de leur artillerie de campagne. Dar Hmatinée les deux groupes yankees opérar j^Bur jonction, capturant donc tout le saiJlar m^u'à des points situés à 20 kilomètres a -Hord-est de St-Mihiel. La nouvelle ligne corr Hend Herbeuville, Thillot, Hattonville, S Benoit, Xammes, Jaulny, Thiaucourt et Vi< ^Blle. Elle va du nord-ouest au sud-ouest I Hng de la plaine de la Woevre, atteignant 1 ^Boselleà Pagnv, au nord de Pont-à-Moussor ■Les Allemands, avec leur " culot " habitue ^■fendent comme d'habitude qu'ils se sor ^Birés volontairement — planmàssig. Toi ^Baient cependant cette assertion qui ne tron ^Bra personne, même en Allemagne — 1 ^Bmbre élevé des prisonniers et des canor Htnius par l'ennemi, la forte résistance qu' ^■opposée au nord du saillant, le caractèr ^Bisqué de se retraite, enfin et surtout le fa H'il n'a Pu se livrer dans le territoire évi ■ à son vandalisme habituel ; la ville d ^B-Mihiel est presqu'intacte et de nombreu Hllages capturés n'ont pas même été pillé; Hequi est vrai, c'est que les Allemands se sor ^■tirés sur des positions préparées, mais ce H>ne< de retraite existaient depuis longtemp: Baient probablement été construites en 191; ^fcdes combats des Eparges. ■On se demandera sans doute comment il s Hitt que le général Pershing n'ait pas pu en ^miiteiller le saillant. Mais d'abord, l'emboi ^■llement a été effectué, quoique partiellf Ht™ Le saillant était tenu par enviro ^■000 baïonnettes, les Américains en ont pr< ^■Wement capturé 15.000, c'est un gros tiers ■ second lieu, il faut noter (ce que la cart Hmontre pas) que le terrain où ont opéré le ^■anks est tout à fait différent de celui de 1 Hlaine des Flandres. C'est un pays très va ^■tné, très accidenté, très coupé, où l'o ^■avance pas comme on veut. ^■L'embouteillement n'aurait été possible qu ■ le saillant avait pu être coupé sur une trer •j'te de kilomètres en une seule journée, « ^■''Wt là une tâche supérieure aux forces hi. ■tatiies; dans le secteur nord en particulier, o Hwnemi s'appuyait par des positions défens très puissantes, l'avance ne pouvait êtr H 'ente' L'existence était donc inévitable e que ce couloir subsistait, la retraite alk devenait praticable. ■ "est certain que si les Américains avaier H°tlu couper le saillant plus près de St-Mihi< H iraient pu embouteiller la garnison alk Hande cette ville, mais l'opération deve H" alors beaucoup moins intéressante et t< ■ttt^on résultat se présente aujourd'hui, l'irr ■Want gain de terrain réalisé compense an HCmcnt 'e nombre de prisonniers supplémer ■resqui auraient pu être faits. Il est probe ■le du reste que le plan de Foch ne compn Hj*,( Pas la jonction des deux groupes arnér H'"1' a™nt la première nuit de bataille et qu ^■^ration a été menée beaucoup plus rapidf H"1 (Particulièrement sur la face sud du sai H")<> qu'on aurait pu s'y attendre. Jusqu' H^"11 'es Alliés n'ont jamais libéré 380 kilt ■ trK rarrés de terrain et capturé 15.000 pr Hln,fers en une seule journée, et au prix d H lces auss' légers. Il suffit, pour s'en rer ■e wmpte, de se reporter aux combats de HprfS en 'évrier 1918, et au siège du Boi: ■ :''tre ^ la même épogue, qui durèrer ■ fUrs semaines et ne donnèrent que d H>» résultats. '' qu'elle a été réalisée, l'opération c ^B est complète. Cela ne veut nulli H> lre qu'elle ne doive pas conduire a Moment à des résultats plus étendus. L . . !tateur de Reuter, qui réflète souver ■ai ns"c de l'état-major français, le laiss ■T m''nt entendre. "Des places importai I Unie Verdun, Commercy, Toul et Nai cy, dit-il sont maintenant plus éloignées du e front et ne sont plus menacées d'être tournées, é Même si la victoire s'arrêtait là, el'le serait a déjà des plus glorieuses pour le général Pershing et son armée, mais il serait très surpre-, nant qu'elle n'ait pas d'autres conséquences favorables." C'est que la plaine de la Woevre 1 est un des bastions de la défense du haut-Rhin , allemand. Ce bastion est enflanqué. La position allemande dans l'Est français s'en trouve affaiblie. On peut être assuré que le génie , stratégique de Foch saura tirer de cette si-, tuation toutes les conséquences qu'elle com-, porte. Devant Cambrai, les Allemands ont de nou. a veau réagi. De fortes attaques hostiles appuyées par des aéroplanes-mitrailleurs ont été u repoussées avec de grandes pertes, jeudi soir, e au bois d'Havrincourt. Devant Moevres, des |_ rassemblements ennemis en vue d'une atta-it que ont été vivement châtiés par l'artillerie e britannique et l'attaque qui se développa ensuite échoua lamentablement. Les Anglais ont u gagné quelque terrain dans la région de Ver-ë mand. Devant St-Quentin, ils ont capturé le s bois de Honon, tandis que les Français occu-paient Savy. Enfin, sur la Lys, les troupes de ,t Plummer sont entrées à Auchy-La-Bassée. u On publie un compte rendu plus étendu du discours de Stuttgart du Dr. von Payer, vice-président du Reichstag, dont nous avons si-gnalé hier le passage relatif à la Belgique. Le e Dr. von Payer a déclaré que l'Allemagne *ne a permettrait à personne d'intervenir dans sa L politique orientale. Elle a la paix à l'Est et I cette paix subsistera, qu'elle plaise ou non lt aux Alliés. Pour le reste la condition prélimi-^ naire de toute paix générale est la restitution à l'Allemagne et à ses Alliés de tous leurs e territoires. L'Allemagne a décidé de ne gas s demander d'indemnités, malgré sa position [1 militaire " favorable e On voit que nous sommes loin encore t d'avoir ouvert les yeux aux hommes d'Etat L allemands sur le sort qui les attend. è ♦ x Les ennemis à Berlin t Amsterdam, 11 .septembre.— La sta-s tistique officielle à Berlin indique que , pour le mois d'août 30 Belges, 2 Portu-, gais, 2 Africains, 8 Américains, x Français, 1 Italien, 6 Anglais et Australiens e ont visiité Berlin et se sont présentés comme ennemis aux bureaux de police. Au-cun d'eux n'e'st prisonnier de guerre.— ' Exchange. > Trente Belges? Quels "Belges"? ♦ e Une lettre du cardinal Mercier à l'Institut de France ex 1- A l'ocoasion de son élection au titre d'as-n socié de l'Institut de France, le cardinal Mercier adresse à ses nouveaux confrères la lettre e suivante : Monsieur le Secrétaire perpétuel t et honoré confrère Il me tardait d'exprimer à l'Institut de II France, qui a bien voulu m'ouvrir ses portes, mes sentiments de reconnaissan- ,t ce et de confraternelle sympathie. Les journaux avaient parlé, il y a plusieurs isemaine's déjà, de mon élection à t l'Académie des sciences morales et pollii-îl tiques de Paris, mais je me croyais si peu digne d'un tel honneur que j'hésitais 1 à y croire, jusqu'au jour où m''est parve- inue votre communication officielle. !" Veuillez dire à mes nouveaux confrè-res que je suis fier de mon titre d'associé de l'Institut de France et que je leur suis très reconnaissant de me l'avoir dlé-i_ cerné. e Venant de l'élite intellectuelle d'une nation amie, dont les Belges admirerut ardemment lia vaillance, le culte de l'hon-à neuir, le désintéressement, le témoignage d'estime qui m'est accordé est, pour mes compatriotes, une récompense et un en- t couragement. ~ Ils ont conscience de m'avoir mérité l'honneur qui m'échoit et j'ai moi-même it le sentiment que c'est lèur reconnaissan-e ce que je traduis en vous exprimant la mienne. e Agréez, Monsieur le secrétaire perpétuel, avec l'expression renouvelée de ma u gratitude, l'assurance de mes sentiments de haute considération et de toute dé-„ vouée confraternité. fD. S. card. MERCIER, archevêque de Matines. Le nouveau "Kulturkampf,, La ville de Bruxelles soutient les Ecoles libres contre le eh&ncelier catholique von Hertling Aidé par les Barbares, le pseudo Conseil de Flandre traque avec acharnement le français dans ses derniers retranchements.Comme, depuis les décrets germano-activistes sur l'emploi des langues dans tes établissements d'instruction officiels, les écoles libres voyaient augmenter le nombre de leurs élèves, le Conseil de Flandre voulut porter un coup mortel à l'enseignement catholique libre et lui supprima les subsides. Il comptait, à Bruxelles, sans l'administration communale elle-même : toute anti-olérioale qu'elle soit, celle-ci, en effet, qui, depuis l'occupation, administre e<n bloc les fabriques d'église, décida de soutenir, de ses caisses particulières, les écoles libres ainsi attaquées avec l'approbation du catholique chancelier allemand von Hertling. * * * Le clergé belge traqué par les Boches Les lignes traduites ci-dessous, extraites d'une lettre de Rumbeke (Flandre occidentale), jettent un jour intéressant sur les conditions de la vie religieuse sous le régime cher au comte Hertling dans le pays flamand. En janvier 1918, dit la missive, les Allemands travaillaient dans l'église de Rumbeke au placement de 800 lits. La sacristie peut encore être utilisée. On y dit la messe de temps en temps. Cinquante personnes peuvent y trouver place. Parfois aussi, la messe est dite dans le jardin du couvent. Le couvent lui-même a été brûlé à moitié en 1916. Le vicaire Cardoen, dont la peine de neuf mois de prison est terminée, réside quelque part en Flandre occideuta.v;. L'accès du territoire des opérations lui est interdit. Il est revenu de captivité amaigri au point d'en être méconnaissable. Et ce qu'il advint de M. le curé le "mauvais lundi "! On allait le fusiller. Il parvint, en temps utile, à escalader un mur et a fuir chez le boulanger X..., là, il revêtit des vêtements de travail et ainsi déguisé, il put fuir et échapper à la mort. M. le curé avait mis en lieu sûr tout le cuivre de l'église. Les Allemands cependant l'ont obligé à le rendre. * * # Ce qu'ils font dans nos églises A Bruges, les Allemands se sont emparés de plaques tumulaires de ouivre de la cathédrale Saint-Sauveur et de l'église Saint-Jacques : elles ornaient les tombeaux de personnages comme Jean de Coudenbergh, secrétaire de Philippe le Bel, au XVe siècle. Une supplique du clergé brugeois aux autorités allemandes n'eut aucun succès. + Le Dr Claus "bourgmestre" d'Anvers Au écrit au Belgisch Dagblad de La Haye que le Dr. Claus, membre du conseil de Flandre, aurait été nommé, par les Allemands, "bourgmestre" d'Anvers en remplacement de M. J. De Vos. Le Dr. Claus est un des plus anciens activistes anversois. Ill est évidemment professeur à l'Université von Biissing. ♦ On évacuerait Lille Amsterdam, 13 septembre.— Le Bel-gische Dagblad rapporte que de nombreux fugitifs de Lille arrivent à Maline's et dans les environs d'Anvers, ce qui fait supposer qu'on procède à l'évacuation de la population civile de Lille. Le même journal apprend que les Allemands construisent un certain nombre de ponts auxiliaires sur la Meuse.— Central News. + Une base secrète de sous-marins Washington, 12 septembre.— Le gardien de la propriété navale annonce la saisie d'une base navale complète à St. Thomas (îles Vierges), et inscrite au nom de lia Hambuirg-Aimerica Line, qui fit l'es plus grands efforts pour transférer la propriété .au nom d'un avocat danois, pratiquant dan's les îles. Une fondation, en béton armée, d'une épaisseur de huit pieds, capable dé supporter plusieurs gros canons marins, fut découverte.— Central News. L'activité de notre armée Dans la nuit du 10 à 11 septembre, les troupes d'attaque se lancèrent à l'assaut des positions ennemies dans la région die Paep>egeed. Après une courte préparation d'artillerie, les soldats des bataillions Moulin et de Winter abordèrent les retranchements allemands. L'ennemi se défendit avec rage. Les fusées d'alarme vertes et rouges se succédèrent sans répit. Pendant deux heures, il y eut une lutte corps à corps. Le combat se termina entièrement à l'avantage des Belges. Au soleil levant, tous les "objectifs furent atteints, soit une avance de 7 à 800 mètres en profondeur sur un front de 2.000 mètres. Plus de 70 prisonniers furent capturés. Nous nous emparâmes de nombreuses mitrailleuses et un butin considérable. A présent, les Belges tiennent solidement le bois et la ferme Paepegeed, où ils réduisirent un abri bétonné de 27 m. de front, contenant six grandes chambres et deux couloirs. Les Belges ont enlevé également les tranchées autour de la ferme Cattinat, les ouvrages d'Alte-sia, de Mantoue, etc. Le communiqué officiel belge du 13 septembre dit que, durant la nuit, l'ennemi a bombardé avec violence les ouvrages avancés à l'est de Nieupor.t. Après une sérieuse préparation d'artillerie, il parvint à pénétrer un instant dans un d'e ! inos postes de surveillance au nord-ouest de Saint-Georges. Dans la zone de Merckem, après une violente\préparation d'artillerie, les Alfe-mands parvinrent à reprendre momentanément la ligne des postes capturés par inous au sud-est de Drac Bank. Au cours de la matinée, malgré de puissantes contre-attaques ennemies, nos troupes reprirent possession de tous ces postes, «'emparant en même temps de 50 prisonniers et de plusieuis mitrailleuses. ♦ La guerre à la langue française en Belgique envahie Nous avons signalé, déjà, d'après la Kôlnische Zeitung (5 juillet 1918) qu'une communication faite à la Chambre de commerce de cette ville réprouvait l'emploi de la langue française par les commerçants allemands en relations d'affaires avec la partie flamande du territoire ! belge. Voici, d'après le Speditions-und-Schif-fahrts-Zeitung (no. 33) l'origine et le texte de cette communication : Berlin, le 16 août 1918. Emploi de la langue allemande pour la correspondance avec la Belgique. En date du 13 juin, le ministre prussien du commerce et de l'industrie a fait parvenir aux représentantions officielles du commerce le décret suivant : " En surveillant la correspondance par lettres, les autorités militaires compétents ont été frappées de ce que des firmes allemandes, dans leurs rapports commerciaux avec la partie flamande du gouvernement général de Belgique et de la zone d'étape, se servent souvent de la langue française, même dans les cas où, sans léser leurs intérêts commerciaux légitimes, elles auraient pu employer la langue allemande dont la connaissance est très répandue dans la susdite région. Je partage l'opinion de M. le ministre de la Guerre qu'un tel emploi inutile de la langue française ne peut servir la cause allemande, et je prie, par conséquent, d'exercer sur les milieux intéressés une influence dans ce sens et dans la forme appropriée." ♦ Les amitiés franco-belges Une émouvante cérémonie s'est déroulée Ite 7 septembre 1918, au Foyer du Soldat belge, quai de Valmy, à Paris. En présence des représentant® de toutes les nations alliées, M. le lieutenant-général De Ceuniinck, ministre belge de la Guerre, venu spécialement du front, a prononcé un admirable discours célébrant le quatrième anniversaire dte la victoire de la Marne, quii "changea définitivement le cours dé l'histoire". D'autres discours, empreints du même enthousiasme, ont célébré les mérites des "merveilleux soldats de France", et M. Raux, préfet de police, a répondu en rappelant la glorieuse participation de l'armée belge à ces premières victoires. Trois cents permi'ssionaires belges et alliés participaient à la cérémonie et se sont associés aux éloges adressés à leurs frères d'armes. L'attaque de la route de Steeastraat Nouveaux détails Voici de nouveaux détails sur la brillante attaque de nuit du 8-9 septembre sur le front belge : L'attaque fut entreprise par des détachements d'assaut composés de grenadiers, de carabiniers et de lignards qui se sont lancés, après une courte mais vigoureuse préparation d'artillerie contre les positions ennemies le long de la route de Steenstraat à Dixmude, et plus au Sud à l'Ouest de St-Julien. Malgré l'averse qui faisait du sol, naturellement marécageux, un immense lac de boue, les troupes partirent en chantant. Sur un front de 4.600 mètres, elles pénétrèrent, sur une profondeur de 500 à 800 mètres, dans les ouvrages allemands et, en une heure de temps, atteignirent tous les objectifs qui leur avaient été assignés. La réaction adverse fut sans effet. Les Belges s'emparèrent d'un butin considérable, de nombreuses mitrailleuses et de matériel de tranchées et ramenèrent 150 prisonniers valides dans nos lignes. Comme toujours les actions héroïques individuelles furent nombreuses : Quelques braves s'avancèrent en rampant vers une mitrailleuse en action que l'un d'eux renversa d un coup de crosse. Ses compagnons abattirent les servants. Cet acte admirable permit à toute une compagnie d'avancer sans trop de pertes. Le soldat Gimms refusa de partir en congé pour pouvoir prendre part à l'attaque. Le lieutenant Beffe, détaché à un abri, se sauve en bicyclette, se mêle aux assaillants et coopère à l'attaque. Il s'y conduit admirablement.Le caporal Rodrigues, du génie, non content d'avoir accompli sa mission de faire sauter les abris, coopère au nettoyage des tranchées. Son exemple entraîne plusieurs de ses camarades. L'adjudant Van Hitsen tomba en criant : " En avant ! " ♦ L'activisme en Belgique occupée "Un état-major sans troupes," |écrit le général allemand Keim Le général Keim, ancien président de la Ligue militaire allemande (Deutscher Wehrverein) et l'un des chefs du mouvement pangermaniste en Allemagne, vient de faire des aveux remarquables suir l'inconsistance du mouvement activiste flamand en Belgique occupée. L auteur est d'autant plus qualifié pour émettre ces appréciations qu'il a été, pendant un certain temps, gouverneur militaire du Limbourg (belge). Dans la conclusion d'une série de sept articles publiés sous le titre "Belgique" dans la Deutsche Zeitung, de Berlin, du 27 juillet au 5 août 1918, le général! s'exprime en ces termes : Il règne en Allemagne des idées très peu claires sur le mouvement flamand et sur son avenir. En outre, on a voulu en faire une question de culture reposant sur des assises tirées de l'histoire des arts, le tout présenté sous un habillage scientifique. Tout cela n'a que très peu de valeur pratique, car la question flamnade est avant tout une question de puissance. Par la fondation du " Conseil de Flandre ", on a créé, il est vrai, une tête et un centre d'action pour le mouvement flamand, mais jusqu'à présent i'1 ne constitue pas un facteur de puissance. Provisoirement, c'est un état-major sans troupes suffisantes. Je puis d'autant plus ouvertement m'exprimer ainsi qu'en ma qualité de gouverneur militaire de la province du Limbourg, j'ai toujours favorisé le mouvement flamand, c'est-à-dire " activiste " et que c'est moi qui, le premier, ai fait supprimer en Belgique, dans une province presqu'exclusivement flamande, des noms die rues français, vraiment vides de sens, ainsi que les inscriptions françaises se trouvant sur les édifices publics et les ai fait remplacer par d'autres en langue flamande. Cet aveu vient encore de renforcer celui du journal activiste d'Anvers H et Vlaamsche Nieuws, du 25 août 1918, se lamentant de ce que l'activisme en Belgique occupée était maintenant "au point mort" et confessant que ses partisans étaient découragés. ♦ L Allemagne cherche à agglcmerer les petits Etats du Nord L'agence esthonienne " Estniska byraan " communique : Le gouvernement " blanc " de Finlande a présenté à la portion de l'ancien gouvernement esthonien qui n'a pas encore été emprisonnée ou exilée par les autorités allemandes d'occupation, une proposition d'union entre l'Esthonie et la Finlande. La proposition a été repoussée.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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