La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 15 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4m91834z60/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23ME ANNÉE. MERCREDI 15 SEPTEMBRE 1915. N°- 258. laTgrande guerre. lA RUSSIE ET LA PRESSE ALLEMANDE ' -LE DEPART DU GRAND-DUC—LE BUT DES ALLEMANDS—LE BOMBARDEMENT SUR LE FRONT OCCIDENTAL—AU PARLEMENT ANGLAIS —UN SOUS-MARIN ALLEMAND COULE -L'EXPULSION DU DR DUMBA — ENCORE UN RAID DE ZEPPELINS. La presse allemande semble revenue de sor ^pression première-au sujet du départ du I iiid-duc Nicolas pour le Caucase. Il ne peul {jis être question de disgrâce. Le " Lokal /.zeiger " reconnaît que le grand-duc est un omme de grande énergie dont les plans on1 jvt-lé de brillantes qualités de général, [/ex-colonel Ciaedke dit de même dans le -Vorwàrts Une des principales caractéris-liques d'un grand chef ne peut lui être déniée: jj volonté de fer avec laquelle il mit de l'ordre dans son armée et en tira au plus haut .point tout ce qu'elle pouvait donner. Tout cela est extrêmement intéressant, car (€|a signifie pour le moins ceci : C'est que le Tsar n'a pas déplacé le grand-duc sans avoii jacertitude que ce dernier sera au moins remplacé par un général -de même valeur en Pologne. D'autre part, l'arrivée du grand-duc iu Caucase constitue une amélioration. C'est loncen réalité de nouvelles et excellentes dis-lositions qui ont été prises par le grand état-najor russe. Et elle coïncident avec l'an-[pnee plusieurs fois répétée que les Russes ont nfin des munitions. Ces notes optimistes ne veulent cependant ias aller à l'oncontre de la "bombe" que le iinistre anglais des munitions a jetée en plein an? la quiétude anglaise. La situation est videmment errosse de difficultés et il faudra e sérieux efforts pour en venir à. bout. Le ri d'alarme de M. Lloyd George retentira non Buleinent en Angleterre mais/dans tous les ays allies. Il y stimulera les énergies qu'il lut pour vaincre les quarante années de pré-arafàs que l'Allemagne a derrière elle et u'on a malheureusement sous-estimées de-uis le début de la guerre. Le grand effort des Allemands sur le front isso continue à se faire dans la partie nord î l'immense ligne qui s'étend du golfe de iga à la frontière roumaine, sous la direc-on personnelle d'Hindenburg. Pétrograde Imot que le chemin de fer de Pétrograde a é coupé près de la station de Novo Svent-any. à 75 kilomètres au sud-sud-ouest de \rin?k et qu'à l'ouest, au nord-ouest et au sud-it-sfc de Dvinsk, les Allemands, considérable-ent renforcés, poursuivent une énergique fensive à laquelle nos Alliés ne peuvent ré-ster. Sur le reste du front, à peu d'excep-)ns près, ils contiennent cependant les hortes germaniques, et, en Galicie orientale, ms la région de Tarnapol, ils continuent à negistrer des succès marqués sur les Autri-liens, qui, avant-hier, ont encore perdu plus : quatre mille prisonniers et nombre de itrailleuses. D'après des dépêches officieuses de Pétro-ade, les experts militaires russes estiment [e les Allemands ont abandonné tout espoir entourer, de couper ou de' détruire les niées russes et qu'ils ne cherchent plus qu'à issurer de positions favorables que leur perdraient de se retrancher de'tenir leur avanie avec des forces réduites, et de tourner ir attention vers le front occidental. Il est sentiel, à cet effet, qu'ils tiennent la ligne rinsk, Vilna, "Lida, Rovno, qui seule peut ir donner les communications par rail né-•saires à leur sécurité. Ils doivent aussi tablir solidement sur la rivière Dvina et delà du chemin de fer de Dvinsk à Riga, n d'éviter la possibilité d'être tournés par le 1. Les Russes résistent énergiquement et r une avance daus district, de Riga ainsi e par leur offensive en Galicie, ils cherchent retarder les Allemands, pour lesquels, en isence de l'hiver qui approche à grands pas, temps est un facteur essentiel. Il est évi-nt que s'ils 11e réussissaient, pas à s'assurer la Dvina, leur position serait très difficile hiver. L'avenir seul peut décider du point 'savoir si ces vues sont, justes, .c communiqué français ne signale aucune aque d'infanterie. Il mentionne de nom-•i«x duels d'artillerie et indique ces faits s"intéressants que le bombardement contenu poursuit sur le front d'Artois et dans cer-ns secteurs du front de l'Aisne, de la ampagne, et de l'Argonne. Les aviateurs nçais ont bombardé avec succès Trêves, et nombreux points stratégiques, dont Lange-rk, au nord d'Ypres. .e parlement anglais s'est rouvert hier. M. qùit-h a déclaré qu'il n'était pas prêt pour présent à faire aucune déclaration au sujet service obligatoire. M. Tennant. le sous-rétaire à la guerre, a dit que le chiffre des 'tes britanniques pour la première année de eu erre était de 381.982. dont 75,957 morts— >•"> officiers et 70,992 soldats et sous-officiers. -'11 télégramme d'Athènes dit que l'escadre nçaise de torpilleurs'a coulé un sous-marin smand entre Tenodos et Mvtilène. .o correspondant New-Yorkais du " Politi-1 " de Copenhague annonce qiie l'ambassa-ir autrichien à Washington, le fameux Dr niba, s'embarquera le 22 septembre à des-ation du Danemark. \Totre émineni collaborateur. M. Georges -hartier, envoyé spécial du "Pet:t Parisien" v Etats-Unis, croit que les récents agissent.*; allemands ont rendu toute hésitation du aident impossible : " En résume, dans cette igue crise qui dure depuis l'affaire du ' Lusi-iia,' deux opinions ont été professées par un "ici nombre d'Américains: premièrement-, président doit êtro ferme pour maintenir ftont les droits américains; deuxièmement, us ne voulons pas la guerre. Le président a considérer cette double opinion et a pu se Mander où était la majorité et la vraie vo-lté de la nation. Aujourd'hui, par le dé-oppoinent nécessaire des événements et plus r l'apparente volonté oii par la mauvaise foi eniande. les deux opinions dans la con-ence américaine deviennent nettement con-dictoires."nouveau raid de Zeppelins—le cinquième S'-X jours—a eu lieu lundi soir, mais, rame la veille, les " baby-killers " n'ont pu EN ALLEMAGNE. LA FREQUENCE DES INCENDIES. Les journaux de Berlin signalent qu'une série d;incendies se sont déclarés ces temps derniers dans la capitale et dans plusieurs grandes villes de l'empire, détruisant chaque j fois des quantités énormes de merchandises de première nécessité. Le public s'émeut beaucoup de ces sinistres et ne manque pas de leur prêter une origine suspecte. Depuis huit jours un grand nombre d'usines à gaz sont en flammes et presque tous les dépôts de charbon, représentant plusieurs centaines de millions de tonnes, ont été détruits sans qu'on soit parvenu à circonscrire jusqu'ici le foyer de l'incendie. L'inondation générale de tout le quartier de la Linsenstrasse, à laquelle on a dû. se résoudre, a causé des dommages considérables. Hier encore, les dépôts en douane de la gare du chemin clc fer de Berlin à Hambourg se sont subitement enflammés. Ces magasins, qui avaient une hauteur de six étages, se sont écroulés, et les milliers de quintaux de blé, d'orge et de maïs qu'ils contenaient ont été la proie des flammes, ainsi que plusieurs trains de céréales dont on n'avait pas encore eu le temps d'opérer le déchargement. D'après un télégramme de Berlin à l'agence Wolff. un incendie a détruit à Hambourg les entrepôts de grains et la gare de marchandises. L'INSTITUT DE FRANCE ET LA BELGIQUE. L'Institut de France a manifesté samedi après-midi de façon très délicate sa sympathie à l'égard de la Belgique. M. Carton de Wiart, récemment élu correspondant, ayant pris séance, M. «Toly, vice-président, qui, eu l'absence de M. Ribot, était au fauteuil présidentiel, lui adresse un très cordial salut, auquel l'Académie s'associa par d'unanimes applaudissements. • M. Carton de Wiart remercie en constatant que l'honneur qui venait de lui être fait allait tout entier à la Belgique:— Les circonstances, dit le ministre de la justice, ont fait que mon pays représentât plus spécialement, dans les heures tragiques que nous vivons, le respect de la foi jurée et le droit des faibles, c'est-à-dire des principes de justice et de vérité éternelles, que votre Compagnie a toujours eu le souci de défendre. Après la conscience que nous avons de remplir notre devoir, il n'est pas de meilleur réconfort pour nous que l'approbation et l'estime des honnêtes gens. Cette approbation et cette estime, vous voulez bien nous les témoigner avec autant de générosité que d' autorité. De tels témoignages seraient bien pour fortifier, s'il était nécessaire, nos courages et nos espérances. Celles-ci ne sont-elles pas d'ailleurs excitées aussi chaque jour par l'exemple des vertus de . ténacité, de sérénité, d'héroïsme que nous donne cette noble France, dont vous personnifiez les plus belles traditions ! M. Ribot. président de l'Académie, étant ensuite arrivé, tint à s'associer aux paroles par lesquelles M. Joly avait souhaité la bienvenue, au nouveau confrère. Il dit que la Compagnie avait été particulièrement heureuse de pouvoir, par l'élection de M. Carton de Wiart, manifester sa haute estime pour lui et en même temps sa sympathie pour la Belgique. Il ajouta un hommage à Mme Carton de Wiart, qui " dans des heures pénibles a su montrer tant de présence d'esprit, de fierté et. de vaillance"; et il termina en exprimant l'assurance que les deux pays, à travers les siècles, resteront unis par des liens indissolubles. LEURS PROCEDES. Au mois du juin dernier la "Vlaamsche Stem," l'organe germanophile d'Amsterdam qui, à cette époque, était encore un journal belge, lança une circulaire signée par une soixantaine de personnalités hollandaises éminentes et recommandant chaleureusement cette entreprise"'belge, dirigée par M. Albéric Deswarte. Mais, 011 le sait, le 16 août:, elle eha,ngea de mains. M. Gerrëtson l'acheta, M. Deswarte et la majorité de ses collaborateurs donnèrent leur démission, et deux traîtres à la cause belge se mirent à orienter la " Vlaamsche Stem " vers le pan-néerlandisme et le pangermanisme. commettant ainsi, comme l'a fort bien dit M. L. Simons, directeur du "Nicuwe Amsterdammer," un véritable abus de confiance à l'égard dès abonnés du journal. Or, sait-on ce que font maintenant ces deux traîtres? Ils ont repris une propagande intensive avec la même circulaire qui recommandait évidemment une entreprise belge et non .une feuille reptilienne! "Chacun, dit le ' T«<egraaf,' peut donner à semblables pratiques le noih qui lui plaît, mais elles témoignent certainement d'une conception très particulière de l'honnêteté." — On mande de Bâfe que les socialistes allemands Eehel et Westkamp ont été arrêtés à Diisseldorf pour avoir répandu des pamphlets séditieux. Ils ont été condamnés chacun à trois mois de prison. — Le père Alfani. le célèbre directeur de l'Observatoire do Florence, prétend avoir inventé un engin permettant de lancer des bombes contre des navires aériens à n'importe quelle hauteur ou vitesse. — On constate un chute considérable dans les naissances à Berlin. Alors qu'en juillet 1914 le nombre des naissances, était de 3373, en juillet 1915 il n'y en a eu que 2520. aller loin. Us furent accueillis à coups de canon fixes et mobiles, et leur bombes ne firent, ni dégâts, ni victimes. Par contre, le nombre de victimes du raid de dimanche soir sur le Kent s'est augmentée de trois. Il a fait au total sept victimes, un homme et six femmes blessés, dont deux femmes gràvement. LES PREDICTIONS DU VIEUX MOORE. L'ANNEE DU GLAIVE FLAMBOYANT. L'alinanac du vieux Mooie pour l'année 1916 vient de paraître. Il contient, selon ses propres termes, " des gravures "prophétiques et hiéroglyphiques, les prédictions du vieux Moore sur les événements venir, le lever et le coucher du soleil, l'âge et les changements de la lune, des instructions pour le fermier et le jardinier, le temps, les éclipses, les droits de timbre, les règlements et tarifs postaux, des informations légales, des tables de timbres, taxes, et autres tablés usuelles, les principales foires anglaises, galloises, écossaises et irlandaises, l'Angleterre parle, l'Angleterre a parlé "—le tout au prix d'un penny. Les Anglais, on le. sait, consultent volontiers cette petite brochure de quarante-huit pages, et il en est qui prennent le vieux Moore très au sérieux. Il n'est donc pas sans intérêt de connaître ce que cet antique astrologue nous prédit pour l'an prochain, ne fût-ce que pour noter à l'avance.v. ce qui n'arrivera pas. A vrai dire, d'ailleurs, ses pronostics 11e sont pas très encourageants, et il ne prévoit pas pour 1916, qu'il appelle <r l'année du glaive flamboyant," la. fin du gigantesque conflit qui ensanglante l'Europe ni même le point culminant des horreurs qui la dévastent depuis plus de quatorze mois. La victoire, et peut-être la paix ne nous seraient apportées que par 1917, et l'année 1916 serait, une nouvelle période d'épreuves qui ne verrait guère d'amélioration sensible de la situation militaire et créerait , à la quadruple entente de grandes difficultés. Voici, débarrassées du fatras astrologique qui les encombre, l'essentiel de ces pessimistes pronostics :— Janvier.—Grands revers turcs, mais nouvelle attaque ottomane dans un secteur inattendu. Grave situation financière en Grande-Bretagne. Annonce d'un énorme déficit et de grandes pertes maritimes. Alliance favorable conclue par la Triple Entente. Discussion de conditions de paix. Bon travail des colonies. Excitation en Russie et arrêt des affaires diplomatiques. Intrigues intestines en France. Février.—Inquiétude dans certains départements publics anglais. Aggravation de la situation en Russie. Menace d'attaques incendiaires et de violentes surprises contré l'Angleterre. Menace dé grèves, créant de grosses difficultés au gouvernement. Mars.—La crise financière anglaise est surmontée. Signes de défection parmi les Alliés, palliés par 1111 mouvement diplomatique heureux, suivi d'un traité. .L'horizon politique s'éciaircit. Pris nouvelles menaces de grèves. Mauvaise situation en Russie, meilleure situation en Angleterre. Tension et privations en Hollande. Les choses sont mal en France. Avril.—La Russie est très éprouvée par une série de coups violents. Signes de pertes sérieuses pour un des Alliés et de défections parmi nos amis. Grandes pertes de vies en mer. Victoires en France. Difficultés financières et parlementaires. Changement de gouvernement.Mai.—Epidémie pustulaire importée de France par les soldats. Revers e*. France. Grèves de chemins de fer et d'u::nes électriques. Destruction de ponts, télégraphes, etc. Succès et pertes navals. Conditions défavorables en France et en Russie. Difficultés en Hollande et en Chine. Mouvements séditieux en France. Juin.—Succès sur terre et sur mer pour les trois peuples de l'Entente. Fin des troubles , grévistes. Attaques de sous-marins. Epidémies de typhus et de petite vérole. Difficultés avec l'Amérique. Juiilet.—Succès anglais en territoire turc. Progrès navals. Grand deuil publie en Angleterre. Grand désastre, dans lequel la Hollande est impliquée. Difficultés diplomatiques: un traité est déchiré par un ministère à courte vue. Pertes dans les colonies. Mouvements séditieux en- France. Malheurs aux Indes, en Nouvelle-Zélande et en Hollande. Pluies et inondations. Août.—Succès diplomatiques. Attitude meilleure des Etats-Unis., Calamité maritime. Nouvelle crise des transports et peut-être grève. Incendies. Triomphe de la Grande-Bretagne. Situation défavorable de la Russie, avec probabilité de troubles intérieurs. Septembre.—Mauvais mois. Influences très sinistres au début. Le glaive flamboyant exerce son influence de toutes parts. La crise ottomane atteint son maximum. Succès de l'offensive turque, suivis de représailles sur terre et sur mer. Guerre à la guerre et agitation pacifiste chez l'une des gandes puissances. Grande anxiété en Angleterre. Le pays est en armes. Octobre.—La France est disposée à accepter la paix; opposition en Russie; intervention anglaise. Désastres maritimes. Détresse en Hollande. Crise financière sans précédent. Le Dragon est aux.portes de la cité et Saint-Georges est engagé dans un terrible conflit." A la fin du mois, nouveaux,revers ; la France est désemparée. Novembre.—La tempête éclalo dans la monde politique. On entend le bruit de la bataille. La France est ébranlée. Emeute. Une intervention peut venir de France ou de Rome. Conseils secrets. Mauvaises influences sur la France. Son espoir d'un accord de paix est détruit.! Suite et accentua-lion de la crise financière. Amélioration pour l'Angleterre. Décembre.—Succès militaires anglais, mais troubles aux Indes, particulièrement au nord. " L'heure du constructeur n'est pas encore venue." Bien entendu, nous ne croyons pas un mot de toutes ces vaticinations, dont le sort est d'être oubliées au moment où les événements Les démentent. Leur seul avantage est de fournir un quart d'heure de lecture impressionnante....— L' "fcEcho belge" apprend le décès du docteur Gaston Dry on, de Saint-Gilles, et la mort, à Liège, de Mme veuve Mawet, mère.des ieux professeurs du Conservatoire de Liège. LES GOUJATS BOCHES. On sait que la France a fait délicatement place, dans son pavillon de l'Exposition de , San-Francisco, à une section belge qui obtient ] grand succès. M. Frantz Funck-Brentano communique au " Tempà " une lettre où une éminente per- 1 sonnalité de l'Université 'californienne de Berkeley raconte une incroyable manifestation des Allemands de San-Francisco:— "Les pauvres Belges n'ont pas une exposition bien importante, ,mais c'est comble toujours. Il y a eu, le ' jour des Allemands,' un . incident qui a fait scandale dans les journaux; on en parle* beaucoup et avec indignation. C'est tellement extraordinaire, même de la part des Allemands, qu'on peut à peine le croire. Il y en a beaucoup, à San-Francisco, , et très riches, et on préparait une grande manifestation ; ■ surtout l'on voulait montrer sa loyauté eu ' Vaterland.' D'abord, on avait . préparé une lettre ouverte (open letter) adressée , au président Wilson, le condamnant pour avoir favorisé les Alliés. La lettre était tellement insultante qu'u/ie petite majorité, rela- 1 tivement plus calme et discrète, refusa de la , signer et réussit à la supprimer. Pendant la journée, les Allemands formèrent un grand défilé et firent le tour de l'exposition. Us visitèrent aussi les différents pavillons, même le pavillon français. Mais pensez qu'en en- , trant dans les pièces occupées, au milieu du pavillon français, par l'exposition belge, ils ont eu l'audace de commencer à planter leurs petits drapeaux allemands sur les vitrines belges ! Alors les gardes français le leur ont j défendu, et un moment 011 eut peur d'une bagarre; mais finalement ils sont partis; et lorsqu'ils ont voulu entrer dans le pavillon du ( Canada, les gardiens ont refusé de le leur permettre. Avez-vous jamais entendu quelque chose de si invraisemblable et d'un goût si détestable? Les Allemands ont agi ainsi à l'instigation de leurs chefs, parce que la Belgique est momentanément occupée par les 1 Allemands. Tout le monde, sauf les Allemands, a été furieux de l'incident." Eux, naturellement, ont trouvé cela tout , naturel. Ils ont partout tant de tact! L'ARMEE ALLEMANDE EPUISEE. PETROGRADE, 11 septembre.—Le revire- 1 ment sur le théâtre de la guerre, prévu par les hauts cercles militaires, s'accomplit actuellement. Le résultat de notre retraite est entièrement bon, puisque de toute évidence ( l'armée russe n'est nullement affaiblie. , Pour qui juge froidement la position \ actuelle, il n'y a aucun doute que l'armée ( allemande est impuissante à accomplir la . tâche qu'elle s'était imposée. Actuellement, elle ne pratique plus ces offensives hardies qui étaient naguère à la < base du plan militaire allemand. f Chiffres en mains, il est possible, de prouver ( que la rapidité de l'offensive allemande diminue. L'aile gauche des forces principales allemandes a franchi 250 verstes depuis les 1 ojjératiohs de Lwof jusqu'au moment actuel, ] la droite environ 200 verstes. ( En conséquence, au cours de deux mois. ; elles marchèrent quotidiennement de trois à ] quatre verstes. Le groupe allemand de la ] Narew a franchi depuis le 25 juillet, en 40 < jours, 160 verstes, donc, 4 verstes journelle- < ment. * < Durant ses opérations, l'armée Eichhorn, j près de Kovno, du 2 août au 17 août, franchit 1 30 verstes en quinze jours, donc environ 2 1 verstes quotidiennement. Après l'occupation^ Kovno, la même armée fit en vingt jours IfC verstes. soit 22 verstes journellement. L'aii^e < Bulow, dans la région de Riga, marcha <7u c fleuve Windau vers l'est et couvrit 140 verstes r 2:1 56 jours, soit 2i verstes. ] En conséquence, les armées allemandes, j durant la 'icilleure époque de l'année, avec une couverture excellente, moyennant un réseau de chemins de fer sur leurs derrières, 1 purent réaliser seulement des marches de 2 à r 4 verstes par jour. 5 Pour pouvoir refouler l'armée russe, rien j que sur la ligne Minsk-Jitomir, les troupes allemandes, franchissant 200 à 220 verstes, auraient besoin d'environ trois m'ois, après 1 quoi, au début de l'hiver, elles seraient au i milieu des marécages de rinsk. Or, la rapidité de marche de l'ennemi diminuera .encore considérablement, vu le com- 1 mencement du mauvais temps. Les fortes i pluies tombées ces derniers jours sur le théâtre ( de la guerre ne contribueront certainement pas 1 à accélérer la marche allemande. Les routes de Tologne sont devenues épouvantables par les averses, et rendent excessive- 1 ment difficiles les mouvements de l'artillerie, : surtout des canons de siège. Les automobiles ] ne marchent plus, l'ennemi s'efforce énergi- t quement de réparer quelque peu les chemins 1 défoncés au moyen de poutres. Dirigée par r des ingénieurs et des techniciens appelés 1 d'Allemagne, la population répare pour l'en- < nemi les routes abîmées. Il est douteux que >1 ces travaux aboutissant à un résultat utile, vu ( l'épuisement croissant de l'armée allemande. 1 ] BRAVO BELGIUM ! 1 Nous avons déjà dit combien étaient ( grandes et sincères les sympathies canadiennes pour la Belgique. M. Boval transmet au " XXmc Siècle" une Carte illustrée reçue hier même de Winnipeg et qui atteste combien elles.sont vivaces. La carte représente un soldat belge' portant ^ le bras droit en écharpe, tandis que l'autre maintient fièrement dressé notre drapeau tri- I colore. \ Au-dessus du drapeau, figurent ces mots : i " Bravo, Belgium ! " 1 En exergue, on lit:— J "Les Belges ont conquis l'immortelle gloire qui appartient à un peuple qui préfère l'hon- j neur et le droit de vivre à ses intérêts. " Nous sommes très fiers de leur alliance ( et de leur amitié. Nous les saluons avec respect et fierté." Partout, aux vitrines des libraires et de i nombreux magasins, s'étalent des cartes de i l'espèce et de nonibreuses illustrations céié- ] brant " la gloire lièlge." ; NOUVELLES DU PAYS. Le conseil provincial du Brabant a décidé l'ériger une nouvelle école normale à Tirle-nont. L'adjudication des fondations à eu lieu e 10 septembre à l'hôtel provincial. Tue des Chênes. Le devis s'élevent à frs. 56,336.89. Le commissaire de police d'Anvers a reçu la communication suivante de la part de l'autorité allemande :— De fausses pièces de dix pfennig, sont en circulation en ville. La falsification consiste îpparemment en un mélange d'aluminium et ;st très mal réussie, de sorte qu'avec quelqu' ittention elle peut être reconnue tout de suite. Le public est prévenu contre l'acceptation les fausses pièces de monnaie. En même temps, la police communale est chargée d'ar-*êter et de nous amener toute personne qui cherche à mettre en cours les fausses pièces le monnaie. * « * La véritable raison de l'arrestation de. M. diéodor et de son exil en Allemagne semble ;tre qu'il avait adressé récemment à Bissing ine lettre protestant énergiquement contre la saisie de dossiers chez les avocats Braun et tViener, saisie qui constituait, disait-il. une ittente insupportable au secret pTofessionel les avocats. Pour peu que le système d'arrestations arbi-raires pratiquée par les Allemands sur les Belges occupant des positions publiques et qui nanifestent à leur égard des velléités d'indé->endance, s'étende il n'en restera bientôt plus. Le gouverneur-général de Belgique ne néglige pas les petites choses. Il vient de porter 011 attention sur les... cerfs-volants et a pro-nulgué l'arrêté suivant:— Article 1.—L'ascension de cerfs-volants et ous autres actes qui peuvent entraîner des légats aux lignes télégraphiques et téléphoniques, est défendue. Les contraventions, lour autant que les lois et règlements,-exis-ants ne prévoient pas de peines plus sévères, ;eront punies d'une amende de 200 marks au :>lus ou de prison, ou des deux peines simul-anément.Art. 2.—Au cas où les contrevenants ne se-•aient pas punissables, les personnes responsable de leur éducation seront punies. Art. 3.—Les tribunaux et autorités militaires sont compétents. * » * On annonce la mort de M. Léon Van der £elen, échevin des travaux publics de la ville le Louvain et sénateur, décédé après une lon-rue et douloureuse maladie, dans une clinique >ù il avait été transporté après les pénibles ivénements qui se déroulèrent à Louvain il y 1 un an. La nouvelle rédaction de la germanophile 'Vlaamsche Post." paraissant à Gand,. fait avoir que M. Léo Picard a donné sa démission le rédacteur en chef et se sépare du journal. Les Allemands travaillent toujours d'ar-ac-he-pied à la nouvelle voie ferrée Aix-Visé-3ruxelles. On' attend incessamment trois :ents nouveaux ouvriers allemands,qui seront ;pécialement occupés à la construction du >ont sur la Meuse, entre Lixhe et Visé. Déjà es piles de cet important ouvrage d'art sont :ommencées et s'élèvent légèrement en amont le la^ sucrerie de Visé, sur le territoire de la lommune de Lixhe. Les entrepreneurs alle-nands préparent des travaux spécieux dans e fleuve pour atténuer la puissance du cou-ant et permettre de commencer les fondations. * ■* S» Les exploits des aviateurs alliés ont fait condamner les hangars bien connus de Ber-henrSainte-Agathe et d'Evere. Déjà, la dé-nolition du hangar d'Evere est commencée, lit celle du hangar de Berchem est mise en idjudication. * * # M. Camille ITuysmans a de nouveau obtenu 'autorisation de l'autorité allemande de se endre périodiquement en Hollande pour y as-ister aux réunions du Bureau socialiste inter-îational.# * * Le gouverneur général temporaire a fixé a .0 francs les 100 kilos Je prix maximum du oin de la nouvelle récolte. * * # Les prêtres du diocèse de Namur ont reçu me circulaire leur annonçant deux séries de etraites en août et en septembre. Celles l'août se sont données le 16 à Namur et à Lrlon, et le 23 à Beauplateau. * * A propos d'Allemands et de soldats allemands, voici une petite histoire qui démontre >ien qu'1111 Allemand, qu'il soit naturalisé ou ion, est toujours un Allemand. Il y avait à In vers, au moment où la guerre fut déclarée, m jeune homme dont lé père était Allemand, nais qui avait opté pour la Belgique quelques nois avant la guerre. Or, quand la guerre data, le jeune homme s'engageâ comme vo-ontaire, mais il fut refusé. Lors dé l'entrée les Allemands à Anvers, il s'empressa de s'en-ôlervdans l'armée allemande. On prit à peine e temps de-lui donner une instruction mili-aire, et il fut envoyé sur le front, où il vient l'être tué. MORT DU GENERAL MAES. Une triste nouvelle nous arrive de Bruxelles: le général Maes, aide de camp du £oi, vient d'y mourir. Au début de la guerre, le général Maes )r:t le commandement d'une brigade mixte; 1 la commandait encore à Anvers où elle dé-endait la vieille enceinte. Lorsque l'ennemi )rit la ville, le général Maes fut fait prison-îier et envoyé en Allemagne. , Les privations de toutes sortes, la réclusion iltérèrent la santé du général au point que, e 31 juillet dernier, le? Allemands lui ren-lirent la liberté et le renvoyèrent à Bruxelles. — On frappe en France actuellement, et par nois, pour 100,000 francs de billon, ce qui eprésente un poids de dix mille kilos. Cette )roduct:on elle-même serait augmentée dans 'avenir, s'il en était besoin. ECHOS. Alexandra Rose Committee de Noltingham. Grâce aux démarches infatigables qui ont été faites à Londres par Mrs. Manning et M. Jean Fiorquin, d'Anvers, l'Alexandra Ro.-e Committee de Nottingham a eu la bienviil-lance d'organiser le Frciich Flag Day dart3 cette ville, le samedi 11 septembre dernier. La journée fut radieuse et les zélées vendeuses ont collecté la jolie, somme de £350 dans la ville seule; lçs résultats des faubour_s 11e sont pas encore connus. Mrs. Manning. qui est Alsacienne et dont en 1870 le père préféra l'exil a la domination prussienne, M. Jean Fiorquin et tous les membres de la colonie belge de Nottingham se dévouèrent particulièrement pour cette journee , si réussie. Le conseil national economiqus. Nous sommes priés d'annoncer à nos lecteurs que les bureaux du Conseil national économique belge sont transférés Cecil Hôtel, Strand, R00111 253. Prière d'y adresser toute correspondance et d'autre part, ainsi que cela a été annoncée précédemment, les membres peuvent y prendre • communication chaque jour (samedi excepté) de 14 à 16 heures, des documents et rapports à consulter. Voici l'ordre des prochaines réunions qui auront lieu au " Polytechnic Institute," 309, Regent-street, W., chaque fois à 14£ heures:— Division financière: jeudi, 16 courant, section des créances; vendredi 17, section bancaire; jeudi 231 section de change; vendredi 24, sections des emprunts et impôts. Division maritime et fluviale: vendredi S octobre, section des ports; vendredi 15, section de la marine marchande; vendredi 22, section de peche; vendredi 29, section des voies fluviales. Division organisation commerciale: vendredi 12 novembre, service consulaire; vendredi 19, musée commercial ; vendredi 26, patentes. LES ETATS-CIVILS DISPARUS. La première besogne des soldats pctroleurs des vaillantes armées du Kaiser, à leur entrée en Belgique, ayant été de mettre le feu à beaucoup d'édifices publics, les régistres d'état-civil de nombreuses communes ont disparu. Il fallait parer à la situation grave que cet état de choses^allait créer. Le substitut du Procureur du Roi près le Tribunal de Ire instance de Charleroi. Van den Hove, agissant d'office, a requis le dit tribunal de:— Dire et ordonner que dans le plus bref délai, il sera, par le greffier de ce tribunal, sur de nouveaux registres préalablement côtés et paraphés par l'un des juges, procédé à la transcription littérale de tous les actes d'état-civil de la commune 4'Aiscau, détruits, depuis la date à partir de laquelle ont été déposés au greffe du tribunal de Ire instance les doubles des registres des états-civils de cette commune.Le tribunal s'est prononcé aussitôt et a rendu un jugement dans le sens de ce réquisitoire.Nombre de communes belges devront ainsi faire procéder à la reconstitution de leurs registres d'état-civil. LA SITUATION DE VON HINDENBURG. On lit dans le " Berner Tagwacht " :— D'une source allemande bien informée,-nous obtenons confirmation d'une nouvelle colportée depuis plusieurs mois dans la presse de la Quadruple-Entente concernant la situation difficile du maréchal von Hindenburg. Le maréchal, dont le nom jouit encore aujourd'hui en Allemagne d'une immense popularité, serait loin d'être peTsona grata dans les cireles influents du haut étdt-major, en particulier auprès de l'Empereur. Si jusqu'alors, sa disgrâce formelle n'en est pas résultée, c'est qu'on est forcé de tenir compte de l'opinion publique: l'impression serait désastreuse dans toute l'Allemagne si le chef d'armées, qu'on a précisément vanté sur tous les tons, était mis à l'écart. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par la gouvernment britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emploi a conférer, surtout dans le industries agrieok , e!, du génie civil. Des offres de service doivent être faites k la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des beiges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Ixîndres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant a Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Ri ni:. ANNONCES. 9 pence la ligne-.—Joindre le montant aux ordres, ô.r.p. DE LANGUE, François, du corps des transporte, interné an camp d'IIardervyk, baraque 2, demande à personne charitable ue lui procurer le nécessaire pour &o_ raser. DENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Queîlin). Consultations tous le." jour? de 2.50 k 6 heures.—Oxford-«trect, 351. Téléphone, 2782 Maylair. FRANS KIEKENS, artillerie de ?iége, baraque camp d'Hardenvvk, Hollande, serait heureux de îeccroir un rasoir. ON demande grand nombres domestiques c-ui- pinièret, femmes de chambres, etc., pour familles, hôtels, etc.—Agence Franco Suisse, 19, Edswaie-road, Marbls Arch. NAISSANCES. MONSIEUR et Madame ,Tqs. Waterkevn, ont l'honneur de tous faire part de 'a naissance d'un fils. 11 n reçu au baptême le nom de Joseph. JEa6tbourne, le 13 Septembre, 1915. MARIAGES. ON nous pr'o d'annoncer le marir.c-î de Monsieur Georges van Fravenhoven, PI- de Mr. A!jïhon<w 'an Frayenhoren j.vco Mademoiselle Alice Stevcrs, ir ia M. Au?. Sr,eTCns. d'Anrers. 26. Sunnyside-road, Hornsey-lane, Loncon, N., 15 rct»-tembre. 1915. "VfOUS mettons vivement n«">s eomy.itrio'.es en i garde contre certaines agence de placement n">mrloî'"£ oui ne visent qu'à leur rsc/oquer de l'argent. Ne rr,;p ,1» cautionnement ou de garaTntie qu'Arec les riiicrence^ lis plaj «erieiKes.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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