La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 12 Januar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 18 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/st7dr2qd3b/
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«la MÉTROPOLE," the infftieotial Belgian newspaper now enjoying the | hospitality of &i\i Staaiaî^, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and otfaer parts of Belgium are able to obtain the latest Belgiaa news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 33me ANNÉE MERCREDI 12 JANVIER 1910. N°* 12. 11A GRANDE GUERRE. ■ offensive allemande en chàm-m pagn£.-sa signification. — tkan- ICHEES perdues et reprises.— i calme de nouveau sur le front œsse.—bilan d'un quinzaine — attaque "imminente" de salo-îiloue-un probleme difficile a resoudre— les autrichiens au i montenegro. — la maladie du kaiser jl ne faudrait pas déduire d'e la récente Lsire allemande en Champagne des délieras exagérées. Il est possible, comme iffijiquent%es dépêches de correspondant bri-Miques au quartier-général français,* que le offensive ait été entreprise suir un front nso» étendu, et poussée avec une certaine ^prueur, mais il ne paraît pas qu'elle ait été ■joiifiee à des effectils très considérables, ni Buriout qu'elle ait été préparée par un bom-■srdement suffisamment intense et prolongé ■four réussir. Les Allemands semblent sim-Blemenî avoir reconquis, à peu de frais, quelques positions difficiles à défendre où les fcmnçais avaient été portés par leur grand Rssh" de l'an dernier, et qui, étant sans ■tande importance, ne leur ont été que ïaible-Heot disputées. Certes, l'offensive allemande ■tedrait à prouver que nous avons toujours ■affaire, sur le front occidental, à forte partie m que nos ennemis sont encore capables de Bourir le risque de certaines pertes sans avoir ■espoir d'avantages importants, mais il ne ■aïK pas oublier que Berlin bluffera jusqu'à la ■entière minute, et que l'offensive qu'il a ordonnée a peut-être un objectif que nous 11e ■ônnaissons pas, par exemple, prévenir un ■Miivement des Alliés sur un point menacé, ou ■icore celui de relever le moral du-peuple allemand, las de la guerre. ■ Quoiqu'il en soit, les combats continuent en Kiampagne. Le communiqué français de lundi soir indique que les troupes de nos Alliés liât reconquis presque toutes les tranchées ■erdues. ■ Quant à Berlin, il affirme que l'avance française contre les tranchées capturées au norâ le ilassiges ont été repoji-ssées, et à propos ■un avion français forcé d'atterrer à Woumen ■Dixmude) donne cet intéressant détail qu'il ■tari armé d'un canon de 3.8. ■ Les choses semblent s'être calmées sur le ■pnt russe, en particulier en Bessarabie, où ■o= Alliés consolident les avantages acquis ■fact de pousser plus avant. M. Ludovic ■pdeau. dans un télégramme de Pétrograde, ■capitule les opérations. L'offensive, dit-il, a prise le 30 décembre et depuis ce moment ■s misses 11'ont cessé d'avancer sur un front de de 300 kilomètres. Il y a trois zones ac-principales: dans la première, sur la ■>!', les Eusses progressent le long des deux ferrées de Sarni-Kovel et de Kovn-o-qu i.s menacent par la possession d'un pt stratégique de premier ordre; dans la icçadezone, S1,r ja Siry.pa, ils ont capturé avec I ST°s^effectifs Bourkanovo et Boutchana ; l|s la troisième, la passe entre le Dniester et f t rutli, ils ont enlevé l'important croisement pCinq routes à huit verstes à l'ouest de Czer-Pfuz, que les Autrichiens évacuent tout en na.ni, au sud-est, près de la frontière Tourne, une diversion qui a piteusement Bouc. En résumé, le 10 janvier, la ligne de It-'.r est complètement forcée et la rive de la M'a est débarrassée de tous éléments de nemi. Celui-ci se défend avec peine, mais p sans doute sous peu un nouvel effort pour f, ; ia,situation. Si, comme on peut le r> 1. échoue, la tâche des Russes en sera Nerabkment facilitée. Ma les Balkans, o"a parle de nouveau— a quatrième fois?—de 1' "imminence" - laque contre Saloilique. D'après le cor-tpondant du Petit Journal " les Allemands ■»]£*'. • effectifs considérables à ■mtiu • °11' ll aî,rès d'autres dépêches, la Mi,K?r-P' r*es Bulgares, ayant réparé les Bimnn^ <îionce!},trent à Gevgheli et reçoivent Km'J pnt.es réserves de vivres et de muni-f, . ' p aA ?'!p *e ferait de trois côtés à 1a Barri i„u -1 e.v^ellt lîue Teutons ont un i a SP débarrasser de la perpétuelle ■ons a*C°n 8 lignes ds communica- ■],' nn e" 1 0,lïtantinople. menace que l'éva-InK V°mp:èîecW Gaïlipoli n'a pas di-Biliro à. 'en a" c<3ntraire> et qui pourrait con-Beipî ,1 J>r;/î*emP®♦ a des développements |o - ,i ere, Toute la question est de sa-■rrtm o"!! disposent d'assez d'hommes Kou«I / !?flonllîup avec succès. On peut ■gnement °i » , après les dernières ren-Bt-rp pn f-' Ies Bulgares 11e pourraient plus Baîité , 'ïnp que 360-<W0 hommes, et leur ■Oît'è V(,T- PoulTaït évidemment pas être en- K.oiir,!- .f}1 II y a donc encore bon Ia cote. ■ ^tuatwn'/^r1 dire ai,tant- paraît-il, de ■ force^auîri1^ négrinS qui' attaclués ■ nombr.< -« ,^ enn€s très supérieures ■tepo.it- '? a? pa-"se cle perdre l'impor-Pionnà^ ,n1 l'Ovtchen, dont la pos-(ju /.i 1G?11 i-era,^ de Cattaro une base Bt en ItaUf/v0^11^11.3' Ces événements Her,~ auxnni°blet commentaires plutôt II !« rapDol hV^i, —lt TeP°n<J,re' semble-t-il, ■'Kamf» !AheSltatrons ave<' lesquelles Banais. " ' ° scm corPs expéditionnaire mi/f-ilf!!de Monténégro à Rome a Bons de ca' ^l??ne avait fait des propo-I « qui S !vu Monténégro. Le roi Nico- ■îraphiqne, a ôtTà PAifdress^es Par voie ■"■nse, toute Allemagne, dans sa ■arge, ' Possibilité de revenir à la ■ ''intérimn- ^mupl a été nommé ministre ï1'0". démiss1nn^mplac,ement d"' Sir John K"r® accepté la , lr.e- . M. Asquith n'a pas ■juristes.' démission des trois ministres est très 1 , de l'état rendre exactement B,U.d9 Paonne- n santé du Kaiser, car très B^.^nsim véritawI^n,t'il aiPproci:,er- °n !® ,,%nt pa;ii c ' isolement. Mais on ne Bit!8® V>e d'une irwi a re croire qu'il ne ■frocoiidrie. f.:^spositwn ou d'un accès ■|casvc dans son éïa C!Mlque chose K,1Pavées sont ,i'o oute» les coo-respon-g:'.ntl "R^l^ sur ce point. BcerVi '1 est devenu n' dorteur West F ^rynx du K" -cessaire de rem-^^^^£^aiser par des tubes, t l'etat d'esprit en allemagne. L'agence Eeuter publie les renseignemen suivants qu'elle tient d'une source diplom; tique très autorisée:— Il résulte de rapports adressés à leurs goi vernements respectifs par les agents diplom; tiques de divers pays éloignés les uns des ai très, rapports contidentielâ qui ne peuvei être publiés, que l'Allemagne, très découragé se rend compte de la nécessité de frapper bref délai quelque coup décisif contre 1( Alliés. Ces rapports constatent de plus en plus qi après dix-sept, mois de guerre, et malgré d< succès géographiques apparents, les puissanc< centrales ne font en réalité aucun progrès ve: la victoire. Le peuple s'en aperçoit graduell mant, et, sauf à Berlin, manifeste une fatigv morale et mentale. L'existence du blocus a] paraît comme un des principaux facteurs c la situation. Il est intéressant de noter que les princes c Biilow et de Hatzfeldt, le prince de Donner mark et d'autres personnages, qui n'appa tiennent pas au parti militaire intransigeant i qui, par conséquent, ne sont pas en faveur, s sont tous réunis à Lucerne, où ils déploient ur très grande activité, et où ils seraient en con munication avec le Kaiser. Les Allemands reconnaissent- généralemei l'insuccès de leur preanière offensive sur î front occidental et ils estiment que la chant n'est plus de leur côté; néanmoins, la que; tion d'une nouvelle offensive trouve de chauc partisans. La crainte de la Russie devient très grande les Allemands connaissent la force des nouve les armées du Tsar et celle de leur armemer et de leur équipement, et ils se''demander avec inquiétude comment les choses vont tou: ner prochainement. On reconnaît que les su< cès dans les Balkans n'ont pas grande valet comme moyen accessoire d'assurer la vic-toii décisive des puissances centrales. Il y a aussi en Allemagne un parti puissar qui grandit contre l'envoi de troupes allemar des sur d'autres fronts que les fronts orients et occidental. On admet bien l'envoi d'officiel en Asie, quoique l'on commence à manque d'officiers et que ceux des classes nouvelles n soient pas à 1a hauteur de leur tâche; mais o protesterait contre l'envoi de soldats en Asi< De Suède, où l'on est bien placé pour cor naître la situation de l'Allemagne, on appren que dans les milieux qui, au début, ne doi taient nullement de la victoire finale de l'en pire, un grand changement s'est produit; 1 situation financière de l'Allemagne porte un forte atteinte à la confiance d'autrefois. O11 déclare en outre que les Allemands coir mencent à se rendre compte que les tentative faites, rjour semer la division parmi les Allié sont condamnées à échouer et que la volont arrêtée des Alliés de rioursuivre la lutte jus qu'au triomphe final est plus forte que jamais Une lettre de Genève qui nous est commun: quée confirme l'ensemble de ces observations Nous y lisons :— "J'ai vu des voyageurs suisses qui revier nent d'Allemagne; ils signalent que le ' Yolk commence à murmurer ferme et se ren. compte qu'on l'a grugé et qu'on lui a ment depuis des mois et des mois..." LE PAPE ET LA BELGIQUE. Le Père jesuite Henusse, aumônier à l'armé belge, Tevient de Rome, où il a été Teçu pa le Pape. Dimanche dernier, dans une petit localité près du front, il a pris la parole, l'issue de la messe militaire, devant un mil lier de soldats. Voici substantiellement ré sumé un passage de son discours, qui a fai sensation :— " Le Pape, m'a dit et m'a dit de répéter dan les tranchées belges, de le répéter aux soldats aux officiers, aux civiis, aux prêtres, aux gou vernants et au Roi lui-même, qu'il estime qu la Belgique a droit à réparation intégrale de 1 p'art de l'Allemagne, qu'il ne consentira jamai à proposer ses bons offices pour le rétablisse ment de la paix que si la Belgique est ai moins réconstituée aves ses territoires d'Europ et d'Afrique, dans la plénitude de sa liberté e de ses droits internationaux anciens, sans pré judice d'une indemnité adéquate, oui serai fixée après un inventaire minutieux de 1 restauration de tous ses monuments, de la. re construction de ses usines et habitations, et d la restitution des 'biens privés." LE ROI DE BAVIERE ET LA PAIX. Les " Dernières Nouvelles de Munich " pu blient la harangue que le roi de Bavière, l'occasion de sa fête, a adressée à ses officiers Nous en extrayons ce passage:— Tout le peuple allemand est d'accord ave nous dans le désir d'avoir bientôt®ne pal; honorable et durable. Toutefois, ce qui me fait,le plus plaisir, c'es que presque tous les blessés sont encore apte au service. Je suis fier que partout où i's ont'passé le Bavarois se soient fait 1111 beau renom. L'ad versaire les craint; mais ils traitent bien le populations, car ils 11c voient pas en elles de ennemis, mais de malheureuses victimes de h guerre. — D'après "L'Echo de Paris," les évêque belges de Malines, Gand, Bruges, Liège Namur, et Tournai ont adressé collectivemen un manifeste aux évêques allemands. On croit que cet écrit causera une impres sion profonde. — A la suite des exxiloits accomplis en Bel gique par la brigade des fusiliers marins, 1 ministre de ia marine a décidé de lui donne un drapeau. Lorsque la brigade, constituéi d'éléments appartenant à plusieurs unités d* la flotte, sera dissoute, le drapeau sera eonfii à la garde des fusiliers marins en station ; Lorient. — Cinq prisonniers allemands qui s'étaien évadés des chantiers de l'usine Bassot, à Gour tiay, ont été arrêtés sur le territoire de Can 1 douville, près de Harfleur. LE VOL ORGANISE. la contribution de guerre en belgique. 1- Après avoir avoué naguère que les frais de la première année de guerre avaient été en i_ grande partie supportés par les réquisitions et les impositions décrétées par eux dans les pays ; occupés, les Allemands essaient, aujourd'hui, "à de justifier la légalité (?) de la dernière imposi-,s tion de 40 millions par mois qu'ils ont arrachée par la force aux conseils provinciaux, j, On sait, en effet, que^oeux-ci convoqués pai , ordre ont vu les délibérations de leurs mino-' rites " légalisées " par ordre. ' On 9e -demande avec stupéfaction de qui la presse allemande se moque quand elle déclare qu'aucune coercition ne fut exercée. Dans e l'article que nous -reproduisons ci-dessous la " Gazette de Cologne " ne fait du reste état e que des 480 millions déjà payés pour la première année et de la même somme que la e Belgique devra payer pour la deuxième année 3- de guerre. Elle oublie évidemment de nous r- donner le relevé des millions volés directement ît par l'armée d'invasion dans les banques, les ;e caisses communales, les bureaux de poste, etc. e Pour un pays que naguère cette même feuille 1- a essayé de représenter comme étant en état de faillite, il semble que le total des réquisi-it lions, des vols et des impôts que le Belgique e a supportés ait été d'un grand secours pour la e si riche Allemagne. La chose devient plus intéressante si l'on s ajoute foi à l'affirmation de la "Gazette de Cologne " disant que quantité de gens riches ont fui à l'étranger. De quelle "pressurait tion" la Belgique n'aurait-elle pas été capable j si l'or de la Banque nationale, des caisses t d'épargne et des " gen-s riches" était resté en Belgique? Mais cette histoire de "gens riches " ayant fui à l'étranger est une légende qui n'a pour e objet que de discréditer en bloc les Belges du dehors. Il n'est pas vrai que ceux-ci soient des gens riches. L'immense majorité deg gens qui n'ont pas voulu subir le contact des Àlle-mands représente la petite bourgeoisie et ies ouvriers belges. Les milliers de ceux-ci qui s travaillent en Angleterre et en France en sont r la preuve. e Mais revenons-en à l'article par lequel la n "Gazette de Co-logue" essaie de justifier le '- nouveau vol commis en Belgique. Remar- - quons, en passant, que les Allemands, qui, au d début de la guerre ne connaissaient que l'argu--- ment de la Kultur: la Force prime le Droit ont recours aujourd'hui aux méprisables argu-a ments de la Civilisation. Us essaient de met-e tre leurs actes d'accord avec ce chiffon de papier qu'est la Convention de La Haye:— g " D'après les dispositions du droit inter-^ national. ' dit la " Gazette de Cologne," du 24 ^ décembre dernier, " la Belgique occupée doit supporter une partie des frais de la guerre. Mais l'administration allemande, lorsqu'il s'est agi d'appliquer pratiquement la. coritri- - bution de guerre s'est trouvée devant une tâche difficile. D'abord le gouvernement en fuite avait emporté avec lui'la plus grande partie des espèces, ainsi que les dépôts des ' caisses d'épargne. En outre, la guerre avait 1 nécessairement arrêté la vie productive en Bel- i gique. Ce n'est que petit à petit que le commerce a pti reprendre, malgré les difficultés considérables. Ces difficultés ont encore été aggravées par .-le fait que de nombreux Belges appartenant- aux classes riches ont fui à 1 étranger. Par suite de ces différentes cir- e constances, il s'est créé en Belgique une situa- r tion que n'avait pas prévue la Convention de e La Haye. L'article 49 de cette Convention ii stipule, il est vrai, qne si des impositions sont - ordonnées dans un pays occupé, elles ne peu- - vent- l'être que jusqu'à concurrence des besoins t de l'armée et des frais de l'administration du territoire. Mais, si l'on avait appliqué cette s stipulation à la lettre les sommes à mettre à -, la charge du pays si éprouvé par la guerre au- - raient été doubles 011 triples de celles- qui ont e été réellement imposées. Etant donné les cir-i constances, exiger satisfaction pour les dépen-s ses allemandes, dans le sens de la Convention - de La Haye, cela aurait signifié la banqueroute .1 complète de la Belgique. Ce danger a été évi-e té d'une manière très simple, qui peut servir t de modèle." L'atiteur de cet article décrit ensuite le sys-t tème appliqué eu 1915 (émission de billets "de 1 la Société Générale) et celui de 1916 (emprunt - déguisé), qui ont, permis de percevoir la con-3 tribut-ion de guerre fixée à 40 millions par mois. II termine son article par les réflexions suivantes:—"De cette manière on a échappé à la nécessité d'avoir recours à la coercition. En fin de compte, la contribution de guerre nouvelle n'est rien d'autre que ce que "les ; autres pays organisent pour leurs emprunts'de 1 guerre; si l'on songe qu'il y a plus de cent ans • la République Française, sous prétexte de venir libérer la Belgique, est venue la ruiner 2 financièrement par l'imposition de 500 millions c d'assignat-s, quiconque a conservé la vision nette des choses devra reconnaître que l'Alle-t magne, obligée d'occuper la Belgique par la 3 force, a procédé en respectant autrement le dToit des gens. C'est certainement un succès 5 moral pour la cause allemande que la contri- - bution puisse être perçue en dehors de l'em-3 ploi de la force." 3 Donc, pour couvrir son acte d'une apparence 1 de légalité M. le baron von Bissing invoque l'article 49 de la IVe Convention de La Haye, dans lequel il est dit: " Si en dehors des im-3 pôts visés à l'article précédent, l'occupant prélève d'autres contributions en argent dans t le territoire occupé, ce ne pourra être que pour les besoins de l'armée et de l'administration de ce territoire." Cet article stipule nettement la destination que doivent avoir les contributions extraordinaires de guerre. Il donne à l'occupant le droit de frapper le pays occupé ' d-e contributions extraordinaires et il trace à ce droit une double limite: il faut d'abord que ! cesi contributions .soient destinées à l'armée d'occupation ou à l'administration, du terri-5 toire, et ensuite qu'elles soient proportionnées 1 aux ressources des habitants. Mais il est évident que la faculté de lever des taxes pour t l'armée d'occupation ouvrirait la porte à tous - les abus, à toutes les exactions si elle était • illimitée, et permettrait à l'occupant d'épuiser, d'appauvrir, de ruiner le pays. Ausèi les tra- l'affaire des billets belges a paris. On se souvient de l'instruction ouverte pa le parquet de la Seine contre certaines per sonnaiités* belges réfugiées à Paris qui, ayan Tecueilli des billets de banque qu'elles se fa: saient envoyer des pas envahis par les Aile mands, en faisaient opérer l'échange à 1: Banque de France à Paris par des intermé diaires rémunérés-. Ces faits parurent être de faits délictueux, mais à l'examen le délit d'es croquerie ne semble pas être probant, et deu: des inculpés, MM. Orner Boulanger et un de frères Samuel, banquiers, furent remis ei liberté provisoire. Le juge d'instruction, M. Drioux, rechercb s'il n'y a pas commerce avec l'ennemi et s certains titres ou coupons Teçus à l'encaisse ment par M. Jules Samuel, le banquier de 1: rue de La Boétie,ne lui ont pas été envoyés di Hambourg. Il reste donc sous les verrous mais son employé, M. Edmond Devriès, ii quatrième inculpé, a été mis, hier, en liberti sous une caution de 25,000 francs. — Une dépêche adressée de Budapest, à 1; " Vossiische Zeit-ung," dit que l'union sacré; a été rétablie en Hongrie, grâce à la média tion du comte Andrassy auprès du comti Apponyi. vaux préparatoires de la Convention de Le Haye invoquée par l'Allemagne condamnent ils nettement ces abus et ces exactions. L'article 49, dit le rapporteur à la Confé rence de 1899, avait précisément pour but d( restreindre autant que possible la liberté d'ac tion absolue que le succès de ses armes donne en fait à l'envahisseur. Et un peu plus loir il remarque que la formule de l'article 49 es: plus restrictive que celle de l'article 41 di projet de Bruxelles de 1874, où il est dit:— " L'ennemi prélevant des contributions, soi! comme équivalent des impôts- ou pour des prestations qui devraient- être faites en nature soit à titre d'amende, n'y procédera autani que possible que d'après les règles de la répartition et de l'assiette des impôts en vigueui dans le territoire occupé." (Rapport cité plu; haut, p. 61.) Ainsi l'esprit du projet de 1874. qui a inspiré les Conventions de 1899 et de 1907, est que les contributions extraordinaires sont destinées à remplacer les prestations en nature et les réquisitions que la population ne paierait pas et que l'envahisseur doit s'abstenir de pressurei le pays envahi. De même que l'occupant en vertu de l'article 44 n'a pas le d-roit de contraindre la population du pays occupé à -participer aux opérations militaires, de même il 11e saurait exigei qu'elle lui fournisse l'argent nécessaire poui entretenir et continuer les opérations de la guerre. Une pratique semblable n'est pas seulement condamnée par les négociateurs des conventions de La Haye, ell^ l'est aussi par le jurisconsulte allemand le plus notoire qui a exercé une influence considérable sur la science du droit des gens, Bluntsehli, et même par le manuel du grand état-major allemand. "L'ennemi, dit Bluntsehli, 11e peut pas prélever des contributions pour payer ses soldats, remplir ses caisses ou satisfaire la cupidité de-s troupes ou de leurs chefs, car ces derniers ne peuvent pas disposer arbitrairement de la fortune des commune's ou des particuliers contre laquelle la guerre n'est pas dirigé. (Dr. int. c-od. 654.) "Le principe de faire la guerre aux Etats et non aux particuliers est aujourd'hui incontesté. le vainqueur n'est pas fondé à se couvriras frais de la guerre, même si celle-ci lui a été imposé par l'ad vers-aire, au moyen d'empiétements sur la propriété privée. (Lois de la guerre continentale, p. 130-141.) " Les seules contributions autorisées (à part les contributions de nature à fournir par voie de réquisitions') sont celles qui ont été levées, lo. en remplacement, d'impôts; 2o. à titre de pénalité." (" Kreigsbrauch irn Landkriege," p. 62.) La taxe de quarante millions ne couvre pas, comme le prétend l'arrêté du général von Bissing. en partie les frais de l'administration civile et en partie ceux de l'entretien de l'armée. Les Belges continuent à payeT leurs contributions comme, auparavant, et celles-ci suffisent largement aux besoins de l'administration du pays. Nous -savons en. effet par un article de la "Gazette de Francfort" du 11 novembre " que les dépenses, pour une année, de l'administration allemande en Belgique sont fixées à 4| millions de mark, chiffre manifestement exagéré, sans compter les frais de l'occupation militaire couverts par la contribution mensuelle de 40 millions " Cette contribution extraordinaire, de l'aveu des Allemands eux-mêmes, est donc uniquement destinée à l'armée d'occupation. L'arrêté du général von Bissing impose à notre pays une charge disproportionnée à ses ressources actuelles et-,..ainsi, il est en opposition avec les articles 4(5 et. 52 de cette même convention. En effet, la taxe dont il s'agit, par son taux exorbitant., a le caractère d'une véritable spoliation. Elle représente vingt fois, chaque année, le montant des taxes et des contributions perçues en temps de paix par les neuf provinces, et au lieu de remplacer les contributions extraordinaires et les réquisitions elle vient s'y additionner pou.r atteindre en deux ans le chiffre d'un milliard. Le montant de la taxe. 011 sait, avait été porté en 1914 de 420 à 480 millions à la condition expresse acceptée par le gouverneur général que les réquisitions seraient payées au comptant à partir du premier versement mensuel. Jus-qui ci la -promesse allemande n'a été tenue que dans une infime mesure. Cette contribution est d'autant plus excessive que la guerre a eu en. Belgique une répercussion particulièrement intense sur les finances et sur la vie économique de la population. Une occupation de quinze mois a provoqué l'arrêt total du commerce extérieur, a paralysé l'activité industrielle, a entraîné le chômage de la majeure partie de la classe ouvrière. A cette population ainsi appauvrie qu'elle a attaquée injustement, qu'elle a jetée dans la détresse et que seule, l'importation des vivres qui incomberait aux Allemands, sauve des horreurs de la famine, l'Allemagne impose une nouvelle contribution extraordinaire aussi élevée que la première. nouvelles du pays. Le "Journal" de Paris annonce qu'en vue r de centraliser et de rendre plus effectifs les efforts pour amener une solution rapide des k problèmes urgents actuels, le gouvernement belge a décidé d'établir à Paris un bureau . général, où les ministres belges pourront se t réunir, et où les services administratifs belges . de Paris, exception faite pour la légation, se-3 ront centralisés. # # # ; Les nouvelles reçues d'Ostende signalent que ; c'est la digue de mer qui a le plus souffert, 1 ainsi que le Majestic, le Royal Palace, le Kur- saal, et les bâtiments de la marine de l'Etat. ; La ville est paisible, le commerce presque i nul. Les officiers boches logent chez l'habi- - tant et leur chef à l'hôtel des Thermes, qui fut i plusieurs fois visé par les aviateurs alliés. > Le quartier du phare a beaucoup souffert du , bombardement par la flotte anglaise. Il n'y a absolument pas moyen de faire parvenir à Ostende ni une lettre, ni une carte. * * * Nous apprenons que M. Jan Collignon et 1 Mlle Octavie Belloy, de l'Opéra Flamand, ac-» compagnés de Mlle Gabrielle Radoux, profes- - seur au Conservatoire de musique, et de Mlle 3 Daisy Jean, violoncelliste, premier prix du Conservatoire royal de Bruxelles, ont donné , un concert à Sliawinigan-Falls (Québec) au ' Canada, au profit de l'Œuvre de secours belge. ■ Nos compatriotes ont été les hôtes de M. Ferdinand Daemen-De Ridder, Anversois aussi, secrétaire de la " Belgo-Canadian Pulp and Paper Co." ? * * * Histoire toute récente dont la victime est une fermière bien connue des environs de St.-Nicolas. Voici les faits: Un gradé boc-he, ac-' compagné d'un soldat, se présente à la ferme, qui possède une basse-cour bien garnie. La fermière accourt. — Madame, lui dit le gradé, vous avez ici de belles poules. Je désire en acheter une. . Voulez-vous me la vendre? Aussitôt la fermière de satisfaire au désir du boche. Elle choisit une des plus belles bêtes et l'apporte au gradé qui la passe à un soldat. — Combien, Madame? La fermière, plutôt par obligation que par amour pour l'Allemagne, en fait cadeau au militaire. Aussitôt, le soldat tord le cou à la poule, la vide, en retire l'estomac qu'il ouvre et fait voir à son chef quelques grains de blé, non encore digérés ! Résultat : 50 marks d'amende à la fermière pour avoir contrevenu à l'arrêté qui défend de nourrir de grains les volatilles qu'on possède ! # * * Au cours de la dernière séance du conseil communal de St. ,Tosse-ten-Noode, celui-ci a accepté avec gratitude la proposition du sculpteur Guillaume Charlier, qui fera à ses propres frais un monument en bronze, destiné à être plaee sur la tombe des jeunes gens de la commune morts pour la Patrie. la mort de lord burnham. C'esit en même temps qu'une des personnalités les plus remarquables de la press anglaise un philantrope de tout premier ordre qui disparaît en Lord Burnham, principal propriétaire du "Daily T-elegraph," dont les funérailles auront lieu aujourd'hui même à Beaeonsfield. Nous n'avons pas à revenir ici sur le rôle prépondérant rempli par l'illustre journaliste dans tous les domaines, ni à retracer le passé glorieux de cet homme de bien, qui consacra sa vie au bien-être de l'Angleterre. 11 fut en tout temps un très grand ami de la Belgique, et la guerre actuelle lut pour Lord Burnham l'occasion de prouver encore toute la sincère affection qu'il vouait à nos compatriotes.Le fonds créé par le " Daily Telegraph " en faveur de notre pays atteignit bientôt le total formidable de 3,007,521 shillings, et l'on peut dire que c'est grâce à Lord Burnham que 1a misère ne fût pas plus grande dans nos provinces déjà si éprouvées. Le défunt, qui avait pris la direction du " Daily Telegraph" en 1888 à la mort de son père, s'intéressa toujours aux grandes questions touchant le bien-être, tant matériel que moral, des journalistes. En 1871 il fût mis à la tête de 1' " Institute of Journalists " et fût âli-ssi président de la "Newspaper Fund," une institution de bienfaisance à laquelle il versa en 1904 une somme de fr. 250,000 pour la création d'un fonds permettent la distribution de pensions annuelles de £30 chacune. Lord Burnham laisse deux fils et Une fille. L'aîné, le colonel Harry Lawson, M.P., hérite du titre et continue la direction du " Daily Telegraph." Le second fils commande comme lieutenant-colonel un régiment de cavalerie. Le regretté défunt laisse trois petits-fils engagés depuis le début de la guerre et dont deux sont tombés glorieusement au champ d'honneur. l'un à Boesinghe en 1914, l'autre à Neuve Chapelle en mars 1915. Au nom des Belges résidant en Angleterre présentons à la famille de Lord Burnham nos respectueuses condoléances. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Dès ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Tr-ade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de Téfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General Buildings, Aldwych, W.C. (au premier étage). au club "california house." Encore sous l'excellente impression que nous rapportâmes dimanche dernier de la réunion d'ouverture du club "California House " noua avons tenu à retourner dans le local, aussi luxueux que riant de Lancaster-gate, où nous fûmes reçus de la façon la plus aimable par Miss Heynemann qui, avec le plus entier de-vouement, assuma presque tout le travail d'oi-ganisation de ce club dans lequel nos p:ou-pious trouveront un véritable home. Au risque de froisser la modestie de Mi&s Heyn/emann qui, étant toute à la tâche voudrait ne pas être à l'honneur, nous dévoilerons que c'est à son initiative .qu'est due l'idée cle co club exclusivement réservé aux soldats beiges blessés, convalescents et réformés. Voyant tout le bien qu'il y avait à taire à nos petits soldats Miss Heynemann eut tôt fait de s'entourer d'un comité composé on majeure partie de membres de la colonie californienne de Londres et parmi lequel nous notons les noms de Mmes Alfred Fowle-r, Arthur Vincent, Benjamin Lathrop/ Dunlap Payne, et MM. L. Bosqui et C. B. Fernald. Des fonds recueillis parmi les amis des membres du comité affluèrent bientôt de Ca 1-, fornie, ce pays aux fortunes légendaires, d'où vient le nom de "California House" donné au club. Ii va sans dire que, situes dans cet admi-■ rable quartier de Hyde Park, les locaux sont vastes et parfaitement aérés. De la terrasse du premier étage la vue plonge sur l'imment-J jardin, et nos braves pioupious qui durant des mois auront été un peu à l'étroit dans les tranchées de l'Yser, trouveront là un horizon aussi reposant que merveilleux. L'immeuble comprend : au rez dechaussée: un vaste bureau, un vestiaire, et un dining-room où moyennant une rétribution des plus modestes, 3d. pour le lunch et 2d. pour le thé, nos soldats trouveront des repos des plus substantiels. Le bénéfice fait sur le buffet serait éventuellement consacré au transport des blessés. Au premier nous admirons le "meeting room," dans lequel deux cents personnes peuvent se trouver à l'aise et dont les murs sont tapis&és d'œuvres dues au pinceau ou au crayon de nos compatriotes. Au second : une immense salle de billard semble -tenter les amateurs du carambole, tandis que de coquettes salles de bain se trouv -ront à la disposition des soldats fréquentant 1© club. Notre cicerone qui, en bonne Américaine, n'oublie pas le côté pratique des choses, nous fait observer que l'œuvre n'a pas seulement été créée pour distraire nos soldats, mais auss , et surtout, pour leur être utile dans l'avenir. L'oisiveté ouvrant la porte à tous les vices, ,1 faut que même les mutilés 11e vivent pas dans le désoeuvrement, et dans ce but les généreux fondateurs ont créé des cours de langues, de commerce, de sténo et dactylographie, d'arts appliqués, etc., qui les prépareront aux combats de la vie. 1 Des concerts auxquels participeront d'excellents artistes auront lieu tous les dimanche-, et ce sera un réel délassement pour nos soldats de se trouver ainsi dans un milieu tout à fait familial. Pour que nul n'en ignore, et pour en informer les intéresses, nous demandons à. notre interlocutrice quelles sont les conditions a remplir pour être accueilli dans ce home providentiel? Elle nous apprend que tout soldat belge, blessé, convalescent ou réformé n'a qu'à se présenter directement au club avec les preuves à l'appui ou à demander une carte attestant sa qualité au commandant Maton à Mme Carton de Wiart, Sardinia House, ou à l'œuvre des réformés: Cecil Hôtel. Faisant des vœux les plus sincères pour la réussite de l'entreprise nous ne voulons pas quitt'er Miss Heynemann sans la féliciter de son œuvre aussi belle que généreuse. Ne voulant prendre pour elle qu'une légère part 'do nos éloges, la dévouée présidente du club "California House" en reporte tout le mérite sur ses compatriotes de Californie qui, dit-elle avec un bon sourire, sont de fervents admirateurs et de grands amis des petits Belges. y ECHOS. Une causerie littéraire sur Shakespeare. Notre érudit compatriote M. Célestin Dem-blon, député, qui a fait une étude spéciale des œuvres du grand Shakespeare, parlera samedi prochain à huit heures et demie au Cromwell House, 23, Cromwell-road, S.W., et entretiendra son auditoire de l'identité véritable da l'immortel auteur anglais. — La langue allemande est désormais obligatoire pour les télégrammes échangés entre la Bulgarie et l'étranger. annonces. 9 pence la ligne.—Jotndre le montant aux ordre*. *.7.p Prière do s'&drecser directement à nos buiea.ux, 104, Siio»» lane, au premier. A NGLO-RELGïAN TRADE KEVIEW.—La x direction a l'honneur d'informer les abonnes et lecteur» que les bureaux de la revue seront établis à partir de ce jour 104, Shoc lane; toutes correspondances et communierions doivent être adressées là, et non à 29, Stamlord-slreet. DEMANDE dans famille belge femme de chambre, bons gages, écrire ou 6 adresser. 6. Tlia orange, Wimnledon Common t DEMOISELLE, de bonne famille beige, desrâ s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi, ou aut i« occupation, parlant fiançais, flamand, et ayarit de bonne» notions d'anglais.—Kcrire J. V., bureau du journal. DENTISTRY.—-VICTOR COTILS, d'Anveia Irue Ouollin).—Consultation? tous les jours de 2.30 • b heures.—Oxford-âtreeu_351. Téléphone, 2782 JVIayîair. 1]^ LEVÉ de l'ecoïe industrielle d'Anvers, section _J mécanique, voudrait entrer en communication camarade ayant suivi le même cours.—Jicrire: G. V. H.odgsou. b, Church lane à LichfiekMStaiL). IT'UGENE KABS. A.1S, année belge en eanî^ -J_pagne, demande narrai ne. I71ÂMILLE anversoiàè demande cuisinière belge, bons gages; certificats exigés.—Ecrire Madame V.. St. Alargaret s vVeybridge. ~T" ADÀMropérateur T.S.F.,"A. 1 12 fe.M.pintJëe • belga en campagne, serait heureux trouver marraina anglaise. MARAY ANTOINE, A. 58, 2/1, de Saint Nicolas, armée belge ereampagne, desire vivementa recevoir des nouvelles de sa, famille. PIERRE PK El, M ANS, 10e régi, de ligne, fait savoir qu'il va, bien et est avec fon régiment - î 1, ■%=* adressées au directeur do l'hôpital: Ho r ton, Chipping Sod-bary, near Bristol, lui parviendront.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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