La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1281 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 05 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5t3fx74s8t/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

tONE PENNY jhont: cinq centimes hollande: vijf cent continent : dix centimes PARAISSANT PRnVTfinTTJTT.MTT.'fTT A T.ONDRES Bureaux: 4.), Chancery Lane, W.C.2 — Telepkcme: Holbom ?,!ï. ABONNEMENT 1 m nia 3 «V» • 3 m nia Q s h 24»* ANNEE JEUDI 5 JUILLET 1917 g 18 f O-JECA.BTX>£3 GUE BE Les succès russes continuent LA VICTOIRE DE LA DEMOCRATll Von Hindenburs: et nous L'offensive russe si brillamment com-I mencée se maintient de façon magnifi-I que et le bilan de la journée du 2 juil- ■ let, outre les succès militaires, se chif-( fre' par 6-8oo nouveaux prisonniers. Les ■ opérations se limitent pour le momenl I encore au front sud-ouest qu'a dirige k I général Brusiloff avant de devenir géné-I ralissime des armées russes. Il y a étf I succédé par le général Goutor qui n'esl B âgé que de 49 ans mais qui est consi-I déré comme un chef très competent el [ un officier extrêmement populaire au-[ près des soldats; ancien chargé de cour-I à l'Ecole militaire de Moscou, il prit I part à la guerre de Mandchourie et ai; I début de la guerre actuelle il se trou-I vait à la tête de la 34e division d'in-I fanterie et il fut décoré pour sa bra-I voure au cours de la campagne des I Carpathes. Au cours des batailles dan: I la région des villages de Valitz et d'Iva-I nie, à l'automne de 1915, sa divisior I captura 5.000 prisonniers; plus tard i I comanda le 6e corps d'armée et quanc I le général Gutchkoff, ministre de h I Guerre, opéra le rajeunissement des oa I dres, après la révolution, il fut mis 1 I tête de la ne armée. On peut dire que les armées du dis I trict sud-ouest sont confiées à de bon I nés mains. Les nouveaux succès en GaJicie oni I été obtenus à des points différents des I premières journées. A une trentaine de E kilomètres au nord de Brzezany, la for-I teresse autour de laquelle s'est concen | tréte l'attaque de dimanche, se trouve k [ chemin de fer vers Lemberg qui passe I par Zborow. De cette petite place le; I troupes russes attaquèrent la Strypa in-■ •férieure; trois lignes de tranchées fu-I rent prises d'assaut, deux villages for-I tifiés furent capturés et l'ennemi rejeté I au delà du fleuve. • Le communiqué officiel qui annonce I ces succès fait mention des troupes fin-I landaises et tchéquo-slovaques qui se I sont distinguées de façon particulière Les seconds firent 3.212 prisonniers I dont 62 officiers et capturèrent 15 ca- ■ nons et un grand nombre de mitrailleu- ■ ses, tandis que les premiers en firenl I 1.560, officiers et soldats, et capturèrent I quatre mortiers de tranchée, neuf mi-I trailleuses et un lance-bombes. Au total, I dans la bataille du 2 juillet dans la ré-I gon de Zloczow le nombre de prison-I niers est de 6.300, et celui des canons I 21; les prisonniers continuent à arriver. ■< Suivant le communiqué officiel alle-I mand les Russes ont réussi à étendre I vers le nord la brèche qu'ils ont faite I dans les lignes la veille; les attaques I furent arrêtées grâce à des renforts ame-| nés en toute hâte. A Koniuchy les at-I taques russes échouèrent, tandis que I plus au sud les Russes n'ont pas trouvé ■ la force nécessaire pour répéter leurs ■ attaques contre les positions élevées de Néanmoins à Pétrograde on a reçi: B la nouvelle que l'ennemi, ne pouvant ■ résister à la pression russe qui agit pai Hle nord-est, le sud-est et le sud-ouesl ■fait ses préparatifs pour évacuer la ville- iLa presse de Pétrograde continue à ! saluer avec joie le renouveau des opérations militaires; à part deux organes so-:ialistes, les journaux s'expriment avec 'enthousiasme le plus optimiste. Après a déjection et le pessimisme de ces der-liers mois, écrit la Gazette de da Bour-e, ces nouvelles signifient la liberté et 'intégrité de la Russie. La bonne nou-relle de l'offensive, dit le Rietch, per-net d'espérer que les intérêts et la des-inée de la patrie surmonteront les de-nandes intéressées de diverses classes le la société et que les grandes con-|uêtes de la révolution seront sauve-:ardées. Plusieurs organes socialistes léclarent que la nouvelle discipline non eulement n'a pas affaibli la combativité le l'armée mais l'a renforcée, ce qui onstitue une nouvelle victoire pour la évolution. Ces journaux, en déclarant leur approbation de l'offensive, disent qu'elle esAasée sur les mots d'ordre de la démocratie qui continue ' la lutte pour la paix. Par son action énergique, écri-vent-ils, l'armée a prouvé qu'elle veut non une paix séparée à tout prix, mais une paix générale digne d'un peuple libre. Entre temps l'offensive russe ne manque pas d'inquiéter l'état-major allemand car d'après un télégramme de Berlin von Hindenburg et Ludendorf sont arrivés au grand quartier austro-hongrois pour y discuter la conduite des opérations futures des armées alliées. Von Hindenburg n'en affiche pas moins un optimisme de commande. Voici comment, d'après des nouvelles de Berlin, il s'est exprimé au sujet de la situation actuelle: " La guerre est gagnée pour nous si nous gardons 'e terrain contre les attaques ennemies jusqu'à ce que la guerre sous-marine ait fait son œuvre. Nos bateaux font de la 1 bonne besogne. Ils détruisent avec plus de succès que nous ne le croyions, les 1 conditions essentielles au maintien de la vie de nos ennemis. Dans un avenir peu éloigné nos ennemis seront forcés de faire la paix. Ils le savent et pour cette raison, en dépit des fortes défaites qu'ils ont subies au cours du printemps, sur l'Isonzo, dans le Tyrol, sur l'Aisne et près d'Arras, ils doivent continuer leurs attaques quelque désespérées qu'elles soient. Ils ne peuvent plus attendrè l'aide des Américains. Ils doivent avancer. Nos armées alliées ne peuvent être battues ; elles repousseront l'ennemi jusqu'à ce que celui-ci reconnaisse que nous avons gagné la guerre. Alors l'Autriche-Hongrie, l'Allemagne, la Bulgarie et la Turquie obtiendront la paix qu'il leur faut pour le libre développement de leur force. L'ennemi nous a sous-estimés. Il croit en le pouvoir de . la supériorité numérique et s'imagine que les privations peuvent nous forcer à donner notre consentement à une paix qui détruirait notre avenir et celui de nos enfants. " Sur le front français les Allemands n'ont plus renouvelé leur attaque dans le secteur du bois d'Avocourt et de la crête 304. Ils se sont bornés à maintenir un violent bombardement au nord Saint-Quentin, sur la rive gauche de la Meuse, près de la crête 304, de même qu'en Champagne, ainsi que dans les secteurs du mont Cornillet et du Té-tard. Sur le reste du front la situation est calme. Dans le secteur britannique il y a eu des raids réciproques, à Havrincourt, au nord de Nieuport ainsi que dans la région d'Ypres. L'activité de l'artillerie et des avions reste considérable. Exactement trois semaines après le raid de Londres les avions allemands ont exécuté un nouveau raid dans l'Es-sex, mercredi matin, vers sept heures. Ils furent bien reçus par les canons an-ti-aéroplanes. Des bombes furent jetées mais il n'y a encore aucun détail au sujet des dégâts ou des victimes éventuelles. ©—• Pour éviter le 4e hiver Dans le Vorwaerts, M. Scheidemann résume lqs impressions qïi'il rapporte de Stockholm. Il conclut que les socialistes allemands doivent absolument écouter les conseils des p.mis trop rares qu'ils ont à l'étranger, et s'ils veulent servir l'idée de la paix, obtenir d'abord la réforme complète de la politique intérieure de l'Allemagne et la démocratisation de celle-ci- : "Nous devons malheureusement, malgré Stockholm, craindre un quatrième hiver de guerre ; c'est notre devoir de l'éviter honorablement s'il est possifcle. " Le moyen propre pour y arriver n'est peut-être pas absolument certain, mais cependant il permet d'espérer le succès. C'est la démocratisation de l'Allemagne; c'est la parade la meilleure à l'attaque des ennemis. " \ Les Belges en Afrique Orientale Représailles allemandes La Haye, 3 juillet. — Les Allemands ont mis à exécution leur menace de faire des représailles pour les prétendus mauvais traitements clés Allemands par les Belges en Afrique Orientale allemande. Une information sûre m'est parvenue, écrit le correspondant particulier du Times en Hollarrde, que les Allemands se sont emparés de 23 Belges i- distingués, et sans les prévenir les ont le déportés de Belgique vers le plus triste-ment célèbre des camps de punition en a Allemagne. 1_ Ces Belges comprennent le septuagé-génaire comte Jean d'Oultremont, an-ls cien chambellan de feu le roi Léopold II, e et le comte d'Ursel, âgé de 67 ans. Ces 23 Belges étaient ou bien directeurs ou 1- avaient des connexions avec des com-î- pagnies congolaises. Le traitement des le deux comtes est caractéristiquement rf allemand. Ils furent enlevés subitement 3- de chez eux, sans autres vêtements que :s ceux qu'ils portaient et furent envoyés en Allemagne n'ayant comme couver-IS ture que des bâches de chemin de fer. ?. o—e ÎS i» Le narta?£ Ao 1» Beleiaue st ! g Amsterdam, 2 juillet. Un télégram-me officieux de Bruxelles, qui annonce ' que la démission des fonctionnaires d ministériels en rapport avec le partage de l'administration de la Bel-gique en territoires flamand et wallon n'est pas dans tous les cas volontaires le mais paraît être l'œuvre , de personnes ambitieuses, continue ainsi : Néanmoins l'exécution de la séparation .ne sera pas 1 interrompue par des intrigues belges. L'administration ;-lle'rnaliae a fait ses ,r arrangements, et le gouverneur général, j_ partout où il sera nécessaire, prendra des mesures sévères confie la résistance ou-verte. Les sûpei-patriotes belges se ren--e dront compte sous peu qu'ils ne peuvent 1j que faire beaucoup de mal à leur propre [e pays par leurs ckngereu'ses intrigues po--s litiques. — Renier. a o—o ^ 1 j •v f • i .cwr Aovi\-ic>rt> IS A la suite de troubles qui viennent ie d'avoir lieu au sujet des vivres à Dus-r seldorf, des prisonniers belges et rus-.x ses ont été arrêtés sous l'accusation scandaleuse d'avoir, obéissant à l'inspiration de leurs gouvernements, fomenté 's l'agitation qui a régné à Dusseldorf. IS Nombre de prisonniers ont été con-a damnés aux peines les plus sévères par un semblant de tribunal, d L'accusation dont nos compatriotes a se trouvent les victimes serait tout sim-ie plement ridicule si elle nrétait aussi ;s odieuse. o—o II Nos grands blessés à Lyon u t, Vendredi dernier est arrivé en gare de a Lyon un train de grands blessés français e et belges, venant d'Allemagne par la Suisse. ! La cérémonie de réception a été présidée par M. Brieux, de l'Académie française, qui a prononcé le discours de bienvenue. M. Brieux avait à ses côtés le préfet, le i_ maire, un général et plusieurs officiers du '■ corps de santé de l'armée anglaise, un colo-nel de l'armée belge, M. Mulatier, consul de :s Belgique, etc. 1- Après avoir exprimé aux blessés la recon-I- naissance de la Mère-Patrie pour leur courage, ainsi que sa compassion pour les peines qu'ils , ont endurées, il a salué aussi les soldats de la vaillante Belgique, " dont le fier héroïsme nous a permis d'organiser notre résistance". o—o !" La mission suisse ne partira pas par l'Allemagne :S L'ex-conseiller fédéral Hoffmann avait c décidé que la mission de propagande suisse £ qui se rend aux Etats-Unis pour exposer la situation de la Confédération helvétique £ passerait par l'Allemagne et Copenhague. e Une des premières décisions que prit M. Schulthess après la démission de Hoffmann fut d'ajourner le départ dé cette mission et de modifier son itinéraire. ^ La mission s'embarqueïra dans quelques semaines dans un port français ou espagnol. a La décision de M. Schulthess est très commentée. LE CATHOLICISME AU SERVICE nr I.'AÏ.I.F.MAfîMF / IL EST TROP TARD, HERR BACHEM ! Sur l'initiative du docteur Bachem et d'un certain nombre d'autres députés du centre allemand, ainsi que des manufacturiers catholiques de la région du Rhin, un Comité catholique a été récemment constitué dans le but de rétablir les bonnes relations entre l'Allemagne et la Belgique. (De Tijd, journal catholique hollandais.)Herr Bachem, directeur de la catholique Kôlnische Volkszeitung, se propose de recommencer, avec l'aide financière des industriels pangermanistes, l'exploitation du catholicisme belge au profit de l'Allemagne. Nous le prévenons qu'il trouvera sur son chemin, cette fois, des catholiques belges qui seront enchantés de pouvoir démasquer ses manœuvres et celles de ses " sbires " Erzberger, Trim-born et autres. Il est trop tard, Herr Bachem ! Si nous n'avions pas eu la guerre, vous auriez certes atteint chez nous les brillants résultats que vous avez obtenus par ailleurs, en Espagne, avec vos protestants qui se convertissent pour pénétrer des milieux impénétrables, en Suisse, en Italie, en Amérique, où, peut-on dire, tous les partis catholiques et tout le clergé sont asservis à l'Allemagne. Mais vous nous avez fait la guerre, Herr Bachem, et vous avez déchiré vous-même le voile qui cachait à l'immense majorité des catholiques belges les complots que vous tramiez avec quel-ques-uns d'entre eux. Déjà le cardinal Mercier vous a donné leur réponse : " Les catholiques d'au delà de la frontière, dit-il, qui ne trouvèrent aucun mot de désapprobation pour les massacres commis par les Allemands, lorsque ceux-ci envahirent la Belgique, abattirent les prêtres, in-oendièrent nos villes ouvertes ; ces mêmes catholiques, qui représentaient des criminels comme des innocents et qui, pendant trois ans, ont assisté les bras croisés aux tortures d'un peuple qui était autrefois leur ami, entonnent aujourd'hui des cantiques de louanges au sujet de la fraternité chrétienne et l'oubli du passé. "Notre devoir, néanmoins, est d'insister pour le rétablissement du droit violé, pour le châtiment des coupables et la mise en œuvre des movens propres à rendre impossible le renouvellement de pareils crimes. " L'heure de montrer de la compassion ne sonnera pas tant que le tort ne sera pas avoué, que la contrition ne sera pas expri-1 mée et que la pénitence imposée ne sera pas acceptée." Mettez cela dans votre pipe, Herr Bachem, et fumez-le, cela vous rafraîchira la mémoire, car si vous êtes si prompt à l'oubli et au pardon des injures que vous avez faites à votre cher prochain, les Belges, en revanche, sont de terribles entêtés qui ne vous oublieront pas. Lisez donc une bonne histoire de notre pays, histoire que vous semblez si mal connaître. Vous avez justement chez vous nos deux grands historiens, Frédéiicq et Pirenne, auxquels votre chère Allemagne a offert une hospitalité à laquelle nous n'avons pas été insensibles et que nous n'oublierons pas, vous pouvez nous croire. Allez leur demander leur avis sur vos projets. Ils vous apprendront des choses que vous ignorez et peut-être que nous avons l'audace inconcevable de nous demander, en Belgique, jusques à quand va durer la honteuse exploitation politique de la religion catholique au profit de votre pays. Car c'est bien cela que vous voulez, n'est-ce pas, Herr Bachem? Vous fournirez ainsi aux catholiques belges qui savent, l'occasion bénie d'entretenir leurs coreligionnaires des menées extra-belges et extra-catholiques de certains de vos agents, tant avant la guerre que pendant la guerre. Ces indiscrets que vous frapperez vainement d'excommunication — car ils se moquent un peu des papes laïcs de votre taille — ces indiscrets révéleront pourquoi et comment se fit tout d'un coup et à votre initiative, Herr Bachem, une propagande intense dans toute la presse catholique belge en faveur de ces admirables " Volksverein ", ces admirables réunions des catholiques (?) du Centre, aidées par cette non moins admirable Allemagne et pour la plus grande gloire de son admirable Kaiser. Ah ! Herr Bachem, vous étiez fort. Aboutir en quelques années à faire réclamer par le catholique et officieux Journal de Bruxelles notre entrée dans le Zollverein, c'était bien. C'était même infiniment plus adroit que de faire mener cette campagne par le Courrier de Bruxelles. Mais, au fait, Herr Bachem, est-ce sérieux? Vous voulez recommencer cette vieille histoire? Mais n'avez-vous pas remarqué qu'il y a un peu de changement dans nos légations ? Savez-vous ce que cela signifie, en français? Cela veut dire que si vous êtes très forts, vous et l'argent de vos industriels rhénans, votre gouvernement ne manque aucune occasion de partir trop tôt. Trop tôt la guerre, trop tôt la sotte tentative auprès du Vatican de rétablir les Etats du Pape, trop tôt et maladroite au possible la publication de la correspondance diplomatique belge saisie à Bruxelles.Par vous,la France et l'Angleterre savent aujourd'hui,Herr Bachem, et les Belges aussi, car imaginez-vous que nos compatriotes, au pays, ont pris à la lecture autorisée des grimoires diplomatiques de MM. Greineil et consorts un goût tel qu'ils les réimpriment eux-mêmes. Vous avouerez qu'il y a de quoi. Apprendre que pour être diplomate belge il suffit de conformer son opinion à celle de la Gazette de Francfort, cela a révélé à bien des nôtres des perspectives inattendues et donné même à quelques autres la volonté formelle de voir exercer un contrôle étroit sur la politique personnelle de nosN ministres des Affaires étrangères. On nous apprendra peut-être, Herr Bachem, comment, tel le coucou, vous aviez pondu dans bien des rédactions un rédacteur germanophile Mais on vous apprendra aussi qu'à côté des catholiques de politique, il y a des catholiques de religion qui se sont demandé — surtout après le silence du Vatican au sujet de la violation de la Belgique — si le Vatioan vous avait commis, vous autres Allemands, à cette exploitation mondiale de la foi. Bref, il incombera aux catholiques belges, après le balayage de leur maison, de se demander comment vos marchands se sont installés dans leurs temples. Peut-être apprendircyit-ils, entre autres raisons, que l'on considéra l'Allemagne comme le dernier rempart de cette autorité d'autrefois, faite d'accords entre l'Eglise et le Prince... oubliant ainsi que si le Christ est mort en croix, ce n'est pas seulement pour les princes, mais aussi un peu pour les autres.Et ainsi, ceux qui l'ignorent, mais dont le premier devoir serait de savoir, apprendront que le trouble des consciences est grand devant tous ces faits, dont votre pays, Herr Bachem, est responsable. Ils apprendront peut-être qu'à travers cette guerre, l'Eglise passe par une crise qui se caractérise, par un immense et universel désir de voir la religion débarrassée de tous ces considérants équivoques et sans rapports avec la foi tout court; un désir de voir le prêtre redevenir un vrai prêtre et œssar d'aventurer son autorité en faveur de causes suspectes; un désir de voir cesser le trafic infâme des choses de la foi par des hommes de parti et pour des buts qui n'ont rien de commun avec la religion; celle-ci, enfin, redevenir ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : la consolation et la force des humbles, au lieu d'être le levier des puissants. Les journalistes conservateurs nous diront peut-être l'opposition qui fut faite à l'encyclique Rerum Novarum et comment on mit à l'index dans des journaux du parti catholique des hommes de l'envergure du R. P. Rutten... Si c'est tout cela, Herr Bachem, que nous vaudra votre comité de manufacturiers catholiques rhénans, enragés pangermanistes, au lieu de crier : " Trop tard ", nous vous dirons : "Continuez ! "

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume