La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 11 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gt5fb4xk62/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21MB ANNÉE. MERCREDI 11 NOVEMBRE 1914. N°- 815. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. UNE BATAILLE ACHARNEE. DEFAITE ALLEMANDE AU SUD D'YPRES. PARIS, 10 novembre.—Communiqué officiel de 15 heures:— La bataille a continue hier pendant toute la journée avec le même acharnement qu'auparavant.Entre la mer et la région d'Armentières, la rencontre fut d'autant plus violente que les forces en présence avaient toutes deux pris l'offensive. Dans l'ensemble, la journée a été marquée par la défaite d'une attaque allemande effectuée en force considérable au sud d'Ypres, et par les progrès appréciables des forces françaises autour de Bixschoote et entre Ypres et Armentières. Sur le front anglais, deux attaques allemandes ont été énergiquement repoussées. Nos troupes ont consolidé les résultats acquis pendant ces derniers jours sux la plus grande partie du front, du canal de La Basssee à la Woevre. Il est à remarquer, au surplus, que nous avons fait des progrès dans la région de la Loivre, entre Rheims et Berry-au-Bac. En Lorraine, il n'y a rien a signaler. Dans les Vosges, les nouvelles attaques de l'ennemi contre les hauteurs au sud du col de Sainte-Marie et au sud-est de Thann ont été repoussées. ^ UNE JBONNNE JOURNEE. PARIS, 9 novembre.—Communiqué officiel de 23 heures:— - . , ., Il n'y a pas de modification notable dans la situation, en raison des difficultés que cause un épais brouillard aux opérations de quelqu' étendue. Dans le nord, la journee a ete bonne. Nous avons maintenu nos positions entre la Lys et Langemarck, et nous avons fait des progrès appréciables entre Langemarck et Dixmude. DE L'OUEST A L'EST. LA LUTTE POUR CALAIS. FORTES PERTES ALLEMANDES. COPENHAGUE, 10 novembre.—Des avis de source privée venant de Berlin confirment la nouvelle que les Allemands transportent maintenant un nombre considérable des troupes de l'ouest à l'est. On considère ce fait comme l'indication d'une situation critique. Un autre rapport de Berlin, cependant, déclare que les Allemands n'ont pas encore abandonné leur projet d'atteindre Calais, et que le but principal des actions du champ de bataille occidental est toujours d'ouvrir une route aux Allemands vers la côte française de la Manche.—Central AMSTERDAM, 10 novembre.—Le correspondant bruxellois du "Telegraat," écrivant le â novembre, annonce que quelques soldats seulement restent à Bruxelles, en nombre à peine suffisant pour garder les lignes de chemin de fer. Tous les autres ont été envoyés vers le front de l'Yser. Un habitant d'un village vers Nieuport qui, pendant les premiers jours de la bataille s'était réfugié dans une cave de sa maison, raconta au correspondant qu'après la bataille près de Lom-bartzyde, de tout un régiment belge qui s'en alla au feu avec un millier d'hommes, quatre-vingts seulement revinrent. Les Allemands doivent avoir souffert d'énormes pertes dans les batailles autour de Nieuport. Us envoient leurs blessés en Allemagne. Tous les trains de la Croix-Rouge passent par Schaerbeelc-ley-Bruxelles.Le A novembre le correspondant compta vingt-deux trains de vingt à trente wagons chacun. Le 5 novembre quatorze trains passèrent, chacun de quatre-vingts wagons. Pendant ces derniers huit iours, cent cinquante trains ont passé par Scliaer- Lc " Nieuws van den Dag " apprend de l'Ecluse que les communications par rail entre Bruges et iardenburg sont arrêtées. Le long de la fron-ière, de l'Ecluse à Westcappelle, les Allemands ibattent les arbres et barricadent les routes. Le même journal reçoit d'Aardenberg la nouvelle que personne ne peut entrer ou sortir de Bruges ou de Maldegem. Les ponts sur le canal Léopold et le pont près de Watervliet ont été dé-ruits.D'après un télégramme de Postel au " Tele-^raaf," de la cavalerie et de l'infanterie ont été -us samedi marchant vers l'ouest. Un millier de roupes d'infanterie sont arrivés de l'ouest au :amp de Beverloo, et s'en iront de nouveau de-nain.—Reuter.LA FAMINE A BRUXELLES. AMSTERDAM. 10 novembre.—La question du >ain devaient très sérieuse à Bruxelles. Le "Tele-^raaf " apprend que les boulangers ne reçoivent jue de petites quantités de'farine, insuffisantes xiur faire face à la grande demande. Une petit pain coûte maintenant 32 centimes. La viande et le beurre, d'un autre côté, sont vendus à des prix normaux. Le bourgmestre Max est toujours retenu prisonnier dans une forteresse près de Breslau.— ; îleuter. LES VANDALES. AMSTERDAM. 10 novembre.—Le correspon-lant anversois du "Tijd" télégraphie que les Allemands ont brûlé deux charretées de docu-nents des diverses archives belges. Un des papiers détruits est l'arrêté portant nomination du bourgmestre d'Anvers.—Central STews. LA RETRAITE DES AUTRICHIENS, ' ROME, 10 novembre.—Le correspondant du ] "Corriere d'Italia" télégraphie que le quartier- , général autrichien a été déplacée en Hongrie. L'armée abandonne la Galicie occidentale, Przemysl est à nouveau assiégé, et la défense confiée au général Kousmanee. D'après le même correspondant, l'armée attendrait au pied des Carpathes, et reprendrait les opérations au printemps.—Central News. — Nous apprenons avec regret le décès inopiné de M. Edouard Biart, sénateur pour Anvers, mort en son hôtel de la rue Louise. L' " EMDEN " COULE. LA FIN D'UN CORSAIRE. LE " KONIGSBERG " REDUIT A L'IMPUISSANCE. LONDRES, 10 novembre.-:—Le secrétaire de l'Amirauté publie le communiqué suivant par l'intermédiaire du Press Bureau :— Après que les faits et gestes du " Kônigsberg " eussent été révélés par l'attaque contre le " Pegasus " le 19 septembre, l'Amirauté organisa la concentration de croiseurs rapides dans les eaux de l'Afrique orientale et des recherches minutieuses et prolongées furent exercées par les divers vaisseaux. Ces recherches eurent pour résultat le 30 octobre la découverte du " Kônigsberg " par le croiseur anglais " Chatham " (capitaine Sydney R. Drury-Lowe, R.N.). Le croiseur allemand était caché dans des eaux peu profondes à environ 6 milles de la meT dans le fleuve Rufigi, en face de l'île Mafia (Afrique orientale allemande).Par suite de son plus grand tirant d'eau le "Chatham" ne put atteindre le "Kônigsberg," qui doit probablement toucher fond, excepté à marée haute. Une partie de l'équipage du " Kônigsberg" a débarqué et s'est retranchée sur les rives du fleuve. Ces retranchements, ainsi que le " Kônigsberg," ont été bombardés par le "Chatham," mais par suite de la densité des bosquets de palmiers au milieu desquels se trouve le navire, il n'est pas possible d'estimer les dégâts. En attendant les opérations pour le capturer ou le détruire, des mesures effectives ont été prises pour bloquer le " Kônigsberg" en coulant des charbonniers dans le seul chenal navigable, et à présent il est emprisonné et incapable de nuire. Les .croiseurs rapides qui avaient été envoyés à sa recherche sont donc libérés pour effectuer d'autres services. Une autre grande opération combinée par des croiseurs rapides contre 1' " Emden " avait été préparée depuis quelque temps. Dans cette recherche, qui couvrait une zone immense, les croiseurs anglais avaient été aidés par des navires japonais, russes et français, qui opéraient d'accord avec eux. Lés croiseurs australiens "Melbourne" et "Sydney" avaient également pris part à ces mouvements. Hier matin on reçut la nouvelle que 1' " Emden," dont on avait perdu complètement les traces après son engagement avec le " Zhemt-chug," était arrivé à Keeiing, île des Cocotiers, et y avait débarqué une troupe armée qui devait détruire la station de télégraphie sans fil et couper le câble. Il fut cependant surpris et forcé au combat nar_le " Sydney " (capitaine John C. T. Glossop, Une violente action eut lieu, dans laquelle le " Sydnev " eut trois tués et quinze blessés. L' "Emden" fut jeté sur la côte et incendié. Ses pertes en hommes doivent être très considérables. Toute assistance possible a été donnée aux survivants par divers navires qui furent envoyés sur le lieu du combat. A l'exception de l'escadre allemande qui se trouve actuellement au large du Chili, l'océan Pacifique et l'océan Indien sont complètement débarrassés maintenant de navires de guerre ennemis. Le premier Lord de l'amirauté a envoyé le télégramme suivant au " Sydney " et au ministère de la Marine en Australie:— "Mes plus chaleureuses"félicitations pour l'entrée brillante de la marine de guerre australienne dans la guerre et le signalé service rendu à la cause des Alliés et au commerce pacifique par la destruction de 1' " Emden." Note.—Le "Kônigsberg" est un croiseur léger de 3400 tonnes, portant un équipage de 295 hommes; son armement se compose de dix canons de 4 pouces, huit 3-pounders et deux tubes lance-torpilles. Il a été construit à Kiel an 1907 et sa vitesse est de 23 nœuds. L' " Emden " était également un croiseur lé-?er de 3600 tonnes, portant un équipage de 321 liommes. Son armement se composait de dix canons de 4 pouces, cinq 5 pounders, quatre mitrailleuses et deux tubes lance-torpilles submergés. Il avait été construit en 1908 à Dantzig et filait 25 nœuds. Depuis ,1e 10 septembre 1' " Emden " avait capturé dix-neuf navires de commerce anglais, dont quinze furent coulés. Il avait bombardé Madras le 20 septembre, et coulé à Penang le croiseur russe "Zliemtchug" et le contre-torpilleur français " Mousquet." Il était commandé par le capitaine Muller. Dn se rappelle que tout son équipage avait été iécoré de la croix de fer. LA JOIE A LONDRES. La nouvelle de la destruction de 1' " Emden " î. été le fait du jour, hier, à Londres. Au Lloyd's, une scène inénarrable s'est produite. Des membres jetaient leurs chapeaux >n l'air, et applaudissaient frénétiquement. La disparition du croiseur corsaire a facilité les issurances, qui sont descendues un peu en lessous des risques de guerre du gouvernement. OCCUPATION DE FAO. BUSHIRE, 10 novembre.—Le consul britan-îique a reçu l'autorisation de quitter Bureh. Une force britannique a occupé Fao sans opposition.—Reuter. LE REOUVERTURE DU PARLEMENT ANGLAIS. La réouverture solennelle du Parlement par le ïov et la Reine se fera aujourd'hui vers 2 heures le l'après-midi. Dans son discours du trône le ïloi parlera probablement exclusivement de la ituation créée par la guerre. La réplique au liscours du Roi sera donnée dans la chambre les Communes par Sir Robert Price et M. Wil-iam Middlebrook. Une des premières choses que le Parlement ixaminera au cours de ses sessions sera un crédit îxtraordinaire pour la guerre qui dépassera le crédit précédent, qu'était de £100,000,000 (deux nilliards et demi de francs). Une fois le crédit obtenu le Parlement ajour-aera jusqu'en décembre. — Un commando rebelle, commandé par le général Beyers en personne, a été mis en déroute complète par les forces régulières de l'Union sud-africaine. Le fils du général De Wet a été tué. Dans un vigoureux discours prononcé à Johannesburg, le général Smuts a déclaré qu'on pouvait considérer la rebellion comme étouffée. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LES RUSSES EN PRUSSE ORIENTALE. NOUVEAUX PRISONNIERS. PETROGRADE, 9 novembre.—Communiqué officiel du quartier-général russe:— La lutte en Prusse orientale continue. Les troupes russes ont occupé Soldau. Dans la direction d'Alara nous avons avancé et avons arrêté des trains sur le railway ennemi sur leur chemin de Soldau. De l'autre côté de la Vistule, les Allemands sont en retraite do Vloslavek à Nieschava, et de Konin à Shepey. Sur la route de Cracovie. nous continuons à repousser l'arrière-garde autrichienne. Au sud de Przemysl, le 7 novembre, nous avons capturé 1000 prisonniers et plusieurs canons. Le 6 et le 7 novembre des croiseurs ennemis se montrèrent au large des côtes du Caucase. DANS LE CAUCASE. L'ARMEE TURQUE COMMANDEE PAR LES ALLEMANDS. PETROGRADE, 10 novembre.—Communiqué officiel du 8 novembre du quartier-général de l'armée russe dans le Caucase :— Au point du jour, près de Iveprikey, les combats reprirent avec une nouvelle vigueur, lorsque l'ennemi lança contre nous ses troupes concentrées dans la région d'Erzeroum, qui à leur tour furent renforçées par la garnison de cette forteresse.A en juger d'après le caractère de l'action et d'après les informations reçues, ce sont des officiers allemands qui commandent les Turcs. Dans l'après-midi la lutte prit un caractère extrême de ténacité, les Turcs soutenant leurs gardes avancées par des divisions fraîches. Leur tentative pour envelopper un des nos flancs échoua. Grâce à la bravoure de nos troupes, nous réussîmes vers le soir, lorsque l'ardeur de la bataille faiblit, à maintenir tout ce que nous avions gagné. Une de nos quatre colounes prit les positions de Kavokilin et Alasclikertska. TROPHEES DE GUERRE. KIEFF, 9 novembre.—Pendant ces deux derniers jours, onze trains sont arrivés ici avec 3000 prisonniers allemands et autrichiens, dont nonante officiers capturés dans les récentes batailles, ainsi que cinquante canons, plusieurs milliers de fusils, douze autos de transport, et d'autres trophées.—Reuter. LE SORT DES PETITS ETATS. , Nous trouvons dans le discours de M. Balfour au banquet du lord-maire lundi soir au Guildhall ces lignes au sujet de la Serbie et de la Belgique : " Il reste deux autres Alliés—rdit M. Balfour, après avoir parlé de la Russie, du Japon, et de la France—la Serbie (applaudissements) et la Belgique (vifs applaudissements et cris de " bravo "). Il y a une phrase que je me rappelle dans un des livres de Bérnhardi (huées), dans laquelle il parle du sort misérable des petits états. La théorie et la pratique allemandes s'accordent peut-être mieux que cela n'a été jamais le cas. Est-ce parce que la théorie a été abaissé jusqu'à la pratique, eu que la pratique a été élevée à hauteur de la théorie, je ne m'en occupe pas pour le moment. Il est indiscutable que tous le systeme, dit de grande politique dans l'Europe centrale, le sort des petites nations est misérable en efïet. La Serbie, pour sauvegarder la paix du monde, était prête à abandonner tout, honnis son existence nationale (applaudissements). Rien, hormis son existence nationale ne put satisfaire ses ennemis implacables. Elle a fait tout ce que ses amis attendaient, et plus que ses ennemis ne supposaient qu'elle ferait (applaudissements). Cette existence nationale pour laquelle elle était prête à-se battre elle l'a défendue avec la plus grande vaillance. Aussi loin que nous pouvons pénétrer l'obscurité de l'avenir, il n'y a aucune chance pour que les ambitions autrichiennes puissent lui arracher ce pourquoi elle a lutté avec tant de noblesse. " Le cas de la Belgique est même encore plus tragique, même plus disgracieux pour ceux qui sont responsables d'avoir amené la position actuelle de la Belgique. " Il n'y avait pas question d'injure faite par la Belgique a l'Allemagne. C'est pour cela de l'aveu des Allemands il n'y avait aucun motif de guerre si ce n'est la rapidité c'est assez malheureux ; mais ce n'est rien en comparaison de ce qui doit venir. Les Allemands firent irruption dans un pays inoffensif pour des raisons militaires. Quêtait ce pays? Etait-ce un état purement neutre? Non, c'était un état qu'ils avaient solennellement promis de défendre (applaudissements). Vous pourriez supposer qu'une nation qui s'appelle civilisée et.cultivée, sentant que pour ses plans égoïstes elle avait besoin d'attaquer un neutre ami, comprenant que ce neutre ami avait en outre le droit à leur protection qu'ils avaient solennellement promise, vous pourriez supposer en tout cas, qu'en dehors des nécessités militaires, rien de ce qui pouvait alourdir la charge des armements à l'étranger n'aurait été fait. En politique internationale le cynisme ne pourrait être plus poussé à fond que lorsqu'une gTande puissance attaquant un voisin relativement faible qui n'a commis aucune offense ; ce cynisme ne peut être plus possé à fond que quand cette grande puissance ne se contente pas de fouler aux pieds toute obligation nationale, mais renchérir ce crime par d'autres crimes, trop horribles pour les mentionner en une occasion pareille, d'oppression militaire brutale imposée à une population civile sans défense (applaudissements)."Quel que soit le résultat de cette guerre, je dis que l'infamie accumulée de cette transaction ne sera jamais oubliée, et le Ciel m'entendre, on s'en souviendra lorsque la Belgique aura été restaurée et que sa prospérité d'antan aura, été assurée (bravos) et PEurope et la civilisation pourront dire que grand fut le crime mais qu'il aura été adéquatement expié (longs applaudissements)."— Les autorités belges au Congo ont mis à la disposition des forces françaises le vapeur "Luxembourg" et 150 hommes. Les Français ont mis les Allemands en complète déroute dans la. Sangha, et ont complètement, débarrassé le territoire cédé par la France à l'Allemagne par la Convention du 4 novembre, 1911. Les vie-toires françaises assurent définitivement la sécurité de la Basse Sangha, du Congo et de l'Ou-banghi.— Deux trains de passagers sont entrés en collision hier soir à ( annon street. Deux wagons ont déraillé, mais il n'y a pas de victimes. LE TRANSFERT DU QUARTIER-GENERAL ALLEMAND. LA GREVE DES CHEMINOTS. (Correspondance de la " Metropole.") ROTTERDAM, 30 novembre (par dépêche).— J'apprends de source absolument sûre que le quartier-général des armées allemandes a été transféré hier de Thàelt à Alost. On tire ici de ce fait des indications à propos d'une retraite des Allemands sur un front tac-tiquement plus favorable que celui qu'ils occupent en ce moment. Le service des trains entre Anvers et Roosen-dael est rétabli, mais avec un personnel exclusivement allemand. LA BATAILLE D'YPRES. MIDDELKERKE ABANDONNE.AMSTERDAM, 10 novembre.—Le correspondant du " Tijd," télégraphiant de l'Ecluse, dit que la bataille a consisté depuis plusieurs jours en efforts isolés des deux côtés, tandis que pendant plusieurs journées il n'y a pas eu de combats.Les Allemands ont été obligés de battre rapidement en retraite sur plusieurs points de l'Yser, avec tout leur matériel de guerre et leurs provisions, mais les Alliés, de leur côté, ne purent, à cause de l'état marécageux du terrain, en tirer beaucoup d'avantage. Ostende est maintenant le point extrême de la ligne allemande, qui s'étendait auparavant jusqu'à Middelkerke. Cette dernière localité a dû être abandonnée à la fin des combats de la semaine dernière. Tout accès à la région d'Ostende est strictement défendu, et les autorités militaires locales allemandes ne sont pas autorisées à délivrer des passeports. Les membres de l'état-major naval seuls donnent des passes, et même les officiers allemands doivent en être munis pour. traverser les zones défendues. L'armée allemande est presqu'entièrement concentrée sur Ypres, où la bataille continue plus violemment qu'elle ne le fut jamais sur l'Yser. La lutte a des hauts et des bas de chaque côté. Les Allemands, il y a quelques jours, eurent quelques succès au sud-ouest et au nord-ouest, et encerclèrent presque la ville, mais ils furent forcés, le jour après, d'abandonner tout le terrain gagné.—Central News. ATTITUDE PATRIOTIQUE DES SOCIALISTES BELGES. AVANCES ALLEMANDES REPOUSSEES. Le correspondant particulier du " Standard " à Amsterdam apprend de bonne source que quatre leaders du parti socialiste allemand sont récemment venus en Belgique pour y " travailler " ses coreligionnaires et les engager à exhorter les ouvriers à se mettre aux ordres de l'envahisseur. Ils essayèrent de convaincre les chefs du parti socialiste belge qu'il serait plus "avantageux" pour les ouvriers d'accepter de bon cœur l'occupation allemande, et de vivre leur vie normale, plutôt que de continuer à lùi offrir une opposition latente. Les socialistes belges répliquèrent en faisant aux Allemands le tableau des cruautés inhumaines infligées à la population civile de la Belgique par la soldatesque allemande, mais les démocrates berlinois ne se laissèrent pas démonter pour " si peu." Ils défendirent avec chaleur les représailles sévères que les soldats allemands avaient " été forcés" d'appliquer "pour se protéger contre les attaques des civils." Une discussion violente éclata alors entre socialistes belges et allemands. Comme dernier argument, ces derniers essayèrent de persuader aux Belges qu'ils avaient été dupés par le Roi Albert, qui leur avait fait prendre parti dans une querelle où le peuple belge n'avait rien à voir. De la façon la plus pressante, ils essayèrent d'ébranler la résolution de froide hostilité à l'égard de l'envahisseur, qui est celle des leaders socialistes belges. Mais leurs tentatives n'obtinrent pas le moindre succès. "A la fin," dit le correspondant du "Standard," " les socialistes allemands se retirèrent sans avoir obtenu aucun résultat, sinon celui d'avoir augmenté encore l'horreur des socialistes belges pour toute espèoe de domination germanique." LES DOUX AGNEAUX. LEURS ATROCITIES CONTINUENT. Un Hollandais, consul de Belgique en Hollande, avant voulu se rendre à Bruxelles en auto, en compagnie de sa femme et de sa fille, s'est vu arrêter par deux officiers allemands, qui l'ont prié de descendre de voiture, se sont emparés de celle-ci, et ont emmené les deux dames. Nous ne savons si, à l'heure actuelle, le consul a des nouvelles de celles-ci. * » » Les bons Belges qui croient encore à la signature d'un Allemand, mais qui déchanteront plus tard, ont été floués comme des gogos. On a autorisé la circulation des autos a Bruxelles, moyennant une taxe qui a produit 18,000 frs. Puis quand les taxes furent payées et connus les noms des propriétaires d'autos, on réquisitionna celles-ci ! * • » A Anvers, le propriétaire du café Wagner, qui avait eu le courage d'effacer le mot " Wagner " de son enseigne, l'a rétabli aussitôt que les Allemands sont entrés en ville. Avec quelques-uns des propriétaires de cafés et d'autres établissements qui sont restés ouverts, il a lancé une circulaire disant que ces Anversois ne sont pas décorés de l'ordre du lièvre ou du zèbre ! 1 A Bruges, la maison du lieutenant Daufresne de la Chevalerie a été brûlée parce qu'on y avait découvert une collection de trophées allemands. — Un télégramme de Berlin au "Telegraaf" dit que le budget allemand pour 1915 ne sera pas présenté a la courte session que le Reichstag tiendra en décembre. Au début de la guerre, l'Empire ne disposait que de 200 millions de mark, qui ont été entièrement absorbés par la mobilisation. Une grande partie do l'emprunt de guerre doit servir à rembourser les bons du trésor émis pour couvrir les dépenses militaires. POUR NOS BRAVES TROUPIERS. UN APPEL AUX FEMMES BELGES EMIGREES. Nous recevons la lettre suivante :— Margate, le 5 novembre 1914. ; Monsieur le Directeur de la "Métropole." Partout ici nous voyons les Anglaises, depuis les plus riches jusqu'aux plus humbles, s'activer < à tricoter des bas de laine et des écharpes pour [ leurs braves et admirables " Tommies." Pour j les héroïques gars de France aussi des milliers et des milliers de mains amies confectionnent dans leur pays des chauds vêtements d'hiver. Mais ; pour nos cîhers petits soldats, qui luttent si ' stoïquement," cramponnés au dernier lambeau de ^ territoire oui nous reste, nulle femme, hélas ! ne travaille plus aujourd'hui. . Eh, bien! j'ai pensé qu'il ne faut pas que cela ' soit. Si aucune de leurs compatriotes restée sur notre sol envahi ne peut leur venir en aide, c'est . a nous, les émigrés, qu'incombe ce devoir, c'est à nous qu'il appartient de défendre contre les : maladies, contre la pneumonie et la pleurésie, ceux grâce auxquels nous sommes si fières d'être Belges. Je vous prie donc, Monsieur le Directeur—et je suis sûre que vous agréerez ma demande—de bien vouloir donner à mon appel la publicité de votre vaillant journal. Que toutes nos com- -patriotes se mettent aussitôt à l'œuvre, qu'à Londres et à Folkestone—les deux centres anglais dù les Belges me semblent être le plus nombreux —se forme sans retard un comité auquel les objets travaillés puissent être envoyés pour être ensuite adressés par ses soins à l'ambassade belge— laquelle ne se refusera certainement pas à les faire parvenir à notre Ministère de la Guerre. Je suis certaine que notre tâche nous sera légère, et nous fera paraître plus douces les longues heures de l'exil. Et que l'on ne craigne pas qu'il soit trop tard pour réaliser ce projet. Les intempéries hivernales ne sévissent ordinairement en notre pays qu'à partir de janvier, et perdurent presque toujours jusque fin avril. Que si l'achat de la laine nécessaire entraîne des sacrifices pécuniers plus ou moins lourds pour les ressources forcément restreintes auxquelles nous sommes toutes réduites pour le moment (je ne m'adresse évidemment pas aux réfugiées vraiment nécessiteuses), sachons les consentir pour ceux qui sacrifient leurs existences à nous reconquérir une Patrie. A l'ouvrage, donc, les petites Belges: " Willen 1 is kunnen," "Vouloir c'est pouvoir/' et je con- 1 nais tron bien l'énergie wallonne et la ténacité 1 flamande pour douter un instant de notre réussite. ; Agréez, etc., MICHELINE de BURGGRAEVE, une Gantoise actuellement à Margate, Nayland Rock Hôtel. L'ANGLETERRE ET LES UNIVERSITES BELGES. Nous recevons la communication suivante que nous ne désirons pas commenter en ce moment :— On sait que le 14 septembre dernier l'université de Cambridge envoya à sa consoeur de Louvain une invitation tendant à faire transférer ses cours 1 à Cambridge, pendant la durée de la guerre. Par suite des difficultés de communication, la réponse de Mgr Ladeuze, recteur de l'université de Louvain, a été quelque peu retardée, ce qui a amené divers journaux anglais et hollandais à j publier certaines nouvelles inexactes. Maintenant que la lettre du recteur de Louvain 1 a paru dans le " Cambridge University Re- i porter " il nous est possible d'en donner le texte exact :— " Le recteur de l'université de Louvain, profondément ému par la généreuse invitation qu'adresse à l'Aima Mater l'antique et glorieuse < université de Cambridge, doit se faire violence pour ne pas répondre à cette invitation par le parole de l'Apocalypse : ' Ecce venio cito ! ' " A son très vif regret, il doit constater que, dans les circonstances actuelles, circonstances qu'on ne peut bien apprécier que sur place, il j est matériellement et moralement impossible de transférer sur le sol anglais l'université de Louvain elle-même, ou d'y envoyer une délégation de son corps professoral. "Ces circonstances sont telles, que pour le j moment il n'est même pas loisible au recteur d'engager ou d'inviter ses étudiants à quitter la Belgique. Dès qu'il le pourra, le recteur ne man- j quera pas de se rendre lui-même en Angleterre, ou d'y envoyer un délégué pour expliquer au Sénat académique de Cambridge la triste neces- t sité dans laquelle il s'est trouvé, et qui ne lui a pas permis de prouver sa gratitude par l'acceptation enthousiaste du bienfait offert. " Frappé dans un des ses organes essentiels, I l'université de Louvain n'est cependant pas. I blessée à mort. Si Dieu lui épargne de nouvelles i épreuves, elle pourra ouvrir à nouveau ses locaux, " aussitôt que la situation actuelle aura pris fin. Alors elle se mettra sans retard à réparer ses ' ruines, forte de l'appui que la noble université de j Cambridge lui apporte dans son malheur." L'impossibilité ou s'est donc trouvée l'Aima Mater de Louvain d'accepter l'invitation de l'université de Cambridge, n'ayant pas permis à celle-:i de réaliser son plan généreux, des comités se sont constitués à Oxford et à Cambridge en vue d'hospitaliser les professeurs des quatre universités belges qui se trouvent actuellement en Angleterre, ainsi que _ les ; quelques étudiants belges qui ont des motifs légitimes de ne pas ] s'enrôler dans l'armée, et qui se sont réfugiés en Angleterre. Les professeurs belges, qui sont une louzaine environ dans chacune de ces universités, • Dnt décidé de se mettre à la disposition de leurs 1 jeunes compatriotes, non pas évidemment pour ! leur donner des cours proprement dits, mais pour î Les amener à faire un usage utile de leur temps, ] ît diriger leurs études personelles au moyen de ] leçons privées et de conférences. ( A Cambridge, cet enseignement est sous la < lirection de M. Dejace, professeur à l'université ' 3e Liège, et s'adresse à une soixantaine d'étudi- « mts. î Professeurs et étudiants ont été reçus à bras ' Duverts tant à Oxford qu'à Cambridge. Us ont iccès aux bibliothèques, laboratoires, etc. Ils sont unanimes à exprimer leur satisfaction, et 1 sont profondément reconnaissants à leurs col- j lègues et camarades anglais de leur accueil cor-iial et de leur généreuse hospitalité. D'autres université^ anglaises, telles que celles ( 3e Manchester et d'Edimbourg, ainsi que l'Institut Catholique de Paris et l'université d'Aix ' ;n Provence, ont fait des offres similaires. Un -comité est également en formation à Washington i în vue de recevoir des professeurs et étudiants ( Delges dans les universités américaines. Il serait nourvu à leurs frais de voyage et de séjour. e Plusieurs professeurs profiteront, sans doute, ^ lussi de ces offres, aussi flatteuses que généreuses. Les gardes civiques sont instamment priés de c ne pas rentrer en Belgique. — Tsingtao a été remis aux Japonais hier natin à 10 heures, sans conditions. j . —Le steamer norwégien " Pluton," allant de r Londres à Christiania avec une cargaison de * jrain, a touché une mine au large de Yannouth, l e S novembre au soir, et a coulé. Un lougre t hollandais a recueilli son équipage et ses 1 passagers. [ LES BELGES A LONDRES. Dimanche 15 novembre prochain, à l'occasion le l'anniversaire du roi Albert, un Te Deum lolennel sera chanté à 10 heures et demie en la :athédrale de Westminster. Son Eminence le :ardinal Bourne assistera a la cérémonie. Quelques jours plus tard une messe de requiem era célebrée pour le repos de l'âme des soldats dliés tombés au champ d'honneur. * # * L'hôpital d'Oxford a reçu dimanche la visite le Son Altesse Royale la princesse Clémentine it de Son Altesse le prince Victor-Napoléon. La princesse a eu une parole aimable pour chacun le nos braves et des paroles encourageantes. I*a princesse s'est également entretenue avec M. Cleirens de Malines, négociant, dont la maison l été complètement détruite lors du dernier bom-jardenient.Nos braves soldats ont été vivement touchés de «tte visite. La princesse en se retirant a remercié le per-ionnel pour tous les soins dont ils entourent nos raillants compatriotes. La légation de Belgique recommande d'envoyer outes demandes de renseignements ou lettres au sujet de soldats belges, blessés ou autres, à 'attaché militaire de Belgique, India House, îingsway; toutes demandes de renseignements lu sujet de réfugiés doivent être adressées au 3elgian Relief Committee, 10, Finsbury-square. * * » Nous avons eu le plaisir de serrer la main à I. E. Hastings Pimbury, délégé à comité officiel de iecours aux victimes belges de la guerre, qui lepuis les débuts de la campagne se dépense ivec un dévouement inlassable, pour venir en lide à nos compatriotes. M. Hastings, qui passa de nombreuses années i Bruxelles, et professe un véritable culte pour a Belgique, a pris l'initiative d'un superbe con-îert, qui aura lieu au Queen's Hall le mercredi L7 novembre, à 3 heures. Parmi les artistes qui prêteront leur concours à set événement artistique citons: le réputé ténor Ernest Van Dyck ; Mmes Odile Hendrickx et ^any Carlhant, du Théâtre Royal de la Monnaie; 'excellent baryton Bouilliez. Parmi les instru-nentistes: MM. G. Lauweryns, chef d'orchestre; 3. Va.nden Heuvel, violon-solo de la Monnaie; et Maurice Dambois, professeur au Conservatoire de liège. Des danses artistiques exécutées par Miss ?liyllis Saxon compléteront ce programme merveilleux.* * • M. P. S. Handcock donnera, au British \luseum, mercredi 11 et vendredi 13 novembre, les conférences sur les "Hittites, découverte l'une nouvelle civilisation.'' et "Jéricho, israélitc it pré-israélite." Ces conférénces seront données lu profit du Belgian Relief Fund. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 penco la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.T.p. DE CARTIER, d'Yves Ludovic (baron), sergent an régt génie Belge, 4o cie, 2e bat, Interneerings dépôt, jroningen, Holland, c.o. General Post Office, llount Pleasant, London, KC.^ DE KEYSER, Mme. et fille Marguerite est priée donner adresse à son mari, 8. Hoogstraat, Tholen, îre la.ndc. Hollande. DE NÀVE, LEON, secret, gén. du théâtre des Variétés d'Anvers iComédio Française), c.o. A E Jarland,__Wintorlord, Park-road, Woking. DUCARME, CHARLES et famille, Hook Farm, Billingshurst, Sussex. FAMILLES LAENEN et VAN DORST recherchent Laenen de Vieux Dieu et de Oontich.—Adresse iauntzstraat, 18, Brcda. piERARD WYLÔCK, 9e ligne 3/3^ est ïe- LX cherché donner nouvelles.—Luppens, Hôtel du Com-tierce, Middelburg. Hollande. HAKGOT, MARCEL, où ceux ^ui l'ont vu sont priés communiquer Paul Hargot p. ad. A. J tfenninck, 513, Antwei i>sclioweg, Bergen-op-Zooin. JEAN GOUBÂN (Anvers), 5 ligne régiment I/II, sont recherchés par Wirs parents, qui habitent .08, Ixjwther-street, Penrith. Angleterre. TORIS, V., soldat volontaire 9e cie, 2e bat.j 1ère sect, camp d'Auvours, France. If ALBERT AUTSON, 3ième regiment de 1 • Chasseurs à pied, 3ième battalion. 3ieme compagnie, lôsire des nouvelles de sa lammile demeurant à Ansereul. 'rièro d'écrire à Queen's Hall, Cuckfield, Sussex. MAURICE VAN DEN BERGH (de Malines), 13ème Batterie Artillerie de Plox-e, Duffel Fort; M. F. VAN ERMENGEM, de Bruxelles, prie donner nouvelles de Mme. Van Ermengem Nyst.— icriro 92, Guiliord street, W.C., Londres. \T R. and Mme. ALEX. MERTENS7~Madàmë •- CLEMENT MERTENS, " Airlie," Silverdale-road.'Dsst->ourne.jVTME. Jos. van EICHELT, d'Anvers, 148," ltm. Cambrid«:c-«treet, Londres, S.W., cherche adresse de sa ami lie van Schevenstcen et Cautereels. PERSONNE Honorablement connue prend courrier pour Bruxelles avec réponse 6 à 8, Bess->orough-street, 22. Westminster. ^WENNE, docteur, d'Anvers, rue de la. Tan- -7^ nerie 61(3) à Calais demande à famille donner adrets* l la " Métropole." I/AN CÙTSEM, MERLIN, T., Mr. et Mme., » habitent pour le moment, Elms-avenue, 9, Eastbourne. rHE NATIONAL INVESTMENT TRUST CORPORATION OF ENGLAND. Ltd. Fondée en 1887. Capital £700,000 (Frs. 17,500,000). Achat et Vente de Titres—Prêts sur Valeur» françaises et belges Change de toutes monnaies étrangères A céder: Participations à des syndicats industriel! avec gros bénéfices assurés. 'our le Conseil d'Administration: THOS. WOOD, secrétaire. 6, BROAD-STREET-PLACE, LONDRES, KO. ^OLDATS BELGES BLESSES. Les personnee oui désirent avoir des nouvelles des toldate itelges blessés se trouvant dans les hôpitaux en Angle-erre, sont priées de s'adresser au " V/OUNDED ALLIliS tELIEF COMMITTEE" au Grand Hôtel, Trafalgar-square, xmdrei:, ou tous les noms sont enregistrés. Ce comité recevra avec plaisir tout renseignement au sujet autres soldate belges blessés, ce qui permettra au bureau I information au Grand Hôtel, de donner des renseignements xacts. I.o " Morning Post" publio journellement des listes de oldats blesses se trouvant dans les hôpitaux en \n"letorre e comité accepte csalement, pour la transmettre aux destina-aires, la correspondance de et pour los soldats belges blessé6. 1/fAISON sépa.iré« BIEN JleubléeT"dajis~un .TA faubourg à l'ouest do Birmingham; deux heures de •ondres; trois salons de réception, cinq chambres à coucher Ldresso W. F., 1686, bureaux du " Standard," Flect-stréet Y VTODISTE première maison Bruxelles, ferait lTJL tous arrangements bon marché, se rend à domicile criro Mme. T. B., 19, Cambridge-terrace. PkN DESIRE prendre des leçons de Français L/ à domicile de dame ou demoiselle, belge ou française —S'adresser de 2 à 3 heures Charing Croes-road, 132, 3e-éta^e /ondon. ON DEMANDE Tourneurs pour tours Pollack et Maynab ou similaire, tourneurs ordinaires pour cuivre t acier. Foreurs pour radiales, Outilleurs ajusteurs, Manceii-res. So présenter chez Monsieur Petersson. 28, Victoria-breet, Westminster. URGENT.—On demande ouvriers, préféré belges. Tourn en fer. cuivre foreurs rectifieurs outil-îuts nunœu. Saisir très elévés.—Ecr. Castian, 1687 " Stan-ard " 0Qioe, Fleet-st., E.C. LA METROPOLE, paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard." vendu chez tous les larchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillas vivement à nos amis do s'abonner au prix de 3sh. 3 par lois pour ]o Royaume-Uni et 4sh.4 pour l'étranger, et de nou3 dresser le prix do l'abonnement en un mandat. Le tarif des nnonces est do 9d. la ligne pour le " Livre d'adresses des xilcs," payable d'avance, et pour toute autre publicité, le iri! du "Standard.'' Nous avons ouvert un bureau dam immeublo du " Standard," Fleet-strcet. 132-4, E.C., ouvert, o ?. à 6 lie lires. En caa de domandc par écrit, iaindre deux imbres d'un penny.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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