La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 12 März. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/t43hx16w46/
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The Newspaper for Belgiant LA MÉTROPOLE IONE PENNY |.„n.T. Cmq CEilTIMES ffijDE: VIJF CENT ftlNERT: DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Jiolborts 212. ABONNEMEHT ? 1 mois, 3 sh. ; 3jnois, S fb. |25»«ANNEE MARDI 12 MARS 1918 No. 71 LA GRANDE GUERRE [ Grand raid sur Yprcs Le prince Lvoff a Pékin ? Mayence et Stuttgart bombardés ■ La question de l'intervention alliée en Sibé-L vient de faire un pas important en avant. h,i paraît enfin avoir trouvé le " joint " pour ssurer la coopération militaire du Japon sans sciter les susceptibilités des Etats-Unis et de , Russie. D'après une dépêche de Pétrogra-e l'organe bolchéviste Pravda publie le texte l'une communication qu'il a reçue par fil di-L d'Irkoutsk (Sibérie, au sud du lac Bai-L|j et disant que l'ex-président du premier Ministère révolutionnaire russe, le prince [voff, a constitué en Extrême-Orient un nouveau gouvernement russe qui siège présentent à Pékin (?) et attend le débarquement e troupes japonaises à Vladivostock pour enter avec elles en Sibérie. Les communications Biographiques entre Irkoutsk et Vladivostock le long du chemin de fer de l'Amour), sont hterrompues. Le Soviet de Vladivostock mo-(iliserait ses forces pour la résistance et conquérait rapidement une armée rouge. I II faut évidemment accueillir cette informa-ion sous réserves. On peut se demander com-hent, si les communications par fil avec Vla-iivostock sont interrompues, on peut savoir i Irkoutsk ce qui se passe, non seulement à fladivostock, mais encore à Pékin. Peut-être Lénine a-t-il voulu seulement exciter la popu-ation, à la fois contre les Japonais et contre es " bourgeois "? Cependant, le correspondant du World, à Vashington se fait l'écho d'un bruit qui pa-aît confirmer les tendances manifestées par la lépêche d'Irkoutsk. Les Etats-Unis auraient irtuellement accepté que le Japon envoie une 'forte" armée en Sibérie et dans la Mand-hourie septentrionale, armée qui pourrait tre accompagnée d'une division de troupes usses antirévolutionnaires. L'organisation de es troupes serait en train, ce qui indiquerait exstence en Extrême-Orient d'un centre rus-e loyal aux Alliés. D'après une dépêche de Pékin au Times, : général de cosaques Semenoff, qui opère ontre les Bolchévistes, a patrouillé le chemin efer sibérien jusqu'à Karimskaya, à la jonc-ion du chemin de fer de l'Amour et du che-îin de fer de l'Est chinois, à l'est d'Irkoutsk. .e ier mars cependant, un détachement d'en-iron 2.000 Bolchévistes, comprenant, croit-n, des prisonniers allemands, avec de l'artille-iede campagne, poussa le long du chemin de :r jusqu'à Daouriya, à 80 kilomètres à l'ouest e la frontière de Mandchourie. Les troupes e Semenoff durent se retirer, faute d'artille-e et de mitrailleuses, qu'il leur est impossi-le d'obtenir. On ne peut recruter d'autres co-iques parmi les Sibériens, faute d'équipe-îent.Le Japon conserve présentement sur toute affaire un silence prudent. Questionné à la ■hambre au sujet de la mobilisation japonaise ar le chef de l'opposition, le vicomte Motono, jinistre des Affaires étrangères, a refusé de :pondre. D'autre part les représentants des Niés à Vladivostock ont protesté auprès du ouvernement bolchéviste de Pétrograde con-e diverses mesures politiques et économiques nses par leurs agents et qui, disent-ils, con-ituent une sérieuse menace contre les inté-!ts des pays qu'ils représentent en Extrême-1 rient. La situation en Russie reste très troublée. 1 après des déclarations faites par le profes-;ur Eliséeff, attaché à l'Université de Mos->u et de passage à Christiania, tous les par-s russes se coaliseraient contre les bolché-lstes- Le général Alexeieff (il n'est donc pas l0rt!) instruirait une armée de volontaires ans la région du Don pour rétablir l'ordre, er une vraie république et répudier la paix "ec l'Allemagne. Ce mouvement deviendrait ès fort. Lénine continue le transfert de son " gouvernent " de Pétrograde à Moscou, Il a "t condamner à mort la fameuse militante faille Angelica Balabanoff, qui l'aida à -nverser Kerensky et était jusqu'il y a trois naines une maximaliste ardente ! La sep-enie assemblée régulière du parti bolchéviste approuvé par 30 voix contre 12 la ratification raité de paix. On mande que deux mille 1 ernands auraient déjà débarqué en Finlan-•' a"s 'e voisinage d'Abô. Le premier mi-aire bourgeois " de la république finlan-se aurait réussi à échapper aux rouges et nV ^v'^ernrnent ! — en route pour Ber-aPr^s certains bruits, la paix aurait été ue entre la Prusse et la Roumanie. Cette eux' re •aura't: accepté d'évacuer endéans les upe m°1S 'e teri"it:0're bessarabien qu'elle oc- S" 1 Pn! fs *^"emands ont voulu, par leurs ré-er lf.^ran,^s ra'^s sur 'e front occidental, tâ-ent -? ^ 'a résistance des Alliés, ils doi-on se.ro aujourd'hui complètement édifiés à me s'etl.Vendredi, pour la deuxième fois en L,aria'ne, ils attaquèrent violemment les K dans le secteur d'Ypres, sur un front d'un kilomètre et demi à l'est de la ville, à partir du château de Polderhoek. Près de celui-ci quelques postes durent être évacués, mais ils furent repris aussitôt après par une contre-attaque. Les Portugais ont contre-attaqué avec succès près de Neuve-Chapelle, pénétrant jusqu'à la seconde ligne allemande. Vendredi et samedi les aviateurs britanniques détruisirent 24 avions allemands et en descendirent 20 en ne perdant que cinq machines. Les Anglais continuent aussi avec succès leur série de raids aériens à l'intérieur de l'Allemagne, dont la portée ne cesse de s'étendre. Samedi à midi ils bombardèrent la gare et les fabriques de Mayence (au confluent du Rhin et du Mainz) lançant plus d'une tonne de bombes, et dimanche, toujours en plein jour, ils survolèrent Stuttgart (Wurtemberg) arrosant de plus de 1.250 kilos d'explosifs la gare, une fabrique de munitions et l'usine d'automobiles Daimler. Des aéroplanes allemands attaquèrent faiblement et sans aucun succès les pilotes anglais. Au retour cependant, peu avant de traverser les lignes, un de ceux-ci dut atterrir er> territoire ennemi à la suite de ratés de moteur. C'est la première fois que les aviateurs anglais attaquent ces deux villes allemandes. Paris a été bombardé par la voie des airs vendredi soir. Grâce aux mesures de précaution prises, il n'y a que 13 morts à déplorer. Un Friedrichshafen fut abattu dans la forêt de Compiègne. En Mésopotamie, les Anglais ont occupé la ville pétrolière de Hit, sise sur l'Euphrate, sur la route d'Alep. En Palestine, sur la route de Sechem, ils ont traversé le Wadi Auja et conquis le Tel Asour. o 0 Après le succès de Reigersvliet Les félicitations du Roi Le roi Albert est allé féliciter jeudi après-midi les lanciers et les chasseurs à cheval, qui, combattant à pied, se sont distingués dans le combat de Reigersvliet. Le général De Blauwe, qui avait ordonné la contre-attaque en plein jour, par un beau soleil, leur avait déjà témoigné sa satisfaction pour l'énergie et le courage avec lesquels les ordres furent exécutés. Les nouveaux détails montrent que les Belges ont ramené 111 prisonniers et 5 officiers avec 12 mitrailleuses. Le combat avait duré quatorze heures contre des troupes d'élite nombreuses et fortement appuyées par l'artillerie et des mitrailleuses engagées, non pas en vue d'un simple coup de main, mais pour une action offensive effective. o o L'activité sur le front belge Dans la nuit, les Allemands s'élancèrent contre la route du Grand'Père, près de Kippe sur la route de Dixmude à Steenstraete. Une contre-attaque reprit immédiatement les tranchées qui furent trouvées remplies de cadavres boches. On fit trois prisonniers. Un abri bétonné, d'une épaisseur de 3 mètres, où se trouvaient 32 Allemands et un officier, protégés par une inondation large de 30 mètres, résista. D.ans la journée du 8, l'abri fut bombardé par nos mortiers de 220. Le tir fut à ce point effioace que les Allemands tentèrent de fuir, mais la plupart furent alors abattus.Pendant la nuit, une nouvelle attaque permit de réoccuper l'abri, où il n'y avait qu'une garnison de morts. Sur un autre point du front belge, les Allemands affichèrent le 8 mars une proclamation aux Flamands de se rendre. La réponse n'a pas tardé : la nuit même, nos hommes quittent les tranchées..., mais pour l'attaque; trois raids furent exécutés simultanément.Dans une tranchées fortement occupée, près du canal de Passchendaele, les Belges firent 22 prisonniers, y laissant 30 cadavres ennemis. Eux-mêmes n'eurent que quelques blessés. Une tranchée allemande à l'ouest, sur l'Yser, fut occupée et nettoyée à fond; enfin, une troisième tranchée a l'ouest de Lombartzyde fut enlevée sans coup • férir. Tous les hommes furent tués à l'exception de trois, qui furent emmenés. Jusqu'au bout ! Nouveau triomphe de M. Clemenceau Une séance banale de la Chambre française a donné lieu, vendredi, à un événement sensationnel, à un triomphe retentissant de M. Clemenceau. La séance avait débuté par une interpellation de M. Emile Constant, non satisfait de la manière dont s'était instruit le procès Bolo. M. Painlevé s'était expliqué et M. Re-naudel avait appuyé une attaque contre la mauvaise organisation de la police et du service du contre-espionnage et aussi contre les campagnes de presse dirigées contre MM. Malvy, Painlevé et consorts. M. Renaudel s'en prenait en terminant au président du Conseil lui-même, lui déclarant qu'il était libre ou nom de ne pas répondre. Alors, de sa plaoe, vers laquelle tous les yeux étaient tournés, M. Clemenceau demanda la parole. Puis il gagna la tribune d'un pas rapide et prononça un des plus beaux discours de sa carrière. En voici l'éloquente conclusion : Posant nettement la question de confiance, le chef du gouvernement demande à ses adversaires dte "ne pas abriter leurs | votes hostiles derrière des prétextes misérables de dossiers oubliés dans tel ou tel tiroir". "Vous voterez contre moi, dit-il, parce que vous voulez la guerre par des procédés qui ne sont pas les mêmes. "On dit : Il nous faut la paix le plus tôt possible. La paix ! Je la désire. Il serait criminel d'avoir une autre pensée. Mais oe n'est pas en bêlant la paix qu'on fait taire le militarisme prussien. (Vifs applaudissements sur un grand nombre de bancs.) "Ma formule est la même partout. Politique intérieure? Je fais la guerre ! Politique étrangère? Je fais la guerre ! Je fais toujours la guerre ! (Applaudissements et mouvements divers.) "Je cherche à me maintenir en confiance avec nos alliés; la Russie nous trahît? Je continue à faire la guerre ! "La malheureuse Roumanie est obligée de capituler? Je continue à faire la guerre et je continuerai jusqu'au dernier quart d'heure, oar c'est nous qui aurons le dernier quart d'heure." (Vifs applaudissements sur un grand nombre de bancs.) En terminant, le président du Conseil reproche aux socialistes unifiés de se poser la question de savoir s'ils yoteront ou non les crédits de guerre. Par l'exemple de la Russie et de la Roumanie, il indique oe que serait la paix imposée par l'Allemagne : "Qu'avant la guerre, dit-il, quelques-uns d'entre vous, superidéalistes, aient pu, dans l'espoir d'un prochain désarmement universel, croire qu'en refusant les crédits de guerre, ils seraient suivis de Pautrie côté du Rhin, je le conçois. Je n'étais pas des vôtres, mais je les comprends-"Il paraît que les minoritaires — que dire, d'ailleurs, d'un parti unifié où il y a des majoritaires et des minoritaires 1 (Rires) — ont préconisé la paix : l'expé-| rience de cette paix a été faite par la I Russie, ce sont vos amis qui l'ont tentée. Kerensky, à oe moment, voulait la guerre; il a disparu, et Lénine et Trotsky sont venus du grand quartier gé-; néral allemand dire à leurs ennemis : j "Nous voulons faire une paix démocra-[ tique." "Or, cette paix, vous savez ce qu'elle est devenue, et quand vous nous parlez encore des buts de guerre, demandez donc aux Allemands quels sont les leurs? (Applaudissements.) Ils n'ont pas besoin de les indiquer : les faits parlent assez haut, c'est la Pologne, la Li-vonie, l'Ukraine sous la botte du vainqueur, et quand nous attendons de la Russie un cri de patriotisme, un sursaut pour résister à l'envahisseur, c'est le silence. " Et M. Clemenceau termine en disant : "Que ceux qui ont l'intention de refuser les crédits de guerre votent contre moi", et sur un ordre du jour de confiance du général Pédoya, M. Clemenceau l'emporte par 400 voix oontre 75. La Belgique une et indivisible Contre le Conseil des Flandres Arrestation de MM. Franck et Strauss Tous les bois de Belgique saisis sans indemnités Suivant le journal Les Nouvelles de La Haye, une information de source allemande dit que MM. Franck, député et échevin, et Strauss, échevin d'Anvers, ont été arrêtés pour tentative d'empêcher des ouvriers de se rendre au travail. Le procès d'espionnage à Anvers a inculpé 63 personnes. Des avocats belges ne sont pas tolérés. Huit accusés furent condamnés à mort, notamment M. Van Bargen-Wattiez, fonctionnaire des chemins de fer à Braine-le-Comte, et Ri-koe, greffier du tribunal de Bruxelles. Il y a parmi les accusés plusieurs dames, dont une religieuse et trois prêtres. Tous sont très courageux. Les Allemands réquisitionnent à partir de la semaine prochaine les meubles de chêne à Anvers et à Bruxelles. Suivant un ordre du gouverneur d'Anvers, toute la surface boisée relevant du gouvernement général est saisie et le bois coupé sans une autorisation spéciale revient à l'autorité allemande sans indemnité. Ostende contre les aktivistes Arrestation des Conseillers communaux La ville d'Ostende, vidée d'une notable partie de sa population, située à petite distance du front et en pleine zone d'étape, est isolée, non seulement du reste du monde, mais aussi du reste de la Belgique occupée. Les relations de localité à localité sont des plus difficiles, l'autorité militaire exerçant une surveillance tyrannique intolérable. Les Allemands, convaincus que la population, anémiée par les privations et abattue par les souffrances de tous genres, serait incapable de réagir, estimèrent venu le moment d'une intervention des flamingants " activistes ". Sans coup férir, se disait l'occupant, les agents de germanisation pourront publier urbi et orbi qu'Ostende est converti à 1'" activisme". Un meeting en faveur du pseudo " Conseil de Flandre " fut donc annoncé. Les Ostendais, pourtant, n'ayant aucun autre moyen de protester vu l'état de siège permanent sous lequel ils vivent, firent observer à leurs mandataires communaux que l'ordre d'agir avait sonné. Le conseil communal se réunit dans l'intentieon de protester par un "ordre du jour en bonne forme, contre les menées " activistes mais, tandis qu'il délibérait, le représentant de l'autorité civile allemande pénétra dans la salle et fit arrêter tous les conseil-liers communaux présents. Les membres du Conseil communal ont été incarcérés et maintenus en prison pendant trois jours. La jeunesse belge des écoles contre les aktivistes Trois écoliers condamnés ! Les faits suivants montrent bien quelle est la vigueur du sentiment national parmi la jeunesse belge et quelles réactions suscite, même parmi les tout jeunes gens, l'intrigue odieuse des aktivistes. Le jour même où la presse allemande était chargée d'annoncer la proclamation de 1' "indépendance de la Flandre", la "Kommandantur" de Bruxelles faisait parvenir au Collège échevinal de la capitale une invitation à afficher pendant une semaine dans toutes les écoles supérieures de l'agglomération bruxelloise le jugement ci-après : Tribunal impérial allemand du gouvernement de Bruxelles et du Brabant, 21 décembre 1917. Les élèves de nationalité belge a)Jean Cattier, de l'Athénée royal d'Ixelles, demeurant à Ixelles, rue des Mélèzes, 2 ; b) Henri Braeckelaere, de l'Institut Saint-Georges, demeurant à Molenbeek, rue des Ules, 60 ; c) Antoine Melsen, de l'Institut Saint-Georges, demeurant à Molenbeek, rue des Etangs noirs, 96 ; sont condamnés chacun à 500 marks d'amende conformément à l'article 3, n. 2, de l'arrêté impérial du 28 décembre 1899, sur la procédure extraordinaire contre les étrangers. Au cas où l'amende ne pourra être recouvrée, il y sera substitué un jour de prison par 10 marks. (Arrêté du gouvernement général en Belgique du 30 juillet 1916, Bulletin des lois et arrêtés pour la Belgique, page, 2462). MOTIFS Le n novembre 1916, une assemblée publique eut lieu au théâtre de l'Alhambra, en faveur de la question flamande. Dans le but de troubler cette assemblée et de faire connaître leur antipathie à l'égard des Flamands et des aspirations politiques de ceux-ci, un certain nombre d'élèves de l'Institut Saint-Georges s'unirent sous la conduite d'un élève appelé Reper. Ils décidèrent de se rendre ensemble à l'assemblée, de se répandre aux galeries, d'interrompre l'orateur en des occasions propices, en sifflant, en criaillant, et de troubler î'assemblée, Reper, Braeckelere et Melsen agirent econformément à ce projet; ils sifflaient et criaillaient en faisant entendre distinctement les cris de hou : hou ! hou ! de différents endroits de la galerie. Mais bientôt ils furent appréhendés au corps et éloignés de la salle par des hommes commandés à la " Groeningerwacht ". Cattier, ainsi qu'on ne peut de réfuter, avait agi de sa propre impulsion sans être instigué par Reper. Il existait à l'égard des prévenus une circonstance aggravante : ils étaient eux-mêmes des Flamands, Reper a été condamné spécialement et ce, à trois de mois de prison. L'amende devra être payée dans les dix jours, à la caisse 11 du gouvernement, rue Ducale, 6, chambre 28. Le Gouverneur, par représentation, L'enquêteur, (s) Graf VON SODEN, (s) Dr. PALM, General-Major. Conseiller au Tribunal militaire. Légalisé pour exactitude de la copie : (s) Dr. Palm, Cons. au Tr. M.". Le 26 janvier 1918, le Collège répondit : Comme suite à votre lettre du 20 janvier 1918, nous avons pris connaissance de la sentence rendue contre certains jeunes gens, à raison de la part qu'ils auraient prise à une manifestation d'ordre politique. Vous nous demandez de faire en sorte que cette décision soit portée à la connaissance des élèves fréquentant les écoles du grand Bruxelles par la voie d'affiches apposées dans les-dites écoles. - Nous croyons pouvoir vous faire observer qu'il n'entre pas dans nos attributions légales, de prêter un semblable concours à l'exécution de jugements émanés de l'autorité militaire.Agréez, etc... Pour le Collège : Le secrétaire, Le Collège, (s) M. VAUTHIER. (s) J. STEENS. Les femmes belges Une adresse suisse Mme Henry Carton de Wiart a reçu de Suisse un témoignage de sympathie dont voici une traduction : Secrétariat de la Centrale des femmes de Zurich Talstrasse, 18/1. Zurich, le 18 février 1918. Aux femmes belges par l'intermédiaire de Mme Carton de Wiart, Sainte-Adresse, Le Havre. Les femmes belges, dans une lettre ouverte aux femmes des pays neutres, ont dépeint les amères souffrances que l'invasion étrangère leur a apportées. C'est pour nous, une obligation de vous dire que nous prenons la part la plus profonde à votre malheur et que nous déplorons amèrement de ne rien pouvoir pour vous en rendre la charge moins lourde. Nous prions les femmes belges de croire à notre vive condoléance et à notre cordiale sympathie, même si nous ne sommes pas en état de les aider. Nous envoyons aux femmes de Belgique notre salut fraternel. Pour la Centrale des femmes zurichoises (Fédération des unions "des femmes de Zurich), La secrétaire. La présidente, Gertrud MOUSSON. Marin FTPR7 o o HEEEBSEEBEEEEEEEEEBBEEEEEEEBBE 1 ® 1 Abonnements ! 1 LA METROPOLE sera 1 1 servie gratuitement, jusqu'au 1 1 1er avril prochain, à toute 1 I personne souscrivant un | | abonnement de six mois. B y ra (ii 00000000000000000000000000®[g[gg

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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