La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 30 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/s46h12wc0n/
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LA MÉTROPOLE ■ ONE PENNY H... CINQ CENTIMES HlANDE: vuf cent KKENT: DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT^ A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONKEMÏHW 1 mois 3 »b. ; 3 moi, S _sà, j24»a ANNEE JEUDI 30 AOUT 1917 No. 242 LA GRANDE GUERRE I Le mauvais temps sur les fronts lomiloff et la dekacle militaire 1 Les exportations américaines r le front italien, où sans au-jloute le temps n'est pas beaucoup favorable que chez nous, les opéra-I ont été limitées à des duels d'ar-Ke; sur le plateau de Bainsizza où Iroupes du général Cadorna restent Intact étroit avec l'ennemi il y a eu Escarmouches d'avant-postes ; quel-attaques locales ont assuré aux Ita-jdes positions que l'ennemi essaya, de violentes contre-attaques, de re-rer, mais en quoi il ne réussit pas. Evité aérienne a été très réduite, en-I une fois, à cause du mauvais ps. iur le front britannique une avance I faite sur un front de deux kilo-la, â cheval sur la route de St-Ju-à Poelcapelle et les troupes se sont les dans de nouvelles positions de lisième ligne de la défense allemands cette zone. A l'Inverness Copse, lia route' d'Ypres à Menin l'ennemi |ua à deux reprises, mais à chaque El fut repoussé. Vers la fin de 'a lée de fortes pluies ont mis fin aux Bs d'infanterie- I le front français, en particulier ■la région du plateau de Californie bChevreux il y a eu un violent duel Blerie, d'une violence extrême du ■de l'ennemi qui essaya de débou-Imais n'y réussit pas- 1:raids ont été effectués dans la ré-ide la butte Bouain, du mont Murât »uxj environs d'Avocourt; sur le front ■rdun il n'y a eu que de l'activité Berie. Au cours de la soirée il n'y lien à signaler. ■ le front de Roumanie l'ennemi a l'offensive dans la région de Czer-it7 j contre Novoselitza, près de Bo-Bprèi une bombardement ennemi [positions alliées entre Rakitna et la R 1 infanterie russe sans attendre toque ennemie, sortit des tranchées ■retira dans la direction de l'est; ®nséquence les unités de la réserve ■'lièrent en désordre et l'ennemi H les positions sans coup férir. ■ivoit donc que malgré les plus ■ efforts des autorités supérieures pfes le même esprit lamentable con- ■ régner dans les rangs de l'armée ■Les paroles énergiques et coura-B que le général Korniloff a pro-W au Congrès de Moscou, sont y P^us les bienvenues : Nous lut-Bpplacablement contre l'anarchie i (armée déclara-t-il; sans doute ■"irons par la réprimer, mais le ■ nouvelles débâcles- pèse con-Wnt sur le pays. La situation au H si mauvaise que nous avons B 'ute 'a Galicie, toute la Buko-B °^s *es _ fruits de nos récentes ■s- A plusieurs points l'ennemi a I. a fr°ntière et menace nos ferti-■',nces du Sud. Il essaye de détrui-Rj roumaine et frappe aux portes F et S1 n°tre armée ne nous aide ■ de' P„CÔte '!U &olfe de Ri&a ■r T^étrograde sera ouverte ■ ancien régime, ajouta le une , °rty > laissa à la Russie li- ■ j"mee, qui en dépit de tous les ■nn; ^°n ,or§,an's,ation était néan-I fi™66! l'esPrit de combat et lêtr ' ' fS sac"fices. Si la Russie Pi . ' arrn<^e doit être régé-Kt Pnx- Nous devons prendre Bornent les mesures que j'ai éla- fcfciJVf;|"e mimstre de la Guerre es iLe '6S P^us importantes n-jï'11 lsse,ment de la discipline [dès [offir; 6 renforcement de l'auto-Itioii ,i. ' ' rs. et sous-officiers ; amé- ■ erni ' SItljation financière des is des récentf /rès éProuvés au Pion do f °.Pérati°ns militaires; Hfcs n ■°"<;t'ons des comités ré-aïaires'AUl ?n qu'ils arrangent Bent être nomi(îues des régiments autorisés de prendre part aux décisions dans les opérations militaires ou dans la nomination des chefs. D'autre part les cosaques, par l'intermédiaire de leur " hetman ", le général Kaledine, en vue de conduire la guerre à une fin victorieuse ont proposé au Congrès également des mesures dont les principales sont : Remise de l'armée hors de la politique et défense de tenir des meetings; suppression des comités régimentaires, révision de la déclaration des droits des soldats, renforcement de la discipline et application des mesures disciplinaires à l'arrière et enfin rétablissement du droit des commandants d'infliger des punitions. Ces propositions ont été applaudies par la droite, mais la gauche protesta. Le président Wilson vient de proclamer un décret déterminant les conditions pour les exportations des Etats-Unis aux pays neutres; tout article de commerce nécessaire à l'Allemagne pour continuer la guerre est mis sous embargo, et aucun des articles de la liste prohibée ne pourra être exporté en pays neutre sans une licence du "Conseil d'exportation Ce conseil exigera de telles garanties qui rendront impossible la réexportation en Allemagne des articles américains et ces articles ne pourront pas remplacer des produits indigènes exportables. Des restrictions seront placées sur l'exportation du coton, ainsi que sur celle de l'or et en ce faisant le président espère ramener le change au pair alors qu'en ce moment il est défavorable aux Etats-Unis.Le gouvernement américain est décidé d'aller jusqu'au bout pour empêcher les articles de commerce de parvenir en Allemagne, et en même temps les gouvernements italien, belge et serbe ont signé un accord d'acheter sur les marchés américains par l'intermédiaire du Comité des achats des Alliés. Le sort des Belges en Allemagne Encore un truquage allemand H Le 24 décembre 1916, la Norddeutsche Allgemeine Zeitung publiait, dans sia deuxième édition, une série de lettres émanant prétendûment de Belges travaillant en Allemagne, dans lesquelles les auteurs se félicitaient, à l'heure même où des émeutes de la faim étaient déchaînées dans plusieurs villes d'outre-Rhin, du sort qui leur était fait et de l'abondance de la riche alimentation qu'ils avaient trouvée chez les ennemis de leur patrie. Malheureusement pour la Norddeutsche. une simple lecture de ces documents faisait apparaître, aux yeux de tout Belge averti, le truquage grossier auquel la propagande allemande s'était livrée et que nous avons déjà relevé ici. La Norddeutsche, cependant, vient de récidiver ; cette fois, sous la forme la plus satirique qui se puisse imaginer, puisqu'elle fait, aux dépens de l'Allemagne, sans qu'elle s'en aperçoive, de l'humour à froid et du plus cinglant. Sous le titre : " Zur Lage der Belgier in Deutschland (Sur la condition des Belges en Allemagne), elle insère dans son numéro du 12 août 1917, 2e édition, la traduction d'une prétendue lettre d'un Belge, âgé de 50 ans, travaillant à Duisburg. En voici le lyrique début : " Je me sens très biei\ en Allemagne; je gagne beaucoup et ne puis me plaindre de l'alimentation. Et quel peuple! Loyal, honnête et laborieux ! Ils ne violent jamais la parole donnée et estiment même leurs ennemis. Nous, Belges, nous sommes des frères pour eux. Et c'est à ce peuple-là qu'on donne l'épithète de barbare." Qu'aurait-il dit de plus, ce pseudo-Belge, s'il avait été rédacteur d'une feuille allemande? S'il émargeait régulièrement au budget de Ja Norddeutsche, il ne pourrait, avec des accents plus convaincus, chanter la loyauté du roi de Prusse qui déchira la signature de son aïeul, ou le grand respect de la parole donnée, manifesté par M. de Bethmann-Hollweg, à l'occasion de certain " chiffon de papier ". La Norddeutsche devrait savoir, à son âge, qu'il est toujours dangereux de parler de corde dans la maison du pendu. La conférence des socialistes alliés à Londres La première journée de la Conférence des socialistes alliés, le 28 août, a été exclusivement préparatoire, et il paraît douteux que, dans ces conditions, la Conférence puisse se terminer en deux jours. Huit pays sont représentés par 70 délégués, à savoir : la Belgique, la Russie, la France, l'Italie, le Portugal, la Grèce, l'Afrique du Sud et la Grande-Bretagne; les délégués belges sont MM. Emile Vandervelde, Louis de Brouckère, W. Eckeleers et C. de Baeke (?). D'après le communiqué officiel de la Conférence, M. Arthur Henderson, après avoir souhaité la bienvenue aux délégués, fit ressortir l'importance des questions qui sont soumises à la Conférence qui doit examiner et considérer, aussi impartialement et justement que possible, à la lumière de l'expérience de ces trois dernières années, l'attitude future du Labour et du socialisme devant la guerre et la paix dans les pays alliés. M. Henderson exprima l'opinion que la deuxième Conférence des socialistes alliés confirmerait la déclaration de la première, votée le 14 février 1915; outre cela, elle chercherait à arriver à un accord mutuel sur les buts de guerre, de façon à hâter la fin de celle-ci, mais elle s'occuperait aussi du passé pour en tirer des leçons utiles. Un message du Comité organisateur de la Conférence de Stockholm remercie les partis socialistes d'avoir voté des résolutions en faveur de l'acceptation de l'invitation des classes ouvrières russes ". Deux conditions sont nécessaires pour assurer les buts des organisateurs de Stockholm : 1. que les partis socialistes soient désireux d'accepter leur invitation ; 2. qu'il leur soit permis d'assister à la conférence. " La première condition paraît être remplie; on peut dire qu'après tout, l'Internationale existe." De nouvelles difficultés ont surgi quant à la seconde, elles doivent être surmontées et la possibilité de la " victoire " dépend de la décision de la Conférence de Londres. Le message ajoute que la date du 9 septembre " paraît être impossible à cause des difficultés de passeports ". La Conférence décida " par une majorité " de ne pas admettre la presse ou le public. Elle nomma un comité permanent composé d'au plus deux délégués par pays représenté, ainsi qu'un comité de presse. Après une consultation prolongée au sujet des objets à discuter et de la procédure à suivre, le Comité permanent fut chargé de faire rapport à ce sujet. A la reprise, les délégués russes déclarèrent que, la Conférence devant être exclusivement consultative, ils avaient décidé d'y prendre part. Le Comité permanent demanda la formation de deux commissions, l'une comprenant au plus deux délégués par nation, rapporterait au sujet de Stockholm, l'autre avec cinq délégués par nation, sur les divers mémoires présentés à la Conférence au sujet des buts de guerre. Cette procédure fut adoptée et la Conférence s'ajourna au lendemain. Les journaux anglais publient le texte d'un de ces mémoires, celui de l'I.L.P. D'après des informations non-officielles, les premières discussions illustrèrent les profondes divergences qui existent parmi les socialistes alliés. La majorité anglaise, les Belges et presque tous les Français mettent au premier plan la question de la culpabilité de l'Allemagne, affirmée dans la déclaration du 14 février 1915 qui déclare que l'invasion de la Franoe et de la Belgique par les armées allemandes sape par la base la foi dans les traités ; d'autre part, la minorité anglaise considère qu'il est " éminemment indésirable en ce moment que la Conférence interalliée cherche à assigner la responsabilité de lo'rigine de la guerre".M. Will Thorne a déclaré à ce sujet à un représentant de presse : " Si c'est là un spécimen de conférence de socialistes amis, je me demande oe que pourra être Stockholm I". La question de l'admission de la presse fut longuement débattue. M. Hyndman, le vétéran socialiste anglais, plaida en vain dans ce sens, M. Fairchild, du B.S.P. s'y opposa. M. Jack Jones tira la moralité du débat en se moquant des pacifistes, adversaires de la diplomatie secrète, mais toujours prêts à tirer parti de ses avantages ! o—o Les socialistes allemands Copenhague, 28 août. — On rapporte de Berlin qu'un congrès général socialiste allemand aura lieu à Wurzbourg le 14 octobre. MM. Ebert, David et Scheidemann (majoritaires) parleront. De nouveaux chefs seront élus au congrès. — Exchange. o—o Michaelis en Belgique Une nouvelle menace ? Le chancelier cle l'Empire allemand a quitté Berlin avant-hier, se rendant en Belgique pour conférer avec le général von Falkenhausen. On croit que cette visite a pour objet de nouvelles mesures pour mieux préparer la dévolution de la Belgique. LA BELGIQUE AUX BELGES LES KREGLINGER Voici deux documents que nous soumettons à l'appréciation bienveillante de l'honorable ministre de l'Intendance : On lit dans le Lloyd anversois des 9-11 décembre 1916. HUILERIES ANVERSOISES Merxem. Bilan au 30 juin 1916. Sont réélus administrateurs : MM. WÏlh. von Mallinc-krodt et A. Ide-Dewilde. Le conseil d'administration : MM. C. G. Grisar, A. Ide-Dewilde, négociants à Anvers ; H. Mayer, industriel à Cappel-lenbosch ; W. Rautenstrauch, négociant à Trêves ; H. Rigole, négociant ; John Schobbens, armateur ; Wilh. von Mal-linckrodt, banquier à Anvers ; Peter Werhahn et Wilh. Werhahn, négociants à Trêves. Les commissaires : MM. Théodore Kreg-linger et Kurt Rabbow, négociants à Anvers. * * * En 1914, la constitution suivante du conseil d'administration des Drogueries et huileries anversoises était MM. Wilh. von Mallinckrodt, Anvers, président ; Henri Mayer, Anvers, administrateur délégué ; Maurice Gevers Grisar, Anvers', administrateur ; * Adolphe Ide-Dewilde, Anvers, administrateur ; Peter Werhahn, Neuss-s/Rhin, administrateur ; Wilh.»-Rautenstrauch, Trêves, administrateur ; Théod. Kreglinger, Anvers, commissaire ; F. Reiss, Anvers, commissaire. Nous ne songeons à faire grief à personne de se trouver, même actuellement, en compagnie d'Allemands dans des conseils d'administration. C'est là une pénible et fréquente résultante de la situation d'avant-guerre et qu'on ne peut songer à changer pour l'instant.Mais ici, nous nous trouvons devant un cas spécial. M. Théorore Kreglinger n'est pas en Belgique occupée et ne subit par conséquent pas de contrainte du fait de l'occupant.Il signe le bilan d'une société présidée par M. Wilhelm von Mallinekrcdt, officier de réserve de l'armée allemande, qu<, la voix publique désigne comme un des chefs de l'espionnage allemand — puisque ses bureaux de la Hansa Huis furent l'objet de perquisitions pendant le siège d'Anvers — et dont un parent, si ce n'est lui-même, est ou fut à la Kom-mandantur de Liège. M. Théodore Kreglinger a donc dû, comme commissaire, vérifier les écritures de la société. Où et quand M. Théodore Kreglinger, conseiller financier du gouvernement et directeur des achats de l'Intendancs de l'armée belge, a-t-il fait ces vérifications et signé ce bilan ? Nous savons que c'est en septembre 1916 que M. Théodore Kreglinger est allé offrir ses " inappréciables " services au gouvernement belge. A-t-il attendu pour offrir ses services que ce bilan — portant la date du 30 juin 1916 — fût revêtu de sa signature ? Nous ne possédons pas d'indications j sur le bilan de 1915, ni sur celui de 1917. Les ouvriers belges en Allemagne Aveu "omplet d'un journal allemand Sous la rubrique : "Gewerckschaftliches" (Questions sociales) et sous le titre: " Et les ouvriers belges? la Rheinische Zeitung de Cologne, dans son numéro du 30 juillet 1917, publie l'entrefilet dont voici la traduction : La direction cantonale de l'Association allemande des ouvriers du bâtiment nous écrit : La Rheinische Zeitung du 26 juillet annonce, sous le titre: "Les ouvriers de la Pologne russe " (Russisch-polnischen Arbei-ter) que la Commission des pétitions du Reichstag a décidé, en ce qui concerne les ouvriers de la Pologne russe, que tous ces ouvriers, au point de vue de leurs relations avec les patrons (Arbeitgeber), devaient jouir de droits égaux à ceux dont bénéficient les ouvriers nationaux. C'est de l'eau bénite de cour. (Die Botschaft hôr 'i.ch wohl, allein mir fehlt der Glaube.) Avant que cette décision soit reconnue par les sous-ordres gouvernementaux et par les fonctionnaires de la police et aussi par les " Kommandos ", la guerre sera finie depuis longtemps. Les entrepreneurs ont soin déjà de veiller à ce que les ouvriers étrangers n'obtiennent aucun droit. Ce qui st passe pour les Polonais de Russie a lieu également pour les ouvriers belges. Nous ne parlons pas de ceux qui, l'automne dernier, furent traînés de vive force en Allemagne (die Zwangzweise nach Deutschland verschleppten), mais bien de ceux qui, par libre volonté, se sont fait embaucher pour l'Allemagne dans les bureaux industriels à Anvers ou à Bruxelles. Là, on proposa à leur signature un contrat de travail d'après lequel ils obtenaient un salaire égal à celui payé aux ouvriers allemands de même catégorie. Mais cela ne se réalisa pas. Une fois ces gens ici, les entrepreneurs leur paient re qui leur convient ; naturellement, bien moins qu'aux ouvriers allemands. Aux chantiers de construction de Worrin-gen (Leverkusener Farbwerke) à Knapp-sak (R.W.A.), Bôlherwerk à Buderich-sur-Rhin et en beaucoup d'autres, nous constatons ce regrettable état de choses. Le pire, c'est qu'au moment de l'embauchage on dit à ces gens qu'à l'échéance du contrat (quatre mois), ils pourront, s'ils désirent ne pas rester, rentrer chez-eux. Il est plus que compréhensible que ces gens, après s'être vus trompés pendant quatre mois, tournent le dos aux localités inhospitalières et aspirent à revoir leur patrie, leur femme et leurs enfants. Mais pour cela il faut un passeport que délivre le "Generalkommando". Et celui-là n'est pas pressé. Pendant de? mois les gens attendent ce passeport, et ils se voient obligés de continuer à travailler pour un salaire inférieur à celui des ouvriers allemands. Toutes leurs protestations ne servent à rien. Le Reichstag s'intéressera-t-il à ces pauvres camarades de travail et veillera-t il aussi à ce que ses décisions soient appliquées au plus tôt? Il résulte de ces aveux que les protestations des Syndicats ouvriers belges s'élevant contre les déportations et les plaintes des travailleurs dits " volontaires " sont entièrement justifiées. La direction du Syndicat de Cologne des travailleurs du bâtiment reconnaît, en effet, que les ouvriers belges ont été traînés de force en Allemagne; elle proclame et elle prouve que les prétendus " volontaires ", qui signèrent sous la menace et dans l'effroi, sont odieusement exploités par les industriels et par les autorités allemandes de toute catégorie, du haut en bas de l'échelle. Ces dénonciations de la Rheinische Zeitung sont à rapprocher de la lettre du pseudo-ouvrier belge publiée par la Norddeutsche Allgemeine Zeitung (12 août 1917) et dans laquelle on exalte le peuple allemand : " loyal, honnête et laborieux ", le peuple formé de gens qui ne violent jamais la parole donnée La Rheinische Zeitung s'est chargée, par avance, de donner la réplique à sa ■consœur la Norddeutsche Allgemeine Zeitung. Et la réplique est péremptoire. o—o Ils préparent la défense d'Anvere Suivant le Telegraaf, les Allemands renforcent leurs mesures de défense dans le nord de la Belgique, près de l'embouchure de l'Escaut. Plus près d'Anvers, au village frontière de Santvliet, sur la rive droite du fleuve, des canons de gros calibre ont été montés sur plate-forme. A la ferme Kamps, il n'y en a pas moins de 13, tous masqués par des arbres. Tout le village de Santvliet a été renforcé. Dans ces derniers jours, plusieurs escadrons de cavalerie sont apparus à Beirendrecht (également au nord d'Anvers). Le nombre de soldats se trouvant dans la position fortifiée s'élève à 50.000 (estimation).

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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