La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 28 Januar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 16 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3f4kk95532/
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LA MÉTROPOLE I ONE PENNY 1 „ CIHQ CEHTIMM K ?!in&• VIJF CE,rr KL,VEHT: DIX CENTIME. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh, ; 3 mois, 12 sh. f 24«e ANNEE DIMANCHE 28 ET LUNDI 29 JANVIER 1917 Ne s 28-29 LA GRANDE GUERRE | Succès anglais à Le Transloy L'ENTREVUE DES DEUX EMPEREURS LA SITUATION EN GRLCh La célébration du cinquante-huitième miversaire du Kaiser au grand quar-■r général allemand n'a pas donné lieu oc déclarations sensationnelles que fai-iait prévoir vendredi certaines dépê-b La fête a eu lieu avec toute la mise scène dont les Centraux sont coutu-jea. L'empereur Charles d'Autriche ait accompagné de son ministre des ■[aires étrangères, le comte Czernin, pi, pendant l'après-midi, a longuement Inféré avec le Chancelier de l'Empire avec M. Zimmerman, chef du Fo-tn Office allemand. On ne sait évi-jmment rien encore de l'objet de ces [libérations mais il n'est pas impossi-[e qu'elle aient eu trait une fois de plus [la réalisation du bloc économique du mUEuropa et au fait nouveau que bt d'y introduire la conclusion du iuvel Atlsgleich austro-hongrois. Le prince Henri de Prusse, frère de tmpereur et chef occulte de la marine lemande, accompagné de son fils, le [ince Waldemar, assistait au lunch ni a suivi avec " une nombreuse sui-f" qui ne comprenait cependant pas le ionprinz. Des toasts y furent échan-fe entre les deux empereurs, mais leur fxte ne nous apporte aucun fait nou-cau ni même aucune indication intéresse. L'empereur Charles s'est conten-; de répéter la vieille assertion d'après Quelle la guerre a été " imposée " aux pitraux et a déclaré que la responsabili-e de sa continuation retombe sur les Al-h qui ont refusé leur " sincère offre k paix ". 11 a fait allusion à la campa-he roumaine qui justifie "la confiance" snslecours'futur du conflit et s'est con-|nté de décrire le Kaiser-comme " son lier ami et son fidèle allié ". Celui-ci a Êpondu dans la même note, sans faire ucun éloge de son hôte. Il a insisté siy on espoir d'une paix qui resserrera les fis d'amitié entre les, deux peuples al-&, cimentés par le Elut und Eisen de lismarck — et l'on sait ce que signifie "amitié" de l'Allemagne pour les na-ms qui ne peuvent lui parler d'égal à jal — et a poussé en l'honneur du jeu-t souverain le triple Hoch de Gommante Bien entendu, les deux chefs d'Etat Pt> chacun de leur côté, fait une allu-#n discrète, l'un à 1'" assistance ", autre à 1'" aide " que le Tout-Puissant Nonnées à leur cause et qu'ils espè-pt bien voir se continuer à l'avenir, put cela n'est pas d'un intérêt bien pal-pnt et il faudra sans doute attendre pcore quelques jours avant de pouvoir pnnaître, par la presse officieuse de Min et de Vienne, si l'entrevue des F* empereurs a donné aucun résultat plitique. [Ce qui est peut-être plus caractéristique de la mentalité présente de Guillau-JÇ II, c'est la réponse qu'il a faite au* picitations de l'Académie des sciences f Berlin, c'est-à-dire à la caste influen-f du professorat et des intellectuels TOands. Rejetant délibérément la Roque pacifiste dont il s'était plu à Envelopper à la fin de l'année derniè- ! le Kaiser prend prétexte des préten-™s plans de ruine et de destruction des Nemis de l'Allemagne pour déclarer !ne seule la victoire gagnée par le glai-e,Peut assurer désormais la paix néces-Fe au développement de ses peuples. ,™in, la note tragi-comique est four-® par un " ordre " du Kaiser à son Nistre des Colonies dans lequel il lui n!0|nt de transmettre " aussi rapide-,en' qui possible " à ses troupes colo-ip'esi ou plutôt à ce qu'il en reste dans '"Africain, ses félicitations pour la a?°n brillante dont elles se dépendent ptre un ennemi supérieur en nombre. ,est difficile de croire que cet ordre plu-^aleneontreux pourra pallier la dés-?rfable impression que ne peut man-!lf de produire en Allemagne la reddi-i0n> attendue d'un jour à l'autre, de ^mée allemande de l'Est-Africain, qui , era le sorf- J'empire colonial ger- i houe. L» 'aut noter à ce propos que les of-, p's allemands consentent de nouveau mettre .que' la Belgique et les Bel ges existent encore. L'ordre du Kaiser au Dr. Soif fait spécifiquement mention des forces " belges " combattant en Afrique, et le dernier communiqué allemand du front occidental s'occupe également de nous. Les Allemands sentent-ils qu'ils auront encore à compter avec les Belges ou bien se rendent-ils compte de ce que leur silence systématique à notre sujet contient de ridicule? Quoi qu'il en soit, la meilleure réponse que l'on pût donner à tout le blufï germanique du Kaisersgeburtstagfeier était de montrer les dents aux forces allemandes, et les Anglais tout particuliè-ment se sont distingués dans ce sport. Pendant toute la journée de samedi, ils n'ont cessé de harceler l'ennemi entre Ypres et la Somme, sur tous les points avec un vif succès. Leur coup le plus violent a été porté dans ce dernier secteur, aux environs de Le Transloy. Là, les effectifs britanniques, fortement appuyés par leur artillerie, ont poussé résolument de l'avant et se sont rendus maîtres d'une partie dominante de la position ennemie.' L'étendue de ce succès est indiquée par le nombre de prisonniers capturé, lequel s'élève à plus de 350, dont six officiers, et est le plus considérable enregistré sur le front occidental dans une seule opération depuis la reprise du fort de Vaux par les Françàis. Les Allemands contre-attaquèrent vigoureusement, mais toutes leurs tentatives pour regagner le terrain perdu furent repoussées avec fortes pertes. Sur d'autres points, à Neuville St-Vaast et au nord-est de Vermelles, des coups de main également heureux furent entrepris contre les tranchées ennemies, mais sans gain de terrain. En outre, les canons et les aviateurs furent très actifs, malgré le gel et la bise glaciale. Cette activité doit certainement donner à réfléchir à l'archiduc de Wurtemberg et au prince Ruprecht de Bavière et montre que dès que les circonstances clima-tériques s'y prêteront, l'avance des Anglais est inéluctable. Sur le front français, l'activité est faible en général, mais l'artillerie donne toujours sur plusieurs points, notamment autour de la cote 304 (Verdun) où il est encore possible que les Allemands préparent un nouveau retour offensif. Des coups de main allemands aux Epar-ges et à Massiges (Champagne) ont été aisément repoussés. En Russie, seule l'armée Dimitrieff qui défend la région de Riga réussit à surmonter les rigueurs de l'hiver. Elle a repoussé de nouveau les Allemands sur la route de Kalncem, vers Chlok. Dans la région de la grand'route de Mitau elle libéra des gaz qui, portés par le vent du nord-est, provoquèrent une grande panique dans les lignes allemandes, mais ne paraissent pas avoir été suivis d'une attaque. En Roumanie, l'offensive germanique semble définitivement arrêtée et on ne signale plus que des rencontres de patrouilles. Un communiqué roumain relatif à la période du 12 au 25 janvier confirme que les Allemands ont été expulsés de la vallée de Casin et rejetés au delà de la Suchitza, mais il s'agit là probablement de faits déjà anciens et qui n'impliquent, pour autant que nous' puissions en juger, aucun développement nouveau. < En Grèce, la situation ne cesse de s'améliorer. Les relations diplomatiques sont reprises. On annonce la publication imminente d'un décret sur les associations qui aura pour conséquence de dissoudre lès ligues de réservistes; les opérations de la commission mixte des indemnités aux venizelistes commenceront bientôt; la reprise par l'Angleterre de la flotte marchande est assurée; la cérémonie réparatrice d'Athènes aura lieu aujourd'hui, l'arrivée du continrent russe ayant été retardée. Cependant, le blocus n'est pas encore levé. Les Alliés ont raison de se montrer fermes et prudents, car tout danger n'est pas encore écarté. Monnaie de zinc Rares sont ceux de nos compatriotes en exil qui ont eu en mains la nouvelle monnaie de zinc qui a cours en Belgique depuis le vol du nickel perpit'rJ- dans notre pays par les Allemands. Voici l'avers et le revers d'une de ces pièces : PslP On remarquera, non sans satisfaction, leur caractère nettement belge, o—o La nouvelle solde des troupes à pi<d Le Roi vient de signer l'arrêté-loi suivant en date du 21 janvier : Vu l'arrêté-royal du 9 août 1907, no. 15955, fixant le taux de la solde ordinaire des sous-officiers, caporaux et soldats ; Vu l'arrêté royal du 28 mars 1914, no. 2073, fixant le taux de la solde des caporaux et soldats des troupes d'administration (section des hôpitaux) ; Considérant qu'il est équitable d'allouer aux soldats des troupes à pied la même solde qu'aux militaires des troupes à cheval ; Sur la proposition de notre ministre de la Guerre, Nous avons arrêté et arrêtons : Article 1er. — La solde journalière des soldats des troupes à pied est fixée comme suit : Soldat de ie classe (transit.) Fr. 0.36 Soldats de 2e classe .. .. 0.33 Art. 2.— Notre ministre de la Guerre est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sortira ses effets le 1er janvier 1917. o—o Quelle est la " lady " ? Les journaux anglais nous apportent l'écho d'un amusant différend survenu entre le "trompette du Roi" et le secrétaire rd'une exhibition organisée à Kinghtbridge. Le " trompette " réclame le paiement de son salaire bien qu'il n'ait pu donner ses auditions à l'exhibition, celle-ci n'ayant pas eu le succès attendu. Mais il nous intéresse de savoir pourquoi l'exhibition inaugurée par S. A. R. la princesse Clémentine fell flat. Est-ce parce qu'il fut causé du tort, ainsi que l'insinue le trumpet, par la visie d'une lady alleged to be German? Si oui, quelle est la " lady "? i o—o La générosité anglaise La collecte de Christmas On sait qu'à l'occasion de la Christmas de 1916, le Comité anglais de ravitaillement de la Belgique occupée avait organisé des collectes dans le pays, sous la forme de vente d'enveloppes de Noël. Les premiers résultats, communiqués par le Comité directeur, accusent une recette de 1 million 250.000 francs. Il ne faut pas oublier qu'à cette collecte s'ajoute la souscription quotidienne du grand Comité anglais, qui s'élève à des milliers de livres sterling. o—o Le presse espagnole embochée On a vu que le gouvernement espagnol s'est vu dans la pénible obligation de poursuivre des journaux germanophiles et de saisir La Espana Nuova, El Correo Espanol, Los Commentarios, El Diario et El Socialista. 11 est intéressant de noter que sur la liste noire belge figurent El Correo de Andalucia, de Séville, El Debate, La Tribuna, El Siglo futuro, de Madrid, El Tradicionalista, de Grande Canarie, La Defensa, de Ma-laga,ainsi que l'agence allemande chargée de les informer: le Deutscher , Nachrichtendienst fur Spanien, de Barcelone.Le rêve du comte Stolberg, quoi ! Qui veut l'aider à réaliser ce rêve en Belgique? o—o—-— Nous apprenons le décès; de Messire Emile Moretus de 'Bouchout, chevalier de l'ordre de St-Grégoire-le-Grand, membre de la Congrégation de la Ste-Vierge, de la conférence de St-Vincent de Paul, né à Bouchout, le 8 décembre 1842, décédé à Vught, en Hollande, le q janvier 1917. UNE NOUVELLE ACCUSATION ' CONTRE LA LOYAUTE D_ LA BELGIQUE On nous écrit de source autorisée : Afin d'illustrer la thèse de " la Belgique vendue à l'Angleterre la presse allemande a découvert un nouvel argument, que développe M. Georg Bern-hard dans le n. 12 du 8 janvier 1917 de la Gazette de Voss, sous le titre de Der Vorschuss auf den Krieg (L'avance pour' la .guerre). Voici cet argument : En février 1914, le gouvernement belge a émis à Londres, par l'entremise de la Banque Ba-ring, un emprunt de 12 millions de livres. D'après la Gazette de Voss, il ne s'agissait de rien moins que d'une opération préparatoire à la guerre, et le" Temps l'aurait reconnu à l'époque. Preuve manifeste qu'il y avait partie liée entre la Belgique, l'Angleterre et la France ! Or, l'emprunt en question, l'arrêté royal du 2 février 1914 qui l'autorise le dit en toutes lettres, était destiné au remboursement de bons du Trésor en circulation, c'est-à-dire de dépenses déjà consommées. Tous ceux qui sont au courant de ces questions savent que, comme la plupart des Etats, la Belgique s'est trouvée empêchée pendant une assez longue période précédant la guerre, d'émettre de la dette consolidée à raison de la tension du marché financier, rebel'e à l'absorption des fonds d'Etat et entièrement orienté vers les valeurs industrielles. Toutes les Trésoreries d'Etat ont éprouvé les effets de cette crise des fonds publics, et celle de Belgique tout particulièrement. Non point qu'elle eût à se forger des ressources pour parer à une situation financière difficile, comme l'insinue perfidement M. Bernhard dans la Gazette de Voss : on sait que depuis plus d'une quart de siècle le budget belge, seul en Europe, ne connaissait que les excédents de recettes. Seulement, la Beleique exploitait un vaste domaine industriel : chemins de fer, postes,téléphones, etc., dont la prospérité même exigeait chaque année des dépenses de capital considérables. De là, la nécessité pour le Trésor belge de recourir à l'emprunt, à l'emprunt justifié parce que productif. L'emprunt à court terme dut faire face à la situation, en attendant l'occasion propice de consolider; et, au 1er janvier 1914, les bons du Trésor en circulation atteignirent le chiffre anormal de 534 millions 272.400 francs. Il est vrai cependant qu'en 1913, à la suite de la réorganisation militaire le gouvernement belge avait obtenu des Chambres l'approbation d'un programme de dépenses extraordinaires atteignant 196 millions, cette somme devant être avancée par l'emprunt en cinq ans, pour être amortie sur le budget ordinaire en vingt-cinq ans, à raison d'une annuité de 7 millions 840.000 francs. C'est l'inscription au budget de cette annuité qui permit la combinaison réalisée à Londres, d'un emprunt amortissable en vingt-cinq ans. Mais, d'une part, les dépenses militaires en question — nullement secrètes, publiquement et copieusement débattues au contraire -— n'avaient rien de commun avec ce que prétend la Gazette de Voss, ni n'offraient nul caractère particulier d'hostilité à l'égard de l'Allemagne plutôt que de la France, n'étant que le développement nécessaire du système défensif de la neutralité et de l'indépendance du pays; d'autre part, l'emprunt de Londres n'était pas du tout affecté à ces dépenses, alors seulement entamées; il réalisait une consolidation partielle de la • dette flottante, dégageant une trésorerie un peu engorgée pour les raisons ci-des-sus rappelées!. En un mot, l'annuité vo- | tée pour les dépenses militaires fut l'occasion, non la raison de cet "emprunt. C'est si vrai qu'à la Chambre l'opposition en fit grief au g-ouvernement : "Les 300 millions ", s'écriait M. Franck le 26 mars (Annales Parlementaires, p. 1 ^q8) qui, dit*on. " doivent servir aux dépenses nécessitées par les travaux militaires, ont uniquement été employés jusqu'au dernier centime à régler les échéances des bons du Trésor Si M. Bernhard, qui cite le Temps de février 1914, veut bien remonter un peu dans la collection, il trouvera la trace des négociations que le gouvernement belge a engagées afin de placer un paVeil emprunt de consolidation en France.Ces négociations échouèrent, parce que le programme financier du gouvernement de la République comportait l'ajournement de toute émission étrangère. Cet épisode, à lui seul, ne suffit-il pas à montrer l'absurdité de l'histoire imaginée par le journaliste allemand, et d'après laquelle l'emprunt belge de Londres avait pour but d'édifier des fortifications destinées à couvrir la frontière nord de la France? Le même article du Temps, du 16 février 1914, invoqué par M. Bernhard, signale d'ailleurs ce fait, qu'un " emprunt argentin, qui aurait dû être réalisé sur la place de Paris, allait être placé aussi à Londres par les soins des banques anglaises " tout comme l'emprunt belge. Révélons encore ce fait topique. Lorsque le ministre des Finances, peu de temps après, fit une autre opération avec un groupe belge, les succursales des grands établissements de crédit français à Bruxelles s'abstinrent de participer, malgré l'invitation de leurs collègues belges, pour les mêmes raisons, maisi l'offre de participation reçut bon accueil auprès... des banques allemandes! Puisons maintenant dans l'article même de M. Bernhard quelques exemples des contradictions qu'il renferme, i La première tranche de l'emprunt incriminé a été émise à 77; le jour même de l'émission, le titre faisait prime, de 21/2 0/0. " Das was sehr auffallig.. / ' (Cela était frappant). Car le marché anglais était exceptionnellement mauvais à ce moment. * Or ce succès " singulier qui ne s'explique évidemment que par de mystérieux accords, devient, deux phrases plus loin, une opération onéreuse pour l'Etat belge, qui eût trouvé mieux sur son propre marché. La preuve, ajoute Bernhard, c'est que Baring fit un très joli bénéfice en émettant, le 2q mars, la seconde tranche à 80. Ce qu'il omet de dire, c'est que cette hausse était parfaitement escomptée par le gouvernement belge même. Voici ce qu'on lit dans le rapport déposé à la Chambre des représentants, le 24 février, sur le budeet de la Dette publique (Documents parlementaires, n. 137, p. 4) : Dès à présent l'emprunt fait prime .aux environs de 80 et tout fait présager que l'émission de la seconde tranche se fera à un taux rémunérateur dont le pays, en vertu de la convention même, profitera pour les deux tiers. Le secret du succès de cet emprunt est fort simple. Il tient essentiellement à ce que le revenu était en rapport avec le loyer de l'argent à ce moment et qu'en outre le titre était remboursable au bout de vingt-cinq ans au maximum, terme ni trop long ni trop court. Ces diverses conditions spuriaient aqx organismes — tels que sociétés d'assurance, trusts, etc. — qui affectionnent les fonds d'Etat, mais s'en écartaient à raison de la crise dont pâtissaient les emprunts perpétuels, et notamment les consolidés. Ici la stabilité du cours était assurée par la certitude du remboursement. Une seconde " singularité " frappe M. Bernhard. De mémoire d'homme, écrit-il, il n'a été fait une émission d'emprunt belge en Angleterre exclusivement. ~ Où prend-il cela ? Les émissions publiques étaient abandonnées par l'Etat belge depuis longtemps; le Trésor écoulait les titres en bourse à mesure des besoins, ou les plaçait à main ferme. Il faqt remonter jusqu'aux années 1880 pour rencontrer un emprunt par souscription publique. Or. quelques années plus tôt, en 1873, 'e gouvernement belge .émit à Londres un emprunt 3 0/0 en livres sterling dont les titres circulent toujours. Voilà comment on écrit l'histoire en Allemagne. \

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