La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 06 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nk3610wv7g/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. VENDREDI 6 NOVEMBRE 1914. N°- 310. COMMUNIQUES OFFICIELS BELGES. VERS LOMBARTZIJDE BIXSCHOOTE REPRIS. LE HAVRE, 5 novembre.—Communiqué du quartier-général belge:— Des détachements de forces belgés ont poussé en avant vers Lombarteijde et la digue de l'Yser, entre Saint-Georges et Tervoete. Les progrès ont été lents à cause des inondations et du feu d'infanterie et de mitrailleuses de l'ennemi, qui occupe toujours Saint-Georges et les fermes situées sur La rive gauche de l'Yser; les faubourgs de Schoorbakke et de Tervoete. Les fusiliers de marine ont réoocupé Stuyve-benskerke, au sud de Dixmude. Les Allemands ont attaqué hier soir dans la direction du pont de Bixschoote. Ils ont été arrêtés, et ont été forcés aujourd'hui d'évacuer complètement le village. L'ennemi a continué aujourd'hui d'attaquer avec la plus grande violence le front des Alliés entre Hollebeke et Messines, mais toutes nos positions furent maintenues, et sur certains points nous avons fait des progrès, notamment vers Hollebeke et Wytschaete. Dans la région d'Armentières et au sud de Il Lys la situation n'a pas changé. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. LEGERE AVANCE DES ALLIES. PARIS, 4 novembre.—Communiqué officiel uivant de 23 heures :— Il n'y a aucun changement notable dams la situation. Dans le nord, il y a eu de légers progrès vers Messines. En plusieurs points sur le front il y a eu de violentes canonnades sains grand résultat, surtout à l'ouest de Lens, entre la Somme et l'Ancre dans l'Argonne et dans « la forêt d'Apremont. LES ALLIES SUR LA RIVE DROITE DE L'YSER. AVANCE APPRECIABLE. PARIS, 5 novembre.—Communiqué officiel de 15 heures :— Sur notre gauche, les forces alliées ont fait de légèrs progrès à l'est de Nieuport, sur la rive droite de l'Yser. De Dixmude à la Lys, les attaques allemandes ont été renouvelées hier, mais sur plusieurs points avec moins d'énergie, particulièrement en ce qui concerne leurs attaques d'infanterie. Les lignes française et anglaise n'ont reculé sur aucun point, et nos troupes, prenant l'offensive, ont fait de notables progrès dans plusieurs directions. Entre la région de La Bassée et la Somme, la journée a été spécialement marquée par un combat d'artillerie. Dans la région de Roye, nous avons maintenu notre occupation de Quesnoy-en-Santerre, et nous avons avancé appéciablement vers Audechy. Dans le centre, entre l'Oise et la Moselle, il y a eu une recrudescence d'activité de la part des Allemands, qui s'est surtout manifestée par le feu de leur artillerie. Des attaques effectuées par l'ennemi sur plusieurs points de notre front ont été finalement repoussées, dans certains cas après une bataille durant tout le jour. Sur notre aile droite il n'y a rien de nouveau. L'EFFORT VERS ARMENTIERES. UN AVEU ALLEMAND. MILAN, 5 novembre.—Les correspondants militaires des journaux de Berlin attribuent l'échec de l'offensive allemande entre Dixmude et Nieuport aux inondations dans cette région. Ils déclarent que les troupes, qui n'ont pu avancer en ligne droite, dirigeront sous peu leurs efforts sur un point plus méridional—dans la région d'Armentières.—Central News. VON KLUCK SERAIT MORT? PARIS, 5 novembre.—Le correspondant de 1' " Exoelsior " au Havre apprend d'une source qu'il ne lui est pas permis d'indiquer, mais qu'il dit très autorisée, que le général von Kluck est mort il y a une dizaine de Jours des suites de graves blessures, dans un hôpital à Namur. Le visage du général avaient été soigneusement caché lors de son passage à travers 1a Belgique et l'Allemagne.—Reuter. LE SORT DES ANVERSOIS. ILS CREUSENT DES TRANCHEES. MIDDELBOURG, le 4 novembre.—D'après des réfugiés anversois qui, après s'être rendu dans leur ville sont revenus à Flessingue et à Mi-ddel-bourg, les Allemands leur auraient ordonné de travailler au rétablissement de la forteresse et à la construction de ponts et autres ouvrages. Ils ont préféré s'enfuir. — Le Roi et la Reine d'Angleterre, les membres de la famille royale, ainsi que le corps i diplomatique, ont assisté hier, dans la chapelle royale de St. James, à un service funèbre il la mémoire du prince Maurice de Battenberg. — M. de Broqueville a quitté Le Havre hier pour le front, après avoir reçu la visite des ministres de Russie, de Grande-Bretagne et de France en Belgique. LA BATAILLE DE L'YSER. 75,000 MORTS ET BLESSES. ATTAQUES 19 FOIS REPOUSSEES. UN ARMISTICE? (Correspondance de la " Metropole.") BRUGES, 28 octobre (par courrier, viâ Aardenburg, Hollande).—C'est dans le triangle Thourout-Dixmude-Nieuport, donc à l'extrême gauche des Alliés, que se livre depuis mercredi dernier la bataille la plus acharnée de toute la campagne. Au dire des campagnards ; de Couckelaere, Keyem, MoeTe, Zande, etc., réquisitionnés par les Allemands pour transporter leurs blessés vers les centres qu'ils occupent, la contrée n'est qu'une vaste nécropole.Le combat a atteint son maximum jeudi et samedi. Dix-neuf fois les Allemands ont essayé de passer l'Yser du côté d'Essen; à chaque tentative ils furent repoussés par les troupes belges et françaises massées en force derrière le canal et qui se battent avec une bravoure admirable. Une escadre anglaise lourde appuie les mouvements et les manœuvres des Alliés en chassant par un feu croisé l^s Allemands loin de la côte. Ce bombardement ininterompu inflige à l'ennemi des pertes considérables. Des régiments entiers ont été décimés. Un officier blessé ramené du champ de bataille a déclaré hier que de son régiment, fort de 2000 hommes, il n'est sorti que 80 soldats indemnes. Les Belges et les Français, disait-il, ont beaucoup de pertes, mais elles ne sont rien à côté de celles de Allemands. Il ajoutait que ce n'est pas un bataille, mais une véritable boucherie. Les Allemands, me disait hier soir un campagnard qui avait ramené des blessés, n'ont pas le temps d'enterrer isolément leurs morts; aidés des habitants qu'ils ont réquisitionnés pour cette triste besogne, ils les chargent par tas de 20 à 25 cadavres sur des charrettes à trois roues, qu'ils déversent en arrière des. lignes de combat. Le feu croisé des bateaux anglais empêche les Allemands de se déployer et d'avancer. C'est au moyen de pontons qu'ils ont voulu passer l'Yser; les troupes étaient conduites en masse pour traverser le cainal, mais les pontons s'effondrèrent chaque fois avec leur charge humaine sous les fragments de mitraille de l'artillerie des Alliés. Sans aucune exagération, les Allemands comptent jusqu'à présent 75,000 morts et blessés, sans les prisonniers, qui sont également très' nombreux. Plus de 8000 blessés ont été évacués dimanche vers Bruges et Courtrai, viâ Thou-rout. Ils doivent faire la route à pied, soit environ dix heures de trajet. Les églises de Thourout et communes voisines, ainsi que les fermes de toute la contrée sont archicombles de blessés. Bruges est en dehors de la ligne de feu. Plusieurs hôtels d'Ostende et d'autres cités balnéaires situées entre cette ville et Nieuport ont été endommagés par le bombardement des navires anglais, des soldats allemands étant postés en observation dans ces bâtiments. A Bruges des soldats allemands sont postés en observation au faîte de la Tour des Halles. De même qu'à Gand et Anvers, les Allemands n'ont laissé qu'une petite garnison à Bruges. Au moment où je vous transmets cette lettre le canon continue de gronder du côté de la mer. La bataille, commencée mercredi, continue plus violemment que jamais, mais son centre se serait déplacé plus au sud, vers Ypres. Les blessés allemands continuent d'affluer dans les centres situés en arrière de la ligne de feu, nuit et jour, par centaines. Un convoyeur me dit qu'un armistice a été accordé, tout en ajoutant que cinq jours ne suffiraient pas aux Allemands pour enterrer convenablement leurs morts. En certaines communes voisines de l'Yser, vers Dixmude, ce n'est qu'un amoncellement de cadavres d'hommes et de chevaux. Les mitrailleuses et les paquets de mitraille des navires anglais ont causé ici les trois quarts de cette œuvre dévastatrice. Le spectacle du champ de bataille est effroyable. Il est inexact, comme l'ont annoncé certains journaux hollondais, que Bruges ait été bombardé et serait gravement endommagé. La belle cité flamande est indemne. LE BOMBARDEMENT DE MÀLINES. LES DEGATS RECENTS. Une personne rentrée tout récemment en Angleterre et qui a été à Malines le 27 dernier nous communique les détails suivants au sujet des dégâts commis par les bombardements successifs de Malines ::— Les boulevards ont peu souffert. Au boulevard de Arbalétriers les maisons ont été fracturées de porte en porte. A l'avenue Speecy 1 l'hospice des vieillards est fortement endommagé; rue Hanswyck plusieurs maisons en face de l'église sont gravement atteintes; aux Cinq Coins la maison Mendelaers et huit maisons continguës ont été vidées et brûlées. Au Marché aux Grains, depuis la maison à coté de celle de M. Hertsens jusqu'à celle de M. Van Melckebeke, exclusivement, tout est détruit. Aux Bailles de fer, jusqu'à la maison Voordecker et depuis la maison Walham jusqu'au delà la maison Steenackers, ainsi que le. pâte de maisons depuis l'immeuble de M. De Blauw jusqu'au Musée, il ne reste que des murs calcinés. De nouvelles bombes sont tombées sur la cathédrale et l'hôtel de ville. Rue de l'Empereur la pharmacie Coolen et la maison 1 voisine sont détruites. Dans la rue Saint-Jean, sauf les deux maisons du coin de la rue 1 de Mérode et de la rue de Stassart il ne reste ! plus rien debout; l'école de musique et Pin- i stitut des Dames de Marie sont rasés. £ 67 me LISTE DES PERTES ALLEMANDES. TOTAL : 441,600 HOMMES. (Correspondance de la " Metropole.") ROTTERDAM, 5 novembre (par dépêche).— Le '* Reichsanzeiger " du 3 novembre, qui vient d'arriver ici, publie la soixante-septième liste des pertes allemandes. La collection de ces listes forme un volume de deux mille deux cent et huit pages. A raison de 200 noms par page, on arrive à un total de 441,600 pertes, morts, blessés, prisonniers et manquants, qui est certes encore inférieur à la réalité. RETRANCHEMENTS A BRUGES ET A ZEEBRUGGE. (Correspondance de la " Metropole.'*) ROTTERDAM, 5 novembre (par dépêche).— La frontière entre la Flandre zélandaise et la Belgique vien d'être fermée par les Allemands. Personne, sous quelque prétexte que ce soit, n'est admis à la traverser, ni à la sortie, ni à l'entrée. Le tramway à vapeur circulant entre Bruges et l'Ecluse vient d'être arrêté. On suppose que les Allemands veulent éviter qu'aucun^ information précise ne transpire au sujet des retranchements qu'ils construisent en toute hâte autour de Bruges et le long du canal maritime de Bruges à Zeebrugge, et qui font partie de la nouvelle ligne de défense Zcebrugge-Bruges-Gand - Termonde - Bruxelles-Namur.LES FINANCES HOLLANDAISES. UN NOUVEL IMPOT. (Correspondance de la " Metropole.") ROTTERDAM, 5 novembre (par dépêche).— On attribue au gouvernement hollandais, en présence , de la situation spéciale créée par la guerre, le projet de frapper à la sortie certains articles d'exportation qui donnent de bons rapports, d'un nouvelle taxe de 8 pour cent ad-valorem.La presse libérale et l'influente Chambre de commerce de Rotterdam protestent vivement contre ce projet. UN CROISEUR ALLEMAND COULE PAR UNE MINE. 380 VICTIMES. AMSTERDAM, 5 novembre.—Le télégramme officiel suivant a été reçu de Berlin:— Le croiseur \allemand " Yorck " a touché hier matin le chaîne de mines bloquant l'entrée de la baie de Jahde, et a coulé. Les derniers avis disent que jusqu'à présent 382 hommes, soit plus de la moitié de l'équipage, ont été sauvés. Le sauvetage a été rendu plus difficile par un épais brouillard. (Signé) P. Behncke, capitaine et chef du département naval de l'état-major du quartier-général.— Reuter. ROME, 5 novembre.—Un télégramme de Berlin dit que le naufrage du croiseur allemand " Yorck," miné dans la mer du Nord, a fait 380 victime?.—Exchange. Note.—Le grand port naval allemand de Willemshafen est situé sur la baie de Jahde. Le " Yorck " était un croiseur cuirassé de 9350 tonnes, construit à Hambourg en 1904, armé de quatre canons de 21cm., 10 de 15cm., 14 de 8.5cm., et quatre tubes lance-torpilles immergés. UN ENGAGEMENT DANS LA MER DU NORD? LONDRES, 5 novembre.—Une vive canonnade a été entendue aujourd'hui au large d'Aldeburgh. Cet après-midi le cherche-mines " Driver " de Lowestoft a débarqué six hommes d'un équipage de quatorze marins appartenant au " Mary," qui a heurté une mine dans la mer du Nord. Deux des survivants étaient blessés. Un autre navire est attendu'avec un cadavre à bord. —Exchange. — D'après le " Telegraaf," le comte Henry d'Oultremont, frère du secrétaire de la légation belge à La Haye, aurait été tué d'une balle dans la tête dans une des récentes batailles en Flandre. —La révolte du général Beyers, en Afrique du Sud, semble être ' complètement maîtrisée. Une espèce d'armistice a été conclu, et les rebelles sont mis hors d'état de nuire par les commandos restés fidèles. 106 -rebelles se sont-rendus à Oarnavon y compris quatre lieutenants 2t sept soldats allemands. — Suivant une déclaration du secrétaire de l'Amirauté, les passes de Great Minch et de Little Minçh, entre l'Ecosse et les Hébrides, sont comprises dans la fermeture de la mer du Nord. — Le capitaine Bartlett, arrivé à Ottawa, rapporte que le " Karluck," qu'il commandait, et ]ui transportait l'expédition arctique Stefansson, s'est perdu avec huit- hommes d'équipage; stefansson et les autres membres de l'expédition sont sains- et saufs. — Suivant un communiqué du secrétaire de .'Amirauté, le steamer allemand " Ophelia " a îté arrêté et conduit à Yarmouth, parce qu'au uomentde sa capture il effectuait des manœuvres " incompatibles avec les devoirs d'un navire-îôpital.— D'après une dépêche de Tokio, le bom-Dardement de Tsingtao a détruit l'usine d'élec-iricité. Les forces assaillantes s'avancent et les )bus tombent dans les rues. Dans la nuit de nardi les Allemands ont effectué une contre-ittaque infructueuse. — Il a été établi que le navire-hôpital anglais ' Rohilla " qui a fait naufrage la semaine der-lière au large de Whitby, avait touché une mine lottante allemande, et avait dû être mis à la :ôte par son capitaine. — Les journaux suédois manifestent un cer-ain malaise au sujet de la fermeture de la mer iu Nord par l'Angleterre, mais ils protestent 1 naintenant contre l'action de l'Allemagne, dont ' es mines ont causé tant de dégâts à la navigation ' uédoîsa. BATAILLE NAVALE DANS LE PACIFIQUE. UN CROISEUR COULE. LONDRES, 5 novembre.—Le secrétaire de l'Amirauté a publié le communiqué suivant, transmis par le Press Bureau à 1 heure du matins— Des bruits et des avis ont été reçus par l'Amirauté de diverses sources au sujet d'une action navale qui a eu lieu au large de la côte du Chili. 1/Amirauté n'a aucune confirmation officielle de ces faits, et ceux dont elle a oexn-naissance reposent apparemment sur des nouvelles de source allemande. On rapporte que le " Scharnhorst," le " Gneisenau," le "Leipzig," le "Dresden," et le " Nurnberg " se sont réuinis près de Val-paraiso et qu'un engagement a eu lieu avec une partie de l'escadre de l'amiral Cradock, le dimanche 1er novembre. Les rapports allemands prétendent que le " Monmouth " a été ' coulé, et que le " Good Hope " a été gravement endommagé. Le " Glasgow " et le croiseur armé auxiliaire " Otranto " se sont retirés de l'action et se sont échappés. L'Amirauté ne peut considérer ces faits comme exacts en ce moment, car le cuirassé " Canopus " qui avait été spécialement envoyé pour renforcer l'escadre de l'amiral Cradock, et qui lui aurait conféré une supériorité décisive, ne s'y trouve pas mentionné; et, au surplus, quoique cinq navires allemands se soient réunis dans les eaux chiliennes, trois seulement sont arrivés dans le port de Valparaiso.Il est donc possible que lorsque des rapports détaillés au sujet de l'action auront été reçus, ils puissent modifier considérablement la version allemande. Des mesures effectives ont été prises pour faire face à la situation dans toutes les circonstances.LA VERSION ALLEMANDE. SANTIAGO DE CHILE, 3 novembre.—Le vice-amiral allemand rapporte qu'il a coulé le croiseur anglais " Monmouth," avec, croit-il, perte de tout l'équipage, et que deux autres navires de guerre anglais ont été sérieusement endommagés. La bataille a eu lieu à soixante milles du port chilien de Coronel. D'autres informations de source allemande disent que la bataille navale a eu lieu au large de Coronel et que les croiseurs anglais " Good Hope " et <£ Glasgow " ont été gravement endommagés. Les Allemands croient que le " Good Hope " a sombré. Les seules informations que les autorités chiliennes possident à ce sujet est un rappo-rt du phare de Lavarie disant qu'une forte canonnade y a été entendue dimanche entre six et sept heures du soir, mais que le résultat n'en est pas connu. Le steamer " Oronsa," de Coquimbo, est arrivé sain et sauf à Valparaiso. Il avait navigué constamment dans les eaux territoriales chiliennes. On ne rapporte nulle-part que le " Glasgow " ou le " Good Hope " soient entrés dans un port chilien. On annonce maintenant que les navires de guerre allemands ont quitté Valparaiso ce midi.— Reuter. LE "GOOD HOPE" ECHAPPE. NEW YORK, 4 novembre.—D'après un télégramme de Washington, des avis officiels reçus de Valparaiso disent que le " Good Hope " s'est échappé. Les Allemands n'essayèrent pas de sauver l'équipage du "Monmouth" à cause de la grosse mer. On ignore ce que sont devenus le " Leipzig " et le " Dresden."—Central News. .Note.—Le " Good Hope." était un croiseur cuirassé de 14,100 tonnes, construit en 1901, équipage de 900 hommes, vitesse 23.5 nœuds, armement principal deux canons de 23cm. ; le " Monmoutn," croiseur cuirassé, de 9SOO tonnes, construit en 1901, 678 hommes, vitesse 24 nœuds, armement principal 14 canons de 15cm.; le " Glasgow," croiseur leger de 4800 tonnes, construit en 1909, 376 hommes, 10 canons' de 10cm.; lé " Canopus," cuirassé de 12,950 tonnes, construit en 1897, 750 hommes, 4 canons de 30.5cm. ; 1' " Otranto," croiseur auxiliaire de l'Orient Steam Navigation Co., de 12,124 tonnes, construit en 1909 à Belfast. Le " Scharnhorst " et le " Gneisenau," croiseurs cuirassés de 11,600 tonnes, lancés en 1906, vitesse 24.5 nœuds, 765 hommes, 8 canons de 21cm.; le "Leipzig," croiseur protégé de 3250 tonnes, construit en 1905, 286 hommes, vitesse 24 nœuds, 10 canons de 10cm.; "Dresden," croiseur de troisième classe, similaire à 1' " Em-ien," construit en 1907, 321 hommes, vitesse 25 nœuds, 10 canons de 10cm.; "Nurnberg," croiseur de 3450 tonnes, construit en 1908, 295 hommes, 10 canons de 10cm. LA «FLOTTE JAPONAISE ENTRE EN JEU. NEW YORK, 5 novembre.—Un télégramme ie Valaparaiso annonce qu'un navire charbonnier a aperçu au laTge de l'île de Pâques :iuit navires de guerre japonais poursuivant les croiseurs allemands.—Central News. Note.—L'île de Pâques se trouve à 2500 milles i l'est de la côte chilienne. La nouvelle apportée par ce charbonnier* doit donc se rapporter i un incident arrivé il y a plusieurs semaines. LES BELGES A LONDRES. L'Association des professeurs et instructeurs les écoles techniques et industrielles de la Grande-Bretagne (" The Association of Teachers n Technical Institutions ") invite tous les processeurs et instructeurs des écoles techniques Delges, se trouvant à présent parmi nous, à communiquer avec le secrétaire honoraire de l'asso-îiation et à lui donner leurs nom et adresse, la jranche ou'ils enseignent, leurs titres et qualités. Ecrire Mr. J. Paley Yorke, 55, Filey-avenue, Jpper Clapton, London, N. * * * Un beau geste de nos amis anglais: M. Joa. i^an den Branden, le distingué archiviste hono-•aire de la ville d'Anvers, vient, sur la proposi-,ion de Sir Lionel Oust, directeur de la " National jallery," être nommé membre honoraire du ' Burlington Fine Arts Club," un des clubs les plus fermés de l'Angleterre. LA GUERRE DECLAREE A LA TURQUIE. ANNEXION DE CHYPRE. LONDRES, 5 novembre.—Un second supplément à la " Lond'on Gazette " (officielle), publié ce matin, contient la "notice" suivante, datée du Foreign Office, 3 novembre:— "Vu les actes hostiles commis par des forces turques sous le commandement d'officiers allemands, l'état de guerne existe à partir de ce jour entre la Grande-Bretagne et la Turquie." Les arrêtés publiés au sujet de la guerre avec l'Allemagne et l'Autriche, sont étendus à la Turquie, à l'exception de celui du 4 août relatif au départ des navires ennemis se trouvant dans les ports britanniques, le Sultan n'ayant pas ratifié la convention de La Haye du 18 octobre, 1907, relative au statut des navires marchands. Le supplément contient aussi un arrêté déclarant qu'a partir du 5 novembre l'île de Chypre sera annexée et fera partie des colonies britanniques. Au cours d'un conseil privé tenu hier matin au palais de Buckingham, le Roi a sanctionné lesdit.s arrêtés. Chypre a été occupée et administrée par l'Angleterre, avec l'agrément du Sultan, depuis 1878. C'est la plus grande île de la Méditerranée. Sa carte fut dressée en 1885 paT Lord Kitchenex, qui était à cette époque capitaine du génie. DEPART DE TEWFIK PACHA. L'ambassadeur de -Turquie à Londres et le personnel de l'ambassade comprenant dix-neuf personnes, ont quitté Charing Cross hier matin pour Folkestone et Flessingue. Un des secrétaires de Sir Edward Grey accompagna les Ottomans, qui le remercièrent avec effusion des attentions du gouvernement anglais. La foule, nombreuse' dans la gare, ne se livra à aucune manifestation. LE BOMBARDEMENT DES DARDANNELLES. GRANDS DEGATS. ROME, 5 novembre.—Un message de Con-stantinople dit que la flotte anglaise bombarde les Dardannelles d'une distance de 18 kilomètres. Des torpilleurs turcs ont attaqué les Anglais. —Exchange. PARIS, 5 novembre.—Le correspondant athénien du " New York Herald " télégraphie que les forts de Koumkalen et de Bel-el-Barsch, sur les Dardannelles, ont été sérieusement endommagés par les flottes alliées. La canonnade est formidable, et on peut l'entendre à Tenedos. Les détails manquent. Après le bombardement, un destroyer turo sortit du détruit, mais fut forcé de retourner. Un aéroplane turc, avec un pilote allemand, est tombé à Dedeagatch. L'aviateur fut blessé.— Central News. ATHENES, 4 novembre.—A la suite du bombardement, le magasin à poudre du fort de Sedil-balir a sauté, causant des dommages considérables. Les autorités de Smyrne empêchent les sujets anglais et français " de s'en aller.— Exchange. LA FLOTTE TURQUE DANS LA MER DE MARMARA. ROME, 5 novembre.—Le correspondant à Constantinople du " Messagero " télégraphie que l'amiral Suchon, le commandant allemand. abandonne ses fonctions de commandant de la flotte turque aux mains de l'amiral Turgut; le général Izzet Pacha a pris le commandement en chef de l'armée. Le " Goeben " est en train de faire des réparations et la flotte turque est retournée vers la mer de Marmora. Une escadre russe se trouve près du Bosphore.—Central News. LES MINISTRES DEMISSIONNENT. i ATHENES, 5 novembre.—Les ministres turcs des Finances, de la Justioe. et des Travaux Publics ont donné leur démission.— Exchange Spécial. LES REGRETS DE CHERIF PACHA. BORDEAUX, 5 novembre.—Le général Cherif Pacha, leader du parti d'opposition turque, et dont les sentiments francophiles sont bien connus, a envoyé un télégramme au chef du cabinet français dans lequel il dit:— "J'apprends avec un profond regTet le dernier acte de folie du comité d'Union et Progrès, dont j'ai toujours combattu avec énergie la politique de mauvais augure. Mon cœur de patriote se déchire aujourd'hui à la pensée qu'une poignée de bandits ont signé, par cet acte odieux, la sentence de mort de mon pauvre pays." Chérif Pacha espère, ajoute-t-il, que ses compatriotes comprendront sous peu où se trouvent leurs véritables intérêts, et marcheront contre la bande d'assassins qui conduisent la pauvre Turquie à la ruine finale.—Reuter. DANS LE CAUCASE. LES TURCS CHARGES PAR LES COSAQUES. PETROGRADE,4 novembre.—Communiqué de l'état-major du quartier-général de l'armée du Caucase:— Une de nos colonnes attaqua l'ennemi par surprise près d'Ardost. Les Turcs prirent la fuite, abandonnant leurs blessés. Après avoir délogé les Turcs du village d'Ide nous capturâmes une grande quantité de provisions. Nos troupes, après un combat, occupèrent Olikilissé, Khorassan, et la passe de Karaderbent. Une centaine de Cosaques à cheval chargèrent les tranchées ennemies et sabrèrent l'infanterie turque. Une de nos colonnes, après avoir couvert, par des routes difficiles, une distance de quatre-vingt verstes en trente heures, a écrasé les Turcs près de Myssoune et Diadine, dispersé de grandes forces kurdes, et occupé Diadine, où des prisonniers, des armes et des munitions furent capturés. Le 3 novembre nous avons occupé Bayazid, où nous avons dispersé les troupes turques qui nous étaient opposées. DERNIERE HEURE. LA SITUATION A ANVERS. AMSTERDAM, 5 novembre.—Un télégramme de Roosendael dit que la nuit dernière, tous les jeunes gens âgés de 18 à 30 ans, qui essayaient de gagner la Hollande, furent arrêtés par les autorités militaires allemandes à la gare de Merxem. Quatre-vingts d'entr' eux furent enfermés pendant la nuit dans un grand hangar fortement gardé par des soldats. Tous les hôpitaux d'Anvers sont vides, et de nombreux trains avec des bagages allemands ont quitté Anvers. Le correspondant apprend d'un fugitif d'Anvers que tous les documents militaires sont enlevés de l'hôtel de ville. Le bruit court que les bourgmestres Franck et Devos sont tenus comme otages. A Roosendael, on entend nettement le bruit du canon.—Reuter. Le Press Bureau a annoncé hier après-midi que l'hon. Peter McBride, agent-général pour le Victoria (Australie), a remis à M. le comte de Lalaing, ministre de Belgique à Londres, un chèque de 6000 livres sterling (150,000fr.), dont 5000 provenant du fonds d<? secours pour la Belgique du. lord-maire de Melbourne et 1000 livres du Çommonwealth Public Service Fund. D'autre part M. Asquith a accusé réception d'un chèque de £1()0,000 (2,500,000 francs) à Sir G. H. Reid, haut commissaire pour l'Australie, dans la lettre suivante:—"("est un grand honneur pour moi de servir d'intermédiaire pour transmettre à nos vaillants alliés belges, afin .d'adoucir les calamités que la guerre a infligées à leur peuple, cette magnifique expression de la bienveillance et de solidarité de l'Australie." f NOS LECTEURS ^ qui ne trouveraient pas le eu nombre suffisant chez leur vendeur de journaux sout priés de nous en donner l'adresse. ^ LE LIVRE D'ADRESSES DÉS EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre 1© montant aux ordres, 6.v.p. T>AUDOUX, MICHEL, Fontaine-l'Evêque M-P cheroho Madame Baudoux et enfants.—Ecrire 48, Ooiney Ilatch-lane, Muswell Hill, London, N. Téléphone, Hornsey 1000. T> ARRAT, G. (Mme.), chez M. C. Yeomans, Cove I ottery, Famborough, liants, demande nouvelles de son mari et do Harry WaJthcr, d'Anvers. AJOT-DANTHINNES (AL) demande nouvelles . do sa famille réfugiéo do Coxyde en Angleterre.— Répondre par consulat belge, Maestricht. /^ORNE, A., Nieuwe Straat, 175, Goes, Hol- W lande, demande nouvelles do H. Markelbach, d'Anvers. -piRANCOlS DE BEUKELAER d'Anvers, Lady Margaret-road, 123, Ix>nd'res, XN., demande nouvelles ® fils HUBERT, volontaire à l'armée Belge en l^rance, il à été Août-Septembre lort de Bairendrecht. /^j_0EMARE,. JOSEPH, d'Anvers, est prié de , , dcoa.n% j1,0 ses nouvoiles à Léon Loolens, Windsor place, 6, a Bedford, Angleterre. TTAKIN (Mme. Femand), Ohériton-road, 98, "* ''"Qlkest-one. recherche son mari, soldat du 28e de ligne, parti blesse d Os tende pour Londres le 14 octobre. JOSEPH BAECKELMANS Lansdowne, Wood- eide Park-road Finchley, N.—Recherche son frère EmiU anglail lanciers, supposé être dans un hôpital T A FAMILLE Ch. Cnoops serait très recon- i i ra'S:ianî? :i. c,eu.x I*" pourraient donner des nouvelles de leur fils Renc, brigadier volontaire venant du fort 5, re-Londres' Edeshem-~22> Alwyne Mansion. Wimbledon, près IVT^î?' ^'4^ BEVER et 6a fille Germaine i f d demandent nouvelles du Sergent VAN BEVER a pi^',4 ('?rPs ]/6 5 sect. volontaire.— Képondre. 27, Upper Park-road. Ilampstcad, London, N.W. TYfADAME ANNA VAN KOLL est priée du xTA. retourner a Anvers immédiatement; Félix à Anvers malade; maison intacte.—Frangois Van Koll. j^/£ERLIN (Mme. Joseph) et Mme. Edouard ACOBS, Belgrave Private Hôtel, Eastbourne. fyrOiS SIEUR BRUYNINCKX, chef d'atelien de construction d'Anvers, pour le moment à Palais, demande des nouvelles do sa famille.—Ecrire i Calais. GEORGES, demande nouvelles de Hoïl 6Car Moree.s, d Anvers. Nieuwe Straat. 216, Goes, ftNELL (Famille), 22, Lyudale-avenue, N., ^rATn^an^'r. n9ureUes dc,\ religieuses bénédictines du St. ©acrement, d Oyghem par Courtrai. rriHONET, A., rue Kakwyck, 44, Scheveningen, lig^c. demand0 nouyelles fils Victor Thonet volontaire Se di "VTAN BAVEL, MAX, 187a, Nieuwe Binnenwesr, Rotterdam. "VTERSET, MAURICE, d'Anvers, Station Hôtel, . Horsham (Sussex). ASTON ET ANDRE HAGE et CARL MASSON, t, L°g °°nsulat Danemark, Palerme. désire nouvelle* de °Sr|V £Clgeê- et Sde. civ. Cari Macson LoncSn . Krcglui6er' 17- Baanshall-street; Tr.-^NEST LECOMTE, Kreglinger. 17, Basin?- . . hall-street, Londres, désire nouvollcs soldat 8me. infa.ii-wrjo belgo Lecomte, en dernier lieu Ambulance rue Quellin, AnTcrs. COMPTOIR COMMERCIAL ANVERSOIS, Sté. Amr. a Anvers, 133, Fonchurch-street, I-ondon. rar decisjon de 1 assemblée générale extraordinaire dn 1er Août, 1914. Monsieur Eugène. Von Rompa fondé de louvoir a Anvers est nomme administrateur. Monsieur Joseph Lause, export comptable a Anvers est nommé commissaire. ( ^ LAPIIAM OOMMON.—Dans ma grande maison sup. et confort chainbr. garn. avec pension pour Sid" (1>c:rs0im6s a Pris modérés.—E. T., 95, North LS~:ËT ~MA>XHKTTES LINALINE INSALÎS- H ^ SABLES ET IMPERMEABLES. Bel aspect, pran c économie. Manchettes, ls. 6d.; cols, 16. l'as de celluloïd ni de caoutchouc. AUCUN BESOIN DE BLANCHISSAGE Manufacture anglaise.—Linaline, 165, Fl6ct-st.. EC. MENAGE BELGE, trois personnes demande bonne servante cuisinière, bons certificats, gage 301r.— Ecrire, Traléc. Queen's Park, Caterham. 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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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