La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 03 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rf5k93297t/
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The Newipapor for Belgian» LA MÉTROPOLE |oNg PENNY Ima crama»; K .,; TOI GMT pl »« «"■« PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux i 43, Laite, W.C.2 — Telephoae : Holbora 212. ( 3 moi* 9 «hi Abonnements | j 6 mois 17 ih, l 1 fan ja «ha 25" ANNEE JEUDI 3 OCTOBRE 1918 Rtgisifi M Oi* G. F. O. XTr> M m Srwsfmft, iNO- <> * *> LA GRANDE GUERRE ILe dégagement de Cambrai PRISE DE ST-QUENTIN Damas encerclé l Mercredi midi. ch continue à pilonner avec une grande (je toute la ligne allemande en France et, «ce martelage n'ait produit jusqu'ici, oint de vue stratégique, de résultat de premier ordre, il est à peine possible de >r qu'il conduise sous peu à une modifiai considérable dans l'aspect du front oc-ntal. Tout paraît indiquer que, pour peu le temps favorise encore un peu nos ar-s,Hindenburg devra procéder avant l'hi-j'Un remaniement très conséquent de tout dispositif stratégique et qu'il ne défend tant d'âpreté et au prix de gros sacrifias positions actuelles que pour gagner emps en vue de préparer sa retraite, [situation est critique, dans ce sens que ne semblons pas avoir atteint la marge ûreté qui couvre encore le système alle-id, mais des développements importants ent se produire d'un moment à l'autre et ut savoir les attendre avec confiance. 1 attendant, la journée de mardi nous a lé dans tous les secteurs d'attaque des Js importants, dont les moindres ne sont l'occupation de St-Quentin, une nouvelle ice des Belges et de grosses captures de «iniers dans la partie sud du front. «Flandre, malgré le mauvais temps, malles renforts considérables envoyés par Lu-iorff pour arrêter nos menaçants progrès, gré d'incessantes contre-attaques, nous isréalisé mardi une nouvelle avance. On rad'autre part le détail. Contentons-nous «nstater ici que nos avant-postes ont at-les confins ouest de Roulers en flammes, nous avons donc progressé de quatre ki-itres, que nous avons poussé à un kilo-reàl'ouest de Dadizeele et que nous avons int les confins de Gheluwe. 1 capture de Roulers par les Belges pa-donc imminente. «s communiqués ne signalent plus de tap-s de prisonniers ou de canons, témoigna-de l'énergique résistance allemande, mais lent d'un important rfiatériel de chemin de récupéré à Staden, et qui nous viendra i doute bien à point. iur quoi iil faut insister sur tout, c'est que mière victoire belge des Flandres a coupé ligne de chemin de fer Ostende-Thourout-ifers-Cambrai et menace sérieusement la le Thourout-Thielt-Gand. Ces deux lignes it des artères vitales dans le système des nmunications allemandes et leur interrup- ii à une importance stratégique générale isidérable dont l'influence se fera sentir jus-edans les secteurs du Cambrésis. ^ sud de Roulers les Anglais ont capturé ighem, sur la ligne de chemin de fer Rou. 5-Menin, les villes de Comines et de War-ton-nord.Comme Roulers, Menin est en flammes, «s Anglais ont atteint les confins de Me-'> dont la prise est également imminente, ttes les communications de l'ennemi en-!'a Flandre Occidentale et Lille sont d'ores déjà coupées et la prise de possession de la e ^ pont de Merlin accentuera le mouve-®t enveloppant qui se dessine maintenant "orf au sud contre toute la région indus-'He Tourcoing-Roubaix-Lille. "est intéressant de noter que, depuis mar-'I armée française du général Dégoutté est Avenue entre la droite belge et la gauche 1 armée Plumer. Le déplacement rapide des ttes alliées et leur entrée en scène à des FMts psychologiques marquent une fois Plus la grande importance de l'unité de ®mandement. r 'e front français, le fait dominant de lournée de mardi est la prise de St-Quen-dans laquelle des patrouilles françaises «rèrent à l'aube t qui doit être en ce PMt complètement entre les mains de la e®ère armée du général Debenay. capture est de tout premier ordre, car Quentin est un des pivots de la résistance glande en France. L'ennemi l'occupait de-s j automne de 1914. L'offensive franco-8a'se de 1917 porta nos alliés jusqu'à ses °'ns mais ne parvint -pas à l'arracher à .enburg, La Kaiser-Schlacht du printemps i* refoula les Français à plus de cinquan-omètres de ses clochers. Aujourd'hui, rf-six mois de lutte, non seulement tout le l'fain perdu a été regagné, mais encore la ,, f"c-même a été reprise et, sans doute, «Passée! aut noter que St-Quentin est la premiè-^ grandes villes françaises délivrée du joug "d'eux envahisseur; elle comptait avant air? ?0'000 âmes, mais sa population ( j évacuée depuis quelque temps déjà. t_roi,t français passe maintenant derrière ron'"nt'n vers 'e norl^ de la ville et entre q 1p°yet Roubroy,- suivant ensuite la route '"«'e jusqu'à l'Oise. Dans tous les autres secteurs a attaque les Français ont réalisé d'importante succès.Entre l'Aisne et la Vesle, l'armée Berthelot a ac- r cru ses gains de territoire, reprenant à l'enne. ' mi l'ensemble de la très forte ligne constituée r par les plateaux à l'ouest de Reims, ou il s'était arrêté après sa retraite forcée consé- ( cutive à la seconde victoire de la Marne en c juillet dernier. St-Thiery est menacé. En c moins de deux jours plus de 2.500 prisonniers avec vingt canons ont été capturés dans ce f secteur. En Champagne, l'armée Gouraud, qui se ? bat sans interruption depuis le 26 septembre, j a poursuivi son avance sur un front de 22 ki-lomètres, malgré la résistance désespérée de 1 l'ennemi. Sur sa gauche, pénétrant dans le t bois d'Orfeuil à 6 kilomètres au nord de Som- i me-Pv, elle a progressé jusqu'au sud de ljirv et commande le fameux défilé de Grandpré > ( qui forme un moyen de communication entre j les deux secteurs de l'Argonne. Sur sa droite c elle a capturé le bois de Vaux-les-Mourrons, et trois villages, dont Condé. Depuis le 20 elle a capturé 13.000 prisonniers et 300 canons. Les Anglais, malgré une forte résistance, j ont également avancé sur toute la ligne entre Cambrai et St-Quentin, capturant les hau- 1 teurs à l'est de Levergies, Joncourt et Estrées î ainsi que les collines qui couvrent par le sud < le centre important de La Catelet, dont le sort doit donc se décider bientôt. Denhuille a été j pris. Pour ce qui concerne Cambrai, la chute de Tilloy et de Propille au nord et au sud- j ouest de la ville ont permis aux Britanniques ; de prendre possession de tous les quartiers si- j tués sur la rive ouest de l'Escaut. Les Aile-mands sont encore de l'autre côté de l'eau, mais le dégagement complet de la cité n'est plus qu'une question d'heures, les troupes de 1 Rawlinson ayant traversé le canal de l'Escaut i et pénétré dans Rumilly, Crèvecœur et Blé- ] court. En septembre, les Anglais ont capturé \ 66.300 prisonniers, et 700 canons ; depuis le < 1er août, 123.618 prisonniers et 1.400 canons. Voilà des chiffres qui gagneraient à être connus... en Allemagne! La cavalerie britannique est établie depuis dimanche soir au nord, à l'ouest et au sud de Damas, dont l'encerclement et la chute sont imminents. La cavalerie française vole sur la route de Beyrouth. La conquête de la Syrie, 1 voire jusqu'à Aleppo, paraît dans l'ordre des 1 possibilités. 1 Un télégramme de Berlin annonce que le Comité du suffrage de la Chambre des Seigneurs de Prusse a adopté la proposition du 1 gouvernement prescrivant le suffrage universel ' et direct, avec un amendement accordant un vote supplémentaire à tous les électeurs âgés 1 de 40 ans et plus. La soi-disant " démocratisation " du gou- 1 vernement alelmand se prépare. D'après le Berliner Tageblatt, le vice-chan- 1 celier von Payer a reçu, le 30 septembre tous les chefs des partis au Reichstag, y compris | 1 ceux des Polonais et des socialistes indépen- : dants. Ces derniers et ceux de la Droite (par- i ti Westarp) ont refusé de participer à tout ' gouvernement. La " parlementarisation " j s'étendra non seulement aux départements impériaux, mais aussi aux ministères prus- ; siens. Tous les ministres prussiens et tous les secrétaires d'Etat ont mis leur portefeuille à la disposition du Kaiser. Un ministère de coalition auquel participeront les socialistes j du Kaiser est donc en voie de formation. Les i partis de Droite,travaillent pour faire nommer [ 1 chancelier le comte de Roedern, les majoritaires sont en faveur de von Payer. S'il refuse 1 : le Dr. Solff serait leur candidat .La presse pangermaniste voit dans les réformes en préparation la dislocation complète de l'œuvre de Bismarck, mais c'est là évidemment du camouflage, car le Kaiser et les militaristes restent évidement les maîtres de la situation. ♦ Quatre cents jeunes gens de NiveHes au travail forcé Le 18 février 1918, les jeunes hommes d'âge militaire de Nivelles, que contrôlaient les Allemands, furent informés de ce qu'ils auraient à travailler pour l'armée impériale, soit dans les ateliers des chemins de fer à Nivelles, soit à l'arsenal de Luttre, soit en Allemagne, où ils iraient remplir les clauses d'un contrat. La plupart des jeunes gens refusèrent. Ceux-là, qui était au nombre de 400 environ, furent immédiatement saisis et expédiés le jour même aux mines de Maria-dorf oit ils sont soumis à des corvées sous la surveillance de soldats. Une bonne nouvelle je duc d'Arenberg évacue la Belgique Amsterdam, 1er octobre.— Le duc d'A-enberg a vendu son magnifique domaine l'Enghien pour quatre milions et demi le francs et il offre en vente son palais le Bruxelles au prix de huit milions de rancs.— Reuter. La famille d'Arenberg a laissé l'im->ression d'être en Belgique une puissan-e hostile, sinon à la nation belge, tout iu moins à la famille royale et, particuliè-ement à Léopold II, dbnt il contrecarra es vues, surtout dans le domaine militai-e. Et pour cause... Le duc actuel, qui est membre de la Chambre des Seigneurs de Prusse et offi-iier dans l'armée allemande est aussi lue d'Aerschot ! Duc d'Aerschot ! Voilà un nom digne-nenit porté par un officier prussien. Lors de la visite de Guillaume II à Bruxelles, le duc d'Arenberg le reçut magni-iquement dans son palais du Sablon. Et 'on ne manqua pas de faire à ce sujet cer-aines remarques quant au caractère très illemand de la fête. Cette manifestation assez insolite pro-luisit la plus utile impression sur la ca->itale, tamt il es't vrai que les Allemands ont maîtres dans l'art de la gaffe. Le duc d'Arenberg possède, à Héverlé, >rès de Louvain, un vaste domaine qui ut entièrement à l'abri des déprédations ors de l'invasion. On n'y dérangea pas me branche d'arbre, alors que Louvain, jour lequel le duc avait fait quelquefois les gestes très intéressés, était détruit... Il faut espérer que la ville de Bruxelles >ourra acquérir le palais du Petit-Sablon. C'est une propriété splendide à laquel-e le square bien connu fait un cadre oyal. Cette propriété siise rue de la Régence, entre le palais du Roi et le pa-ais de Justice, étai't un symbole. Mais la ville de Bruxelles avait — ô ronie ! — planté au beau milieu dit squa-■e et tournant le dos au palais du duc, e monument des comités d'Egmont et de 3orne, ces deux grandes figures de no- * :re histoire, ces symboles de notre amour le la Liberté ! ♦ L'évacuation de la Belgique Rumeurs réjouissantes De diverses parts, des indications parviennent que les Allemands se prépare-■aient à évacuer la Belgique. Nous ne es donnons évidemment que sous réserves.Sept sous-marins qui sont dans l'im-Dossibilité de quitter Zeebrugge par la lier auraient é!té confiés à une firme de Bruges pour le démontage eit l'expédition :n Allemagne. Nous avons déjà dit que e bétail était concentré dans le nord de a Belgique. D'autre part, on annonce que le secré-:aire militaire du baron von Falkenhau-;en, gouverneur de la Belgique, parlant e 30 septembre à un Hollandais éminent k La Haye, aurait dit : "Les plans sont >rêts pour l'évacuation prochaine de la Belgique si cela est itrouvé nécessaire. L'armée allemande en Belgique retourne--a à la frontière afin de montrer au mon-ie que nous désirons réellement défendre iotre pays." Le gouverneur générai de la Belgique lurait donné des instructions _ secrètes à :ous les gouverneurs des provinces occupées d'envoyer leurs archives rapidement ;n Allémagne. A Bruxelles, 700 voitures de déménagement sont arrivées :pour les meubles ies officiers allemands. Les soldats allemands disent couramment qu'ils ne resteront pas plus de six semaines en Belgique.Les Allemands construiraient des pondons sur la Meuse et feraient sauter tous es ponts permanents. Les habitants _ évacués de Courtrai et le Roubaix arrivent en grand nombre ians la province d'Anvers, tandis_ que les habitants de Lille arrivent à Liège. ♦ La guerre à l'allemand en Amérique Le gouvernement de l'Etat de Rio Grande io Sul vient de décider que l'emploi de la laT-|ue allemande dans les églises, temples, etc., sera limité aux chants religieux (fidèles et ;hœurs), à l'introït (par le ministre du Cuit»), aux répons, à la confession générale, à 1 orai-;on (par le ministre), à l'alleluia, au credo, à .'oraison solennelle, au pater, à la bénédiction et au chant final. Les prédications ou sermons devront être prononcés en portugais. Le gouvernement fédéral a approuvé cette mesure. La bataille des Flandres Nos troupes sont devant Roulers Les Anglais à Warneton et à Wervicq Le communiqué belge Le Havre, 1er octobre.— Communiqué officiel du grand quartier général : Les opérations ayarit lieu dans les Flandres sous le commandement de S. M. le roi des Belges se sont développées favorablement. Malgré la résistance énergique de l'ennemi, les troupes belges et françaises ont fait de nouveaux progrès dans la direction d'Hooglede et Roulers. 1 Au sud de cette dernière ville, les An- ' fiais _o,nt pris Ledeghem sur la ligne de chemin de fer de Roulers à Menin. 1 Des détachements britanniques ont traversé la Lys entre Werwicq et Commi- ' nés. * _ Sans tenir compte de l'activité de l'a- ' viation ennemie, des aéroplanes, appartenant _ particulièrement aux escadrilles britanniques, ont bombardé Lichtervelde en plein jour et mis le feu à la station de chemin de fer. Plusieurs oonvois ont également été dispersés par des bombes 1 et des mitrailleuses. Communiqué officieux Paris, 1er octobre.— Un communiqué 1 relatif aux opérations sur lie front belge dit : i Malgré un temps extraordinairement défavorable, avec des rafales de pluie allant jusqu'à la tempête, la bataille continua, hier, sous le commandement en chef du roi Albert. Elle s'étend au nord depuis la région de Dixmude et, au sud, jusqu'à celle d'Armentières. Notre ligne n'a pas cessé de progresser. Ce matin le front va en général au nord et au sud de la ligne de chemin de fer Dixmude-Zarren, passant par Staden (où nous nous sommes emparés d'un matériel considérable de chemin de fer), les limites situées à l'ouest de Roulers et atteint la route Ro.u'lers-Menin-Saint-Pierre, à huit kilomètres au sud de Roulers, puis à un kilomètre à l'est de Dadizeele, l'extrémité occidentale de Gheluwe, suit le cours de la Lys. entre Werwicq et Deu-lemont, où la seconde armée britannique captura les places importantes de Commi-nes et Warneton Nord. Après avoir dépassé rapidement le système défensif auxquels les Allemands ont donné les noms de Frankenstellung, Preussenstellung et Bayernstellung, les Alliés brisèrent la résistance ennemie à la Flanderstellung qui, occupant les côtés est et ouest die la crête de Passchen-daele constituait le principal point d'ap- 1 pui des forces allemandes dans ce sec- | teur. Désormais, nous dominons avec notre feu la région de Roulers et l'importante li'PTie Ostende-Thourout-Roulers-Cambrai, que l'ennemi utilisait pour amener ses approvisionements vers son ancien front. La ligne Thourout-Thielt-Gand est déjà sérieusement menacée. Sur la droite du champ de bataille, les Anglais menacent maintenant Menin, tandis que dans le centre, nous avançons dans la direction de Roulers. Ces deux places sont en feu. Des moniteurs britanniques, en coopération avec l'artillerie, font pleuvoir des projectiles sur les positions ennemies de l'arrière, dévastant les cantonnements, balayant ses routes de communication, paralysant les mouvements de ses réserves et infligeant des pertes sensibles à des troupes qui n'avaient pas encore eu le temps d'atteindre le champ de bataille.Quoi qu'il en soit, à mesure de l'avance de notre ligne, la résistance ennemie, déjà des plus acharnées, s'accentua encore, de nouvelles divisions, appelées en toute hâte étant jetées dans la mêlée pour arrêter notre avance et les contre-attaques succédèrent aux contre-attaques. Depuis hier, des troupes françaises sont engagées aux côtés de leurs alliés belges et britanniques dans la bataille des Flandres, la plus grande qui était vécue sur un sol qui, déjà, fut le théâtre de tant de luttes épiques depuis le début de la guerre.— Reuter. Un butin considérable FRONT BELGE, 1er octobre, 1 heure du matin : Malgré le temps affreux et la pluie torrentielle qui transforma en cloaque le terrain spongieux criblé de trous d'obus et en rivières de boue toutes les voies de communication, les troupes belges, dont aucun obstacle ne peut faire fléchir l'ardeur magnifique, ont :onti- îué à progresser pendant la journée de lundi ;t ont obtenu des succès importants. Elles ont atteint puis dépassé la route de Zaren à Staden ;t enlevé à l'Est de cette route le village i'Amersvolde. Le gros bourg de Staden a été :mporté de haute lutte ainsi que le hameau ie Slothaege sur la route de Staden à Rou-ers.Plus au Sud, Oostenieuwkerke, à 4 kilomè-:res environ à l'Ouest de Roulers, tombait en lotre pouvoir. La ligne belge passait à la fin le l'après-midi à l'Est de Moorslede conquis a veille et rejoignait la ligne anglaise aux :nvirons de Dadizeele. En même temps dans a région au Sud du chemin de fer de Dix-nude à Thourout, une action locale entrepri-;e au nord de Dixmude fut couronnée d'un )rillant succès. Les importants postes fortifiés, les fermes rerstille et Violette à plus de 2 kilomètres au îord-est de Ramscapelle furent enlevés de vive :orce après un bref et violent bombardement. Oes prisonniers et du matériel furent cap-:urés.Situées en pleine zone inondée les fermes Violette et Terstille avaient été transformées 5ar les Allemands en de véritables forteresses :t constituaient des points d'appui de pre-nier ordre depuis fin 1914. De nombreux et sanglants combats furent livrés à plusieurs -eprises pour leur possession et il avait été impossible d'en déloger l'ennemi. Nos vaillants soldats sont maître aujourd'hui de oes postes fameux dont l'attaque présentait des dif-icultés inouïes. Le butin conquis par nos trou, jes lundi fut considérable. De dépôts importants de toute nature et du matériel de chemin ie fer tombèrent entre nos mains. Le chiffre les prisonniers s'est notablement accru mais \e total n'est pas encore dénombré. Le moral de not troupes M. Gompers témoin de nos efforts FRONT BELGE, rer octobre.— D'un "témoin oculaire" : La pluie continua la nuit dernière. Le soleil se montra par éclaircies aujourd'hui. Malgré les intempéries, le moral des troupes belges reste admirable et l'humeur toujours joyeuse. Deux faits caractéristiques : un bataillon belge devant Sleyhaage refusa d'être relevé par la troupe arrivée derrière lui, à cette fin. " Avant d'avoir enlevé d'assaut ce village, pas de repos disaient les soldats ayant d'avoir accompli complètement notre tâche. A Staden nous avons pris une locomotive et plusieurs wagons que les Allemands n'avaient pas pu évacuer. " Nous sommes dans le train " dit le soldat facétieux. Aujourd'hui l'avance continue malgré la vive résistance et les violentes, contre-attaques ennemies et un combat d'un grand acharnement. Au sud d'Andzaeme nous avons pris d'assaut Hazewend à deux kilomètres au nord-est de Staden et Gemeenhof à 2 kilomètres au nord-ouest de Oostnieuwkerke et le hameau de Ruytter à 2 kilomètres avant Roulers où cette nuit nous vîmes des lueurs de grands incendies. Le leader ouvrier américain, M. Gompers, visitant le front belge fut reçu aujourd'hui par le roi Albert. Président Poincare au roi Albert Le président de la République a fait parvenir au roi des Belges le télégramme suivant : Au moment où s'allument, sur tous -les points du front, de grands foyers d'activité et où les troupes alliées rivalisent d'ardeur clans l'offensive, l'armée belge, fidèle à la cause commune, a tenu à honneur de prendre sa large part de la bataille engagée. Elle a, en quelques heures, remporté d'éclatants succès et libéré toute une zone du territoire national. Votre Majesté, qui, aux heures sombres, n'a jamais désespéré de la justice et qui a donné à tous l'exemple de la constance et de la fermeté, peut voir maintenant l'aurore de la victoire éclairer le sol indivisible des Flandres belges et de la Wallonie. Je vous prie de recevoir, Sa Majesté la '•eine et Vous, mes vives félicitations et mes souhaits les plus chaleureux. Le roi Albert au président Poincaré Répondant aux félicitations adressées par le président de la République française à l'occasion des succès de l'armée belge, le roi Albert a télégraphié : Les Belges sont très fiers de contribuer par tous les moyens en leur pouvoir ait triomphe de la cause des Alliés. (Voir suite 3e page, 3e colonne.)

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