La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 10 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qz22b8wj7c/
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The WewpapT for itlglawi LA MÉTROPOLE ONEi PENNY ■ ciiq ce m an Korrîuï" DŒ <®™b PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckmery Lane, W.C.2 — Téléphone : Holborn 212. (3 mois 9 iht 6 mob 17 ih, 1 an ja eh. 25M1 ANNEE SAMEDI 10 AOUT 1918 Registered *t the G. P. O. *s * Nrwspafer. No. 222 LA GRANDE GUERRE Amiens dégagé LA VICTOIRE BRITANNIQUE Dix mille prisonniers, cent canons Vendredi midi. Les Alliés viennent de remporter devant Liens une magnifique victoire. On se rappelle qu'à la suite de leur offen-re du printemps dernier les Allemands régnèrent tout le terrain qu'ils avaient évacué nnée dernière sous la pression des Alliés et usèrent jusqu'aux portes d'Amiens où leur mt s'étendait entre l'Ancre (Albert), la Som-.(Morlancoui-t) et l'Avre (Moreuil) trois rires qui convergent vers Amiens et qui coûtent donc solidement les positions alleman-[ dans ce saillant avancé au nord de Mont-flier.Or, jeudi matin à l'aube les Alliés on.t atta-létout ce secteur sur une étendue de 35 kilo-[tres entre Morlancourt au nord de la Sommet Braches sur l'Avre. La quatrième armée Itannique sous les ordres du général Raw-ison opérait au nord, la première armée fran-ise sous les ordres du général Debeney, au d, et toute la manœuvre était dirigée par le iréchal Haig agissant évidemment conforment au plan stratégique de Foch. Les troupes d'attaque et leur matériel s'as-nblèrent à la faveur de la nuit et sans être narquées par l'ennemi. A 4 heures 15 un art mais formidable bombardement enlevait barbelés et contre-battait les batteries alle-indes, dont la réponse fut faible et à 4 h. 20, Scédés par un très grand nombre de nou-«ux tanks légers britanniques les troupes jnçaises, canadiennes, australiennes et an-ises montaient à l'assaut. L'ennemi fut complètement pris par sur-jse, submergé et dépassé, le front — ou br mieux dire, la zone de front — fut enfon. sur tous les points et les Alliés firent des (grès rapides ; ils atteignaient leurs premiers jectifs très tôt. La zone de combat dépassée, j détachements légers entrèrent en action, n'étaient plus composés exclusivement cet-fois de cavalerie, dont le rôle fut plutôt ire dans la surprise de Cambrai, mais de ralerie solidement renforcée par des batte-s de mitrailleuses sur autos et des tanks lides qui, dépassant l'infanterie, surprirent transports et les canons allemands en re-ite, entourèrent et capturèrent les villages firent de nombreux prisonniers. \ 3 heures, les Franco-Anglais avaient at-nt la ligne Plessier-Rozainvillers-Beaucourt-ix-Framerville-Chipillv-Morlancourt, ce qui irésente une avance moyenne de 6 et demie i kilomètres et une avance maxirna de u omètres; ils avaient capturé au moins cent 10ns et plus 7.000 prisonniers et cette énu-ration n'est certainement pas complète, in général, la résistance des Allemands, tiplètement désorientés, fut faible. Sur cer- 83s points cependant, l'ennemi résista avec acité sur des positions naturellement fortes, animent sur l'Avre, dont ils occupaient la î est entre Moreuil et Braches; les Fran-||s cependant traversèrent la rivière et occupent Moreuil, sur quoi les Allemands en-■nqués du Nord, se rendirent ou battirent en ■raite. IDe même, sur la Somme, entre Chipilly ■esud de Morlancourt, des détachements en-Ipiis maintinrent une résistance prolongée, ■us ces deux localités, de durs combats se Boulèrent, mais les Anglais finirent par bri-I l'opposition de l'infanterie allemande et atteindre leurs objectifs. Ce retard de ■ance sur les ailes est inévitable puisque sur ■ points les Allemands défendent des lignes IN, mais comme celles-ci peuvent être en-■quées par une avance au oentre, c'est en Rime celle-ci qui domine la situation. Dès Basent, elle menace Bray et Rosières, qui ■t sur la route de Péronne, de Chaulne et ■Roye et elle constitue également, point plus ■Portant encore, une menace pour le saillant imand à Montdidier. ux choses frappent surtout dans la nou-■k bataille de la Somme. C'est d'abord que ■ Alliés ont obtenu l'initiative sur le front ■ nord, diminuant la menace allemande de njtre-offensive, qui ne pourrait plus s'exercer ■'ement maintenant que dans le secteur dé i^te, et ajoutant ainsi aux embarras de Lu-■ctorf; c'est ensuite qu'ils ont repris à l'en-F'1 son système de coups alternés qui doit F[J,(her de renforcer son front de l'Aisne V dépens de son front de la Somme par le ■nsfert de réserves du groupe d'armées du P"* Rupprecht vers l'armée battue de von |ehn. lAu ru Point de vue purement tactique le coup I a°ût montre que nos chefs peuvent réali. ■ dVec autant de succès que les Allemands K/'""centration invisible de leurs moyens H aque et obtenir une rupture complète de ■"Me front. L'emploi des nouveaux tanks ■'«iniques légers en très grand nombre pa- ■ -Hoir donné d'excellents résultats. Il sem. ■ en outre que les Alliés aient considérable ment amélioré leurs procédés de poursuite rapide. Il n'est pas douteux que de grosses masses de troupes allemandes ont été entourées, isolées et capturées, et nous croyons savoir que le nombre de prisonniers et de canons capturés est beaucoup plus important que ne l'indiquent les premiers chiffres publiés. Pour le reste, il convient d'encourager l'attitude de calme que manifeste le public anglais. La victoire de Cambrai a constitué sous ce rapport une leçon que nous n'avons pas encore oubliée. Nous savons qu'un coup de surprise réussit presque immanquablement mais que son sort ne se décide pas le premier jour et qu'il faut attendre le résultat des mesures que ne manquera pas de prendre le commandement allemand avant de se prononcer sur le résultat de la bataille (Néanmoins, on ne peut manquer d'être frappé de la faible résistance initiale que les Allemands ont opposée sur un des points les plus sensibles de leur front et qui a entraîné pour eux une perte de terrain aussi considérable que deux lieues en profondeur. Après la deuxième victoire de la Marne, c'est là un fait qui paraît bien confirmer la désintégration progressive de la capacité combattante de nos ennemis et qui, à ce titre surtout, constitue un profond encouragement pour nous. Les Alliés, après leur débarquement à Archange!, se sont avancés le long du chemin de fer de Vologda,, où ils ont défait le« Bolche-vistes le 4 août au sud de la Dvina, capturant deux batteries de canons lourds et une grande quantité de matériel. L'avance alliée continue. Les Allemands au nord du golfe de Finlande ont été renforcés et sont maintenant, dit-on, au nombre de 50.000, outre des soldats finlandais. Il y a eu des rencontres de patrouilles le long du chemin de fer de la côte mourmane. Les Bolchevistes auraient reçu de l'Allemagne l'assurance qu'elle n'effectuerait plus d'avance e rassemblerait leurs forces pour essayer d'écraser les Tchéco-SIovaques. 4 Les souvenirs de l'ambassadeur Morgenthau L'ancien ambassadeur des Etats-Unis en Turquie, M. Morgenth.au, publie, dans le World's Work des révélations extrêmement intéressantes sur les tentatives de paix de l'Allemagne à la fin de 1914 et au début de 1915, par son intermédiaire.M. Wangenheim, ambassadeur d'Allemagne à Constantinople, et plus tard Kiihlmann, cherchèrent à convaincre M. Morgenthau que l'Amérique devait intervenir et rétablir la paix. Dans leurs conversations, les deux porte-parole de l'Allemagne ne manifestaient aucun regret de la guerre, mais ils convenaient que l'Allemagne ne pouvait plus être victorieuse, Ils ne dissimulaient d'ailleurs pas que la paix ne serait qu'une trêve et qu'une autre fois l'Allemagne prendrait mieux ses précautions.Le mot qui revient le plus souvent dans mon aide-mémoire, écrit Morgenthau, est celui de '• prochaine guerre ". C'est en effet le mot que Wangenheim avait le plus souvent à la bouche et il parlait sans cesse des stocks de coton, de cuivre et de vivres que, pour la prochaine guerre l'Allemagne ne manquerait pas d'accumuler.Il disait aussi qu'il ne fallait pas parler d'avance des conditions de paix parce que chaque parti émettrait des prétentions telles que tout échouerait, mais il fallait s'asseoir à la table de conférence et les diplomates régleraient la situation par des tractations mutuelles. L'Allemagne, par exemple, reconnaîtrait l'annexion de l'Egypte par l'Angleterre pourvu qu'elle ai les mains libres en Mésopotamie. La France aurait un morceau de la Lorraine et une partie de la Belgique (sic), mais elle paierait une indemnité. Wangenheim insistait surtout pour que l'Allemagne ait des bases navales en Belgique afin de faire respecter la liberté (sic) des mers. ♦ Encore une Bertha dérangée L'emplacement d'un canon à longue portée avait été découvert par les troupes franco-américaines à l'extrémité septentrionale du bois de la Tournelle, au sud-ouest de Fère-en. Tardenois, point se trouvant exactement à 80 kilomètres de Paris. Or, le New-York Herald annonce que les troupes franco-américaines ont découvert l'emplacement d'une autre Bertha à Nanteuil-Nore-Dame, sur l'Ourcq, au sud d'Oulchy. La plate-forme était construite en béton armé, mais la Bertha avait été précipitamment enlevée. « Le cas Horn Nous lisons dans le Neptune : Notre excellente consœur La Métro pôle met en doute l'exactitude de notre information concernant la composition du Comité du gouvernement dans l'affaire Compagnie Belge Maritime du Con-go-Lloyd Royal. M. Max Horn a bel et bien été nommé; vendredi dernier, il faisait encore partie du comité et a assisté à une de ses séances. Si M. Max Harn n'en fait plus partie, c'est qu'il a imit; l'exemple de Hindenburg et a battu en retraite bon gré mal gré. Souhaitons que sa retraite continuera de toutes ses positions. ♦ L'Angleterre dénaturalisé même les fils d'Allemands Par un act qui vient d'entrer en vigueur, le Royaume-Uni révoque la naturalisation accordée aux personnes qui sont, d'après la loi, "en état de guerre avec Sa Majesté". Cette clause affecte tout Allemand naturalisé -anglais, y compris les fils et filles d'Allemands nés en Angleterre. Comme on le fait remarquer, cette disposition est justifiée par la loi allemande elle-même du 22 juillet 1913, qui prévoit qu'un homme ne perd pas sa nationalité allemande en acquérant une nationalité nouvelle. Cet homme doit, au surplus, le service dans le "landst'urm" de l'armée allemande. Enfin, ainsi qu'on l'a vu par l'enrôlement, en Belgique oc-oupée, des fils d'Allemands dans l'armée, allemande, la nationalité allemande n'est pas perdue par ceux qui naissent en pays étranger. L'act de dénaturalisation permet cependant d'obtenir le privilège d'une naturalisation nouvelle à ceux qui prouveront qu'ils ont perdu la nationalité allemande. Ces preuves doivent être soumises à un Comité nommé par le Home Office, présidé par un magistrat et qui a le pouvoir de convoquer des témoins. On remarquera que cette dernière disposition est conforme sensiblement à l'enquête locale de commodo et incom-modo que la Métropole a préconisée pour la revision et l'examen des demandes de naturalisation. Il est absurde, en effet, qu'un député d'Arlon soit appelé à se prononcer sur la naturalisation d'un monsieur résidant à Ostende. C'est dans cette ville même, dans ce cas, que l'enquête publique annoncée dans les journaux locaux doit se faire, avec enquêtes, auprès des habitants des localités habitées antérieurement par le requérant. Cette enquête publique permettra de connaître les sentiments exacts de ceux qui aspirent au privilège de citoyen belge. — ♦ M. Henderson n'ira pas en Suisse Le Cabinet impérial de guerre a décidé de ne pas délivrer de passeports à M. Arthur Henderson et à trois autres représentants britanniques du Labour, qui devaient se rendre en Suisse. La décision est basée sur le fait que Troelstra, qu'Henderson veut rencontrer, a traversé récemment l'Allemagne.On se rappelle que M. Troelstra, le porte-parole de M. Scheidemannr fut empêché de venir à Londres à la dernière conférence. Comme par hasard, M. Troelstra est "malade" en Suisse. Accorder à des délégués anglais l'autorisation d'aller voir M. Troelstra, c'était, en fait, annuler le veto antérieur et autoriser des conversations avec un ennemi, Troelstra n'étant que l'organe de M. Scheidemann. 4 Le départ de M. Klobukowsky Le 2 août, M. Klobuskowsky, nommé commissaire général à l'Information et à la Propagande, et précédemment ministre de France auprès de S. M. le roi des Belges, a remis en territoire belge ses lettres de rappel au roi Albert. Au cours d'un entretien particulièrement aimable, le Roi a exprimé à M. Klobukowsky les regrets que lui causait son départ et et a ajouté que dans ses nouvelles fonctions, il contribuerait certainement à resserrer encore davantage les liens qui unissent les deux pays. Le roi des Belges parla ensuite, avec émotion, de la profonde admiration qu'il ressent pour la France et la vaillance incomparable de ses armées, qui, en se moment même, affirment avec tant d'éclat, leur supériorité sur l'ennemi commun. Les socialistes américains et l'Internationale Les socialistes américains présents à Paris : John Spargo, Simons, Louis Ko-pelin et Howart, ont publié la déclaration suivante : Les socialistes soussignés croient que la guerre doit être vigoureusement menée jusqu'à ce que les nations alliées aient obtenu une victoire militaire complète sur les empires centraux et, par ce moyen, supprimé le plus grand péril que courent les démocraties du monde et le socialisme international. Nous croyons que des démarches devraient être entreprises dès maintenant pour assurer une unité d'action des socialistes des nations alliées dans cette voie. Une telle action est nécessaire : 1. Pour aider au rapide succès des armées des nations alliées ; 2. Pour pousser la cause de la démocratie sociale et pour protéger les intérêts des travailleurs durant la guerre ; 3. Pour obtenir une paix en dehors de tout impérialisme et qui garantisse les intérêts des classes laborieuses et les institutions et lois démocratiques existantes. Si une conférence est jugée être la meilleure méthode pour poursuivre ces visées, une telle conférence doit être convoquée par un comité spécial de représentants de chacune des nations alliées. Nous maintenons que si quelques conférences ou conversations sont tenues par les socialistes des nations alliées avec les socialistes des pays autocratiques ennemis durant la guerre, les conditions présentes doivent être officiellement et publiquement signées par ces derniers : 1. Ils doivent définitivement et formellement accepter, somme toute, comme un minimum, les termes de paix approuvés par la conférence socialiste interalliée de Londres, qui sont pratiquement identiques à ceux établis par le président Wilson et approuvés par le premier ministre anglais. (Des rapports vagues et non définis agréant " en principe " les termes ne peuvent être acceptés comme satisfaisants) ; 2. Ils doivent, comme condition de leur admission à une conférence, publiquement et formellement s'engager à travailler dans leur propre pays pour la réalisation du programme de Londres ; 3. Ils doivent ouvertement et efficacement répudier leurs gouvernements autqcrates et prouver : a) Qu'ils combattent ces gouvernements avec opposition persistante systématique et fondamentale ; b) Qu'ils travaillent à leur ruine pour imposer une politique démocratique. (Une opposition légère sur des questions de détail, comme le vote contre les crédits de guerre, par exemple, ne peut être envisagée comme une sincère acceptation de ces conditions.) ♦ Le dernier quart d'heure La raison nous dit depuis longtemps qu'il n'appartiendra pas aux Allemands. Mais l'histoire nous le dit aussi. Au fameux siège d<e Sienne, en 1555, le maréchal de Montluc, enfermé dans cette place par le duc de Florence, lavait sous ses ordres des Français, des Italiens, des Suisses et des Allemands. Dès le premier jour, on rationna tout le monde, et très durement; ce que les assiégés des trois premières nationalités acceptèrent sans broncher. La vaillance des femmes de lia ville, en particulier, a arraché à Montluc un cri qui a traversé les siècles ; Il ne sera jamais, dames siennoises, que je n'immortalise votre nom, tant que le livre de Montluc vivra : car, à la vérité, vous êtes dignes d'immortelles louanges, si jamais femmes le furent... Et les ancêtres de Ludendorff, comment se comportèrent-ils ? Ecoutons no-, tre chroniqueur : Il ne tarda pas huit jours, dit-il, que nous commençâmes à connaître que les Allemands se fâchaient fort du peu de pain i qu'ils mangeaient. Surtout le manque de vin leur était intolérable. Nous commençâmes à regarder, poursuit l'auteur des Commentaires, quel moyen nous pourrions trouver pour les faire sortir ; et regardions que, s'ils étaient dehors, nous pourrions tenir la ville encore plus de deux mois, là où, s'ils ne sortaient, nous serions contraints de la rendre. On les fait donc sortir et tout le mon-J de bénit le départ de ces gens incapables de "tenir", parce que, selon le mot de Montluc, "ils aiment trop leur ventre", j Ne met-elle pas le cœur au nôtre, cette petite histoire? Lord Burnham chez les journalistes belges à Londres Conférence de M. Félix de Royj§ La section anglaise de l'Association belge de la Presse avait organisé jeudi après-midi, à 3 heures, dans la grande salle de l'Insti-tute of Journalists, Tudor Street, E.C., une séance des plys intéressantes, qui obtint un vif succès. La séance était présidée par Lord Burnham, directeur-propriétaire du Daily Tele-graph, et qui occupe dans les associations anglaises de presse une situation si considérable . A ces côtés avaient pris place au bureau, M. E. Poilet, consul général de Belgique à Londres; M. Maskens, secrétaire de Légation, représentant M. le baron Mon-cheur, ministre de Belgique à Londres, et notre eonfrrère Flor. Burton, président de la Section. Malgré les vacances, un public distingué avait répondu à l'invitation de l'Association.Lord Burnham présenta le conférencier, notre ami Félix de Roy, secrétaire de la rédaction de la Métropole, secrétaire général de la Société d'astronomie d'Anvers; il eut des paroles trop aimables pour notre journal et pour l'énergie déployée par son directeur en continuant sa publication à Londres. Il fit ensuite un vibrant éloge, souvent interrompu par des applaudisements, de l'action des Belges en Angleterre, lesquels, loin de vivre aux crochets de la nation britannique, lui ont apporté, dans tous les domaines, des concours précieux. En ma qualité de président de l'Adv.isory Committee du bureau 1 général du Travail, dit Lord Burnham, j'ai 1 pu me rendre compte de ce fait et je tiens à le proclamer hautement. Même dans les professions libérales, qui sont les plus difficilement adaptables en temps de guerre, cette activité s'est brillamment manifestée et je n'en veux pour preuve que celle des journalistes belges en Angleterre qui, à tous les points de vue, a été féconde. Lord Burnham fit ensuite un vibrant éloge de l'héroïque armée belge, dont le rôle glorieux est loin d'être terminé et qui a manifesté encore tout récemment sa bravoure dans l'éclatant succès de Merckem. Il glorifia enfin le roi Albert, auquel il eut l'honneur de remettre, lors du récent séjour à Londres de Sa Majesté, les originaux^ du King's Albert Book. Lord Burnham fut chaleureusement applaudi.M. Félix de Roy fit ensuite sa conférence sur "la nouvelle étoile et son histoire". Notre distingué confrère qui est en même temps habile astronome, sût, en un anglais impeccable et dans un langage simple et clair, exposer très heureusement son sujet qu'il possédait du reste à fond, puisqu'il est l'un des principaux "découvreurs" et observateurs de l'astre mystérieux apparu brusquement au ciel, au mois de juin dernier. Il montra l'intérêt considérable qui s'attache aux nouvelles étoiles, qui ont eu une si grande influence dans l'histoire de l'astronomie; il expliqua, en s'aidant de diagrammes, comment la Nova s'est comportée et il compara son apparition à celle des nouvelles étoiles de 1572, 1604 et 1901. Enfin, il exposa brièvement les différentes hypothèses faites pour expliquer ces étranges phénomènes mais dont aucune, jusqu'à présent, ne satisfait pleinement aux faits observés.Notre confrère de Roy fut vivement applaudi.Lord Burnham remercia le conférencier et proposa à l'assemblée de lui voter des re-mercîments, proposition qui fut "secondée" en un speech bien senti par M. Maskens et qui fut approuvée par acclamations. Enfin, notre confrère Burton, en d'heureuses paroles, adressa de chaleureux re-mercîments à Lord Burnham, le grand ami des journalistes belges. Excellente séance, toute à l'honneur de la section anglaise de l'Association belge de la presse et de son président qui en eût l'initiative.4 Le prix d'un raid Amsterdam, 8 août.— Un communiqué officiel allemand annonce que le capitaine Strasser, ainsi que l'équipage du zeppelin qu'il commandait, périrent au cours d'une attaque faite lundi dernier.— Central News. # » * Le correspondant de Copenhague de l'Exchange dit que les journaux allemands parlant du dernier raid expriment le regret de la perte d'un des vaisseaux aériens du dernier modèle et de la mort du capitaine Strasser, le meilleur des commaith'i's de zeppelins. Le capitaine Strasser, qui avait commandé les principaux raids contre l'Ati^'etei-re, était décoré de nombreux ordres aileiiuinds et était, avant 1913, un des officiers !?• plus appréciés de la marine allemande. Au c meneement de la guerre, fut nom,v5 > hef dé détachement des zeppelins de la m;tr.pe allemande.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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