La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 22 Januar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qv3bz62c11/
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' «LA METROPOLE," the influenttal Beigka newspaper rtow cnjoying the h«spitality of Sltt Srrtasïarï, was removed to this couatry after the destruction by the Germans of its Àntwerp oSices- Through its appearance in conjnnctian with this paper thousands of refugees from Aotwerp and other parts of Belgium are able t# «btaio the latest Belgian news in their ewn la»£ua£e. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23me ANNÉE ' SAMEDI 22 JANVIER 1910. N° 22. LA GRANDE GUERRE. TOUJOURS LE MONTENEGRO.—LE SIEGE DU GOUVERNEMENT TRANSFERE A lT0N—SCEPTICISME DE LA PRESSE ITALIENNE. — LA DEFENSE DE SCOTARÎ.—VIENNE SE TAIT TOUjours.-SUCCES RUSSES EN BESSARABIE, EN CAUCASIE ET EN PERSE _U MALADIE (?) DE GUILLAUME.— LE VOYAGE DES BALKANS. — AU PARLEMENT BRITANNIQUE. I Its nouvelles de la guerre sont rares. La l»itaatii» au Monténégro, tout ein paraissant Imeilleure, n'en reste pas moins obscure. Rome fcnnonce officiellement que la cour monténé-krme, accompagnée du coups diplomatique, transfère le siège du gouvernement de Cetti-gne » Lyon (France). Malgré cela, la presse italienne reste sceptique au sujet de l'attitude du roi Nicolas. Le "CorrieSe délia Sera" par exemple rappelle les conditions dans lesquelles le monarque fit son eïitrée à Scutari le 27 juin 1914. On déclara à cette époque que la (prise de possession de la ville avait été précédée par implébicite<spo®<tané des habitants, ce quiétait faux. En réalité, dit le journal, l'occupation avait été arrangée eoin.joiiratement par les officiers monténégrins, le consul d'Autriche-Hongrie et divers agents résidant d'ans la ville. D'après certains dépêches, les Monténégrins (vccuperaient de fortes positions autour de Scutari et se seraient assurés du concours du chef albanais Essad Pacha, à la tête de 20,000 hommes. Comme ce dernier, cependant, a des vues particulières sut Scutari, la situation n'en paraît pas plus claire. D'autre part, le correspondant romain de 1' " Echo de Paris," généralement bien informé, télégraphie que la réapparition du Monténégro sur le théâtre de la guerre ne saurait modifier la position militaire rie la petite principauté, dont les troupes doivent éprouver la plus grande peine à se ravitailler. Tout ce qu'elles pourront faire, c'est d'assurer l'évacuation de la population civile «t de se retirer en bon ordre en Albanie. Notons que l'officiel autrichien conserve sur tous ces événements un silence de carpe. Pour le public d«s Centraux. le roi de Monténégro a plus que jamais capitulé ! lejouvennement serbe est maintenant établi i Corfou. 'La bataille a repris sur la frontière de Bessarabie, où les Russes ont enlevé d'assaut un secteur important des positions autrichiennes à Karamczc, près de Czernovitz, et s'y sont wintenus malgré des contre-attaques répéta. Le communiqué de Vienne admet la vio-pcc de la bataille, mais prétend que les poupes impériales ont repoussé l'ennemi avec pertes. |L« Russes lie sont pas seulement actifs en fearatoie. Le grand duc vient en outre de penssir-un coup de maître dans le Caucase, où - attaqua les Turcs à l'improviste par un roouyemeat bien préparé. A.près un vif com-a Kijpri Keu. à environ 40 kilomètres à lErzeroum, l'ennemi fut complètement l«iait aivec grosses pertes, et mis "en fuite, lrw. tonnant aux mains des Moscovites de Mnnoreux prisonniers, des canons lourds et de •ampajrne, des munitions et d'autre matériel. , ce n est pas tout. Parallèlement à ces •enements, le corps expéditionnaire russe ;® "«*? ? réussi à occuper la ville de Sul-snabad, 160 kilomètres à l'est-sud-est de 1'•.ulan, aquelle ville, à son tour, se trouve mi-chemin entre Téhéran et Bagdad. L'en-™i, accompagné cle l'inévitable "Herr Kon-l'i ' S<îs'.enfui piteusement à Burujiord. iPntf' 0')era^or!SJ considérées dans leur en-tan,.»°'vnt Pr®sen,emeut une grande impor-" " -Non seulement elles doivent.alléger la lurcll,e contre Kut-el-Amara et l'ex-1t't ln='aise en Mésopotamie, mais mon-Centraux que la route de l'est n'est |»»Wement menacée du sud par la présence »ord-c~+ S :1 S,alcmiclue- mais du nord et du ? Russes- avançant de leurs de na< . , uca&ie et en Perse. Eres sont donc 'j'arr ô'î a r€^r<kr, et même à empêcher, les l m' LC®an(^s contre le go'.fe Persique et nie 1» U. °?s C!Ue- °-uant à la Mésôpota-i«np a„îl 5.3,é. 'ranÇa'^e envisage l'entrée en p'ir influaC° de3 Alliés l'Abyssinie. où o«L ?!rCe 5rt tr" fortp: i! n'y a cinq lus»; i, Djibouti à Bassora. Notons iW ; ■ même presse Darle de l'envoi !*y> Japonaise en Méditerranée. « °'Ues ont' eu décidément raison de "i c'r v ?.es nouvelles sensationnelles mises !tat de S?" aU ^ de !a ^avité (?) V bit sav^r l»m" ' dont la censure, qui I Publication" 1Se "°US "6 savons Pourtluoi £ Sdu à %ÎTTé- :°i Bal-ka^-Expres's. et iienne can'+oi i ' ?u '! a ^eni1- dans l'an-hie théâtr'au a Ser'oie- ». avoir une entre-jfenéjfnt o»"i aVeC s?n, a"'® Ferdinand-ls-haréclii'i 1 a gratifié du bâton de feld-i'e Mardeli'il v^Ie!Ti'jeiIîb^me f,e -a vassalité, ilief des commandant en '"•kenhavri ÏT ®â'kans, et le général de "éstnts ' nô ■ " "rand état-major, étaient j'ordrp militaire'1 nnr>'ique des pourparlers lin « va îrès probablement pour- ,fr à son oeunlln8!, Wlstantinop,e poU1' don" fha! dans'lee'ti il S10n d'un vovase triomphe m!- ,,Tla soumis a l'autorité du pulgarea ifî? U sa«H surtout d'obliger les 'r vup"cip cs a îaire îes grands frais Monique v„ aque des Positions alliées de i0ut «e nanachè i PS"1'0-1101 oe ?r,and attirail et r cinémas! ' n avant les opérateurs NoniqlJoe'1^u1ïftmen'> tout est tranquille à l'P'eusement ®S °'îus dont !a Hotte alliée a Pedeagatch et 7°^ ^es '>orts bulgares de Èappeîer auv "orto Lagos. seront venu ! illnç chose fL?n.-PU'ateui's de Nish qu'il y a Eu' sera h Ks •n<'• disposeront jamais, et piWsede- r, 1Ditia,e de leur ruine: la I i<e paj. niers. r,'! Serrer1 pî!. '^''aumque se prépare même mettre fin .,nrc j^'ocus des Centraux, et S?'1" les Àllenit,Ti^SCan des netités affaires fet6 1ibrïïnSdV°.u leiJrs étaient tou-fPrt;i dix-gent „ I1111",® en Grande-Bretagne. l£! lu'on ' ,"°:i guerre il est vraiment serre un nen la vis! LE CARDINAL MERCIER A ROME. RECEPTION ENTHOUSIASTE. Le corr<èàpondajit du " Tijd " télégraphie de Borne, en diate du 15 couranit, ce qui suit:— S. E-m. le cardinal Mercier est arrivé ici, par la Suisse. A la frontière germamo-suisse il iut salué par le camma-nd>ant de place et conduit en auto à la gare. A la première station italienne et à Milan des hommages particuliers lui furent rendus. C'eat à deux heures et un quart que le cardinal Mercier et son. vicaiie-genéral Mgr Van Boey sont arrivés ioi. Une foule considérable 's'était portée à sa rencontre et dès l'entrée en gare du train les cris de " Vive la Belgique! " " Vive le grand cardinal ! " retentirent de toute part. Son Eminence fut accueillie dans la aalk d'attente royale par le majordome du Pape et pair les ambassadeurs belge et anglais près du Vatican et du Quirimal. Une gerbe ornée des couleurs belges fut offerte au prélat. Une foule nombre use se pressait au dehors; elle acclama Son Eminenoe et lui lança des fleurs au moment où Mgr Mercier preoait place dans une auto. Le cardinal est logé au Collège belge. Il fut requis pair la foule de paraître au balcon où il remercia en e'inclinanst pour l'ovation qui lui était adressée. La fouie resta massée pendant longtemps devant le collège et se reprenait à pousser par instant des acclamations. Le soir, au Ga.pit.ole, les conseillers Ghisldm-berti erf. le professeur Scaduto prononcèrent des discours, célébrant l'arrivée du cardinal comme un événement heureux et réconfortant.. Le bourgmestre prince Colonna apporta le saiut de Rome au noble champion du Droit de 'lia Belgique opprimée et violée. En diate du 16 janvier, le même correspondant télégraphie:— Il est arrivé au Collège belge, où le cardinal Mercier est descendu, des télégrammes de France, d'Angleterre, d'Amérique, et l'on peut d'ire, du monde entier, pour rendre hommage et faire preuve de resipeot et d'admiration au primat de Belgique. Des autos s'arrêtent continuellement devant le Collège, amenant des dignitaires et des personnages influents qui viennent déposer leur carte chez le cardinal. La plupart des journaux italiens contiennent des articles célébrant le cardinal ponir s>a noblesse et sa science, et lut décernant les noms de protecteur de la Belgique et d'illustration de l'Eglise. La réception qui fut faite aujourd'hui au cardinal Mercier, au Vatican, eut un caractère émouvant. Une auto qui lui avait été offerte par un riche Américain et qui était toute ornée de fleurs et de rubans belges, amena le prélat accompagné de Mgr Van Roey, au Vatican, où il fut reçu avec tout le cérémonial dû à son raaig. Après avoir été salué par les dignitaires du cérémonial, le cardinal laissant Mgr Van Roey après lui. se rendit dants les appartements particuliers du Pape. Celui-ci qui se tenait à la porte ouverte, vînt à sa rencontre, lui mit les mains sur Les épaules et lui donna le baiser de paix. Sa Sainteté Benoit XV versait des larmes en abondance et le cardinal lui-même avait peine à maîtriser son émotion. Après l'accolade le Pape emmena le cardinal dans la grands bibliothèque où il eut avec lui un long entretien. Faisant le récit des événements qui se sont déroulés en Belgique, récit qu'il détailla personnellement au Saint-Père, il lui soumit nombre de documents encore inconnus du Vatican et qui avaient jusqu'à ce moment été déposés en lieu sûr. Pendant son trajet, tant à l'aller qu'au retour, le cardinal Mercier fut l'objet de l'attention générale. LES MISERES DE L'INTERNEMENT A URK. Le général Snijders, chef des armées de terre et_ de mer des Pays-Bas, a visité samedi 1 île d tlrk. Les quarante officiers belges, fiançais, et anglais ont été présentés par le i commandant du Bureau d'internement au ; général. Celui-ci leur a adressé une courte allocution en français, après quoi il s'est informé avec une bienveillance particulière et un vit intérêt auprès des officiers internés des plaintes formulées par eux. Lé général a déclaré que leurs griefs seraient pris en considération. Du reste, immédiatement après la parution des feuilletons de M. Eeith, le Bureau d'internement avait déjà fait disparaître l'objet d'un des griefs des internés. Les congés retirés après la tentative d'évasion par un tunnel ont été à nouveau accordés et le commandant supérieur a fixé à cinq jours les congés réguliers sur parole. Le général Snijders- a promis d'examiner les plaintes au sujet de la nourriture, etc. Les visites aux internés sont à nouveau permises. Le grief concernant le service médical ne peut pas être pris en considération temporairement, comme le général le déclara aux officiers internés, étant donné que le nombre des officiers de santé était à peine suffisant pour l'année hollandaise. L'injustice apparente de l'internement des internés à Urk et à Bergen a été levée par le déplacement des officiers allemands à Wiericlcerschans. Les officiers internés se sont montrés très satisfaits de cette visite ainsi que de l'intérêt qu on leur a témoigné en fin de compte après tant de requêtes auxquelles on n'avait donné aucune suite. — Un comité interparlementaire des pays alliés se réunira à Paris prochainement. Des députés anglais, français, russes, italiens, japonais, belges y seront présents. On invitera également un assez grand nombre d'agents des Dominion» à venir prendre part à la conférence.— Le trésor serbe est en sécurité. Il vient d'arriver à Toulon, à bord d'un croiseur fran-ça.s. Plusieurs caisses contenaient ce qui reste de richesses historiques serbes. ■ !—La Frankfurter Zeitung " annonce la mise à la retraite du général Pritzelwitz, ancien commandant rin iii> LES ACCUSATIONS DE L'EPISCOPAT BELGE. DOCUMENTS ECRASANTS. IV. Voici la fin. de la lettre collective de l'Episco pat belge à l'Episcopat allemand et le premières pièces annexees à ce document :— Il y a pour les gens honnêtes, croyants ou in croyants, un autre sujet de scandale—c'est 1 ananie de mettre au premier plan la supputa tion des avantages et des désavantage qu'auraient les intérêts catholiques au succès soit de la Triple Alliance, soit de la Quadruple Entente. Le professeur Sc-hrors, de l'Uni vèrsité de Bonn (2) a, le premier, à notre con naissance, voué ses loisirs à ees calcul agaçants. Les résultats religieux de la guerre sont 1 secret de Dieu, et aucun de nous n'est dan les confidenjces divines. Mais il y une question qui domine celle-h c'est une^question de morale, de droit, d'hon neur. " Cherchez avant tout, dit Notre Seigneu dans son saint Evangile, le royaume de Diei et sa justice : le reste vous sera donné par sur croît." Aussi avons-nous, à l'heure présente, nou; évêques, un devoir moral et, par conséquent religieux, qui prime tous les autres, c'est d< rechercher et de proclamer la vérité. Le Christ, dont nous avons l'insigne lionneu d'être à la fois les disciples et le ministres n'a-t-il pas dit: "Ma mission sociale est di rendre témoignage à la vérijé?" "Ego ac hoc venir in mundurn, ut testimoniun perhibeam veritati." Au jour solennel le notre consécratior épiscopale, nous avons promis à Dieu et ; l'Eglise catholique de n'être jamais des dé serteurs de la vérité, de ne céder ni à l'ambi tion ni à la crainte, lorsqu'il s'agira de prou ver que nous l'aimons: "Veritatem diligat neque eana unquam deserat, aut laudibus au timoré superatus." Nous avons donc, de par notre vocation, ur rôle commun et un terrain d'entente. La con fusion règne dans les esprits: ce que les uns appellent lumière, les autres l'appellem ténèbres; ce qui est bien pour les uns, est ma pour les autres. Le tribunal d'enquête contra dictoire, auquel nous avons l'honneur de con vier vos délégués, contribuera, nous en nourrissons l'espoir, à dissiper plus d'une équi voque. " Non ponat lucem tenebras, nec tenebras lucem : non dicat malum bonum, nec b'onum malum." De toute l'ardeur de ses vœux. Notre Saint-Père le Pape appelle la paix; dans la lettre qu'il a daigné vous adresser à Fulda, lors de votre, dernière réunion, Il vous pressait Il nous presse tous de la désirer avec lui. Mais il ne la veut qu'appuyée sur le respect du droit et de la dignité des peuples: "Dure votis omnibus pacem expetimus, atque cam quidem pacem, quac et justitiae sit opus et populorum congruat dignitati..." Nous répondrons donc au vœu de notre Père commun, en travaillant de concert à faire éclater et triompher la vérité, sur laquelle doit Teposer la justice, l'honneur des nations, et finalement la paix. Agréez, Eminences et Vénérés Collègues, l'expression de nos sentiments respectueux et de fraternel dévouement. D. .J. Card. Mercier, Arch. de Malines. Antoine, évêque de Gand. Gustave J., évêque de Bruges. Thomas, Louis, évêque de Namur. Martin Hubert, évêque de Liège. Amédée Crooy, évêque nommé de Tournai. ANNEXE I. Lettre adressée par Sa Grandeur Monseigneur l'évêque de Liège à Monsieur le Commandant Bayer, Gouverneur de Liège, à la date du 18 août 1914. Monsieur le Commandant, Je m'adresse à votre cœur d'homme et de chrétien et je vous supplie de faire mettre uu terme aux exécutions et aux représailles. On m'a appris, coup sur coup, que plusieurs villages on.t été détruits, que des personnes notables, lesquelles des curés, ont été fusillées, que d'autres ont été arrêtées, et tous ont protesté de leur innocence. Tels que sont les prêtres de mon diocèse, je ne puis croire qu'un seul se soit rendu coupable d'actes d'hostilité envers les soldats allemands. ,T'ai visité plusieurs ambulances et j'ai vu que les blessés allemands y sont soignés avec le même zèle que les Belges. Eux-mêmes le reconnaissent. Si des soldats de l'armée belge, placés aux avant-postes, ont tiré sur les Allemands à leur entrée en Belgique, peut-on en faire un crime à la population civile? Et si même quelques civils avaient aidé les soldats à repousser les éclairetirs allemands, peut-on en rendre responsable la population entière, les femmes, les enfants, les prêtres?—Mais je ne Veux pas discuter les actes du passé, je vous demande seulement, au nom de l'humanité et de Dieu, d'empêcher les représailles sur des populations inoffensives. Ces représailles ne peuvent plus avoir de but utile, mais pousseront les populations au désespoir. Je serai heureux de pouvoir vous entrentenir sur ce sujet, car j'ai la confiance que vous voulez comme moi adoucir les maux de la guerre au lieu de les aggraver. Au dernier moment j'apprends que le curé de R... est arrêté et conduit à la Chartreuse. J'ignore ce dont il est accusé, mais je sais qu'il est incapable de commettre un acte d'hostilité envers vos soldats: il est bon prêtre, doux et charitable. Je réponds de lui et je vous supplie de le rendre à sa paroisse. Veuillez agréer, etc. (Signé:) M. H. EUTTEN, évêque de Liège. Cette lettre resta sans réponse, mais les mêmes protestations furent renouvelées, le 21 août, à M. le Général Kolewe, devenu entre-temps gouverneur militaire de Liège. Les mêmes protestations, fortement déve- (2; De' Krieg und cler Katholizismus. von Dr. Heinrioh Schrors, prof. d. Katholischen Theologie ri A r 1 " i i <- » - I ! ^ 1 LE MINISTERE BELGE. D'après une dépêche du Havre, le " Moni teur " publie des arrêtés royaux acceptant 1; démission définitive de M. Daviguon e nommant M. IBeyens ministre des affaires étrangères à sa place, et nommant membre du conseil des ministres MM. Davignon - ancien ministre des affaires étrangères, Goble s d'Alviella, Hymans et Vandervelde. Un rapport au Roi précède les arrêtés e montre la nécessité de grouuper au sein di gouvernement toutes les forces vives du pays 1 11 affirme de nouveau l'union de tous les Belge: - et fait remarquer que, faute de eonsultatioi s du pays, il est impossible de modifier le pro gramme de -la politique intérieure. Dès lors ' il faut surtout pourvoir aux nécessités d( l'état de guerre et mener la Belgique, dans le: meilleures conditions, à la paix la plu: " favorable. s Le rapport regrette de ne pouvoir complète] davantage le gouvernement par une adjonc , tion plus grande de ministres d'Etat. Ceux-c I continueront sans aucun doute à aider, le gou vernement de leur expérience et de leui t patriotisme. -—D'après la " Fra-nkfurter Zeitung," le , Bundearat a décidé la monopolisation du coin-| merce des harengs saurs. loppées et énergiquement accentuées, furent ; renouvelées dans un entretien avec le Gou-, verneur-Général de la Belgique occupée : Monsieur von der Golz-pacha, alors logé au palais épiscopal aveo son Etat-Major, le 2E ■ août. (Signé :) Mi H. RUTTEN, évêque de Liège. ; ANNEXE II. ' Cette annexe contient:—-1 lo. Une lettre de Son Eminence le ca/rdinaï Mercier, archevêque de Malines, à M. le Kreis-1 chef de la circonscription de Malines, en date 1 du 24 janvier 1915. 2o. Une communication de S. E. le cardinal de Malines, transmise au gouvernement général, par l'intermédiare de M. l'adjutant von Flemming, en date du 10 février 1915. 3o. Une lettre de Sa Grandeur MgT l'évêque de Namur à M. le gouverneur militaire de Namur, en date du 12 avril 1915. 4o. Une note relative à une enquête partielle fait par uu prêtre autrichien, délégué du "Wiener Priester Verein." 5o. La correspondance du cardinal de Malines avec Son Excellence le gouverneur général allemand au sujet d'outrages subis par des religieuses. lo. Dans sa Lettre Pastorale de Noël 1914, le cardinal de Malines avait publié les noms des prêtres innocente qui avaient été mis à mort par les troupes allemandes. M. ,1e Comte von Wengersky, Kreischef de la circonscription de Malines, écrivit au cardinal, le 20 janvier, la lettre suivante:— Der Kreischef Tgb. No. 26S/11. MechelD, den 20 1. 1915. An Seine Eminenz den Kardinal Erzbischof von Mecheln. Nach einer Zeitungsnotiz sollen in dem Bis-tum Mecheln mehrere Priester unschuldig ge-tôtet worden sein. ~m eine Naehforschung einleiten zu kônnen, bitte ioh Euer Eminenz um gefâllige Mitteil-ung, ob und welche Priester des Bistums Mecheln unschuldig getotet worden sind. Es ware mir sehr erwunscht, zu erfahren, welche Umstande hierzu gefùhrt haben, welche Truppen eventuell in Betracht kommen, und an welchen Tagen dieses geschehen ist. Der Kreischef, (Gez.) WENGERSKY, Oberst. Le cardinal répondit en ees termes au Comte * vOH'-'Wengersky :— ARCHEVECHE DE MALINES. Le 24 janvier 1915. M. le Kreischef,— J'ai l'honneur de vous accuser réception de la lettre 268/11, datée du 20 janvier, que vous avez bien voulu me faire parvenir. Les noms des prêtres et des religieux du diocèse de Malines qui, à ma connaissance, ont été mis à mort par les troupes allemandes sont les suivants: Dupierreux, de la Compagnie de Jésus; le frère Sébastien Allard, de la congrégation des Josépliites; le frère Candide, de la Congrégation des Frères de N. D. de Miséricorde; le Père Vincent, Conventuel; Caretie, pi'ofesseur; Lombaerts, Goris, De Clerck, Der-gent, Wouters, Van Bladel, curés. A la date de la Noël, je ne savais pas encore, avec certitude, quel sort avait subi le curé de lièrent. Depuis lors, son cadavre a été retrouvé à Louvain et identifié. D'autres chiffres cités dans ma Lettre Pastorale devraient être aujourd'hui majorés; ainsi, pour Aerschot, j'avais donné le chiffre de 91 victimes; or, le total des Aerschotois exhumés, s'élevait» il y a quelques jours, au chiffre de 143. Mais le moment n'est pas venu d'appuyer sur ces faits particuliers. Leur relation trouvera place dans l'enquête que vous me faites espérer. Co me sera une consolation de voir la pleine lumière ee faire sur les événements que j'ai dû rappeler dans ma Lettre Pastorale et sur d'autres du même ordre. Mais il est essentiel que les résultats de cette enquête apparaissent à tous avec une indiscutable autorité. A cet effet, j'ai l'honneur de vous proposer, Monsieur le comte, et de proposer, par votre obligeante entremise, aux autorités allemandes, que la commission d'enquête soit composée, en parties égales, de délégués allemands et de magistrats, belges à désigner par le chef /le notre magistrature, et présidee par le représentant d'un pays neutre. Je me plais à penser que Son Excellence Monsieur le ministre des Etats-Unis ne refuserait pas d'accepter cette présidenèe ou de la confier à un délégué de son choix. Agréez, je vous prie, Monsieur le Kreischef, les assurances de ma haute considération. (Signé) D. J. Card. MERCIER, Archevêque de Malines. A Monsieur le Comte von Wenger.-ky, Kreischef. Malines. Cette demande resta sans réponse. ! i POUR L'UNION SACREE. M. Emile Rover nous adresse la lettre sui-i vante, dont nous nous plaisons à relever le ton t conforme à notre ligne de conduite :— M. le Directeur,—La lettre du Père Calle-5 waert, aumônier des réfugiés belges à Manchester, parue dans la Métropole du 19 janvier, l m'oblige à une réponse que je ferai aussi brève que possible. t Je n'ai jamais dit. vous le pensez bien, " que t la signification de la guerre était l'opposition du prolétariat au capitalisme." J'ai dit que . la Grande Guerre était une lutte pour la liber-t té, c'est-à-dire, pour l'émancipation des peu-. pies et des individus, contre l'autocratie. J'ai _ développé cette idée, qui est d'ailleurs banale, . en rappelant que dani son livre " L'Allemagne . avant la guerre,".M. Beyens, ancien ministre s de Belgique à Berlin, qui dirige actuellement notre département des affaires étrangères, . montre que Guillaume II porte, au plus haut . degré, la responsabilité de la catastrophe dont i pâtit &i cruellement l'Europe. J 'ai parlé aussi . de la complicité de l'empereur d'Autriche-• Hongrie et du tsar de Bulgarie, ainsi que du rôle de certains dç leurs "cousins," et j'en ai déduit qu'un peuple est d'autant plus pacifiste que son régime politique est 'plus démocratique. La République française, les royaumes constitutionnels de Belgique et de Grande Bretagne, ne "voulaient" pas la guerre, à laquelle leurs agresseurs les ont ' contraints. J'ai constaté, d'autre part, que notre armée héroïque, encore qu'un grand nombre de jeunes gens de famille soient morts pour la Patrie, était .toutefois essentiellement une armée de prolétaires. C'est un fait que peut regretter " la conscience scientifique et juste " du Père Callewaert, mais que ni lui, ni moi, ne pouvons empêcher d'être. Et j'en ai simplement conclu qu'il y avait là, pour notre pays, une raison spéciale de reconnaissance envers ceux qui l'ont défendu. , Enfin, le Père Callewaert se plaint que je me sois " adressé à l'auditoire comme à des ciioytns." J'aime ce vocable qrii porte en lui-même un rappel des droits et des devoirs de chacun, et qui figure d'ailleurs dans nos textes de lois. Je regrette qu'il ait offusqué le Père Callewaert, et je ne l'aurais pas employé si j'avais su qu'il élevait peiner l'un de mes auditeurs. "Je ne le ferai plus" si votre correspondant me fait encore l'honneur <Je venir un jour m'entendre, et s'il veut bien m'avertir de sa présence. Dans tous les cas, je le remercie des termes courtois dans lesquels il vous a adressé sa protestation, et qui cadrent d'ailleurs avec la parfaite courtoisie dont votre journal, M. le Directeur, a toujours usé à mon égard. Cette courtoisie permet les explications sans quoi l'Union sacrée serait impossible. Bien entendue, l'Union sacrée n'exige pas que nous abdiquions nos idées, mais seulement que nous les discutions fraternellement avec la préoccupation de ne pas nous meurtrir les uns les autres inutilement. Veuillez agréer, M. le Directeur, l'assurance de mes sentiments très distingué!. EMILE ROYER. LES ARRETES-LOIS. Un "Anversoiis " nooi-s écrit pour nous demander. en substance, quelle peut être la valeur des arrêté&4ois. Nous lui répondrons très catégoriquement que nous regrettons d'apprendre par lui que plusieurs de nos concitoyens discutent de la légalité des arrêtés-lois et que nous ne sommes pas très fiers de l'apprendre. Evidemment, ils ne songent à discuter cette légalité que'du moment où effile leur est préjudiciable ou semble telle, sans quoi ils ne discuteraieint pas. Ils comprendraient avec tons les Belges dignes de oe nom qu'à des circonstances exceptionnelles il a fallu faire face par des mesures exceptionnelles. Ce n'est pas à noui de leur rappeler que les Ohamibresme peuvent être réunies, et que même si elles l'étaient, elles ne pourraient délibérer valablement que si leurs décisions étaient prises à la majorité suivant un protocole établi. Dès lors, parce que les Chambres ne peuvent légiférer il faudrait sans doute, pour faire plaisir à ces courageux et inattendus défenseurs de nos libertés constitutionnelles, qu'il n'y ait pkrs aucune loi? Nous allons leur dire ce qu'ils me nous disent pas, à ces courageux anonymes qui songent à ee retrancher derrière le vain prétexte d'une légalité discutable des arrêtés-lois, sans doute pour échapper à un impérieux devoir: Il n'y a que les pleutres qui discutent de la sorte. A défaut des Chambres nous avons un Roi en la sagesse duquel nous devons avoir'confiance parce qu'il nous en a donné des preuves suffisantes. Et pour le cas où le devoir ne prévaudrait pas chez ces Belges singuliers sur la raison, nous leur promettems une chose, c'est que les Chambres ratifieront sans hésitation tous les arrêtés-lois. MENSONGES BOCHES. Bien intéressant le calcul auquel s'est livré le colonel Feyler dans le " Journal de Genève." On sait que pour dissimuler leur échec lors de la grande offensive française en Champagne, les Allemands avaient prétendu n'avoir engagé qu'une division. Depuis lors, les listes officielles des pertes ont été publiées. Le colonel Feyler y a relevé celles qui se rapportent aux journées de l'offensive. Et il trouve:—44,145 morts, 23,955 prisonniers, et 73,333 blessés avoués, soit déjà un total de 141,433." Pour une seule division de 15,000 hommes au plus, c'est déjà joli. Mais il y a mieux. Le nombre de blessés, étant donné que la proportion normale est de 4.5 blessés pour 1 mort, doit s'élever réellement à 198,652; le total général des pertes devient ainsi—d'après des documents officiels —de 266,752, auquel il faut ajouter 12,482 pertes avouées encore par la suite, soit en nombre rond 280,000 hommes. Une division qui perd à peu près vingt fois son effectif dans une bataille est vraiment une division extraordinaire, et seul le général Wolff a pu aboutir à un aussi merveilleux 1 1 ECHOS. Pour les belges resideot a Manche Kier. M. Turïter, secrétaire de l'Iïniversité d« Manchester, a. tait savoir au Cer>sle des Belges de cette ville, que M. le professeur Dejace, de l'université de Liège, viendra dojtaner une conférence le vendredi 28 janvier, & 8 heures .du soir, à l'Université de Mancheiïtoer. Le sujet sera " Le Mouvemeru, social en Belgique." .M. Everaerts, secrétaire du Cercle des Belges, invite tous les mensbres du Cercle, ainsi que tous les Belges résidant à Manchester, à cette intéressante eonféuance. L'entrée ^est gratuite. Dans la colenie belge de Birm/njiiam. Une touchante cérémonie a eu lieu au Cime- 4 tière de Selly Oak. L'ouvrier Bartholomé Huppertz, de Dolhain, qui travaillaiit aux munitions dans les ateliers Austin, à Northfield, est décédé le 16 janvier, et ses camarades, lui ont rendu les derniers honneairs funèbres lo 19 janvier. M. Joseph Raskin, d'une voix émue, a prononcé quelques paroles sur la tombe de son ami, qui ont vivement impressionné l'assistance. Il a rappelé que le camarade disparu avait quitté son foyer et les siens pour apporter le concours de ses bras à la grande œuvre commune, et, comme les soldats, il est mort au champ cTSionneur. NOUVELLES DU PAYS. Nous apprenons le mort à Anvers de M. Léon Schoune, propriétaire de l'hôtel Métropole, décédé le 28 décembre dernier. M. Schoune, un homme des plus sympathique^ était originaire de Liège. ' * '* * Les Allemands ont décidé de lever progressivement le moratorium. Au début de la guerre, le terme des protêts avait été fixé à dix-neuf mois et sept jours. Toutes les. autres mesures qui concernent le droit des eSets rétroactifs pour toutes les traites tirées et; payables dans le territoire du gouverne/ment général avant le 3 août 1914"devront êtra payées le 31 janvier 1916, et jusqu'à concurrence de sommes dépassant 200 francs^ Pour toutes les traites en dessous de 200 francs ou n'étant pas payables dans le territoire du gouvernement, paiement est remis à 22 mois et sept jours. Le protêt ne peut être fait que dans les sept derniers jours des termes susdits, mais doit alors être également appliqué durant ces sept jours. Pour toutes les traites, à partir du 1er février 1916, le terme de protêt est fixé de c-inq à sept jours et.le terme d'exerck»du droit rétroactif est prolongé de 14 jours. Le moratorium des banques est levé pour autant que les fonds réclamés serveajt à payer des dettes d'achat de matériel ou d'articles commerciaux. Les tribunaux sont chargés de jnj^r du bien-fondé d'une intervention judiciaire, d'après la règlement arrêté par le Roi des Beiges, au cas d'un refus de paiement éventuel. Ces nouvelles ordonnances entrent en-vigueur le 1er février 1916. La compétence des tribunaux pour accorder un délai de paiement reste mainuinue. * * * Nous apprenons la mort, survenue à Bruxelles le 1 janvier, de M. le barow Emmanuel Coppens d'Eechenbrugge, juge aji tribunal da Ire instance de Bruxelles et beau-trère do M., H. Carton de Wiart, ministre de la justice. Encore très jeune—il était âgé, do 35 ans à peine—M. le baron Emmanuel Coppens avait-débuté dans la magistrature comme substitut du procureur du Roi à Malines. Deux de ses frères, volontaires dans notre 'armée, servent en ce moment, l'un comme officier, l'autre comme sous-officier, au régiment des grenadiers. ON DEMANDE DES OUVRIEKS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés cfue les " Board of Trade Labour Exchanges" <;qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvrions belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout datas les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse^ du Travail la plus proche du domicile ; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dams les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General BtEÎÎdings, Aldwych W.C. (au premier étage). ANNONCES. 9 ]>«nce la ligne.—Joindre le montant aux ordres, e.y.p. Pricre de s'adresser directement à nos o'urea-ux, 104, shoe-taue, au premier. A D. CORYX, professeur de. chant, français au f*- Guildhall Sehool o! Music, Irçoas particulières, réper-toixe.—-S adresser par correspondance» au journal ou au Guild-nalL John Garpenter-street. DEMOISELLE, de bonne turutie belge, désir» s'occuper d'un ou deux enfant» l'après-midi, ou autra occupation; parlant îrançais, fiamaad. et ayant do bon nen notions d'anglais.—Ecrire J. V.. bni_dii_'journal DENTISTRY.—VICTOIl OÛTILS; [d'^n vers (rue Quellin).—Consultations tons las jours d»» 2 30 * b heures.—Oxford-streét 551. Téléphone, 2782 Mayfair. DELLE belge, bonne musicienne, désire~£a,ir« oonTtaissamce Dell© anglaise joui* piano deux ou troi^ lois par 6omaine environ South Kfnsfcngton.—Ecrix-c. bureau du journal. F. H. J! l'HIEL GERARD. Vottern, recherché • par sa lemme.—Adresse, St. Aidanx, 44, Oainphill-Bt reet ,_G lasgow. JEUNE anglais, parlant assez bien français," désire rencontrer jeune Français pour conversation » fterire: Leorard. 20, Ijeeclidale-road, Brixton Hill. ON recherche renseignements~conc€rnant M. Charles de Clerq de Gand et do M. Jx>uis Meuier» brorcks d'Anvers.—Adresse: E. E. Kettle, 2. Peckham roa-d Camberwell, London, S.E. REFUGIEE belge a perdu sa poche en soir noire contenant 2 chapelets entre Piccadilly et Bromp-ton-road. Serait très reconnaissante à la personne qui la îapporterait, 78, Onslow-gardens, South Kensington. rpANGHE. FRANÇOIS, artillerie a cheval, JL A/185, 2e batterie, armée belge en campagne, sexait heureux de trouver personne pour correspondre. ! décès. " MNKXH.AS C REMER, d'Abbaye-la-Neuv<\ • '■

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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