La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1182 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 28 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 17 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3r0pr7nm33/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA MÉTROPOLE Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à la firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. ONE PENNY fboht : cinq centime! hollaicde: vijf cent continent: dix centime! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh ^>3™ ANNEE JEUDI 28 SEPTEMBRE 1916 No. 271 LA GRANDE GUERRE I Les Roumains reprennent la passe de Vulcain Irise de combles et de thiepval I Avance!portugaise en Afrique I Comme il fallait le prévoir le village ■le Combles a dû céder à la pression simultanée des troupes françaises et bri-■anniques qui sont entrées dans la place ■ premières par le sud et l'est, les au-■rcs par le nord-ouest. Cette occupation H$t le premier couronnement des valeu-Heux efforts commencés le ier juillet dernier, efforts qui tendront maintenant à H capture de la ville de Péronne, plus Bnportante et aussi plus difficile. ■ Le nombre des prisonniers est jusqu'ici He 1.200; un petit nombre seulement des Soldats de la garnison parvinrent à se Bayer un chemin à travers les barrages M [eu et un grand nombre s'égarèrent Bans les lignes alliées. Le butin est con-■dérable, car, comme nous l'avons dit, B$ Allemands avaient accumulé dans les Souterrains des carrières des quantités Brmidables de munitions et de matériel ■ La prise de Combles n'est cependant ■as le seul événement intéressant de Bavance sur la Somme; les troupes françaises, en effet, profitant de leur avantage. capturèrent un petit bois, situé à Bi-chemin entre Frégicourt et Morval, Bosi que la grande partie du terrain so-^fcment fortifié, situé entre ce bois et ■saillie occidentale du bois St-Vaast, à Bst de la route de Béthune. BD'autre part, l'extrême aile gauche de ■armée britannique s'est emparée du filage de Thiepval, qui formait un sail-Hnt intérieur au nord-est de la ligne bri-Bnnique, ainsi que d'une redoute solide-Bient fortifiée par un système compli-Bné de fils barbelés, située sur la crête Bevée à l'est de Thiepval, que les Bo-Bies avaient baptisée de " redoute Zol- ■ En même temps, au centre de la ligne Britannique, le village fortifié de Gueude-Bourt situé au nord de Fiers et de Les Hleeufs, fut pris d'assaut, et les Alle-Hiands s'enfuirent dans le plus complet ^■sordre. ■ Ces trois succès simultanés en disent Hong sur l'avenir de la campagne entre-B'«- par Sir Douglas Haig et le géné-B>! Foch. Aucun système de défense si Bi'midable soit-il — et l'on sait com-Hient les Allemands avaient le talent de ■ organiser pour la défense, avant même H|ue les Alliés ne sachent de quelle façon attaquer — n'a résisté à la puissance Holossale de l'artillerie ni à l'élan déter-■niné des troupes d'attaque. Et malgré Mue les succès signalés qu'ils viennent de ■■emporter semblent minimes sur la ■arte du front général, et que le but final S®t encore éloigné, nous avons le fer- espoir que les difficultés qui attendent S°s alliés seront surmontées avec le mê-■e esprit de détermination qui a inspi-B jusqu'ici les Alliés. H L importance stratégique des victoires ■ la Somme résulte de la situation par-■ulière de Combles dans cette zone, ■utour du village, situé dans un ravin, ■ ^lèvent des collines hautes de 500 mè-■e$ au-dessus du niveau de la mer et les S"s élevées de ces collines, situées à ■test de la route de Péronne à Bapau-Bp s°nt en ce moment occupées par les ■'glo-Français. Sur cette route l'enne- occupe cependant encore deux crêtes H ' 5 crêtes 148 et 153 — l'une se trou-H®11' à l'ouest de Combles en face du H1""' bois de St-Vaast, l'autre située H1 'ace de Morval, sur laquelle s'éri-Bn' Je® villages jumeaux de Sailly et ■ • aillisel, séparés par la route de Ba-■Ume; cette route descend de là vers ■ransloy, remonte une pente de 133 mè-S' et redescend ensuite dans une pente ■|ere vers Bapaume. Les villages de HT ^ufs et de Morval se trouvent sur ■ j|nte orientale de la crête 154, au nord ■el"nchy, et sont séparés de Sailly-Sail-B ljar 'e ravin au fond duquel se trou- I ^ les ruines de Combles. Bfr!ant 9ue les troupes ne puissent arri-■l bapaume, de la ligne Morval-Les ■]rY"",~<ueudecourt elles doivent descen-. f long des pentes découvertes à 'ouest et remonter le glacis a l'est, cou-/ert de dangereuses ramifications,dominé aar les crêtes de Sailly-Saillisel et celles }ui flanquent Transloy. Mais l'occu-Dation de Frégicourt et la capitulation de Combles rendent la tâche plus facile; ;n outre l'occupation des crêtes 76 et 97 Terme de la Maisonnette) au sud-ouest de la Somme, St-Quentin tombe directement sous la portée des batteries françaises.On peut ici remarquer que le bulletin afficiel allemand reconnaît les succès alliés remportés sur la ligne Gueudecourt-Bouchavesnes, mais le village de Combles, qui se trouve à l'intérieur de cette ligne, n'est pas mentionné. L'ennemi se retranche derrière l'excuse lamentable de la supériorité en matériel et en artillerie, fournie aux Alliés par les industries du monde entier. Sur les fronts italien et russe il y a eu des échanges d'artillerie à l'exception de la région du lac Koldychevsky (au nord de Baranovitch) où l'ennemi a fait une attaque impétueuse qui a été repoussée.La situation en Grèce n'a pas subi de modification. Avant de quitter Athènes, M. Vénizélos assista à un meeting de ses principaux partisans auquel il déclara que les événements à Kavalla et la composition du cabinet Calageropoulos lui avaient fait perdre tout espoir que le gouvernement grec agirait avec une promptitude suffisante pour défendre l'honneur et les intérêts du pays. La révolte fait de plus en plus d'adeptes; la démission de l'amiral Condourio-tis de ses fonctions d'aide de camp personnel du roi Constantin et la démission du général Moschopoulos, chef d'état-major général de l'armée grecque, ont produit une impression profonde à la Cour et sur le peuple grec; on dit même que la révolte aurait pénétré dans la garnison de Patras. Le roi a assisté à un conseil de cabinet dont les délibérations ne sont pas encore connues. Un comité provisoire a été constitué en Crète; le préfet, la gendarmerie et la garnison se sont rendus aux insurgés. On attend une démarche officielle des Alliés.Dans la Dobrudja les Bulgares prétendent avoir obtenu un succès sur la ligne Amzacea-Pervili; d'autre part, dans le-sud de la Transylvanie, les Roumains, par un mouvement tournant ont repris les passes de Vulcain et de Szur-duk, et une nouvelle bataille a commencé devant Hermannstadt. En Macédoine il y a eu des combats d'artillerie. En Afrique Orientale les troupes portugaises ont effectué à Mikindani leur jonction avec l'expédiition britannique. La colonne principale portugaise est arrivée à Melokato, à trente-deux kilomètres de la frontière. La déportation des Belges de 18 à 45 ans Le Belgisch Dagblad de la Haye (13 septembre 1916) reçoit une correspondance particulière, dans laquelle on annonce qu'un avis vient d'être placardé sur les murs de la ville de Gand, par lequel les autorités allemandes préviennent les hommes âgés de 18 à 45 ans qu'ils ont à se préparer au départ. Us devront se munir de vivres pour deux jours. La publication de cet avis a provoqué la plus vive émotion dans la ville. Mitteleuropa Des informations de Berlin annoncent que les discussions commencées à Vienne à la fin de juillet dernier entre délégués allemands, autrichiens et hongrois en vue de la conclusion d'une union douanière entre l'Allemagne, d'une part, et l'Autriche-Hongrie de l'autre, ont été reprises à Berlin le 19 septembre. On sait que les discussions de Vienne n'avaient abouti à aucun résultat à cause de l'opposition des délégués hongrois. La " libération " de Pirenne La Gazette de Francfort confirme, dans un entrefilet en bonne place (ig septembre, zweites morgenblatt) que les professeurs gantois Pirenne et Frédéricq ne sont plus des prisonniers civils en Allemagne et confinés dans un camp d'officiers prisonniers, mais qu'ils ont été mis en liberté (?). Us ne sont plus astreints qu'à se présenter périodiquement à la police comme les autres étrangers ennemis et leur correspondance est surveillée. Us sont domiciliés dans la ville universitaire d'Iéna et il leur est loisible de poursuivre(P) leurs travaux scientifiques. La Gazette de Francfort a une façon bien allemande de comprendre la liberté et de dire que Pirenne et Frédéricq sont " internés " dans la ville d'Iéna, avec défense d'en sortir ! Il est caractéristique que cette feuille reptilienne ne tente pas même de justifier la déportation de ces deux savants, dont le seul crime est d'avoir désapprouvé la création de l'université von Bissing. Méticulosité allemande On sait que dans la nuit de samedi à dimanche l'heure d'été sera remplacée en Angleterre par l'heure d'hiver, en d'autres termes qu'on reviendra à l'usage du temps moyen de Greenwich en retardant les horloges d'une heure. Ici, le changement se fera dimanche à 2 heures du matin (heure d'été). En Allemagne, il sera effectué à 1 heure du matin (heure d'été). Les Allemands, cependant, qui aiment toujours à compliquer les choses, ont découvert que, dans ces conditions, il y aura deux intervalles de temps compris entre minuit et une heure, le premier exprimé en " temps d'été " correspondant à l'intervalle 11-12 heures (temps d'hiver). Aucune confusion ne peut évidemment résulter de ce fait puisqu'il est toujours loisible d'ajouter à l'indication de cet intervalle la mention " temps d'été " ou " temps d'hiver qui précise parfaitement s'il s'agit du laps de temps 12-1 où 11-12. Mais les Boches ne se sont pas arrêtés à cette considération si simple, et un arrêté officiel vient de décider que l'heure 12-1 " qui appartient encore au 30 septembre " sera désignée par 12A, 12A 01, 12A 02, etc. et l'heure 12-1 par quoi commence le 1er octobre (heure d'hiver) par 12B, 12B 01, 12B 02, etc. — A quelle heure vous êtes-vous couché hier soir, Herr Pumpernikel ? — A 12B 36, mon cher Sauerkraut. C'est beau, la précision allemande. Le jugement des Américains On sait que prochainement doivent se réunir à Berlin des délégués allemands, autrichiens, hongrois et peut-être bulgares pour y discuter des questions politiques et surtout économiques qui intéressent la coalition centrale. A cette occasion le journal américain la Tribune publie une appréciation qui mérite d'être relevée. Les délégués, dit-il, devront constater que la situation des puissances centrales est critique. L'Allemagne et ses alliés posent à l'état-major la question suivante : " Pouvez-vous défendre nos territoires et maintenir en même temps touts la longueur du front en Russie et en France ? " Si la réponse n'est pas affirmative, la première chose à faire sera de raccourcir le front allemand de façon à prélever les troupes nécessaires pour délivrer les territoires austro-hongrois, défendre la Bulgarie, empêcher une invasion de cette derniere et la destruction du pont bulgare entre Berlin et Constantinople. Il n'y a pas à s'y tromper. L'heure est grave pour les Allemands et leurs alliés. A tout considérer, ils savent bien que la victoire est perdue pour eux. Il apparviendra à la conférence actuelle de décider comment on limitera la défaité. Un aviateur américain tué au service de la France On annonce que l'aviateur américain Rockwell, qui servait dans les rangs de l'aviation française, a trouvé une mort glorieuse au cours d'un combat avec un aviateur allemand au-dessus des lignes françaises. Rockwell est — après le lieutenant Chap-man—le second Américain tombé comme aviateur au service de la France. Déjà, au mois de mai, il avait abattu un avion allemand à l'Hartmanswillerkopf. Né à Atlanta, en Georgie, Rockwell appartenait à une famille de soldats. Un de ses ancêtres fit partie de l'état-major de Washington. Rockwell avait servi dans la légion étrangère. Au début de la guerre, il fit un stage dans les services d'aviation et fut attaché à l'escadrille américaine. Quand les Allemands nous citeront un seul Américain combattant dans leurs rangs, nous ferons une croix ! L'EDUCATION MORALE PAR M. JULES CLAES Oh ! wad the Gods the giftie gie us To see our sel' as others see us! Robert Burns. Oui, si Dieu pouvait permettre à chacun de nous de se voir comme les autres nous voient ce serait un grand bienfait. On raconte que ce qui inspira à Robert Burns ces vers empreints d'une pensée si profonde et si juste fut le spectacle d'une grande lady assise à l'office du dimanche devant le " pew " qu'occupait le poète écossais. La grande dame avait revêtu ses beaux atours et portait tous les signes extérieurs de la " respectability ". Seulement Robert Burns, penché pour ses dévotions, découvrit dans la nuque de la respectable lady... un parasite. Un pou ! Si cette dame avait su, si cette dame avait pu savoir qu'un témoin découvrait sur la gloire de ses atours dominicaux ce parasite immonde, quel n'eût pas été son écroulement ! Que cette histoire nous soit une leçon. Craignons tous que notre réputation ne soit souillée comme celle de cette bonne dame, parce que nous avons pensé que l'on ne découvrirait pas ce que nous croyions si bien caché ou surtout parce que nous n'avons pas eu assez de souci de ce qu'autrui pensait de nous. Prenons soin de notre réputation, nous enseigne l'Eglise. La Belgique est une grande dame. La guerre affreuse que lui a livrée un ennemi sans scrupules l'a grandie aux yeux de l'univers et la gloire de notre pays nous apparaît aujourd'hui, malgré ses souffrances, comme un bienfait. C'est à nous de veiller à ce que la Belgique demeure comme le monde l'admire. Il faut donc que nous, ses fils, nous évitions de souiller la réputation de notre noble pays par des attitudes peu dignes. Nous devons avoir souci de la dignité nationale autant que de notre dignité personnelle et pour cela, à travers la crise que nous traversons, nous devons nous raidir contre toutes les défaillances, nous souvenir que nous appartenons à un peuple qui a donné au monde une grande leçon et fourni à l'Histoire un exemple nécessaire. Sommes-nous assez préoccupés de la dignité nationale? C'est-à-dire dans nos attitudes quotidiennes, dans nos actes en commun avons-nous assez de souci de ce que ceux qui nous observent penseront, par voie de généralisation, de notre peuple tout entier? Evidemment, il serait injuste d'imputer à la communauté belge quelques défaillances du genre de celle de ces " intellectuels " flamands dont nous rougissons. Mais, ici même, en Angleterre avons-nous assez la préoccupation de plier nos mœurs à celles de l'ambiance, afin que, ne détonnant pas,elles n'attirent pas sur nous une attention malveillante? 11 nous faut avoir le courage de reconnaître que des Belges, très rares heureusement, ne se sont pas toujours placés dans une posture brillante. En cela, il est vrai, ils ont gardé les habitudes de chez nous, habitudes mauvaises qu'une trop grande accoutumance ne faisait plus apercevoir. L'Anglais se froisse volontiers — et il a raison — de certainés libertés de geste et de langage qui sont attentatoires à sa liberté ou à son " self respect " et que nous avons l'habitude de commettre. Certains d'entre nous verront là une contrainte, voire une hypocrisie conventionnelle, alors qu'elle n'est que le respect d'autrui. Bien des choses, menues en apparence et capitales en fait, nous frapperont à la rentrée en Belgique- Ici on ne crache pas sur les trottoirs, on ne satisfait pas ses besoins sur la voie publique, on se tient dans la rue d'une façon décente, chacun s'efforce, en un mot, de paraître appartenir à une classe sociale supérieure et d'atteindre à la perfection, c'est-à-dire à être un gentleman- Cela fait qu'en ce pays, où les classes sociales sont cependant tranchées au point que les "public bars" sont divisés en catégories, personne, pas même une femme,ne craindra de prendre place dans une voiture de chemin de fer de troisième classe. La troisième classe, en Angleterre est un symbole. Vous n'y entendrez jamais un propos malsonnant, vous n'y verrez pas le parquet couvert d'im mondes crachats de fumeurs. Mieux que Cela, si les banquettes y sont rembourrées c'est parce que les compagnies sont sûres qu'on ne les tailladera pas à coups de couteau par pur vandalisme. Vous pouvez avoir dans ce pays des fleurs dans votre jardin à portée de main du passant. Personne ne s'avisera de croire qu'il a le droit de les cueillir. Mais nous n'en finirions pas à énumé-rer les indices de la supériorité sociale des Anglo-Saxons. Nous sommes plus instruits qu'eux, nous sommes inférieurs en éducation. Chez nous le ministère de l'Instruction publique a pris le titre pompeux de ministère des Sciences et des Arts, ici il s'intitule plus modestement " Board of Education Toute la différence est là. Dernièrement la musique des guides est venue à Londres, tout comme la musique de la garde républicaine viendra demain. De bons esprits regrettèrent que la venue de la musique des guides ne fût pas pour Londres l'occasion d'une manifestation pro-belge dans la rue, comme le sera la manifestation francophile. Notre distingué ministre à Londres eut l'à-propos de ne pas donner suite à ces sollicitations. Il écarta l'idée de faire parcourir le Strand et Fleet Street par notre célèbre phalange. Quel spectacle aurions-nous donné aux Anglais, vraisemblablement? Celui d'une foule dansant, riant, chantant bras dessus bras dessous "derrière la musique militaire"? Est-ce bien ce qui aurait convenu? Notre exubérance nationale n'aurait-elle pas produit la plus détestable impression parce que nous ne savons pas nous tenir, parce qu'on ne nous a jamais appris, dans nos écoles, à nous préoccuper de la réputation du nom belge? Evidemment, ces gestes n'entachent pas l'honneur national, ils ne sont souvent que l'expression d'un tempérament vigoureux, mais dans les tâches nombreuses qui solliciteront l'attention de nos gouvernements de demain, l'éducation nationale ne sera pas la moindre. La Belgique ne peut avoir la plus ne-tite tache sur son éblouissante parure. JULES CLAES. Les Français ont des obusiers de 520 mm. Pour répondre au 420 allemand, les arsenaux français ont fabriqué un canon de 400 millimètres qui a déjà eu l'occasion de " donner " et dont la puissance était déjà supérieure au monstre sorti des usines Krupp. Mais voici Krupp définitivement enfoncé. L'armée française est pourvue aujourd'hui d'un obusier du calibre incroyable de 52 centimètres ! Le Matin de lundi montre la photographie de quelques obus destinés à cette arme formidable. On aura une idée de la masse d'un de ces projectiles quand on saura qu'un homme de la plus grande taille peut se cacher très facilement à l'intérieur. A côté de ces colonnes d'acier, hautes de plus de deux mètres, l'obus de 75, qui est déjà tant redouté des Boches, fait figure de minuscule jouet. La conception et la fabrication de ces engins modernes font le plus grand honneur à l'industrie française, dont l'effort n'est pas moins grand ni moins admirable que celui des vainqueurs de la Marne et de Verdun. Le canal Rhin-Danube? Au cours de la séance du conseil municipal de Cologne du 14 septembre, un conseiller libéral a demandé au Collège quelle position Cologne aurait prise au sujet de la création projetée de la jonction fluviale Rhin-Mein-Danube, jonction dont les villes de l'Allemagne centrale, et notamment Francfort, poursuivent la réalisation avec une grande activité.Le premier bourgmestre de Cologne a répondu que la ville de Cologne considère également la question avec le plus grand intérêt. Un membre de l'administration communale a participé récemment aux négociations qui ont eu lieu à ce sujet à Budapest et présentera sous peu un rapport détaillé sur la question. De toute façon la ville de Cologne collaborera à la mise en œuvre de l'entreprise sous une forme qui n'est pas encore décidée.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume