La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1291 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 01 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jm23b5xc2b/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Th» Ntwtpaper for Belgian» LA MÉTROPOLE ONE PENNY m. DIX CENTIMES S®: VUF CENT ipÈST: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckueery Lm, W.C.2 — Telephoae : Holbora 212. [ 3 enols 9 «tst Aboanenaata j -J é mois 17 «ta, l » an 33 «hi \2b** ANNEE VENDREDI 1 NOVEMBRE 1918 — - ■ Registered at the G. P. O. as a Newspaper No 305 t aRANDS aUlEll&RXI Nouvelle defaite turque I La debacle autrichienne I 52,000 prisoniers—500 canons Jeudi midi. La défaite autrichienne sur la Piave se jilorme en débâcle .Incapable de résister l'irrésistible poussée de l'armée italienne, it les trois quarts participent maintenant [opérations, enfoncés au centre et voyant communications de leur front de montagne lacées, les Autrichiens, comme nous ions fait prévoir, ont dû abandonner toute ligne d'eau de lia Piave et commencer une raite générale qui doit, s'effectuer dans des iditions désastreuses. Il est probable que cette retraite a été pro-tte par l'impossibilité où le commandement irichien s'est trouvé d'empêcher le passage r la rive gauche de la rivière des 8me et 12e nées italiennes qui, poussant rapidement de tant, menaçaient l'arrière des forces enne-iessous les ordres du général Boroevic, tou-irscampées -devant Venise. D'une façon gé-tale cependant, la débâcle doit être attri-ée à la disproportion profonde qui doit exis-■ entre le moral des deux adversaires, les s encouragés par les victoires universelles [l'Entente, les autres travaillés par la révo-jtion qui gronde dans toute la monarchie «liste. Dans ses grands traits, la situation s'établit mme suit. Les 8me, iome et i2me armées fanes ont passé la Piave sur un front de 1 kilomètres ; au sud la 3me armée a com-mcé à traverser la rivière sur les talons des itrichiens en retraite aux têtes de pont his-riques de San Dona et de Zanson. Les com-unications autrichiennes entre la plaine et i montagnes ont été coupées près de Cona-iano, qui ast entre les mains des Italiens, derzo doit être tombé à l'heure où nous écrias ces lignes. Sur la gauche du front d'atta-t la i22me armée a enlevé la position-clef 1 Mont Cosen, à 5 kilomètres au nord du aldobbiadene. Vittorio a été capturé par la pe armée. La iome armée a forcé le Mon-fcano et s'approche de la Livenza. (Depuis le 24, l'armée italienne, appuyée par ! i4me corps britannique, une division fran-lise et le 332me régiment américain a cap-»ré802 officiers et 32.198 soldats, avec "plu-leurs centaines" de canons et un matériel im-iense. Au moins cinq divisions autrichiennes h été mises hors de combat. Il est intéres-int de noter que les Autrichiens avaient rap-slé sur le front italien trois dets huit divi-ions qu'ils avaient si inconsidérément "prê-fe' 'aux Allemands. Cela ne les a pas em-fchés d'encaisser la grosse pile. Le communiqué de Vienne de ce matin an-»ce que "conformément à la décision an-oncée à plusieurs reprises qu'elles ont a t. [int un armistice et une paix qui met fin aux ittes entre peuples, nos troupes combattant t territoire italien évacueront les territoires ttupés". Comme le fait ressortir non sans iimour une déclaration italienne officieuse, 'tte annonce vient un peu tard. La retraite Wchienne est le résultat, non de l'huma-l'arisme et de l'amour de la paix, mais de wfoncement du front de combat et du forcent de la Piave, en un mot d'une défaite iractérisée. Tant qu'ils ont eu le moindre ïw de se maintenir sur leurs positions, les utrichienis ont fait des efforts désespérés pour >nserver la Vénétie, qu'ils ont saccagé de la "Pn que l'on sait. Leurs explications ne ®peront donc personne. Les journaux anglais croient savoir que le Mite Andrassy, le nouveau chef du cabinet "trichien, a autorisé des ouvertures directes ® commandants italiens pour l'a conclusion "i armistice qui mettrait immédiatement 1 aux autorités. Il est certain qu'un tel ar-iistice prévoira, non seulement la démobi-stion complète des armées austro-hongroi-set l'occupation italienne de Trieste, mais ®S1 l'utilisation par les Alliés du territoire t(Jes chemins de fer autrichiens en vue d'une c'|on militaire énergique et rapide contre •Allemagne du Sud. ,est à espérer que l'Entente fera des contons dures aux Autrichiens-Allemands qui, ',ec les Magyars, ont tyrannisé pendant si Mgtemps les Tchèques et les Slaves d'Au-lclle et dont la turbulente minorité a joué n 51 grand rôle dans le déclenchement de la ®rre. Il est fort satisfaisant de noter en tout s que l'écroulement final de l'Autriche est srrniné directement, non par l'action des onalités opprimées, mais par la débâcle , "ltlve de ses armes sur de champ de batail-;e le geste énergique des Italiens qui reçoi-J" te prix de leur ténacité et de leur comptable bravoure. Ur le fron/t français la lutte se concentre Bntf0Ut 'autour de Gui/se, et elle reste très vio-; ; Des éléments de la première armée à déboucher à Grand Verly et, sur-ntant la résistance désespérée de l'enne-'1 s Peignirent les confins de Lesquielles, accentuant ainsi la menace contre Guise dans la direction du Nord. Au sud de la ville, les Français avancèrent également, se rapprochant de la route qui conduit à La Hérie-la-Viévielle.Plus au sud encore, malgré de violentes contre-attaques, les troupes de la Vme armée française maintinrent les nouvelles positions qu'elles avaient conquises hier entre St-Quen-tin-le-Petit et Châtefau Porcien ; elles gagnèrent du terrain dans la direction de St-Far-gueux et poussèrent jusqu'à la oote 145. L'ennemi continue à offrir une résistance très vive dans cette région où il dispose d'innombrables mitrailleuses. Il paraît que le commandement allemand a promis à ses troupes de front la paix à bref délai à condition qu'elles tiennent encore quelques jours. Il faut attendre le résultat de la désillusion inévitable qu'elle vont éprouver pour se rendre compte de la qualité de leur effort. Dans la zone Valenciennes-Tourniai l'ennemi, brisant les écluses, a tendu d'immenses inondations qui renforcent sensiblement sa position. Jusqu'à Condé, c'est-à-dire sur une étendue de plus de dix kilomètres toute la vaJilée de l'Esoaut n'est qu'une vaste lagune de 5 à 7 kilomètres de large. Tous les passages sont fortement défendus par des effectifs massifs. Il est probable que les Allemands continuent l'évacuiation de leur matériel et que la concentration, de toute leur défense en première ligne a pour seul et unique but de couvrir cette opération et de la mettre à l'iabri de toute surprise. La cavlalerie serbe a atteint le Danube près de Semendria. Près des Portes de fer, les Autrichiens conservent une tête de pont sur la rive sud du fleuve. Le gros des forces serbes se trouve maintenant à 60 kilomètres au sud de Belgrade. Les Italiens avancent sur Scu-tari. Partout l'ennemi est en pleine retraite. En Mésopotamie la cavalerie et les autos-blindées britanniques ont coupé, entouré et forcé au combate le 27 octobre une partie de l'armée turque qui se retirait sur Mosoul. Celle-ci perdit mille prisonniers. Les aviateurs britanniques ont de nouveau bombardé Mannheim. Dans la nuit du 29 au 30 octobre ils arrosèrent d'explosifs deux usines à produits chimiques et une fabrique d'aéroplanes. A quand de nouveaux raids sur le bas-Rhin? Des envoyés turcs ont essayé de présenter aux légations de France et d'Angleterre à Berne des notes demandant un armistice et la paix. Ils ont été renvoyés aux autorités militaires alliées à Mudros (mer Egée). D'après des télégrammes de Berlin ce serait le général Groener, organisateur de la mobili-sation civile, nui çnrr^Hprniîf à T .irHonrl/vt-fF 4 Le pillage des églises françaises Paris, 31 octobre.— L'Agence Havas publie un document secret émanant de l'état-major général de la II le armée et donnant des ordres pour le pillage des églilses. Ce document dit : "Il est établi que dans de nombreuses églises et chapelles, les prêtres et la population ont l'habitude de cacher des objets de valeur, monnaie, armes, munitions et autres choses qu'il convient de confisquer. Les églises et les chapelles sont utilisées pour cacher des quantités d'objet en métal dont l'Allemagne a grand besoin pour faire la guerre. En conséquence, des recherches seront faites, sous la direction d'un officier, dans toutes les églises et chapelles se trouvant dans la zone occupée par cette armée." Le document donne ensuite des instructions pour l'exécution de ces recherches et engage ceux qui en sont chargés de se faire aider par des chapelains de l'armée et de visiter avec soin chaque partie des églises et, principalement, les autels, confessionnaux et toutes les parties du bâtiment spécialement réservées au clergé, les statues, les vêtements saoerdotaux et les vases sacrés. Les objets saisis seront remis à la Kom-mandantur pour attendre la décision, des autorités supérieures. Le document ajoute que l'ordre doit être gardé strictement secret, pour que les objets recherchés ne puissent t-»qc âfre» r*cjnillifMirc T?piitpv 4 Le " sauveur" de la France Au Conseil miuiniieipal die Paris, M. Georges le Marchand a déposé devant ses oallèg"u«s une proposition demandant à plader à l'hôtel de ville un buiste de M. GDameraceau, que d'opinion publique déclare être le sauveur de la France. Cette propos i'tiioni a été adoptée à l'u-niainiimiité. Le nouveau camouflet à M. Camille Huysmans Il convient de définir exactement la nature et la portée du boycott de M. Henderson, ancien ministre labouriste anglais, par le Syndicat des marins. Ce boycott n'a en effet d'autre raison que la protection accordée par M. Henderson au secrétaire de l'Internationale allemande. On sait que les marins (socialistes) anglais tiennent pratiquement prisonniers en Angleterre M. Camille Huysmans dont ils ont sans doute de bonnes raisons de suspecter tes activités. Chaque fois que le secrétaire de l'Internationale a voulu se rendre, soit aux Etats-Unis, pour y "cuisiner" les labouristes américains, soit en France, pour s'y concerter avec le petit-fils de Karl Marx sur des sujets trop dangereux pour être traités par correspondance, 'les marins socialistes de toute nationalité ont refusé de l'embarquer. Au cours de la dernière conférence socialiste interalliée, M. Huysmans réussit à se faire nommer membre d'une commission qui devait d'e nouveau le mettre en contact avec M. Jean Longuet. Pour passer la Manche, il n'avait rien trouvé de mieux cette fois, que de se faire accompagner par M. Arthur Henderson, le grand chef labouriste anglais. Le raisonnement de M. Camille Huysmans était j que si les marins ne se gênaient pas pour l'ar-rêter, ils y regarderaient à deux fois avant de boycotter le super-citoyen Henderson. Et bien, à lia confusion du membre socialiste du Comité officiel belge pour les Pays-Bas, désavoué par ses propres collègues, cela n'a pas pris du tout. Lies marins ont parfaitement boycotté Henderson, vendredi, dans son port d'embarquement, pour la seule et unique raison qu'il prétendait couvrir M. Camille Huysmans. Cette leçon de tact et die dignité ne sera pas perdue. La plus grande fureur règne évidemment dans te camp trade-unioniste. M. Havelock Wilson va, dit-on, être appelé à la barre du Comité parlementaire du congrès des trade-unions dont il est membre et menacé du boycott par les autres trade-unions. Mais Havelock Wiflson n'est pas homme à s'en laisser imposer. Il sait parfaitement à quoi s'en tenir au sujet de M. Camille Huysmans, et, au besoin, il en appelle à l'opinion publique. Ce jour-là, il sera bien vengé ! En attendant, il a été élu Sundi, sans opposition membre du Parlement pour South Shields. Si M. Hendierson se représentait devant ses électeurs, il ne pourrait peut-être en ♦ Les conditions de l'armistice En vue du châtiment D'après le Daily Express, voici quelles seraient les conditions de paix suggérées par la Grande-Bretagne et pourrait être modifiées par la Conférence de Paris : 1. Les Allemands devront déposer toutes leurs armes et remettre intacts aux Alliés tous leurs dépôts de munitions, canons et aéroplanes dans les territoires devant être évacués. Les Allemands, sauf les commandants d'armlée, devront rentrer en Allemagne sans armes. 2. Les Alliés occuperont une ligne se trouvant à 30 milles à l'intérieur de la frontière allemande, sauf dans Ja partie du pays où le Rhin se trouve plus rapproché et où les Alliés tiendront la ligne du Rhin. 3. Occupation militaire par les Alliés de Francfort et Hambourg, ainsi que de toute la côte, y compris Emdeni. 4. La flotte allemande se rendra à Heligo-land et se mettra, en même temps qu'Heli-godand, sous le contrôle de la marine britannique.5. Tous les sous-marins se trouvant en dehors de la Méditerannée devront ouvrir leurs écoutilles et, naviguant à la surface avec des drapeaux blancs, se rendront à Southampton, Devonport et Plymouth ; les sous-marins se trouvant à l'intérieur de la Méditerannée se rendront de la même façon à Marseille ou Taranto. 6. Tous les prisonniers alliés seront remis en liberté sans condition ; les prisonniers allemands seront retenus. ▼ Les soi-disant réformes allemandes Répondant à une question de M. R. M'Neill, Lord Robert Cecil a déolaré, mercredi, aux Communes que, pour autant qu'il le sût, il n'y avait aucune preuve que les attributs du Bundesrat (Conseil fédéral des Etats allemands constituant l'Empire) aient été modifiés. Il ne paraît pas qu'il y ait aucune proposition pour modifier la situation des secrétaires d'Etat impériaux. Ils restent subordonnés au Chancelier impérial et sont nommés par le Kaiser sur la recommandation du Chancelier et peuvent être démissionnés par le Kaiser, exerçant probablement oe pouvoir sur la recommandation! du Chancelier impérial, encore que oela ne semble pas spécifiquement convenu. La révolution en Autriche La Bohême et la Croatie indépendantes Copenhague, 30 octobre. — Le correspondant berlinois des National Tidende télégraphie : Les Tchèques ont exécuté complètement hier dans la capitale de la Bohême une révolution nationale. Le Comité national tchèque i (tchéco-slovaque) a assumé les fonctions du gouvernement local, les symboles impériaux (austro-hongrois) ont été enlevés partout et toutes les proclamations impériales furent arrachées.Les fonctionnaires ont déjà prêté- serment à l'Etat tchèque, et, pendant la nuit, le général commandant la garnison de Prague, avec son état-major, a rendu visite au nouveau gouvernement tchèque et a placé l'ensemble de sa force armée à la disposition du comité national. Un télégramme de l'Exchange, citant le correspondant viennois du Berliner Tageblatt dit qu'il y eut une grande démonstration lorsque la puissance militaire fut transférée _au nouveau gouvernement par les généraux commandants Kestranek et Zanantoni. Toute la ville de Prague est au pouvoir du gouvernement tchèque depuis lundi soir. D'après la Gazette de Foss le général commandant tes troupes de Zagreb (Agram) se plaça hier avec l'ensemble des forces armées sous ses ordres à la disposition du Conseil national croate. Les cocardes impériales sur les shakos des soldats furent enlevées et remplacées par des cocardes croates. —- Central News. Un appel desespéré de Vienne Une dépêche de Vienne à Copenhague annonce que te comte Andrassy. premier ministre autrichien, a envoyé à M. Lansing, secrétaire d'Etat des Etats-Unis, un télégramme confirmant la. réponse du gouvernement austro-hongrois à la note de M. Wilson du 18 et demandant au secrétaire d'Etat d'insister auprès du Président, dans l'intérêt de l'humanité et de toutes les nationalités vivant en Autriche-Hongrie pour qu'il provoque un armistice immédiat sur tous les fronts austro-hongrois et pour que des négociations de paix sont aussitôt engagées. Un télégramme de Vienne déclare que 1e comte Andrassy a décidé de commencer des négociations de paix directes "avec 1e seul antagoniste de l'Autriche-Hongrie — l'Italie". Nouvelle note autrichienne à l'Entente Paris, 29 octobre. — L'Autriche a adressé aux gouvernements de l'Entente une note confirmant celle envoyée à M. Wilson. Cette communication est de la plus haute importance militaire, car elle montre que le gouvernement austro-hongrois est prêt à accepter toutes les conditions que nous pouvons désirer lui envoyer. Ces conditions comprendront isans aucun doute le libre passage sur son territoire et permetraient aux Alliés d'atteindre rapidement la frontière sud et de là la Bavière occidentale. La situation stratégique de l'Allemagne deviendrait alors désespérée. — Central News. La révolte en Autriche Une dépêche de Zurich affirme que la révolte gronde en Autriche. Un télégramme de Budapest donne des détails extraordinaires sur une grande manifestation en faveur du parti Karolyi, de la paix et contre l'Alliance allemande qui eut lieu lundi dans cette ville. Plus de cent mille personnes se dirigèrent vers le palais de l'archiduc Joseph, chargé par l'empereur de préparer une solution avec les chefs de partis et essayèrent de forcer un pont sur 1e Danube. Elles furent accueillies à coups de fusil et de mitrailleuses et il y eut de nombreuses victimes. L'archiduc Joseph a fait appeler des troupes allemandes et proclamé l'Etat de siège. Les nouveaux Etats Les Tchèques sont au nombre de près de cinq millions et forment l'élément prédominant en Bohême et en Moravie. La Bohême touche au nord à la Saxe et à la Silésie prussienne et à l'ouest à la Bavière. Les TcHéco-Slovaques étant reconnus comme belligérants par l'Entente et leur armée nationale étant passée au nouveau gouvernement national, qu'arrivera-t-il de la Saxe et de la Bavière si Vienne passe par les conditions de l'Entente? Leurs armées resteront-elles en France aux ordres des Prussiens? Prague, capitale de la Bohême est à 250 kilomètres de Vienne et à 120 kilomètres seulement au sud-est de Dresde, capitale de la Saxe. 1 La Croatie appartient à la Couronne hongroise. Elle touche au sud- à la Serbie, à la Bosnie et à la Dalmatie, et à l'ouest à l'Adriatique .Elle compte deux millions et demi d'habitants. La dernière ignominie du " Maasbode " Des manœuvres allemandes se poursuivent en pays neutre pour essayer de jeter la zizanie entre tes Belges. Le journal catholique germanophile hollandais Maasbode annonçait le 25 octobre que la révolution était sur te point d'éclater en Belgique si la paix n'était pas faite immédiatement et que deux divisions belges auraient refusé de "marcher". Ces deux informations tendancieuses sont aussi fausses l'une que l'autre. L'armée belge qui montra en 1914 et depuis quatre ans son admirable bravoure et sa force de résistance prouva dans l'offensive des Flandres sous 1e commandement du roi1 Albert une irrésistible bravoure frisant la témérité qui provoqua des témoignages d'admiration de la part des poilus français et des tommies britanniques combattant à ses côtés. Il est inutile de démentir que deux divisions auraient refusé de marcher. Cette information est ridicule.Quant à une menace de "révolution" en Belgique si ,1a paix n'est pas conclue immédiatement les sentiments des populations de Flandre Occidentale, récemment 'libérées, l'enthousiasme et la joie des Brugeois lorsque le roi Albert, la reine Elisabeth et Je prince Léopold firent leur entrée vendredi à la tête des troupes belges prouvent que tes Belges ayant vécu sous le joug allemand demandent surtout la punition sévère de leurs tyrans d^hier. L'expérience faite depuis quatre ans aurait du apprendre à la presse pseudo-neutre aux gages des Allemands que toutes les tentatives faites pour altérer le moral de la population et des troupes belges sont totalement vaines, et se retournent contre leurs auteurs. ♦ Le fiasco des sous-marins Rome, 30 octobre.— Suivant une information de source allemande à l'Adriato, la campagne sous-marine allemande peut-être considérée comme virtuellement terminée. On assure que, depuis plusieurs semaines, aucun sous-marin n'a quitté les ports allemands et que chaque jour des sous-marins rentrent à leurs bases, tandis que la construction de nouveaux submersibles a été entièrement suspendues.— Central News. Le châtiment approche ! Les activistes aux abois Une feuille "activiste" flamingante, De Vlaamsche Smeder, publiait naguère les lignes que voici traduites : , "Car nous ne croyons pas exagérer en pensant que des bombes flamandes, des guillotines flamandes et des mitrailleuses flamandes rendront à jamais inoffensifs les ennemis mortels de notre peuple." Les ennemis du peuple que vise si charitablement le journal en question, ce sont les Flamands loyaux qui n'entendent pas faire le jeu de l'ennemi de la nation belge. Mais, depuis que ces sanglantes insanités furent écrites, 1e vent a tourné au point que dans un autre organe de ['"activisme" teuton, le Vlaamsche Nieuws, du 2 octobre 1918, l'un des leaders de il'"activisme", le traître Raphaël Verhulst, écrit à regret : "J'avais rêvé qu'un jour j'appartiendrais a 1 Etat de Flandre et qu'à la face du monde entier je ne -serais plus rien que Flamand, et ce, comme citoyen d'un Etat constitué : hélas! Dans les derniers temps mon rêve jeune-flamand a reçu un vilain accroc." Le châtiment est en marche ! L'affaire Caillaux Suivait le correspondant du Times de New-York, le comte James Minotto, qui fit des déclarations au sujet de M. Caillaux, est un Allemand1 qui vint d'Angleterre en Amérique, six mois après la déclaration de la guerre. Minotto avait de grandes relations mondaines et un mois après son arrivée, il avait conquis la main de Miss Ida May Swift. Il déclara que son père, le comte Dimitrius, membre dé la branlche vénitienne de la famille Minotto, qui, en fait, était allemande, puisque le chef disait être le mari de la célèbre actrice allemande Agnès Sorta. Minotto arriva avec 1e baron Georges von Senbeck, fils d'un officier allemand, et Fritz Kuhn, fils d'un banquier de Mannheim, qui, tous deux employés à la Deutsche Bank, avaient fait de l'espionnage à Londres pour le compte de l'Allemagne. Leur arrivée précéda celle du prétendu comte italien qui, durant un certain temps, échappa à l'internement en versant un cautionnement de £ 10.000, versé par son beau-père.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume