La Métropole

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s.n. 1914, 20 Januar. La Métropole. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ks6j09x43d/
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LA MÉTROPOLE 2ie Année _ ffcl tlo» ■ > B .AJBONn>na2&a3Eaxrrs Un as . ï ....... fr. « - Six îûûls > • « i • è • « « i i i i Troll mois. •••••••••«»• fr. 450 On s'abonne i Ums les bureaux de poste et aux facteurs• ETRANGER, le port en susj Pour U HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux da poste, plutôt qu'au journal même. LE NUMERO 5 ' CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche da4à10 Administration: * 3519 ds10àl6 Pages Rédaction:Téléphone 617 pages LE NUMERO s : CENTIMES Annonces ; la petite Chronique sportive la ligne ligne . • . . fr. O 30 fr. 3 OQ Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin ii » 2 03 lui Réclames la liRne, » I 30 La Ville l1-.* » 8 00 Jflfli Gî Faits divers corps ici. » 3 00 Emissions Prix à conrenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An- ' "j vers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : i ' à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. 20 janvier IV14 à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES : Ji3. Cheauside E. C. Où ils en sont ■f élections se présentent j' liment bien pour les libéraux! A les Trf'-e ils n'allaient faire qu'une bou-& H loi scolaire, ils étaient prêta à f1-" Loscï une résistance invincib e, ils gVèTe ^ Wc"fctomadœ onieilee eu le moindre1 SE rlP uavs — si l'on peut dire — a "X,- les épaules et M. Hymans s'est char.'é de jeter quelques seaux d eau froide sur certains enthousiasmes trop voléaniques. Après cela, ou en est-on i . (Test un journaliste socialiste, îo citoyen Eugène Hins, qui va nous le dire eu tête du « Journal de Charleroi ». Voici i» morceau: Cependant los articles de la. loi néfaste sont votés L'un après l'autre, par la.droite unam-meforès rejet de tous les amendement» proposés par la gauelie, d'autant plus que ceie-ci, qui ne veut pas de la grève parlementaire en bloc, la pratique en détail ; beaucoup d a-meadements auraient été admis, si tous les députes do la gauche — sauf les absences d absolue nécessité — s'étaient toujours trouvas la. Sans doute, on dira que ces amendements eussent été jugulés en seconde lecture. Mais alors, pourquoi ces longues discussions? Pour 1 édification du public? On l'eût bien autrement édifié en faisant constamment acte de présences ou surtout — l'autre extrême ei e'&Vtenant en bloc d'assister aux séances. Mais les chances de vôir accepter par b gauche pour mot d'ordre la grève parlemea tairo ont été diminuant de plus en plus e actuellement elles paraissent tout à fait nul les. fit maintenant, que va-t-il se passer ? L* loiBcolaire sera évidemment votée. Celi ne fait aucun doute pour le citoyei JSins; Ifoiis irons donc à la lutte avec la lo PouÙet comme fait accompli. Ça nous promoi desfëénérations à la do Decker, si on laisse i ia loi le temps de produire ses effets. Ce s&rt doJ; une raison de plus pour redoubler d'effet i» afin de renversai* un régime odieux. Hpiais les élection1»? | Orj voici que, nouvel atout dans le jeu dei ■tholiques, l'entente est rompue non seule mont entre libéraux et socialistes, mais menu Otre libéraux et progressistes, et que, sur lo «lestions de principes ou de tactique qui les «Isent, viennent se greffer les questions lo «Lies. . *.,Le cartçl est dénoncé partout dans les ar-tonûvasc.Taénts où il y aura des élections en juin , !jg0ch:iin. |SgUL 1 '.arrondissement de Charleroi ne West pas encore prononcé. BBjà-des9us, avec une logique vraiment renversante, le citoyen Hins -y va d'un petit plaidoyer en faveur du... cartel dans l'arrondissement de Charleroi 1 "Nous ne le suivrons pas dans sa démonstration alambiquée. On nous permettre cependant de constater que son article il'exhale pas précisément un optimism très if en ce qui concerne la situatio] générale de nos adversaires sur le terraii politique. . * * * ^Kettc situation vient d'être admirable ment résumée dans un véritable réquisi toire contre l'opposition anticléricale que publio dans le « Petit Bleu » de Bru xe|es, M. Edmond Picard sous forme d'un long et intéressant article intitule « Les controverses politiques et les inté rôts économiques ». L'ancien sénateur socialiste,l'auteur dee Pandectes belges, commence par marque] combien, à la veille des prochaines élec tions législatives, l'opposition* est per plexe sur le programme à adopter. Que pourra-t-on inscrire décemment sur U programme des partis d'opposition en dehon de cet objectif universellement convenu rnaii forcément "secret : Ote-toi de là que je m'j mette ? Le suffrage universel? C'est une ma fcière qui manque de netteté. Les nou veaux impôts? Ils ne soulèvent pas l'opi nion, car le pays a compris qu'il faut s'; résigner et qu'une majorité nouvelle d« vrait les subir aussi impitoyablement qu l'ancienne. ^ Tout cela, dit M. Picard est « d'une in lignifiance supérieure et décourageant* quand il s'agit de prêcher un renverse tuent. » Que reste-t-il dès lors pour galvaniser, »i cela est possible, les troupes de l'opposition? Rien que le vieux matériel a< la vieille querelle clérico-libérale, l'antique « A bas la calotte » qu'on n'utilise que faute de mieux ! La loi scolaire ne forme qu'une plate forme usée. M. Picard approuve cette loi Il estime que la variété de nos écolei belges, officielles, adoptées, adoptables e1 libres constitue une des beautés do notre libre Belgique. Cette floraison d'écolee fait que sur 1 million 100,000 enfants u âge scolaire, il n'y en a plus guère que 8 pour cent qui échappent à ce magni-Mfn-r^efU| et l'on peut dire, d'après AL Picard, que si la nouvelle loi n'imposait pas la régularité do la fréquentation, elle aurait été « presque superfétatoire » au point de vue de l'obligation ! ° ■Pourquoi, dès lor3, l'opposition com-toat-clle cette loi excellente ? M. Picard, qui connaît ses ficelles, révèle ce secret. L'opposition voudrait que dans aucune école ^Kge ne régnât un esprit philosophique «atbohque: ■*> adyersau'es de la loi, dans l'intimité ■P.itidontieUo de leur sectarisme, voudraient !v co\.no *ufc, Pas pour les écoles à ynosophio catholique. Et ne pouvant ■einpecher totalement, (à la jacobine), sans ■o»erja Constitution, ils voudraient qu'on se yrduLsit, tout au moins, de manière à l'en-BF^'er le plus possible. |Comment ! En infligeant un sort spé-^ aux écoles adoptables catholiques, kff ? ur assujettissement aux condi-V?as et au contrôle prévus par l'Etat < l icard montre toute l'injustice de cet ^craciarae qui est le rêve des gauches: 'ô gouvernement, d'après sa mis-Kairni +airf' peut aCc°rder une aide pécu-toute oeuvre qui répond à un besoin social j alors que, certes, dan3 l'état actuel des mœurs belges, les écoles catholiques répondent au besoin d'une quantité considérable do nos concitoyens ('leur création spontanée et leur nombre le prouvent), il faudrait les exclure du bénéfice des subsides. _ Peut-on plus ouvertement violer l'Egalité civique et le principe qu'on doit gouverner pour tout lo monde et non pour une fraction des habitants du pays et pour leurs convictions particulières r.... ...J ai rarement vu autant d'aveuglement, d'opinions préconçues, de parti-pris incurables. S Mais ce parti-pris sectaire a-t-il fait la moindre impression sur le pays 'î L'ancien sénateur -sooial^te, avec tous les catholiques, avec le gouvernement, ne le croit pas, et il indique clairement les raisons de ce phénomène: Cette maladie n'est, il est vrai, que celle de la petite armée de3 politicularda tapageurs qui vivent à la surface de notre vie sociale et que seuls les niais confondent avec Ja voix de la Nation. Eiïe s'est, avec calme, refuse© à laisser troubler la paix publique sans motifs clairs et sérieux. Quelle leçon pour les agitateurs de commaaide 1 _ Cellc-oi n'a pu être entrainee dans un mouvement général, malgré des tentatives réitérées qui ont fait fiasco. Cette discussion, devenue bientôt caricaturale, figurera parmi les plus sigiuficatife éléments destinés a discréditer le régime parlementaire.Ainsi, tout le programme des gauches a fait faillite, et leur opposition à une loi juste, équitable, qui répond admirablement à notre esprit nationai, en empfl-; chant la législature de s'occuper d objets urgents pour le bien-être du pays, devient t véritablement de la folie. M. Picard le - laisse entendre: b - Une nation où les questions de politique électorale prennent le pas^ sur les questions économiques ressembla à un meunier qui i> fait tourner son moulin à vide. Elle irans-\j forme en But ce qui ne doit être qu'un simple i Moyen. Lee politiciens belges en sont là. Ils ont tout infecte de la pourriture qu'est le clérico-iibé-; ralisme. Les socialistes, en leur équipe ac-. tueille, en sont contaminés ; ils se distinguent ' même en ce sport où les injures et les soup-' çons tiennent lieu d'arguments, alors qu'au ; début, aux jours héroïques que j'ai connusj ils s'en gardaient comme de la peste. La pays er^ a jusqu'à la nausée, do ceittî agitation stérile et répugnante. H en détourne les yeux et Les narines. On parle du programme. 1 II s'indique de lui-même, actuellement sur-' bout qu'une crise industrielle et commerciale ! grave sévit, chez nous comme ailleurs : Re-5 jeter avec dégoût les querelles de politique 1 électorale et de sectarisme. Mettre au premiei ' rang les intérêts économiques sans lesquels La Belgique est exposée à déchoir. Les libéraux ferontrils leur profit de cette petite homélie en trois points î On peut en douter. Gageons que, dès demain, dans leurs feuilles, ils traiteront l'ex-citoyen Picard de « gâteux ». Car c'est là leur façon de « discuter ! » L. G. L'Actualité ; Une crise en Allemagne __0 La presse radicale allemande se 1 T|Ja vro depuis quelques jours à dos far s ^y jj, taisies un peu excessives, à tel poin . que l'on doit se demander si elle se pai la tête de ses lecteurs, ou bien c'est en vei tu d'un pari qu'elle a adopté pareille atti ' tude. A propos des affaires de Saverne e de3 remarques certainement aussi regretta ' bles qu'intempestives de certaines feuille ' militaires ou militaristes, elle fait entrevoi; un chambardement général de tout ce qu existe en fait de garanties constitutionnel i les on Allemagne et elle annonce très sérieu ; sement le rétablissement prochain de l'abso 1 lutisme lo plus complet. \ Tout d'abord, le « Berliner Tageblatt » e ses succédanés annoncent que le gouverne ment impérial s© propose de soumettre à l'ap - probation du Reichstag un projet suspend am . temporairement la constitution d'Alsace-Lor _• raine. Le journal en question attend évidem ment l'objection tirée du vote mémo que 1< ' Reichstag a émis il y a peu de temps et pai " lequel il manifestait «on désaccord avec l'at 2 titude du gouvernement dans la question d< Saverne. Une prope>sition du genre de oell< - dont parle le « Berliner Tagelatt » serait re » jetée infailliblement sans examen, puisque . les cinq sixièmes des membres du Reichstaf ont émis un vote de méfianoe oontre le clian celier. < C'est précisément ce rejet que déai re le chancelier, argue l'organe radical, caj il faudrait le faire suivre d© la dissolutioi et de nouvelles élections qui certainemen' amèneraient encore un plus grand nombr< : de socialistes au Parlement de l'empire. Dam ce cas, naturellement, on devrait avoir re . cours au lieutenant — peut-être au lieute nmant von Forstner! — qui avec dix de so ; hommes viendrait nettoyer le Parlement d< ' ses membres, et le retour à l'absolutisme se ' rait accomDii. » Il faut avouer que si L ! journal croit que ses lecteurs vont prendr. au sérieux des fantaisies de c® genre, il n'ei a pas une très haute opinion. La vérité, c'est quo le < Berliner Tage blatt », et avec lui d'autres feuilles radica les, veulent tirer profit do la orise actuôfi* et ils pensent pouvoir le faire en donnant i leurs lecteurs, la frousse des conservateur: prussiens et de leurs intentions absolutistes Pêcher en eau trouble, voilà tout simplemen' ce que veut la feuille radicale. De plus, s elle croit servir la cause du peuple allemanc et de ses libertés, comme elle s'en vante tou jours, il faut reconnaître qu'elle s'y prene fort maladroitement. Il est clair tout d'abord, comme le reconnaît d'ailleurs la presse radicale, que M. vol Bethmann-Holhveg ne peut songer à suspendre la constitution d'Alsace-Lorraine ave< l'intention, bien entendu, de no plus la met tre en vigueur que s'il est décidé à so sui cider politiquement. La constitution d'Alsace-Lorraine est l'œuvre du chancelier actue et rien ne permet de supposer qu'il se trouverait prêt à démolir cette œuvre lui-même Il est à noter en passant qup la constitutior d'Alsace-Lorraine, qui n'était pour les radicaux allemands une œuvre législative incomplète, acquiert maintenant tout d'ur coup une certaine valeur. Quant à penser i la suppression du Reichstag ou même de Is législation électorale pour le Reichstag, il faut reconnaître que cette éventualité paraît tellement absurde que personne ne peut croire ces institutions sérieusement menacées.Ce qui est incontestable, c'est que chez les conservateurs protestante qui se recrutent parmi les familles nobles de la Prusse orientale, il existe un très vif mécontentement »u sujet de certaines tendances du Reichstag à démocratiser un peu l'armée et à s'assurer un certain contrôle sur l'avancement des officiers, sur la proportion entre les officiers sortis de la bourgeoisie et les officiers nobles, et enfin sur le nombre d'officiers catholiques et d'officiers protestants. Le congrès des vrais Prussiens qui s'est réuni dimanche à Berlin a donné sous ce rapport des indications assez complètes. Un général a nommé ces tendances « des attentats contre l'armée monarchique et prussienne ». Mais il faut reconnaître aussi que cqs milieux antidémocratiques et anticatholiquas prussiens qui ont envoyé leurs représentants a ce fameux congrès no forment qu'une infime minorité au Reichstag et quo leur influence n'est pas grande dans cette assemblée législative. En Prusse, sans doute, il en est autrement: ils y disposent do la ma^-iorité à la Chambre des députés comme à la Chambre des Seigneurs. Mais il est inadmissible que le chancelier veuille se mettre au service de pareilles idées et de pareilles gens. Si l'on veut arriver à une scission nette entre la Prusse et les autres Etats de l'empire ou même entre les provinces occidentales de la Prusse, c'est-à-dire la i>rovin-ce rhénane et la Westphalie et'les provinces orientales, on n'aurait qu'à continuer et à favoriser pareille politique. Il est à peine nécessaire d'ajouter que ni l'Empereur ni le chancelier ne songent à des expériences aussi dangereuses. — J. Josrg. Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Cercle Catholique. — A 8 heures et demie, conférence néerlandaise par M. A. Aalberse, député aux Etats généraux de Hollande : « De Polltieke t/oebUmd in Nederlandl sedert de laatste verkiezln-gen ». a Le Masque ». — A 9 heures, à l'hôtel Wagner conférence de M. J. Combet ; « Corneille ». COURS Polyglot Club. — A S heures trois quarts, au Syndicat du commerce et d© l'industrie, courte rue Neuve, réunion de la section d'espagnol. Société d'Astronomie d'Anvere. — A 8 heures e1 demie, à l'Institut supérieur de commercé, cours flamand peur M. L. Rombaut. Club Afrioaln. — Cercla d'études coloniales. — A 8 heures et demie, ù, l'Institut supérieur d< commerce, cours de langue portugaise par M. F A. G-eorlelto et de géologie par M. V. Brlcn. Algemcen Nederlandsch Vcrbond. — A 8 1/2 heu res à l'Athénée Royal, troisième leçon de m. Lé< Van der Essen : « Les communes au moyen-àge » Eerlltz Schocl, 8, Melr. — Langues vivantes. Cercla Artistique. — De 10 à 4 heures exposi tion d'Imageries populaires de la collection dt , M. Km, Van Heurclt (ouverte jusqu'au 29 janvier) Salle Forât, — De 10 k 6 heures exposition de: œuvres d'Edgard Wlethase, ouverte jusqu'au 2! janvier. Droit de réponse Un abonné s'étonne de ce que nous no donnions pas le droit de réponse quo nous adresse le « Patriote » au sujet du discours-défense prononcé par M. Renkin à la suite de i'interpellation du E. Brunet. Nous croyons devoir dire, pour éviter tou te équivoque, que c'est uniquement para qu'on ne s'envoie jamais de droits de ré ponso entre journaux et que notre confrère cite des tiers, que nous nous abstenons. Mais nous promettons au « Patriote » qu< s'il fait présenter sa défense à la Chambre par un de ses amis, nous rendrons largement compte de ce discours. C'est de la stricte honnêteté. Quant à une autre question qui nous es & posée par un autre lecteur au sujet du fai' que 1q « Patriote » lui-même n'aurait pas pu blié le diecoursKléfonse da M. Renkin, oi .- nous permettra de ne pas nous prononcer. t « Vivre sa vie ,, 3 Un magazine mensuel illustré commeno-_ à grand tapage la publication des o Souve - nirs > de l'Infante Eulalie, avec ce titre al . léchant: « J'ai voulu vivre ma vie. » } Virro sa vie' Comme c'est dernier cri . mais comme il n'y a pas lieu elo s'en van I ter! Toutes les femmes qui se déclassent e . tous les hommes aussi prétendent vivre leu . vie. Elle veut vivre sa vie, celle qui. pria . cosse royale de Saxe ou bourgeoise do pre vince, trahit ses devoirs d'épouse et de mèr . pour suivre un Don Juan de music-hall oi . un professeur de danse; elle veut vivre s: . vie, 1a jeune fille, enfant d'une race histori . que ou « petite main » dans un atelier, qu [ abandonne le foyer paternel pour courir l'a . venture des ménages irréguliers. ) Personne, hélas T n'a le droit de vivre si . vie comme on l'entend depuis que tous le . freins ont été rejetés, personne et moins qu< ( tout autre, les princes et los princesses, don , les devoirs sont plus étroits et les obligation plus hautes. Il en est vraiment trop depuis quelque , temps qui cherchent à s'en évader. Les deux morales Des évêques en France, en Allemagne e - chez nous condamnent le tango, et çà et là le ' public et certains journaux s'étonnent de le ' voir intervenir dans une question de ce genre » Il n'y a vraiment pas de quoi. C'est même - strictement leur devoir de donner des leçon - de morale et de convenance, surtout aujour » d'hui que la moralité laïque manque di î science et d'assurance autant que d'autorité - Plus ou moins pénétré lui-même par les ten > dances qu'il s'efforce de corriger, il ne sar ? pas au juste ce qu'il approuve ou ce qu'i i blâme, ni au nom de qui il parle. Il s'in spire des goûts et des idées qui ont la vo - gue, et justement la vogue d'aujourd'hui, ei - fait de croyances, d'opinions et de manières 5 tourne trop volontiers à la pure licence. i Est-ce que les excès de la toilette, comm« i le font remarquer nos évêques de Belgique ne prennent pas l'allure do la frénésie ot di détraquement? Dans la rue, par la pluie, i travers la boue, sous le vent glacé, les da ! mes décolletées, la jupe courte et les bas i ■ jour, circulent transies, mais fièrea et en I chantées. C'est la mode ! Tout est dit. A quoi se raccrocher? Aux principes? Aiu ■ idées? Ces appuis • dégringolent, comme 1< reste. En fait de morale, il n'y a plus guère : qu'une règle bien établie et trop bien suivie profiter de l'existence. La bonne vieille mo raie, allons donc! C'est une vieille rengaine bonne pour les vieilles gens aux superstition; ridicules. L'étourdissement des danses lascives d'au jourd'hui ajouté à cette éducation, ce n'es pas la peine. Nos évêques, on no saurait as soz le proclamer, ont ou raison d'intervenh et de blâmer les excè3 de toilette et les dan ses nouvelles. Ce qui reste de sain dans l'esprit laïque leur saura gré de leur intervention et les imi ter a sur oe point-là comme sur bien d'au très. Les glaçons — Depuis deux jours, l'Escaut présente ur coup d'œil féerique: le long des deux rivet le courant charrie une large bande do gla cous, dansant dans ls aillai des navires- > Vers le milieu du fleuve, ou lo traiio ne laisse pas aux glaçons le temps de se conglomérer, on dirait d'un vaste lac parsemé de grands nénuphars allant à la dérive, tandis que des mouettes, tels des papillons gigan-tesepies. se posent de temps à autre sur ces fleurs irréelles pour reprendre ensuite leur essor dans le ciel gris. » Ainsi parla, sur le promenoir, un jeune homme aux longs cheveux, coiffé d un largo feutre et emmitouflé dans une ample houppelande de coupe bizarre.: Mais un autre survint, habillé comme tout le monde, et battant des pieds 6t il dit ; — Une très, très sale affaire, cette glace. Il y a déjà des masses d'allégé^ immobilisées ; les rivières et lea canaux sont quasi tous fermés et les pauvres affréteurs vont prendre quelque chose pour leur rhume si cela doit continuer. . . » Dans l'Escaut même, on pourrait d'ici ! quelques jours se heurter — o est le mot — I à de grosses difficultés. » . Un troisième personnage s enquit alors au-i près de ceux qui venaient de parler, s'ils avaient vu le Bas-Escaut. Il leur expliqua que sur les bancs de sable très nombreux dans ces parages, l'eau dépassant à peine les bancs à marée basse, s'y ^congèle rapidement et y forme des blocs énormes que le courant à marée haute emporte au loin. Là-dessus le poète, l'homme pratique et l'investigateur s'en furent échange^ des impressions plus approfondies devant un grog fumant.... L'acide sulfureux et les vins L'acide sulfureux ou plus exactement, suivant le terme chimique, l'anhydride sulfureux, provenant de la combustion du soufre employé pour certains soins des vins, est oonnu depuis de très longues années. Divers pays s'occupant activement de la santé publique en ont réglé l'usage, parce que si ce produit gazeux rend de graneis sec» vices, notamment dans la conservation des vins ot des alimente, son emploi exagéré peut avoir de funestes conséquences; il devient même dans certaines circonstances un agent de fraude et un dissimulateur de falsifica^-tions.Notre pays à fixé en 1900 à 200 milligrammes par litre, dont 20 .à l'état libre, la quantité autorisée d'acide sulfureux. La France, au contraire, vient d'élever ces proportions et elle tolère 495 milligrammes par litre: 110 à l'état libre et 385 à l'état combiné. La « Revue vinicole 1>elge » se demande quelle sera l'attitude du négociant belge achetant en France des produite qu'il ne , peut fabriquer lui-même et. se trouvant en contradiction avec la loi belge? . Il est donné, paraît-il, certaine» instructions aux agents et fonctionnaires belges 1 pour admettre une grande tolérance à cet égard et nous ne doutons pas un seul instant du bon vouloir do ceux-ci, mais cependant un négociant se trouvant en conflit pour d'autres motifs'avec^ le service d'hygiène", i pourrait se voir appliquor pour certains vins 1 blancs, par exemple, l'arrêté du 1er mars 1900 et être dans l'impossibilité de se défen-dre.La France et la Belgique .^raient bien . s'entendre sur ce point. La « Revue vinicole » ajoute que l'attention du ministre de l'intérieur a été attirée sur ce point intéressant. A l'Association des négociants en café L'assemblée générale des négociante en cafés à Anvers, tenue le 13 janvier courant, a installé jusqu'à l'assemblée générale statutaire. lo bureau suivant : MM. Georges Lan vers, de la firme Pierre Lauwers, président: Hubert Block, de la firme Block et fils, vice-présiderit ; A. Van Le-ri us, de la firme G. Van Lerius, secrétaire ; Ed. Van Léckwyck, de la firme du même nom ; F. Dockx, de la firme Dookx et Co ; et Armand Meeus, de la firme Meeus et Le-cftef, conseillers. ; BRUXELLES •>—«O e <2e»~< , La Famille royale à la côte. - Le Roi, la Reine et les jeunes prince* t iront vraisemblablement passer deux ou trois r semaines à Ostende vers la mi-février. Lo roi Albert colonel d'un régiment austre-^ hongrois. 1 Le roi Albert vient d'être nommé colone 1 honoraire d'un des plus fameux régimentf 7 de l'armée austro-hongroise, le 27e d'infan-i terie styrien en garnison à Gratz. Jusqu'à leur mort, Léopold 1er, puis Léo-pold II, portèrent la même nomination, té ^ moignage de l'excellence des relations entre 5 les cours de Vienne et de Bruxelles. 5 Lo 6 février prochain, le « régiment de£ ' Belges », ainsi qu'on l'appelle en Autriche. J célébrera le 50e anniversaire d'un fait d'armes où il se couvrit de gloire: le combat » d'Oversee, dans la campagne du Schleswig-Holstein, en 1864. L est probable que notre souverain sera représenté aux fêtes organisées à Gratz à r l'occasion de ce jubilé. S. M. a d'ailleurs déjà donné des preuves de l'intérêt qu'elle porte à t son » régiment autrichien en conférant au chef effectif de ce corps, le colone] Charles Weber, la croix de .commandeur de l'ordre de Léopold, et au capitaine Frolich, la oroix d'officier. Le 27e styrien compte plus de deux siècles d'existence: il a pris part à 27 campagnes et à 154 combats: en 1864, après la meurtrière journée d'Oversee, qui avait enlevé à co régiment 20 officiers et 231 soldats, Léopold 1er envoya aux survivants, avec son hommage aux héros tombés sur le champ de bataille, un secours de 4j000 fr. Les incidents du Conseil communal d'Anvers.Le parquet d'Anvers a transmis au parquet général, aux fins de demande de poursuites à 1a Chambre, la plainte déposée par M. Bongers, conseiller communal catholique, contre son collègue socialiste, M. Terwagne. A la Société d'Economie sociale. La 322o séance de la Société d'Economie sociale aura lieu le lundi 26 janvier, à 2 h. h l'hôtel Ravenst-ein. A l'ordre du jour: t Les écoles primaires publiques libres on Angleterre en 1918 ; résultats sociaux et juridiques », par M. J. Cuylits. avocat, Barrister at Law. Une orochure de l'auteur sur le régime doa charities sera distribuée aux membres comme base juridique de la conférence. CONGO Un impôt sur les singes et les perroquets. Lo lieutenant-gouverneur du Moyen-Congo français, M. Poulet, vient d'autoriser la commune de Brazzaville à porcevoir une taxe sur les singes et les perroquets; tout possesseur de l'un de ces animaux paiera 5 fr. - par perroquet ou singe de race commune, 26 francs oar goriMe ou chimpanzi EXTERIEUR France L'attentat contre Cherif-Pacha Paris, 19 janvier. — Le correspondant du ajournai», à Vienne, a interviewé Azmi-Bey, ancien préfet de police, dont on a parlé au moment de l'attentat contre Chenf-Pacha. Azmi-Bey a déoiaré qu'il n'avait pas à répondre aux accusations de Cherif-Pacha, qui ne pouvaient que prêter à rire. Il fait actuellement un voyage en Europe dans le but d'étudier l'organisation de la po-lice dans les divers pays. Il est inexact qu'il ait reçu, lors de son passage à Paris, Burhan-Eddino qui serait venu lui demander un emploi. Jamais il n'a entendu parler de Iskander-Bey et no l'a jamais vu. Cet ineiividu n'appartient nullement à la police ottomane. Il ne connaît pas davantage et n'a jamais reçu Ali-Djevah^ l'auteur de l'attentat. Il estime que ce darnier est un fou ou un fanatique las de la vie qui, avant de disparaître, aura voulu supprimer un homme qu'il jugeait néfaste à son paya. L'abbé Lemire se retirerait Paris, 19 janvier. — Le bruit court dans les couloirs du Palais Bourbon que l'abbé Lemire donnerait aujourd'hui sa démission de vice-président de la Chambre. La campagne électorale est ouverte Paria, 19 janvier. — Hier ont eu lieii en différents endroits des déclarations ministérielles. La plus importante fut celle do Nou-lens. Il affirma que le service de trois ans, vu la situation internationale, devait être maintenu. Trois autres ministres se prononcèrent dans le même sens. On explique les discours par le désir du cabinet Doumergue de ne pas se laisser attaquer à ce sujet par le nouveau parti de Briand. Le parti socialiste adopta hier sa plate-forme électorale et décréta que le ministre devait être soutenu partout où il y aurait des ballottages. A la Chambre, on se tiendrait sur la réserve et la proportionnelle serait mise au second plan. Par oontre, on ne veut en aucune manière du servioe de trois ans. Les adversaires de Çail-ln.iiy espèrent pouvoir faire tomber le ministère avant les élections. C'est encore le « Figaro » qui se fait le protagoniste de9 ennemis du minis-ire des finances. Il annonce la publication d'une série de documents sur le rôle d0 Caillaux dans l'affaire d'Agadir. 1] n'est pas difficile de deviner que les meneurs de œtto campagne doivent être_ cherchés parmi les anciens collègues de Caillaux. Allemagne LES INCIDENTS DE SAVERNE Une réunion de protestation Strasbourg, 19 janvier. — Hier a eu lieu à Saverne une réunion organisée par le part: progressiste, à l'appel duquel avaient répondu un millier de Savernois. Plusieurs orateurs, notamment MM. Bruno Weil, Wolf, avocate et députés au Landtag, Roeser^ député au Reichstag, ont tour à tour flétri le: illégalités commises à Saverne, par l'élément militaire et attaqué la validité des jugements acquittant le colonel von Reutter et le lieutenant von Forstner. Us ont nettement accu-sé lo jury militaire de partialité et réclamé la réforme de la procédure judiciaire militaire. Ils ont exprimé leur confiance dans le Reichstag pour l'obtention de l'autonomie de l'Alsace-Lorraine et ont fait des vœux pour que l'incident du drapeau français insulté par le lieutenant von Forstner, n'ait pas de gravet cc iséquences pour les relations de la France et de l'Allemagne. Unè résolution de oonfian-ce dans l'administration civile de Saverne et de blâme pour la façon dont les incidente on1 été dénaturés devant le conseil de guerre, a été ensuite votée. La résolution contient l'espoir de la population que le Reichstag s'emploiera à faire aboutir l'autonomie de l'Alsace-Lorraine.Un capitaine prussien en retraite et retire à Saverne a pris ensuite la parole et a vive mont critique l'attitude des officiers du 99c d! infanterie. Il a constaté que les moyens employés par le ^lonel von Reutter et le généra von Deimling^i'avaient servi qu'à combattre la germanisation du pays. L'assistance s'est ensuite séparée au cri de «Vive l'Alsace-Lorraine.» L'Union Prussienne Les journaux annoncent que la première réunion de l'Union Prussienne a eu lieu dimanche à Berlin. Divers orateurs ont fait ressort le rôle prépondérant de la Prusse dam la fondation de cet Empire. Des télégrammes do félicitations ont été envoyés au Roi de Prusse et au ministère de la guerre. La pro position faite par un orateur d'envoyai' ur télégramme au Chancelier a été repoussée at milieu de l'hilarité générale. Le colonel von Reutter reçoit une haute distinctio» Berlin. 18 janvier. — Comme tous les ans à pareille date, la fête dite des Ordres i été célébrée cet après-midi au château roya ; de Berlin en présence de l'empereur, de* membres de sa famille et des haute dignitaires , du pays. De nombreuses décorations ont ét< conférées, aussi bien aux civils qu'aux mili taires. Parmi ces dernières, on signale l'ordre de l'Aigle Rouge de 8e classe, accordée au colonel von Reutter. Le fait qu'elle ait été conférée à l'officiel supérieur, dont on-n'a pas oublié le rôle dam les inoidonts de Saverne, soulève de nom breux commentaires. Afrique du suc LA FIN DE LA GREVE Les trains de Pretoria Dans les ateliers Pretoria, 18 janvier. — A une heure tardive de la soirée les employés civils du service des trains de Prétoria ont décidé de repron dre le travail demain à 9 h. Les employés de: ateliers n'ont pas encore fait connaître loin décision, mais on croît qu'ils reprendront également le travail. Une proclamation a été pu bliée dans la soirée, ordonnant la démobilisa tioi de tous les commandos de la région, sau: de ceux de la région comprise entre le Ranc ot Farmouth. U reste donc encore 80.00( hommes mobilisés» Un attentat Johannesburg, 18 janvier. — Dans la nuil de samedi un individu a tenté de faire saute: les baraquemente de la mine Vogelshuis-Esta-tee. Le mécanicien était occupé à procéder i la descente d'une cage dans laquelle se trouvait un employé quand un paqueit vint s'abat-tre, jeté par la fenêtre du baraquemesnt. Le mécanicien arrêta aussitôt la machine poui sauver la vie de l'employé, pu:s s'enfuit. Une explosion se produisit. L'auteur de cet atten tat a pu s'échapper. Portugal Quelques attentats Lisboftne, 18 janvier. — Les grévistes .da chemins de fer ont fait dérailler trois trains aujourd'hui en déboulonnant les rails. Leui première tentative a été dirigéo, près d'Al cantara, cortro un train allant do Lisbonne i Oascaèa. La machine et le fourgon se son1 etnlisés dans le sol et les wagons se sont renversés. La garde républicaine est intervenue. La deuxième^ tentative a ou lieu, près de Povoa-Santa-Iria, contre un train qui se rendait à Porto avec de nombreux voyageurs La machine et quatre wagons ont déraillé, Plusieurs gardes républicains ont été blessés Enfin, la troisième tentative a été faite ontre Sarevem et Povoa-Santa-Iiôa contre ur train venant de Porto et transportant no tamment Le courrier étranger. Quelques voya- blessés. Un train d'exportation parti de Lisbonne a été obligé de rétrograder près de Sacavem. Combat entre soldats et grévistes à Mafra Madrid, 18 janvier. — De nombreuses personnes venues du Portugal en auto déclarent que des troubles sérieux ont éclaté à Lisbonne et dans d'autres endroits. Les compagnies de chemins de fer continuent à repousser les demandes mises en avant par leurs employés; d'autre part, les anarchistes s'emploient avec une activité grandissante: ils essaient de tirer parti do l'anarchie présente en fomentant une révolution. Les_ personnes ayant pris leurs billets de chemin de fer peur des destinations diverses ont été remboursées, mais combien d'entr elles ont dû s'échouer dans des endroits privés de communication. Les grévistes ont mis la main sur les courriers. Les employés des bureaux distributeurs de billets, facteurs, etcv se sont mis également en grève. Les gares de Lisbonne, Roccio, Cainpolido et Alcantara»sont fermées. La garde républicaine assure le service d'ordre. Les fils télégraphiques et téléphoniques ont été coupés à Oascaès, Alcan-tara et Estoril. Des télégraphistes ont saboté leur a instruments. On en a arrêté plusieurs d'entr'eux. La grève actuelle est due à la conduite arbitraire des compagnies, qui refusent de remplir leurs promesses par rapport aux caisses de retraites et aux banques d'épargne. Plusieurs trains chargés do troupes sont revenus à Oporto. Un combat sérieux s'est engagé ont-ro grévistes eb soldats _ près de Mafra. D'après les nouvelles officielles reçues à Madrid ,1a circulation des trains est' interrompue dans tout le nord du Portugal. Près d'Oporto, la polioe a arrêté 34 cantonniers qui sabotaient la voie. Turquie Les réformes en Anatolie Constantinople, 18 janvier. — M. de Giers, ambassadeur ae Russie, est parti en congé pour Paris. Le chargé d'affaires poursuivra les négociations relatives aux réformes à réaliser on Anatolie orientale. L'ÂCCORD TURC0-RUSSE Les réformes en Arménie Constantinople, 19 janvier. — Dans les milieux officiels on déclare que l'accord tu-rco-russe est près d'aboutir et que seuls quelques pointe secondaires sont encore en suspens. La Porte demande que les vilayets de Van et de Bitlis soient représentés aux conseils généraux par un nombre égal de musulmans et de chrétiens, mais pour les quatre vilayets d'Arménie, elle espère que la Russie acceptera la représentation proportionnelle, l'élément musulman y étant bien supérieur à l'élément chrétien. Dans l'armée Constantinople, 19 janvier. — C'est le lieutenant-colonel d'état-major Moury qui est nommé'commandant du 1er corps de Constantinople en remplacement du général Li-man von Sanders. En ver Pacha, ministre de la guerre, est nommé grand-cordon de l'Ordre du Medjidié. Grèce La Reine part pour Berlin Athènes, 19 janvier. — La Reine partira aujourd'hui pour Berlin, en compagnie du Diadoque. Contrairement à certaines assertions, ce voyage n'a aucune importance politique. Etats-Unis Le président Wilson contre les trusts Washington, 18 janvier. — On prévoit que le message du président Wilson au Congrès au sujet de la législation contre les truste, qui sera lu mardi, recommandera l'interdiction eïe former des compagnies, excepté avec le consentement de la commission du commerce, de cumuler les directions de plusieurs ^ compagnies, le règlement par la commission du commerce entre Etats de l'émission des valeurs par les chemins de fer attendu que la capitalisation a une influence sur les taux | de transport. Le président Wilson recom-; mandera que des réformes soient introduites dans un esprit amical. LE CANAL DE PANAMA Les intentions du président Wilson NewlYork, 18 janvier. — Dans quelque! ; jours lo président Wilson va lancer une pro clamation changeant la forme du gouverne . ment de la zone du canal de Panama. : Eu vertu de l'Adamson Àct, le colone ; Goethals, ingénieur en chef du canal, va de ; venir le gouverneur do la zone du canal. C'est l'Adamson Act qui spécifie que les na vires américains faisant le cabotage seronl exemptés du paiement des droits que les autres navires auront à acquitter. On sait que la Grande-Bretagne et le Canada voient dam i cette mesure une violation du traité Hay-, Pauncefote. L'Adamson Act entrant en ap-; pliera tion, toutes ses clauses deviennent va-! ïables, y compris colle qui stipule cette exemption de droits. Pour le moment, il ne sera en vigueur que d'une façon theori-; que, puisque le commerce international n'em-. pruntera vraiment la voie du canal qu'un ar . environ après l'inauguration officielle, fixée i au 1er janvier 1915. Mexique LA REVOLUTION Le général Huerta part en campagne Londres, 19 janvier. — On mande de . Washington au t Daily News » : Suivant | des informations de Mexico le général Huerta désespéré à la suite de l'insuccès de ses officiers pour maîtriser les rebelles, a décide d'entrer lui-même en campagne. Pondant son absence un membre du cabinet sera nommé président provisoire. Huerta espère corn > mencer la campagne à la fin de janvier et arrêter la marche du général Villa sur Me-i xico. Il aurait également l'intention de re • prendre Chihuahua. Madrid, 18 janvier. — Le président de l'Union Ibero-Américaine a convoqué les re-- présentants de la presse pour leur exposeï : les travaux de l'union en faveur du rétablissement de la paix au Mexique. Des télé-I grammes ont été envoyés aux généraux Huerta et Carramia le:- invitant à régler pacifiquement leur différends. L'union convoquera in-cessant ment des notabilités et personnes de ■ tous< ordres pour leur demander d'adhérer à son initiative. -«»■ » La crise balkanique LA QUESTION DES ILES La Turquie menacée Constantinople, 19 janvier. — On annon-; ce de source autorisée que la Porte n'a pas : enoore été avisée officiellement de la décisior des puissances sur l'attribution des îles. On ajoute que si oette attribution est oon-i traire aux intérêts ottomans, en ce qui concerne Cliio et Mytilène, 1© gouvernement turc est décidé à protester énergiquement et à profiter de la première circonstance favora-; ble pour faire valoir ses droits. Le bureau de la presse a interdit à la presse de s'occuper des questions militaires, EN ALBANIE Le départ du prince de Wied Rome, 19 janvier. — Il semble se confirmer que des contingente de troupes escorte raient le prince de Wied à son arrivée È Durazao* La manijeslorion Renkin Après l'exposition coloniale da Gand. — Plus de deux cents « Africains », commerçant® et industriels fêtent le ministre des colonies. — Un grand banquet. — Discours de MM. Corty, Renkin et Cooreman. Do notre correspondant bruxellois par téléphone Bruxelles, lundi. Le banquet organisé, ce soir, en l'honneur du ministre des Colonies, M. Renkin, & éttf particulièrement brillant. Plus de 200 oonvives encombraient la vaste salle de l'hôtel « Métropole ». Us composaient l'élite de nos Africains, de nos industriels ot de nos commerçants. M. Corty, président de la Chambre de Commerce d'Anvers, présidait la réunion, ayant à sa droite M. Jules Renkin; à sa gauche, M. Cooreman, ministre d'Etat. A la table d'honneur on notait enoore: L* général baron Donny, MM. Jadot, le générés Wahis, le général Mois, le général Thys, MM, Pochez, Greiner, Liebreoht et de Cuveliee*. conseillers d'Etat du Congo; MM. Arnold «1 Deayn, Edmond Carton de Wiart et Franquy, Ernest Dubois, Gotldscbmidt, Leplae, Maa*p Léon Thiéry, Bungo, Mossly, Wibier, d'André mont, Pesrrier, Edgar Oastelein, Léon Ostea*-rieth, de Hemptinne, les artistes Mat-ton, L&* gae, Bastin, Mathieu, De Vreese, l'ingénieur Goffin, lo docteur Carré, le major Michaux, MM. Frelling, Hamelot, Grisar, Henri Lar loux, Crets, Pelzer, De Decker, etc. A l'heure des toasts M. Corty se leva et au milieu des acclamations porte le toast »ui* vant : Discours de M. Corty Messieurs, Comme président du groupe XIX de l'Ex* position de Gand et au nom des exposants de» classes 117, 118, 119 et 119 bis, j'ai l'hon-neur de vous proposer un toast au héros de cette fête, au premier ministre belge dos colonies, à M. Jules Renkin. Ce toast-, Messieurs, comme toute cette bel^ le réunion elle-même, doit représenter l'expression de notre haute estirao et de notre unanime reconnaissance pour l'homme de volonté et de mâle énergie à qui nou3 avons dû l'initiative hardie mais couronnée d'un ai magnifique succès de l'édification ot do .l'organisation du Palais Colonial à l'Exposition de Gand. (Applaudissements.) Ce fut une œuvre de belle envergure, d'un cachet architectural imposant, d'une attirance suggestive et irrésistible pour le floi ininterrompu des visiteurs de toutes œndi-tioi-s et de toutes nationalités que charmaient et retenaient l'ampleur et le goût bien compris de ses vastes aménagements. Mais elle était encore bien plus que cela. A la foule innombrable qui traversait l'exposition de Gand, à nos propres concitoyens comme aux visiteurs accourus des quatre coins du monde, l'exposition coloniale ena®* gnait en une impressionnante image d'ensemble les pages les plus récentes, non 1<* moins glorieuses et en tout cas les plus riches d'expériences de l'histoire de notre patrie.Pour hier, elle rappelait les efforts, le* difficultés, Ise deuils et les gloires de notre œuvre africaine, depuis le temps à peine lointain où l'attention du pays se trouve si obstinément attirée vers ce nouvel horizon par le souverain illustre que fut le roi Léo» po'd II. (Bravos.) Pour demain elle indiquait en une éloquente leçon de choses les voies nouvelles qui o s'ouvrent aux initiatives d'une nation robuste, entreprenante, féconde, do valeur trqgj solide pour s'immobiliser entre ses frontières étroitement immuables-et qui vient de montrer en un quart de siècle de colonisation au centre de l'Afrique de quoi elle sera , capable encore pour l'avenir de notre Congc ' si nous voulons comme nous savons vouloir», avec notre saine ténacité de Flamands, notre intelligente vivacité de Wallons et no-I tre proverbial bon sens de Belges. Voilà, Messieurs, le noble symbole que représentait à l'Exposition de Gand lo Pavillon Colonial. (Applaudissements.) Et c'est pour en avoir tous éprouvé jusqu'au fond de nos âmes la sensation de fierté patriotique , que nous sommes venus ici ce soir en félU ! citer l'honorable ministre des colonies et lui ' en exprimer nos très cordiales gratitudes. Le Palais Colonial, dans les formes da grandeur et do beauté qu'il a revêtues et qui, à l'Exposition de Gand, en ont fait une des manifestation les plus glorieuses de notre activité collective, ce Palais Colonial fut l'œuvre de son initiative et de sa résolution réfléchie. Elle assure à M. Renkin la reconnaissance bien méritée de tous ceux qui s'ho> norent d'applaudir à l'exaltation du nom belge devant le monde. (Bravos.) _ Nous savons d'ailleurs trop bien, Messieurs, que longtemps avant nos félicitations et nos remercîmente de ce soir, la faveur publique a fait à l'exposition coloniale un succès vraiment éclatant. Exposants et visiteurs s'y sont rencontrés nombreux et empressés: les uns. pour affirmer de façon tangible les résultats déjà si considérables, si variés et si encourageants de3 premières entreprises de nos concitoyen au Congo; les autres, pour emporter de cet* " te manifestation de l'œuvre Delge sur Iat terre d'Afrique les admirations généreuse» qui créent les attachements aux grandes causes et entraînent tout un peuple a poursuivre leur triomphe définitif comme un devoir do fierté civique et d'intérêt national. Je ne rappellerai plus le nombre imposant d'associations ou d'entreprises privées, industrielles et commerciales, qui ont si admirablement compris la pensée du ministre des colonies et out répondu à son initiative par une participation dont le brillant ensemble restera _ un des souvenirs les plus élevés de l'Exposition do - Gand. L'intéressante et si riche* variété de produits que les industriels et exportateurs de la mère-patrie destinent à l'outillage de la colonie ot aux usages de ses habitants indigènes et immigrés ; d'autre part, l'exposition rationelle et suggestive des produite végétaux et minéraux que nous importons du Congo dans la mère-patrie et qui justifient de si larges espérances pour l'avenir; puis, à côté do ces exhibitions qui caractérisent l'étendue do nos échanges d'ordre économique, les témoignages de notre action civiliser triée par les (Douvres de nos pionniers et de ; nos missionnaires; en vérité, Messieurs, Je spectacle était do ceux dont une natkse d'hommes éclairés et entreprenants, de rudes travailleurs et de braves gens, a le droit de s'enorgueillir comme elle a le devoir de l'applaudir. (Bravos.) Monsieur le Ministre, c'est do ce sentiment d'orgueil si profondément ressenti que nous venons vous remercier. C'est cet applaudim sement si bien mérité que nous vous apportons.Hommes do sentiments politiques bien divers, nous oublions ici sans effort ce qui noua divise, pour nous unir dans lo salut d'espotp et de confiance que j'adresse au nom de tous ceux qui m'entourent à l'avenir de nofcd , plus grande patrie.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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