La Métropole

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s.n. 1914, 13 Januar. La Métropole. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8g8ff3mv8f/
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LA MÉTROPOLE »== ~ ! Annonces : ABONiMBMDPtfxs le numero Journal quotidien du matin le numéro .upeme fr. 0 30 Un «n . g- U- Annonce» financ.id. » I 00 Faits dlveri fin ld. » 2 00 M iy _ . „„/. SLi mois p» Réclame» la ligne, » I 50 La Ville ld. » 5 00 marUI 21e Annee TroU mail fr. *«> Tnn« Im iniir» 59,puedes Peignas, Anvers Le dimanche ^ Faits divers corps ld. » 3 00 Emissions Prix à convenir . , y^ Nol3 On Cabonn* I tons «es bureaux de poste et «ix facteur». Ô TOUS te JOU» . ' - ^ ^ g ^ ,e„ff ^ P 13 janvier 1914 [NO 1 O ETRANGER, le port en sus: d9 A a 10 Administration : » 3519 ® ® '® à BRUXELLES : s, place des Martyrs. «SdlitiC** *3 Pour U HOLLANDE, s'abonner de préférence aux centimes caces . T^lAnhnnP ft17 pagOS CENfiMES à LONDRES ; »3^afea'side^C ' Le Démon des Andes [ Sous oc titre: « El Deinonio do los m 'Aude/», l'écrivain péruvien Ricardo Pal-ïma. a publié un recueil d'anecdotes histo-R iaucs, traditions et légendes, se rappor-Ktantà Francisco de Carbajal, l'une des fi-B'iniros de conquistadores qui se détachent BavfcC le pl^,de relief dans l'histoire de la f (colonisation ospagnole en Amérique. Les ■ types de ce gcnro sont extrêmement nom-I breux dans l'histoire du XVle siècle. Ce I qui frappe chez eux tous, c'est l'irréduc-\ tibilité du caractère, le dévouement étroit I et sectaire à un parti ou à un homme, le | mépris absolu de l'existence humaine, pu'il s'agisse de la leur ou de celle des ■ autres. Mais entre tous ces homme» ar-r -^cpts, aventureux et cruels, Carbajal se |j? astiague par une sinistre jovialité. Ce Rî- nion des Andes, comme l'ont appelé ses L iistoriems, raille sinistrement le sort de ,•36 victimes, et le sien propre, non moins [ *re Tique. Son grand âge, en ajoutant on sait quoi de surnaturel à ses prouesses k**. à ses meurt-res, lui constitue aussi une physionomie à part. Né on ne sait où, s d'on ne sait qui — une conjecture romantique que vraisemblable le fait at naturel de César Borgia — Fran-mLpf !dfl Carbajal n'est pendant trente C, nfos qu'un obscur officier des guerres Lkiie, puis, au Pérou, qu'un soldat Heureux et qu'un spéculateur enrichi. Fi-e aux Pizarre dans leurs contestes 1 voc les Almagro, il a en effet conquis s servioes des premiers une fortune V /v u espère aller jouir en Europe. Mais n'échappe à son destin. Carbajal ne uve point au Callao de vaisseau prêt à mf -^pareiller. Presque octogénaire, il se re-9 jette en arrière §t se replonge à corps per-' du dans les troubles du Pérou, où Gon-' erIo Pizarre vient de $e révolter ouvertement contre l'autorité du roi d'Espagne. Cui'" jal devenu le premier lieutenant et le ; * moipal inspirateur de Pizarre lui con;aille de pousser jusqu'au bout la logique do sa rébellion et de se proclamer souverain du Pérou. Conseil énergique et intelligent que Pizarre eut la faiblesse de ne p.fls suivre, oubliant que, ceux qui ne font les révolutions qu'à moitié, n'aboutissent qu'à se creuser un tombeau. Jus-qu'à l'$chafaud, Carbajal demeura constant u servir la cause de Pizarre.Sa seule vertu peut-être, fut la fidélité. Pour le§ traîtres, il se montra san3 merci. O'est alors qu'on vit cet homme de quatre-vingts ans, au visage demeuré frais, au corps massif et confinant à l'obésité mais soutenu par des muscles de fer, exterminer par le fer et le feu les conquistadores demeurés fidèles au roi d'Espagne. A six reprises, il passe et repasse la Cordillière. De Quito à Sa<u Miguel, de Lima b, Guarnanga, de Guamanga à Lima, de Lucanas au Cuzco, du Callao à Aréquipa, et de Aréquipa à Charcas, il vole, mangeant et dormant à cheval, insensible ati froid des sommets neigeux et aux chaleurs des sables ton ides. Un jour où il se font de loisir, on lui voit faire la sieste sous un arbre auquel cinq prisonniers royalistes viennent d'être pendus par son ordre. Une autre fois, au dessert d'u^fepas offert par Gonzalo Pizarre, il fa pporter un plat dont le couvercle souh laisse apercevoir, à l'é-nauvante des nvives, la tête d'un des I ts*. Diego Cinoco. Le malheureux ve-- i' de quitter la salle sur l'invitation de fi II rbajal q îi l'avait décapité pour tra-RlJon dans une chambre voisine. lif* 9 avril 1548, s'engagea entre les 8 oupes de Pizarre et l'armée royale com-• ndée par Don Pedro de la Gasca la ba-■f -iille décisive qui devait mettre fin à . - première tentative séparatiste du Pé-. Abandonnés des leurs, Pizarre et son ltenant furent presque aussitôt faits ■i ison \ers. Carbajal, qui avait plusieurs ■MhS'ba! <1 lo général royaliste Cenbeno, 13 r-v'ouvi. . ux mains de ce dernier, et par >omblé de politesses. Et Carbajal de demander son nom. Comment Votre f .à ne me connaît-elle pas? dit l'autre, uis Diego Centeno. Par mon saint abron ! répliqua l'indomptable vieillard, as vous ayant jamais vu que de dos, je vous reconnaissais point de face! Carbajal fut condamné h être traîné sur la claie puis écartelé, et ne répondit h la sentence que par des chansons burlesques. Mené au lieu du supplice dans un panier suspendu entre deux mules, il marmotta chemin faisant une refrain qui peut se traduire par: « Quelle chance ! enfant on me berça't, et l'on me beroe vieillard f Quelle chance ! » Enfin, au moment do se livrer au bourreau, il lui dit en souriant: « Ami Jean, traite-moi en Confrère !•» Ainsi mourut le Démon des Andes. Sa tête, pendant de longues années, et celle de Gonzalo Pizarre, demeurèrent exposée» sur la Plaza Mayor de Lima où six uns plus tard vint s'aligner à côté d'elles 10 crâne d'un autre aventurier révolutionnaire, Hernandez Giron. Les nuits, disait le peuple, des feux infernaux, sortant de? orbites des trois décapités, illuminaient toute la place. II y avait menace de mort contre quiconque s'aviserait de faire disparaître ce? trois sinistres trophées. Et même à prix d'or, la veuve de Giron n'avait pu obte oir que le chef de son mari fût soustrait à r oette exposition infamante. En 1564, un gentilhomme espagnol, Go mrz de Chavez, ému de compassion pour oette malheureuse femme, entreprit d'en lever la cage de fer qui enfermait la têtr de Giron Mais, trompé par l'obscurité. 11 enleva celle de Carbajal, et cela parut une posthume et macabre plaisanterie du vieux cynique. Chavez, au lieu de se décourager, retourna voler les deux autre? tetes. 1 Le lendemain, tout Lima fut en rumeur, li on opéra de nombreuses arrestations. ( L on poursuivit et emprisonna les der- 1 mers tenants des rébellions vaincues. Et le populaire déclara que le diable avait en- ! tni repris son bien et emporté les trois , tetes. Mais nul ne songea à inquiéter la veuve ae Uiron, ni son paladin, et un bon frère 1 mineur requis par eux, enterra dans f i êghse de San Prancisc<; les têtes de Gi- ( ron de Pizarre et de Carbajal, — don 1 nant ainsi celui qui avait été le Dfivmv Cr «« Andes une sépulture chrétienne. E. C. ï L'Actualité Le " Figaro,, contre M. Caillaux Dopuis l'avènement du ministère |U|^ Doumergue - Caillaux , ou plutôt *£!! Caillaux-Douniergue, puisque l'un n'est quo l'enseigne de l'autre, le « Figaro » s'est particulièrement distingué parmi los adversaires du cabinet. Il ne se passait presque pas de jour Bans que M. Gaston Cal-mette, directeur du journal, n'eut publié sous sa signature des articulets mettant le ministre des finances on plus ou moins mauvaise posture. Une de6 premières attaques lancées contre M. Caillaux fut la demande que lui adressait M. Calmette de résigner ses fonctions d'administrateur ou même de président du conseil d'administration de certaines sociétés très florissante» et qui, dan» tous le« caa, pouvaient trouver dans la nouvelle qualité de M. Caillaux des avantages de toute espèce. M. Caillaux ne répondit pas à cette mise en demeure et ne résigna naturellement aucune de ses fonctions luçrativee. Evidemment, c'était tout au moins de l'incorrection, et si même on ne peut pas démontrer, pièces à l'appui, au ministre des finances de la République française qu'il a fait profiter ces sociétés de sa situation officielle, il y a tout au moin^ présomption que telle était son intention, puisqu'il ne renonçait pas à ses titres et bénéfices de membre du conseil d'administration de ces sociétés. Il est Vrai, ces accusations du « Figaro » étaient assez anodines en comparaison des révélations que vdent de faire le même journal. M. Calniette accuse ouvertement M. Caillaux d'avoir voulu accaparer 80 0/0 d'une grosso succession et d'avoir voulu se servir de l'argent ainsi enlevé aux héritiers naturels pour la prochaine campagne électo-rale.Nous no pouvons entrer dans les détails de cette affaire, car, malgré tout, le3 affirmations ot les révélations du « Figaro » restent plus ou moins fragmentaires. Il conviendrait do connaître de façon précise et indiscutable les moyens dont M. Caillaux s'est entendu servir pour accaparer l'argent en question. Nous entendons bien que le ministre des finances a mille tours dans son sac. On est d'accord sur ce point que M. Caillaux est tout au moins un homme d'affaires roublard si même sa politique manque parfois d'horizons un peu vastes et qu'il considère les choses avant tout au point de vue purement matériel. Ce qu'il faudrait, ce serait démontrer que M. Caillaux a eu des arrière-pensées en entamant sa politique actuelle clepuis la chute du cabinet Barthou jusqu'aux révélations du c Figaro ». Est-co que le ministre des finances a eu réellement, comme on l'a prétendu, l'intention de retirer certains bénéfices pdue ou moins licites de ses négociations avec les instituts financière au sujet des emprunts étrangers dont certains ont été autorisés sous le prétexte fallacieux' que le ministère Barthou avait pris des engagements dans ce sens? Il ne faudrait pas s'étonner outre mesure de pareilles éventualités, puisque depuis longtemps la façon de faire des ministères français a produit nettement l'impression qu'on se trouvait en face de tripotages et de mesures financières inavouables. Et peut-être M. Caillaux a-t-il ressenti le besoin très urgent de s'emparer de nouveau de la direction des affaires financières du pays précisé-m©^t au moment où l'on allait liquider un déficit dont le® origines restent un peu obscures et dont le montant a fini par effrayer ceux-là mêmes qui ont surtout contribué à creuser le trou dans la caisse de l'Etat. Dana tous les cas, ce quo le « Figaro » dit des petites opérations de M. Caillaux nou? rappelle assez exactement l'aventure du président du Conseil des ministres hongrois, M de Lukacs, qui, de son côté, a été aceusc par la presse de Budapest de tripotages analogues. Cet ancien ministre des finances vendait des concessions au profit de la caisse électorale de son parti. M. Caillaux a-t-il vendu également des concessions et lesquelles? Voilà ce qu'il importerait de savoir avec quelque précision. Mais il est probable que M. Caillaux aura pris ses précautions pour que rien 11e transpire de ces opérations, si elles existent, bien entendu. Le ministre des finances a opposé un démenti formel aux premières affirmations du < Figaro », mais ce démenti ne prouve pas grand'chose non plus. Il faudrait des poursuites judiciaires contre le journal accusateur de M. Caillaux et sa cotidmanation, pour quo l'innocence du ministre éclate aux yeux de tout 10 monde d'une façon indiscutable. M. Caillaux risquera-t-il ce procès ? L'aventure de M. de Lukacs pourrait peut-être lui paraître d'un mauvais présage sous ce rapport, et jusqu'à présent on n'a pas entendu que M. Caijlaux se soit décidé à poursuivre M. Gaston Oalmette Celui-ci et son journal, on peut le penser -lu moins, défendent les intérêts des financiers et certainement de la bourgeoisie oon-tre les projets fiscaux de M. Caillaux. — i. Joerg. f—ts.! ZJ vim—«. Une lettre de Mgr Angonard Mgr Augouard, l'éminent missionnaire français, a adressé à M. Goblet (d'Alviella), sénateur, la lettre suivante: Paris, le 28 décembre 1913. Monsiour le Sénateur, La haute situation que vous occupez en Belgique et au Sénat ne me permet pas de laisser passer sans protestation l'accusation jue vous* n'avez pas craint de porter contre moi du haut de la tribune du Sénat. Il est absolument faux que l'un quelconque des bateaux de ma mission ait pris de poree du bois de chauffage dans les postes du Congo belge, et votre bonne foi a été surprise.Croyez-vous, en effet, que j'irais compromettre mon honneur et ma dignité pour quelques misérables bûches de bois? Permettez-moi, d'autre part, de vous exprimer tout mon étonnement de voir le Sé-lat belge perdre son temps à dee questions le si minime importance. M. Moulaert, que vous semblez particu-ièrement connaître, m'a écrit une lettre tel-ement discourtoise que 10 gouverneur géné-•al lui-même envoya spontanément à Brazzaville le successeur de M. Moulaert pour me aire des excusas. C'est cette lettre discourtoise de M Moulaert qui plus tard provo-iua ma plainte, et non pas la question du >ois, comme vous l'avez dit par erreur. Et puisque vous voulez bien vous intéres-er à mon humble personne, permettez-moi le vous citer un fait qu'il m'eût été facile le publier pour me défendre contre les agis-ements de M. Moulaert. L'année dernière, l'administration centra-e de Bruxelles avait envoyé au Congo une elle quantité de matériel que M. Mou'aert très actif, d'ailleurs,) se trouvait dans l'im-•ossibilité absolue de faire partir tous ces olis pour le haut-fleuve. De ce chef, beau-, otip de marchandises furent perdues sous la ilijîe, car il n'y avait pas de place pour les j émiser dans les magasin*' M. Moulaert fit appel à mon dévouement pour l'aider dans la situation difficile où il se trouvait et il me demanda le a Pie X » rur transpotrer une quarantaine de tonnes Ligenghé dans l'Oubanghi. Bien que ce voyage supplémentaire me gênât beaucoup, je n'hésitai pas à retarder lo ravitaillement de mes missions pour rendre à M. Moulaert le service qu'il me demandait. Comme fret, on donna au « Pie X » les colis les plus encombrants et du tarif le moins paye! Vous voyez^ Monsieur le Sénateur, que ce n'est pas moi qui ai exploité le Congo belge, comme vous l'avez affirmé. Et cependant je ne mo suis jamais plaint. Et o'est après ce service rendu si arnica^ lement que M. Moulaert nous supprima brusquement le bois dans les postes de l'Etat. Devant une telle discourtoisie, je donnai l'ordre formol à nos bateaux de ne plus jamais toucher à la rive belge, devenue si inhospitalière. Et j'ai maintenu oette interdiction, malgré les gracieuses instances de M. Itenkin, qui n'ignorait pas les services rendus par nos bateaux à la rive belge. J'ose espérer, Monsieur le Sénateur, < que devant ce3 simples et franches explications, votre loyauté vous fera un devoir de profiter de la première occasion pour rectifier l'erreur quo vous avez commise à mon sujet. J® vous prie d'agréer, etc. (S.) Prosper Augouard, Evêque du Haut-Congo français. Échos LA VILLE )o( Programme de la Journée i FETES ET CONFERENCES Cercle Oatholique. — A 8 heures représentation flamande : « Dolcter Klaus ». Société Royale de Géographie. — À 8 heures et demie, en la salle Rouge de la Société royale d'Harmonie, conférence par M. le baron Nopesa : L'Albanie du Nord et s«3 habitante p. (projections).Les Amie de la Littérature. — A 8 heures et demie. en la salle des mariages de l'hotel de ville conférence par M. Hubert Stàernet : « Gustave Fredcrix ». COURS Polyglot-Club. — A 8 Leures trois quarts, au Syndicat du commeirce et de l'Industrie, courte rue Neuve, réunion de la section d'espagnol. 8ooiété d'Astronomie d'Anvers. — A 8 heures et demie, à l'Institut supérieur de commerce, cours flamand par M. L. Rombaut. Club Afrloaln. — Oercle d'Etudos coloniales. — A 8 heures et demie, à l'Institut supérieur de commerce, cours de langue portugaise par M F. A. Georlette et de géologie par M. V. Brleo. Algomoen Nederlandsch Verbond. — A 8 1/2 heures â l'Athénée Royal deuxième leçon de M. Léo Van der Esson : « Les communes au moyen-âge ». Berlitz Sohool, 8, Melr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle Wyneti place de Mfir. — De JV)à G heures. exposition Alols Boudry (ouverte Jusqu'au 15 Janvier). La question scolaire fut-elle posée nux élections de juin 1912 ? Voici ce qu'écrivait la « Gazette » le 7 mai 1912, soit quatre semaines avaut les élections:« C'est très clair, M. de Broquevilîe et t^ute la droite gardent la volonté opiniâtre d'appliquer le principe du projet Schollaert., de livrer l'enseignement aux congrégations et de prodiguer à celles-ci des subsides. Lq projet do Broquevilîe, c'est le projet Schollaert. L'ancien ministre et son successeur sont d'acoord pour réaliser, s'ils gardaient lo pouvoir, les idées du premier, . qui sont les idées de toute la droite, de tout le parti clérical. L'œuvre suprême que veut réaliser celui-ci et pour laquelle il lutte en co moment avec l'énergje du désespoir, c'est l'œuvre que M. Schollaert préparait. Le gouvernement qu'il faut abattre le 2 juin si l'on ne veut pas quo les oouvents soient décidément los maîtres do l'enseignement, qu'ils étendent davantage encore leur domination, leur puissance, c'est toujours le gouvernement de M. Schollaert; le danger qu'il faut conjurer, c'est toujours celui auquel M. Schollaert voulait il y a un an nous livrer. » Tel fut, d'ailleurs, le ton général de la polémique de la presse libérale et de la presse socialiste jusqu'au 2 juin. Ce n'e^t pas notre faute à nous si leur chanson d'aujourd'hui ressemble si peu à celle d'alors. A vrai lire, les deux auront lo même succès: l'opinion y restera, comme de juste, également insensible. Le timbrage des titres étrangers Ou «ait que los nouvelles dispositions fiscales imposent le timbrage des titres étrangers et que? par mesure transitoire, co timbrage se fait à un tarif réduit jusqu'au 1er mars prochain. Les porteurs de ces titres ont donc un o;rand intérêt à s'acquitter de la nouvePe taxe avant cette date, et on pense qu'ils no se le sont pa^ fait dire deux fois pour oasser à l'enregistrement. Or, sait-on pour quelle somme toWie il a été procédé, à Anvers seul, et jusqu'à ce ;our, au timbrage de titres étrangers impôts par la loi nouvelle? A 5 cents millions, ni nlus ni moins. C'est un chiffre coquet et qui: indique bien la puissance du marché finan-j cier d'Anvers. Leurs grands électeurs Un journal de l'hôtel de ville constate que tandis quo l'on exige des habitants l'enlèvement de la neige de leurs trottoirs, la Ville elle-même donne le pitoyable exemple de nr point débarrasser les trottoirs de l'hôtel de ville et du Palais de justice. Notre confrère aurait pu ajouter: et de tous les refuges que la Ville a créés un peu partout au milieu des chaussées. Mais ce qu'il importait par-dessus tout de demander, c'est à quoi peuvent servir les effectifs formidables de la P. P. A voter, évidemment 1 Cela ne suffit-il pas? Journée d'hiver Dans un ciel très pur et très beau, un pâl< soleil de janvier rayonne. La journée est claire et glacée; les femmes, emmitouflées dans leurs fourrures, les hommes, enveloppé; Jans leurs pelisses, ont les yeux brillants et 'e.teint avivé par le froid. Tous les heurou> d'ici-bas se hâtent vers leur home de oon fort et de douceur oît les attendent des être aimés et la chaleur bienfaisante d'un foyer mais les pauvres sont transis et grelottent Ayez pitié d'eux. De grâce, avez piti d'eux. Ayez pitié de tous les malheureux insuffisamment protégés contre la températuri sibérienne. Ayez pitié des mendiants qui tendent la main au coins des rues; avez pitiY des ouvriers qui battent la semelle ; avez pi tié des femmes vêtues d'un châle trop min ce et qui pressent contre leur poitrine maigre de misérables bébés vêtus de haillons. Aye:: pitié des pauvres honteux qui, dans les mansardes, soufflent dans leurs mains poui se réchauffer. Ayez pitié deB cochers de fia cr* ot môœ« des chevaux qui stationnent pendant des heures en attendant la fin d'un bal ou d'une représentation de gala. Ayes pitié de tous ceux qui regardent avec des yeux d'épouvante et d'angoisse le sol dure: et les flaques gelées, toutes les manifestations d'un froid intense qui les glace et fera monter le prix du charbon et du pain... L'alignement de la r.;e de Jésus Il paraît que l'alignement de la rue de Jésus n'est pas complètement oublié par nos édiles. Deux dos maisons qui font saillie dam cette artère entre le bureau de poste et la place de Meir seront prochainement démo lies, l'pne en février, l'autre en juin. Il ne restera plus alors qu'un seul immeuble à faire reculer, pour avoir la rue large et bien alignée. La séeurlté de la navigation Dans sa séance du 30 décembre dernier, le Conseil supérieur de la marine a adopte le projet de loi sur la sécurité de la naviga tion élaboré par la comm! -on des réforme* maritimes, constituée au sens de l'Associa tion de droit commercial d'Anvers, et était ce dont nous avons publié ici une analyse détaillée. Espérons maintenant que le Parlement so ra prochainement saisi de cette importante question. Rappelons, à ce propos, <jue le projet sur la constitution d'un Conseil d'enquête de la marine marchande présenté par le même association avait été également adop té par le Conseil supérieur de la marine ai mois de mai dernier. Le temps, les autos st la P. P. Les jours se suivent et se ressemblent Nos rues sont toujours dans les meilleures conditions exigées par le thérapeute inven teur des bains de boue et l'auto, qui pass< et vous constolllo toujours les vêtements... Le piéton j^arfois exhale sa- rage impuis santé et s'en prend aux automobilistes, im puissants eux aussi à remédier aux inoon vénients dont on les rend comptables. Dans un petit articulet publié ces joun dorniers, nous paraission nous-même vouloir faire aux automobilistes le reprocho d'é olabousser à plaisir les passants. Il faut s'entendre 1 Certes, il y a des oon ducteurs d'autos qui se laissent aller^ à per dre de vue les prescriptions de l'administra tion communale concernant la vitesse et qui do ce fait, projettent autour d'eux plus de boue qu'il ne faudrait. Mais la grande majorité des automobilistes, roulant à une allure très raisonnable, éclaboussent néanmoins vitrines et piétons sans qu'ils y puissent rien. L'excellent service de la P. P. dont nous sommes dotés dans cette grande ville laisse nos rues dans un état indigne de Zoete-naeye. La neige n'a qu'u s'en aller comme elle est venue, par ses propres moyens, et s le dégel arrive et que la neige devient boue le temps, qui arrange tout, enlèvera bier la boue. Mais des peines sévères menacent le par ticulier qui n'enlèverait pas la neige de « son » trottoir. Il n'y a quo la Ville qui peut devant se; propriétés donner l'occasion aux passants d< so casser le cou! Il n'y . " elle aussi qu peut d^ns les rues laisser sraccuiTiitler"" h boue infecte. Excusons un peu dès lors les automobilis tes qui, après tout, n'en sortent pas indem nés non plus. Allez voir plutôt un taxi qui î fait quelques courses dans le centre de h ville 1 La Vie militaire Epreuves d'aptitudes pour les officiers supérieurs.— Des circuJlaircs ministérielles vion uont de déterminer en quoi consisteront ce: épreuves : 1. Epreuves d'aptitudes au grade de général : Les épreuves professionnelles porteront sua l'ensemble des connaissances militaires à exiger des officiers qui aspirent à un comiman-d-emen.t général. EDI es seront très complotes et conduites de manière à permettre de so rendre oompte si iio récipiendaire est apte à prendre lo com mandement d'une brigade techuiquo, ou d'ux secteur d position fortifiée, ou s'il est apte i assurer 1j commandement de toutes ces imites ou d'un certain nombre d'entre elles. I va de soi que le récipiendaire est autorisé î se récuser et à ne subir quo les épreuves correspondant aux commandements auxquels i aspire. Mais iO. est entendu que cette renoncia tion entraîne par le fait même, dans l'avenir, i'oxolusion des récipiendaires à l'exercice des commandements pc .r lesquels ils n'ont pu: subi les éprouves. L'épreuve physique comportera pour les candidats qui aspire t au commandement d'u ne brigade de cavalerie, une étape à cheva de 60 leilomètres environ, à l'allure moyenne de 10 leilom. à l'heure; — pour les autres candidats une épreuve à cheval de 10 kilom. à ls même allure. Les résultats de ces épreuves seront fournis à M. le ministre de la Guerre, par le chef d'E. M. A. En cas de non réussite les candidats ne seront pins admis, en principe, à de nouvelles épreuves. 2. Epreuve» d'aptitudes au grado de lieute-nant-calonel : Les épreuves à subir par les candidats lieutenants-colonels auront lieu en février prochain. Y seront appelés, les majors comptant au moins 30 années d'ancienneté dans le gra,-de d'offioier et qui, ayant fait l'obiet de i>ro-->ositions d'avancement auront vu leur candidature agréée. Les instructions nécessaires concernant l'organisation des épreuves on question paraîtront ultérieurement. Les épreuves comprendront : A) Lrne épreuve professionncille sur le terrain ; B) LTne épreuve physique. L'épreuve professionnelle sera conduite d< manière à permettre au iury de pouvoir établir d'une manière formelle, que chaque réci iendaire est capable de prendre le oomman-ement d'un groupoment d'armes dans une co,rteresse ou d'un môme groupement dam 'armée de campagne, ou qu'il est apte à as tirer le cominmndement dans chacun des deu> oas. Il est d'ailleurs loisible aux oandidats de ne e faire examiner que sur l'un des deux objets visés ci-dessus, une renonciation exehia. t par le fait même dans l'avenir, l'accession du candidat à l'exercice d'im commandement pour lequel il n'aura pas subi les épreuves. Cette épreuve aura pour base la connaisan-"e et l'application approfondies et raisonnées lu service des troupes en oampajme, et de: règlements de manœuvres de toutes les armes L'épreuve phvsique consistera en une étape x< cheval qui sera de 30 kilom. environ pour 'es officiers de troupes à chevail. L'alilure moyenne sera d'environ 10 kilom. à l'heure. Comme le jurv opérera dans différentes garnisons di. pay3, il aura soin de régler le choix les itinéraires à parcourir dans les épreuves nhvsiques de manière que celles-oi soient de difficulté éeale. Les résultats de ces épreuves seront fourni* ». M. le ministre de la Guerre par le chef de l'E. M. A. En Cii.s de non réussite les candidats ne se •ont en principe plus autorisée à se présente, de nouvelles épreuves. Eux et nous Le « Peuple » relève avec satisfaction combien lourdement sont frappées les grandes fortunes dans le paiement de la contributioi de guerre votée par le parlement allemand. Le prince Albert de Thurn et Taxi6, dont la fortune est do 410 millions, paiera, dit-il, 7 millions 500,000 francs. Mme Bertha Krupp von Bohlen et Malbach. propriétaire des usines d'Essen, est taxée h 7 raillions 145,000 francs, bien que sa fortune ne soit évaluée qu'à 356 miliionSk Le prirnee Henckel von Donnersmarck, dont la fortune est fixée à 319 millllionf 500,000 fr., versera 0,326,500 francs. Ce sont les trois plus grosses fortunes de l'Allemagne. . Viennent ensuite: la baronne Mathilde de Rothschild, avec 205 millions, qui paiera 3,461,000 francs. Le prince Clnistian de Holienlolie, qui pos sède 180 millions et qui versera 3,350,000 fr, Puis l'Empereur, qui possède une fortune peasonnelle de 175 millions,_ mai3 qui sera taxé en outre d'après sa liste civile de 27 millions 500,000 francs et qui paiera une contribntior total-? de 4,825.000 francs. L'énumération de ces chiffres par un journal socialiste est un fait assez singulier poui que nous ne nous y arrêtions pas un instant Le « Peuple s montre à ses lecteurs que le mi litarisme — qui a d'ailleurs, dans une cer fcainê mesure, fait de l'Allemagne ce qu'elle > es^j Jl sévit avec intensité chez nos voisin; de l'Est et qu'il les frappe d'une charge con 1 sidérable. Mais il a la loyauté de reconnaît^ que les hommes dotés de moyens financier! . considérables, que ces c infâmes capitalistes i ■ pour lesquels il n'a d'ordinaire que haine, in jures et mépris, contribuent pour une larg< 1 paît à la dépense. Mais vous pensez bien que si le t Peuple i est pris ainsi d'un accès de franchise, cr rend justice, pour une fois, aux capitalistes al-! iemands au nombre desquels figurait notarn ment son fameux dieu, Bebel, c'est pour un* raison bien définie. En effet, le moniteur rouge concuut : En Belgique on s'est contenté de faire payer M. Tout le Monde. Nous ignorons si les Lecteurs du c Peuple » qui appartiennent sans doute en très grande majorité à la classe ouvrière, sont plus largement dotés des qualités appelées « puis sance de raisonnement » et « bonne foi », qu< les rédacteurs de la feuille dont on leur im pose la lecture obligatoire. Dans ce cas, nous supposons qu'ils n'auronl ' pas manqué de se demander en quoi le3 im pôts nouveaux votés par la majorité catho lique pour réorganiser notre année, ont frap . pé M. Tout le Monde ? , \jc -gouvernement belge a-t-il, comme oi le fait en Allemagne, levé des impôts de cou sommation sur les objets de première né ' cessité, sur le café, le sucre) voir sur la bièr< ' et le tabac? A-t-il imposé des « Steuer » ci 1 masse? A-t-il pris une sgule mesuro qui ai pu diminuer dans la plus infime proportion li bien-être dont jouissent dans notre pays le classes travailleuses? I/e « Peuple » prétenclra-t-il que l'impô sur l'alcool, en éloignant l'ouvrier du fata petit verre, soit une mesure fiscale criti quable ? Estimera-t-i! quo les impôts sur les valeur ' étrangères, sur les automobiles, sut* les ciné mas, sur les baux, ont atteint le moins di monde la bourse do l'ouvrier? N'est-il pas tout à fait évident, pour n'im porto quel esprit non prévenu, que les charge militaires nouvelles sont payées en Bel gique non par 31. Tout le Monde mais bie: 1 par la partie la plus riche do la population ce qui, d'ailleurs, est éminemment juste cette partie étant moins lourdement atteint que l'autre par l'impôt du sang? Dès lors, à quoi rime la réflexion du « Peu plo ». Et n'est-elle pas, au contraire, souveraine ment injuste si l'on songe qu'une partie de recettes produites par les impôts nouveau: sera consacrée à assurer le service des nou velles lois sociales, qui assureront à l'ouvrie: lo pain dans ses vieux jours? Mais le < Peuple » fait encore ime autr< réflexion : Si, dit-il., les millionnaires continuent à être tapés pour les folies militaristes, ils seronl les premiers à réclamer Je désarmement. C'est dans leur bourse que loge leui conscience. Autant de mots, autant de contre-vérités. En Allemagne, comme en Belgique, les bons citoyens oonscients de la nécessité el de l'urgence des sacrifices qu'on leur a demandés les ont accueillis, sans enthousiasme certes, mais du moins avec la conviction que les nouvelles obligations qui leur incombenl leur sont imposées par un devoir essentiel la défense do la patrie, 1a conservation de son patrimoine moral et matériel. Il se peut que certains hommes, ioi oomme à l'Est de nos frontières, ne comprennent pas ce sentiment, et qu'ils les fassent passer aprèt leurs mesquines préooeupations politiques. L'histoire impartiale établira en tout ca* que, de toute façon, es n'est pas des catholiques belges qu'on pourra dire que « c'est dans leur bourse que loge leur conscience 1 » L. G. CONGO Nos missions. Le P. Handekeyn, supérieur provincial des PP. de Scheut au Kasaï, vient d'être nom mé représentant légal de la Congrégation de Scheut pour la préfecture apostolique du Kasaï pendant un délai de trois ans. La vente des diamants congolais M. Paul Fallon, orfèvre-joaillier à Narnur nous fait savoir, à propos de la vente réconte, à Bruxelles, des diamants congolais, que, contrairement à ce que l'on nous a fait dire, la seconde offre par ordre d'importance aété faite par MM. Van Hinder-dael, de Bruxelles, et Paul Fallon, de Na-mur; elle était de 197,000 fr. A bord de I' « Eiisabethville ». A l'occasion du réveillon do Noël, MM. Doyen et Leieune, passagers de Ire classe, ont organisé une charmante fêto vocale et instrumentale à bord de l' < Eiisabethville ». Chacun prêta son concours avec entrain et l'allégresse ambiante, dftment arrosée de Champagne, fit durer cette petite fête jusque fort tard. Le succès de cette journée poussa les organisateurs à récidiver, le 31 décembre, par une soirée de bienfaisance organisée au profit des malades du sommeil et des gens de mer. Un magnifique programme n-comprenant pas moins de onze artistes ama teurs des deux sexes fut exécuté et fut cors d'une tombola. Une redoute termina la soi rée. La manifestation Donny Lit manifestation que la Société d'étude coloniales prépare en l'honneur de son pré sident, M. lo général baron Donny ot don nous avons déjà parlé, aura lieu vendredi 1( janvier à 8 h. 1/2 en la salle des fêtes de h Madeleine, rue Duquesnoy, à Bruxelles. Conformément à la pensée des promoteur cette grande démonstration coloniale san aussi la fête de la jeunesse dans laquelle s< trouveront les hommes à qui incombera la râ che de poursuivre plus tard les œuvres expan sionnistes de la Belgique, de faire le Cong< de demain. C'est pourquoi les établissements d ensoi gemont du pays y seront représentés par d» ' délégations d'élèves avec drapeau ou ban nière. Les Baden-Powell Boy-Scouts y assiste ront sous la conduite de M. Corbisier, à l'ef fectif de plusieurs centaines avec drapeaux « fanions. Ils seront chargés des services d'ordn et d'honneur sous le commandement du che des troupes bruxelloises, M. Pollounis et oxé cuteront un grand défiiié-final devant le héro: de la fête. EXTÉRIEUR Franc< LES AFFAIRES DE M. CAILLAUX M. Gaston Calmette précise une accusation Un gros scandale : Paris, 12 janvier. — Dans le «Figaro», M > Oalmette après avoir rappelé l'affaire Prie' précise que c'est M.Auguste Schneider, anciei ■ olcrc d'avoué choisi i>ar les héritiers comin > fondé de pouvoirs qui traita lundi, mardi e mercredi 7 janvier 1914, avec les envoyés d' M.Caillaux et lo règlement de la créance dan les conditions indiquées par le «Figaro». M ' Oalmette ajoute que s'il publia sous son non ' .3 récit de ces négociations, c'est qu'il & ' avait reçu des détails d'un ami bien plac ( pour être renseigné. Le «Figaro» publie ensuite des lettres qu expliqueraient, dit-il, s'il on était besoin, le raisons de 1 absolue conviction de M. Cal mette et qui sont sans doute postérieures l'article du «Figaro» du 8 janvier. La première lettre est de M. Fou vieille membre du syndicat des héritiers Priou. EU | relate la visite faite vendredi soir par M. d Fonvieille à M. Schneider et établit les pou ' vois donnés à ce dernier par le syndicat tou ■ entier. > Au cours de cette entrevue M. Schneide ■ sollicité de se rendre au «Figaro» aurait ré pondu qu'il n'avait pas à se déranger pour M ■ Calmette qui lui avait mis assez de bâton ' dans les roues et sans lequel l'affaire serai déjà réglée. Mme Schneider serait intervenue auprès ri son mari et lui aurait conseillé de ne pas aile au «Figaro» en ajoutant: aTu sais ce que t l as promis à M. Caillaux.» La sexïonde lettre est de M. Boileau, ineui . bre du syndicat des héritiers. Elle parle d'un j réunion du syndieïat qui eut lieu après les pre j mi ères révélations et contient le passage sui , cant: «M. Schneider déclara au cours de oett - réunion: J'ai été surpris du bruit dans le 5 journaux. C'est une affaire qui allait êtr réglée à telle enseigne que j'avais rendez-von b demain, samedi 10 janvier, pour des propos 1 tions définitives.» ' Plus tard M. Schneider aurait ajouté: «S l'affaire réussisait il faudrait y laisser de plumes.» 1 M. Sauvage, membre du même syndica ' Prieu, confirme les témoignages précédent i Parlant de la réunion il dit: La conversatio a roulé sur les incidents du joui- et comine j - manifestais mon étonnement de la propositio j de pourcentage : 20 % à la succession et 80 c, au Gouvernement pour ses besoins électoraus y.. Monniot (l'un des assistants) déclara qu 3 M. Schneider l'avait mis au courant de l'ai » faire et lui avait confirmé ces chiffres. M > Schneider avait, même trouvé l'échcllê exces ï sive et inacceptable. M. Monniot (déjà nommé) et M. Mazart . ajoute le «Figaro», sont dee témoins de ce conversations. Us ne font pas partie du syc dicat mais leur témoignage n est pas moin , déoisif. ' M. Mazars sut de M. Schneider les poui : parlers avec M. Caillaux. Enfin, ne terminant, M. Calmette affirm • que M. Caillaux reçut tout récemmen 100.000 fr. d'un établissement financier pou > les besoins de sa politique personnelle. Paris, 11 janvier. — Tous les journaux ana lysent plus ou moins longuement l'article d ( M. Calmette, qui prend 4 colonnes dans 1 «Figaro.» Le «Rappel» et le «Gil Blas» seuls le com , mentent. Tous deux estiment que les preuve cle M. Calmette ne peuvent rien et font ob server que les lettres citées furent toutes éeri tes postérieurement aux accusations portée par le directeur ru «Figaro.» La suspension prononcée contre l'abbé Lemir Hazebrouck, 11 janvier. — La notificatio , faite hier à l'abbé Lemire de la sentent» d suspense a sacris qui sera exécutoire jeuej prochain a eu lieu en présence d'une vingtai ne d'amis du prêtre. Les amis de l'abbé Le mire ont signé ensuite uno protestation e ! lui même a fait les plus extrêmes réserves su les motifs de la condamnation et sur la pein elle-même. Aujourd'hui la lecture des lettre episoopales a été faite sans incident dans tou _3 les églises des paroisses du diocèse. Le con seil d'administration du «Cri de la Flandre a décidé dans une réunion de ne rien change à 1. ligne de conduite du journal, qui oonti nuera à paraître. GRAVE DESAVEU! Dans une lettre publiés par le «Gaulois» un inspecteur primaire, M. P. A. Defreune qui, jusqu'à ces dernier temps, s'était fai< remarquer par l'agnosticisme aigri de sa pé dagogie, avoue aujourd'hui l'impuissance, qu, dis-je ,1a banqueroute de l'éducation antdchré tienne. Après avoir montre l'enseignement of riciel cherchant à s'arc-bouter sur «le trépiee 1 vantiste», il oppose à ce misérable échafau 'âge la tradition et la philexsophie cathodi ques : «A côté, nous dit-il, dans l'humble église el village, lu figure de la crèche de Bethléem e la parole du prêtre racontaient la naissance lu Fils de l'Homme. Naissance misérable & magnifique lRécit plein d'enseignements ISym bole éternel de la venue de l'Enfant I Eterne iliment pour la pitié, l'espérance et la conso lation des hommes l ■ Lorsque le citoyen Robespierre eut fai monter sur l'autel de Notre-Dame, à la plaex • lu crucifix de métal ,et pour y représenter k liaison, le corps sans doute harmonieux d'un chanteuse, il dut s'imaginer avoir enfin sub stitué à un culte abstrait et mystique une redi Tion tout humaine. Et cependant, c'était k chanteuse qui représentait le fantôme déce vaut ,1e mirage, la fumée ,et c'était la (iroi> dj cuivre qui symbolisait l'être de chair et de -.ang, devant lequel se sont agenouillées el -^'agenouilleront toujours les générations humaines, parce qu'il est vivant de ntore vie qu'il est né comme nous dans la douleur qu'il a souffert nôtre mort; parce que, s'i •st Dieu, il est homme aussi, il est l'Homme même; «Eexje homol» ï Etranges contradictions eie i esprit numarn t - Tout en déoemant à l'idée religieuse cet honw î mage attendri; tout en demandant qu «un* - large place soit faite à la pensee, aux senti* ments o aux actes do la Religion chrétienne, M. l'inspecteur Defrenne déciare 1 «ecole lftfc <tue non confessionnelle, une nécessité» exj 5 dépit de cette aberration, M. Defrenne court - dut ainsi : . a La pauvreté des lectures que nous faison^ ) faire à nos écoliers, l'étroitesse d'eepiit qu« i caractérisent certains choix dai.3 1 texte* d'auteurs classiques que nous mettons entn| 5 leurs maiu8, la bassesse d'&me dont témot» t gnent, chez les éditeurs et chez des auteur* î do manuels, certaines rectifications commea> - cialcs ,enfin la pure ignominie de certaine* - falsification, nous tiennent fort éloignés en-» (tore do cet idéal d'une é«o;e vraiment impaiv tiale et largement française ». < Mais, alors, pourquoi M. Defrenne ne t* J joint-ils prs aux catholiques français pour ^ • clamer le rétablissement de l'école oathofl*. • que? âf , Un mouvement diplomatique : Paris, 12 janvier. — Pour remplacer 14^ : J>clcassé, qui a demandé à rentrer définitive* : mont en Franco ,1e président du Conseil, m4-' uistre des Affaires étrangères, a fait signe* ' co matin ,au cours élu Conseil tenu à d'Elysée* un mouvement diplomatique qui a nommé M* Paléologue, ambassadeur à St-Pétershourg, M. do Margerio est appelé à la tête de la ds> rection des affaires politiques laissée vacan^ par le départ de M. Paléoilogue. M. Chevaiey est nommé ministre-plénipotentiaire à Ohn#-tiania.j M. Venizelos à Paris Paris, 12 janvier. — M. Venizelos c t arriv# . 2 h. 42. Il a été acclamé. A son arrivée, il a été reçu par lo ministre do Grèce, par M. de Margaric, repu-sentant lo ministre des Affaires étrangères et par de nombreuses notabilités. De nombreux Greof \ ont fait au Président du Conseil uno très cha-i leurouse ovation. I Hollande 5 Une académie de droit international La Haye, 12 janvier. — Le comité consul» i tatif de droit international pour le «Carnegie i Endowment for international peacc», de 5 Washington et le comité exécutif du comité néerlandais pour la fondation d'une académie i do droit international à La Haye viennent, s dans une réunion qui a eu lieu au Faiais de - la Paix, do décider la fondation d'une acadé-\ mie de droit international à La Haye • Fin de la grève des pêcheurs à Ymuiden ^ ' Ymuiden, 12 janvier. —• Les armateur^ ^ ayant décidé de donner satisfaction sur quai. ques demandes secondaires aux pêcheurs «4 ^ marins en grève, celle-ci peut être considérée comme terminée. Allemagne ! L'EPILOGUE du PROCES VON REUTTEP s Une enquête des postes 1 Berlin, 12 janvier. — L'enquête faite paï l'administration des postes concernant la re» 3 mise do cartes postales injurieuses ou appro* 1 batives au colonel von R eut ter et à d'autre* 1 officiers de la garnison eie Saverne, a donné les résultats suivants: Le nombre des carte* " injurieuses, s'élevait à plusieurs centamee, _ Quelques envois dont on aurait pu remarque* 10 caractère offensant ont échappé à l'attention du personnel des postes mais les cas ofc 11 en a été ainsi doivent être considérés comone ^ dos exceptions vu que plusieurs centaines de cartes injurieuses ont été considérées comme ® inadmissibles et ent été retournées. Sur les nombreuses cartes approbatives expédiées df Saverne, deux seulement ont été ci'abord re>. j tenues par le personnel postal qui a ou de* doutes concernant l'admissibilité des expree» .sions employées. Elles ont été ensuite remise* , au destinataire par ordre de la direction du bureau de postes, l'une sans retard et l'autre ^ à la distribution suivante. e Ou annonce que la direction des postes de Strasbourg a ouvert une enquêto afin de ro» / chercher remployé du télégraphe qui a révél* 0 l'existemce des télégrammes du prince héritier ' au général von Doimling et au colonefl von ® Reutter. Autriche-Hongrie Chez les socialistes de Bohême > Prague, 12 janvier. — Hier, une réunio» s politique du parti socialiste national, au court de laquelle les députés Stribrny et Floks* s aavient pris la parole sur le procès do haute trahison intenté à Marmares contre 94 par» sans russes en Hongrie ,a été discuté par 1* commissaire au moment où le Dr Markow, d& ® puté ruthène, aillait commencer son discount' 1 on langue russe. Bulgarie ^ La dissolution du Sobranié 2 Sofia, 12 janvier. — Lo bruit que le goa vernement aurait décidé de dissoudre le S» . briané est prématuré. Le présieient du Oon* 3 seil déclare aujourd'hui qu'il n'a pas épuiW . tous les moyens susceptibles de permettre à . la Chambre de travailler. 5 Turquie LA MISSION MILITAIRE ALLEMANDE EN TURQUIft J Nouvelles attributions du général von Sandert i Constantinople, 11 janvier. — Les cerolei - de la Porte considèrent que le relèvement de - général Liman von S and ers du commandement t da premier corps d'armée à Constantinopjtî ~ sa nomination sont aujourd'hui définitali»»^ î Dans les mêmes oerclee on déoLarc que ce s changement d'attributions n'est pas dû à - une démarche quelconque de la Russie, mais - °st dû exclusivement à l'initiative du mini»- ► tre de la guerre Enver pacha, qui a fait eva» r naître hier dans un entretien au général Li- - nan von Sanders,son intention de lui conférer l'inspection générale de l'armée et de le dé- harger du commandement du premier corps d'armée, Le général Liman von Sanders aa-, rait répondu qu'il était prêt à réorganiser , 'armée ottomane sous quelque titre que os L oit. On reconnaît pourtant que ce change* ment est de nature à satisfaire la Russie. La question des réformes M. de Giers qui devait partir cq soir e I ajourné son départ ce qui porterait à croire lu'il continu 3 à nége>cier les réformes arméniennes qui selon des informations de le Porte seraient mainter int en bonne voie. Djavid bey part ce soir pour Paris afie d'achever d'y traiter l'es questions finan* . oièree. Les négociations turco-serbes Les nége>ciations de paix turco-serbes son! considérées dans les cercles diplomatiques comme renouées. Les délégués ne se sont pas réunis depuis deux semaines. On signale en ville quelques cas de boycottage contre les magasins grecs. Dans le monde diplomatique Constantinople, 12 janvier. — Dans les oer* o-les officiels on déclare que la nomination i'Hussein Hilmi Pacha au poste d'ambasa*-leur à Saint-Pétersbourg et celle d'Hakki Pa* (\ha comme ambassadeur à Berlin ne sont pas improbables. Un journal du matin annonce que la Rusais i eléjà donné son agrément à la nomination l'Hussein Pacha. Le Conseil des ministres a commencé l'exan i ien d'un projet de loi concernant les retraitée des fonctionnaires civils qui, avant 20 ans de service, sont reconnus incapable*.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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