La Métropole

2297 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 28 Januar. La Métropole. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1v5bc3tp98/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

I ÊÈTlRHtêf1 1 /TINCHANT 21e Année No 28 icUtioïx s LA MÉTROPOLE .ajqo i\rr»jE!ia^!Bî3>ïTS Un «b ...... g- » ~ Sis mois Trois mol». On «'abonne S tous les bureau* do posta et aux facteur». ETRANGER, te port en sus! Pour I* HOLLANDE, s'abonder de préférence aur bureau» de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59,ruades Peignes,Anveps Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 da 10à 18 _0 centimes pagea Rédaction : Téléphone 617 pag®3 cenllmes Amioaces s la petite Chronique sportive ht ligne ligne .... fr. 0 30 „ , fr. 3 00 Annonces fmanc.ld. » fi 00 Faits divers fin ici» » 2 00 Réclames la ligne, » 8 30 La Ville ici* » 5 0«J Faits divers corus ld. » 3 09 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicités sauf celle de ia province d'Anvers. s'adresser à T'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des MartjTS. à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES î ii3. CheaDslde E. C. Mercredi 28 janvier 1914 Industriels ambulants D'ivoir vu cfs jours-ci dans la claire i,: 1;n pauvre diable allant- de porte £ prn-te et proposant de raccommoder au '■oven d'agrafes les pots, les plate, les assiettes et les jattes fendues, cola m'a remis wm&noire les industriel» ambulants, en-toro nombreux et si divers dans nos villa-ggS voici seulement vingt-cmq ans: agra-Eurs de vaisselle, rempailleurs de chai-lé?, chasseurs de rats, preneurs de taupe3, feaiaenrs de chaudrons. (Je me suis demandé s|ils. n'étaient cui» 3e-j mendiants assez habiles pour intéres-fcr à leur sort les ménagères diligentes au Moyen d'activités utiles ou s'ils étaient les JéUtis des corporations itinérantes qui fciïomièront, il y a quelques siècles, dans kotao pays et qu'on peut encore observer a b "imite do l'Europo et de l'Asie, aux tooiins de l'art pastoral et de la culture, iana les steppes de la Russie orientale et fo ta Syrie. . 31. Edmond Demolin a jadis consacre ; ce stade de la fabrication, des études très intéressantes, notamment dans son ouvrage: Comment la route crée Je type social. l'est- vers elles que mon pauvre diable d a-jrafeiir cîo pots, de plats, d'assiettes et de faite fendue m'a reporté. Il vient un dans un pays où l'art pastoral est trop difficile, parce que la population a ïagiriefftoS et que les productions spontanées sont insuffisantes. Les plus habiles fadonnent alors à la culture. Mais en l'adonnant à la culture, ils doivent délaisser certaines fabrications, faute de kempspour l03 apprendre et les pratiquer, (premièrement la fabrication des objets m métal. « Cette matière est plus difficile fe traiter que les autres; elle passe par lc-3 états qui sont peu connus par l'expérience quotidienne et vulgaire. On n est bas forgeron comme on est charpentier, ju menuisier, avcc un peu de réflexion, knssi le premier arb industriel distinct et Spécial dent la Bible fa33e mention est l'art de forger ». „ . ï La fabrication, n'étant plus faite pour satisfaire les besoins do la famille, et devenant une activité principale, amène la dépendance vis-à-vis de la clientèle. Celle-bi ne rcra pas attendue, elle sera cherchée. L'artisan l'exploitera par le parcours bovMGfi il exploitait ^a steppe quand il Était pastour. F M&'f trouvera-t-il daus son métier nou-rcaii do quoi satisfaire tous ses besoins? 3a solution est curieuse. Au salaire pro-jremenfc dit, il préfère « la subvention, l'esli-à-dire qu'au lieu de demander aux ;cns qui l'emploient uno rémunération ixe, il leur propose de faire le travail aoyennanb qu'on le nourrisse, sauf à y tkuter une petite paie en nature ou en irgent.. Do cette façon, il est plus assuré ^iio son travail lui procure sa nourritu-e. » Quant au logement, s'il ne le trouve >as chez son employeur, il le trouve dans a tente ou la roulotte qu'il traîne avec lui. E este à résoudre un gros problème, le problème du capital d'établissement, du »?ital industriel. L'artisan primitif l'a vite résolu et a peu. do frais. Son outillage est très simple; quelques pinces, quelques marteaux, ïttelques clous, quelques fils. Quamt à la matière première, ce n'est pas lui qui la fournit; il la trouve chez le client: fers à transformer, chaudrons à rétamer. <c Les > pieux fers sont, en outre* récoltés par lui, le, maison en maison et alimentent au be- 1 ïoin son fonds ». [ Quand la population se sera condensée, ; prncipalement par la culture du blé, ] quand la clientèle donc sera assez nom- j breuse sur un petit espace, l'artisan de- i viendra sédentaire et d'abord dans les filles d'étapes.» Un des premiers artisans < ;$ni devienne sédentaire est le maréchal- 1 ferrant, parce qu'on commence à ferrer ( les chevaux employés pour les transports * mi dehors du steppe. Mais le grand objet J île fabrication des villes d'étape est la Rmsfcruetionj charpentiers, menuisiers, ->rE-nriers, maçons, peintres, voilà les in-lusfcries, les fabrications dominantes et Rractéristiques de cette période de la fabrication. 0 est l'ouvrier en bâtiment, qui isb surtout l'artisan sédentaire en com-uuaauté » Viendront ensuite les fabri-Mats d'ustensiles en fer, en bois, en terre, »t étoffo et en cuir. Tout ce monde fera plus tard un grand ?as; de ia fabrication à la mai» il passe- -'» à la fabrication à la machine. Sa clien-ùle deviendra nombreuso, son capital plus [ aporfcant, ses méthodes plus progressi-■®s. S'il a des aptitudes il emploiera des «mers et deviendra patron, patron dans ia petit atelier, puis patron dans une fa-ffique' collective, enfin patron dans un c jrand atelier Les préoccupations que sa j clientèle, son capital, ses méthodes, ses c iyvpiers lui donneront chaque jour dépendront d'une difficulté et d'une com- \ nexifcé indéfinies. Ce pauvre diable qui va de porte en t à la recherche de toutes les vais-ghw fendues auxquelles il s'ingéniera c 1 Kettre quelques agrafes, qui le croirait f } témoin d'une époque à ce point pé- s usée? Il est pourtant le contemporain J es origines des colossales industries mo- £ fcroefc S'il le savait, peut-être ne regret-•rait-ii pas de n'avoir pas évolué.Je n'en x ' pas les soucis, dirait-il. Mais il n'en a j as Dan plus le sentiment de puissance, i esprit de domination, la joie de princi-snte. Etre fort, mais être absorbé. Etre J tsoucieux, mais êtro faible. Dilemme qui ' 1 Pose devant les hommes, et dans lequel \( k Puipart do ceux-ci n'ont pas la vigueur j, 9 faire le beau choix. 1; s. G. x. ' — Y 1® JtTéfropole I es2: servie pendant 8 jours sur demande L'Actualité Entre républicains portugais ^ Les informations fortement con- surées et sans doute mutilées et ar- m rangées au goût des gouvernants 3* jùi nous viennent de Lisbonne sur ia situa- d ;icn politique au Portugal montrent la plus eun© des républiques portugaise» plongée t( lans une anarchie et un© agit-ation vraiment a' peu ordinaires. Nous avons reproduit ici nêmft il y a quelques jours dea indications très sérieuses sur l'agitation syndicaliste et c révolutionnair© qui menace à chaque instant u de provoquer des incidents d'une gravité ex- ^ ^optionnelle. jMaintenint, «/est une autre Cl scène à laquelle nous assistons sur ce théâ- a. t-r# do guignol malheureusement parfois en- es sanglante'par les bombes ot autres explosions plus ou moins accidentelles. C'est le monde |x>litiquo qui s'y remue et s'agite et qui ^ nenaoe do jeter !o pays dans une anarchie y tout au moins chronique. On sait que 1» gouvernement portugais a n l'honneur d'être présidé par M. Àffonso Cos-ta, honneur plutôt problématique en présence des procédés de gouvernement dont use ^ cq singulier" président de Conseil et surtout des moyens dont il s'est servi pour arriver ot se maintenir au pouvoir. Àffonso Costa a fait procéder il y a quelques mois aux élections législatives après qu'il eut fait voter p un© loi enlevant le droit de vote aux iilet- f très qui, au Portugal, forment les deux tiers n de la population. Il s'agissait dans l'occur- q rence d'élections complémentaires dont on connaît los résultats. Ils ont donné au gou- o vernement on plutôt au président du Conseil s une majorité formidable. La Chambre comp- t te 165 députés. Le parti démocrate dont M. S' Costa est 3e chef disposait, ayant les élections, de Ô3 mandats. Les élections ont accru r< ce nombre de 38, c© qui fait un total de 88 8 mandats. Mais le président du Conseil peut t encoro compter sur l'appui de 14 indépen- r liants, ce qui lui assure un total de 100 vois e lans une Chambre qui, oomme nous l'avons s :lit, a 165 députés. Les indépendants qui ap- c puient la politique de M. Affonso Costa ont-?our oh e! le mimstu* des travaux publics, h Antonio Maria da Silva. Les deux autres t : oartis entre lesquels le reste des mandats se e •épartit de manière à peu près égale sont les si i 6volutionnip.be* », sous la direction de-M. e Antonio José d'Àhneida, qui est partisan ta l'une politique modérée; puis, les « unio-aistea », conduits par M. Brito Gamachok r Il serait difficile de terminer le program- r me politique de ces groupes divers. Ce qui r les fait agir, c'est avant tout l'ambition de 2 leurs chefs respectifs, qui veulent arriver au pouvoir avant tout. A 3a Chambre, comme u nous "Savons montré, ils ne disposent pas r j'uns influence suffisante pour entreprendre r une action quelconque contre le ministère, d -4n Sénat, ependarit, il semble que la situa- r bion soit différente et que l'opposition ait c réussi à mettre en danger l'existence du ca-ainefc. Un conflit est, en effet, survenu en- s bre le gouvernement et Je Sénat et les mi- e aistrès n'ont pas cru nécessaire do se ren- r îre aux réu/iions d'une Chambre qui leur est p peu favorable. Une proposition a été soumi- si >e alors K la Chambre en vue de sauver le sabinot. Elle tendait à la convocation d'un congrès qui aurait à résoudre les difficultés A existant outre le gouvernement et le Sénat. E Naturellement, la majorité de la Chambre I formerait la majorité dii congrès et effectivement la réunion des deux Chambres, en c congrès qui a eu lieu lundi dernier n'a amené aucun résultat, à tel çoint que le président du Conseil a annonce son intention de i1 démissionner. Lo président de la République. I M. d'Arriaga, qui ne doit guère se trouver ] non plus à son aise à la place du chef d'Etat, a déjà essayé à diverses reprises de eon- < stituer un ministère do concentration et d'à- \ mener la paix entre les fractions politiques i jui se combattent avec un acharnement de bêtes sauvages affamées. Mais en vain. On prétend qu'il va recommencer sa tentative , pour assurer une succession un peu meil- j eure au cabinet Affonso Costa. Ou peut être 1 ^optique sur l'issu® de cette tentative qui J >ourrait bien amener une nouvelle dissolution 1 le nouvelles élections et une nouvelIe< agita--ion politiquo syndicaliste et révolutionnai-•e. Pour-se faire un1© idée de ce que pen-;ent do la République portugaise ceux-là j, nêmes qui ont le plus contribué à la fonder, a 1 suffit de lire l'extrait suivant d-un ar- c iole publié dans l'organe du parti évolu-iionniste de M. d'Ahneida, « A Republi- j >a d, et qui a pour auteur le t héros » do n a l'évolution, M. Machada Santos : « Telle t u'ello est, la République portugaise est ré- j( ►udiée partout on Euj'ope et même par le j leuple portugais. Elle manque véritablement v lo baso juridique. Il n'existe ni de liberté le pensée, ni de liberté de réunion, ni de H- 8 >erté d'association. Nous n'avons pas ce x ue nous jK>uvons appeler une vie nationale, tfous ne vivons pas, nous végétons. L'opi- ^ lion est arrivée h un état d'effervescence ^ lui est un commencement de stagnation de p 'âme nationale. Si l'année 1914 doit être pa- v eille à l'année 1913, notre patrie est irrémédiablement perdue. » Cela se passe de tout commentaire. — . Joerg. f r .a réfection de la tour Notre-Dame : d v Noua nous étonnions loi môme il y a quel- à ,ues jours de ne plus entendre parler du pro- n et de restauration de la tour de la cathé- r Irale. Cependant, il semblait y avoir quolqu'ur- c ;ence à ce que ce travail fût entrepiis : lors- 1< [ue le vent soufflait avec violence, il n'y a h tas longtemps, une pluie de pierres s'abat- f ait régulièrement sur le Marché aux Gants. j! Aujourd'hui l'on nous dit que nous avons u tort de nous étonner, Co travail, en ef- y et, n'est pas aussi aisé qu'on le oroit. Il r 'agit de hisser à 90 mètres de hauteur les a •ièces de bois qui formeront l'échafaudage t qui, réunis en bloo, auraient un volume de 5 m3. Cet échafaudage, s'appuyant sur la deu-ième plate-forme de la tour, aura trente et fl n mètre de hauteur et neuf mètres de lar- n our à sa base. On se demande encore do quel système on t sera pour transporter au sommet de la tour n îs matériaux nécessaires^ « En attendant, la commission, au lieu d'al- i' îr lo plus tôt possible constater « de visu » 1T îs réparations à faire, se réunira dans de P loi Heures conditions de confort et de sécu- a lté personnelle à l'hôtel de ville. _ s! Espérons que l'on n'y écoutera point les d andales qui proposent de raser tout simple- n lent le sommet de la tour et d© reconstrui- si î un « vieux-neuf t. Et souhaitons à la svelte flèche d'être dé- n arrassée de ses entraves pour l'Exposition ,a e 19201 b é' A 1 J cl é. d Échos LA VÏLLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Jardin Zoologiqua. — a 8 heures et demie, •and concert sympiionlquo avec 1© concours de Lme Berthe Sûvoen et M. W. Taeymans, sous la iiecUon do M. Jos. Van Hoof. Club Africain. — Cercle d'Etutfco coloniale». — 9 heures, a l'hôtel .Métropole, rôceptton des par-nts, conf^renco d^ M. J. Janssens: « Impressions îrloatnes u. couaa Polyglot-Club. — A 8 hc\lses 43, au Syndicat du j >mniarco et da l'industrie, courte rue Neuve, ré- s aion d© la section d'anglais. Club Africain. — Cercla d'Etudes coloniales. — 8 heures et demie, à l'Institut supérieur de >mmeroe, cours de géographie et d'organisation iministr&tive, par M. F. Noël; cours de langue j ipagnole par M. L. Geca-g'e. Berlitz School, 8.-Melr. — Langues vivantes. ( EXPOSITIONS . Cercle Artistique. — De 10 à j heures, exposition Imageries populaires de la collection do M. Em. -an Heurck (ouverte jusqu'au 29 janvier). < Salle For3t. — De 10 a 6 heures exposition d'œu- < ■os d= M. Edgard Wiethase (ouverte Jusqu'au 28 .nvier). ( Salle Forot, (1er étage). — De 10 à i heures, ex- , >sition Bjorn Smlth-llald (ouverte Jusqu'au 2 té- 1 •icr). La démolition da l'enceinte Dans un avenir rapproché, l'enceinte dis- ; araîtra. On a vu dans la réponse do M. j [elleputte à la Ville que le gouvernement ( 'attend que la conclusion d:un accord pour uo ce soit choso à entamer. ( Il nous a paru intéressant,'dès lors, de ; snnaître quedie augmentation effective de iirface transformable en rues et parcs c-et-5 enceinte livrerait aux communes intérêts- < îes. _ ( Anvers s'augmentera en fait de 137 liecta-îs, Berchem de 106 et Borgerhout de 82 ha. ). On ne criera plus dès lors au manque de , srrains à bâtir. Il se pourrait même que des ' îcriminations d'un autre oa-di-e se feraient atendre si on devait tout d'un coup jeter jr le marché immobilier de pareils nior-îaux.En réalité, il ne semble pas que ceux que . chose intéresse aient lieu de s'alarmer ou-■e mesure, car lo travail de la démolition i st considérable. Il portera inévitablement îr plusieurs années. D'autre part, de larges , jpaces réservés à den parcs ot jardins res-eindront la surface à bâtir disponible. Sait-on, en effet, quelle est la longueur , âeile de l'enceinte? Huit kilomètres et de-li, ni plus ni moins. Soit sur Anvers 3,000 îètres, sur Borgerhout 2,800 et sur Berchem ,700. Comme travail, il y aurait à effectuer d'é-ormes déplacements de, terres et de maté-iaux si l'enceinte devait être absolument aséo. Ou sait que fort judicieusement on a écidé de conserver quelques hauteurs pour ompra la monotonie des paix« qui, sans Esla, seraient désespérément plats. Mais cela n'influencera que dans uno meure minime le cubage du travail à effectuer t qui s'établit comme suit pour la maçonne-le et les' terrassements, 1a maçonnerie com-renant une démohtion jusqu'à un mètre ►us la surface. Maçonneries Toi'rassomonts .nvers 104,000 m3 1,290,000 m3 ergerhout 96,000 m3 833,000 m3 lerchem 98,000 m3 982,000 m3 Ce qui revient par mètre courant d'on-ainte pour: Maçonnerie Terrassements .nvers 35 m3 430 in3 borgerhout» 34 m3 300 m3 iei'chem 36 m3 860 m3 Il est néanmoins probable que oes grandes lisponibilités auront pour effet d arrêter tour tout un temps la marche ascendante et apide des terrains à bâtir. Lo service An vers-Harwlch 1 est porté à la connaissance du public que îs bateaux faisant la traversée Anvers-Har-rick partiront temporairement à 1 heure de après-midi, au lieu do 7 heures du soir. Bruxelles ou Brusselles Le dernier alinéa de notre récent écho sur \ prononciation du nom de la capitale belge yant € sauté »3 cet articulet a été rendu in-ompréhensible.ÎStou3 y montrions que, étyuiologiquement, iruxellea soit se prononcer Brukselles, mais eus disions aussi combien peu la prononciation des langues modernes est conforme à mr etymologio et qu'en cette matière, c'est usage, et exclusivement l'usage, qui pré-aut.Or, tous les dictionnaires disent que « par xception ». dans Bruxelles comme dans Au-erre, l'x aoit se prononcer s. Et nous aurions vraiment mauvaise grâce ne pas suivre oette prescription, puisque usago, et l'usage dûment codifié, nous l'im-ose.M. Vallery«Radot h Anvers Peu de tendances contemporaines sont à la )is plus saillantes et plus consolantes que évolution intellectuelle et morale qui s'ac-use chaque jour davantage dans les lettres •ançaises. Aussi tout le monde applaudira-t-à l'initiative du Cercle catholique qui a in-ité M. Robert Vallery-Radot, un critique es plus avisés de cette renaissance catholi-ue et aussi un d© ses principaux artisans, à enir développer à sa tribune demain jeudi, 8 h. 30 du soir, les caractéristiques et les teilleures physionomies do c© nouveau cou-mt littéraire. Poète et romancier des plus appréciés, îuseur des plus agréables, M. Robert Val->ry-Radot est rédacteur en chef des « Cahiers de l'amitié de Franc© », une revue déjà mommée qui concentre les productions des tunes catholiques français. Nul doute qu'à l'instar des autres grandes illes belges, les catholiques anversois assu-sront à cette soirée littéraire le succès qu'en [•tendent légitimement ses organisateurs. Le contrôle des glaces de l'Océan Nos lecteurs se rappelleront qu'à la suite e la catastrophe du t Titanic », le monde taritim© jugea indispensable d'avoir dans océan im contrôle permanent, imo « pa-•ouille » qui signalerait la présence ou le touvoment des icebergs. A grands frais, une ice-fanal » fut organisé en Angleterre et on équipa le « Scotia » lo plus scientifique-tent possible, trop scientifiquement même, our arriver à des résultats pratiques. Le Scotia » entreprit son expédition et croi-v entre le Cap Race et lo Cap Farewell, tan-is que deux navires américains, le « Mia-li » et le « Seneca », choisissaient la partie id du courant de3 icebergs. Le voyage du « Scotia » fut une déconvoue sur toute la ligne. Il arriva trop tard nprès des glaces et en partit trop tôt, et lec Dmmes do science qui se trouvaient à boni >aient plutôt une gêne qu'un avantage. Les nglais l'ont reconnu avec beaucoup de fran-îise et ils sont actuellement d'avis qu'un luipage de matelots ordinaires aurait fait 1 » là besogne beaucoup plus utile qu'un ia- « joratoire rio^oani/, na uu. « es timer que les Etats-Unis sont beaucoup mieux lésignôs pour organiser pareilles patrouilles. Les résultats exacts do la campagne ne sont pas encore connus, car le rapport de M. Rg-bortson, qui commandait le' « bcotia », ne sera publié que dans le mémoire de 1a Conférence pour la sécurité en nior, qui paraîtra Li vq. février. Mais il est d*ores et déjà certain que l'initiative do la surveillance des icebergs q\ pour la saison prochaine sera laissée aux pi Américains ot les puissances intéressées sup-porteront chacune une part des dépensés; et us ici les éléments scientifiques ou profanes se- ni ront nettement subordonnas aux éléments m i exécutifs » ou purement marins. îe; — ai Les retards aux chemins de fer Le Cercle des expéditeurs, exportateurs et lis importateurs a envoyé h ici" les télégrammes & ,ui vauts : la A M. Roy ors, député, m Chambre des représentants, ai « Confirmons lettre expresse. Venons télégraphier Ministre de la marine comme suit : co ' » Vous prions intercéder auprès ministre ihemins de fer pour obvier situation désas- se reuse port d'Anvers ; avons demandé député qi itoyers interpeller. Connaissant votre atta->hement notre port osons espérer soutien-Lrez demande. Remerciements anticipés. » Jos. Albert De Ryckore, in'ésident du )eroie des expéditeurs, exportateurs et iin-joi'tateurs d'Anvers ». ^ A M. Segers, ministre, de la mài-ine, ^ c Vous prions intercéder auprès ministre m hemins do for porn* obviea* situation désas- e^. .reuse port Anvers. Avons demandé député ^ ioyeis interpeLier. Connaissant votre attache- qi nent notre port osons espérer soutiendrez îemando. Rbmorciements anticipés. ^ » Jos. Albert De Ryckere, président du c<0 )erôle de3 expéditeurs, exportateurs ©t importai: eura d'Anvers ». On lii-a plus loin à ce sujet Ic3 intéressantes léolarations faites hiei* par lo ministre des :hemins d© fer. ^ galipettes maeabtfes s ->—s® t* «>-<• La mort pour certaines gens n'est pas toi- ,a ©ment t-eà-ri.ble qu'ils ne prennent à l'avance plaisir à la railler, faut© de pouvoii- La vain-ire une fois .qu'elle sera là. Tel fut ce vieil original que l'on enterrait l'autre jour à Li-ierchies, petite commun© du Hainaut. Riche ji: ît célibataire, d'ailleurs assez avare, il dove- cil aait généreux au temps des élections, ou- ^ mmt sa bouts© toute grande, non pas au co- g mité de tel ou tel parti, niais bien aux eau-didats qui avaient su lui plaire, ^ quel que a, fut leur programme. Cet étrango éclectisme, p il voulut en l'aire preuve jusque dans son t ré- r( pas: bien qu'il eut, paraît-il, v écu _ en bon v< chrétien, il entendit, soucieux d'originalité jusqu'au suprême moment, qu'on lui fît des >hsèques absolument ci v;le^. î;k-ii mieux, répudiant « requiem », « do pFofundis » et marches funèbres, afin do s'en aller gaiement vers son domicile éternel, ÏJ voulut que la fanfare dont Liberchies s'agrémente jouât p< lorrière son cercueil ses airs les plus entrai- d liants et les plus émoustillants : suivant ses 0 ierniers désirs, on l'a conduit vers sa tombe d< lux accords do « Viens, poupouloî » et d'une -si chanson de Fragson. c Si. tu veux faire mon t: bonheur ». Ce fut lo cas ou jamais do dire avec Paul Verlaine: ,J « Je n© sais rien d© gai comme, un eu ter- ■* •©ment. » S Mais ce n'était pas assez, pour co vieil hur b luberlU, de gagner lo champ du repos au son 1? l'une musique joyeuse : il lui fallait encoro p que sa dernière demeure respirât, elle aussi, cotte franche jovialité qu'à l'ordinaire la f; fin du € banquet de 1a vie » ne stimule pas p beaucoup. Suivant l'exemple des Pharaons, h qui édifiaient de leur vivant des pyramides g monumentales destinées à servir de tombes à £ leur dépouille presque divine, 1© Blanc-Bioux, s< ainsi nommé en raison de la neige précoce u qui avait argenté ses cheveu s, s'était fait g construire à grands frais dans le cimetière de 1( Liberohies un monument haut de cinq mè- c très, surmonté d'un hibou sculpté. Cette 2 fantaisie « pyramidal© » rappelle les tom- c beaux égyptiens par les fresques peintes sur p ses murailles, où l'on voit lo chien du dé- g funt, son fusil et... un saint Joseph, qu'il t honorait au temps passé et qu'il aurait sans d doute mieux fait d© no pas oublier à sa d mort. p Au centre d© c© caveau bizarre, une pla- t te-forme circulaire ©n fonte s'élève et tourne a sur un pivot, par le moyen d'une manivelle s qu© l'on actionne do l'extérieur. Longtemps, '■ les enfants du village, sans craindre 1© voi- !' sinage des morts, se sont amusés à l'onvi de b ce carrousel imprévu. Le jour d© l'enterr©- n ment folâtre de l'extravagant BlanoBioux, la plaque circulaire a tourné deux fois, entraînant d'abord la bière du vieux fou, puis r colle d© son frère, qu'il avait;voulu qu© l'on exhumât pour fairo partager à ce pauvre dé- p funt, qui n'en pouvait mais, l'abri d© cette d tombo vraiment peu banale. . c La plate-forme d'ailleurs tournera enco- s: re: car le Blanc-Bioux a laissé, dit-on, un c pécule rondelet, afin d'assurer dans l'ave- t nir la marche de ce jouet macabre, qu'il ne g voulait pas 'voir rouiller. Ainsi d© temps à a autre ce singulier bonhomme pourra taire p encore « un petit tour » hors de sa nouvelle o et dernière demeure. J'imagine que, ces r [ours-là, la fanfare de Liberchies sortira v tous ses trombones pour apporter le con- d cours d© ses airs les plus folâtres à ce carrou- t sel funèbre. ^ e Si la vie parfois n'est pas gaie, il arrive p que la mort le soit, ©t le Blanc-Bioux l'a r< prouvé d'un© manière un peu outrageuse. si Exemple à la fois drôle et triste, que les " gens sages n'envieront point aux naturels de t uiberchies. Parfalot. CONGO î Les départs pour le Congo. S'embarqueront également jeudi, à midi et demi, à bord de 1' « Albertville », outre les oartans déjà annoncés: MM. Richard, du Loinami ; Wolter, Bou-lard et Van de Kerchove, de la Comfina; Randahl. Davis et VanRooy, d© la For ©minier©; Fourvel, de la N'Keme-N'Kéni ; Per-pèto, de la Société de3 pétroles ; De Nola, de g ia Banque du Congo belge;- Vianna, do Go- d mes-Vianua et Silva; Vau der Beken. do l'U- C nion économique; Stephard, des Huileries o du Congo; Siegler, de Goodwin Fenreira et a Co; le Rév. et Mme Cleveland, des Missions \ américaines; Meerdike, de la Kamorun >i Schiffart Geselschaft; Sphuler, d© l'Urselia; ti Loutz, de l'Agricole du Mayumb©; Gérard, d consul général de Belgique; Boso, de la Compagnie du chemin do fer; Poncelet, du Bureau des exportateurs belges au Congo; Mme V Robert, privé; Xhignesse, de l'Agricole du r. Mayumbe ; Sprengers; Van Doorslaer et sa E femme, do Gr. Meunier et Co ; Borremans, cl Prières, Herve, Dubois, Wullaert, Trouillez a 3t Bogard, d©3 Huileries du Congo. d — - n Le retour de I' « Elisabethville ». c< Lo vapeur « Elisabethville » a quitté li 3rand-Bassam le 27 janvier, à 8 h., en route i lu Congo vers An ver». la EXTERIEUR France ; 5S chambres de commerce contre M.Caillaux s Paris, 26 janvier. — L' «Echo de Paris» dit i l'un© assemblée générale extraordinaire des s évidents des chambres de commerce de c :ance, réuni© dans la soirée, jyrotesta à l'u- 1 inimité contre le projet d'impôt sur le reve-i et lo projet d'impôt sur le capital et affir- -a qu© les commerçants étaient prêts à tous i saorifioes, mais' aveo les impôt» actuels iguicntés s'il est nécessaire. Chez les socialistes Amiens, 27 janvier. — Le Congrès socia-ite a entendu c© matin les explications du puté Baaly accusé d'avoir, dans le vote de loi des retraites des mineurs, favorisé les lueurs du Pas-do-Calais au détriment des ( lire» mineurs. _ I Un© demande d'exclusion était déposée ntr© M. Basly. M. Jaurès a clos l'incident on faisant ob-rver qu© le Congrès ne pouvait trancher la lesftâon qui est d'ordre sydioal. Autriche-Hongrie Les affaires dé Bohçmt [ Prague, 27 janvier. — Lo prince d© Thun, uveracur de Prague, a fait connaître les , ojeto du gouvernement en c© qui concerne j cris© constitutionnelle actuelle, le règle- ^ ?nt d© la question des langues en Bohême ( la concession du chx>it de vote pour la , ète d© Prague aux social-démocrates tchè- j ie3 et allemands ainsi qu'aux^ autres partis ^ u n'étaient pas représentés à la conléren- , qui a eu lieu vendredi à Vienne chez le < mte Sttirgkh. ( Bulgarie i Les relations turco-bulgares Sofia,. 26 janvier. — On apprend d© bonne : tire© que par l'entremise de la légation de . nsjie le gouvernement bulgare a fait con- . lître au cabinet d'Athènes qu'il était dispo- < à reprendre les relations diplomatiques et j îe dès maintenant il était prêt à envoyer ( i chargé d'affaires si la Grèce en faisait au- . nt. Les élections Sofia, 27 j'anvier. — Les élections légis-tives sont fixées au 8 mars. Suède Pour la flotte côtière Stockholm, 27 janvier. — Il a été déposé er aux deux Chambresî par de3 membres » ces assemblées, un projet du nouveau pro- ( •amme d© construction de la flotte Cô-[>re. Ce projet prévoit de 1915 à 1919 la con-ruction do trois cuirassés du type « Surig », i y trois sous-marins ot de deux contre-tor-,Heurs. Les frais s'élèvent à 7.500,000 cou-mnes par an en outre des 7,430,000 cou-ranes inscrites précédeinment au budget. ; Portugal LA DEMISSION DU CABINET Manifestations et bombes I Lisbonne, 26 janvier. — Dans les milieux )litiques on dit que M. Affonso Costa-, prési-x 'x du Conseil, présentèra- la démission du abiriet. Le président do la République, M. » Arriaga, consulterait les chefs politiques ir la formation d'un ministère do concentra-on.Lisbonne, 26 janvier. — 10 h. du soir. — no manifestation en l'honneur d© M. Affon-» Costa, président du Conseil, avait été or-ï-nlsée co spir sur la place du Rocio, à Lis-Mine. Au moment où le cortège défilait dans , rue Carmo un© bombe a éclaté. Plusieurs îrsonnes ont été blessées. Lisbonne, 27 janvier. — Une manifestation tvorable au président du Conseil a été dis-*rséo peu après sa formation par un groupe Dstile. Quelques coups de feu ont été échan-is. Plusieurs arrestations ont été opérées, ivers autres- conflits moins importants se >nfc produits entre des groupes contraires tais le calme a été rétabli prompte m on t. La ï-rdo républicaine envoi© des patrouilles dans > c ntr© de la ville. Il so_ confirme qu© le ibinet. était de fait démissionnaire depuis le L janvier à la suite d'un© résolution prise ) jour-là en conseil dos ministres en vue de rovoquer, conformément au désir de M. Aria-a, la constitution d'un ministèr© d© concen-:ation ot d'apaisement susceptible d'obtenir 33 Chambres, le vote du budget, la. révision es lois et une large amnistie politique ot arco que M. Costa avait vu là une diminuait dans la confiance au président. Celui-ci commencé ses démarches on vue d© ia con-itution d'un ministère nouveau. Les mi-istree conservent leurs ix>rtefeui!lea pour expédition des affaires courantes. Un© bom-e déposée ru© Carmo a blessé dix person-es, dont cinq grièvement. La réunion du Congrès Lisbonne, 26 janvier. — Lo Congrès s'est 2tuii aujourd'hui. M. Braamcamp qui préside déclar© qu© la remièr© partie de Tordra du jour, œil© qui ©termine la convention du Congrès, étant mstitutioiineil©, il en présidera La discus-on. Mais que la seeondo ne l'étant pas, pa.r-3 qu© en remettant au Congrès 1© soin de •ancher 1© différend qui s'est élevé enfer© le ouvernemont et 1© Sénat, il porte atteinte ux.^prérogatives sénatoriales, il remettra la résidence au président cl© la Chambre quand ïtte partie viendra en discussion. La premiè-) parti© d© l'ordre du jour ayant été approuve, les membres d© l'opposition, sénateui-s et âputés, s© sont retirés du Local du Congrès, n tumulte a éclaté à c© moment dans la salle i dans les galeries. M. Affonso Costa a alors roposé le retrait d© La second© parti©. Ce ?trait a été approuvé. Au cours d© la discu-c i d© La première parti©, un© motion d© con-ar.ee dans 1© gouvernement avait été adop->© par 114/93 voix. La motion de confiance Lisbonne, 27 janvier. — La motion adoptée n* le Congrès est ainsi conçue : « L© Congrès près avoir reconnu qu'il n'existait pas de >nflit entre le pouvoir législatif et le pouvoir téôutif, le gouvernement actuel constituant ne légitime délégation d© la majorité parle-Lentaire, passe à l'ordre du joui" ». IL sembl© que la solution do la criso sera rborieuse. Etats-Unis L'électrification des chemins de fer. Londres, 26 janvier. — On mande do Chica-j au cDaily Tolegraph» que 40 compagnies E> chemins de fer, dont les lignes entrent a hicago, viennent d'élaborer un vaste projet >mmun d'élec tri fi cation aux termes duquo' icune machine à vapeur n'approcherait plus moins d©10 milles do la ville. Les plans >ront terminés dans quelques semaines. Les •avaux u© réalisation commenceront immé-latement après. Les Etats-Unis et le Mexique Washington, 26 janvier. — L© présidant rilson traite d© fantaisiste l'information sui-mt laquelle on débarquerait des marins des tais-Unis pour maintenir la circulation du îemin dé fer entre Mexico et la Vera-Cruz i oas où 1© général Huerta serait forcé 'abandonner la présidence. Lo gouveme-eru, du général Huerta est en voi© d© dé->mposition. La convocation par la Maison lanch© de la commission des affaires exté-oures n'est pas due à un changement dans situation» .e président Wilson et le canal da Panama « Washington, 27 janvier. — Le président | Vilson a été ontondn hier soir à la commis-ion des affaires extérieure® du Sénat. A l'issue do cet entretien le président a éclaré aux journalistes qu'il avait vivement eoommandé à la commission la ratification ans modifications des traités d'arbitrage en nstance do conclusion et qu'il avait esquisse on attitude dans la question des péages du •' anal de Panama. Il a refusé da faire con- -r taître quelle serait cotte attitude. 1 LETTRES DE TURQUIE )o( j Jorrespondanca particulière do la «Métropole» i .a question des îles. — Enver pacha, minis- • tre de ia guerre. — Les postes ottomanes. . Constantinople, 20 janvier. La question des iles continu© toujours à j tréooeuper los milieux politiques ottomans, j )q jour en joui* on devient de plus eu plus f lelliqueux. Tous los préparatifs, renforce- ' nent do la flott©, rajeunissement des cadres j le l'armée, ne visent qu'à un seul but: em- j lécher l'annexion do Chio et de Mytilène à ( i Grèce. Le gouvernement ottoman s'est net-ement prononcé en faveur d'une guerre con- . re la Grèce du moment que celle-ci mottant j n exécution la décision des puissances anne- ) :eraît,.au royaum© les île3 à elle attribuées. ^ )n a dit et soutenu que le nouveau minis-re de la guerre, Enver Pacha, est plutôt ; >artisan d'un compromis av^c la. Grèce. . j'est tout lo contraire qu'il faudrait enten- ; Ire. Enver Pàclia, ministre de la guerre, ( falaat Bey, ministre do l'intérieur, et Dje-nal Pacha, ministre des trâvaux publics, ;ont les partisans lès plus résolus de la ; juerre. Les autres ministres du cabinet ot- ( eman sont pliitôt hésitants, seul le grand-rizir, prince Abbas Halim Pacha, paraît soutenir une solution do la question des îles ans recourir aux armes. Nous devons éga-ement noter que la nomination d'Enver Pa-;ha au poste de ministre de la guerre n'a pas jroduit une excellente impression dans certains milieux politiques. Surtout dans les -augs d© l'opposition, en critique cette no-nination non seulement en raison de la jeu-lesse du nouveau titulairo du portefeuille le la guerre, mais surtout à cause do la part , ictive qu'il prit aux révolutions et émeutes populaires. C'est un héros de barricades, mal ai par les officiers déjà anciens. Par contre, e nouveau ministre d© la guerre est l'idole , les officiers da la jeune armée. C'est un -héros national qu'on glorifie à tout propos. Parmi. le public, l'opinion est divisé©. Les vieux considèrent" Enver Pacha comme un arrivis-:e, un usurpateur; les Jeunes-Turcs, au contraire, I© tiennent pour un génie. Quoi qu'il on soit, ses adversaires, en Pétât actuel do la. situation, ne pourront jamais 'faire prévaloir leurs préférences. Du reste, on n© critique Enver Pacha que ;ous lo manteau. Personne, même lo plus har-li, n'ose s'exprimer ouvertement. La moindre critique à l'adresse d'un membre du gouvernement est considéré© comme un crime de lèse-patrio et 1© délinquant est passible d'un© condamnation do trois à cinq années l'exil dans un© vill© do l'Asie-Mineur©. ^ « • * La question des réformes reste pour ainsi iir© stationnaire. Aucun© décision définitive n'a encoro été prise. Le voyage do M. de Giers, qui devait s'occuper des réformes, n'a pas fait avancer cette question vers une solution quelconque. Plusieurs points restent encore en discussion, notamment ceux qui concernent l'étendue des pouvoirs des inspecteurs généraux, la réforme judiciaire et quelques autres questions. D'après des renseignements do source ottomane, les puissances sont tombées d'accord pour que les inspecteurs généraux soient choisis par lo gouvernement ottoman parmi des spécialistes appartenant à des Etats neutres. Les grandes puissances présenteraient à la Porte une liste de noms parmi lesquels le gouvernement ottoman pourrait faire son choix. Les spécialistes ainsi choisis seront fonctionnaires ottomans. D'après des renseignements complémentaires, il paraît que très prochainement les ambassadeurs des grandes puissances accrédités auprès de la Sublima Port© présenteront au choix du gouvernement ottoman un© liste do personnalités compétentes de nationalités belge, hollandaise, suisse, suédoise et danoise. Le choix en sera promptement fait et les nominations seront sanctionnées par iradé impérial. D'autre part, dans lc3 milieux ottomans bien informés, on déclar© qu© la question de savoir comment seront résolus les conflits qui pourraient surgir entre los inspecteurs at les conseillers généraux et les gouverneur» généraux des vilayets (valis) reste encore en suspens. On suppose qu© l'accord sur cette question no pourra intervenir qu'après le retour d© M. do Giers d© St-Pétersbourg, muni des nouvelles instructions du gouvernement russe. * * « Depuis quelques mois, la poste ottomane a commencé à bien travailler. Ses services ont été régularisés ©t aujourd'hui les plaintes du public deviennent d© plus ©n plu» rares. Le ministre des P. T. T. poursuit rapidement cette réorganisation pour relover 1© prestige d© la poste ottomane et capter la confiance du public. On espère que sous pou la poste ottomane n'aura rien à envier à ses dangereuses concurrentes les postes étrangères, et que l© gouvernement ottoman tâchera d'obtenir progressivement la suppression des bureaux postaux étrangers. A. André. La crise balkanique LA DERNIERE NOTE BRITANNIQUE Ce qu'elle propose Londres, 26 janvier. — Suivant une information communiquée aux journaux on attend voi peu la réponse des puissances à la dernière note britannique. La Grande-Bretagne i préparé entretemps le texte des deux communications qui seront soumises simultanément à Constantinople et à Athènes après l'approbation dos puissances. Ces communications exposent les décisions connues re-ati ement à ia frontière do l'Epire ot aux îles d© la mer Egée et proposent qu© l'évacuation grecque s'accomplisse le plus tôt possible sans toutefois fixer de date. Etëes font lo l'évacuation de l'Albanie la condition de a possession finale des îles par la Grèce. Ces communications enregistrent avec plaisir la ouveile assurance de l'Italie qu'oll© restituera les îles à la Turquie. L'exécution des clauses du traité de Lausanne et la remise les îles d© 1a mer Egée sont des choses oon-: ornant l'Italie et la "'urquie. Néanmoins les puissances éprouvent naturellement de l'in->>êt au sujet du sort des îles dont elles ont léterminé l'attribution finale. Les communications ne mentionnent pas les légères mo-lifications de la frontière d'Epire réclamées mit M. Venizelos. Ces modifications qui font •.cti.ellement l'objet de discussions ne rencontreront, dit-on, aucune objection sérieuse. a personnification des athénées et des collèges Je crois qu© personne no serait embarra#* é pour trouver des avantages dans la par-onnification civil© des athénées ot des col* èges. Avec les revenus des fondations et clos log« [u'olle nous permettrait de recevoir, nouà >ourrions faire des essais, prendre des initia-ives, tenter des expériences, qui no seraient généralisées qu'en cas de réussit© et qui le eraient rapidement, par intérêt. Dono sou->lcsse, . progrès, prestige. Et aussi variété, sfoits no serions plus acculés au minimum, au îécessairo, à l'indispensable. Les uns s© dé-'elopperaient dans un sens, les autres dan» m autre sens. Tous pourraient notamment idifier, outiller, perfectionnai' sans cosse de* nstituts techniques au lieu de s'en tenir >resqu'exclusivement au type humanistique, l'ant do jeunes gens qui deviennent aujour-l'hui des déclassés iraient augmentor le i ombre des compétences dans 1© commerce, es arts et les métiers dont notre pays a un i pressant besoin. Nous retrouverions l'indu îondance, si tant est que depuis 83 ans et >ar l'effet même des dispositions de notre îharte fondamontala nous l'ayons jamais ;ue, ainsi qu'on 1© verra plus loin. L'indépendance vis-à-vis de l'Etat: le» kthénées ot les collèges (au sujet d© la li->ert© desquels nous noua faisons si facile* nent d'extraordinaires illusions) dispose-•aient au mieux de leur clientèle et lo programme et l'horaire. L'indépendance^ vis-i* 'is dos parents fortunés qui so provalent >arfois de notre situation précaire pour ob-enir des complaisances, dans la question dec liplômes par exemplo. L'indépendance vis-à-ria du nombre des élèves. D© celui-ci n© dé< rendrait plus l'équilibre budgétaire ot dee conditions plus sévères d'ordre physique, l'ordre intellectuel, d'ordra moral pour» -aient être mises à l'admission et au séjour. Li'indépendauce vis-à-vis d© l'étranger. Ce-ui-ci exerce, au sein d© nos écoles, par las moyens les plus divers, sous toutes le3 foi* nés, les plus effrontées comme les plus sulx :ilos, uno influence quotidienne. Co danger tend à s'accroîtra. On sait que ios voisins lassés d'un patriotisme do cantate's'éprennent d'un nationalisme positif oî nilitant. La nation, professent les princes do ours jeunes hommes, « la nation est la possession en commun d'un antique cimetière ît la « volonté » de continuer à faire va-oir cet héritaga indivis. La patrie comme 'individu est l'aboutissant d'un long passé l'efforts, de sacrifices,et da dévouemout; le« mcêtres nous firent ce que nou3 sommes et, ;iar là, méritent notre culfea, nos prières (c'est-à-dire une méditation sur notre desti» aé© sociale, familialo, individuelle) ; un pas» sé héroïque, des grands hommes, do la gloire, voilà le capital social sur lequel on assied la patrie et « que l'épée# do chaque génération a le devoir de servir ». (Maurice Barrés: « Scènes et doatrinos du nationalisme »•) Peuple séculaireinent tonte de se considérer comme candidat à des nationalités étrangères, nous no saurons persister d'être que « un corps professoral très cultivé, dos bibliothèques très rich©3, des subventions très im-* portantes — notre population n© constituant pour' les"éditeurs et les auteurs qu'une clientèle insuffisante (elle no serait que sept millions si des particularités linguistiques ne 1* réduisaient pas) — n'est mia à même, ©t bientôt, de fournir à ceux qui lui sont confiés les moyens pour qu'enfin ce soit du point do vuo national qu'ils sa connaissent, qu'ils s© jugent et qu'ils envisagent l'univers I Mais la Constitution qui déclare: « Lee Belges ont 1© droit d© s'associer ; co droit ne peut être soumis à aucun© mesur© préventive » (art. 20), n'accorde pas aux association* la personnification civil©, de sorte que, comme l'a fait remarquer lo II. P. Verniersch, « après avoir 1© plus largement possible ac-©c.rdé à l'association le droit da naître^ noue avons paru lui refuser, pour ainsi euro, I« droit de vivre, et il est vrai do dire à la fois: nulle part l'association n'est légalement libre comme ©n Belgique et nulle part ©lie n'est comme en Belgique légalement abandonné© » (1). Autant dir© qu© a Partiel© d© la Constitution proclame une liberté d'association chimérique et d© pur© apparence » (2). La cause d© cette situation, que je n'hésite à qualifier de monstrueuse, se trouve dans le concept qu© sa firent d© la liberté l©s fondateurs d© l'Etat moderne. Est libre qui n'obéit qu'à la loi, on d'autres termes à la volonté générale. Or, celle-ci ne peut êtr© obtenue que si les citoyen» n'ont aucu* ne communication entr'eux, si 1© nombre des petites d . érences est très grand. « Mais quand il se fait des brigues, des association# partielles aux dépens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient général© par rapport à sea membres et particulière par rapport à l'Etat: on peut dire alors qu'il n'y a plus autant de votants que d'hommes, mais seulement autant qu© d'associations. Il importe donc, pour bien avoir l'énoncé de la volonté, générale, qu'il n'y ait pas d© société partielia dans l'Etat et que chaque citoyen n'opin® que d'après lui. » (J. J. Rousseau: t La contrat social », t. II.) D'où l'anéantissement par la Révolution de « toutes les espèces do corporations de citoyens de même état ©t profession ». D'où, pour _ les empêcher d© sa reconstituer, lee théories juridiques les plus extravagantes. Un© réaction s'est produite dont les efforts n'ont pas encoro abouti. Ni los lois d« 3 avril 1851 et du 23 juin 1894 sur les so» ciétés mutualistes, ni la loi dn 31 mars 1808 sur les unions professionnelles n© consti tuent un système léga'i^ d© personnalité ci* vile. Les unions professionnelles no peuvent posséder, en propriété ou autrement, d'au» ires immeubles quo ceux qui sont nécessairet à l'établissement de leurs locaux d© réu«> nions, bureaux, écoles professionnelles, bi» bliothèques, collections, laboratoires, champ* d'expériences, abris pour bestiaux, machine* et instruments, bureaux do placement, bourses d© travail, ateliers d'apprentissage, hospices ou hôpitaux (art. U). Après 15 ans, elles vont solliciter d© la bienveillance parlementaire l'autorisation de faire... du commerce et de la mutualité! Si les groupements organisés ©n vue du lu-cro et disposant de la force sont ainsi traités par l'Etat moderne, comment les autre* le seront-ils donc? Us restent soumis au droi< commun. Ih ne peuvent trouver le moyen d< se personnaliser. « Pas d© contrat de société, si 1© désir du gain n'est pas 1© but, si 11* mobile plus élevé que l'esprit do lucre anime les contractants. Les associés quo réunissait une fin supérieure d'agrément, d'art, d'enseignement, de religion, durent renoncer à mottro leurs droits à couvert sous l'égide du contrat de société » (3). Us sont contraiuts d© vivre a sous un régime hybride, dans lequel la liberté la plus favorisé© se combin* avec l'inexistence juridique ». a Les associations sans but lucratif ne peuvent ni posséder, ni s'obliger, ni plaider. L* contradiction est si flagrant© qu'elle n'exi»-te qu'en droit, mais non en fait. Toutes cas associations possèdent en réalité un patrimoine. » Mais ce patrimoine est géré « de (1) R. P. Vérmeersch : « Le Belge ot U. personne civilo » dans « Le Mouvement sp biologique international » de mars 1908. (2) R. P. Vermeersch: idemc 18) E. P. .Vermeersch, 0- fe

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume