La Métropole

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s.n. 1914, 25 Februar. La Métropole. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3f4kk9545d/
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MELIOfj^ •■MFERNEST TIHCHANT 21e Année No 56 Edition B LA MÈTROPOLE ABO IVÎV ElJVEEiFtfTS Un as . • ••••«••••••• fr. ISSU mois . • • #•••••»••• fr. 8 — Trois mois. •••«••••••• • fr. 4 50 On s'abonne & tons les bureaux de poste et aux facteur*. ETRANGER, le port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureau* de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le no ^ Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 CEiVTIMËS pages Rédaction : Téléphone 617 Pages CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne • . . fr. 0 30 fr. 3 GO Annonces financ.id. # I 00 Faits divers fin lcL » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corus Id. » 3 00 Emissions Prix à convenu: Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers. s'adresser à T'AGENCE HA VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : ix3. Cheaoside E. C. Mercredi 15 Février 1914 Un coin d'histoire 'La Monarchie de Juillet offre un moin-Ire attrait dans le cycle de l'histoire. Les îommes y manquent d'éclat, les femmes ï'élégance. Tout y est solide, lourd et nesthétique comr- le mobilier Louis-Philippe. Et voici que sur la société de ette époque est publié un journal qui tous la peint au jour le jour avec une fi-[élité attachante. Assurément, le comte Lpponyi n'est point un admirateur du loi-citoyen. Avec tous les ménagements ue réclame sa situation diplomatique, il • sfc resté carliste et ne s'en cache pas. On 3 sait. . et probablement s'en dépite-t-on ux Tuileries. Ce fut l'ambition, jamais éalisée, de Louis-Philippe et de sa sœur ,'allier leur sang à celui des Habsbourg ' t de consacrer, par cette auguste allian-e, la quasi légitimité. Aussi s'y montre-t-on jaloux do prou- , er au sceptique diplomate la solidité du I 'rônè de Juillet. Au retour d'un voyage | ù les populations se sont pressées pour i oir passer la famille royale, Apponyi est 1 enu un soir, faire sa cour aux Tuile-ies. Le Roi et sa sœur, font leur partie e billard. La partie terminée, Madame k-delaïde remet sa queue à l'aide de amp de service et s'approchant du comte , e met à lui faire valoir les succès du oyage: « C'était vraiment touchant, onitc Rodolphe, de voir ces populations uifc et jour, sir la grand'route à nous Irluer de leurs cris pour le Roi. — Et le ' ipïomate de s'incliner et, la bouche en j eur, d'insinuer: « Ces témoignages de ] amour du peuple devaient cependant j re bien fatigants pour le Roi, la Reine < Vos Altesses Royales ». La vérité est^qu'à l'heure où Madame c delaïde faisait sonner si haut les té- c oignages de loyalisme de la province, à ( iris même, presque journellement, de a rribles secousses populaires menaçaient [? jeter bas la nouvelle dynastie. Puis C; annonçait la série d'attentats qui me- q> cèrent, durant bout son règne, la vie de p. >uis-Philippe. a-- Et tout cela n'empêchait pas qu'on dan- ,r < qu'on multipliât les thés et les P1' inions de musique. Le petit royaume qui s'était fondé à mbre de la Révolution de juillet et aux pens-du souverain des Pays-Bas n'ins- tr •ait- naturellement ni plus de confiance, p: plus de sympathie à notre carliste, te and la nouvelle des fiançailles do la er ncesse Louise avec le roi Léopold fut ™ icielle, oe fut une explosion de pitié S Lir la fiancée. Elle-même ne montrait ' s un visage' bien gai. Son père faisait (y, choses avec économie. Au trousseau de iquante mille francs, Madame Adé- tk de joignait cent mille francs de dia- so ,nts. « Louis-Philippe, écrit notre chro- se lueur, donne fort peu de chose en ce l!e: ►ment à sa fille; mais, un jour, une for-ie do quinze cent mille livres de rentes ^ est assurée, ce qui, avec la grande for-te du roi des Belges en Angleterre, fa t une totalité de revenus qui n'est pas à s' priser. Dans la supposition même que di >pold perde ses Etats et se retire en d« gleterre avec titre do Roi, il aura de ™ >i soutenir l'éclat de sa dignité ». j e roi des Belges, lui-même, d'après tel t qu'on lui prêtait, dans la société lé- en imiste, n'avait guères foi dans la so- j,e ité do sort nouvel Etat. Le )e semblables prévisions n'étaient pas fan tes pour atténuer la douleur que eau- ter t à la princesse la séparation d'avec -> famille tendrement aimée. Entre les P01 tants du roi Louis-Philippe des liens ^ taienfc formés d'autant plus étroits que m,j r âge les rapprochait. La princesse Ca :iise et le prince royal formaient le ] lage d'Orléans; la princesse Marie et les lue do Nemours étaient appelés le mé- de Nemours, le prince de Joinville et ^er lœur Clémentine, le ménage Joinville. j®11 e roi Léopold *fit tout ce qu'il put ^ r adoucir à sa jeune femme les pre-rs instante de sa nouvelle vie. Elle <>.Sf ait installée' à Laeken. « Le parc me et pelle notre jardin de Monceaux, ce nis me le rend che-, » écrivait-elle à son pr< b. rie es deux époux montaient ensemble à •al avant le déjeuner, se promenaient ^ roituro avant le dîner. Celui-ci avait crUf à cinq heures et demie. La soirée se se sait dans le salon de la Reine où, poi une attention délicate, Léopold 1er ( lit efforcé de reproduire l'aspect lé- de iaire du salon familial de Saint- '"a id: « Une même table ronde couverte ?!l drap vert avec des tiroirs tout [J >ur, un grand candélabre au milieu a^r in petit bougeoir devant chacune dés dames qui entourent cette table, la réa te dans un fauteuil, les dames sur des clan >es, chacune une tapisserie à la main», pas la porte entr'ouverte, on voyait le UI* et ses partenair la queue en main lier autour du billard, tandis que par ^i mètre ouverte, sous le même ciel rem :ellé d'étoiles, la brise faisait péné- Suff des effluves tous semblables à ceux Ton par cette fin d'été, rafraîchissaient au < Ion do Sàint-Cloud » des à Paris, l'hiver suivant, la Reine nie F ie vantait encore à son interlocuteur ertus privées de son gendre: « Nous dons avec impatience, déclarait-elle, reux moment de nous trouver tous q lS ainsi que nous l'étions autrefois pass, richis d'un fils de plus. Le roi des d'ex; 's est si parfait pour sa bonne Louise A ur nous que nous le mettons sur la mom > ligne que nos autres enfants ». les j seul point séparait alors les époux: eux :>ld était protestant, Louise-Marie catholique, et catholique fervente. a jri acontait donc que poussée par ses ^e j> 3 (1 honneur, Mesdames de Mérode nui lie am Aill, elle avait voulu convertir des : doux. Désespérée de son obstination, somn était jetée à ses genoux. Le Roi en- P0®01 l'avait priée de le laisser tranquil- i1?™ nsi la malignité publique cancanait J3, 3 attitudes les plus secrètes des nou- DJ^ souverains, sans leur accorder ce zàle« ifc de droit pour tous, le temps de sion.' leurs preuves. Le preuves sont faites. La dynastie — s© :ans a sombré sans retour dans la froP on te de 1848. Non seulement, ses res sont dispersés à travers l'Euro- a aïs œ palais des Tuileries où elle public avait installé sa quasi légitimité dans le mobilier de la branche aînée, ce royal Saint-Cloud si frais, si vert durant le* chaleurs de l'été, ont été détruits par def mains criminelles. Le petit royaume de Belgique a prospéré et donné la preuve de son industrie et de sa sagesse. Et le souvenir reste ému, de la douce princesse qui fut sa première Reine. Comte Ch. de Viliermont. ^—« <3 —— L'Achualité Armée et parlement français Va ■ 11 cl,e,vifân't décidément tous lie* ly| jours pl'us évadant que la Chambre SL¥A iranoaise ne sait plus rien faine de que d'assûmer pour i-'édiific^ttioji des . arlemen.ps étrangers ,k rôle que jouait dams antiquité 1 atote enâwé en faoe de la jouaie&se lue 1 on vouJaflit élever diains les sentilmenits de a vertu et! de 'lia tempérance. Il n'y a en effet >as de fo.:e que cette sànguiliière Chambre se 'eiuise et ce qu'il y a de pl»us lamentable c'est ^ue les mobiles qui inspirent les auteurs ou es pronioteuins de ces folies n'ont génénale-nent rien d'élevé ni même de siimplemeunt jonitorme au respect des intérobs natnonaaix; La dernière comédie jouée à la Chambre rançause a eu pour sujet le service de trois w<$. D un côté on entendait mettre le £ou-.ennemenit dans l'embarras en rappelant uue e. pro^rciinme de Pau sur lequel il était constitué était hositliile au service die trois ains; de aiuitne on prétendait démontrer au pa)-s que x? service est nuisible au plus haut de^tre à a santé de_ La jeune génération, puisque état sani/taire dans l'armée était des plus amen tables. Les épidémies provoquées par 'enoasernement des jeunes soldats en trop Jrand nombre, da-ns des locaux insuffisants,1 JÎlaient au diiue de ces hommes de l'art médi-al décimer vraiment la jeune génération et ela sans le moindre profit pour personne. - est évidemment en. montrant une situation ussâ grave que l'on espérait arriver à im-ressiionner le pays et comme on est à la Mille des élections, ce sont naturellement les indidats iidversaires du sea-ice de trois ans in voudront récolter les fruits de cette cani-vgne. Après avoir alarmé Le pays et après ;oir montré aux patents que l'on va enfer-er leurs enfants dans des casernes surpeu>-6es et nullement pourvues des installations fgtemques les plus élémentaires, on est •idamment certain d'arriver à un résultat ectonal des plus satisfaisants ! Sans doute, on a trouvé également d'au-es exphoârtions à cette attitude des amfis et artisans du ministère Doumergue. On pré-nd que Les promoteurs de l'idée d'une quête sanitaire par laquelle devait se cou-nner la campagne contre i 'armée et contre service des trois ans, ne vou/Iaient niern c lutre C|ue tirer le ministère d'un maua-ais i s, pfuiiiyque, en parlant de l'enquête, M. 1 >utmiergue se verra dispensé de paendre ttement position dans la questiion essen-iile, oel'Le de la durée du service. Mais ce L nt là enc<^ie de ces explications qui dépas-nt rentenaement nioyen et auxquelles seu- l > les hautes intelligenoes parLemenitaires c m prennent quelque chose. Il est certain, en ; .et, Que M. Doumergue, par sa fameuse € «îgnee de main donnée au sous-secrétaire Uat à la guerre, M. Maginot, après son nieiUiX cjiscours sur le service de trois ans, e suiiisamment compromis, &i l'on peut i re, dans ce sens, pour qu'il n'ait plus besoin • personne pour l'empêcher de se compro- 1 ettre. D'ailleurs, le «Matin» de Paris, qui ' 'it Le savoir, a publié, il y a deux jours, une te des voles et des extraits des discours la plupart des membres du cabinet qui, majorité, dit le journal radical, ont voté ( service de trois ans. Alors, évidemment', c programme de Pau ne compte plus et il , it bien oonc.Iure de cette défense du minis-e par le «Matin» de Paris, défense h , fuelle, sans doute, M. Doumergue n'est > absolument étranger, que le' souci de , ter au pouvoir jusqu'aux élections, est en. c] tnoment la seule chose qui préoccupe le j nustème, c'est-à-dire MM. Doumergue et ,i illlaux. -,'armée d'ailleu rs ne compte pa s plus dans c] décisions du cabinet que le programme rj Pau. D'un autre côté, les défenseurs du (j vice de trois ans, qui doivent avoir tous „ rs apaisements sur l'impossibilité dans [7 pelle ie trouve le cabinet de revenir en lèré 'èûr cette question n'affichent un zèle u i-iotiqiue un peu outré que dans 1-'unique ' otr' de créer des ennuis à MM. Caudaux Doumergue qui les ont détrônés en préco-ant le retour au service de deux ans et en •clamant Ja nécessité de faire payer aux t les des impôts proportionnellement plus _ ^es qu'aux pauvres. Toujours et partout, n st l'intérêt électoral qui domine et il appa- j t sous une forme tellement repoussante, - j'on se demande comment un peuple, qui dit le plus oultivé et le plus civilisé, su<p- sc te encore plus longtemps pareil spectacle. }n a fait Quelque bruit autour d'un article M. de Lanessan, ancien ministre de la rine, qui a résumé sa pensée sur le régime à is ce mot un peu brutal: «Cela ne peut p< s durer ainsi » .Les désenchantés, de l'aveu n: M. Capus. le nouvel académicien, devien- vi t tous les jours plus nombreux, mais ces enchantés ne semblent guère disposés à et c?ir contre l'état# de choses, dont ils pro- si nent à chaque instant que cela ne j>eut tr durer. Ces constatations ne sont pas sans éH certain danger cependant. Elles semble- n' n t prouver que le peuple français est ami- iu dernier échelon de la décadence et qu "il qx lui reste pkis l'énergie nécessaire pour de onter le courant. On n'y a peut-être pas bo isamment pensé. Dans tous les cas, si ou veut que oes lamentations soient prises vo érieux, i'I faudrait des actes ou du moins 39 commencements de résolution. Mais cela araît guère non plu®. — J. Joerg. de _ _ _ _ f]': de Au Sénat dl t n'aura pas lu sans surprise ce qui s'est va: > lundi à la Commission du Sénat chargé wniner le projet de loi scolaire. j cause de l'absence de quatre des sept ] bres de la majorité à cette ooanimdssiom SM [auohei'S — qui étaient tous au poste, rai — se sont trouvés en nombre égal et le wt du projet de loi scolaire a été confié membre de la gauche libéraile! des membres absents de la majorité, M. » 2-aufort, était retenu par un deuil de fa- [0 i , Nous ignorons si les trois autres avaient biu notifs d'absence sérieux, mais nous ne Ste tes guère portés à le croire car nous sup- sirp s que si le bureau du Sénat avait été Bml nu do leur absence, il aurait déoomnran- en? séance de la cominiission. # tis tous les cas, ces honorables membres teuî mt tenir pour assiué que ce manque de d'à" tant dans le pays une déplorable impres- Sit-"1 Sénat — et même la majorité <iu Sénat! dL vojontiyj-s de c.a que son rôle soit fair ettace. Mais il semble bien que si In !a f aesomblée désii-» qu'on lui donne phis de ( >rtance ses membres feraient chose sage 19ûi ntrer un zèle plus ardent pour k c.ijose près iU® sW- Le lendemain des amendements flamands Au point de \ue simplement > jectif et historique — mais comb: instructif et édifiant! — nous deve éclairer nos lecteurs sur les derniers ex c-ices des amis et défenseurs de l'amen ment Franck-Van Cauwelaert-Huysma pourfendeurs si véhéments et intran géants do ceux de nos amis qui ré] diaient le patronage et les injonctk des pires sectaires libéraux et socialis en matière flamande dans l'enseignem< primaire. , Depuis que l'accord s'est fait à dro 1 sur le régime des langues véhiculai] dans les écoles publiques, adoptées adoptables, les défenseurs de l'ament ment libéralo-catholico-socialiste, en < hors duquel il n'y avait que trahisc vénalité et asservissement, se peigne entre eux avec une verve forcenée. La Nieuwe Gazet, organe des tenants gauche de l'amendement dépeint les nants de droite comme des girouettes des traîtres ! Le Ilaiidelsblad, défenseur des tenar de droite, constate à son tour que les 1 nants de gauche ont voté un amendeme Destrée consacrant le droit pour les p rents flamands en pays flamand d'exig l'enseignement français pour des enfan flamands. Eux aussi,Augusteyns, Franc C. Huysmans, girouettes et traîtres? Et ceux qui refusaient de se courb sans broncher ni raisonner devant 1 textes intangibles issus de la collabor [tion commune de ces frères qui s'estime: si haut, étaient anathématisés et flétr par ce bloc, comme des girouettes et d traîtres aussi tout d'abord, mais en out comme des ignorants à priori des aspir tions de leur peuple, comme des abata dis, des mercenaires, des asservis et d esclaves I Croyez donc, encore à l'éloquence d injures ! Dnintan Échos ■>—<s> — LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Jardin zoologique. — A 8 heuj<et> et demie, gmn onccrt symphonique avec le concours de MJl teleno KrJnkels, cantatrice, et de AI. van de ivoeok, violoniste. COURS Polygiot-ciub. — A 8 heures?" 45, au Syndicf :u commerce et de l'iind-ustrle, courte rue Neuv< ôunlo'Q de la section d'anglais. Club Africain. — Cerclo d'Etudes coloniales. -■ 8 heures et demie, à l'Instdtiut supérieur d ommerce, cours de gôographte et d'org-anisatio idmi.nistra.tive, par M F. Noël; cours de langu spagnoLe par M. L. George. Berlitz Sohool, 8, Melr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle des fêtes de la ville. — De 10 à 4 heure xposltlon du cercle d'Art « Aze ick kan », (ouvert usqu'au 25 février). Cercle Artistique. - De 10 à 4 heures, expos ri"r) rlCS ÏUeunLss€I1 (ouverte Jusqu'au 26 î( Mardi'Gras Le « Vent de folie » qui a soufflé pendian! >es trois joure sest apaisé, lies enthousiasme e sont refroidis, le masque tombe, ©b avec Lu entirenit dans l'oubli — pouir quelques jouir - les oripeaux sous le oouverb desqueils on ; il s'en « payer une tranche ». Le Mardi-Gras s'est passé le plus oaïkiue îen-t du inonde et ce ne fmb guère que pen ant l'après-midi ou dans le coûiimenceniefn' e la soiu-ée que le mouvement s'est pronone. ans les grandes artères. La lassitude se manifestait décidément ans le public et sumbout parmi les masque ûntb oarbaiiLs avaient l'allure héroïque de oon-amnés marchant au supplice. Toutes les oa iiobtes y auront j>assé et la tristesse de foi ? mois n'en sera que plus désolante. Les réflexions 6ont sans doute amè>res, el ^ oonscfliation foixsée a qu'on s'est tout d( ême amusé » n'en laisse pas moins un dé-)ût et un écœurement dont personne ne S€ telle. Atflequins, pierrots, méphistos ou « Vui] >sd n'en deviennent meilleures et en dépont leurs nippes de folie, la prenidère pensée n leu/r vient c'est un désir de recoomnenoer ; pHus belle. Mardi-Gras enterre le oarnan^il auquel le ileiil n'a pas même daigné sourire. Encore le cas c'e M, Bongers La manœuvre de l'hôteû de vile qui cherche priver les patrons de leurs'd/roits de vote inr les conseils de prud'hommes s'expose à i échec certain, les patrons n'étant pas d'a-s de se 'laisser faire. Plusieurs^ d'en tr'eux ont reçu avis qu'ils aient rayés des listes des patrons et inscrits r celle des ouvriers. De cette façon les paons seront privés de leur droit de vote aux notions communales supp/liâmJentaires. Ce est pas plus diffioiile que cela. Ceux de nos amis que la chose intéresse, et ii auraient été rayés des listes sont priés s'adresser au secrétariat du «Midden«tands nd de Kleine Burger », rue aux Lits, 13, vert tous les jours, de 5 à 7 heures, ou le ndired'i à l'Hôtel du Midi,Maixdié-aux-OEufe, , de 8 à 10 heiLies du soir. fl faut se mmiir des pièoes suivantes : lirfvis rayure, la feuille d'impôts 1913, .la police issairanee des ouvriers une liste de noms i ouvtriens ou api>ren.tis employés au cours dernier trimestre 1913 . 1 en est de même pour les femmes qui traitent pour leur propre compte. leur documentation je « Journal de Liège » de samedi publie s le titre « Pression scolaire » la lettre quitte : Liège, lo 18 février 1914. » Monsieur le Rédacteur en clief du « Journal de Liège », Dans votre numéro du 18 décembre 1913, Comité scolaire du I/aveu vous a fait pu-r que la société de Vincent de Paul de -Véronique avait, en novembre dernier primé une faoniille G..., de La rue de la : -te, parce qu'elle avait refusé d'envoyer ses j mts à l'école catholique. Comme vous avez promis de tenir vos îec- ï courant de pet incident, le conseiil "bitrage, qui a été chargé par la société de e -încent de Paul et par lé comité scolaire j ja.veu, de vénfier ce qu'il y avait de fondé i 3 cette imputation, a l'honneur die vous l î savoir qu'il a été établi et reoonnu que \ imiLle G... ne fait plus partie de la Société c >t-y meent die Pauil depuis le 29 novembre I et qu'elle n'a été l'objet d'aucun acte de s sion scolaire de la pairt de La oonférenoe de € véronique. » Agréez, Monsieur le rédacteur en ohe l'expression do nos sentiments distingués. » Les membres du Conseil d'arbitrage : » Pour le comité scolaire du Laveu : R. Coc net, dootein* G. Etienne. » Pour la Société de St>-Vincent de Paul d Ste-Véronique : Henri Billion, avocat ; J. Boa fond, inspecteur ». L'organe doobrinaiije em*egistre sans me en dire oe démenti opposé aux allégations oalen nie uses dont il s'éb'ôit fait l'écho. ,ns Nous n'avons plus besoin non plus de oon ®r" meivter cette lettre suïfisamment éloquent par elle-même. Nous nous contenterons seule as, ment de retenir l'aveu qu'elle contient et si- l'avenir nous aurons à l'égard des accusation >u- de oe genre fornnillées par nos adversaires plu ►ns (^e méfiance encore que nous n'en avions ac |-es tuefilement. •nt * Cheveux colorés ite Un philosophe de nos amis nous tien •es le discours suivant: — En somme, nous dit-il, qu'est-oe que ce i la peut bien nous faire que les femmes s , mettent à porter des cheveux colorés? Col; n'est pas naturel. Mais songez donc que riei n> ou presque n'est naturel chez nos femme nt « modernes t. Elles se teignent déjà la peau les sourcils, les cils, les lèvres et les ongles de Quel mal voyez-vous à ce qu'elles passen -jq- leurs cheveux à l'aniline? Les brunes de e{- viennent blondes et les noires se muent- ei brunes. Pourquoi n'iraient-elles pas plu! loin et n'apparaîtraient-elles pas toutes uni formément mauves ou violettes? Notez qu< e~ cette uniformité est un des caractères lei nt plus frappants de la mode féminine. Elle i a- donc logiquement toutes les chances de s'irn er poser. te » Si elles voulaient être naturelles, les fem-k mes laisseraient flotter librement leurs clie-' veux sur leur dos... ou dans leur nuque Dès qu'elles les ont noués — il y a 6,000 ane ?r au moins, — elles sont entrées dans l'artifi-23 ciel, qui, comme vous le savez, à la différen-a- ce du naturel, n'a pas de limites. Pour ma it part, teinture pour teinture, le rouge cerisc is ne m'effraie pas plus que le blond filasse de 3S l'eau oxygénée. ,e » Esthétiquement d'ailleurs cette teinture , capillaire peut se défendre très congrliment. Les femmes assortissent bien leurs bas r" à la couleur du temps. Pourquoi leurs che-^ veux feraiont-ils exception? » Nous voici h la veille du printemps. Tous 3S les arbres vont reverdir. Et vqus défendriez aux femmes de suivre un exemple aussi universel? Qu'elles Se teignent donc hardiment _ les cheveux en vert. Cela nous vaudra peut-être le spectacle pittoresque de petits oiseaux trompés pnr l'apparence, venant construire leur nid dans ces tignasses d'éme-raude. » Un d ernier mot L'abonné qui veut élargir la rue Léopold à l'encontre do la logiquo est revenu à la charge. Il craint qu0 le plan de la Ville ne mette la façado postérieure — a la vérité, plutôt lépreuse, — de. l'hôpital Ste-Elisabetli d à front de rue. Rassurons cet abonné et ceux e d'entre nos concitoyen qui pourraient par-Q tager ses craintes. Il ne faut pas ignorer, en effet, que l'hôpital Ste-Elisabêth est appelé à .t disparaître, et cola dans un délai plutôt rap-proché. Il fut un temps question de le remplacer par un hôpital modèle édifié sur l'emplacement du Vélodrome du Sud, puis on a £ parlé d'un terrain clos quartiers neufs du e p1 us grand Anvers. Quoi qu'il en soit. Ste-Elisabêth est condamnée en tant qu'hôpital : il subsistera tout ait plus un vaste dispensaire et quelques cliniques. Et comme les £ travaux d'élargissement de la rue dureront L' plus de quelques jours, sans compter qu'on . ne les entamera pas de sitôt, il est assez pro-. babto que l'hôpital sera prêt d'être. transformé et que les passanbs n'auront guère l'occasion de contempler de près sa façade postérieure. La Ville et l'administration des hospices auront d'ailleurs tout- intérêt à lais-^ ser c? monument pour être transféré au-? près des services publics et vendre avanta-| geuseraenfc les terrains bordant la rue Léo-5 P^|d. Quant au Jardin botanique, nous avons » d«jà dit qu'il n'était- pas menacé dans son existenc© par l'emprise d'une bande large de - trois ou quatre mètres. Nous ne répondrons rien à la critique que ; ce correspondant fait de la ligne droite en - matière d'esthétique des villes. Son plan n'est qu'une ligne droite aussi, coupée, il est ; vrai, d'une autre ligne droite à chaque bout. Et ça, c'est presque du cubisme. Neurasthénie — Qu'avez-vous, ma chère? — Tout m'agace, même votre demande! — Il faut soigner cela... car vous n'êtes pas aimable. Tous les jours, des gens, surtout des fom-més, se plaignent de leurs nerfs. On est- agacé de tout, de rien, des autres et de soi-même.— On peut toujours se dominer, hasardions-nous un jour à une dame de 40 ans qui se plaignait des vilains tours que ses nerfs lui jouaient. Hélas l oette simple remarque suffit pour lui donner une attaque dont nous garderons longtemps le souvenir. Il n'y a pas à dire, c'est la maladie h la mode, elle est fort bien portée et elle fait-vivre les médecins, la neurasthénie. Dénomination plus ou moins harmonieuse, oruel- 1 le sans doute, d'une maladie que personne ne rougit d'avoir. Jadis on fut romantique ou classique, mé- i lancohque, moyenâgeux, gémissant, pleurni- i chant, poitrinaire; d0 nos jours, on est neurasthénique, et voilà tout. . C'est assez. C'est trop. j Et ne plaisantons pas là-dessus. Il y a de c quoi mander le docteur dare-dare! Pour no- f tre part, nulle envie île nous vient do mê- i |me simplement lui demander la signification " du joli mot « neurasthénie #. La Faculté, au ( lieu do franchement nous déclarer nô 'pas 1 trop savoir de quoi il retourne, se lancerait c dans une dissertation capable de nous « neu- ( rasthéniser » à bout portant. v Toutefois il est patent que, ainsi qu'une d infinité de maladies modernes, la neurasthé- d nie débute toujours par un commencement r des inénarrables fantaisies de « la folle du s logis » et que par conséquent un sujet tant t soit peu énergique peut y porter remède sans e tarder, en puisant dans cette belle et no- d ble pharmacopée qui a nom a énergie ». [- Le fantôme se clresse-t-il devant vous, affectant des allures fatidiques et des airs q inexorables? Allez droit'à lui et perforez-île 1 avec cette bonne lance de la conviction. Il ^ disparaîtra, pour revenir sans doute maintes fois à la charge, mais ce n'est qu'un spectre facile à culbuter. ~ Car, il no faut pas se le dissimuler, le -fl lombre est abondant des maladies que nous b îous fabriquons à nous-mêmes : pas de cléli->érations, pas de jérémiades, pas dô traités b' i conclure; à deux mains, prenons une valante épée eb avec la ferme intention de 3( raincre, sachons.... vivre. A une belle dame qui se plaignait fort bl élégamment de neurasthénie, une rude fem- di ne, no connaissant que le plaisir d'avoir p( ine nombreuse famille, répondit non sans •rusquerie: <t Ma petite daine, tâchez d'a-oir autour de vous cinq ou six enfants ré- 1© 1 amant du pain et des soins, montrez-les à qi a folle de votre logis, en lui disant que vous co vez trop à faire pour vous occuper d'elle, co t vous verrez comme elle filera rondement 1 # qi Remède facile ©t radical! Au ministère de la marine e Déclarations de M. Segers Interviewé par 1© correspondant bruxellois! >t de 1' « Avenir du Luxembourg », M. Segers, l- ministre de la marine, a fait les déclarations suivantes : Je me suis attelé à l'unification des ser-e vices disséminés dans les divers départements - et se rapportant à la marine. Cette unifica-à tion est on voie d'achèvement. Elle a évi-s demment entraîné des réformes dans les ser-s vices administratifs. Je vais vous en donner un bref aperçu. Le service des lettres de mer et de l'émigration, assumé jusqu'à présent par le département des affaires étrangères, sera transféré au ministère de la marine. t II en sera de même pour l'immatriculation et 1e jaugeage des navires qui étaient " du ressort du ministère des finances. * L'enseignement et la pêche maritime pas-1 seront du ministère de l'industrie et du tra-1 vail à mon administration. * Le département de la justice nous oédera la » préparation des dispositions législatives et ré- * glementaires en ce qui concerne la navigation ' maritime et la navigation intérieure. Tout ce qui regarde la pêche dans les eaux 1 maritimes, la mariculture et la mytilicultu-! re sera détaché du ministère de l'agriculture " et transféré chez nous. Les projets de loi sont, à la suite de ce 1 transfert d'attributions, élaborés par les 1 nouveaux services créés à l'administration de ■ la marine. Ils porteront sur la sécurité de la navigation, le diplôme des mécaniciens, la révision ; ■ du code pénal et disciplinaire, l'institution d'un conseil d'enquête, les lettres de mer, le jaugeage et l'immatriculation des navires, les accidents du travail, la navigation de plai- < sance, etc. Comme la plupart do ces projets forment ( un ensemble, ils ne seront soumis à la , Chambre que lorsqu'ils seront tous mis au , point. j La refonte des services nous a amenés à donner de l'extension à l'administration centrale qui comprenait quatre bureaux : doux do ces bureaux s'occupaient de la compta- ( bilité, le troisième des services de l'Etat : pas- ( sages cl'eau, paquebots, etc. ; le quatrième ( avait pour objet la marine marchande. ( Nous avons créé quatre nouveaux bureaux. ] Le premier centralise les questions re^tives ; au personnel, le second les études d'ordre ^ technique, le troisième des probèmes qui re- £ lèvent de l'art de la navigation en même ( temps que les intérêts de la pêche et l'ensei- c gnement maritime & tous les degrés. Le qua- ^ trième prépare la législation, règle le con- [ tentieux et réunit la documentation. Nous avons aussi dû nous occuper des ser- c vices d'exécution. Nous avons déjà fait su- c bir d'utiles modifications à plusieurs d'en- ^ tre eux. Le service des garde-pêche a été réorganisé s dans un sens plus pratique au point de vue s do la surveillance d0 la pêche et des be- ç soins du commerce. Le service de'passage d'eau qui relie la ^ [Tête de Flandre à Anvers sera dédoublé l'été N i prochain au moyen d'un steamlaunches. Le sauvetage à la côte sera rendu plus efficace. Les attributions des commissariats maritimes répondront mieux aux exigences s du commerce maritime. s Los règlements^ des écoles de navigation a viennent d'être révisés ; les programmes sont c plus étendus afin de permettre une forma- p tion théorique et pratique plus adéquate des ^ aspirants officiers. ^ La situation du personnel enseignant est o, améliorée. ^ Le service du pilotage a été réorganisé ja de façon à donner de la stabilité à la si- ^ tuation des pilotes et à permettre en même e] temps à l'Etat de réaliser des bénéfices. -j Nous comptons améliorer également la li- [j gne des paquebots Ostende-Douvres, l'école ;l des mousses, la caisse des marins du com- r merce. De plus, j'ai fait examiner par une commis-sion spéciale le matériel fixe et flottant de n, la marine de l'Etat. (1|( Comme suite à cet examen, je solliciterai a,, des crédits pour l'achat d'un nouveau ba- ji] teau pour le service de passage d'eau An- ^ vers-Tête de Flandre, destiné surtout au transport des véhicules ; de sept steamlaun- u, ohes devant servir au dédoublement du même ne service de passage et réservés aux passa-gres; d'un navire pour l'école des mousses; d'un nouveau garde-pêche pour la surveillance de la pêche dans les eaux territoriales ; de trois bateaux à vapeur et à essence et pour le service de la police de la rade, qui ^ entreront en service au printemps ; de ca-nots a moteur pour la relève des pilotes à n,Ê Flessingue; d'un nouveau bateau-feu desti- ^ né à remplacer le west-hinder ; de bateaux- f ■ pilotes et de goélettes-pilotes; de canots de a> sauvetage et de pilotage. pr Enfin, je demanderai aussi un orédit pour L le placement de postes de T. S. F. à bord des co bateaux-feu. qi — — > < fi e>—< La crise balkanique to) Q .A NOUVELLE ALLIANCE BALKANIQUE ac Des menaces contre la Bulgarie et la Turquie de Belgwade, 24 février. —- L'officieuse « Sa- Pe nouprava » écrit au sujet de la situation pofli-«ique actuelle dans l'es Balkans: lie La Bulgarie, dans sa situation actuelle, "rend une attitude menaçante. Bille tend à ob-enir par des menaces ce qu'elle n'a pu pren- ék lire par La force bruita.le. L'attitude de la Bul-jarie et de la Turquie, avec la pointe de l'é- ^ ►ée dirigée contro La Serbie, 3a Ga-èee, le ™ 'lonténégro, la Roui manie, menace la j>aix ch ans les Ball'kans et cause de la méfiance en aài iuropo. La conséquence de cctte r ''fiance 9(55 oanmence déjà à s'apercevoir. La Serbie, la die rrèce, le Monténégro, La Roumanie feront m'1 aloir une fois de pilus leua*s dixxits légitimes ll'rl ans le cas de nouvelles complications venant P® e la Bulgarie ou de la Turquie.Eîiles cherche- P,(l ont et trouveront toutes les mesures néces-lires afin d'écartei- à l'avenir toutes les éven- ^ Liadités qu'elles ne désirent pas, et oette fois Ijles trouveront^ certainement l'ai^robation aiu e l'Europe qui veut la paix dans les Bal- 1,0S ans. cor L'article oondlut en oonsen'lilant à la Tur- tor tue d'abandonner Cliio et Mity'lène cai* la dia.t urquie ira aux pires aventures si die trouble tr^ - paix. imd Les pertes de l'armée serbe Belgnadie, 23 février. — Le ministre de la 1 uierre a communiqué à la Skouoohtina les que îi f Près suivants sur .les pertes de larmée ser- dép î durant les deux dernières guenres : dot Guerre serbo-tui-que : 5.000 morts et 18.000 essés. \<er Guefnre soi-bo-bulgaire: 7 à 8.000 morts et que 1.000 blessés. ouil 2.500 soldats sont morts des suites do lemv ôta^ essur^, environ 12,000 de maladie et 4,300 les l choiera. Parmi oes derniers il y en a 4,000 Hie •ur la guerre serbo-bulgare. ' dodH Les relations gréco-bulgares loix: Sofia, 24 février. — Par l'entremise de la rabi ;ation de France le gouvernement heMéni- fait ie a a\n'sé le cabinet de Sofia qu'amnistie L mp-lète^ était accordée à tous les individus parti mpromis au cours de la dernière guerre et le « e rien ne s'opposait pûus à la reprise des die I étions df-Cloma^loue®. . M>m LETTRES DE LONDRES Correspondance particulière de la «Métropole: Brelan d'élections. — Le gouvernement et ! ((Home rule». — Les tribulations de M 'Masterman.— La motion de lord Selborne — Les Wilson à la Chambre. — Les Smitl et les Brown. — Mort de Mrs R.-L. Ste venson.. Londres, 23 février. Depuis plusieurs mois, les unionisites de mandent à grands cris dies éleotiions générales afin d'avoir l'opinion diu peu plie anglais sui lie (( Home nule bilil » avant qu'il passe à l'étai de loi. On leiur a répondu que les dernièreî élections générales et ceLles Qui les avaiien précédées avaient été faites sur oette questior et que dans Les deux circonstances Le verdiic de la nation avait été largement en fa veur di projet diu gouvernement. Les unionistes n'er ont pas moins continué Leurs, clameurs. El bien. ! trois élections partielles ont eu Lieu k semaiine dernière, oe qu'on peut considère! x.mme des élections générales au petit pied. Les unionistes cliantent victoire, mais nous aàlons montrer que les faits me justifient pa5 eur exuiltaition. La première élection a été oelle du Buclçin-Jhamshire-Sud, un fief électoral des tories, }ui n'a jamads envoyé un Libénafl au Parle-nent. Bien que Le nombre des votants ait été dIus considérable qu'aux dernières élections, e vainqueur .unioniste a vu sa majorité diminuée de 226 voix. On a donc Le droit de regarder oes suffrages comme donnés en avenir du « Home rule ». Dans la circonscription londonienne de Betihnail Green, Sir Matthew WiLson, le can-Lidat tory, l'a emporté de 24 voix sur M. vlasterman, 1e nouveau chancelier du duché Le Lanoasber, qui, ayant accepté un poste ninisténiel, a dû se représenter devant ses jommebtamits. Sir M. Wilson a triomphé jrâce à 1 intervention d'un sooialiste qui a >osé sa candidature et a recueilli 316 voix, esquelles n'auraient certes point été à l'unioniste. Mais, outre que Le ton' s'est bien gardé [e parler d/u « Home rule » a ux éleoteurs et pu'il s'est contenté d'exploiter leurs griefs ontre la loi sur les Assurances, — il e3t avéré pue M. Sourr, Le candidat socialiste, est un rlandais partisan ardent de rauitononnie ég.islatiive et administrative de son pays. Les 16 suffrages recueillis par Lui doivent donc •tre portés au compte du « Home rule »>, quii ■btient ainsi la majorité à BethnaJ Green.; et fuand un journal tory s'éci'ie que le vote des lecteurs de ce quartier «a sonné le glas funè->re du bill » , i'I divague tout simplement. _ Dans l'autre oirconscriptiion métropolitaine e Poplar, la vieboire du «Home rule» a été omplète. Là aussi un candidat socialiste tait \-en.u se jeter dans les jambes du Libéral, lais oelui-ci l'a emporté haut la main sur es deux adversaires. Du reste, M. Jones, le ooialiste, est comme M. Sourr, un Irlandais t un «(Home ruler» con-vainou. Si donc on ijoute les 893 suffrages obtenus par lui à la laiorité de M. Yco on a un total de 1171 ôix en faveur du « Home nule ». * *• * A propos du (( Home rule » , — sujet que je 'ai pas, sembLe-t-i.l, traité d'une façon suffi-ante, — laissez-moi vous dire que depuis la smaine dernière, le gouvernement parait voir modifié ses vues en oe qui concerne les Dmcessions qu'il se propose de faire aux notestants du nord d'Irlande, afin d'obtenir ur consentement à la loi qu'il va faine adop-■r d'ici à quelques semaines. Bien qu'il ait nmontcé qu'il ne ferait connaître ces conces-ons qu'ultérieurement, la rumeur publique ni prêtait l'intention die mettre la province 'Ulsber, ou du moins quatre de ses contrées, 1 dehors des opérations du k Home rule ». el était, croyait-on, Le désir des Onangisbes. paraît, toutefois, qu'on se trompait, à en iger par un article récent de 1' « Inish imesx, Le journal officiel des unionistes landais, qui repousse cette solution comme admissible De leur côté, les nationalistes ï veulent pas en entendre parler. Il faut >nc chercher autre chose, et l'opinion publi-le semble se rallier à la proposition de Sir oraoe Plunkebt, qui suggère d'introduire tins le bail un article spécial en vertu duquel , après un essai loyal du <( Home rule », les ubitants de l'Ulsber prouvent qu'il leur im-ise un joug intolérable, ils seront libres de y soustraire, et d'organiser un gouvenme-ent spécial pour leur province. • • a Le cas de M. Masterman est à la fois dur i intéressa nt. Ce jeune ministre, qui venait j 1 se voir conférer l'honneur d'un siège dans 1 cabinet, a dû, selon l'usage constitution- s 1, se représenter devant ses électeurs. En métal, oe n'est là qu'une simple formalité. ( 1 candidature du ministre ne rencontre pas 1 Déposition, et, faute de concurrents, iil est a oclanié réélu sans qu'il soit nécessaire de t ter. Toutefois ce n'est là qu'une affaire de 4 uirtaisie de La part de se* adversaiires polit i- c es, et si ceux-ci voient une chance de sue- c s, iils n'hésitent pas à en profiter. On pour- 1 it citer plusieurs exemples de candidats c niistériiels avant échoué dans leur réélec- 1 «n. La plus célèbre est celui de M.Gladstone 1 i, nommé ministre des colonies en 1846. I t retourner devant les électeurs de Newark, ux-ai. qui étaient des ( protectionnistes r harnes, refusèrent de réélire leur député \ venu libre-échangiiste, et M. Gladstone, c ndauut tourte une session parlementaire et [ majeure partie d'une autre, demeure dans \ cabinet sans avoir un siège dans la Cham- c 5 des communes, jusqu'à ce que l'Univer- t é d'Oxford fît de lui son représentant aux i cbions générales de 1847. a M. Masterman pourrait de même rester c ns le cabinet, mais il ne remplirait pas le e pour lequel iil a été appelé à y siéger. Le s anoetier du duché de Lancaster n'a, pour n isi dire, qu'une sinécure administrative ; 1< ; fonctions consistent à défendre les actes f. ses collègues dans la Chambre des com- r tmes. Il n'agit point, iil parle. Il sera donc si jent de lui trouver au plus tôt un siège au v rlement. La chose, toutefois, devient de si s en plus difficile, les socialistes ayant ré- n u de présenter des candidats dans toutes f< circonsori(pbions. Cette tactique a pour n uiltat d'enlever un certain nombre de voix candidat libéral ou radical, qui autrement o aurait reoueilLies, et de faire passer son le ucunrent unioniste. C'est ainsi que six p ies ont été éLus dans oes derniers temps i< ns des circonscriptions où, sans ce duel d insulaire, le candidat ministériel l'aurait é< uibitablement emiporté. * * * y( l est d'usage, qua^nd un ministre est en d< te d'un siège, d'offrir la pairie à quelque a uité de son parti élu par une oirconscriip- ai k sur laquedJe on peut compter, et qui Lui- bi ne tiroquerait volontiers les banquettes d' :es de la Chambre basse contre les ban- ai Mes nodiges de La «Chambre dorée» .Mais, ea re que les circonscriptions, dont on peuii ne : sûr deviennent de pl'us en plus rares potin- sc Libéraux, ainsi que je l'ai èxpliqué tout à R-une, la motion que le combe de Selborne E] présenter ce soir dans la Chambre des pc s, tendra à rendre plus difficiles les opé- fil oms de la n^tuue de oelle à laquelle j'ai m allusion.. re es nobles pairs sont exaspérés contre k i 'Libérai!., à qui ils ne peuvent pardonner les Pariiiament Act », et ils se vengent de liu.5 m< oubes l'es manières. C'est ainsi que lotxl ta vay qui, «tu temps où il exerçait le^qw - fonctions de ((whip»' ministériel, avait pla les fonds de son parti dans la Compag-n américaine de Marconi, au moment où Compagnie anglaise du même nom venait < passer un marché avec le gouvernement do il faisait partie, fut sommé d'expliquer ; , conduite. En vain donna-t-il les explicatioi les plus franches, avouant 103'alement qu e avait commis une erreur de jugement, — Chambre décida qu'un comité serait chan | ih faire une enquête sur ses agissements. L J soir, des débats qu'on prévoit devoir être or; . geux, s'engageront dans la haute assembln sur la distribution des honneurs politique tels, que la pairie, etc... Cette discussion aut lieu à propos de la motion suivante que pn sentena_Lord Selborne:«Le fait d'avoir sousor . à lia caisse de son parti ne doit pas être pr en considération par un ministre lorsqu' • iecommande une personne à laquelle iil pr 1 Sa Majesté de con.féter un honineur quelcoi que. » Ce principe est irréprochable en so seulement les tories ne l'ont jamais mis e , pratique. * * * L'élection de Sir Matthew Wilson porte sept le nombre des députés de ce nom dans I Chambre des communes. Puis viennent si Jones, cinq Samuel, cinq Williams, oin Graig, cinq Davies et seulement quatir Smith. Ce fait est d'autant plus extraord naire que Smith est le nom le plus commu en Angleterre. Il est beaucoup plus répand que son équivalent français «Lefèvre» o (( Lefebvre » , lequel pourtant n'est pas rare Je me souviens qu'il y a quelques années, j faisais route dans Londres avec un jeun Français. Nous passâmes devant un immeu ble sur lequel se trouvait une plaque d cuivre avec cette inscription: «J.-B. Smitl M. D. » — «Ah! s'écria mon compagnon M. Smith, je le connais. J'ai voyagé avec Lu en France et il m'a demandé de venir lie voi quand je viendrais en Angleterre. » Et il vou lait absolument entrer. «Nous sommes ut peu pressés en ce moment, Lui dis-je, nou reviendrons une autre fois. » Arrivé à moc bureau, j'ouvris Lé «London Directory», c montrant au jeune homme les QUATORZJ immenses colonnes du colossal Annuaire ex clusivement remplies de Smith, je lui demain dai: « Lequel parmi ces noms est celui d votre ami?» Je n'oublierai jamais la figun de mon compatriote; il était Littéralemen pétrifié. Après Smith, le nom de Brown est le plu commun et le plus répandu, et il n'y a pa en oe moment un seul membre de ce non dans La Chambre des communes. Sept Wilson et pas un seul Brown, il y a là -une anomali* inexplicable. * * * On annonce la mort de La veuve du célèbn romancier écossais Robert Louis Stevenson dont le plus beau titre de gloire peut-être serf de s'être fait l'éloquent défenseur de votn saint et héroïque Père Damien, contre le calomnies et ies venimeuses insinuations <U certains membres des sociétés bibliques. Mrj Stevenson fut pour Lui une épouse admirable elle Le suivit à Samoa, cette^ île de l'Océar Pacifique, où il était venu soigner sa phtipd* et le disputa à la mort avec un dévouement héroïque. 11 avait aussi trouvé en elle un précieux auxiliaire pour ses travaux Littéraires, Les deux époux avaient été rapprochés l'un de l'autre par leur nature et leurs goûts d< bohémiens. Mrs Stevenson était Américaine, Stevenson la rencontra à Paris. Elle s'appe liait alors Mrs Osbourne. Elle avait laissé sor mari en Amérique et habitait le quartier où elle surveillait à sa manière l'éducation de ses deux enfants: un fils et une fille." Un beau jour, elle retourna en Californie. Stevenson La suivit. Touchée de cette preuve d'attachement, Mrs Osbourne mit à profit Les facilités illimitées que l'Amérique offre pour la dissolution des mariages, elle divorça et épousa Stevenson. A la réception qui suivit la cérémonie nuptiale, on remarqua parmi les autres invités la présence de M. Osbourne et de sa nouvelle femme, car il s'était remarié le matin même. Ce détail est piquant; moins cependant que l'histoire de cette autre dame américaine qui jouait au whist avec trois de ses anciens maris, dont pas un n'était le possesseur acbuel de sa main. de X. La propagande scolaire allemande à l'étranger Le récent et très sensible relèvement des ïrédits affectés par l'empire allemand au onctionnement do ses éooles à l'étranger doit ittiror l'attention sur les efforts de l'Alle-nagne pour répandre au dehors ses idées et a langue. On sait que les propositions en vue du prochain budget de l'empire, en faisant figu-er pour un million et demi de mark les 0nunes destinées aux oeuvres soolaires à l'é-ranger, comportent une augmentation do 00,000 mark sur celle sdu précédent exer-ice. Il est intéressant de noter à ce propos uo ce même orédit re s'élevait qu'à 100,000 aark seulement on 1895. Après s'être suo-essivement chiffré par 300,000 mark en 900 et 500,000 en 1904, il est arrivé au mil-ion en 1911, c'est-à-dire qu'il a décuplé en espace de seize ans. Le nombre et l'importance des écoles allemandes au dehors, si efficacement soutenues >ar leur gouvernement, n'ont pas manqué e suivre une progression aussi rapide. D'a-rès une revue pangermaniste, tandis qua ers l'époque de la constitution de l'empire n ne comptait à l'étranger qu'uno quarantaine d'établissements scolaires allemands, en existerait actuellement près de 1,200, veo un ensemble de plus de 60,000 élèves et nviron 2,500 professeurs. Ces institutions sont surtout répandues ur les points du globe où les colonies alle-îandes ont une particulière importance. El-« répondent, en effet, aux besoins de la >rte émigration de l'empire. Leur but pâlît donc être avant tout d'élever dans des mtimonts patriotiques les fils des Allemands ivant à l'étranger afin de ne pas leur lais-jr oublier leur mère-patrie; ce n'est en gé-aral que subsidiairement qu'elles servent de ►yers d'influence pour répandre 'a culbr-< ; nationale parmi les étrangers. Aussi est-ce surtout en Amérique du Sud, 1 l'émigration germanique est plus spécia-ment intense, que l'on rencontre les plus rospères de ces institutions: coi'ès-ci y unpteraient à elles-seules plus le. la moitié 1 nombre total des élè7os fréquentant les oies allemandes de l'étr^ngi r. Dans les autres parties c^u monde, on trou-> quatre grands établissements secondaires, ►nt deux en Belgique, (Constantinople, Bu-rest, Anvers et Bruxelles), où des épreuves lalogues à celles du baccalauréat sont sues chaque année devant des commissions examens envoyées par la métropole. Neuf itres collèges, dans lesquels l'enseignement t moins élevé, mais dont le certificat don-cependant droit au volontariat d'un an, nt installés en Italie, en Belgique, en >uruanie, en Turquie et même en Chine, îfin une quarantaine d'écoles primaires su-rieures, dont quelques-unes pour les jeunes les, sont répandues un peu partout, notam-rnt en Russie, en Espagne, en Asie-Mineu- en Egypte et en Chine. S'il est évident qn© l'ensemble de ces éco-est appelé à bénéficier, dans une plus ou >ins grande mesure, de la récente augmen-bion de crédit, il ne serait pas étonnant e o4b>-ei eût surtout pour but de d&-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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