La Métropole

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s.n. 1914, 28 März. La Métropole. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/st7dr2qc8m/
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LA MÉTROPOLE i 21e Ann&ei - v,,,, Bdition B A " <-> r>T IV EIVIE1VT9 Uo «s Su £• » Troi» mois. #•••••♦• ••••"- On « ahonne t ton! les buremux de poste et aux tacteui ETRANGER, le port en sus: Poui U HOLLANDE, s'abonner de préférence a' bureau* de poste, plutôt qu'au tournai même. LE NLMËRO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours ,d0 4 à 10 pages 59,ruedes Peignes, Anvers Administration : » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à I.6 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Chromquo sportive la ligne liene fr 0 30 Ir. 3 00 Annonces financ.id. »' I 00 Faits divers fin Jd. • 2 00 Réclames la Uyne, » i 50 La Ville :ld. » Faits divers corps ld. » 3 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province dAn-vers, l'adresser à l'AGENCE HA VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse, à LONDRES : ii3. Cheauside h- C. Samedi 28 Mars 1914 Le poisson aliment du peuple lie problème de l'alimentation populaire par le poisson a fait déjà l'objet de nombreuses études, où se révèle le souci constant de fournir aux populations une alimentation saine, riche, et économique. Ce n'est pas le moment d'insister longuement sur la valeur nutritive du poisson, qui par sa composition chimique et richesse en sels minéraux, d'une assimilation facile, supporte victorieusement la comparaison avec la viande; celle-ci, du reste, atteint des prix tellement fai>tastique3 qu'elle devient de moins en moins accessible aux classes laborieusesDans cet ordre d'idées, cette question Jdevient pour le peuple d'une importance vitale; elle est en outre nationale, car à la solution du problème de l'alimentation économique par le poisson est étroitement liée une branche très importante de l'industrie maritime, celle de la pêche, la prospérité du commerce de détail, la rétribution meilleure du travail des pêcheurs, l'encouragement au dur métier de la mer, et enfin le relèvement matériel des populations, mieux nourries et nourries à meilleur compte. On voit quelle est la portée de la question, que cous pouvons à peine effleurer ici. C'est à l'Allemagne que revient l'honneur d'avoir dans ce domain0 franchi une étape nouvelle et d'avoir introduit des innovations intéressantes, que la Belgique, par une similitude e situation économique, peut et doit faire siennes. La Hollande a suivi l'Allemagne de près et, dans un rapport, que nous essayerons de synthétiser brièvement, M. Bottemanne, inspecteur en chef des pêcheries en Hollande, vient de donner en détail l'organisation de l'alimentation économique par le poisson, tel qu'elle pourrait se faire en Hollande. Le problème se pose ainsi: favoriser Tâchât du poisson en supprimant l'inter aiédiaire, qui par les risques qu'il court à cause des déchets, constitue le principal facteur de la hausse des prix, et augmenter la consommation par l'amélioration des méthodes de préparation. L'expérience faite cjn Allemagne nous apprend que la consommation de cette denrée a reçu une poussée considérable ib la suite de l'intervention directe ou indirecte do l'autorité communale dans la rente. Il ne s'agit ici, on le conçoit, qu« du poisson do consommation courante, où soles, turbots, huîtres, caviar, qui suf îisent aux délices des gourmets, n'interviennent pas. Le systèmo préconisé par M. Botte-manne, est dans ses grandes lignes, le suivant: les marchés de consommation, c'est-à-dire où le consommateur se fournit, directement, sont complètement décentralisés. Plus de halle centrale, mais de petites halles claires, bien aérées, hygiéniques, appartenant à la commune, et disséminées dans les quartiers populeux ou dans les grands centres des villes. Dans ces halles se trouveraient des stands, loués à des commerçants pour un prix mo-, dique, destine au seul amortissement des frais do construction. Do cette façon on supprime le négoce des gagrie-petits, traînant une charrette ou so retrouvent selon le jbur, les légumes, le charbon ou le poisson, et qui, par les risques provenant de la détérioration rapide de ce dernier artic1©, offrent un minimum de garantie et rend le contrôle d'un* difficulté extrême. Un» condition primordiale pour la rente en détail et à bon marché, c'est évidemment l'achat économique du gros. Pour cela il faut disposer de marchés «à la criée, où 1 commerçants en gros et les pêcheurs enverraient leurs marchandises en consignation, et où la vente se ferait tons les jours, toi s'impose la centralisation de même qu'un contrôle soigneux des intérêts des vendeurs, qui doivent avoir ionte confiance dans l'exploitation. Ces marchés à la criée, loin de constituer un intermédiaire comme on pourrait îe croire, contribuent à la diminution des prix, par le fait que les marchands en gros fournissant en quantités considérables, peuvent se contenter d'un bénéfice moindre. Ainsi, lo détaillant pouvant se fournir journellement de poisson, n'achète que ce qu'il peut écouler normalement; son risque étant moindre, les prix s'en ressentent tout naturellement. Si toutefois eon stock dépasse ses prévisions, on peut y remédier en installant dans les halles des réfrigérateurs, ou même des fours où k> surplus est frit et constitue encore un excellent article de vente, assuré d'un débouché certain. An cas où elle ne se produirait pas spontanément, la modicité des prix de vente est garantie, par une intervention de la commune, qui s'assure ce droit dans le; contrat de louage. Dans certaines villes où la vente à la criée est impossibe ou rendue trop difficile par suite des circonstances, on appliquerait avec avantage 1e système de M. le professeur Hamburger, qui repose sur la collaboration entre lo commerce et i autorité communale. A jours fixes les ®*Tc^ands en gros mettent en vente dans les magasins, du poisson dont le prix est augmenté do quelques centimes — 6 à 8 pîcnnig par livre — au-dessus du prix ajdiat en gros; de son côté la commune ai la publicité nécessaire et conserve le ! contrôle des prix. Oajis les contres situés à l'intérieur du ; pays un accord peut s'établir entre la viile et certains marchands du littoral, qui i-,raient des envois 4 date fixe. t va sans dire que dans tout ceci les communes no peuvent perdre de vue, que' Jexploitation basée sur n'importe quel !' eystemo a pour but unique de faciliter \ v étendre lâchât et la consommation > pawique e u poisson, que par conséquent «s trais d exploitation ne peuvent servir • ?.u9lin but lucratif. j ^ri,P°Ur I proprement e «ii*. Un peut encore organiser une pro- a pagande active par l'organisation de 0 nrs culinaires, de conférences, de bro- p rlftilrC«. anc*ues ^ans magasins, par 4 nèa Par Prosseî cette œuvre de n *W«agande aérait utilement centralisée {< par une société particulière, en collaboration avec les communes ou le gouvernement. Enfin, il ne sera pas inutile de songer à la réduction des tarifs spéciaux de transport à l'intérieur, de façon à diminuer autant que possible l'exportation, celle-ci pouvant être entravée d un jour à l'autre par des lois protectionnistes. „ . Kevin. L'y! dualité Epirotes et Albanais j* Depuis que Mme Caillaux a assas-1 siné Gaston Oaimette et quo la com- j mission d'enquête nous donne une j paiwue d'instruction judiciaire, le monde ne s'est pas arrêté et les événements ont suivi leur marche également dans d'autres pays, il est vrai, ces événements n'ont rien de scandaleux si même ils ont le caractère d'une incontestable gravité. La crise anglaise a cert iinement surpris bon nombre de badauds, suivant avant tout le spectacle que donne au ; monde la corruption des milieux politiques . français, sans parler des pitreries dont s'agré- j mentent les manifestations de tous les vices et de toutes les hontes de ces milieux. A l'étranger, on devra peut-être noter connue an des effets les plus malfaisants de ces scandales français que l'opinion publique, en ..ehors de France, s'habitue à ces crimes et à ces tragédies et que certaine presse aidant, elle finisse par trouver des excuses à tous; ces crimes et à toute cette corruption. Ceci dit, il convient bien de revenir un instant aux affaires d'Orient, qui c*» t-es n ont rien perdu de leur gravité parce que Mine Caillaux a assassine Gaston Oaimette. Il semble au contraire, s'il faut en croire les correspondants des journaux parisiens, que .a situation dans l'Epire s'est singulièrement aggravée. , - 11 y a quelque temps, la presse française avait annoncé que les gendarmes commandes par les officiers hollandais avaient ete farts prisonnière par les Epirotes révoltés. Des télégrammes de ces officiers a La reine VYiI-helmine et au gouvernement nollamiais ont vite.fait justice de ces informations absolument fausses. Les gendarmes albanais, sous le commandement des officiers hollandais, no sont certainement pas aventurés dans des endroits'où l'effervescence était telle que des combats sanglants n'auraient pu que iifficiiemerit être évités. U convient donc, rien que par cette simple considération, de ■e mettre en garde contre les informations parlant de grands succès des bataillons sacrés des Epirotes sur les Albanais.ll est infiniment probable, en effet, que les Epirotes ne se trouvent en face que de quelques aventuriers albanais qui n'ont reçu aucun ordre de défendre la frontière albanaise contre des invasions grecques et encore moius de maintenir îous la dépendance de l'Albanie, les contrées le l'Epire annexées par la volonté des puissances à la principauté albanaise. Comme l'a lit lord Morley a la Chambre des Lords : « On ne possède aucun indice pour dégager la vérité et savoir la situation exacte dans l'Epire septentrionale ». Ce que l'on sait fort bien cependant, c'est quo cette situation incertaine ne peut plus continuer pendant longtemps si l'on ne ve;i.-créer des difficultés internationales inextricables. Dans ces événements de l'Albanie du sud, il y a trop d'intérêts engagés pour que les puissances puissent se désintéresser de la question. Lord Morley en a convenu, seulement il a reconnu en même temps que la Grande-Bretagne,ne pouvait faire autre chose que de marcher d'acco'rd avec les autres puissances. C'est fort bien I seulement, les autres puissances n'avancent pas et alors, l'Angleterre va rester à ton- c.»nda »V:ée à l'immobilité. C'est la vieille tactique qui se renouvelle. On ne parvient pas à s*» -netf-rt d'accord et l'on orie cependant à tue-tête que l'on ne peut pas rompre l'accord avec les. autres puissances, au risque de d'chaîner des complications internationales. L'Angleterre, il ne faut pas l'oublier, a cependant joué un 1 rôle prépondérant dans ces affaires orientales; dont elle a pris en réalité la direction. Alors il semble que sir Edward Grey dont on a fait un éloge si chaleureux dans toutes les capitales avant l'achèvement de la liquidation orientale devrait reprendre son activité et faire son possible pour hâter cette liquidation. Pour le moment, il s'agit de savoir si la Grèce va évacuer oui ou non pour le 31 mars les districts de l'Epire attribués à l'Albanie et celle-ci sera remise en situation d'occuper ces mêmes districts d'une manière permanente.Lord Morley dans sa récente déclaration aux lords, a affirmé que la situation ne permettait pas à la Grèce de retirer ses troupes de l'Epire. Mais qui donc a créé cette situation et qui donc l'a favorisée sinon le gouvernement grec en permettant et sans doute aussi eu favorisant, pendant de longs mois, toutes les manifestations contre les décisions des puissances^ en même temps que l'organisation d'une résistance armée à l'exécution de ces décisions. Et naturellement, on devait prévoir, à Athènes, qu'il serait faciio un jour ou l'autre de tirer profit de cette situation trouble pour les intérêts grecs. M. "'énizelos n'a pas donné précisément l'impression qu'il est plutôt naïf et qu'il ignore les situations et les faits qui peuvent le servir, lui et sa cause. Il a réussi d'un autre côté à gagner les puissances de la Triple-Entente à cette cause et si les grandes puissances ne marchent pas aujourd'hui, si elles ne parviennent pas à se mettre en route pour faire respecter les décisions de la conférence dos ambassadeurs au profit de l'Albanie, c'est avant tou le résultat des intrigues de M. Vé-nizeJos dans les capitales de la Triple-Entente L'attitude de la presse officieuse française ne laisse, à cet égard, aucun doute possible. La présence à Corfou du roi Constantin de Grèce et de l'empereur Guillaume rar-t-elle hâter la résolution de ces difficultés? On peut ! le souhaiter parce que ce petit jeu d'intrigues a. incontestablement assez duré. — J. Joerg, la T. S. F. et le yachting La Socioté Royale Nautique Anversoisc-rient d'utiliser son mât de signaux du garage t la lotie de Flandre pour y placer une a tienne de télégraphie sans fil reliée à un poste éoep'cur eju on nous • dît être* de premier «rdre .avec plusieurs écouteurs permettant ux membres fréquientomit le garage de s'ini-tfC»r aux passionnants secrets de £ T.S. F. L antenne étant placée à urne trentaine <ie i êtres de hauteur, on pourra recueillir les ouvel'Ics émises notamment par les postes de i tour Eiffel, de Norddeich, de Poldlhu, de •k-ethorpes, de Madrid et probablement AHlington aux litnts-Unîs. Pendant la belle saison.. la S.R.N.A. aura de publication de nouvelles par et les membres pourront prendre < >TMiansaanoe, au fur et à mesure de leur rnvôe, de toutes les nouvelles les plius ré- i >nteé; dos signaux intéressant l'heure, les s névraions de temps, etc. $■ Voilà une excellente initiative, conséquence s 1,reCi* o r^'oe,nitos mesures si libérales prises <-ÏL i et 9"* ta™ #ragid plaisir à e >us les yaçhtsny.xn, jr Échos LA VILLE v Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Société des concorta do musique sacs-é®. — A heures et dcnviie, répéitàti-an généraie cLo ll'« Elias cte \Le-ndjelssolrn. cerole Françalé. — A 8 heures trods qaiantfi die littérature et de nnueliquc. Kring der V/estvlamlngen. — A 8 h eûmes e quart, au théâtoe ■ ThatMa • reixréae-nta^U'ooi théd traie. COURS Berlitz School, 8, Meir. — Longues vi-van/tea. EXPOSITIONS Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, en l salle des fûtes de la Ville, Melr, Salon 1914. (Ou vert Jusqu'au 5 avril) Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, exposl tion d'art chinois et Japonais (ouverte Jusqu'ai 2 avril). Salle Wynen. — De 10 à 5 heures, expositlor EJm. Verstraetet i (ouverte jusqu'au 3 avril). Salle Forst. — Do 10 à 5 heures, expositlor d'aquarelles C. Jacquet (ouverte jusqu'au 30 mars) Musée royale de peinture. — De 10 à 3 1/2 heure: exposition de peintures de la collection C. L Cardon, de Bruxelles. Au gouvernement provincial Mme la baronne C. van de Werve et d< SchlkLe recevra à l'hôtel d<u gouvennemen provincial de deux à cinq heures les samedi; 2S mors et 4. avril prochains. L'exposition maritime de Londres Nos lecteurs savent déjà que La ville d'An vers a trouvé iniuitile, de songer à une parti cipaition quelconque du port, à l'exposdtioi Internationale de la marine et des industrie; connexes, qui s'ouvrira a<u mois de septembn à Londres. Nous ne rappellerons qu'à titn documentaire la hâte fébrile Que mirent le: ports de Rotterdam et d'Amsterdam pour & ménager uin emplacement favorable dans le même exposition-. Nos lecteurs nous excuseront donc de reve nir 9iir cette vieillie histoire, si nous le faisons ce n'est que pour faire voir de quelle façor nos maîtres font appel aux pitreries les pliut grotesques, pour expliquer une abstention qui, en somme, n'est pas explicable. Vous clinez: Anvers s'abstient parce qui; l'utilité de cette exposition n'est pas démon tirée? Vous n'y êtets pas. Parce que la caisse oomiminaie résonne comme un fût vierge du son contenu ? Encore moins. Parce Qu 'on i manqué de respect à son égard en ne l'invitant pas officiellement ? Pas même ! Ecoutez donc: Si Anvers ne se fait pa; représenter à l'exposition de Londres, c'esf PARCE ODE L'EMPLACEMENT DIS PONIBLE"N'EST PAS ASSEZ GRAND. Ainsi en ont décidé nos maîtres, et dans ce sens il a été répondu à une personnalité de Londres, membre du comité exécutif <te l'exposition, venue à Anvers pour donner è notre port une dernière occasion de se fair< représenter, avant de faire des offres i l'étrangler. Après celle-là, il vaut pe/ut-êtne mieux d* tirer l'échelle. Pour le port En sa séance d'hier, la Députât ion perma n. nte a approuvé lets cahiers des charges pou !a fourniture de nouveaux élévateurs, câble, électriques, etc., qui furent présentés ai conseil oonvmunal en séance du liuindi 9 mar dernier. La magistrature " cléricalisée », I>a libérale et anticléricale «Chronique» commentant les révélations faites sur l'affair Rochebte, écrivait l'autre jour: « Nous croyons qu 'i'1 n 'y a pas en Belgiqu un ministre pour donner un tel ordre à lu magistrat; et nous sommes certains qu'il n' a pas un magistrat pour lui obéir. » I^a magistrature «cléricalisée» de che nous vaut donc mieux que la magistratur maçonnisée de la République biocarde. E nos ministres ont plus de dignité que oeu: Je nos voisins du Sud. Il nous plaît d'en souligner l'aveu dans ui organe an! i ca tholique. Les limites d'Hoboken et de Wilrycl La Chambre aura à s'occuper prochaine ment d'un projet de loi portant modlifioatioi des limites séparabives (les communes d'Ho boken et de W ilryck. De nouvelles rues devant être créées à ua point de i onction des limi tes de ces deuc communes, les conseils communaux se son mis d'accord pour solliciter l'échange d quelques parcelles de leur territoire actuelle nient^ noivbâties. Cet échange qui se ferai sans indemnité de part ni d'autre, aurait poui effet d4emipêolier que des constructions n soient érigées partiellement sur le temitoir de chacune des deux communes. Cette proposition a reçu l'approbation du conseil provincial et elle n'a soulevé aucun objection de la part de M. le ministre de lt juistioé poun" ce (jui concerne les services d' culte, de la bienfaisance publique et de l police j udiciaire. Les catéchismes cxtrascotalres Ainsi que nous le faisons chaque année . 1 "approche do Pâques, nous recommandon tout particulièrement à ta générosité de no lecteurs l'œuvre si intéressante des catéchis mes extrascolaires, fondée, ainsi qu'on 1 sait, par S. Em. Mgr Mercier, archevêque d .\Lrilines, en vue de pourvoir à Pinstructioi religieuse des enfants fréquentant les école communales amversoises. Ces leçons, suivies par les enfants à parti' de l'âge de six ans, sont données dans 1; plupart des paaxxisses par les soins du clerg assisté d'institutrices diplômées des école catholiques. Bien cjue l'œuvre soi t très prospère dans U généralité des paroisses, nous signalons ce pen.cl.iint à la bienveillance de nos lecteurs le. catéchismes extrascoteinés de St-André, d-St-Michol, de Ste-YValburge, de Ste-Cathe r-wiie f lviel), du Sacré-Cœur, de St-Laurenit de St-Anloine, diirigés avec un admirable clévoûmenit peir Ml Je Winders. En \«ue de couvrir les dépenses résultan. le l'extension continue de l'œuvre, une tombola va être organisée que les catholique: 'inversais auront à cœur de faire réussir brillamment.On peut se procurer des billets chez Mlik iVindors/Marthé St-Jacqaies, 38^, Aux gens d'affaires Uni bureau réalisant tout le confort mo berne rend le travail facile et agréable. Aux personnes désireuses d'installer ou die noctanniseir un bue-eau, nous conseillons de 'adresser à la maison Vamlerborght frères, lie de l'Ecuyer, Bauixelles, qui s'est sp6oiali-éo dans cette branche; elles obtiendront stflns aiouns frais plans et devis et recevront, sans ngagements pour elles, un catalogue très omplet, réoemtnmt composé. La guerre et les roses A part les commerçants que la chose intéresse particulièrement, personne peuit-être ne se doute que la guerre des Balkans eut en 1912 et 1913 une grave répercussion sur l'in-clustrie des parfums, surtout les parfums de luxe fabriqués généralement avec l'essence de rose. L?i Bulgarie est le plus grand pro-diucteur d'«attar» du monde, oe fameux extrait que les fermiers bulgares distillon; des roses qui poussent à profusion dans les basses vallées des Balkans. Etant tous parti? à la guerre, les paysans bulgares ne purent, s'occuper de leurs champs que Les femmes et * les enfants s'efforcèrent d'ensemencer et ils ' ne manqueront pas de pain, ce qui est déjà bien, mais ils manquèrent de roses, faute du ' temps nécessaire ele cultiver l'«attar». Et le-, t, belles roses se flétrirent sur leurs tiges, car - pendant des mois id y eut diu sang humain sur les tendres fleurs et la senteur Acre de la poudre chassa leur odeur délicate. En temps; normal le -produit se vendait de 18 à 20 fr. les 30 grammes. La guerre le fit monter à 62 francs. Actuellement, il vaut encore do 50 à 52 francs. Avec la paix, les patriotes bulgares ont repos leur labeur champctne et nos élégantes 1 peuvent se branquiiilffcser. Elles pourront en-cône parfumer leur mouchoir de la suave . essence, comme jadis, <ians les prix doux. L' **Antwerp Seamen's friend sociéty Le rapport annuel de cette institution de charité, destinée à aider moralement et ma-1 térieliliement les marins anglais, signale que l'année qui vient de finir, si elUe n'est guère brillante au point de vue financier, elonn." toute satisfaction au point de vue du bien accompli. La société a perdu en la personne de feu M. Andrew Edward, un de ses soutiens le* olius prédieux; en outre, l'«Américain Seamen's Friemt Society» qui cesse d'opérer da<ns les ports étrangers, pour se consacrer uniquement aux sta.fcions nationales, retire ainsi à la société d'Anvers une^collaboration dont lès effets se sont fait sentir immédiatement. En conséquence l'A. S. F. S. adresse| à .tous ses membres un nou.veau et chaleureux appel. . Pour le reste, l'année est fort satisfaisante:, 10,546 marins ont assisté aux services reli-'ôeûx, et 15,334 ont visité ta salie de lecture.: Les concerts ont été fort bien suivis. Le rapport rappelle la visite du croiseur «IIllinois» à l'occasion de laquelle, la colonie anglaise et en particulier l'A. S. F. S. fraternisa avec les Américains. A ce propos le rapoort rend hommage à tous ceux .oui collaborèrent aux diverses fûtes, dont Sir Ceci! Hertslet, consul général d'Angleterre, Ladv Hertslet, l? comii-té des dames anglaises et les dames ele la colonie américaine. Au cours de l'assemblée générale annuelle MM. Crighton .John et Ostler, furent réélus membres du comité. En remplacement de M M. A. Edward, M. Rirch fut appelé à la pré aîdence. M. Percy Jones fut nommé secrétaire.La Vie militaire — x — Démission du chef de l'Etat-Major. — Le ' lieutenant-général De Ceuninok, chef de l'E-1 tat-Major général de l'armée et ancien chef do l'Etat-Major de la _ position d'Anvers, vient d'envoyer sa démission au Roi. Le général De Ceuninck sollicite sa mise à la pension pour motifs de santé. En réalité, le chef de l'Etat-Major qui devait se retirer dans quelques mois,quitte pré-' maturément l'armée à la suite de l'incident qui a surgi entré M. le député Mon ville et ' lui. 1 On se rappelle que M. Monville a accusé le ; général De Ceuninck d'être responsable de l'état des travaux de défense d'Anvers. Le chef de l'Etat-Major répondit au député libéral de Bruxelles par une lettre conçue en termes sévères. Cette lettre a fait l'objet ' d'un blâme public de M. do Broqueville à son - auteur. Nous croyons ne pas nous tromper en an- - nonçant quo le successeur du général De 1 Ceuninck à la tête de l'Etat-Major de l'ar-'' niée sora le colonel baron de Ryckel qui remplit actuelement les fonctions ele sous-chef 7- de l'Etat-Major général. ? Le e>olonol de Ryckel est un officier de 1 grand mérite qui préside et dirige déjà la c oommission récemment nommée pour refondre notre plan ele campagne. 1 Le colonel de Ryckel a été comme le général De Ceuninck, cliof de l'Etat-Major de la position fortifiée d'Anvers où il a laissé le : souvenir d'un officier de talent. 1 Le budget de la guerre. — M. Vande Vy-vere, ministre des Finances, a déposé sur le 1 bureau de la Chambre,, divers nouveaux ■ amendements au budget de la guerre. ; Ensuite ele ces amendements, les crédits ? concernant le Département de la Guerre s'é-" lèvent à fr. 55.139.400. 1 Les nouveaux amendements prévoient un ' crédit d'un million, pour l'établissement ? d'un tirA d'installations et de bâtiments à - l'usage de l'armée, notamment de casernes, de polygones de travaux pratiques, de plai- * nés d'exercices, d'escales et de champs d'atterrissage, d'un hall pour expositions ainsi que de bâtiments destinés à d'autres services 1 publics. 1 Cet ensemble de travaux serait exécuté sur le teritoire des communes de Woluwe St-Etienne, de Woluwe-St-Lambert et d'Evere, après expropriation des terrains nécessaires. \ Il est prévu également dans les amende-5 monts fr. 90.000 pour les harnais nécessaires ? à la nouvelle^ école d'artillerie, fr. 3.000.000 _ pour les munitions exigées par La réorganisa-? fcion pour l'artillerie de campagne et la mise ? en service de nouvelles pièces, fr. 200.000 1 pour l'établissement de l'installation éleetri-5 que aux camps de Beverloo et de Brassehaet, fr. 11.655.000 pour bâtiments militaires et - câmps d'instrueition : acquisiiion et aménage-1 ment du champ de tir ele Lommel, aequisi-' tion ele terrains en vue ele l'élargissement du i grand champ de tir de Brassehaet pour garantir la sécurité des riverains lors ele l'exé- 1 cutiôn des tirs de l'artillerie ; nouvelles con-. struction8 et installations dans diverses pla-; ces du pays; installation d'un système ele - ventilation dans les caves à canons des - trois positions fortifiées, construction d'une , buanellerie mécanique à Beverloo ; ex- : tension du réseau ferré à voie normale et création d'une gare militaire à Be-verllo ; agrandissement du casernement des ■ officiera au camp de Beverloo; création de ; chenils pour compagnies de mitrailleuses. Une augmentation ele fr. 540.000 est inscrite au buelget en vue de couvrir les elépen-ses des dégagements des camps de tir autour des forts de Liège et ele Namur. Enfin les amendements prévoient une augmentation de crédit de fr. 99.000 en vue do l'achat des chevaux nécessaires la nouvelle école d'ar-! tillerie à Brassehaet. Nos officiers à l'étranger. T/O gouvernement grec a adhéré à la pro-position bulgare tendant à faire arbitrer par un officier belge lo litige greco-bulgare con-oernant la délimitation de la frontière aux environs de la station <l'Oktchilar« EXTÉRIEUR Allemagne Un procès d'espionnage Leipzig, 26 mars. — La Cour de Leipzig appelée à juger le procès intenté p<)ur espion-nag ^ au méoa-nicieo Gartner et à l'aide-phar macien Rotlmann, tous deux nés à Berlin, t rendu la sentence suivante: Gartner convaincu de détournements «îs condamné à 18 mois de prison et à la perte d< ses droits civiques pendant trois ans. ^ Rotlmann, convaincu de complicité, es-condamné à 6 mois de prison. La Cour a écarté l'accusation d'espionnage Le Prince Henri de Prusse au Brésil Rio-de-Janeiro, 26 mars. — Le prine» Henri de Prusse et la princesse se>nt arrive: à bord du tKap Trafalgar.» Le prince a _fa.i1 au Président de la République une visite Prir sont partis ce soir pour Buenos- Ayres. ^ incident Liman de Sanders à Constantinople Unë dépêche adressée de Constantinople à la « Gazette de Vose » a fait hier assez grand bruit à Berlin. Selon ce télégramme le gênerai Liman de Sanders. chef de la mission militaire allemande à Constantinople, f9rt *r" rité d'une dépêche d'un journal parisien du matin rapportant la tentative de vol dont ses filles ont, comme on sait, été récemment victimes, se rendit l'autre jour avec deux aides de camp au bureau de l'agence ottomane. Le «énér&l demanda à voir lo représentant de ce journal. Quand celui-ci entra il braqua sur lui son revolver et le somma de revcler l'origine de cette dépêche. Le correspondant put établir, pièces en main, qu'il n'était pa* l'auteur du télégramme. Le général Liman de Sanders, fort interloqué, en fut quitte pout remettre son revolver dans sa gaine et sortir de la salle de rédaction toujours suivi de see aides de camp. , Cette histoire cause quelque émotion dam les milieux diplomatiques de la capitale allemande, où certaines rumeurs ont deja circulé ces derniers temps sur les fâcheux de-buts à Constantinople du général et sur soi désaccord avec Enver pacha. La « Morgen Post », radicale, écrit: « Le chef de. la mission militaire allemande s'est laissé entraîner à une aetion pénible e1 irréfléchie. Le général Liman de Sanders £ voulu défendre la bonne réputation de sa famille, tout comme Mme Caillaux défendait l'honneur de son mari contre Gaston Cal mette. On comprend la colère du général mm on doit regretter la promptitude de soi: ae>te. Le général Liman de Sanders n'est pa* une personnalité privée à Constantinople Derrière lui se trouve tout le gouvernement de l'empire allemand. Il aurait dû, pour sau vegarder la dignité même de son pays, mo dérer sa colère. Evidemment, nous compre nons son geste du point de vue puremen humain, mais la_ chose est du point de vu< politique fort triste ». La t Taegliche Rundschau » estime l'af fairg à peine croyable. « Bien que ie général Liman de Sanders dit ce journal, ait été depuis son arrivé l'objet d'attaques incessantes, on aurait pi croire qu'il trouverait un meilleur moyen d< régler cette affaire ». L'Allemagne et l'Albanie Berlin, 27 mars. — A la commission di Reichstag pour le buelget des affaires étran gères, le secrétaire d'Etat, M. de Jagow a dé claré qu'il n'y a pas encore de décision pris< au suiet de la représentation de l'Allemagm en Albanie et qu'on lie sait pas s'il y a un un consulat général ou un ministre à Du razzo. Angletern AUTOUR DE LA CRISE A propos d'une déclaration de M. Asquitl Que signifie ce renvoi? Londres, 27 mais. — En vue de la déclara tion attendue de M. Asquitli sur la crise mi nistérielle, la Chambre des Communes étai bondée, quand elle s'est réunie aujourd'hu à midi. Les ministres étaient absents. L cabinet était toujours on conseil. La déclaration de M. Asquith a été a jour née jusqu'à 5 heures du soir. On dit que l'ajournement ele la déclaratioi ministérielle et la nouvelle que le Conseil d< cabinet se prolonge ont produit une vivo im pression dans les couloirs de la Chambre de Communes. Les libéraux expriment la conviction qu les difficultés actuelles peuvent être sur montées. D'autre part, les chefs unioniste croient imminente la démission du gouverne ment. Le Conseil des ministres a duré jusqu'i midi et demi. Un certain nombre de membre du gouvernement se sont rendus à la Cham bre. Un attentat suffragiste Londres, 27 mais. — La résidence du gé néral Maccalmont appelée Abbeylands dans 1 comté d'Antrim en Irlande a été incendiée Les dégâts s'élèvent à 15,000 livres sterling On soupçonne les suffragettes d'avoir allum cet incendie. Autriche-Hongrù GUILLAUME II CHEZ .. ARCHIDUC Le « Hohenzollern » à Trieste Tri este, 27 mars. — Le yacht impérial al lemand « Hohenzollern » ayant à bord l'em pereur Guillaume est arrivé ici à 10 h. 4 avec les navires qui l'escorte. Il a échang les èaluts d'usage avec l'escadre autrichienn ut a ensuite jeté l'ancre avec les navires d l'escorte vis-à-vis du château de Miramar. Les navires allemands ont jeté l'ancre d vant le château de Miramar. L'archidu François-Ferdinand revêtu de l'uniform d'amiral allemand s'eett rendu à bord di « Hohenzollern » où il a été reçu très cor dia-lemant par l'empeax>ur Guillaume IL L souverain allemand et l'archiduc sont allés i terre au bruit des salves d'artillerie. L'em pereur d'Allemagne a salué la duchesse d> Hohenberg, femme de l'archiduc François Ferdinand et les membres de la famille d-l'archiduc.L'empereur Guillaume et l'archiduc se son ensuite rendus à bord du cuirassé d'escadr autrichien « Viribus Unitis » qu'ils ont vi 31 té en détail. Un déjeuner a eu lieu à heure au château ele Miramar. itali* M. Giolitti on Belgique Paris, 27 mars. — On mande de Rome i 1' «Eclair» : M Giolitti quittera Rome dans Ic3 pre miers jours élu mois d'avril, pour visiter 1; Belgique et la France. Il projette de passe quelque temps dans une localité des Pyrénées Son médecin l'accompagnera. Mexique 1.6 général Huerta et les Etats-Unis Washington, 26 mars. -— On apprend d< source eliplomatique particulièrement auto riséo quo si le général Huerta consentait i quitter Mexico pour trois mois et s'il lai^saii M. Rejas, ministre des affaires étrangères devenir président provisoire, les Etats-Un il consentiraient à ce que le général Huerta « présentât aux élections pour 1a présidence. Cnillanv (f»t Pochette Un coup de théâtre ! > Une lettre dç pochette. -- Jaurès en reconnaît l'authenticité. -- Mtre Bernard refuse toujours dé parler. — L'instruction du crime sur M. Calmette. — Mme Caillaux sur le gril. , . couip en oircu-kiires ©t en publier:ikxn (ie jour, i îîCQflQQÎnSt [l'-iax spéciaux. Ceoi cxplliquerait la différence M. Roussel oroit avoir été à peu près le ! ES Pnimnîln ««1 distributeur de la publicité des affaires HH Us IlHlUlBllD Rochette, mais il ajoute qu'il est fort possible UU (!«» WHMiiuiiw que Rochette ait fait des remises directes. Sur une quetion de M. Delahaye, M. Rouis- )o( gel déclare qu'il serait assez facile de don.ncT le nombre de journaux parisiens ayant reçu i j i wtf r rnfi atoi r E DE de la publicité, mais que pour ceux de la pro- l 'nte mme caillaux vince, il serait plus difficile de le faire, car les journaux sont pour la plupart a f termes. Ses déclarations do jeudi Le témoin déclare ein teminanit qu'il i» s'est occuipe que de lia pubacité nnanciere ec Paris 26 mars. — Au cours de son interro- n'a été mêlé à aucune négociation en dehors <ratoire'Mme Caillaux déclara qu'elle n'avait de la publicité financière. . fait l'acquisition du revolver uniquement M. Delahaye demande au témoin si le on vue du voyage dans la Sarthe. Elle voulait, « Rappel » était en rapport avec lui. dit-elle au cas où elle se déciderait à allei M. Roussel répond que le «Rappel» na au « Figaro », si M. Oaimette ne lui donnait fait pour les affaires Rochette que les affaires satisfaction provoquer un scandale. Elle qu'il fait habituellement. ne vmilaitpas q u en c^ d'échec sa visite fut La séance est levée. Séance cet aprèsWi présentée le lendemain comme une vaine sup- à 3 heures. L>1 Revenant sur la publication du 13 mars, COUOd3 théàt,P6 d'un fragment de la lettre signee «Ion Jo,» Mme Caillaux ajoute à ses précédents décla- commission en seance pleniere rations: Le lendemain de cette publication commission mon mari reçut la visite d'une personne qui JAURES ANNONCE LA RECEPTION lui déclara que Calmette avait en sa posses- LETTRE DE ROCHETTE sion d'autres lettre^ intimes et que d enti*e- tiens avec plusieurs rédacteurs du «Figaro», paris> 27 mars. — La commission d'en-cette personne avait emporté l'impression *te ^ocliettc vient de se réunir, que Calmette avait ea main des armes terri- 1 ^ Jaurès, son préâde-iHt, lui a fait savo'** ule> contre moi. q,u>;i* avai,t reçu ce matin à 11 h. x/2 a son Je me réserve de donner une liste ele te- particulier la lettre signée Rochette moins qui confirmeront ce que j avance la. texte a été publié par un ieyumal du D'autre part le 15 mars j'ai reçu une lettre mGltin> . anonyme, détruite par moi depuis, dans la Cette lettre vient de Suisse ainsi qu en té-quelle on m'annonçait la publication immi moigne le cachet de la poste apposé sur l'en-nente de lettres me concernant. ^ veloppe. Elle est datée de Luoerne 25 n ars. M. Boucard après avoir insisté sur la ^ Jaurès a fait passer sous les veux de - nouveauté de ces déclarations invite l'accu- collègues l'original dc_ document. >ée à s'expliquer sui* le contenu de ces lettres. ^ Delahaye, qui a eu jaelis en sa posses-R. — Elles étalaient toute notre intimité. s,j>00 *cbes écrits ele Rochette, a constaté que • D. — Cependant M. Calmette, quelque récrtope ^ La lettre adressée à M. Jaurès, Avive qu'était la campagne menée par lui, Antique à celle de Roclietite. 1 n'est jamais? semble-t-il, sorti des limites d'une polémique ordinaire. En attaquant vo I « IptifrA dfi ROCUGttO - „re mari il visait l'homme politique et non ^ l'homme privé. A M JaiirGS , Ce n'est pas l'homme privé qu'il attaquait, a ? interrompt Mme Caillaux, comme il le fit rMM'nrluîwns d'aorès le 1 flans le numéro du 13 mars, en commettant la Oi-aprés n° ep - lettre de ; lettre signée «Ton Je. En écrivant, en par- « Matin de Par s, le texte de le^e lant de lime Gueydan, Mme Caillaux a en ^^te> M. J»nf^ don^i"dET seveli dans l'oubli le deuil de ses illusions, de l'autlientrate a la commission d enquete. son rêve, de sa vie et de sa foi. mars 19^4 ; D. — Mais cela concernait une autre femme Monsieur le président de la lue vousr . . . /. . v commission d'enquête par- —' Oui. mais c'est moi qui succédait a Mme ; Gueydan comme femme de M. Caillaux et lementaire, faris. J c'est à cause de moi qu'il est venu ensevelir . , - ;j._+ J dar-» l'oubli le deuil de ses Ulusions, de son ^ 0 ^uroaux' français reve, de sa vie et de sa foi. . Deux hommes sont menacés d'un tribunal Rappellerais-je, s écria avec indignation JJ?"Tur liom-eur, leur liberté peut- ; Mme Caillaux que dans un article paru le ^ ën eu et, par suite de eirconstan- i' T » i r'irititc.'î. £ 1 sex-ssitate'-•• » te«asasa«»ss A ce moment une crise de larmes l'empêche vr°"9- Tuiîa- quelques instants de continuer. Quand elle ^ous nô 'r2 o\Tdr mon té- - 11 • , 1 1 fitio vous me connaissez, ele recevoir mon »>e-peu. poursuivre elle ajoute, la parole coup e dans de pàreiUes circonstances, t de sanglots: Je déploré encore une fois le mal- ui" f.. „ c„ rx<;nui<vr • ko :■ arrivé. Je regrette profondément te d^-que .dommage qu il en puisse résulter • conséquences de mon acte et je préférerais ll0.u,r .m0!' ,. . , f -, mille fois que la campagne continuât que d'à- Malpe mon. désir d être bref, il mo fa. t - voir tué M Calmette. n est impossible de W?1?- « talto ' 6366,14,613 à Ia chercher à mon acte une autre cause que clarté de ma déposition, ' eelile que je vous ai dite. Jamais une union fut „ , . a d i r i w c ne lire RFiflTIflNS ' Plus parfaite que la nôtre. Nous avions l'un « l origine ûe mes relations ■ po- • l'autre l'amour le plus profond et le AVEC M' U MEisNIL » !^Arme1pld'lniiv n .il ' f +- -T'ai connu M. du Mesnil a l'occasion dee » deu'ga^onl du mon premier proeàsjle « Rappel . ■ Cette confrontation n'a rien révélé de nou- îfcait 1 -un df® ri!rcs J0ÎImaux, avec parfois -S voau w v 14011 o supreme ironie — le « Figaro », qui mon- Les interrogatoires continuent trait d? !a bienveillance pour ma cause. J 'en remerciai un jour le chroniqueur judiciaire, > Paris, 27 nions. - M. Boucard .ne doit pas M- Ménard en le priant de transmettre ces 5 Interroger aujourd'hui Mme Caillaux. Il se ™m6™.oments à son directeur; il m invita - bornera à entendre Mme Gueydan, MM * J®.fa)re "ox-meme. Voilà l'onmne de mos B wii?tc:n et Barlbv relations avec M. du Mesnil. Je lui racontai Mme Gueydan. est restée une heiure environ t?nt «J ^côtà surtout le pas- . dans le cabinet du iufie d'instruction. A sa s'0™t,rent; d ?PPnt' contrôla que ( etau , -x>rtie, cl.îie a déclaré aiux journalistes qu-î ï'i;n- "alheureur ; c'est un grand cœur; il en-; -lOTogeaiient: J'ai affirmé sur ITionnUr a-u ^«t line campagne ardente en faveur de la . u^e el'inistruction que je n'ai jamais mi direc- x , , . î !<mcot ni indirectement fait remettre de do- , La * v-®'^ *• î,ous cru temr avec emments à M. Calmette. Pressée îfe Questions 'a ,6P™missiou d enquete ; mais pendant Mme Gueydan s'en est allée refusant de ré- qu 6»6 . mterrogatoi- > pondre. re?» bruit ^«^t diejà an Palais que l'af-" A faire revienelrait précipitamment an appel dè* x— -10 tuois d'octobre 19104. disait-on, aussitôt j _ après le? vacances et il a fallu, paraît-il, La commission Rochette bord étudier son dossier pour l'empêcher. Quoi qu'il en soit, ce fut à e»otte époque ) A LA SOUS COMMISSION D'ENOUETK lue s>° 1>os? ,d,éîà ^ question de la remise: 1 i avais un mteret evident a me présenter de-5 Les affaires de publicité va,?t. mGS nouveaux juges avec les conclusions 3 officielles de la commissiem d'enquête; j'a- Paris, 27 mars. — I>a souis-commkssion P^us ©ncore peut-être intérêt à être jugé 3 d'enquête siur l'affaire Re>chette réunûe oe . 1 J1011 dans^ une atmosphère de passion, 2 matin à 11 h. 30, entend M. Roussel, agent n.lîlls dans la sérénité qui convient à la jus- 3 lie publicité, qui dit: tice. Je voyais souvent M. du Mesnil. Quel-1 — J'ai fait de là publicité pour l'affaire 1,3.° énergique que l'on soit, il semble que 1? - Rochette comme pour quantité d'autres ban- 0 diminue lorsqu'on la raconte, et M. du 3 qaiôens. Alesnil était bon jx>ur moi, car il avait prù» 1 On demande à M. Roussel à quel chiffre se 'a peine d'étudier toute mon affaire; il sa- - sont élevées les dépenses ele publicité de Ro- raiL réellement ce qu'elle était. A-t-il fait î cliDbbe. pot" • moi des démarches, dans quelle mesure, M. Roussel. — Pour les affaires qui sont n'en sais rien, jamais je ne lui ai rien 3 en réailÈté eles affaires Rochette, c'est-à-elire, demandé de ce genre, c'eût été du reste le epuii sont antérioiiines à son arrestation, de 'noyen de 111'aliéner sa sympathie ; jamais non b façon approximative, j'ai-distribué deux mil- plus il ne _m'a rien dit h ee sujet, sauf en ? lions, je crois; les affaires qui ont suivi à peu jeux occasions que je dois vous dire puisque - près un million. je -ous dois toute la vérité que je sais. Un L M. Roussel croit impossible eîe reoonstfiltuieir 'oir, c'était en pleine fièvae de l'enquêfte, actuelLement la liste des bénéficiaires de cette me : . , puiblliaité, mais assure qu'en elehors de la . ~ . ,vl.ons. quitter M. Barthou que î pires9e, il ne distribua aucune somme d'ar- ''a\ laissé indigné contre la « gangrène jugent. Aucun homme politique nolamimenii hcir.ire » dont nous souffrons; il m'a dit son n'émargea A son buelget de publicité* La pu- intention de faire partager demain son in-ï bKc.ité distrilxiée aux journaux fut, absolu- 'lignation à la Cliambre. 1 rient normale et nul journal ne toucha pour — ï/ui avez-vous donc parlé de me» P de- - ses attaches politiques par exemple. mandai-je. 1 M. Roussel déclare qu'il n'a pas de compte ^ „ i' !>étoillé pe>ur chaque affaire. Le compte cou- UN VOLUME DE 120 PAGES . rant <lu client ne contient pas le détail eles . journaux et d*un autre côté le ex>nipte ex>u- Non,pas spécialement,mais de la légalité rant des journaux ne exvntlent pas le détail meurtrie en votre personne ot sans laquelle î des affaires. 11 en est ainsi chez tous les riL 1 n existe. agents de publdoîité, dit M. Rousse!. Dans les La seconde fois, je m'en rappelle comme si affaires Rochette les frais de publicité ont été c'était hier, car elle fit sur moi une pro- > clans l'ensemble les mêmes que ceux donnés fonde impression que vous allez compren- ■ pour les au,très affaires. Ije pourcentage de dre. i distribution eu égard au chiffre global des Le 23 mars 1911, date dont je suis eer-; affaires est d'environ 3 % tain, parce qu'elle constitue pour moi un M. Delahaye faisant observer aiu témoin triste anniversaire, vers neuf heures, j'al-1 qu'on a parlé de 10 %, cekii-ci fait remar- lai voir M. du Mesnil ; je lui portais ttn vo-1 quer que Rochette en plius ele la publicité lumj d'environ 120 pages dont l'imprimenO financière prospi^tïiieaït ctitô dépensait beau- Cbaix m'avait remis à ia correction lo*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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