La Métropole

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s.n. 1914, 05 Juli. La Métropole. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sn00z72296/
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Dimanche 5 juillet 1914 La METROPOLE d'aujourd'hi paraît sur 12 pages Science pour tous La question du drainage La question du drainage reste très di outée, principalement on Allemagne. C sait que l'on désigne sous ce nom ui opération par laquelle on assainit ui terre humide au moyen de drains, c'est-diro de conduites qui la débarrassent ( Bon excès d'eau. Dans les pays neufs, et einoore dans h (contrées où la terre est peu fertile et r coûte pas cher, dans les grandes explo tations agricoles en général, ces drair peuvent être souvent à ciel ouvert. I prennent alors la forme de tranchées e légère pente assez profondes pour qu l'excès d'eau du sous-sol puisse s'y écoi 1er. En général cependant, on subsitue la tranchée à ciel ouvert une tranche couverte, au fond de laquelle on a mém £é une sorte de caniveau, tantôt cylii drique et constitué, dans ce cas, par de tuyaux poreux en poterie, tantôt rectal gulaire et formé par de petites dalle; deux verticales et une horizontale, recoi vrant les deux premières. Ces drains cor gtituent alors des espèces de petits égoui qui fonctionnent d'une manière plus o moins constante. Les drains ordinaires obtenus au moye 'de tuyaux de poterie ou de dalles sont e général dirigés dans le sens de la plu grande pente du sol. On leur donne a maximum une longueur de 250 à 350 m< très. On les fait déboucher dans de drains collecteurs, de plus grand diami tre, ordinairement dispssés dans une pai itie basse, le long d'un thalweg. Dans la pratique, l'espacement obsen entre les conduites souterraines varie d 8 à 15 mètres, selon que le terrain est plu ou moins argileux. La pente, aussi régi lière que possible (pour éviter les obstru< t'ons), est d'environ 3 millimètres par mi /tre. Quant aux collecteurs, ils aboutie sent, soit à un fossé d'écoulement, soit un puits absorbant, soit encore à un fc rarge atteignant une couche perméab] profonde. On s'est fait longtemps une fausse idé de l'action du drainage. On s'est imag; né, et on croit encore dans beaucoup d milieu:., que le drain a pour objet, exclu sif d'enlever à la terre son humidité su perfhie. Or, cela est une profonde eirreui La terre arable ne renferme pas que d l'eau. Elle contient aussi une certain proportion d'air, beaucoup plus forte comme on le verra tout à l'heure, qu'o ne le pense habituellement. Cet air es indispensable à la vie des plantes, qu lie peuvent subsister s'il n'atteinit pa leurs racines. Non seulement, en effet, : permet à celles-ci de respirer, mais er core il entretient l'existence de nombreu microbes aérobies (c'est-a-dire ne pou vant vivre que dans l'air) et dont le fonctions sont de mieux en mieux cor nues. N dus avons, b, ce sujet, montré re cemmen t le rôle des organismes inft rieurs dans la formation du tubercule d la pomme de terre. Dans beaucoup d cas même, par exemple chez les legurni neuses, l'action de ces microbes est ferti lisat-rice, ce qui contribue à explique futilité de Y assolement, c'est-à-dire^ d l'alternance dc-s cultures sur un mêm terrain. , C'est la nécessité de la pénétration d l'air atmosphérique dans le sol qui jus tifio 1-j binage, lequel a pour but de res tituer ; i perméabilité à la couche su-per ficièile de la terre cultivee. C'est en verfci du même principe que, dans les grande villes, on entoure d'un espace libre, re Couvert d'une grille, le pied des arbre plantés sur les trottoirs. L'air e-st donc un élément indispensa ble de la terre cultivée. Mais qu'est-ce qu l'y f. pénétrer? On l'aura deviné déjà c'est avant tout l'eau du ciel, la plui-bien aérée, qui entraîne dans les couche profondes du sol les molécules gazeuse qu'elle tient en suspension et qui rouvr< périodiquement les pores de la terre fer mées par le tassement- Mais pour que cet te aération puisse s'effectuer d'une façoi régulière, il faut que l'eau se renouvelle quVIe ne reste pas stagner sur place Le drainage contribue précisément^ l'obtention de ce résultat. Et l'on_ voit ton' do suite la conclusion qui s'impose: 1 < drain n'assèche pas seulement le sol, i l'aère aussi. Son utilité est donc double La véritable signification de cette dou ble utilité n'a été mise qu'assez récem ment en pleine lumière. Jusqu'en ces der nié res années on avait étudié surtout le rôle du drainage dans les conditions liy groscopiques du sol; on s'est heureuse ment aperçu en ces derniers temps que c'était là un point de vue bien unilatéra. ©t que pour considérer la question dans son ensemble, il fallait aussi avoir égare au rôle de l'air dans les couches superfi cielles des terrains. D'où des travaux for1 intéressants, encore peu connus du reste, et qui sont de nature à exercer sur la pratique agricole une certaine influence. La capacité totale d'une terre arable pour 1 ; liquides et les gaz est déterminée par la somme des lacunes qui sépa rent les particules solides de ladite terre, et de la porosité de ces particules. Or admet que dans le cas d'une terre fin* composée d'éléments sphériques, le volume des lacunes est à peu près constant mais qu'il n'en est pas de même dans k cas d'une terre à éléments irréguliers qui s'enche/êtrent différemment. Quant à h porosité d'u/ne terre, c'est un élément plus variable qui dépend surtout de la composition du sol. La capacité totale d'une terre varie de 20 pour cent pour une terre tassée, à GC pour cent pour une terre bien labourée, Le volume des vides est occupé à peu près pour moitié par l'air et par l'eau, d€ sorte gu'une terre bien travaillée peut Sbonibenir — en volume — jusqu'à trente, pour cent d'air,. .|: Pour déterminer ces proportions, on dose l'humidité de la terre arable et le volume des vides par le poids spécifique apparent et réel, et on estime que le volume restant est occupé par l'air. ~~ Ces analyses ont fait tout récemment l'objet d'une intéressante étude d'un agronome tchèque, M. Joseph Kopecky, d* Prague, qui a inventé à cet effet un cylindre d'échantillonnage donnant des résultats à la fois rapides et précis. > Cet auteur désigne sous le nom de ca !D pacité aérienne minima ou absolue, la proportion d'air que possède une terre arable saturée d'eau, c'est-à-dire n'eai laissant plus écouler naturellement. H trouve que la porosité totale est la somme de la capacité totale pour l'eau et de la capacité aérienne. Les sols lourds s- ont ainsi une faible capacité absolue et >n Les labours contribuent à les aérer, ie Mais c'est seulement le drainage qui ie augmente la capacité aérienne du sdus-ï- sol. Et cette considération amène l'agro-le nome tchèque à donner un chiffre servant de or itère pour l'utilité de cette opérais tion. e Contrairement aux apparences qui gui-i- dent toujours les praticiens, Kopecky is émet l'avis que les drains, en évacuant s l'eau, ne remplissent qu'un rôle accessoi-n re. Leur véritable utilité est d'aérer le e sol, non seulement en remplaçant l'eau i- par l'air, mais encore en provoquant des modif;cations intimes dans les particules à de la terre, ce qui augmente leur porosité e our l'air et non pour l'eau. Il s'ensuit, ir pratiquement, que l'écartement des drains l- dams un sol donné doit être tel que s ceux-ci ne provoquent pas de grosses fis-l- sures de retrait dans la partie médiane. », Kopecky trouve aussi que la capacité i- absolue d'un sol pour l'air est une mesure - de sa fertilité. Les bons sols doivent don-s ner une capacité aérienne d'au moins 10 u pour cent, qui peut s'abaisser à 8 pour cent pour les prairies, mais doit s'élever n à 15 pour cent pour les betteraves, quelle ti que soit du reste la na/ture du sous-sol. s En-dessous de 6 pour cent, une terre ne u donne plus que de mauvaises herbes aci-!- des. Quand cette capacité est insuffisants te, le drainage l'augmente presque tou-jours.Bien entendu, ces chiffres n'ont pas unie vaCeur absolue. Il fauidra^t, pour é qu'ils soient tout à fait précis, qu'on e puisse comparer au point de vue de sa s composition et de son rendement, une mê-~ me terre avant et après la pose de drains, son traitement restant le même. Il faut espérer que ces expériences seront faites. Elles seront de nature à jeter une vive à lumière suir le rôle trop négligé de l'ac-tion de l'air dans le sol, à un point de e vue purement quantitatif. Deleatur. e « ; L'jîdualité e hoc©--< Wilson et Huerta t font la paix i s Une nouvelle assez surprenante 1 ( ïkffc est venue dans la journée de veu dredi de Mexico. On annonce en ef fe.t ue cette ville qu'un accord a été signé à 5 Niagara Kal's entre les délégués du président Huerta, les médiateurs et les représentants s du président Wilson. Les indications sur le - contenu de l'accoird sont en réalité assez va- - gues, mais le fiait même qu'il ait été signé est suffisamment important pour que l'on s s'en réjouisse. Cet accord, quel qu'il puisse être dans ses détails, est certainement la preuve de la défaite de Wilson et de sa retraite complète. Le président des Etats-Unis a reconnu ou dû reconnaître finalement que r .sa politique à l'égard du Mexique était une 2 politique de folie et d'usurpation que per- 2 sonne ne pouvait accepter sans protestation. Tout ce que l'on peut souhaiter, c'est que 3 cette reconnaissance un peu tardive de ses enreurs par le président Wilson soit a.bsolu- " ment, complète et qu'il renonce définitive-" ment à lia protection des insurgés pour les " négociations qui vont s'ouvrir encore entre i les représentants des généraux Huerta et 5 Carranza. A propos de la signature de l'accord de 3 Niagara Fa Us, il convient d'ailleurs de constater que Wilson a dû, bon gré mol gré, .•econnaître le président Huerta; car on ne r signe des accorda qu'avec des personnes dû-1 ment autorisées ou disposant des pouvoirs né-: cessaiires pour cela. Si donc le président Wil-î «on n. donné ordre à rpr d&léeniés à Niagara 5 Fa.lls de signer le traité en question, c'est 5 qu'il a reconnu au président Huerta les pou- > voira voulus et l'autorité nécessaire pour _ faire appliquer les stipulations de cette con-" vention. C'est là une victoire morale inoon-" testable du président Huerta et elle le venge 1 certainement des nouvelles _ mensongères et i malveillantes de la presse jaune dies Etats-, , Unis, qui n'a cessé d'annoncer la fuite pro-. chaîne du président de Mexico. Elle avait an- - nonce déjà, il est vrai, que le général Huerta ' ne se soutenait qu'au moyen de l'alcool et , de la morphine et qu'il se promenait à Me-' xioo dans une automobile blindée et d'autres insanités encore. Cela changera évidemment ces journaux de • devoir annoncer et claironner la victoire de Huerta sur Wilson ; car incontestablement . le vainqueur de cette lutte c'est le président ' du Mexique et nullement celui des Etats-Unis. La presse jaune ne parviendra pas à changer la défaite do Wilson en victoire, il ! ne faut pas l'espérer. Si l'on se demande pourquoi le président i a fini pa.r reconnaître ses erreurs et à les avouer de cette façon complète en donnant l'ordre de signer l'accord de Niagara Falls et en renonçant à toute indemnité et à tout ' dédommagement moral, — le drapeau américain ne sera pas salué! — on devra se dire que les médiateurs Sud-américains ont fait valoir des arguments auxquels le président Wilson a cru prudent do cède:-. Incontesta-blement. lies renrésentants die l'A. "R. O. ont réussi à faire renoncer au président Wilson à ses idées de protection des insurgés. On ne signale plus aucun combat sérieux au Mexique et des informations qui n'ont pas été contestées disent que Villa et Carranza sont en désaccord, qu'en outre les munitions se font rares dans le carat» des rebelles. Or, ce-dhoses-là se sont produites surtout parce que les Etats-Unis ou plutôt le président Wilson s'est refusé de fournir aux adversaires do Huerta de nouveaux moyens de continuer la guerre. Et dès lors la lutte estait décidée. Huerta sortait vainqueur d'une lutte que ses adversaires auraient dû abandonner depuis longtemps sans les secours des Etats-Unis. Une dernière satisfaction sera peut-être donnée à Wilson,à savoir que le général Huerta se retirera nour faire place à un' gouvernement provisoire. Le choix du chef ele ce gouvernement est laissé aux délégués du président actuel et du général Carranza, qui vont se réunir dans une ville aux environs de Washington. Lss Mexicain# cependant ont eu bien soin de demander aux médiateurs de leu , continuer leurs bons offices également per dant ces négociations entre généraux et re belles. Us ont eu raison, car les bons office des Etats sud-américains seront absolumen nécessaires au futur président du Mexique ' tout comme ils ont été d'une grande utilit au président Huerta. La situation politiqu en Amérique se trouve en effet fortemen modifiée depuis que l'A. B. C. a eu l'idé d'intervenir entre le Mexique et les Etats T"nis. H est entré avec l'A. B. C. un nouv< acteur dans cette politique et oe que l'o peut souhaiter de plus profitable au-x Etat de l'Amérique du Sud-, aussi bien qu'à oeu le l'Amérique centrale, c'est que les troi grandes républiques sud-américaines resten unies également à l'avenir pouir la défens ;le leurs intérêts communs. L'indépendanc économique et politique de l'Amérique d Sud comme de l'Amérique centrale se trot vera garantie surtout par l'existence d cotte fédération des républiques, connue au iourd'hui sous le nom d'A. B. C., mais qu lenuain pourra prendre un autre nom a.pirè que cette fédération 9e sera étendue à d'au très Etats et qu'elle se sera constituée oom me une ligue de défense contre les exigence et exwitre les ingérences injustifiées de l'Aîné tique du Nord. — J. Joerg. Échos >—<15 O —' LA VILLE Programme de la journée FETES ET CONFERENCES Do Kleine Burger. — A 11 heures et elemie, ai local «De Steenzagerij», place Moorkens, à Borger liout, réunion eles sociétés pour l'inauguraUon i Deume, ele deux drapeaux, en présence de M. Pau Seger3, ministre des chemins de 1er et de h marine. Jardin Zoologiquo. — A il heures, conféreno par M. Ch. de Bosschere : « Les Roses. » Cercle Royal Union Dramatique. — A 9 heures a la Vieille Barrière, départ de l'excursion i Brasscfhaet. Société dramatique uVondol». — A 7 heures e demie, au ponton du Canal au Sucre, départ pou l'excursion à Flessingue. Soirée de bienfaisance. — A 8 heures et quart on la salle «Groenlnglie», à Berchem, soirée d-bienfaisance au profit de la veuve et des enfant; Smits. COURS Berlitz School, 8, Meir. — Langues virantes. EXPOSITIONS Jardin Zoologique. — De 10 à 6 heures, expositioi de roses et de plantes vivaces (ouverte Jusqu'ai 6 juillet). L'Exposition d'An vera Le « Matin » annonce qu'au cours d'un en tretien qu'il a eu la semaine dernière ave< a une personnalité anversoise », M. ele Bro queviile aurait déclaré qu'il n'y avait pa< iiiem pour les Anversois ele compter sur _ uni exposition universelle en 1920. La piètre réussite des deux dernières expositions uni verselles qui euremt lieu en Belgique serait d'après le ministre, une indication qui doi inciter le gouvernement à se réserver pou un effort en vue de faire réussir une expo sition universelle à Bruxelles en 1930. Toutefois, devant les assurances formelle d'après lesquelles l'écluse du Kruisschans e le bassin-canal seraient terminés en 1919, M , ele B roque ville estimerait que l'inaugucatieH de ces nouvelles installations pourrait don ner lieu à des fêtes en 1920. Et ainsi le mi ' nistre en serait arrivé à parler d'une expc ' sition maritime internationale qui pourrai ' coïncider avec d'autres festivités (sic). Ces déclarations ont fait l'objet d'un exa men.par le Collège éelievinal^ d'Anvers e M. l'é-chevin Van Kuyck aurait été _ cliarg de faire savoir officieusement au comité pro visoire de l'exposition universelle que la Vill serait éventuellement disposée à accorder sew patronage à une exposât ion maritime interna tionale à tenir en 1920. Neyus ne savons pas jusqu'à quel point i faut aocorder la paternité de ridée* el'unr semblable exposition à M. de Broqueville, n si ses « déclarations » à une porsonnalitx qu'ern ne cite pas sont exactement rapportées par neytre confrère. Mais nous croyons être l'interprète de nombreux Anversois en émettant l'avis que tom ces projets d'expositions qui se poursuives 1 et s'entrecroisent ne nous disent rien qu: vaille. On a lancé à Anvers, dès 1910, l'idée d'une exposition universelle en 1920 et on a ce>n-stLtué un comité dans ce but qui a recuedil: des souscriptions importantes. On s'est jet ensuite sur l'Olympiade, qui est tombée « l'eau. Et aujourd'hui, au lieu de revenir ai projet primitif et de faire une propagande active en faveur de l'exposition primitive, ce qui pourrait décider le comité international à faire eiroit à nos justes revendications, on s'ewiente de nouveau d'un autre côté! Nous ne pensons pas que nous ayons rien à gagner à poursuivre ainsi plusieurs lièvre-' à la fois. Tonors-nous en donc au projet primitil d'expejsitie>n universelle en 1920 qua avait toutes les sympathies des Anversois, et si ce lui-là échoue, ce que nous ne pourrons_ tar-der à savoir, puisque le Comité international doit décider bientôt, il sera temps assez de présenter d'autres idées, dont la moins intéressante ne serait pas, sans doute, oelle d'une •x position nationale. Nos compatriotes en Perso On annonce le décès à Bouohir (golfe Per-sique), de M. Charles Bouckaert, ancien vérificateur des douanes à Anvers. Ce fonction-nairej parti au service du gouvernement persan au mois d'avril 1912, occupait les fonctions de directeur des douanes à Mohamme-ra.li.L'Etat persan, a réservé à notre compatriote des funérailles grandioses qui ont été suivies ele l'inhumation au cimetière catholique de Bouchir. Un événement C'est bien ainsi que nous pouvons qualifier l'heureuse issue des négociations entre le gouvernement et la ville d'Anvers au sujet des futures installations maritimes d'Anvers. Cette convention marquera, en effet, une date dans l'hictoire du port d'Anvers, elate qui marquera tout d'abord l'orée d'un épanouissement nouveau du trafic maritime et d'une nouvelle poussée donnée_au commerce et en second lieu une date qui mettra défi-nitivemeut fin à un régime de zizanie, de discussions stériles et de tergiversations déprimantes pour tous. Quand on songe que par l'accord récent, le port d'Anvers sera en mesure, dans un avenir rapproché, de répondre aux exigences d'un trafic annuel-d'au moins 19 millions de bonnes, alors que jusqu'ici eïe trafic ne s'élevait qu'à 14 millions de tonnes, et qu'en même temips le territoire d'Anvers se voit étendre de 3,000 hectares, il y a vraiment lieu le se réjouir. Aussi l'administration communale d'Anvers seanble-t-elle disposée à fêter officiellement la signature de la convention, et la célébration, provisoirement fixée au mois d'octobre, consisterait dans un pavoisement général et l'illumination de la ville qui, en cette circonstance, pourra certainement compter r sur la collaboration ele tous les oitoyens bier pensants. s La viande argentine On connaît le grand argument ele la presse J libérale au sujet de lia vie chère. C'est, — e évidemment, -— le pouvemeanent qui en est ! cause. Il protège set ^ électeurs agrariens et e ferme nos fixmtièree à la viande d'importation. Pour faire oèBBer cet état de choses, il d suffit de permettre l'entrée de la viande 1 abattue et frigorifiée de l'Amérique du Sud. s qui fait les délices des ménages anglais, etc. Or, depuis quelque temps, sans grand ta-B page, la Belgique importe beaucoup de t viandes argentines. Cela a-t-il fait baisser le e prix de la viande? Nous ne nous en sommes p pas encore aperçus et nous en appelons sur j ce point au témoignage des ménagères qui _ nous lisent. p Mais voici mieux. Des journaux libéra/ux se mettent déjà à protester contre l'iimpexrta- • tion en question ! s Voici œ qu'écrit par exemple le « Petit Bleu » qui attaque ie plus ^àolemment le " Gouvernement à ce sujet: j « Nous avons été les premiers à signaler _ l'avantage qu'il y aurait sinon à supprimer, du moins à adoucir les règlements concernant l'importation des viandes de la Plata en Bel-. gique. » Nous sommes donc très à F aise pour signaler les procédés blâmables de certains intermédiaires qui, sans le moindre scrupule., expédient en Belgique, ele Buenos-Ayres et de Montevideo, des viandes de qualité très inférieure et dont les boucliers argentins et uruguayens ne voudraient à aucun prix. » Déjà les ménageries belges commencent à donner un sens péjoratif à l'adjectif « argentine » aocolé au mot viande. » L'intervention du service d'inspection dee denrées alimentaires s'impose dans le cas présent: il y a, sans le moindre doute, tromperie sur la qualité de la marchandise. » Qu'en pensent nos lecteurs? | Un concours original t II y a beaucoup ele gens à l'esprit inventif 1 à Berchem. U y en a par tout, o'est entendu, L mais on ne peut mettre en doute l'originalité . du concours que quelques habitants ele cette commune, réunis en Société, ont organisé, Jugez-en. l On a remis à soixante-sept participants au concours cinq pots de fleurs soigneusement 1 choisis et identiquement les mêmes, soit deux ' géraniums, dont un rampant beaucoup plus difficile à élever, un bégonia^ un héliotrope j et un fuchsia. Ces pots ont été remis au mois ; de mai et devront être représentés au mois de septembre devant un juiry. Le problème à résoudre est d'arriver à décrocher les pris réservés aux plantes les plus jolies et le mieux a en forme ». J Pour éviter les fraudes et la substitut: le pots, la commission, avant la distribution des « concurrents », a par un système fort ingénieux, fait plomber ies plantes pour qu'on ne puisse les changer de pots. Un habitant de Berchem nous a fait voir ' les siens et il nous a expliqué qu'il espérait ■ bien arriver bon premier et décrocher le^> J prix affectés au concours. Le roi Albert <•» > attribué deux médailles d'or et il y a de ; nombreuses primes " .argent. Les soixante- • six autres concurrents sont du même avis , que notre ami et ne doutent pas un seul -■ instant qu'ils seront chacun bon premier, " étant donné les soins... de mère dont ils en- - tourent leurs chères plantes. L'administration cewnmunale de Berchem n'a pas hésité à 5 accorder un subside pour cet original con-t cours. Lés plantes de tous les concurrents se- • ront exposées publiquement au mois de sep-1 tembre prochain. Il y aura là des c performances » qui inté - resteront pas mal d'amateurs de plantes. t- ' La rus André Vésale 1 Nous avons annoncé que sur la proposition ^ du docteur Tricot, le Cercle médical d'Anvers ^ avait demandé à l'administration communale s de donner à une rue d'Anvers le nom d'An-, dré Vésale, le créateur de l'auatomie humaine, une des plus pures gloires de l'antique université de Louvain . I Le collège échevinal a examiné cette pro-psition et a décidé de donner le nom de l'il-; lustre savant à une des nouvelles rues à ; construire sur le territoire d'Anvers. Bravo I Une opinion hollandaise sur 1830 Le jonkheer Victor de Stuers, qui n'esi pas le premier venu en Hollande, écrit dans un journal d'Amsterdam, à propos de la suppression du mewiument commcmoratif ele 1B30, à Amsterdam: a II était grand temps que disparut ce monument, qui était une nuisance publique. Je ne cache pas que je n'ai jamais senti la moindre sympathie pour e?et emblème, à cause de son horreur d'abord, et aussi à cause de son origine. Ce fut un sentiment injuste et misérable envers nos frères de Belgique qui présida à son érection. Il n'est pas étonnant, vraiment, que les Belges de 1830 aient recouru au divorce, n'ayant contracté le mariage de raison qu'à ce>ntre-ceBur. Mais ce qui m'étonne lo plus, et ce que personne jusqu'à ce jour n'a pu expliquer, c'est que lef Hollandais du Nord qui, eux aussi, aspiraient au divorce, aient pu faire un grief aux Belges de leur révolte si justifiée. Nous avons attendu si longtemps pour offrir une main amie aux frères du Sud, et jusque dans ces derniers temps, on nous a rebattu les oreille^ aveo la vieille rengaine : « Oude veten ziin vergeten », ex>mme s'il n'eût pas mieux valu n'en parler jamais. _ » Un quart ele siècle après l'heureuse_ séparation de 1830, les vieux griefs subsistaient toujours. Les Belges fêtèrent l'anniversaire de leur indépendance en érigeant la Colonne du Congrès à Bruxelles. Ceci n'eut pas l'heur de plaire à nos concitoyens, et, dans leur ardeur patriotique, ils voulurent imiter les Belges. Malheureusement, nous n'avons rien ni pea-sonne à commémorer, et alors on s'est réfugié dans cette abstraction : glorifier l'esprit populaire de 1830 et 1831. Voilà comment ie monument du Dam vit le jour. Il avait été proposé de placer, sous le socle, le médaillon de Guillaume II, mais cette proposition fut écartée, l'attitude dm prince d'Orange à l'égard des Belges, en 1830( étant jugée par quelques-uns comme traître à la patrie. On donna la préférence à l'image d'un chien, symbole de la fidélité. » L'exposition de roses au Jardin zoo-logiqueAujourd'hui, à 11 heures, s'ouvrira, dans la Salle des Marbres du Jardin zoologique, une exposition de fleurs exquises choyées avec enthousiasme_ et ferveur par tout le monde, les Roses divines. Les amateurs pourront y admirer les plus belles variétés actuellement connues dans les cultures, les plus rares et lès plus nouvelles dont quelques-unes dJun charme exquis et séducteur ; les variétés grimpantes et sarmenteuses seront magistralement présentées et compléteront un ensemble d'une beauté sans précédent. A côté des roses figureront, réunies en d'amples gerbes, les plus remarquables variétés de fleurs des plantes vivaces de pleine terre dont la vogue s'accentue chaque jour davantage. Les amateurs pourront donc, aujourd'hui et. demain, passer quelques instants des plus agréables à cette exposition aussi riante que parfumée. Une réception à bord du "Christian X,, Un beau navire. — Le trafic d'Anvers ai golfe Persique. — Admirable exemple d'es prit d'entreprise et de persévérance. — Toasts et discours. Si l'ombre de Fulton avait pu hier, rôde: aux environs du bassin America, là-bas, au delà de l'écluse Royers, elle eut sans nu doute tressailli de surprise et d'étonnement peut-être même ele dépit. Car, après avoir dé trôné la, navigation à voiles et conquis le monde, voici que les bateaux à vapeur à leui tour voient surgir devant eux un progre: nouveau, prêt à lui ravir le sceptre des mers Le char Don, les chaudières, la vapeur son-désormais presque le passé ; Jjaveniir appartient aux moteurs à essence. C'est à l'occasion du premier séjour, en no tre port d'un des plus beaux et plus récent; paquebots à moteur, le « Christian X », ap partenant à la ELamburg-Amerika Linie qu'une réception charmante eut lieu à bord hier après-midi. Le a Christian X » est un superbe navire de 7400 tonnes de portée en lourd, construit au Danemark en 1912. Ses machines, en l'oc curenoe deux moteurs marins Diesel à huii cylindres, actionnent chacun une hélice, développant une force d'environ 2400 H. P. el lui imprimant une vitesse ele douze h treize noeuds. L'électricité est installée partent £ bord, pour l'éclairage, l'aérage, le fonctionnement des treuils, la fabrication de la glace, etc. Les moteurs consomment de neuf à neuf tonnes trois quarts d''huile brute par vingt-quatre heures, et les soutes peuvent en ex>n-tenir mille tonnes qui sont emmagasinées en huit heures de temps. Le « Christian X » possède de splendâdes aménagements pour vingt-quatre passagers de le classe ; les cabines, spacieuses, claire* et luxueuses, d'un luxe sobre mais distingué, munies de puissants ventilateurs, sont de véritables salons; la salle à manger, le fumoir et le salon des clames sont autant de modèles du genre, offiraait aux passagère le maximum de confort. Enfin, la télégraphie sans fi' fonctionne à bord. Il n'y a naturellement pas do cheminées, mans trois mâts, dent 1-deuxième et le troisième, creux, servent à l'échappement des fumées de la cuisine et des moteurs. MM. Haller, directeur de la H. A. L. à Hambourg; Salomon, directeur de la filiale d'Anvers; F. Schepens et L. Tonnelier, chefs de la firme Tonnelier et Schepens, agents de la H. A. L. pour sa ligne sur la mer Rouge et le golfe Persique à laquelle est affedté le « Christian X » ; le capitaine Tutt, commandant le navire, et ses officiers reçurent let-invités h la coupée et leur firent lies honneurs du bord. Il serait superflu d'ajouter que le* installations, superbes et pratiques, réalisant les tout derniers perfectionnements, furent vivement admirées et provoquèrent che# tous les visiteurs 1e vif regret de ne pouvoir entreprendre aussitôt le voyage. Après la visite, un raoût intime réunit tout le monde au salon, autour de Mme F. Schepens, la charmante femme de l'actif et sympathique chef de la firme Tonnelier et Schepens, à qui la H. A. L. doit en grande partie l'importance pi-ise par son trafic d'Anvers au golfe Persique. Nous avons noté, outre les personnes déjà citées: MM. Pelzer, administrateur de la firme Walford et Co; Ed. Schwenn, de la firme Bulcke ; Gorling, président de la Fédération Maritime: Roditi Nissim Bey, consu' de Turquie; Boele^ vice-consul d'Allemagne Van der Vin, ingenieur des Ponts et Chaus sée6; Gemnen, directeur commercial des chemins de fer; Vorhaegen, directeur de l'Im-port and Export Trading Co ; Van der Hey-clen, inspecteur vétérinaire du Gouvernement; Vecmeulen, capitaine du port; Laoli-mann, puis le haut personnel de la firme Tonnelier et Schepens : MM. Creten, De Win-ter, Verbeeck et Reitz. M. Haller eyuvrit la série des dusoours, en rappelant l'historique de la ligne et en adressant un hommage mérité à ses représentante à Anvers. Puis M. Schepens dit ce que fut et oe qu'est devenu le trafic sur la mer Rouge et le golfe Persique. De quatre à cinq cents tonnes de loin en lodn, il y a quelques années, au point de ne pouvoir alimenter un service régulie; même trimestriel, il est monté à plusieurs milliere de tonnes par mois, nécessitant un départ régulier tous les mois et souvent davantage. Le tonnage mensuel dépasse actuellement le trafic annuel d'il y a cinq ou six ans et exige des navires de sept à huit mille tonnes. Ce sont l'esprit d'entreprise, la persévérance, la ténacité des chefs de la H. A. L. — l'orateur oublie trop modestement ses propres efforts ! — qui ont amené ce magnifique résultat, digne d'être d-onné en exemple aux commerçants et aux armateurs du monde entier. Et toute l'assistance applaudit l'orateur^ et puissante compagnie hambourgeoise,_ qui a ou sans forfanterie inscrire cette devise au Paîte de son palais à Hambourg: « Die Welt ist mein Felei ». Enfin, M. Gerling apporte le salut de la Fédération Maritime à l'armement, à ses agents et à ses officiers, en souhaitant à tous d'heureux voyages et la continuation de leurs succès. Et le capitaine Tutt trouva les termes les plus aimables pour reporter tous les souhaits sur Mme Schepens, dont la gracieuse présence à son bord est du meilleur augure pour la carrière de son bateau. On ne se sépara quo longtemps après, en--ha.uté de cette réception cordiale et de la visite qui l'avait présidée. Et maintenant. ®oulia.itons à notre tour bon voyage et glorieuse carrière au « Christian X », que d'autres paquebots à moteur encore ne tarderont oas à suivre. A. F. 9 v' La Via militaire —)o(— Officiers spécialistes. — On a souvent regretté déjà que certaines catégories d'officiers occupant eles postes spéciaux très dés-, avantagés sous le rapport de la difficulté et de la ligueur du service, ou bien des officiera ayant fait des études arides et longuet dont le profit est acquis au pays par suite des missions particulières dévolues aux titulaires de diplôanes scientifiques supérieurs, ne bénéficiassent d'aucune indemnité légitime.Le ministère _ de La Guerre vient enfin de réparer cette injustice. Une circulaire prescrit, en effet, qu'il sera accordé, à partir du 1er janvier 1915, aux officiers subalternes du génie et de l'artillerie, issus de l'école d'application, une indemnité supplémentaire de: 1. 200 francs après cinq années de service effectif à lartillerie ele forteresse pour les artilleurs en service dans un fort de première ligne, dans les troupes ou services spéciaux pour les officiers du génie; 2. 400 francs après 10 ans de service effectif à l'artillerie de forteresse pour les artilleurs en service dans un fort de première ligne, clans les troupes ou services spéciaux 3our les officiers du génie. D'autre part, une indemnité annuelle de 100 francs sera accordée à partir du 1er janvier 1915 : 1. A un officier d'artillerie de forteresse, ngénieur électricien par fort, et éventuelle ment au coniniandant du fort s'il est ingé nieur électricien (dans ce dernier cas, le oom mandant et un officier du fort touchent l'indemnité) ; 2. Aux officiers du génie ingénieurs éleo ) trioiens qui dans l'exercice de leurs fonctions se_ servent des connaissances acquises en électricité.Nos officiers au concours hippique d'Amsterdam. — Nos officiers de cavalerie, qu ont participé au concours hippique d'Amster-- dam, y ont remporté un succès très vif. Au concours d'obstacles, le lieutenant di: [ Roy de Blioquy, du 3e lanciers, s'est classé second ; le commandant Nyssens, du 2e lan-. oiiers, s:est classé troisième et quatrième avec , deux chevaux sur. 45 concurrents. Au championnat des Nations, le com-inan-; diant Nyssens a obtenu le premier prix avec son cheval a Taqliimeur », ce qui a fait triom-■ pher l'équipe belge. Le troisième jour du concours, le commandant Nyssens s'est classé second et cinquième . avec deux chevaux sur 53 concurrents. Lo commandant Nyssens a obtenu deux . prix de sauts couplés. Les résultats obtenus par nos officiers sont d'autant_ plus remarquables, quo la nature du terrain rendait le concours particulière-. ment difficile. Lettres de Bruxelles Correspondance particulière de la «Métropoles La crise ministérielle imaginaire. — A la Commission des XXXI. — Le bureau de polémique de la ville de Bruxelles. Samedi. Alors, mous allions avoir <uima crise rmni&té-rielllie, tout uin bouleversement dans l'organi-sa/ticxrx gouverne mentale ? Eh 1 oui ! M. Renkin n'assistait pas... au dernier banquet aiu CeroLe Africain et alors urne crise va s'enjsuiLvre ! C'est la nouvelle donnée par Ibe conrespondan/t d'un organe de province, aui9S>itô'i reprod/iiitt « oon amore»par touile la presse d'opposition ! Et vous m'imaginiez -pas Quelles cornséquen-oes peut avoir l'histoire de ce banquet ! Non seulement, M. Renkin a ainsi signifié qu'il en avait assez; mais, du même coup, il faut en -retenir cette conséquence que M. <ie Bro-quevi'illfô en a assez <ie la guerre ; que M. Hubert quiiittie le travail; que M. Davignon entend abandonner les affaires étrangères ! On me s'imagine pas aisément toutes les suites d un dîner... auquel un ministre m'assiste pas ! Plaisanterie à part, est-il nécessaire de vous dire que tous les racontars — habituels en cette période d'été peu fertile en nouvelles — reproduits par la presse d'opposition, sont de pure invention. Il aurait suifli d'ailleurs d'un peu de bon sems pour le saisir immédiatement. M. de liroquevilUe va^t-il faire perdre à l'armée le remarquable chef d'état-major qu'il vient de lui trouver, trois mois à peine après sa nomination ? M. Renkin va-t-il quitter les colonies au moment même où il lui va falloir défendre les importants projets qu'il a étudiés quant à la réorganisation des finances, de l'administration et des chemins de fer eie la ex>lonie ? N 'insistons pas et laissons les inventeurs de nouvelles à leurs histoires. Mais il est entendu que si tel ou tel député ou sénateur de l'opposition m'assistait pas au prochain gueuleton de gauche il faudra le considérer comme démissionnaire — c'est désormais le criiténium, lie seuil critérium d'existence politique ! * * * La Commission des XXXI a pris lundi dernier une décision qui a amené_ de vives protestations de la part de certains< journaux. Par 18 voix contre 4 et i abstention, elle a émis un vote hostile au principe général du référendum communal de décision. — Vraiment, oes cris m'étonnent, me disait ce matin une personnalité éminente appartenant à la commission. Peut-on imaginer que quelqu'un semble chez nous remplacer l'action du pouvoir communal pour la décision, die la masse? Voudrait-on livrer l'administration à la fantaisie de la foule, au hasard des déoisions prises sur la place publique ? La commission a admis l'information. Or, l'information c'est le referendum, l'information tend à permettre aux administrateurs de prendre l'avis des administrés sur telle ou telle mesure. Entre l'information publique et professionnelle admise par la commission et le référendum de décision., il y avait une distance-énorme. La commission a fait chose sage en décidant de ne point la franchir. -— Puisque je vous tiens, cher Monsieur, puJis-je vous demander quand, à votre avis, la commission pourra terminer ses travaux ? — Elle a pris vacances jusqu'aux premiers joums d'octobre. Mais à partir de oe moment, elle siiègera toutes lies semaines, plusieurs fois par semaine même, s'il le faut, elle tiendra des séainces de trois heures et, sams. conteste, elle pourra déposer son rapport pour la fin novembre, au plus tard. # * * L'administration communale de Bruxelles! se transforme complètement en un vulgaire' organisme politique. La 6e division — c'est-: à-dire la division de l'instruction publique — s'est muée en une véritable machine de guerre contre le gouvernement. Il ne faut pas parler évidemment des conférences tenues à l'hôtel de ville de Bruxelles daims lesquelles malgré le texte de la loi nouvel] le, on va s'ingénier, et l'on s'ingénie, << rechercher les moyens de mettre en échec son application, mi de la réunion tenue pas plus tard qu'hier et clans laquelle les comités sco laiires réunis, sous la présidence de M. l'éche-vim Jacqimiaiin, ont adopté le texte d'une proclamation qu'ils signeront, mais qui éman* em réalité des bureaux de l'hôtel de ville. Non ! l'on va plus loin, et la 6e division en question s'est chargée aussi des attaques à lancer contre les autres départements ministériels.C'est de cette division, en effet, qu'est sor tie la note parue ce matin dans toute la presse anticléricale nu su jet diu tarif des chemins de fer en oe qui concerne la réduction consentie aux personnes voyageant en groupe. Cette note assure que la réduction de 50 % serait abaissée à %. C'est bien possible et si oella était c'est que l'administration des chemins de fer a jugé qu'en accordant les tarifs actuels elle perdait de l'argent. Mai? sans préjuger de la réalité de lia nouvelle que penser d une administration publique qui occupe ses fonctionnaires à la rédaction de inotes destinées aux journaux dans lesquelles cxn uéreimte» tel ou tel ministre? N'est-ce pas fantastique vraiment et n'est-il pas temps qu'on réinitrodu'ise dans les hôtels de ville un rigoureux et systématique contrôle ? En attendant que cela soit, va-t-on admettre qu'une administration publique se Hvme à pareille besogne? Un projet de loi sur les chèques M L'insuffisance de notre loi du 20 juin 1878, réglant en cinq articles la matière du chèque, ne fait plus de doute pour personne. Une proposition de loi de M. Tibbaut, en date du 22 janvier 1908, amendée par le gouvernement le 9 février 1912, puis reprise et modifiée par son auteur, dans la séance du 6 décembre 1912, y rémédiait dans une oertain# mesure, au moyen d'une série de disposition» sur le chèque barre. Renonçant à l'idée d'une revision fragmentaire ,1e gouvernement a jugé qu'il importait de substituer aux dispositions rudimentaire® de la loi de 1873 un texte complet s'inspirant des progrès réalisés à l'étranger, et notamment des résolutions de la conférence de La Haye do 1912. U a confié le soin de préparer ce texte à la commission chargée do l'examen des travaux de la conférence de La Haye, concernant l'unification du droit de change et de la législation sur le chèque. Et c'est le projet de cette commission que M. Sogers * déposé sur le bureau de la Chambre à la fin de la session dernière. Voici, d'après M. Vander Smissen, auteur du rapport présenté par la commission spéciale, une analyse sommaire du projet: « Le projet a pour objet de donner au chèque un statut législatif explicite et complet. Le premier chapitre est relatif à la création eb à la forme du chèque. C'est à ce chapitré que se rattache la règle selon laquelle le titré qui 11e contiendrait point dans son texte le mot chèque ne vaudrait pas comme tel. C'est aussi dès le premier chapitre qu'est posée la règle selon laquelle le chèque est tire seulement sur les banques; la non-observation de cette règle ne porte pas atteinte à la validité du titre, mais lui fait perdre le bénéfice de l'exemption du timbre. Le enapitre II est relatif à l'endossement, qui est, pour le chèque comme pour la lettre de change, le mode normal de transfert. Maia le chèque peut aussi se transmettre sans endo# s'il ost au porteur. Sauf oette différence, qui d'ailleurs est importante, la plupart des dispositions de ce chapitre sont empruntées à la convention-loi concernant la lettre de change. Il e nest de même des dispositions du chapitre III, concernant la garantie et le payement, à cette règle près que le chèque — tel est d'ailleurs le droit en vigueur en Belgique — ne peut pas être accepté. Il peut être certifié et avalisé. En certifiant le chèque, le tiré s'engage à garder les fonds nécessaires au payement du chèque. C'est au chapitre HI que sont mentionnés et le chèque barré et le chèque réservé à la compensation. L'un ne peut être payé qu'à un banquier, l'autre ne peut jamais être pay4 en espèces. Le recours faute de payement fait l'objet du eîhapitre IV. Ici encore sont reproduites la plupart des règles qui formeront sans doute demain la législation internationale relative à la lettre de change. Un mode nouveau de constater le non-payement est établi : c'est la déclaration d'une chambre de compensation dont le règlement a été approuvé par le Roi. Le chapitre V autorise l'émission de certains chèques en plusieurs exemplaires. Le chapitre VI régit les cas de faux et les altérations du chèque. Le chapitre VII, la prescription. Sous le titre de a Dispositions générales », lo chapitre VIII établit la manière de compter les délais. Des dispositions additionnelles diverses forment le dernier chapitre. C'est ainsi qu'on applique au chèque certaines règles du droit de change tel qu'il est établi par la loi de 1872. U s'agit de rèjdea dont le maintien est compatible avec l'adné-sion de la Belgique à la convention-loi. Le chapitre IX a encore pour objet d'abroger les cinq premiers articles de la loi du 20 juin 1873. Il précise à quels titres s'appliquera exactement l'exemption du timbre et quei] sera à l'avenir le statut législatif dœ accréditifs et autres mandats à vue dont la loi de 1873 fait mention. Enfin, il prévoit la publication aunuelé d'une liste des banquiers et des établissement» de banque, aux fins de faciliter l'emploi et le payement des chèques. » CONGO Le lancement de i' « Inkisi ». Les chantiers de la Greenock and G-raa-gemouth Dockyard Company, Ltd, on vient de lancer le navire à pétrole « Inkisi », oonr-struit, comme nous l'avons annoncé, pour oompte de la Compagnie Belge Maritime du Oongo. L' « Inkisi », construit sous la surveilianoé spéciale du Lloyds et d'après le système longitudinal Isherwood, est le quatrième navin* du type construit à G-reenock. Il mesure 115 mètres de long sur 16.50 m, de large et 8.40 m. de creux et portera 6400 tofines de pétrole, réparties entre 23 tan loi. Les pompes, extrêmement puissantes, sont situées au centre du navire et pour la manutention des huiles lourdes, des câbles de chauffage ont été installés. Le navire a une installation oomplète d'engins de pont et possède la télégraphie sans fil. Les machines seront une série à triple ex-pansriexn.Les renseignements de l'Office colonial. La situation économique des districts du Moyen-Congo, du Kasai, du Sankuru, dt l'Aruwimi, de la Lowa, du Maniema, telle qu'elle nous est présentée par le numéro d# juin des a Renseignements de l'Office colonial » s'est évidemment ressentie de la cris# qui, sur les marchés d'Europe, a atteint l'industrie du caoutchouc. Le prix payé aux indigènes, qui était arrivé à ne plus être on rapport avec les prix des marchés européen», est tombé dans certaines régions à 30 et 40 centimes au kilogramme. D'où une eîiminu-tion sensible et générale de la production. H fallait s'y attendre, mais les renseignement» fournis par le « Bulletin de l'Office volonial» d'après les rapports de nos agents en Afrique, démontrent que la crise aura eu un effet salutaire. Et cela à un double point de vue. Elle aura ramené le commence du caoutchouc à une meilleure compréhension des intérêts eSconomiques et par le resserrement de» dépenses substitué aux anciennes méthode# d'exploitation une exploitation plus rationnelle et mis un terme à la politique peu intelligente qui sacrifiait lia qualité à la quantité. C'est un premier résultat. En voici un second. La crise nous aura détournés d'une exploitation intensive et exclusive du caoutchouc. Ne trouvant plu» dan» oette seule branche le moyen de pourvoir i tous ses besoins, il a bien fallu que l'indicé»» marche dans une autre voie et songe soit à intensifier les exploitation» existantes et trop négligées, soit à en créer de nouvelles. On nous signale à oe sujet des initiative» intéressantes.Mais 011 c-onstatera aussi que dan» 1» domaine de l'éducation eie l'indigène il reerte grand chose à faire. Exemple : Dans le district du Moyen-Oon®o il n'est fait aucun< cas de 1a noix dé paim*. Cependant son prix sur le» marché» européen» varie de 560 à 580 franc» la tonne. Mo-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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