La Métropole

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s.n. 1914, 28 September. La Métropole. Konsultiert 25 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rr1pg1jq4n/
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■laits te ion LA MÉTROPOLE s ais te IDA 21e Année ~N(T271 Cditicn B ■reigffir—im.I nii|_—MBata rue desPeignes?59 ANVERS EDITION DU MATIN Urnwii ■ h m an i—«n i ■■ ■ i— —!■ il — rue des Peignes, 59 ANVERS «■«amo—I Ili^MI I mil IMCM— Lundi 28septembrel01' LA GUERRE L'avance allemande sur Gand repoussée Le bombardement de Malines Le " Zeppelin „ à Thielt VersTermonde 1 ,i pointe -allemande vers Gand est refoulée. • Alost repris par nous. - i.'inccnJib y sévit. ■ Vite combats (Do aotro envoyé spécial). La pointe allemande vers Gand a pu être refoulée, I<e combat commencé samedi à 8 hourcs du matin et dont nous aéons brièvement relaté une des phases hier a eu son centre d'activité dans la direction sud de Ter-monde.Des troupos de cavalerie bejge venant dp Garni ont refoulé les faibles déi&chements ennemis qui s'étaient avances dans» cetto direction. - 7 • Rn concordance avec ce mouvement les nôtres menèrent-an a vive attaque vers le sud de Termonde après avoir successivement oc-cur»é St-Gills3 et Lcbheke. Notre mouvement parti de Gand nous mettait bientôt en poswwion de la rive droite cio la Dendrc, jusqu'aux environs d'AJost. De violents combats d'artillerie eurent dont lien simultanément an sud do Te?monde et lu nord-ouest d*Alost. Lebbeke fut occupé par n^s troupes hier matin à 8 heures. On f:»;:s assure, mais tîo'.'s n'avons pn véri-ffc-r lo fait, qu'à 10 heures dn matin l'ennemi. était délogé d'Alof/- 1>^ fugitifs de cette localité que nous avons rencontrés nons dis»/Ot que dès samedii soir le* Allemands avaient prévenu les habitante que leur ville subiraii le sort do Termonde. Quoi qn'ii ea smt, une forte colonne de fumée s'élevait au nord-est de la ville vers midi et perdant l'après-midi. On nous dit que par là se trouve le quartier usines et que parmi elles notamment flambent le3 établissements Berna erts. 11 s« pourrait toutefois -que ce soit là le résultat du duel d'artillerie qui s'est livrô ftU/oar d'Alost. A l'heure nft n«ii« quittons les lieux nous «^norons le sort d'Alo6t. Les Belges y sont-11s t également entrés ? S'y sont-ils mainte- r:a3 H Nous l'ignorons. A oe moment le front de bataille était trèf .étendu allant du nord d'Alost n Pœlstraaî postant par le sud de Lebbeke. Du côté du sud-est de la-position d'Anvers, mi « observait » lo mouvement des Allemands et nous avons lieu de croire que ceux-ci ne purent de ce côté sortir du bois de Buggen-hout qui semblait être leur point d'appui principal. Fis ont tiré.sur la sare de Buggen-hout et snr OpstaJ dans la direction des troupes venant dé Puera. I/e moulin d'Op-stal brûla et le clocher fut atteint. Nous avons vu dans la matinée arriver de Nombreux blessés allemands à Grimbergen. Les nôtres étaient en proportion beaucoup moindres. Nous ignorons l'iimvwtanee des pertes réciproques de la journée ,mais nons tenons ide source èûre — un médecin allemand en l'occurence — que dans la journée de samedi les pertes allemandes furent très considérables.Nous prîmes hier d'un seul coup sdxante-vrois prisonniers. Echec allemand sur toute la ligne Anvers, lo 27 septembre, 10 heures du soir, (officiel). Hier samedi un détachement de troupes allemandes comprenant une brigade d'infanterie, 2 régiments de cavalerie et 6 batteries dont 2 lourdes a été surpris dans sa marche de Bruxelles sur Termonde par Alost. Attaqués on front et en flanc, ces troupes ' se sont retirées en désordro vers Assche, laissant entre nos mains de nombreux prisonniers, des blessés et plusieurs caissons. Aujourd'hui dimanche, dans le but vraisemblablement de tirer vengeance de cet échec, Matines n été bomoardé par des canons à longue portée et des forets importantes ont prononcé un mouvement général sur notre fre it entre Mali nés et Alost. 1/cs attaques -diverses des Allemands so sont usées Contre nous. Vers Alost notro division de cavalerie a réussi de prendre à revers l'aile gauche allemande. En résumé, l'attaque des Allemands a échoué et nos troupes ont conservé sans difficulté lexpositions soquisos. Blessés allemands à Anvers Hier de nombreux blessés allemands nous sont arrivés par la gare du Sud. Vno soixantaine d'entre eux étaient difficilement transportablc3, vu la gravité de leurs blessures. les communiqués officie s français La bataille de l'Usas Progression sensible sur l'aile gauche dss alliés Attaques allemandes repoussées Paris, 27 septembre. — Communiqué de 15 heures. — Nous progressons sensiblement à notre aile gauche sur un .front très c-tondu entre l'Ois® et la Somme et le Nord do la Somme. De l'Oise à Reims de très violentes attaques allemandes sur plurours points ; qnel-iques-unes menées jusqu'à la baïonnette mais boutes furent repoussées. Les tranchées allemandes et françaises se trouvent en maints endroits distantes seulement de quelques centaines de, mètres les unes les autres. 'Au Centre de Reims à Sonain la garde prussienne essayant une vigoureuse offensive fut rejeté dans la région de Berru-Nogent l'Abesse. De Sonaiu à l'Argonne l'ennemi attaqua hier matin avec avantage entre la route de Pommepy à Ohalons-sur-Marne et la voie ferrée Saipte-Menehould-Vouzicrs. mais à la fin de la journée nos troupes regagnèrent le terrain perdu. Au Snd de la Woevre les Allemands occupent le front qui nasse par Saint-MihieJ et lo Nord-Ouest de Pont-a-Mousson. (Havas) Un Taube sur Paris Il jette deux bombes Londres, 27 septembre. — Les journaux annoncent que pr >fitant do ce que lo biouil-lard enveloppait Paris, un Tauhe sjurvo'a la ville ce matin à 11 heures 30. Il jeta denx bombes dont une "brisa les vitres <Je l'Hôtel Monaco, tua un avocat et blessa uno jeune fille irièvement. (Reuters Tel. Co.) Sur Mer Dans l'Adriatique Capture d'une île Rome, 23 septembre. — La flotte anglo-française a bombardé et occupé l'île de Lissa, dans l'Adriatique, au large de DaJmatie, et appartenant à l'Autriche. Des troupes y ont été débarquées et la garnison en été faite prisonnière. L'île de Lissa a son histoire. Elle fut le théâtre eii 1868, d'une célèbre bataille navale dans laquelle les Italiens furent battus par les Autrichiens ; elle constitue une position stratégique importante. De 1810 à ISlô elle a appartenu h la Grande-Bretagne. Or» croit que la flotte autrichienne qui est actuellement concentrée à Pola sera obiigéo d» sortir et d'accepter ia bataille. Le tona^ardement de Ifelre Nouvelle félonie allemande. -L'attaque d'une ville ouverte - Bombardement des églises à l'heure des offices. - Nom treux tués et blessés. - Enormes dégâts (15e notro envoyé spécial.) SI aimes, 27 septembre. Malin es. qui avait si bien repris sa vit normale depuis quelques jours, où. hier encore, uous avions trouvé une population calme et rassurée. Malin es s'est trouvée aujourd'hui môme eu proie à toutes les horreurs d'un bombardement féroce et sar«£ merci. Les Allemands, exaspérés sans doute des défaites qu'ils essayent de toutes parte, oi sentant leur fin prochaine, entonnent ici leur cliant du Cygne. Il est sauvage et digne de> barbares qu'ils sont. Dès les premières heures de la matinée, iU avaient envahi nombro de villages entourant Mal in es haï Sud, et en avaient chassé les habitants vers la ville, non sans commettre le> excès dont ils sont coutumiers : viodsncc*. vols, rapines et incendies. Celui-ci commença en peu après huit heures, de trois côtés différents Capelle-au Bois, Hoistade, Muysen, dirigeant vers la malheureuse ville un feu d'enfer. On put se rendre compte bientôt qno le-misérables bandits visaient surtout les églises, qu'ils supposaient évidemment devoir être combles, un dimanche n>st:nî Ils vou lai en t démolir les temples, ensevelissant sous leurs ruines la- roule des fidèles. Et ce bombardement de M.aimes, ville ouverte, effectué sans sommation, sans avertissement, est un crime effroyable de plus à l'actif de ces hordes d'assassins et do voleurs! Aucun quartier do la ville ne fut épargné. Les obus tombèrent comme grêle partout, principalement autour des églises. Aux environs de celle du Neckerspoel, de nombreuses.maisons furent atteinte; et endommagées, on y compte des blessés. Aux environs de Notre-Dame d'Hanswvek, la rue d'Hanswyck a subi d'énormes dégâts ; là. on compte de nombreux morts. Parmi les maisons écroulées sous les obus, so trouve celle du cafétier-bar hier Loos .ensevelissant quatorze personnes sous ses décombres, on les croit tuées. H en est de même ruo d'Âdegliem, et rue Haute, où on compte deux tués, dans une boulangerie, et rue n;- Mérode, anciennement nie aux Vaches, on il y a plusieurs blessés. Il est à noter que toutes ce<i rues se trouvent dans le voisinage d'églises. La gare a été atteinte, ainsi que des cafés environnants et rue T-éopoîd. des maisons sont en feu. Le bombardement, interrompu vers on/e heures et demie, a repris un peu après deux heures. A l'heure ofc nous écrivons, la population a fui, et les retardataires s empressent de partir. Les Allemands, ci-.endant. essaient le feu des forte de WaeJhera et- de' W-avre S te Ca therine. qui leur infligent d'énormes nertes tandis quo nos twtipe* rodent une viçronre'i se attaque qui met Pacsaiftamt en mauvais*-posture, et. le contraignent à la retraite. Il est. impossible, es ce moment, de donner un chiffre, même riv-proximai-:f. des victimes • :l semble devoir êtro assez élevé. Quant aux dégâts matériels, 53s seront certes considéra blçe. En Campfne Les Allemaifeds bombardent Bouro-lêopoid (De notro envoyé spécial.) Dimanche, 27 septembre. Les t-rotrpes allemandes do cavalerie, d'infanterie et d'artillerie ont pris position ce matin aux environs d'Kppsn et de Beenn-pen. d'où elles eoramencèrent le bombardement de Bourg-Léopold et de Beverlco. T/e général de Schçpper avec les volontaires et les gendarmes s'est retiré sans pertes, tandis que la population des villages se réfugiait à. î/ummel. Le brwof>s rdement a pr^ voqué quelques incendies. Les troupes allemandes paraissent être reparties. On arrête îe prince liadziwill Dopenh?.;:ao, 25 septembre. — U,; télé-I gramme de Berlin annonce que le Pvince Radziwilî, leader du parti polonais dans le i^eichstag a!len'an<l. a été arrêté comme es-Sîinn. («CeRtrai Ne,va» V Le Zeppelin en Flandre Pour la prise Détails complets Bombes sur Thielt (De notre correspondant). Bruges, 27 septembre. (Par dépêche), — J'ai consacré toute ma journée à une ran uonnée en automobile dans les deux Flan ures». recueillant partout des renseignement, sur le raid du Zeppelin de la nuit dorn;èro Ges renseignements me permettent de déon re avec une grande exactitude la randonnê du bandit aérien qui bombarda des villes sau défense. Le voyage (lu dirigeable a eu lieu entre II heun . du soir et 1 heure et demie du matin ii a donc duré trois heures et demie, pendan lesquelles huit bombes ont été lancées. Le Zeppelin a effectue un immense cireur dans les deux Flandres, dont le point exteê me est probablement lîolleghem, entre Rou lers et Slenin. L'aéronef est probablement parti de Bru xelies à 10 heures. A 10 h. 15, on le signrlait de Ninove et oi entendit le bruit de son moteur dans la direc tion du Sud, à Denderieeuw. A 10 h. 25 ; il passa à Sottegem, et à 10 h 27 au-dessus d'Aygem. Il prit alors la direc non du Nord-kst et fut vu au-dessu . d'Alost à 10 h. 35. ' II décrivit alors un c. c -liet vers le Nord Ouest et arriva à 10 b. 48 à Wctteren. Puis piquant droit vers l'Ouest, il parvint à 10 h 15 à Meiivebeke, h peu de distance au Sui de Gand. Mais il ne so risqua au-dessus & , cette ville. Il f:;a droit vers le Sud et attoi gnit Gavere à 10 h. 50, Aerseeïe h 11 h. il j et Woutergem à 11 h. 15. ^ Il prit alors de nouveau la direction d' . Nord-Ouest et parvint h Devnze à 10 h. 20 Là. lassé sans douti d'avoir transport inutilement sa cargaison do bombes, il effet ' tua une monstrueuse agression sur une vill ouverte. Sarvolant Deynze pendant cinq minutes ; peine, ii lança quatre bombes{ dont trois su l'hôpital des Sœurs de St-Vincent, protég-cependant par le drapeau de la conventioi de Genève, blessant gravement un vieiîlan de quatre-vingt-deux aas et détruisant ei partie ledit hôpital. Le Zeppelin continua ensuite sa. route ver l'Ouest, survolant Thielt à 11 h. 45. Là, i s'arrêta de nouveau pendant quelques minu tes et lança, h 12 secondes d'intervalles de m nouvelles bombes dont l'une tomba dans 1 ia-rdin du concierge de l'usine à gaz et 1: seconde, cent mètres plus loin, dans ui champs. Les deux projectiles firent explosion, mai sans produire de grands dégâts. C'est mira de cependant qu'il n'y ait pas eu d'accident de personnes. Si la première bombe étar tombée quelques mètres plus loin elle aurai f>at>pé lu gazomètre de Tlrelt et on aurai' peut-être eu à déplorer une catastrophe tfVw-t benrensements il est établi que les Zep pelin ne peuvent placer leurs boml>es av;s précision. De Thielt ,l'aéronef prit sa pouree ver Wvngheno et "Ruvsselede, qu'il survola à mi nnit. Reprenant ensuite sa route vers l'Ouest :1 passa à nmnnt 10 snr Ardoye, et à min ni 20 sur Roulers Puis, faisant nu crochet ven V 9ud. on l'aperçut à 12 h. î-r) o^ès de Cour ♦rai semblant se diriger vers Moustt-ob et 1: c-ont""ère • française, mais il ne dut pas aSeï loin dans cette direction enr à 12 h. 55 sot oassace fnt signalé à n-rtllesrem, oil. san; 'ont-*1 pour compenser la perte df» son gaz, i débarrassa de denx autres bombps qui tom SÔT^nt en pleins champs sans faire aucur déffât. \'"ant son arrivée sur cette localité deua meules do paille s'enftammèrrnt non 'oin di '■■llacte. On croit que oet incendie e^t rcouvre d'un e«T>;on o1'* ar«-'t pour mi^ion de renér^T roi'+e di7 d'ripeabJe. car la vive lueur d« 'a na'lle ava't peine ill'iurné b ";eJ,qne le 7eunelin, cnçmant de la hauteur décrivit nn de cercle à net.it ravon et dis-oaru+ vprcj l'Flst. T1 était alo^ 1 h«»ure 10 A 1 henre et Quart, avant lo vent en pou ne. l'aéronef repassait .non lo'n f]' .\ udena.rde °t dix meutes plus tard il fil ni t. à tonte al-'lire «■"«■ V'Vo-re regagnant apparemment sor nr.H d'attache. •\ olus;oi>rs! endroits, m'a-t-on dit, on ob- 1" 7pooelin piv>«m*iniTnoî»:V dans 1* nlanonf. à la même nlaco. On nie les oPf'<»ic»»s dn bord rb'rcb^^nt alors ? -orv^rpT 1/^nr di-ent-'or» h r»:df» d'<^b-3^rvîrt,op< ^ç+ro-nrvni'oues, car les baTK^+s n'an^ont on s( -on''rpr «rnr le w»l. t-ontes lum'èroa ét.an' "|(i*r>tes pn- o-^drp de« autorî^s n^^taire? lo raid dn 7o^-nr1;n snr Oste^e. On ivricp qne ce^ii-ci visait «UT^UT le1 '.Vmpc F-r»*éLû<; et «urbvnt le« p^ntR de ionc-*"r*Tj embra^r-bemenivs imno-^+i-ntA. R'îl *• -<•+ nTrsé, son bnt a été complètement maT*- OT»é. On a tro*r-" î«+nct^»s. ?• ^'^ourn-nt. r»ivs d-Vîin de Wfllle, d"ux l»omlie-'r.+£cxi pendant la nuit on "n«ii <mr Oc+ende. Po crt-n+ rja 1oT>rro ovlind'^s d« mé+.al. lonor un «Tîc»TYif»t.ro do 10 r^>T> lnïi[.+r«« pAc«-"+ r««>nt et d*'v Vi^c" Gendarmes et uhlans Belle conduite de deuxgendarraes Deux gendarmes partis dimanche matin en «-oconnaissance à Wcrchter, furent prévern:? que leur retraite était coupée. Kt en effet il ne s'éta:t pasné dix minutes qu'nnequinzaine d'nhlans apparaissaient sur la ronte lorrière eux. Les nhlans ouvrirent le feu. Le •beval d'un des «rendanr.es tomba, entraîna ut son cavalier sous lui. L'antre trendîinne santa de côté, pass au-'essus d'"np haV, pt po:"tant sa oarsbinf dans la direction dos ublans fit mo-dre 'a poussière à deux d'entre eux. Les autres, Me demandèrent pas leur reste et s'enfuirent m triple eralop. Le cend-qrme est rentré h Werchter avec 'es deux chevaux qu'il avait prÎ3 avec lui. d'un drapeau Report Fr. 2,227.35 De Fiiriies on timbres poste 1.— Pour qu'à l'avenir, tous les Belge» s:abstiennent d'acheter dos vins aux Teutons, C. D. L. 2.— Don de médailles Nous iusGrons avec beaucoup de plaisir la . lettre qu'on va lire: Monsieur le Directeur de la a Métropole» j Anvers Je me permets de vous faire parvenir deux 1 écrins renfermant face et avers de la médaille! > ;>atriQt:que, oréée au profit de l'Œuvre do la ^ Croix Rou go et approuvée par le conseil communal f > Jo vous prie d'offrir lo premier écrin au i ?oldat Longe, et l'autre, au vaillant qui pfen l dra le second drapeau allemand. Je serai très heureux de pouvoir encore en frapper un t çrand nombre pour récompenser l'héroïsme de nos braves défenseurs. Par le gracieux concours de la maison An-thon v et Wo'iers frères, place de Meir, plus de 20,000 médailles en aluminium, bronze, argent, vermeil et or ont déjà été vendues «u j orofit de l'o uvre. J'ai le plaisir de joindre a cette lettre quelques spécimens en bronze pour votre collection. Veuillez agréer. Monsieur le Directeur, l'assurance- de ma parfaite considération. ; F. B A ETES. ' 'pSEMlEMl Sltfl ) Report Fr. 565.25 J. N. G. 5.— j Georges de l'Arbre Anvers 2.— ; Ligue du souvenir i Nous faisons un pressant appel à tous ceux r qui avec nous estiment qu'il faut graver à > jamais au coenr des générations futures le i souvenir des atrocités des hordes barbares de 1 S. M. Attila II, empereur de-, lluns, de don-i ner leur adhésion à la Ligue du Souvenir. Los personnes qui le voudront sont priées - d'écrire à M. Jules Olaes, '59, me des Peignes. 1 Anvers, en indiquant aussi clairement que - pr^-sible leurs noui3, prénoms, professions et : adresse. 1 La ligue ne demande que des adhésions i sans plus; elle accepte dès maintenant les i dons qui lui sont adressés. Reçu pour la " Ligue du Souvenir „ J M. Louis Loolercq 2.— ■ Dons divers, timbrcn, otc. G.30 ' M. M. Dard en no 5.— . Mme Van Calck 2.— , J. N. G. 5.— Pour qu'à travers les sifccîes, tous les i Anversois aient devant les yeux les atrocité» aHomandes 5.— M. J. Hardy 5.— Robert et Lucette de l'Arbre 2.— Les poires belles coctinnent h enri- ; chir les Horaire® aHemands (Soc. an. BélcîO !T1 1.— Un caporal du 2.3.4. 5.— - ■ 'Los Triée lanceurs de bombes A Calais et à Boulogne Dunkerquo, 26 septembre. — Vendredi, un! aârbpume allemand a survolé Calais et Boulogne, et y a jeté cinq bombes : deux à Boulogne et trois « Calais. C'est sur Calais, à 11 b. S0, qu'il passa d'abord. Il était à une très grande hauteur et ' on lo distinguait à peine. A la lorgnette, cependant, on reconnaissait les formes caractéristiques du Taube. On affirme aussi qu'il portait un pavillon français. La première bombe tomba ruo des Quatre-: Coins, sur 1a vérandah d'une maison habitée: par le docteur Guyot. RI le se logea dans une voiture d'enfant et n'éclata pas. La bonne qui se trouvait dans la p'è;-e voisine, entendit seulement un bruit ressembîaBt à t„'ui d'une fusée rateo. La seconde bombe est tombé au fort Nien-let, rue des Bienvenus. Celle-ci éclata et fit dans la terre un trou de deux mètres de largeur et cinquante centimètres de profondeur. La troisième tomba à Fréhun, une commune toute voisine de Calais. Elle édata sans faire de dégâts. Il était raidi moins dix, quand on entendit au-dessus de Boulogne, le bruit d'un aéroplane. Céiait le Taube qui venait de survoler Calais. Il laissa tomber deux nouvelles bombes: une snr S:iint-Martir.-le:c-Boulogne, pour essayer, d'atteindre le poste de télégraphie sans fil, mais sans sucées : une autre en plein centre de Bonlosxne. L'aviateur allemand avaH voulu viser la «rare. Mais la bombe tomba ii une centaine de métros plus loin, &noc la ma;e«n de Mme Vve Pchnn, armateur ÏÎLip défonça 1e paré et fit voler en éolotc toutes les vitres des feutres de la maison e* des maisons vois'nes. Fne porte-eoebère q":. se trouvait à prox"m:i^ d? l'exolosion fut traversée par une centaine de balles. T! <>«t snprrfiu de d!r<» que ni ?» Calais, n: à BonV><m», la population ne s'est éroue de cet incident. Ostende esî calme Ostende, 27 septembre. — Après l'émotion de.la nuit assez compréhensible, tout ot rentré dans un calme absolu. On s'est baign< comme en saison et cet. après-midi il y avait des miniers de promeneurs sur la digue. D'au Itres allaient voir jes trous faits par le* bom bes et l'on prenait uaîment les choses. Il y a eu moins de départs aux trains que îe? autres jours. Aucun affolement. Décidément nous ec-îîs portons bien. Nîori du comte de f^oltke Paris, 25 septembre. — Le «Journal» apprend que le fils du feld-maréchal comte de Moltkc, chef de l'état-major général aHe m and, a tlé tué. au combat d'Esternav, par un obus qui lui a emporté 1e sommet du crâne. Le défunt, qni étaft officier, portait- so-; son dolman une cotte de mailles. Son nom et ses titres étaient gravés sur ses armes et même sur ses botteâ. Avant la bataille, il avait séjourné dans . un presbytère des environs où, plusieurs foi-par jour, i] menaçait de tuer son hôte, un brave curé. Très méfiant, il plaçait, à table, son revol ver à côté de «co couvert oî so faisait sur veiller co/ista1 v«ient par nn# de ses ordon nanc«i. oJacés dans u.ne voisine. L'avant-gnerpe Contribution à I histoire de l'invasion alleiande en Belgique DOCUMENTS ANNEXES (Suite.) Le maquignonnage On nous écrit de Gfiistelles, le 2q août î ^loa^à^eur le Rédacteur • de b « Métropole », An vers. Les faits suivants ont été recherchés et en que tés afin d'être bien certain et persuadé <k ■a véracitié du fait. BrièvrmeaU, je me fai-iionnojr de ix>uvoir vous exposer l'espionna^ du fauve allemand <iaijs Ic^ Flandres. c° Maquignonnage. — Jadis (il y a 4 à « jjis) les Allemands venaient ici à Thourou ci Lichter\'eUie s'acheter lei chevaux de irai >ur la place du marché. Mais depuis ces raar ci^ands som généraleinexw accompagnés des jeunes gems qui préfèrent se rendre à k ^împagne, chez le cultivateur, lii ils achèten :e cheval, avec ordre de le faire livrer dan* ;el ou tel village où il y a une gare quclqu< peu imporante. l^i livraison s'effectue, mai je fauve allemand cherche chicane et dédui: 25 à 50 fr. soit disant que la Livraison n'es: pas en règle pour ci ou pour ça. C'est dom le fermier qui paie les frais occasiwinés -l'achetnjr allemand qui se rend à la fer ru. Mais ce qui est caraciéristique c'est que l'A lemand sait les distances par grandes router de tel à tel village, ce que ces villages on de particulier, et savent renseigner mieu que quiconque sur la situation des li ux.Cerne semble-t-il une preuve.peut-être minime,d< 'étude du pavs par les cartes routières. Ma: où je suis persuadé de la mise en scène de espions allemands c'est dans be Commerce des rasoirs et faux. — De jeunes gens de 20 h ^o ans maximum vien nent à 'a campagne porteur de faux et rasoir-f>e maison à maisoif à la campagne ils s« rendent pour vendre ces outils. La vente ci est étrange. A un prix défiant toute concurrence ils vendent les faux de homne n""'- vivant les on dit, payable dans un an, et anrès usage et entière satisfaction. En cas où la faux ne satisfait pas, ou'elle se bri-^ 1 "te., un dépositaire est désigné à !'ach«*t*vir où U peut se rendre pour avoir une fnux d« ret'^ange. Ce dépositaire est habitueUem* n£ le patron où ces vendeurs de faux logent. !Ï ■eçok un pour cent sur la besogne de 'échange. L'année d'après suivant des annotations faites par ces vendeurs de faux sur des calepins, aes cartes, ils retrouvent aisém« ni eur acheteur, et connaissent à merveille les dis-ances. les petits chemins, etc. Ils profitent de ce système de vente — vente certainement onéreuse — pour s'assurer de la justesse des cartes routières des chemins, de letir état accessible, etc. Ce qui prouve de plus que les vendeurs d« faux et tuti quanti objets, sont des émissaire# de fabriques allemandes pour t-sr* c'est la visite récente que nous avons eu des uhlans, dont le combat au pont de Snoes-kerke.Les uhlans arrivés k Lichtervelde et À l'hourout y ont stationné. A Lichtervelde des fermiers connus et marchands de chevaux >rut reconnu des maquignons allemands ni ces uhlaros. Mais fait surprenant à Thon* -out. un uhlan prit un petit enfant de quatre, inq ans, le mit sur son cheval en a'^lant le son nom le petit être. La mère, terancièra l'un café, et tenant logement, pria beau "<$ soldat pour qu'il ne fasse mal à l'enfant. » Mais ne craignez pas M..., ne me reconnaissez-vous donc plus... » et il se défit d« M>n chapeau. Alors la femme toue ébahie reconnut en oet uh.an. le morcbiind de faux uTelle a\rait logé Pan dernier. Cetu» histoire >st non pas unique, mais d'autres <-es uhlans oarlent le flamand, le^ dialecte nos contrées à ne pas pouvoir v croire. Rt dire aue ce vendeur de fnux éta« ea rfrade. ïmr«o<asiible de dW* Wm»*-! p° c«^nn^i — saut pas leurs grades, mais ses valons indî-quoiena qu'il était olus otw3 '>»en d'autres. Agréez. Monsieur, mes salutations sin-^nes, M. r>FPfTvnT vw nr pttt. ! Les Allemands fortifient le RiÉ Amsterdam, 25 septembre. — Suivant un' information de Venïoo de source absolumen sérieuse, les Allomattds sont activement oc cupés à mettre en état de défense le Rhii de Cologne à la frontière hollandaise. Une grande activité règne parmi lea trou ipes et en certains endroits elles travaillen même 1a nuit avec de puissantes lampes élec triques. Ils avaient déjà établi la iists des tableaux Rome, 23 septembre. —• Répondant à un» consultation ouverte par la «Gazetta del Po polo», au sujet du bombardement de la eathé dra le de Reims, l'«Ojetti» de Florence.dit qu< l'attitude dea Allemands est inique, niais lo giqncu 1^ conseiller Aulique Bode, directeui d-u musée de l'Empereur Frédéric, avait déj; établi la liste des objets d'art que le vain quenr devait emporter de France. L'incendie e la cathédi-aile de Reims est une vengeanct pour la rapine manouée. M. Ferrero répondit que les Allemands per dent la tête ce qui est mauvais signe. (Havas.) Dans !a région (i'Srras w Les uh!ans opèrent Londres, 24 septembre. — L'activité des uhlans dans les environs d'Arras «*st exceptionnelle; dernièrement une oscarmou he avait eu lieu entre ces maraudeurs a» nombre de 150 et une troupo de «gou rniers» qui les poursuivaient. Cela se passait à 6 heures et demie du matin. A 10 heures, l'ennemi se mouvait dans *e voisinage do Roux, à cinq kilomètres d'Arras. A 2 heures, ils étaient à Arras où on les attaqua à une centaine de mè très de la gare. Un d'eux qui fut fait prisonnier, raconta que les uhlans étaient £ la recherche des positions anglaises. Des uhlans furent également aperçus k Ba paume et à Boisleux. Quoique l'ennemi se retire graduelle ment de cette région, il est toujours en force sur la ligne de St-Amand, Denain, Boach&in et Cambrai. La cavalerie en ne mie est à Douai, Marchienne et la région ?ntre cette ville et Valenciennes qui est bondée de troupes. De Mons on annonoe qu'un grand mou veinent se produit vers le Sud-Ouest. A Cambrai les Allemands ont tout pillé. On croit qu'ils sont sur le point de quitter ce district. Un grand corps d'armée est passé par Douai dimanche passé se dirigeant vers Arras, qui est occupée par une petite gar rmon française. Dimanche à Valenciennes le maire reçut 'ordre de prendre les noms et adresses ie tous les hommes entre 45 et 18 ans qu? îe trouvaient encore en ville. Mais pen lant ta nuit tous ces derniers quittèrent a ville et s'enfuirent- par une pluie bat ante vers Lille. Dans les villages, les uhlans ont fat' •irculer des patrouilles qui fouillèrent naison par maison à la recherche d'hom aes âgés de 18 à 45 ans. Dans certaines naisor.s ils passaient leurs hayon nettes À ravers les matelas. Us réussirent à cap tirer 500 à (Î00 hommes qui furent amené-rers une destination inconnue» (Timet j Une ruse de Cosaques | Plusieurs bataillons autrichiens décimés 4 Pétrogrsde, 25 septembre. — «Ru^ko® i Slovo • rapporte, d'après un soldat blessé, une ruse des Cosaques, qui coflta. aux Autri-" chiens des pertes considéi abies Un petit détachement russe po trouvait, «-a Galicie, en face de forces autrichiennes con-" sidérabies. D'après un plan arrangé cj'avance, plusieurs escadrons de Cosaques et d'artillerie, simulant une retraite, se replièrent en grande vitesse, sous la protection de l'infanterie. l>es Autrichiens mordirent & i'amorc* et sortirent de ieur3 tranchée* poursuivant es cosaques dans la direction d'une rivière, où plusieurs compagnies d'infante»;e rnss« arrêtèrent la poursuite furieuse autrichienne. Les osr ues et l'artillerie, aptès avoir traversé le pont se retranchèrent* toi te ment snr l'autre nve et établirent leurs batteries et des mitrailleuses derrière 'les touffes d'ar-' bre- , Tyorsque tout était prêt pour reeeroir l'artillerie battit en retraite vor» la ri^e op-oosée, où elle fit min? de mettre le feu au pont; les Autrichiens charsrè'enfc h fond, et infanterie, avec des cn's de victoire, s'approcha du pont, tandis que la cavalerie «s lançait dons le rleuve. Soudain une t«v-rible ■xplœion éclata, et le pont bondé de soldats annemis sauta en l'air. EnfeTetemps les canons russes s'étaient mis h ['ouvrage et les mitrailleuses semaient la mort ^ans -angs autrichiens. I^a rivière ét8it pleine de cadavres; les soldats, pris do panique, voulurent ieter leurs armée, mais I«»a Russes c«>« tin lièrent leur oeuvre de dévastation Une deiai-heure plus tard tout était fini ot plusieurs bataillons autrichiens avaient cessé d'es^ter. Les fllîerads en Pologne Un généra! autrichien se serait suicidé Pétrograde. 25 septembre. — Le corre-jpoav-dant de i'«Utre Rossia,* à Oracovn», ra;i{*crts que le» troupes allemandes ea Pologne ont cessé leur offensive, préférant s'y retrancher. Le front allemand en entier, disposé sur la l.gne Czestochowa-Kalisz et plus loin an Nord, est considérablement fo-tf'é ; ils s« tiennent exclusivement stit la déf«-nsiv«. Sur le front septentrion a!, tee Allemands ont été plus actif* récemment, mais là 8U.«si !s se retranchent actuellement. Sur |e front Ostrolenka-Augustowo, leurs mouvements <01» arrêtés par des marches infraj:cb'?<ables. Plus au Nord il* sont plus aoti'-; d*ns le« milieux bien informés on rro',*, que la refaits les Allemands ver* la Nord est due h la concentration du gres d« l'armée sur la ligne d» Thorn-Kalisz. Le «Russkoe Slovo > rapporte de source autorisée, que le général Kolozvary, hongrois de naissance( commandant le lie corps antii-chien, et qui avait été défait h In-ow (1/om-berg), s'est suicidé. («Times.») La vie à Hambourg Londres, 26 septembre. — fn réfugié an* dais rentrant de Hambourg, raconte <jue depuis le début de U guerre la vi<» maritime e«t ■ •empiétement para'ysée. !/e* bureaux rnariti-ues furent transférés k Lubeck, et un trafio fort mairie fnt entretenu dans la Baltique. A part cela, disait-il. la ne suivait son «•ours normal Les provisions y étaient moins • lier qu'en temps ordinaire. L'approvisionnement en œufs, beurre et viande n'avait jamais été si abondant auparavant; cela s'ex-pliuqe par le fait que Hambourg avait toujours exporté une quantité considérable de ces produits, et que cette exportation s'est trouvée arrêtée. Le sucre se vend à peu près pour rien eu Allemagne, par suite du manque de débouché ; au début de la guerre, deux à trois commerçants esaavèrvTit dt* fairp monter les prix mais le« autorités intervinrent et de* prix minima furent fixés. Depuis lors les prix avaient été en «'abaissant,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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