La Métropole

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s.n. 1914, 30 Januar. La Métropole. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sb3ws8jm70/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 30 ~ édition ^ B ABO r*rr«~Etava3BircrTS Un tu ï 15 — six mois ••#•••••»»••• ?• ? rr Trois mois» ,»••••••••» » fr. • GO On s'abonne à tous les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numero 5 centimes Journal quotidien du matin le numéro rous les jours [59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ ds 4 à 10 Administration: » 3519 de10à!6 pages Rédaction : Téléphone 617 Pa3M IMIIHJm Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 0 30 fr. S 00 Annonces financ.ld. » I GO Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la ligne, » 150 La Ville id.. » #00 Vendredi Faits divers corps id, » S 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An- -v vers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : ~ à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. TA :!)nvUl à PARIS : 8, place de la Bourse. JUSlvlCl i LONDRES : n3. CheaDside E. C. Les agences matrimoniales Un journal déclarait dernièrement que sur vingt mariages qui se célèbrent dans les grandes villes, cinq au moins se font par l'intermédiaire des agences matrimoniales. Nous voulons croire qu'il y a là de l'exagération; cependant, l'extension que les agences matrimoniales ont prise depuis quelques années donne à supposer que ce genre de trafic, cette nouvelle « traite des blancs » n'est pas des moins fructueuse et nous fait pencher à ajouter foi au dire de notre confrère. Un écrivain anglais a eu l'idée de pénétrer dans le dessous d'une agence matrimoniale. Il a raconté longuement les impressions recueillies au cours de sa visite. Il a recherché notamment quelle espèce de clientèle a recours aux offices de ces agences, si cette clientèle se compose en majorité d'imbéciles ou de coquins; s'il arrive vraiment que des mariages se concluent "par l'intermédiaire de Oes maisons, si ces mariages sont plus heureux ou plus malheureux que les autres. Pour résoudre toutes ces questions, pour s'initier à tous ces mystères, notre écrivg.in n'avait qu'un moyen: c'était de se présenter lui-même comme candidat au mariage. Il s'est adressé comme tel à toutes les classes de la société, a pris toutes les professions, s'est donné tous les âges et les partis ne lui ont pas fait défaut.L auteur conclut de son expérience, avec regret et tristesse, que dans l'état actuel de nos mœurs, l'industrie matrimoniale est un mal nécessaire. En effet, dans le monde ordinaire, dans ce qu on appelle la société, les jeunes gens se rencontrent, se voient, se plaisent, s'aiment et se marient. Mais, il y a dans les grandes villes, une foule d'individus qui n'ont ni le temps ni la possibilité de se créer des relations en dehors du cercle étroit de leurs connaissances; ;il y en a d'autres, pourvus de toutes les qualités pour faire de bons maris, qui n'aiment pas assez le monde pour se résoudre à aller s'y ennuyer; il y a de jeunes personnes venues de la province avec une grande fortune gagnée dans un modeste négoce et pour qui les parents rêvent un époux d'une condition sociale plus élevée que la leur, mais à cause de leur origine, ces jeunes filles se voient éloignées de la classe dirigeante. A toutes ces personnes-là, les agences matrimoniales peuvent venir en aide. L'institution de ces négociateurs de mariages est déjà fort- ancienne, mais leur métier ne consistait en général qu'en une i honteuse spéculation, un vrai maquignonnage ou l'on était presque toujours trom- 1 pé et volé. Au commencement du siècle dernier, un certain Vuillaume éleva l'institution à -a dignité d'industrie patentable et avouée. O'est en 1805, qu'il fonda à Paris son premier établissement: on en rit d'abord, on y alla par curiosité, on voulut faire l'expérience du procédé, on s'en trouva bien, et voilà la maison achalandée en peu de temps. La vérité est que Vuillaume obtint la confiance du public, qu'il la conserva pendant vingt-cinq ans et qu'il fit nombre de mariages heureux. Voici comment les choses se passaient dans l'établissement matrimonial. Son directeur demeurait rue Neuve St-Eustache, dans une maison fort propre mais de modeste apparence. Les bureaux étaient disposés de manière à soustraire à la curiosité des commis les aspirants ou aspirantes au « nœud conjugal ». On arrivait directement au cabinet de M. Vuillaume.Làf on trouvait un homme à physiono-mio honnête, prenant pour vous écouter oette figure paternelle et discrète qui allait si bien au notaire de vieille roche. Quand vous aviez fait connaître l'objet do votre visite et indiqué vos goûts, Vuillaume, armé d'une plume et prenant des notes, vous faisait subir un véritable interrogatoire de juge d'instruction: nom, prénoms, âge, lieu de naissance, profession; venait ensuite une série interminable de questions, celle-ci, entre autres: — Avcz-vous le consentement du papa et 3e la maman 1 — Monsieur, je n'ai plus ni père ni nère. — O'est encore mieux. L'entretien se terminait toujours par: i Monsieur, j'ai votre affaire, veuillez iéposer 20 francs. Que ce dépôt do 20 francs ne vous ef-:r&ye pas; vous allez voir tout à l'heure ju'il n'en était pas de la maison Vuil-aurae comme de tous les malencontreux itablissements qui demandent tous les 1 ours un associé pour une entreprise dans actuelle les capitaux engagés ne rappor- ' eront jamais moins de 33 p. c.; un commis ' 'oyageur avec cautionnement, un dômes- ( -ique sachant parler anglais et panser les chevaux... Dans ces honnêtes établisse- j ïients, on commence par déposer 5 ou 10 -francs, et quand on vient chercher la c >laoe promise, on ne trouve plus même j 'établissement. ! Chez Vuillaume, c'était tout autre cho- [ & Après un délai moralement nécessaire J ►our prendre le3 informations requises j n pareil cas, vous receviez au nom de j lime Vuillaume une invitation à dîner, c A l'heure dite, vous vous trouviez en 1 lombreuse compagnie de prétendus et ? >réi>endues, assis à une table fort bien srvice à côté de celle à propos de laquelle 'uillaume vous avait dit: « J'ai votre ç ffaire ». La conversation générale d'à-ord, ne tardait pas à se fractionner de 1, lanière à permettre à chacun do juger h e l'esprit et de l'éducation de sa cha- ? une. Après le dîner, on poussait dans un très j' eau salon pour y prendre le café. Là, uillaumo d'un côté, sa femme de l'au- u re, parcouraient les groupes. „ -- Qu'en dites-vous? Vous plaît-il ? \; iomment la trouvez-vous? Il est bel hom- c to, n'est-ce pas? Venez me voir, nous c< miserons » . On revenait ou on ne revenait pas, sui- Cl a-nt qu'on avait pris la chose au sérieux, ^ n en plaisantant. _ _ fc] Il arrivait que des individus, sans avoir i€ i moindre envie de se marier, dînaient] p au moins dix fois chez Vuillaume toujours avec une voisine différente, car l'actif petit homme ne manquait jamais (c d'avoir votre affaire ». Et le plus grand nombre revenait; alors, on discutait les conditions. On voit que les procédés de Vuillaume étaient d'une grande simplicité. Aujourd'hui, l'organisation est plus compliquée. Une grande agence, de nos jours, a tout un personnel, comme une administration publique, comme un département ministériel Le personnel est réparti en six classes: les éclaireurs, les agents de renseignements, les voyageurs, les suiveurs, les pré-senteurs et les intermédiaires. Quand il s'agit d'une grosse dot, l'agence donne, pour faire les présentations, une grande soirée dans ses. salons. Le monde invité à cette fête pour faire nombre, est parfois très mêlé, très disparate, recruté un peu partout, et ses allures étranges font penser à ces bals d'aliénés donnés parfois à leurs malades, par les directeurs de maisons de santé. Mais, la plupart du temps, les mariages sont conclus par les agences sans que la jeune fille soit prévenue de rien. Voilà ce que, en ce sièole d'argent, est devenu le mariage: une opération commerciale, une association de capitaux; jeunesse, beauté, amour, tout cela ne pèse plus rien devant un sac d'éous ! Jean de Loi. L'Actualité Nouvelles intrigues balkaniques Pes bruits émanant des < sources les' plus diverses et se maintenant 40? JL avec une persistance inquiétante nous font voir de nouveau la presqu'île des Balkans à la veille d'événements d'une gravité extraordinaire et dont les conséquences se feraient sentir d'ime façon plus menaçante sur l'Europe que celles de la dernière crise. Disons tout de suite cependant que ces bruits, s'ils se basent sur des faits incontestables, ne doivent néanmoins être acceptés que sous les réserves les plus expresses, car nous ne pouvons admettre que les hommes d'Etats et les chefs d'Etats des grandes puissances aient voulu préserver l'Europe d'une catastrophe pendant les longs mois que la crise balkanique a duré pour nous ieter ensuite dans des calamités peut-être plus graves encore que celles que l'on redoutait alors. Il est incontestable que des forces des-;ructives de la paix sont à l'œuvre non seu-oment dans les Balkans, mais aussi dans ' jertains grands empires européens, et l'ex- ! irait que nous avons donné ici même il y a ; juelquès jours d'un article de la « Novoie j Vremia » n'est pas fait pour inspirer une -confiance illimitée dans l'amour de la paix les panslavistes russes et autres. Or, ce sont , précisément ces milieux panslavistes qui sem- . blent s'être donné le mot pour inquiéter l'Europe en travaillant à la reconstitution ( d'un0 nouvelle ligue balkanique dont les ten- , dances doivent être jugées en tenant comp- ' te dos révélations sur certains traités conclus au moment où allait éclater la premier© guerre balkanique et qui n'avaient ' d'autre but que l'écrasement et 1© morcelle- 1 ment de l'Autriche-Hongrie. L'existence do | ces traités a été à moitié contestée et à moi- 1 tié avouée et, dans tous les cas, la participation de la Bulgarie à un complot anti-autrichien a été reconnue comme exacte au moment même où le roi Ferdinand se trouvait à Vienne et a été reçu par l'empereur François-Joseph. On se souvient parfaitement que le vieil empereur a réussi à tranquilliser le souverain bulgare sur les conséquences possibles des révélations sensationnelles que l'on sait. Or, à Belgrade, on avoue aujourd'hui que le voyage de M. Pasitch, président du Conseil des ministres, et du prince héritier à St-Pétersbourg a eu beaucoup moins pour but la présence de ces personnages serbes à la cérémonie du baptême du petit-fils du roi Pierre, né à St-Pétersbourg du mariage d'une fille du roi de Serbie avec un grand-duo russe, que le désir de s'entretenir avec les représentants les plus autorisés de la politique russe dan les Balkans sur la reconstitution d'un bloc balkanique avec tendance anti-autrichienne naturellement. Sous un prétexte quelconque, les représentants de la Roumanie se trouvent, en effet, également :lans la capitale russe et on n'attendait plus 311e M. Venizelos en ce moment à Vienne pour parfaire la nouvelle alliance. C'est ce jue l'on a télégraphié de Belgrade aux journaux do l'Europe entière. Or, voiCi que do Vienne on apprend que M. Venizelos est allé précisément d'abord lans la capitale autrichienne pour éviter boute rencontre avec les collègues serbe, 1 nonténégrin et roumain dans la capitale russe. Il ne veut pas aller à St-Pétersbourg, lit un télégramme do Vienne, avant d'avoir vu le comte Berchtold et l'interprète les pensées du ministre des affaires étrangères do l'empire austro-hongrois, lo directeur le la « Correspondance politique » affirme lue le premier ministre grec trouvera au->rès du comte Berchtold un appui des plus unpressé, puisqu'on somme aucune différence essentielle n'existe entre les buts poursuivis dans les Balkans par l'Autriche-Hongrie | (t ceux que veut réaliser M. Venizelos. : ?aut-il voir dans tout cela un écho du sé- < our do M. Venizeloé à Berlin où il s'est trou- j ré simultanément aveo la reine Sophie, sœur j le l'empereur Guillaume, et où il fut par-iculièrement distingué par le souverain al- c emand? La chose ne paraît pas impossible ; \ l faut se souvenir d'ailleurs que lors des < tégociations de paix à Bucarest^ le traite-nent dont l'Allemagne entendait gratifier { a Grèce avait provoqué aveo l'Autriche- f longrie des divergences de vues assez marnées. Aujourd'hui, il semble que Berlin et ; rionn0 soient d'accord sur le traitement à ccorder à la Grèce, et la politique orienta-3 du comte Berchtold s'en trouvera singu-èrement fortifiée. Et cette politique consiste précisément, r omme nous l'avons montré plus d'une fois, ( ans le maintien du statu quo actuel dans \ >s Balkans et dans l'opposition irréductible 1 la reconstitution d'une ligue balkanique, t î. Venizelos sera-t-il donc entraîné dans o orbite politique triplicienne, ou bien reste-a-t-il attaché à l'alliance avec la Serbie et q t Roumanie, hostiles à ^ Bulgarie ot à l'An- g •iche? Ou bien encore songe-t-on à Vienne à n n changement possible des tendances bu!- n ares et au retour de ce royaume vers la p ■ussie. Dans ce cas, il faudrait la. rempla->r par la Grèce sur l'échiquier politique du e >té de l'Autriche et do la Triplice. n Toutes les suppositions sont permises en 11 > moment, mais ce que l'on doit souhaiter c jur la paix de l'Europe, c'est que le comte erohtold parvienne à tenir en échec les in- a •igues panslavistes dans les Balkans. Si cel- 1' s-ci devaient triompher, 1» catastrophe n >urrait devenir inévitable. — J, Joerfi» a Échos LA VILLE Programme de la journée : COURS Club Africain. — Cerclo d'Etudes coloniale*. -A 8 heures ot demie, à l'Institut Supérieur Commerce, cours do cultures et productions co lonlale6. par M. A. Lallière. Berlitz school, 8, Meir. — Langues vivante*. EXPOSITIONS Salle For6t, (1er étage) — D© 10 à 4 heures, ex position Bjorn Smlth-Hald (ouverte Jusqu'au 2 té vrier). Pour la paroisse de Saint-André E. et W. , Fr. 10 - En souvenir de mon fils 5 — La Comédie-Française à la Pancy-Fah La soirée de gala de mardi 3 février, daru la sali© de spectacle du Cercle catholique, au ra lieu à 8 h. 30 très précises. Les porte seront ouvertes à 8 h. Nous rappelons encore que M. Maurice d< Féraudy, sociétaire — et non secrétaire, < mes bons typosl — de la Comédie Française y i>articipera aveo d'autres artistes de h Maison de Molière, à la représentation d< « L'ami Fritz », comédie en trois actes, e de « L'été de la St-Martin », oomédie en ui acte. Que tous ceux qui peuvent encore trouve des places pour cette très belle soirée ne le laissent pas échapper. S'adresser à MM. Bel lemans trères, Marehé-aux-Œufs, 8. Domain, à 2 h., à la Société Royale d'Har monie. première journée de vente. A 2 h. 30, thé dansant et tables d> bridge. Les pensums Les employés de l'hôtel de ville trem blent: leur arrêt a été ou va être incessam ment prononcé. Si cet arrêt est, comme l'au tre, juste, ou no l'est pas, les lignes suivantes le démontreront peut-être au lecteuj perspicace. Noua avons déjà parlé plusieurs fois de< fameuses horloges-contrôle, qui ont remplace les chefs de bureau dans la surveillance des entrées et sorties des employés. Depuis l'installation de ces appareils, en avril dernier un huissier . avait collectionné soigneuse ment tous les jours les bandes revêtues, dam un ordre rigoureusement chronologique, des signatures des fonctionnaires. Tout le mondt croyait que ces bandes avaient été transmises aux Archives, où elles auraient pu servir eu 2013 à quelques graphologues curieus l'étudier l'influence des régimes politiquee ;ur l'écriture des fonctionnaires. On a pu se convaincre que c'était là une erreur, lorsque chaque employé a été invite 1 comparaître devant un grand^ chef qui... l'a pas d'horloge-contrôle chez lui. Là il leur 1 demandé raison des multiples petits retards lue chacun peut avoir à se reprocher. Et on eur a tenu à peu près le discours suivant: — Ecoutez, monsieur, ce n'est pas moi, vous savez, c'est le Collège 1 II est d'aillours nagnanime et vous fait grâce de 50 retards. Et alors il s'est produit ceci: des employés lui avaient 50 retards de 20 minutes et qui ivaient dono frustré la caisse communale >our le salaire leur revenant pour 1,000 mi-îutes de travail, ont été absous, sans plus, ulors que des fonctionnaires, auxquels on re->rocliait 61 retards de 1 _ minute, ou une ab->ence illégale de 61 minutes au total, se sont vu priver d'un jour de congé! Des com-nis ayant à leur passif 100 retards de 1 minute, soit 100 minutes, ont eu leur congé ré-iluit de 2 jours pleins. C est le bureau du secrétariat qui écope le plus dans cette comptabilité eu partie trou ble. Depuis deux jours on a perdu le boire et le manger à l'hôtel de ville; les manutentionnaires attitrés ont des figures de deux aunes et l'on se livre, dans les couloirs sombres, à d'amères réflexions sur K sagesse des c nations »... municipales et autre- oui veut lue les bons comptes font les bons a «/lis ! Le droit de réponse Le tribunal correctionnel de Vervierf rient d'acquitter notre confrère, le « Courtier du Soir », admettant la thèse soutenue par Me Borboux, à savoir qu'on ne peut obliger un journaliste à publier dans son journal une phrase de nature à nuire à sa considération ou à l'exposer au mépris public. A quand le vote par la Chambre du projet Wauwermans sur le droit de réponse, se lemandft le « Peuple » à ce proposé Nous lui répondrons : dès que nos chers députés voudront bien s'entendre pour accélérer la travail parlementaire au lieu de le retarder par leurs discours obstructionnistes. Le timbrage des actions Nous avons reproduit mercredi matin, l'après une note officieuse, la tarification en .isage transitoirement jusqu'au 6 mars pour e timbrage des titres étrangers. Suivant cette note, le coût du timbre s'é-ove jusqu'au 6 mars pour les titres d'une râleur excédant 500 fr. à 1 fr. par mille avec 'orcement à 50 centimes des fractions. En réalité, ces titres seront timbrés moyen-îant 1 franc par mille et 1 franc par fraction de raille. Au moins, c'est ainsi que l'on ;arifie au bureau du timbre à Anvers. Et plusieurs abonnés s'adressent à nous >our faire remarquor tout ce que-cette tari-ication a d'illogique: en effet, une action le 1,200 francs payera ainsi 2 francs pour 0 timbrage tout comme un titre de 1,800 ranes ou de 2,000 francs. On se demande pourquoi l'on n'a pas son-;é à appliquer pour les fractions do mille le arif employé pour les titres dont la valeur •st intérieure à 1,000 francs. Une action de 1,200 francs payerait ainsi 1*. 1.25 pour le timbrage; un titre de 1,500 rancs serait timbré moyennant fr. 1.50, etc. Peut-être est-il temps encore de remédier , cette anomalie? Diligence Il y a un petit temps déjà que nous som-îés plus ou moins sceptiques lorsque, au-Jonseil oommunal ou dans les feuilles dé-ouées à l'hôtel de ville, ce qui revient au îôme, on annonce, propos de l'une ou l'au-re question, quo la Ville « va faire dili ence ». Et il ne peut vraiment en être autrement uand on met les actes de nos édiles en re-ard des déclarations faites par eux aux aïfs qui croient encore en leur activité. Il e faut pas aller très loin de l'hôtel de ville our que l'exemple vous en crève les yeux. Il y a quelque dix, douze ans que la'Ville nt l'occasion d'acquérir dans la rue des Ser-lents des immeubles qui eussent convenij Lerveilleusemont à l'installation do services )inmunaux trop à l'étroit à l'hôtel de ville. On laissa passer l'occasion magnifique.Deux fis après, on se rendit compte soudain de extrême besoin que l'administration com-tunale avait de ces bâtisses et l'on dut payer 1 nouveau propriétaire un prix dépassant; de 25,000 fr. environ l'offre faite primitivement.Le marché conclu, on se hâta de signifier au locataire d'alors, un négociant, d'avoir à déguerpir au plus vite: on allait démolir et reconstruire aussitôt. Il y avait urgence. On refusa au negooiant le délai qu'il sollicitait afin de se pourvoir ailleurs et d'écouler son stock de marchandises. L'homme dut vendre à perte et s'en fut. La démolition ne se fit pas attendre et il semblait bien que la Ville avait fait son deuil du loyer assez gros, que rapportait la propriété en question, pour pouvoir sans retard - construire de nouveaux locaux. > Aujourd'hui, en 1914, soit huit années ■ après la démolition, le terrain est toujours inoccupé et improductif.^ Tout- ce qu'on pourrait voir des bureaux rêvés est peut-être un très beau plan peinturluré qui traîne dans . quelque tiroir poussiéreux. Si un père de famille administrait ainsi le bien de la communauté, on l'enverrait à Gheel. Que fera-t-on dé nos édiles qui ne régissent pas ainsi leur bien à eux, mais celui qui appartient en propre à tous les con-" tribuables? Deux hivers L'hiver actuel rèssembléra-t-il à celui de 5 1894-1895 ? Attendons la suite. En 1894, décembre fut d'une douceur^ ex-j ceptionneîle. Il fournit des roses, des fraises, — pas de quoi se rendre malade, — et des; j jardiniers purent récolter le 10 décembre > des pois verts sur des plants de semis tar-; dif et qui avaient manqué. [ En janvier, la note changea. On no ren-; , contra plus d'hirondelles ou de martinets ni b d'autres oiseaux se disposant à repeupler. 1 Mais des bandes d'étourneaux et d'alouettes' traversèrent les airs, chassant vers le sud. r Puis d'autres espèces arrivèrent: des espè-3 ces qui ne descendent pas communément^ en . Angleterre et qui vivent plus au nord, jusque vers le cercle arctique : on signala des . plutrophanes des neiges, des guilleriîots, des mergulles, des mouettes inusitées. Ce serait j en 1895 que la mouette commune s'établit pour la première fois à Londres, sur la Tamise, et depuis, chaque année, elle y. revient. Et pou après, l'hiver vint, un hiver véritable, très froid et d'assez longue durée, ■ car, commencé fin décembre, il dura jusqu'à - la fin de février, après une semaine de dé- ■ gel en janvier. L'hiver 1913-1914 ressemblera-t-il à celui ' de 1894-1895? Nous avons eu l'automne très doux, puis du froid ; le dégel est survenu en-i suite, et nous y sommes: le froid va-t-il re-« prendre, comme en 1895? C'est ce que nous 1 verrons. Un établissement qui va Les affaires sont dans le marasme ; rien 1 11e va plus, sauf peut-être les cinémas. ^ Tout 1 le monde se plaint, grands* et petits industriels, commerçants de toute envergure et boutiquiers de tout acabit, tandis que les hôtels attendent vainement le voyageur, qui n'est plus de saison. Pourtant, au milieu de ce marasme général, -il est un établissement: qui paraît devoir rarro des affaires d'or, et; cet établissement — oli miracle 1 — n'est pas; nu cinéna. -Depuis des sfraames^ et des se-; maines, il ost toujours plein, plein à délxir-der, et cent amateurs briguent chaque jour la moindre petite place devenue disponible. Les portiers n'en peuvent plus, de répondre du matin au soir à d'innombrables solliciteurs: « Mille regrets, plus de place, revenez plus tard. » Les habitués eux-mêmes, toujours si bion accueillis, sont actuellement éconduits comme de vulgaires clients de passage, ou avec un peu plus d'égards peut-être. Us partent eux et tous les autres appelés qui ne parviennent point à être élus, aveo un souriro mauvais aux lèvres, et au cœur le regret du-bon. gîte d'hiver qu'ils escomptaient et qui, amère déception, leur forme l'huis au nez. Que voulez-vous, si la réputation de la maison est telle qu'on s'en dispute l'hospitalité! Seule, une catégorie de citoyens jouit d'un tour de faveur: ce sont, 011 se domando pourquoi, les gardes civiques. Il n'est de place qu'on ne trouve afin de les accueillir, il y a toujours place pour eux, car pour œ faire, ou mettrait au besoin à la porte le plus vieux, le plus assidu, le plus fidèle habitué. Heureux gardes civiques! Heureux propriétaire! Hélas! cet établissement, c'est la prison de la rae des Béguines! Contre la laïcisation Encore une protestation : Le Cercle des anciens élèves catholiques du Kiel, sous la présidence d'honneur de_M. Vercruysse, vient de voter dans sa dernière assemblée générale l'ordre du jour suivant: Le « Katholieke oud-leerlingenbond Kiel » ayant eu connaissance des événements qui se sont produits aux dernières séanoes du Conseil communal, exprime sa plus vive sympathie envers nos sœurs hospitalières, .modèles de dévoûmont ; proteste énergiquement contre l'attitude lâche et indigne des _ laïcisa-tours Terivagne et consorts, et félicite les deux conseillers catholiques, MM. Bongors et Van den Bergh, de leur attitude énergique; espère enfiu de voir tous les membres assister à la grande réunion de protestation qui aura lieu mardi prochain 3 février, au Bur-gerkring.Chronique des démolitions Des échauffaudages viennent d'être placés devant la façade de la maison qui forme le coin de la place de Meir et de la rue des Claires. C'était un modeste café, portant pour enseigne « A la vue du Palais », où le petit bourgeois, où l'ouvrier pouvait encore se faire servir le venre d'orge ou de Louvain, voire même la goutte à laquelle il était habitué.La façade de l'immeuble était banale et nous ne soulignerions pas sa démolition si nous ne devions constater ici la disposition d'un des derniers vestiges de l'ancienne physionomie de la plaço de Meir. U sera bientôt difficile, sinon impossible, à ceux qui ne i'ont pas connue avant sa rapide transformation, de se rendre compte de ce qu'elle était il y a quelques années encore, quand ses vastes hôtels particuliers, ses quelques boutiques, ses petits cafés lui constituaient un cadre un peu mélancolique peut-être, mais qui ne manquait _ pourtant ni de cachet ni même d'une certaine grandeur. Jadis, à cet emplacement s'élevait une maison particulière. Des gravures du XVIe sièole nous en ont oonservé la disposition. Elle était en tout semblable à une seconde qui l'accostait. Celles-ci pour toute orne- . inentation se distinguaient par un gable élevé dont les rompants étaient bordés d'enrou- : [lements que surmontait un haut piédestal. ' (Quelques fenêtre» perçaient le gable, tandis que le premier étage était éclairé par deux 1 grandes baies géminées h croisillons de pier- : ro. Un auvent protégeait le rez-de-chaussée. Inutile de dire que dans la façade actuelle , plus rien ne rappelait cette ancienne disposi-, t ion. < ts© $ <?V—^ tê Jfifrsfik ; esï servie i Égsrsiti.iltoE&a.eiit ' psndanî 8 jours sur demande Ixettve à an intellectuel Dans une * Lettre à un intellectuel » que publie le « Travail », organe syndicaliste de Vorviers, M. Jean Itoche répond à un ami des arta que les tendances égalitaires du socialisme contemporain n'enthousiasment que ; médiocrement sans doute. Et ce brave homme développe, en tête d'un journal qui, d'autres jours, se consacre avec conviotion à la viiilga^ risation de l'évangile marxiste, les considérations suivantes : Raisonnons un peu. On aime ou l'on n'aime pas les choses de l'artj La littérature, la musique, la peinture. C'est là une disposition naturelle que l'éducation développe mais ne crée pas. c Nascuntur poetae ». On est intelligent ou oat est borné. ... Prenez deux élèves de rhétorique, l^un d'intelligence vive et ouverte, l'autre d esprit lourd et obtus : mettez-leur sous les yeux une page de Flaubert ou de Renan et demandez-leur ce qu'ils en pensent. Le premier vous répondra que c'est bien écrit (sic), le deuxième estimera que Georges Ohnet est plus intéressant. ... Quelle rage avez-vous dono de vouloir cultiver des cancres? Pourquoi faire? Sur cent individus pris au hasard, dans n'importe quel milieu, on peut dire sans être taxé d'exagération, qu il y a bien quatre-vingt-seize... médiocres. Pourquoi voulez-vous apprendre le grec et le latin à ces déchets P Pour les faire souffrir? Un an après leur sortie du lycée, ils ne se souviendront plus de rien ; et quand bien même ils auraient de la mémoire, à quoi cela leur servirait-il ? A faire d'eux ce que l'instruction, à grand peine acquise, fait des imbéciles: des pédants. Je me travaille en vain les méninges à chercher la raison pour laquelle les gens d'esprit se désespèrent tant de se voir si peu nombreux. Mais, au conta aire! qu'ils se réjouissent: c'est la rareté de l'esprit qui en fait lo prix. Si les truffes poussaient comme les pommes de terre, elles seraient moins recherchées. Et encore : Quelle impression vous donnerait l'échoppe d'un savetier tendue de brocart et d'or, ornée de glaces de Venise et bondée de meubles x>récieux- Trouvez-vous qu'une femme laide le soit moins quand elle a de beaux brililants? Cuiltive-t-on le chiendent, la cuscute et l'ivraie ? Vous voyez où je veux en venir: pourquoi orner un esprit qui en est indigne? Le savoir masque-t-il la sottise P L'inguérissable bêtise vaut-elle des soins intelligents? Nous avouons avec franchise que le fait de voir développer une thèse aussi « égoïste », aussi « antidémocratique » et, pour tout dire, aussi « rétrograde » daus une feuille socialiste, dans l'organe < syndicaliste et d'informations de la vallée de la Vesdre », nous a légèrement défrisé. Le « Travail » possède-rai t-il parmi ses rédacteurs ordinaires quelque brebis galeuse insuffisamment imbue du virus marxiste, ou un homme aux yeux duquel le bon sens vaut mieux que les rêves? Car en somme, sous couleur de réconcilier avec la prose du monde moderne 1' c intellectuel » auquel il sert sa lettre, M. Roche nous présento tout simplement la démonstration la plus claire et la plus péremptoire de l'inanité des théories collectivistes. Que nous montre on effet l'étrange socialiste du « Travail » ? Une chose très simple et très claire, mais que, précisément, les socialistes so refusent à admettre, à savoir que l'inégalité entre les hommes est inhérente à leur nature et que, même si" on parvenait à supprimer les différences qui existent et ont existé de tout temps entre leur condition sociale on ne parviendra jamais à les rendre intellectuellement, et par suite, potentiellement semblables. M. Roche le dit très bien: on naît intelligent ou borné, on vient au «onde aveo l'esprit lOTffii ou avec l'intelligence vivo, on trouve sa destinée dans son berceau. Et tout ce qu'on fera par après pour modifier profondement ces conditions originaires est inutile, et même nuisible puisque ces efforts stériles ne seront que des géniteurs do souffrfance. « Le savoir no masque jamais la sottise et la bêtise inguérissable ne vaut aucun soin intelligent ». Or, que croient et que font les socialistes? Ils s'imaginent, contrairement au bon sons et à l'expérience, que chaque être humain qui arrive sur la terre possède en puissance toutes les qualités qui peuvent en faire, par lo développement harmonieux et progressif de ses facultés, un adulte intelligent et capable de contribuer à augmenter pouf employer leur jargon spécial, < la masse de savoir et de bonheur do la planète ». La biographologie dément cette hypothèse, et Ostwald a montré qu'aucun grand penseur, aucun grand savant — ou presque — n'est sorti des classes inférieures de la société, d'où partent pourtant souvent les grands manieurs d'Hommes ou de fortunes. Cela n'empêche pas cependant ks socialistes de se baser sur ces prémisses oontrou-vées pour établir lours petits systèmes. Faute de pouvoir espérer jamais rabaisser les fortes têtes au niveau de la masse, ils ont l'ambition d'élever cette masse à un niveau qu'elles ne sauraient atteindre» Oui, M. Rocho, ce sont vos amis qui ont la rage de vouloir cultiver des cancres, d'apprendre le grec et le latin à des déchets, de muer des imbéciles en pédants, de consacrer les soins intelligents à l'inguérissable bê-bise, de déifier en un mot, les incapables ou les médiocres. La fameuse Centrale d'Educa-bion, à laquelle le citoyen Solvay, roi international do la soude, a consacré un million, iu'est-ce, sinon l'affirmation du principe que e socialisme espère, par l'éducation de la nasse créer un état social nouvoau. Mais si, M>mme le croit M. Roche,, les quatre-vingt-seize pour cent de cette masse sont des inibé-îiiles, incapables d'atteindre, par atavisme, le îiveau auquel on s'efforcera- en vain de les élever ? Ce n'est pas nous qui concluons, c'est ■ îotre confrère socialiste. Voilà à quoi l'on aboutit quand on serre : l'un pou près ces fameux collicctivistes qui îous promettent, par le farcissage artificiel ' les cerveaux, un monde de joie et un âge l'or. , lis oublient, les pauvres, que l'inégalité in-elleptueLle, en dérangeant éternellement leurs >etità systèméîl, créera toujours entre les c tommes des divisions profondes, qu'ils ne , ►ouïront atténuer qu'en suivant la loi du j )ieu de charité et d'amour. , L, Q. è t Billet bruxellois Correspondance particulière do la «Métropolei LES PECHERIES DU HÀUT-CONGO Jeudi. Retaaxlés par la £elée, ks essais de résistance et de stabilité des embarcations destinées à la nouvelle mission de pêche ail Katanga ont commencé à Boom, hier après midi Ils sont dirigés par M. Lùnton-Hope architeoto naval à Londires,' assisté de M. Delseaux, l'entrepreneur de la construction L'expédHition de pêche à laquelle ce m atone nouveau est destiné, est la suite de la miissior dirigée par le lieutenant Goor que M. Renkir avait chargé d'effectuer, conjointement ave< des pêcheurs flamands, des essais pratique; do capture et de préparation de poisson, suu les bords dies Grands Laos. La station centrale de pêche sera fixée sui les bords diu lac Moëro et de ce ix>Lnt rayonne-i-onit une série de postes moins importants Afin d'atteindre le plus complètement possi ble ce résultat, comme aussi dans le but d< faire intervenir dans l'organisation de l'œuvre tune iniluânoe d'ordre morail, les expérience; en question se feront de commun accord ave< les missionnaires établis dans la région. ".Depuis plusieurs années déjà, les mission-ont apprécié l'importance de la pêche dam les eaux intérieures de la colonie et à mainte; reprises elles omit attiré l'attention du ministre sur l'intérêt qu'il y_aurait pour les sociétés commerciales à voir sans délai la pêclic Se développer dans tout le Haut-Congo. Le matériel de l'expédition quittera Anvers dans le courant de février, viâ Borna, te direction belge en est confiée à l'œuvre de l'«Ibis», fondée par le Roi, -dans le but ck développer nos pêcheries, tandis que les opérations, les expériences, etc., en Afrique seront effectuées par M. le lieutenant Goor chef de la première mission qui avait qtétiti notre port au mois d'octobre kjio. M. Goor, qui sera accompagné de s£ femme, aura comme assistant _ie patron-pécheur Vam'hyfte, reittré du Katanga ai mois d'août dernier et qui, en présence de-! ré9uiitals obLenius, compte se fixer au Katang.' cime r-c-rmi I' A* rctOUI*. _____ 3 ——■—— Les amendements flamands Un® pétition Bsitéraire La pétition suivante, signéo par les littérateurs flamands les plus connus, au nombre desquels figurent plusieurs membres^ de l A cadémie royale, vient d'être envoyee a M Poullet, ministre dos sciences et des arts: Anvers, le 28 janvier 1914. Monsieur lo Ministre, Se plaçant à un point de vuq do patrio tisme généreux, sans préoccupation^ de parti, nos représentants, MM. Frans V an Cau welaert, Louis Franck et Camille Huysmans ont pris la noblo initiative de formuler so lidairement un amendement ayant pour bul de doter enfin la population flamande d'u ne loi équitable, réglant l'emploi du néerlandais comme langue véhiculaue de renseignement primaire. Le peuple flamand a éti désappointe de no pas voir accepter un amendement si logique. La clause acceptée en séance du 22 janvier dernier, stipulant que a des dérogations partielles peuvent être au torisées, notamment dans l'agglomérabior bruxelloise et dans les communes bilingues » est peu claire et peut donner lieu à des abus; comme d'ailleurs il en existe depuis longtemps, malgré que la pédagogie en ait dé noncé depuis lougtemps l'influence néfaste Personne en Flandre ne peut plus contester que renseignement de notre peuple ne peut utilement sG faire quo par sa PROPRI LANGUE NEERLANDAISE, Depuis prè; d'un siècle, son développement tant intellec tuel que matériel, a subi les conséquences fatales d'une forme d'enseignement altérée. Le temps est venu de lui assurer un développe ment normal et surtout de ne pas embarrasser celui-ci par de nouvelles stipulations équivoques.Les sonssignés, littérateurs flamands, confiants en votre esprit de justice et se sentanl complètement d'accord aveo le sentiment d< la population flamande, expriment l'ardenl espoir quo, lors du deuxième scrutin à k Chambre, le Parlement examinera attentive ment les changements suivants à la clause susdite: 1) les dérogations pour ce qui concerne l'agglomération bruxelloise seront amplement déterminées ; 2) les mots « et dant les communes bilingues » seront remplacée par « dans les communes situées sur la limite linguistique », la première version pou-vant, eu effet, donner lieu à une fausse ap plication de la loi et lui enlever toute signification favorable. En outre, il est de toute nécessité de fixer l'âgo où l'enseignement de la seconde langue pourra être entamé.^ Nous présentons à Votre Excellence l'assurance de notre considération respectueuse. Max Rooses, Hugo Vorriest, Pol de Mont, V. A. De la Montagne, I, Teirlinok, R. Verhulst, F. Toussaint. E. De Boin, H. M élis, Nestor de Tière, A. Hegenscheidt, Lode Bae-kelma-ns, Maurits Sabbe, René De Clercq, V. De Meyere, Hermar Teirlinok, A. Vermeylen. CONGO Le départ de l'«Albertville». La maJ'le congolaise «Albertville» a quitté le part, jeudi à midi ot demi, emportant 74 passa gers dont 28 en première et 4o en secoure classe, auxquels viendront encore s'ajouter 12 passagers s'embarquant à La- PalLlice. Parmi les passagers très entourés, citons MM. le capitaine Trummeers ,adjoint supérieur, qui va repreaielre ses fonctions au a'is-briat du lac Léopald II, le lieutenant Engefls, adjoint supérieur, commandant de la zoaie de lia Maringa-Lopoai ; le lieutenant Stubbe.oœn-mandant de la foroe publique; D'Agostemis, xmtrôleur des impôts etc., etc. Des fleurs avaient oté offertes aux Dames ç>ar les soin3 de la Mutuelle Congolaise. répart v/ràs terne et auquel, par suite du nauvais temps, assistait fort peu de monde. Le régime minier du Katanga. _ La commission chargée par lo Oonsesiil coloriai d'élaborer un règlement établissant sua' le nouvelles bases le régime minier du Ka-.anga a tonu mardi sa dernière réunion. Sous le régime aotuel les sociétés concession-laires sont tenr<-s de faire remise au Comité spécial du Katanga du tiers du prcKÎuit de our exploitation.Ce système onéreux n'a dom-ié jusc.u'ioi que des résultats néfastes. La Commission a proposé des modifications (ui sont de nature à satisfaire les vemix des ooiétés exnicessionnaires. La Colonie ne prèle--erait plus rien tant que les sociétés Vallaient pas réalisé un bénéficie équivalent à 7 ». o. du capital engagé. Au-dessus de ce taux, a Co'lonio prélèverait un pourcentage modéré alouilé d'après une échelle. La Commission a estimé qu'en théorie la /olkaiie avait le droit de prélever un pouroen-age sur l'exploitation comme sur le traite aent du minerai. Les Sociétés pouvant tour-or la difficulté en faisant tra.iiter le minerai, l'étranger, la Commission a proposé un sys-èma transactionnel Les halles de IVIalines CONSERVER ET NON CONSTRUIRE! Nos lecteurs s>e rappelleront peut-être,quT . y a quelque temps déjà, ujn de nos collabora» tours s'est occupé ici-même de la quesitiion fit controversée die la restauration des halle* malinoises. Étudiant les divers projets et tenant compte des exigences créées jdqt le. destination nouvelle des bâtiments, il iw voyait pas d'obstacle à l'appropriation intérieure des locaux et à la restauration de* façades entouraint la cour ou s^levamt dan® les rues latérales des Géants et de la Halle. Par contre, il défendait énergiquement la ■ conservation de la façade principale de la . Gramd'Place. Cette solution eu<t rallié lie suffrage de beau-. coup de ceux qui à Malines luttent pour te ; maintien intégral du cadre séculaire de la place. Les partisans d'une restauration oom-; plète n'en persistèrent pas moins dans leur : campagne. Un gabarit coûteux fut appliqué contre 'la façade, permettant de se rendre ; compte aiosfi de l'effet que produiraient les ; restaurations projetées. La commission royale des monuments, qui avait préconisé cet expédient après miniutEeux examen et consultation du comité provincial, lit connaître sa décision. Elle adoptait le projet de démolition du pignon étagé à enrouHo-nients qui surmonte la salle des géants, et consentait à l'exécution^ d'un garde-coirpa crénelé à la façade principale. Réservant son avis au sujet de la toiture, elle formulait encore quelques conseils relatifs à l'échau-guette à construire à l'angle de la rue latérale et aux dispositions à prendre pour l'étabiïsse-: ment des parements. Pour notre part, il mous est impossible ds nous rallier aux points principaux de cette décision. L'idée de couper toute la façacta par un garde-corps crénelé, nous semble mai-; heureuse. On établira ainsi une solution de contiin/uiilté qui ne pourra que nuire à l'unité de l'ensemble de lia façade et augmenter encore l'opposition qui existe déjà entre son ordonnance et celle de l'aile restaurée du , Grand Conseil. Ces créneaux, nous le sa-I voms, existent clé]à dans la façade du donjon. Mais un auvent couvert d'ardoises, qui ku aussi est condamné, tes relie aux muraille# et atténue heureusement leur disgracieuse raideur. Ce motif n'est du reste pas unique, et fut, à cette époque, plus d'une fois em-' ployé. Nous n'en voulons pour preuve que la façade de l'ancien hôtel de ville d'Anvers, démoli au XVIe siècle pour cause de vétusté. Des gravures nous en ont conservé la physionomie précise. Et l'on peut voir à la naissance du gable à redents, reliant les échau-' guettes d'angle, un auvent de genre identique ■ recouvrant une ligne de créneaux. Ce dispo- ■ sitif est heureux, et sa disparition à Malinet créerait au centre du beffroi un vide disgra- ' dieux qu'il serait difficile de dissimuler. Quant au pignon de la salle des géant», " isolé diu reste des constructions, il ne constij ■ tue pas, nous l'avouons, un spécimen d'uri mérite transcendant. Mais tel qu'il existe, s3 : fut construit au XVI le siècle, approuvé par les autorités qui en ordonnèrent l'édification et subsista sans aucune protestation pendant des centaines d'années. Il est tout au moinl téméraire de vouloir aujourd'hui, par un sorupuile de purisme exagéré, remédiier à ce que tant de générations, pendant un espace de temps sii long, ont connu et respecté. Du reste, ces divers motifs architeotoni- • ques font partie d'un ensemble qu'il serait criminel de transformer sans motif excusable. Nous le concédons volontiiers, les nouveaux projets sont corrects. Nous ne contesterons pas le taillent de oeux qui les ont conçus. Nous admettrons même, avec oer- • tains de nos contradicteurs, qu'aucun archlr locbe ne construirait aujourd'hui pareils accessoires décoratifs. Mais on ne demande pas de construire. Oa souhaite simplement de conserver. Tels qu'ilt sont, les bâtiments des halles, dans leur ensemble, sont harmonisés par une patine séculaire; ils constituent un décor urbain auquel de nombreuses générations se sont familiarisées; qui fait partie en quelque sorte de Ja physionomie consacrée du forum malinor Il fut témoin de maints événements de 11k toke locale; il est imprégné d'une coule<ur, d'une vie, qu'on rechercherait vainement dans les façades récemment restaurées de moniumcnts voisins, arcliitectoniquement correctes, mais mortellement ennuyeuses. Nous comprenons donc parfaitement l'émotion que causa au sein de la grande majorité de la population malinoise là nouvelle de la direction -prise par la Commission royale de» monuments. Mais celle-ci, ^depuis quelque temps, est bicéphale. On kii a adjoint une section des sites; Les artistes et les archéologues mal "mois ont eu recours au ministre des beaux-arts; iils ont sollicité l'interven-ts*** du nouvel organisme. Leur requêlC^f favorablement écoutée, et une nouvelle vi^ à laquelle participaient les membres de W section des sites, a récemment eu lieu. Ceux-ci ont préconisé le maintien du statu quo. A la suite de cette consultation, la question, encore une fois, a été discutée, et revenant sur sa décision première, la majorité die ki commission a voté le maintien du pignon tant contesté. Ce résultat est heureux. Il donnera satU» ^ faction à tous oeux qui à Malines ont combattu pour la conservation du cadre séou&aiir» et historique de la Grand'Place. Il est à espé-* ter que le ministre, à son tour, sanctionner* cette manière de voir. Ce ne sont pas seulement les habitants de Malines, mais tous cûux qui connaissent cette ^ ville et savent apprécier, comme elles le méritent, les riches• ses artistiques qui la parent, qui Lui en san*-ront infiniment gré. X. La Vie militaire L'instruction des officiers détachés. Afin de permettre aux officiers des diffères* tes armes et du cadre spécial d'état-major du grade de capitaine au moine, en service ru ministère, dans les états-majoa-s et dans le» établissements d'instruction, do développer leurs connaissances pratiques,le ministre a décidé que ces officiera pourront assister, une fois par semaine, à un exercice à la troupe dans ileur garnison. Us pourront prendre, dans leur arme, hs commandement d'une unité correspondant k leur grade où être adjoints à un officier de leur grade ou du grade supérieur. Les officiers du corps d'état-major oounroal s'exercer élans les mtnnes conditions dans toutes les armes. Les nouveaux régiments de cavalerie. La réorganisation de l'armée prévoit constitution de quatre nouveau \- régiments de cavalerie.U fut un instant question de faire de nos nouveaux cavaliers des hussards on des dragons. U paraît, dit le tPatriote», que e>e projet est abandonné et qu'on se contentera de créer de nouveaux chasseurs à olievail ot de nouveaux lanciers. Un 4e régiment de chasseur à cheval vient donc d'être constitué. 11 se distinguera par le dra.p écarlate du eïollet et des manches et par les brandebourgs lbancs. Le 5e lanciers se ais-tinguera par le drap blanc au oollet et mwt manche* et Je» brandebourg jaunes

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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