La Métropole

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s.n. 1914, 09 Mai. La Métropole. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mw28912s93/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 128 Edition B AJSO X>T rw smvuKiivsrs U® u> ? Su mol» .• i <•••>••••■ J *„ Xroli mois. •••••••••♦••« «ou On rabonnc ô tous tes bureaux de poste et aux tacteurs. ETRANGER, ie port en sus: Pour l* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au îournal même le niieiio Journal quotidien du matin le niiero Jej Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ ds 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 | pages CENTIMES Aïmoïices r la petite Chronique sportive la Hgne ligne . fr. 0 30 tr. 3 00 Annonces financ.id. »» 8 00 Faits divers fin ld. ». 2 00 Réclames la llyne, » 8 50 La Ville Id. •> 5 00 Faits divers cort»s td. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, saul celle de la province d'Anvers, l'adresser à l*AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse, à LONDRES : îi3. ('heauside E. C. Samedi 9 mai 1914 Nos domestiques T'ai promis de revenir bientôt vous en-Jte ir des serviteurs. Me revoie, car je L voudrais pou- rien manquer à, ma parole et j'arrive au cœur de mon sujet. La Première erreur dont on ait à se défendre l l'égard des domestiques, c est de les j lire,• d'après soi même. Ce serait do notre fart une naïveté et envers eux une mjus-Fi» d'exiger que ce qui nous touclieiait 1m touche, qu'ils soient choqués de ce qui no s choque, ou de leur reprocher un man-que de sentimentalité, de tact ou de fran- ^Leur nature, leur éducation, leur situation rendent certaines faiblesses excusa-bj., p que inévitables chez eux. un domestique probe, de conduite régulière, suffisamment consciencieux et point insolent est un bon domestique, fut-il, avec bela, lent ou malhabile quelquefois, oublieux, têtu, susceptible, maniaque, un p i paresseux, voire maussade à ses heu- fCVous ferez prudemment de le garder, fcar son successeur vous apporterait an moins l'équivalent de ses défauts, et m vous offrirait peut-cfcro pas les mêmes ga rî-ities. Or, ces garanties sont exigible! avant tout, et les maîtres, qui, pour un< facilité de service, ou une raison d'écono mie g irdent sciemment un domestique cor rompu et vicieux, doivent s'attendre au: désagréments auxquels ils s'exposent. Laissons de côté ces maîtres et ces de mestiques-là, et revenons à ce serviteu înnnc • que nous désirons vous attacher Pour atteindre le but, il faut de la pa tienoe, de l'adresse, il faut détruire le préventions et les défiances, et l'un de meilleurs moyens de l'attacher sera d'à bord d^ l'intéresser. Une des principale; causes de l'indifférence du domestique c'ect que, chez nous, il ne se sent plus chej lui. Autrefois, il savait devoir vivre toute sa vie dans la même maison, souvent, il y faisait souche et y laissait ses enfants après lui; aujourd'hui, notre demeure n'est p us pour lui qu'un logis de passage, où il se comporte honnêtement, s'il est honnête, mais, où il n'aime rien, parce (a rien ne lui appartient. On no réagira contre cette tendance qu'en lui donnant un^ illusion de possession et une ombre d'autorité. La cuisinière qui fera « ses oonîitures », le jardinier qui arrosera «ses fleurs », et lo cocher qui soignera « ses chevaux », accompliront leur tâche " flj/eux et avec moins de peine que ces serviteurs également consciencieux, mais Qu'uucun inpropre no stimulera. De plus, ce Peu d indépendance accroît la responsabilité du domestique, relève son caractère et exerce son intelligence. Il sied donc de se montrer concilianl sur ce chapitre. Si tel arrangement dans la ouisine, l'office ou la lingerie n'a pas d'inconvénient et complaît spécialement au titulaire, pourquoi ne pas s'y prêter, et, s'il y a lieu, n'en pas remarquer l'utilité et le bon goût? Si telle façon de pro-> céder ne dérange pas l'ordre de la maison i efc allège le service du domestique ou sa-f tisfaifc sa fantaisie, pourquoi ne pas lui laisse quelque latitude à ce sujet? Entendons-nous bien: que le domestique jouisse de ce que lui concède la volonté juste et bienveillante de son maître, mais que jamais il ne puisse empiéter sur cette volonté, la sentir fléchir ou même vaciller sous sa pression. La maison conquise par un domestique est une maison perdue, et j'ajoute que le domestique qui a conquis la maison est également un domestique perdu, tant la moindre atteinte portée à l'ordre familial entraîne pour tou3 de fatales conséquences. Ces restrictions faites, il ne faufc pas Craindre d'accorder au domestique les satisfactions et les douceurs permises. Nous ne devons pas oublier que notre bien-être, vu do près, lui est[ une tentation perpétuelle, et c'est en lui en faisant part dans um mesure juste que nous affaiblirons sej oonvoitises. Les plus célèbres fondateurs d'ordre voulaient que le moine pût se plaire dans sa cellule, et il serait à souhaiter que le • domestique s'attachât à la sienne; ce se rait déjà une façon de s'attacher à la maison. Il n'est pas souvent possible de lui donner une chambre vaste ni commode, ; mais un bon lit, des meubles propres, un i bout «'x tapis, un papier de couleurs gaies | aux murs lui sembleront déjà autant de I petits luxes. Non seulement sa santé, j mais a hygiène ne seront pas négligées, f Jamais il ne doit,subir par notre impré-' voyance une fatigue trop forte, ni du fait de notre parcimonie ou de notre désor-\ 'dre une réelle privation. Sa dépendance ne peut aller sans notre sollicitude, et lui refuser le nécessaire serait l'autoriser a le prendre. i 00 nécessaire, nous ferons même bien | (! ajouter quelquefois un peu de superflu; P ,QU' ^UI paraît recherché, des gâteaux, des bonbons auxquels nous songeons a je faire goûter, cesseront d'être I F !r, 'e fruit défendu et les fêtes, surtout les fêtes de famille, ne doivent pas l lui apporter seulement un surcroît de besogne.1 Pp9t..^aus l'ordre des choses matériel -| j€3 cl ailleurs que nous pouvons lui faire je pius de concessions, puisque c'cst raa-neuement, physiquement, que ses be-I tr^®?^t identiques aux nôtres. Par con-j e, eviton tout ce qui développerait chez [ nno f l%%st*ncts dangereux. Ne donnons pas a une femme de chambre des toilet-I au-dessus de sa condition, n'encoura-faî^s r.®,ucune façon la prétention ou la I nim 1 ' s°y°ns attentifs aux congés fait a"us accordons, à l'emploi qui en est -; fa r, a>UX ,lvr6®' aux journaux, aux visi- -sineT°n rec€vra à l'office ou à la cui-envp iPjSOUVe?^ on cr°fr s'acquitter ers Uo domestiques, quand on a pour- 1 tema'7e.menfc à leurs besoins et réglé exac- ! nt leurs yaaes. On se trompe; on a j ri". envers eux ses engagements maté- , tionsmnaiSi°n n'a pas remPIi"les obliga- t ail ! m?ra,les reconnues par toutes les fa- ^ chrétiennes. tiaimrfiargept Paie le travail du dômes- , s'imn n s°lns? !es soins que souvent il ! croît-6!? ers pour nous par sur" r en liî: °®Y0Uement qui germe peut-être n PoUr l?.,ri^ent quelque chose de plus. J iu il d attache à nous, atfcachons- nous à lui, ou du moins, au devoir qu'il représente. Quel qu'il soit, le domestique conserve toujours un titre à notre intérêt. Il a besoin de notre charité autant que le pauvre que nous secourons, que l'ignorant que nous cherchons à instruire et il y a plus de droits. Temporairement au moins, il compte parmi ceux qui nous sont confiés; il vit sous notre toit, il est, selon la belle parole de Saint François de Sales, « notre plus proche prochain ». Jean de Loi. L'Actualité Les puissances et l'Albanie & Après des hésitations qui ont vraiment trop duré, la commission IfjïX internationale de contrôle qui sé-toujours en Albanie, a enfin décidé" d'intervenir entre les Epirotes et le gouvernement du prince d'Albanie. Il a fallu que l'Europe fut amenée de nouveau devant une menace de complications des plus sérieuses : pour que l'on songeât enfin qu'il y avait peut-ôtre des moyens pacifiques de mettre fin aux , horreurs de la révolte des Epirotes. La com-| mission de contrôle a donc offert ses bons of-! fices à M. Zographos, le fameux ohef des bataillons sacrés dont on voulait manifestement ■ diminuer la part de responsabilité dans les ^ horreurs de cette révolte en affirmant qu'il avait perdu toute autorité sur ses soldats. - L'effet de cette offre, du moins s'il faut s'en r rapporter au télégramme de Zographos à ia commission fut immédiat. Les hostilités ont cessé aussitôt sur l'ordre de Zographos pi ~ les bataillons sacrés ont suspendu leur :uar-, olie en avant également sur l'ordre du m£-' ma chef. Evidemment, ce n'est qu'une très faible > partie de l'œuvre de pacification qui a été réalisée ainsi. Il reste encore h faire accep-, ; ter pat' Zographos et le«3 Epi rotes les conditions de paix que la commission internationale lui offre au rfom du gouvernement I-banais. Or, il faut avouer que, sous ce rapport, l'espoir de voir une entente se conclu r-rapidement est plutôt minime. Comme on sait, des négociations ont eu lieu déjà entre Zographos et les délégués du gouvernement rle Durazzo. mais aucun résultat n'a éL ,enu. Les bataillons sacrés ne voulaient pa-rentrer leurs armes sans les avoir employées contre les Albanais et les conditions du gouvernement albanais eussent été plus favorables encore, e-liles n'auraient pas mis fin aux luttes sanglantes dans le Sud de l'Albanie. C'est là une chose dont tout le monde con-eu* aujourd'hui. Le seul moyen de faire accepter par les Epirotes les décisions de la •onférence des ambassadeurs de Londres, c'est de leur faire comprendre que ecs décisions sont irrévocables ét qu'elles doivent ûtre appliquées. Personne oependant n'attendra que les puissances et leurs représentants au sein de la commission internationale de ' contrôle trouvent l'énergie suffisante pour ter nir aux Epirotes un langage aussi catégorique. Il faudrait pour cela que les puissances fussent d'accord entre elles avant de vouloir imposer une solution quelconque aux Epirotes. Or, tout le monde sait que tel n'est pas le cas. Les puissances sont au contraire pro^ fondement divisées sur tout ce qui reste encore à faire et à résoudre en Orient et la question de l'Epiro no les voit pas plus unies que celle des îles ou l'adhésion à donner, au traité de paix de Bucarest. C'est même à la faveur de ce désaccord des puissances que je plus petit Etat, lo Monténégro, a pu tenir on échec uendant des semaines l'Europe entière dans la question de Scutari. La leçon que Nicolas, roi des Montagnes Noires, a donnée au monde oriental en cette circonstance, n'est certainement pas jjçrdue et l'on peut être certain que les Epirotes savent tort bien ce qu'ils font. Ils se sentent soute-uui> par la Grèce, tout au moins par celle qui fait profession de panhellénisme et le gouvernement d'Athènes, de son côté, n'est pas un instant dans l'incertitude sur les sentiments que sa politique inspire aux diverses puissances. En ce qui concerne plus spécialement la France, il paraît que la Grèce puisse compter sur el'e sans la moindre réserve. Dans les oonseils des puissances, la France sera donc certainement l'avocate des intérêts wrecs, comme la presse française n:a cessé rle défendre avec un dévouement inlassable la cause des Epirotes. Lo a Temps », dan? ;on numéro de jeudi, dénonçait encore la Tripdice comme animée des sentiments le? '>lus hostiles à_ l'égard des peuples balkaniques. a C'est ainsi qu'une fois de plus, écrit-•1, l'unanimité de la Triple Alliance se manifeste contre les intérêts véritables des Etats balkaniques ». Ces polémiques quotidiennes ne ^ont naturellement pas un moyen efficace *>our ramener l'entente entre le5» puissance!1 •'t pour faire donner aux problèmes actuelc une solution équitable et répondant aux intérêts généraux de l'Europe entière. Les Epirotes eux-mêmes sont en voie cependant de perdre les svmpathies que lec 'ournaux français avaient pu leur fragner La cause qu'ils prétendent défendre n'a certainement pas besoin de sacrées humains "omme on s'ecit avisé d'en offrir d-»n« un' ^"lise do i'Epire. On sait que les Em'rote^ -vnt capturé quelques centaines de Mn«nl-'nahs. qu'ils ont crucifiés dans une éailise ^recque. Le fait a été enregistré nar la presse parisienne sous des titres voyants. On se demande naturellement, si des hommes qui commettent des actes de ce genre ou qui sont "ônsidérés canables de les commettre, val en+ beaucoup mieux que ceux rm'ils prétendent "^mnàttre au nom de la civilisation nreooup face de cette barbarie, il est d'un nntr^ "■ôté certain que l'on ne saurait apolinnf \ l'a.nnréeiatîrvn des faits la même l'on apnlionerait nonr dès oavs civilisée , VEurooo aurait Mut intérêt ■> rester étrni-Mment unie en face de pareilles evnlosionp i ■^e haine et de sauvagerie. — J. Joerg. Le Cartel n'est pas mort; L'aveu de la survivance du cartel se f -rouve, en termes lumineux, dans le a Jour- 1 îal de Charleroi » : « Comme pour arriver au pouvoir et s'y naintenir, les libni \- ont indisi>ensable- 1 nent besoin 'd.. concours des socialistes, f 6ux-ci no le leur aocordéraient, — comme ils ont fait en 1912, — que contre un échange s lo concessions do réformes les plus urgen- d es- » r Que nous faut-il eiicore ? |] Le cartel est bel et bien vivant : si, pour n s _ malheur de la patrie, les électeurs s^avi- c aient de se jeter à gauche, ils donneraient orps^ et aine a cette coalition monstrueuse r ionnaife oartel anticlérical et révolu- si Et le pays en verrait de belle® i Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Anciens Elèves de Saint-Jean Berchmana. — 8 heures, au Collège, soirée intime avec part musi/cado. COURS Berlitz school, 8, Mcir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle Forst. — De 10 à G heures, exposition d< œuvres de M Honri HouJ>en (ouverte jusqu'au A'os fonctionnaires en Perse Au groupe des fonctionnaires du départ ment des finances, dont nous avons récen ment annoncé le prochain départ pour J l^erse, se joindra M. Guillaume, vérificateu des douanes à Zeeorugge, qui sera chary pa. le Gouvernement persan, des fonctior d'inspecteur des douanes à la résidence d Kermanchach. Capitalisme socidlsto Nous avons déjà reproduit un extrait c£ racteristique du rapport du Conseil d'adm nistration de la filature socialiste de Gant dû à la plume experte de M. Anseele. E v'oici d'autres, qui ne sont pas moins sut gestifs : « iSous avons, dit le leader socialiste, er gage un capital de 100,000 francs, qui noi. a rapporté plus de 12 pour cent. ISous pot sédons donc à l'heure actuelle un client in portant et régulier, tout en ayant piacé nt tre argent à plus de 12 pour cent. » 12 pour cent, nécessairement prélevés su la « sueur du pauv' peup' », voilà qui n'es pas mal, comme début. Car M. Anseele pr< voit pour l'avenir une exploitation plus r< munératrice oncore : il faut, quand le a pital sera augmenté que le bénéfice brut a; teigne « 15 à 20 p. c. du capital engagé. Le citoyen "Anseele donne 10 p. c. au administrateurs et commissaires, soit 5,24 fr. Et 4,500 fr. seulement au a personnel e œuvres ouvrières ». Les dirigeants de l'es ploitation (ne touchent-ils pas, outre cett quote-part dans les bénéfices, de3 appointe nents P) reçoivent donc plus que les ouvrier lesquels, — autre fait à noter, — ne travail .ent pas 8 heures au service de leur patro socialiste, mais 10 heures l Et les 8 fois qu'en fait-on chez Anseele P Les 12 p. c ivant tout ! Comme voilà la a bande Cai touche ot Oie » vengée par le capitalisin socialiste... Ecoutez encore ceci (c'est toujours M. An seele qui parle) : « Le développement du militarisme, s': ne nous plaît pas, a provoqué un plus gran< enrôlement de soldats et, par suite, de achats plus considérables d'articles de bon ueterie. A la dernière adjudication, notr. îociété a eu «no fourniture pour l'Etat dé passant 300.000 francs. Ceci, joint à diver autres événoments du même genre, perme -le dire que l'année 1914 se présente dans di bonnes conditions. » M. Anseele, dans les meetings et à l Chambre, pourfend les capitalistes bourgeoi ôt hurle contre le militarisme. Or, il tir orofit de celui-ci 6t il copie servilement ceux La surveillance des quais Grâce à l'intervention de notre maieur, 1; police sera dotée bientôt du canot à moteur dont l'acquisition avait été décidée, il n'y ; pas longtemps. Pour qui connaît les ràpidi tés administratives usuelles, voilà du zèl bien entendu. Les pirates n'ont qu'à bien & tenir. Lè canot aura une longueur de liui mètres et sera muni d'un moteur américaii installé par une agence de Gand ; le prix ei sera d'environ 6,000 francs. U faut louer le collège échevinal de c rare empressement, car il est rare, en vérité Mais, — il y a hélas un mais, — les construc teurs locaux se sont demandés où et quant l'adjudication publiquo de ce canot peut avoi 3u heu ?~Ceux qui se sont donné la peine di s'informer à l'hôtel de ville ont reçu pou réponse que lo canot était déjà en construc tion et que l'on ee souviendrait d'eux ai nom ont voulu ! Le procédé de la commande de la maii i la main semble avoir acquis droit de citi ïhez nos maîtres, car il paraît qu'outre le >anots à moteur destinés au service de pas iage dans les bassins, régulièrement, mis er adjudication publique, un autre canot a en 'oie été commandé, mais cette fois sans ad udication. Les organes à la dévotion de l'hôtel d' ■ ille ne manqueront probablement pas d< lonner les éclaircissements désirables à c< sujet. Ai. Lebureau fait des règlements Un de nos lecteurs, inand do randonnées vertigineuses au cours desquelles il avale Le: kilométrés après les kilomètres, sans compter •a- poussière, a bord d'une motocyclette 6 ttiJ, >o fait yoiontiers accompagner de sa femme, qui prend tout naturellement plact dans un « si de-car ». Ces randonnées ne s< tont pas sans quelques difficultés, car si è chaque tournant de la route guette la panne d y a encore M. Lebureau qui veille. Et il f des yeux perçants. Oyez donc : « J étais parti, ainsi nous écrit le motocycliste. par une radieuse matinée de la semaine dernière, et étais arrivé à Bruxelles ians encombre. Pour montrer ma bonne vo Lonté, j'avais détaché la plaque qui, règle mentairemerit, doit.se trouver à gauche de 1a machine à la partie inférieure du cadre et jt i avais attachée derrière le « side-car ». Ce lui-ci étant installé à gauche également k plaque se serait trouvée complètement.'ca-•hée. La plaque étant maintenant parfaite-lient visible, je croyais avoir allégé la tâcht lux services intéressés. « Quel fut donc mon étonnement, lors-lu'un représentant de l'ordre me fit arrêter n'intima l'ordre de remettre la plaque à l'on lroit prescrit par le règlement et par-dessuf e marché, me dressa un procès-verbal er >onne et due forme. Faites donc du zèle. » Nous compatissons de tout cœur à l'infor riine de notre correspondant, mais nous lu éront remarquer 1° qu'il est quelquefois nauvais de faire du zèle et 2° que les règle-nents sont faite dans les bureaux et que ce l'est pas un motocycliste, fût-il accompagné le sa femme ou non, qui pourra y changei luelque chose. L'œuvre des immigrants Il y a longtemps que l'on sait que la popu-ition de notre cité n'est plus à proprement a nier composée d'An versais. Sur 100 habitants, il y en a, suivant les ta-tistiques, 60 qui ne sont pas Anversois e naissance. En l'année 1911, les communes urales et 'es villes de province de Belgique ous envoyèrent 19,920 immigrants. En 1912 en arriva 31,000, savoir : 18,329 à Anvers îême, 6,908 à- Borgerhout et 6,053 à Ber-bem.Malgré l'organisation modèle et l'état flo-ssaiit de nos écoles et de nos œuvres post-:olaires catholiques, quelques années suffi->nt pour réduire à 40 pour cent le nombre as habitants d'Anvers* <^ui auront subi l'in fluence de nos écoles et cie nos patronages e pour nous frustrer de la majeure partie d bien que nous attendions de ces œuvres L'avenir religieux et moral d'Anvers dépen des» immigrante beaucoup plus que des er fants de nos écoles. I! y avait donc une h cune à combler et à organiser une œuvr complémentaire de celle des écoles et de patronages ; c'est-â-dir une œuvre de pr« servation pour les immigrants. Instituée à l'initiative de S. E. le cardinf Mei-cier, l'Œuvre des Immigrante, qui a so siège rue du Presbytère, 23, fonctionne de \ puis février 1913 Elle a pour but de fair e oonnaître au clergé paroissial le nom et le adresses des immigrants. Il est certain qu les sentiments religieux, qui animaient e leui commune d'origine la plupart de ce ,s immigrante se conserveraient si l'on pouvai l prémunir les nouveaux arrivés contre les ter tatives de nos antagonistes d'enrôler les ps rents dans les œuvres antireligieuses et d'aï tirer les enfants dans les écoles oommu !- nales. - Depuis le mois de février 1913, l'œuvre a recommandé au clergé d'Anvers, de Borgei 1 hout et de Berchem plus de 19,382 imm' é grants. K Pour que l'œuvre puisse continuer sa bien e faisante action, il est désirable et nécessair que tous les catholiques lui prêtent leur pré cieux concours. La conjuration de Catllinm Tous nos lecteurs qui ont fréquenté jadi ' les nommés Cicéron et Salluste, connaissen a l'histoire "émouvante de la conspiration d Catilina, qui eut pour le grand malheur de collégiens -le grave tort, d'abuser de la pa é tience de l'avocat à la vernie. ; Les membres de l'Académie de .rhétoriqu du Collège Notre-I>ame ont eu l'heureus idée de tenter une reconstitution dra-matiqu K de la délibération au Sénat romain sur le sor des conjurés. ' Cette séance, qui fera revivre sous un forme très originale, une des plus grande iournées parlementaires de Rome, aura liei le jeudi 14 mai prochain, à huit heures di ■" soir. Elle sera présidée par M. le baron van d' c \Verve et de Sohilde, gouverneur de la pro u vince d'Anvei*s. Les invités auront accès au Collège pa 1 l'Avenue Marie-Louise. Us seront sans nu " doute très nombreux, car ,sî le récit de Sal e 1 uste et les réquisitoires de Cicéron donnèren parfois du fil à retordre aux étudiants, il es s a.ussi vrai de dire que ces événements on toujours profondément impressionné les aspi ^ rants-latinistes. 3 _____ ~ La folie de la » itesse Ces jours-ci, nous mous publié à cett même place quelques lignes, cherchant i «emontrer, — ce qui n'était pas bien u. ] cile, — que touSi hommes jeunes et vieux I temmes idem et enfants idem, pardon, jeune ? seulement, nous sommes atteinte de oetti rolie bien moderne — aller toujours pdus vite Or, voici qui va réjouir les gens pressés Lo o Daily Express n publie une longui . description d'uno invention qui serait, pa - raît-il, de nature à révolutionner l'industrii > des transports : le « Bachelot levitated rail way », appareil dû un ingénieur français t Al. Bacheiot, qui vit actuellement à Londres = L'appareil en question est un train biei ? particiilier, puisqu'il lie comporte ni loco 1 motive, ni roues, ni rails. L'invention so compose d'une série de bo bines fixées à une certaine distance les une des autres. Au-dessus d'elles, mais ne le touchant en aucun point, sont les wagons, Ci 1 forme d'obus et recouverts d'une oarcass< i d'aluminium. A l'arrêt, ces wagons sont sup 1 portés par des « beroeaux », mais dès que h ■ courant passe dans les bobines les véhicule: ; qui, dans le modèle actuellement construit ' pèsent line vingtaine de kilos, sont positive ment suspendus dans l'air, effleurant seule 1 ment les plots de l'extrémité de la brosse mé 1 ballique qui établit lo contact. Tous les sept mètres environ, dans le mo - dèle, sont placés des solénoïdes, qui, jouan • le rôle d'amiante, attirent vers eux succès ■ sivement le convoi, qui se déplace avec h ' olus grande^ facilité, puisque, toute frietior •tant supprimée, il ne reste plus à vaincre • juo la résistance de l'air. D'expériences en expériences, il est prouvé " mathématiquement que _ le modèle actue 1 bondira comme un projectile et que l'on pourra atteindra cinq cents kilomètres à l'heure.. | Dire qu'une fois cette invention modérai-! soe, il se trouvera encore des gens' qui s< plaindront d'aller trop lentement et do ne ' pas &é casser les reins asséz vite. - » «»—« La guerre mexicaine Le Saint-Siège et les médiateurs Rome, 8 mai. — Sur instruction de sor ' gouvernement M. Errazuriz, ministre di ' Chili auprès du St-Siège s]est entretenu avee Mgr Merry ciel Val au sujet cle la médiatior des républiques sud-américaines en faveur de la paix au Mexique. Pour la protection des puits pétrolifères New-York, 8 mai. — Les représentante de 60 compagnies pétrolifères ont adopté une résolution priant à nouveau le président Wilaon d'envoyer des canonnières à Tampicc pour protégea* les puits pétrolifères. COMMENT LES ETATS-UNIS RESPECTENT L'ARMISTICE Concentration de 60,000 hommes de troupe Washington. 8 mai. — Après avoir reçu une dépêche du^ général Funston, M. Gar-rison, secrétaire à la guerre a eii hier soir une conférenoe avec tous le.3 chefs de l'état-major général. Cette conférence se prolongea jusque vers minuit. M. Garrison a expliqué ehsuito que le général Funston lui avait communique cles détails donnés par les réfugiés sur la situ a ton à Mexico. Aucun mouvement ; agressif des troupes américaines n'a été ordonné. Selon les dires des réfugiés le gouvernement du général Huerta peut s'écrouler à tout moment et l'anarchie pourrait en résulter à Mexico. On sait que le gouvernement i a l'intention de concentrer à Ta Vera Cruz ou sur des transporte dans le voisinage de ce port des forces s'élevant de 50 à 60,000 hommes qui pourraient le cas échéant être dirigées sur Mexico. Une protestation du Mexique Mexico, 8 mai. — Le ministre des affaires étrangères s'est- plaint auprès des médiateurs de ce que les Américains débarquent des troupes et font d'autres préparatifs militaires a la Vera-Cruz en violation de l'armistice.Les médiateurs ont répondu qu'ils communiqueraient oette plainte au président Wilson. A cette époque de l'année le nombre de nos abonnés se rendit en villégiature, est considérable. Pour faciliter la prompte exécution des mutations, nous prions instamment nos abonnés de vouloir bien nous rappeler leur ancienne adresse en nous cpmmunia^ant leur nouvelle adresse» EXTÉRIEUR France S AVANT LES BALLOTTAGES M. Barthou chez les socialistes Paris, 7 mai. — Ce soir M. Barthou, an-,1 cien Président du Conseil, fit une conférence n à l'Union républicaine socialiste de la Je c i-conscription du lie arrondissement pour sou-Q tenir la candidature de^ M. Ignace contre cel-.s le de M. Lavaud, socialiste unifié, députe 0 sortant. :1 M. Barthou après avoir dit que la journée s de dimanche prochain sera grave et décisive t pour les républicains, a exposé une fois de . plus le programme do la Fédération des gau-_ ches. Quelques interruptions se produisirent. A la sortie de la réunion uu groupe de partisans de M. Lavaud, entonna l'alnternatio-a nale » et parcourut les rues du quartier. Av moment où le groupe atteignait la place de la ~ Bastille, les manifestante s'emparèrent du matériel qui se trouvait à la terrasse d'ur café et le lancèrent dans la direction de« ~ agents. Finalement k. police* dispersa lee manifestante. Plusieurs agents et gardes républicains furent légèrement blessés. 4 arrestations furent opérées. Allemagne t AU REICHSTAG ? MILICE OU ARMEE PERMANENTE? s Déclarations du ministre de la guerre Berlin, 8 mai. — Le ministre de la guerre, général von Falkenheym répondant aux ora-3 teurs socialistes demandant la transforma-î tion de l'armée en milice, dit qu'en réalité ? l'Allemagne, puisque jfcous les Allemands sont t soumis aux devoirs militaires, a déjà une milice adaptée, il est vrai, aux conditions al- 1 lemandes. Les milices étrangères répondent s aux conditions des autres pi y s. Je ne veux j pas critiquer les milices suisses mais il est , certain que le passage du pied de paix au pied de guerre so fait beaucoup plus lente-» ment en Suisse que chez nous et chez nos voi-. sins avec lesquels nous pouvons, éventuellement, avoir à combattre. En outre ces trou-. pes formées selon ce système, ne sont pas aus-j si rapidement prêtes à porter les coups dé-. cisifs au pays ennemi que nos troupes et t celles de nos voisins. Les socialistes n'igno-i. rent pas cependant que la constitution mi-litaire d'un peuple doit répondre au caractère de ce peuple et à celui du pays qu'il habite et que sous ce çapport le peuple suisse et la Suisse sont très différents de ce que l'on trouve chez nous. Les socialistes n'ignorent pas non plus que l'Allemagne, par suite de sa situation militaire, géographique, - politique et économique, est absolument con-1 trainte à-conduire la guérre qui lui serait déclarée avec une offensive foudroyante et qu'il : lui fan - aussi avoir des troupes capables de 5 supporter des revers. Ils n'ignorent pas que ; l'adoption de ce système en Allemagne, au • point de vue financier, n'apporterait aucun ^ soulagement mais au contraire des charges; ' nouvelles. Défendre cette thèse c'est vouloir - faire une expérience qui serait désastreux - v>°ur l'Allemagne. (Vive approbation à droi- - te). , Le ministre continnue: Etant donné, dit- ■ il, ce qui se passe chez les voisins dont i j'ai parlé précédemment où précisément - maintenant le service militaire a été sensiblement prolongé et les cadres de première*ligne - beaucoup plus renforcés que chez nous, je î doi; déclarer qu'une telle conception est tout s simplement incomprv hensible. Il y a des t-héo-i riciens et cles fanatiques qui défendent par-î fois des choses incompréhensibles. (Applau- - dissements à droite. Protestition à gauche). > UN INCIDENT FRANCO-ALLEMAND i Les explications du gouvernement allemand Berlin, 8 mai. — A une question d'un dé- ■ pute socialiste sur la participation de soldats . allemands à la fête donnée à Berlin le 30 avril par la Ligue contre la Légion étrangère, un commissaire du gouvernement ré-. pond : Il est exact qu'au programme de cette ; tôte il y avait un morceau patriotique: La . garde du Rhin. Conformément aux liabitu-; des, les autorités militaires ont répondu à une demande de la société en permettant aux i -oldiats qui se présentaient volontairement le participer à des fêtes sur le contenu exact , Lesquelles elles ne savaient rien de précis. Dans deux scènes où l'on s'occupait cle la Légion étrangère, les employés de l'établissement ont. paru dans un uniforme qui ressem-. ble à celui de la Légion. Les autorités impé-, rialee se sont déjà efforcées autrefrois d'é-, riter dans une représentation publique l'emploi d'uniformes qui pouvaient donner lieu à de regrettables malentendus de ce genre. Après ce qui s'est passé, elles s'attacheront de nouveau d'une façon générale et autant que les dispositions en vigueur le permettent à ce qu'on procède de la même façon. Le gouvernement français a pris des mesures analogues touchant l'emploi d'uniformes allemands pour les représentations publiques en France. (Applaudissements à gauche}. Le Reichstag continue ensuite la discussion du budget de la guerre. Condamnation d'un espion Leipzig,^ 8 mai. — L'ancien instituteur Stroh a été condamné aujourd'hui à 5 années de travaux forcés pour espionnage. L'accusé avait reçu de l'argent- d'un agent d'un bureau d'espionnage étranger à Genève. Dans une perquisition à son domicile on a découvert une carte de Strasbourg sur laquelle quelques ouvrages fortifiés de la place tenus secrets avaient été indiqués. Stroh voulait transmettre cette carte à un bureau de renseignements étranger. Autriche-Hongrie LE LOYALISME DES SLAVES Intéressantes déclarations Buckpesth, 7 mai. — A la Commission des affaires étrangères de la Délégation autrichienne., M. Korosee, slovène, accentue l'expression du patriotisme et de la fidélité des slaves envers la dynastie malgré leurs griefs sur la politique intérieure. Les allégations sur l'irrédentisme end slave, ne sont que des fables. Parlant des rapports de l'Autricho avec l'Italie, M. Korosee déclare qu'il n'y a aucun partisan de la politique catholique qui ne souhaite longue vie au Souverain, mais il considère comme des agissements impardonnables de mêler la personne de l'archiduc héritier à de prétendues critiques agressives contre l'Italie, la Serbie, les magvars, etc. LA QUESTION DES CHEMINS DE FER ORIENTAUX Le différend austro-serbe Vienne, 7 mai. — La oNeue Freie Presse» croit savoir que les négocations relatives aux chemins de fer orientaux ont abouti à un échec du contre-projet serbe opposé à la formule Vitali, jugé inacceptable par l'Autriche-Hongrie. La cause de l'échec des négociations réside certainement dans la prétention de l'Etat serbe d'être le maître absolu des tarifs, ce que lui aurait permis d'obtenir rapidement le rachat et l'étatisation contraires à l'esprit de la formule d'internationalisation.Belgrade, 7 mai. — L'officieuse « Samou-prava,» dans un article de fond, au sujet des chemins de fer orientaux écrit: La Serbie ne renonce pas à la proposition française sur l'internationalisation, mais elle ne saurait accepter les propositions ultérieures austro-hongroises de nature à modifier essentiellement cette proposition. Comme jpropriétaire de cette ligjne elle considère qu'il est de son droit de faire de nouvelles propositions à lia >ociete. 5»i eues. soni> acceptes ceia buppumu rait tous les pourparlers internationaux, s elles n'étaient pas acceptées elle se: ait portéi devant la commission financière à Paris. S'i ti'a a pas unanimité pour la solution de cett* ■ question, la Serbie a le droit de porter 1; ' question du rachat devant le tribunal de 1; Èaye. bspagne DES CREDITS POUR LA MARINE Le nouveau programme naval Madrid, 7 mai. — Chambre. — Le ministre de la m ai-me a déposé un projet prévoyant un crédit annuel de 36 millions de pesetas pendant 9 ans, consacrés exclusivement au> constructions navales. Le projet annonce qu'en 1915, 1916 et 191/ '.es travaux suivante seront exécutés dans les arsenaux nationaux : 1°, un cuirassé coûtant 70 millions sera mis en chantier prochainement* et reçu en 1917. 2°, un second cuirassé sera mis en chantiei en 1917 ; 3°, un croiseur rapide de 1000 tonnes cou tant 4 1/2 millions, sera mis en service er 1917; 4°. un croiseur semblable, pour lequel ur crédit de 2 1/2 millions est prévu jusqu'ec 1917 ; • 5° trois submersibles coûtant trois millionf chacun, devront entrer en service en 1918. Un crédit d'un million est ouvert poui commencer la construction de trois autres ' submersibles. Un autre crédit de 14 millions sera appliqué à l'achèvement des travaux de la loi navale de 1908. Divers autres crédite seront appliqués à l'outillage, notamment deux docks pour l'arsenal du Ferrol, dont le coût sera ae 11 millions pour l'un ot cle 14 millions pour l'autre. Un crédit de 9 1/2 millions sera cansacre au dragage et autres travaux du port de l'arsenal de Cadix. Enfin le ministre des travaux procédera d'urgence au pronlongemenl des voies ferrées des trois porte servant de bases navales. Russie Les crédits pour la défense nationale St-Pétersbourg, le 7 — Le conseil de l'Empire a décidé aujourd'hui d'employer cette année 10 millions de roubles sur les 68 millions qui ont été réservés en 1912 pour l'organisation et l'aménagement des porte de guerre et de stations de télégraphie sans fi Sur ces 10 millions, 7 millions seront affectés aux constructions, 310,000 roubles seront consacrés aux aménagements et 2,700,000 aux bassins de radoub de Cronstadt et de Sé-bastopol.Le Conseil a ensuite adopté un projet de loi qui prévoit l'envoi des officiers de l'état-major à l'étranger afin de perfectionner leur connaissance. des langues étrangères. Enfin il a approuvé le projet qui sur les 481 millione attribués en 1912 à la réorganisation de la flotte, affecte 77,752,000 aux usages suivants: 63,800.000 roubles pour la flotte de guerre, 6 millions pour la construction de navires de guerre auxiliaires et de docks flot tants, 6 millions pour les mines et pour l'artillerie et 1,500,000 pour l'aménagement des mines qui dépendent de l'amirauté. La Douma vote les crédits militaires St-Pétersbourg. 8 mai. —- I/a Douma £ adopté en séance secrète et sans discussior les crédits destinés à augmenter temporairement les cadres des écoles militaires supérieures, à compléter les réserves de matériel d'artillerie et à rendre plus parfaite l'organisation cle la défense nationale. Elle a adopte également après une courte discussion le projet de loi relatif au chiffre des recrues pour la classe de 1914. GREVES ET LOCK-OUT 20,000 chômeurs St-Pétersbourg, 8 mai. — Beaucoup de fabriques, entre autres les établissements de constructions méoaniques Nobel et les ateliers Siemens et Halske ont répondu à la grève de protestation des ouvriers de St-Pétersbourg par le lock-out. Le nombre cles ouvriers frappés par le lock-out est de 10,000. Les ouvriers des chantiers Poutjloff se sont joints également à la grève de mot esta tion de ^ort-e que le nombre cles ouvriers qu chôment atteint actuellement environ 20,000. Turquie Manœuvres de la flotte grecque Constantinople, 7 mai. — Suivant des Informations parvenues du vilayet de Smyrne au ministère de la marine la flotte grecque fait des manœuvres^ et des exercices de tir dans les eaux de Cliio et de Mvtilène. LA TURQUIE ET LA RUSSIE Une mission turque à Livadia _ Constantinople, 7 mai. — Une mission spéciale présidée par le ministre de l'intérieur, Talaat be.y, et comprenant l'ex-ministre de ta guerre premier aide de camp du Sultan Izzet pacha, le directeur du ministère de la guerre le lieutenant-colonel Chukry, le chef de cabinet du ministre de l'intérieur, l'interprète du grand vizirat et un lieutenant, se rendra à Livadia pour saluer le Tsar au nom du Sultan. La mission partira à bord du yacht du sultan d'Ertobhroum après demain. Au retour Talaat bey s'arrêtera à Bucarest. La répression de la révolte kurde Constantinople, 7 mai. — 11 révolutionnaires kurdes, condamnés à mort par la cour martiale de Bitlis pour la récente rebellion. ont été pendus hier à Bitlis. 66 accusés ont été acquittés. L'enquête continue. Albanie LA REVOLTE DES EPIROTES La commission de contrôle intervient Durazzo, 7 mai. — La commission internationale de contrôle est partie ce soir pour Santi Quarant-a où elle doit se rencontrer avec M.Zographos. Des pourparlers vont être échangés dans le but de régler la question de l'Epiro. Vienne, 7 mai. — Ou mande de Durazzo à la « Zeit » que la légation austro-hongroise à Durazzo aurait proposé cle transmettre les pouvoirs du gouvernement albanais à la commission internationale de contrôle. Cette nouvelle, sous cette forme, trouve peu do crédit à Vienne car il s'agit vraisemblablement d'une déformation de l'infor nation disant que la commission est chargée d'arbitrer le conflit épirote. La a Wiener Allgemeine Zeitung » remarque à ce sujet que l'intervention do la commission, qui prouve de façon indiscutable le désir sincère du gouvernement albanais d'arriver à un compromis, causera dans tous les oercles une légitime satisfaction. On peut y voir tin signe de détente prochaine dans la situation qui ue manque pas d'être critique. UN SANGLANT COMBAT Une défaite des Epirotes Durazzo, 7 mai. — D'après un télégramme parvenu ce soir au gouvernement un violent combat s'est déroulé aujourd'hui à l'Est de Coritza entre les troupes albanaises et les troupes rebelles composées en grande partie de soldats grecs. Les Albanais se sont avancés victorieusement et l'ennemi a laissé 150 morts sur le terrain. On a ramené à Coritza un grand nombre d'uniformes de soldats grecs et un sabre d'officier grec recueillis sur le champ cle bataille. Encore l'invasion serbe Vienne. 8 mai. — Selon une dépêche de Durazzo a la a Correspondance albanaise », les troupes serbes auraient franchi la frontière albanaise au Noid-Ouest du Dibra et auraient fortifiées. Belgrade, 8 mai. — On déclare inexacte la nouvelle publiée par Ut « Correspondance .albanaise » euivant laquelle les troupes aar- i Des tribus albanaises limitrophes se livrent à > dos combats mais pas un seul soldat serbe | n'a passe la frontière. BRUXELLES X — A la Commission spéciale du Sénat. La réunion de la Commission spéciale, chargée de régler l'ordre des travaux du Sénat, et composée de MM. le baron de Fa-vereau, président, Braun, Coppieters, De Sa-deleer, Du Bost., le comte Goblet d'Alviella, Hallet, Hanrez, Speyer, le comte 't Kint de Roodenbeke et iules Vandenpeereboom, s'est réuni" hier matin. Après de longues diseussions, elle a décidé de proposer au' Sénat de ne pas siéger le samedi et le lundi. A partir de mardi, le ^énat disputerait le matin b><! loi« sm-inlps ; l'après-midi les séances seraient terminées h. 5 heures .-i dpmie Les socialistes so sont engagés à ne plus réclamer d'appels nominaux durant l£ discussion de la loi scolaire. Les décorations parlementaires. Elles viennent de sortir. Sont nommés: Grands Officiers de l'ordre de Léopold t MM. Oooreman et Mullendorf. Commandeurs : MM. Levie, Thienpont^ Raemdonck, de Ponthière, Duquesne, Maen» haut. Masson, Pollet, Van Marck. Officiers : MM. Huvshanwer. de Menten de Horne, Mechelvnck, Van Brussel. Chevaliers: MM. Moyersoen, Behaegel, D'Hauwer, Dewandre, Neujean, Schaetzen, ^uvsse. Dans le personnel administratif. — Officiers. MM. Pauwels, greffier ; Valley, Van Damme, Catteau. Chevaliers : MM. Mnssche, Brants, Beun. M. Vandervelde et les buveurs d'eau M. Vandervelde sera, le mois prochain, l'hôte des Bons Templiers de_ Finlande. U fera à Helsingfors, le 7 juin, une conférence au Cercle socialiste des Bons Templiers, qui compte 1.500 membres. Le IVe Congrès d'éducation familiale. Le Comité organisateur de la participation be-lec au TVe fongrès d'éducation familiale N Philadelphie vient de se former à Bruxelles. U a désigné plusieurs rapporteurs et fait un appel à tous les pédagogues du pays, qui voudraient traiter l'une ou l'autre question du programme, que l'on peut obtenir an secrétariat, 14, rue Victor Lefèvre, à Bruxelles. Ce congrès donnera lieu à des* facilités exceptionnelles pour visiter les Etats-Unis. Les agences de Y American Express Co, pour la Belgique. 7, Quai Van Dyek, à Anvers, ont été chargés par le Bureau of Universjty Tra^ vel, 31, Tnnity Place, de Boston (Etats-Unis), de renseigner les voyageurs. On peut souscrire aux rapporte et aux comptes-rendus pn envoyant un mandat-poste de fr 10 au trésorier américain, M. Frazier, c/o Brown P.rother3, Philadelphie. Le concours Solvay. La commission du concours Solvay (1910» 1914), composée de MM. L. Fredericq. professeur à l'Université de Liège, président ; •T. Versc.haffelt, professeur à l'Université de Bruxelles, et O. Dony-Hénault, professeur à l'école des mines de Mons, a décidé d'attri-buej un. prix à M. G. Bredig, professeur à l'école technique supérieure de Oarlsruhe, pour l'ensemble de ses remarquables travail* sur la catalyse : un prix à M. G. Dp Mpver, assistant à l'Institut Solvay, pour d'intéressants travaux sur les courante d'action et d'extension des muscles, et un prix à M. J. Boselli, de Paris, pour son travail sur la vitesse do réaction dans les systèmes hétérogènes.Le code de procédure pénale. Dans l'exposé des motifs du projet de loi comprenant le livre premier du code de procédure pénale, M H. Carton dp Wiart, ministre de la Justice, dit notamment : « Si la revision du code d'instruction criminelle n'est pas plus avancée, il faut ee-oendapt se garder de croire que la Reliions ait conservé sans modification la législation 'e 1808. Des réformes partielles des plui heureuses ont été successivement adontées. Tndénpnrlaniment de certaines dispositions constitutionnelles ou légales, rplativps à l'organisation judiciaire, Ips lois sur la détention oréventive, sur l'extension du droit d'arvpel, =:ur l'opnosition aux jugements par défaut, >ur les circonstances atténuantes, sur la revision en matière criminelle ou correction-nellej sur la réhabilitation ont introduit des » améliorations +rès importantes. » C'est dans ces conditions que, soucieux de reprendre l'œuvre interrompue, désireux aussi de donner satisfaction plus largement que ne le faisaient les projets antérieurs, aux critiques légitimes et sans cesse plus vives que provoque la procédure de l'instruction préparatoire, telle qu'elle est réglée par le code en vigueur, le Gouvernement a chargé le Conseil de législation d'étudier la réforme do cette procédure et do préparer un projet do loi qui deviendrait le livre premier de nouveau code. » Conçu dans un esprit nettement libéral, le projet élaboré par le Conseil de législation ne néglige rien pour concilier, dès les premiers pas de l'information, les droite et les intérêts individuels avec les impérieuses nécessités publiques. U s'inspire, dans ses principes essentiels, des idées défendues au« iourd'hui par nombre de criminalistes en renom et adoptées par l'Union internationale de droit pénal • séparation des fonctions ds oolice et des fonctions de juridiction ; exercice des fonctions de police judiciaire par le ministère public sous le contrôle _ du _ juge ; organisation d'un régime contradictoire.» La Zwans Exhibition. C'est lundi à 10 h. 1/2, qu'aura lieu, dans la salle du marché de la Madeleine, rue Du-nuesnoy, le vernissage du salon de la Zwanr Exhibition. MM. Poullet, ministre des Sciences et des \rts, Spgers, ministre des Chemins de fer et de la Marine, le bourgmestre Max, les membres du Collège échevinal de Bruxelles et de nombreuses nersonna.lités seront présentes. Le prix d'entré© pour cette journée d'ouverture a été fixé h nn franc.^ Le lendemain, mardi, et jours suivants, entrée générale 50 centimee. INTÉRIEUR La lutte contre le braconnage. Le Saint-Hubert Club de Belgique vien« de tenir son assemblée générale, sous la prs* sidence de M. le comte de Marnix de Sainte-Aldegonde, président. . _ Dans un rapport très circonstancié, M.. Reul, président de la section des délégués, s rendu compte du travail effectué par le Club au cours de cette année : 26,294 pièces de gibier ont été saisies en temps de chasa^ close et dont ont bénéficié les hospices. U * remercié les membres de l'TJnion professionnelle des marchands de gibier et volailles du concours qu'ils apportent au Club pour la repression du recel du gibier prohibé. Il â £j^it Aussi ressortir l'importance aue les cixas*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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