La Métropole

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s.n. 1914, 03 Februar. La Métropole. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4m91834z2r/
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LA METROPOLE abonnements ^ le numéro Journal quotidien du matin lb numéro ^ up«tefr 0 30 a» 21e Année fe ; U i ! \ ! I ! I I ! fr I» p* ~|f«« „ p . eSSK". ' s§ LavmJersfîn S: ioo Mardi ^ïe Alllics; Trois moi . . . . n. Tnns Ipb innr« 59,puedes Peignes, Anvers J ^ Hîmanrli* Ni Faits divers corpsid.» a 00 Emissions Prix à convenir On l'abonne A tous les bureaux de poste et aux facteur#. ^ . %_P Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An* —— ——1 N° 34 étranger, le port =nsus: da4à10 Administration: » 3519 ' de 10à I6 vœ'*'^1sbVu^les^l!^tfàes Martyrs. 3 Février 1914 : 3ECci.itioix , 3S pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux ffiTIMES nflNOi 0,, .. fflTIHES à PARIS : 8f place de la Bourse. bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. pag©3 Rédaction l Téléphone 617 pagGS ulillll à LONDRES : u3. Cheapside E. C. , Le meeting de dimanche y-«9 0»—i . ' Nous avons tenu à donner un compte- i l rendu complet du meeting d'avant-hier, -ï pour permettre surtout à nos amis d'ap- 1 | précier à quels périls certains éléments ] I n'hésitent pa-s d'exposer l'union et l'ave- * air du parti catholique avec une véhé- . | inenco et un parti-pris auxquels nous ne , I voyons le moindre semblant de justifica- I tion. Il s'agit bien, comme on a voulu le v. faire croire, de la « dictature » de M. i iWoeste sur la droite et sur le parti con-f servateur, dictature que nous n'admet-;. tons éventuellement pas plus que personne, comme nous l'avons prouvé en plus d'une circonstance. La seule velléité de dictature qui pourrait se trahir en cette occurrence, ce serait do la part du groupe qui a organisé îe -[ meeting do dimanche, où, en dehors du 1 I président du « Nedorduitsche Bond », la 1 I parole n'a été prise que par des députés j f du Meeting anversois pour dénoncer leurs j j collègues catholiques,la droite catholique, ; f le gouvernement catholique, cependant , que l'auditoire conspuait l'un après , l'autre un vieux flamingant comme M. ? 'Nobels — le marchand de fer de Saint^ ? 'Nicolas ! — des députés catholiques qui I n'ont jamais compris leur devoir parle-I merttairo en dehors du dévouement le plus I complet à la cause flamande, un ministre & catholique qui vient do consacrer à la ( solution de la question scolaire une vail-K lance et .une maîtrise qui confondent ses f adversaires mêmes, enfin l'illustre chef ; F du clergé belge, S.É le cardinal Mercier. ? Et pourquoi tout cela? 1 Pour consacrer une réforme urgente ( I d'abus plus ou moins généraux dans la 1 I manière d'instruire la jeunesse fia- J f mande ? c Absolument pas. En fait, Dieu merci, | et sauf des cas exceptionnels, les écoles c f primaires en pays de Flandre donnent c [ î'enseignement en langue flamande. En r f fait, toute la campagne en ce moment e • poursuivie avec tant de violence et de a f récriminations agressives, ne peut guère r viser que la situation de Bruxelles et de £ quelques endroits bilingues Il convient d'ailleurs de mettre en évi- Q y de-nce en quels termes incroyables cette si- \} [ tuation a été travestie. L'affiche de con- t [ vocation au meeting de dimanche procla- a [ ma:.t en gros caractères que l'on voulait t i; armer le ministre de la faculté d'imposer t< f Je français comme langue véhiculalre P jusque dans le dernier village du pays ! I ° Or, la seule partie votée do l'amende- ]? Jnent Nobels dit expressément que « dans .toutes les écoles communales, adoptées c [ ou adoptables, la langue maternelle est c la langue véhicula-ire aux divers degrés s ï de l'enseignement primaire ». Il faut i mettre en œuvre une étrange casuistique, ï i en vérité, pour arriver à déduire le grief J i formulé dans le placard du texte de f l'amendement vote. Mais il faut bien de J I semblables travestissements pour arriver 1 I à dénaturer l'attitude prise dans ce dé- E 1 bat par des Flamands éprouvés comme s I M. Nobels et justifier la levée de bou- t r" cliers que les organisateurs et les ora- q H ours de cette manifestation ont voulu (-B faire coïncider avec le vote de la loi sco- P i îaire. 11 Ce vote, après l'abominable campagne £ I menée depuis des années au parlement et a I au dehors, aurait dû être pour le parti i>, I catholique un sujet de triomphe et de n ■ jr>ie sans mélange, non parce qu'il est C I l'idéal mais parce qu'il assure de plus en ti I. plus efficacement le principe sacré, pour P | noua tous, de la liberté du père de fa- P I mille' l M Or, cette joie il faut qu'on nous l'en- b i; lève et qu'on l'empoisonne en faisant d B croire aux esprits simples et mal infor- p m mes qu'elle représente la trahison des in- »• I térêts flamands, par tous ceux qui n'ont P 1 pourtant jamais cessé de les servir et de c i les défendre. ^ I Alors, cette prétention d'anathématiser j I tous les hommes publics qui, fidèles h c. Ë un principe, ne croient pas, dans l'inté-I rôt pratique et contingent du principe d J même, devoir se soumettre rigidement -t ce ■ servilement à telle formule unique impo- P1 I sée par tel groupe contre tels autres, cette c.(. I. prétention, comment faut-il l'appeler, si f elle n'est pas la plus étroite et la pire i des dictatures? ^ [ Il est vrai, la formule ainsi imposée pi f dans l'occurrence avait le grand honneur S< f de ne pas seulement émaner de nos amis à ^ mais aussi de flamingants comme M. m Franck et le citoyen Huysmans. Jl Oh ! nous n'allons pas prétendre que F certaines coalitions en faveur de causes ~ | 'dC- rr 'nées , notamment les droits du flamand, doivent être toujours proscri-? tes. Nous n'y songeons pas. Mais, franchement, la coalition formée : bette fois avec les hommes qui depuis des [ mois participent à l'opposition, à l'ob Rtruetion, à toute la misérable tactique tis I soi-disant parlementaire dirigées contre av | réforme^ de l'enseignement, cette Ni I coalition, disons-nous, était bien faite ï P°ur froisser les membres du gouverne-ment et de la majoritéi . Le vote a prouvé d'ailleurs que cette coalition ne devait nous apporter aucun l'o ■ ^ûcours de gauche, comme il a établi que la Uiambrc ue se serait ralliée en aucun in; eas a la formule intangible qu'on voulait lui imposer. tes On se souviont que les votes auxquels gn nous taisons allusion ont révélé l'op- r' position d une majorité do 50 voix à la ^ formule on question. rn<M réflexions à ce qui qù précède. Nous les estimons le minimum son de protestation nécessaire contre oe qui > , s est dit et passé dimanche. voi Nous ne sommes du reste pas de ceux 1 qui voudraient compromettre lo véritahlp "ot caractère de la loi qui va être votée pt î"' »Mns encore les dispositions nouvelles sur ™, '^quelles l'union pourrait se faire au se- dre °°M vote. lm aous demandons la paix, dans des con- i JwiMures où la guerre doit apparaître Ffe wmme un orime. 1 ® aï?» demandons la paix et avons le S ' attendre des hommes de bonne j okc L' Actualité Encore la. crise portugaise a lies courtes indications que le té-légraphô officiel donne sur la situa-yjgJL tiou politique au Portugal ne per-nettent guère de so faire une idée de cett-e ituation au sujet de laquelle les bruits leà aoins rassurants sont mis en circulation. Los ; liefs monarchistes se préparent manifeste- « aent à uno nouvelle tentative d'invasion ou >eut~être do soulèvement, et ils pensent dès b présent pouvoir annoncer leur succès cum-ne prochain. Nous ne voulons pas examiner , ci si cet espoir est fondé, mais ce qui pa^ raît indiscutable, c'est que la République ^ affaiblit de jour en jour, et cela grâce au désaccord entre les hommes du gouvernement et lo désarroi qui règne au sein même les administrations portugaises. Le régime inauguré par Affonso Costa est, somme on le sait, un régime de terreur et Je corruption. ï^es carbonarios dont lo président du Conseil a fait sa garde du corps de-riennent tous les jours plus exigeants et s'il :aut en croire certaines indiscrétions émanant le membres influents de cette corporation lue lo chef du gouvernement a mécontentés, >n comprend facilement que M. Costa n'ait ruère d'autre moyen de se débarrasser de ces gêneurs que de satisfaire à toutes leurs demandes même les plus excentriques. On des ?hofs des carbonarios s'est réfugié il y a quelque temps en Espagne où il a raconté iue sur les ordres de M. Affonso Costa, lui-nême a instigué lo dernier soulèvement monarchiste qui n'était rien moins que sérieux. Ces incidents provoqués par les amis et sur les ordres du président du Conseil des ministres n'avaient d'autre but que de per-nettre l'incarcération d'adversaires politiques lu dictateur que l'on dénonçait comme suspect le sentiments et de propagande royalistes. De n'est pas plus difficile que cela. D'un autre "Côté, dans le monde dc-s af-aires, on s'est aperçu, dit-on, que le président du Conseil a tout simplement trompé e pays en présentant uii projet de budget [ui pour la première fois depuis d'innombrables années se soldait par un excédent de re-ettes considérable. Son boni n'est que l'ef-eb de quelques trucs plutôt grofcsiers de . omptabilito et M. Costa, pas plus que les ] linistres des finances précédents, ne peut ré©r des revenus où il n'y a rien. Le mé- , ontentement se manifeste d'ailleurs dans lo * ays tout entier, comme nous l'avons dit, < t l'agitation syndicaliste contre les hommes u pouvoir est certainement beaucoup plus éelle iet plus dangereuse quo l'agitation oyali^ro inventé© par M. Costa et ses carbonarios.Le président de la République, M. d'Arria- < a, que l'on s'accorde à présenter comme un 1 omme intègre et anime des meilleures in- J jntions, s'est ému de cette situation et il a dressé au président du Conseil des niinis- i res uno lettre dans laquelle il attire l'at- ( întion du gouvernement sur cette agitation i olitîque et syndicaliste qui, d'après iui; 1 'est que la manifestation dea pires passions olitiques auxquelles il convenait de mettre s n. D'après lo président de la République, < ) gouvernement devait s'efforcer d'inspirer t >nfiance à la population ouvrière et atta^- I lier celle-ci au régime républicain quo le pays e était donné récemment. # e Affonso Costa se sentit atteint par les reroches du président et il demandait à ses c allègues do protester contre cetto immix- ï ion de M. d'Arriaga dans les affaires gou- 1 ornementales. Pour donner à cetto protes-ation plus d'éclat, lç> ministère devait dé- c îissionner. Lo président de la République t atureiHement a aussitôt accepté la démis-ion du cabinet et il s'est efforcé de cons-ituer iin ministère de concentration dans le-uel il voulait faire entrer également M. j osta ou bien un des représentants de son j a-rti, mais M. Costa no l'entendit pas ainsi. ( a voulu donner sa démission, non pas pour îrmetti'e à M. d'Arriaga d'améliorer la si- j lation, niais bien pour l'aggraver; et c'est c nsi que périodiquement on reçoit do Lis- j mno des nouvelles constatant qu'aucun mi- j stère n'a encore pu être formé. C'est M. ^ osta et ses fidèles qui lancent ce3 informa- s ons pour préparer déjà leur triomphe. Ils | msent, en effet, que le président de la Ré- r îblique va échouer dans sa teutat-ive ot que ^ !. Costa sortira plus fort que jamais de eet-i orise, alore que lo président de la Répu- : ique, après s'etr© convaincu qu'il a per- 5 1 la partie, n'a plus qu'à démissionner D >m* faire place peut-être à M. Bernardino c [achado, un des membres du gouvernement D rovisoire, constitué au lendemain de la pro-amation de la République et depuis quel- p ne temps ministre du Portugal au Brésil. [. Machado fut, en effet, également candi- fj fit aux élections présidentielles. Son radi- S( disme l'avait fait écarter cependant. ^ La oriso portugaise menace donc de pren- Sl re une tournure plutôt grave et, dans ces ►nditions, il n'est pas impossible que l'es-)ir revienne aux monarchistes. La présen-1 do pantins ou de fous furieux à la tête un gouvernement n'a jamais été de longue 11 îrée et il faut penser quo le peuple por- d gais pas plus que les autres ne permettra ^ tte présence prolongée d'individus do la h ro espèce à la tête des affaires du pays. a iulement il est impossible de prévoir dès présent à quels incidents graves, sanglants v ême, cette situation peut conduire. — J. & >erg. 2 1 Remerciments 7 t( Un fâufml libéral du soir exprime sa sa- ^ faction au sujet d'un article que nous c< ons publié à propos de l'Escaut et du 11 euwe Waterweg. La « Gazette do Hollan- T r> avait dit notamment qu'au point de vue la profondeur et de la sécurité, le Nieuwo , aterweg l'emportait de beaucoup sur l'Es- J, ît occidental. Dans une mis© au point, nous avions eu -T( rrwision d'affirmer que le service de sur- V lianco do l'Escaut était assuré de façon éprochable. lio journal anversois en question prend pré-:to do notre article pour imprimer les lias quo voici: t-L : Nous sommes heureux, dit-il, que notre vi tfrère anversois ouvre enfin les yeux sur ne conséquences néfastes do sa campagne de •ti-pris contre l'administration du port, co elle attaque et dénigre parce quo lo I>er- l'< nel est libéral. pg Nous sommes spécialement heureux d'à- la r contribué à ce résultat. » fa fous sommes vraiment reconnaissants à In re confrère do Son_ amabilité, non parce da ' ces lignes nous aient fait plaisir, mais Le ce qu'elles démontrent sa profonde igno- ur co d© ce qui touche le port et la mala- nu sse supérieure avec Laquelle il défend ses l't s de l'administration libérale. la Luctm Anversois digno do co nom n'igno- tn en effet, que le service do surveillance de »aut dépond uniquement do l'Etat et n'a, au ' Rations occasionnelles avec l'admi- loi 'ration libérale du port. no <e journal en question a donc perdu une 70 eiienta occasion de se taireI 12 Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Fancy-Falr dû 19î4. — De 2 h 6 heures, dans la fraude ^alle de la Société royalo d'Harmonie, luatriènxe et dernière Journée do vente. A 3 heures et demie, dans la grande sali® du Jercle Catholiaue, soirée dramatique de gala par es altistes de la Comédie française. Contre la laïcisation. — A 8 heures, dans la frande salle du Royal Burgerkring, grand uiee-ing de protestation, organisée par lo comité de lôfenso des sœurs hospitalières. Voreeniging tôt Uehoud van Natuur- en Stode-scl»oon. — A 3 heures et demie, dans la salle des êtes du Cercle Artistique, meeting en faveur de a bruyère de Galmpthout. Alllanco belge de9 femmes pour la Paix. — A 8 Heures et demie, dans la salle des fûtes de l'Athénée, conférences pacifistes .par Mme Aima Do-.ens et M. La Fontaine, sénateur. Cerolo Dramatique ■ e Masque ». — A 9 heures lu soir, £1 l'hôtel Wagner, conférence de M. Com-bet : « Racine Andromaque ». COURS Poiyglot club. — A 8 heures trois quarts, au Syndicat du commerce et de l'industrie, courte ue Neuve, réunion de la section d'espagnol. Société d'Astronomie d'Anvers. — A 8 heures et lemie, à l'Institut supérieur de commerce, cours flamand par M. L. Rombaut. Club Africain, — Cercle d'Etudes coloniales. — A 8 heures et demie, à l'Institut supérieur de jommcrcc, cours de langue portugaise par M. F. . Georlette et de géologie par M. V. Brien. Berlitz Schooi, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Sallo dea fôtos de la ville. — De 10 â. 4 heures exposition du cercle d'Art « Aze ick kan », (ouverte jusqu'au 25 février). Salle Wynen. — De 10 à 4 heures, exposition Alphonse De Clercq, (ouverte jusqu'au 9 février). Cercle Artistique. — De 10 à 4 heures, exposition Richard Baseleer: «Venise» (ouverte jusqu'au 12 Au Musée des Beaux~Arts Le oonseil_ d'administration du Musée des jeaux-arts vient d'acquérir trois tableaux de râleur. Il s'agit d'un c Portrait de femme ». do Corneille De Vos, payé 15.000 fr., un a Poivrait do vieillard », de Joost van Cleve II, ;axé 48,000 fr., et un « Paysage », de Lie-ireohts, d'une valeur de 18,000 fr. Le Conseil communal a autorisé le con-■eil d'administration du Musée à prélever ur le legs Verspreeuwen et Nottebolmi une omme do 81,000 fr. en vue du paiement de ;es tableaux. Le nouveau bassin à grains Nous avons publié en son temps le résiliât do l'adjudication pour la construction du ►assin à allèges pour la concentration du coin-ueroo des grains. Le projet de MM. Waorseggoi" et Coppîe-ers, au montant de 1 million 407,714 fr. 22. ►résentait un rabais de 49S,286 fr., soit 25 ! tour cent environ, sur le devh joint au ca-.icr des charges. MM. Waorscggors et Coppieters ont fait avoir au Collège, comme nous l'avons dit, iVuno grave erreur s'était glissé© dans La ransoription do leurs prix unitaires se rap-ortant aux travaux de terrassement. Cotte ! rieur entraîne une' différence de 145,000 fr. ; n leur défaveur. Mais la commission des travaux publics, n se lo rappelle, avait estimé qu'il n'y avait | as lieu d'apporter des modifications après adjudication et avait approuvé le projet. L© Conseil communal a été du mémo avis t a donné son « approbatur » à l'adjudiea- j ion. 1 Travaux ds voirie au Kiel Une société, propriétaire des terrains du. < Seorschot, a été autorisée à créer un certain ; iqmbre do rues entre les rues de Bosschaert j t Julius De Geyter. Il a été convenu entro cette société ét l'administration communale que tous les travaux 1© voirie sont à la charge do la société, à 'exception du boulevard do 30 mètres de irgeur, dans les frais duquel la Ville inter-iendra pour la moitié des frais. La société 'est engagé© en outre à céder gratuitement 3^ terrain nécessaire à l'élargissement à 18 îètres du prolongement de la rue Julius De reyter. Les divers^ travaux d© voirie seront ad- ' igés prochainement. Lo devis s'élève à 23,900 fr. Ce montant comprend une som-îe do fr. 05,455.88 à charge de la Ville, du ' iief de l'établissement do l'avenue do 30 : ictres do largeur. Le cahier des charges stipule que l'entro-reneur devra comprendre dans sa soumis- ' on et verser à la caisse communale au pro- 1 t de la ville un© somme fixe de fr. 21,824.31, : >it 5 0/0 sur le devis des travaux pour comp- > de la société, pour frais de plans et de 1 irveillanco des travaux. ( < Anvers Rotterdam et Hambourg Bien qu'ayant peu duré, les glaces ont eu ao légère répercussion sur le mouvement 11 port d'Anvera, car c'est probablement à ' >la qu'il faut attribuer la diminution dans ' I nombre et 1© tonnage des navires entrés < li port au cours du mois écoulé. II est entré au port un total de 583 na- 1 ires, jaugeant 1 million 202,160 tonnes, dont 1 )-l vapeurs avec 1 million 191,881 tonnes et ^ ) voiliers avec 11,079 tonnes. En janvier )13, il est entré 590 navires avec 1 million 1 )9,717 tonnes, dont 577 vapeurs avec 1 mil- c on 201,846 tonnes et 13 voiliers avec 7,871 * )iinesj il y a donc pour le mois d© janvier 1 ïoulé une diminution de 7 navires et de 0 557 tonnes. r lie môme phénomène so fait jour à Rot- s M'dam où. pendant lo mois écoulé il est en- 1 •é 793 navires de 1 million 000,063 tonnes c mtro 823 navires de 973,503 tannes ; la di- ' inution est même plus sensible qu'à An- 1 *rsj elle est de 30 navires et d© 26,560 r unes. ( A Hambourg il est entré pendant lo.mois e > janviei* 1,042 navires, jaugeant cn&em- c 0 1 million 116,246 tonnes, contre 1,032 11a- fi res, jaugeant 1 million _ 075,055 tonnes en '18, soit uho augmentation de 5 navires et ^ 1 41,191 tonnes. s d Travaux au port On procédera prochainement à l'adjudiea- c >11 des travaux d'agrandissement « en élé- a ,tion » de l'usine hydraulique du Nord au d l, > quai est du bassin Kattendyck. c L'agraudissemont projeté comportera la n nstrijction de cinq murs on maçonnerie et d tablissement d'une toiture . couvrant les ■rties nouvelles réservées à l'extonsion de U chautterie et de la sa-llo des machines. La t' ?ad© à construire du côté de la rue des u des sera identique à la partie correspon- p nte du bâtiment existant dans cette rué. s< s travaux, qui devront être terminés dans si délai do cinq mois, seront conduits de ri tmèr© à ne pas entraver l'exploitation de -sine hydraulique, ni la circulation dans rue des Indes. La dépense d© cette en->pnse est évaluée à 27,700 fr. La construction d'un hangar métallique quai sud no 29 du bassin Asia fera éga-uent l'objet d'une adjudication prochai-. Le hangar mesurera 48 mètres sur 20 m. Ç w composera de quatre travées de mètres d'ouverture chacune^ L'ootieprise comportant également l'établissement de conduites d'eau, l'exécution de déblais et d© remblais et les travaux de pavage, est estimé© à fr. 40,400 et devra êtr© terminée dans \ le délai de cinq mois. L© hangar en_ bois existant aux nos 6 et 7, quai GodefroM, sera remplacé par un hangar métallique d'une longueur d© 360 mètres et d'un© largeur de 16 mètres comprenant oinq travées de 62 mètres chacune. Divers travaux do pavage seront entrepris au même endroit et les matériaux provenant de . la démolition seront employés à la construc- ' tion d© hangars provisoires autour des bassins du Nord, notamment au no 51 du bassin Lefèbvro ©t aux nos 69 et 70 de la pre- j mièr© darse. Lo devis de cette entreprise, qui ! dvra êtro termiiice en sept mois, s'élève à , fr. 219,000. ' Il sera procédé encore d'ici quelque temps 9. à l'adjudication de la reconstruction, à l'En-trepôt royal, des magasins « El Saladero » ( et « Buenos-Avres ». Cos travaux, qui de- c vront êtr© achevés en cinq mois, sont esti- £ més à fr. 180,000, plus fr. 20,000 pour 1$ r fom-nitur© et le placement d© portes « Kin- s near ». A la cale sèche au no 61 du bassin Le-febvre, on construira un bâtiment pour lo service des appareils mécaniques avec atelier, r magasin et chaufferie et peste pour la trans- -formation du courant électrique. La dépense est évaluée à fr. 20.800, dont fr. 3,000 6©- 1 raient à charg© de la société fournissant le s courant électrique. ^ Enfin, il sera placé au bassin-canal prolongé ©t aux nouvelles darses, pour l'éelairage 15 électrique des chaussées, 70 lampes à incan- s descence de 1,000 bougies à filament métal- ^ lique. La dépense o»t évaluée à fr. 65,000 ot ^ il sera aoeprdé à l'entrepreneur un délai de s quatre mois. A l'Abattoir Des travaux assez importants vont être entrepris à l'Abattç-'r communal: il s'agit notamment d'agrandir le local des expertises des viandes foraines. Ces travaux com- ' prendront, outre la démolition du-local d'ex- ,11 pertisos actuel et (Iss murs reliant celui-ci au bâtiment des bureaux, la construction c d'un local d'expertises, mesurant 7 m. 90 & sur 9 mètres, d'un laboratoire, d'un vestiai- k re, etc., ainsi ^ue l'aménagement d'un bureau pour les vétérinaires dans le bâtiment des bureaux de l'abattoir. L'entreprise, dont l'achèvement demande- f-ra trois mois, est évaluée à 21,500 fr. en-viron. v c La fourrière au Klel t- Le refugo où jusqu'à présent étaient re- ^ cueillis provisoirement les chiens errants et p qui était inst-allé dans .une dépendance de l'a- p battoir communal avait été dénoncé comme ^ n© répondant plus à sa destination. f L'espace disponible était insuffisant, la T place ne pouvait êtr© chauffé© convenable- ^ ment et même la situation était plutôt mal- s' lieureuso, parce que la plupart de nos eon-îitoyens étaient dans l'idée que les bêtes " ïu'on y amenait ét"é«»nt infaillibloment destinées à êtr© abattu /, . t Les appareils utilisés pour, la mise à mort les animaux avaient également donné lieu à d naintes remarques défavorables. • p La Société royale anversois© contre la îruauté envers ies animaux, sur l'initiative Si le l'un d© ses administrateurs les plus gé-îéreux, réunit alors les fonds nécessaires mur l'érection d'un© fourrière modèle. Le bâtiment situé dans la rue de Bos- n ichaeït fut inauguré l'an dernier et la 11011-,relle installation fut exploitée en même :î :emps quo la fourrière officielle à l'abattoir. Cette doubl© exploitation apparaît comme ibsolument superflue. La Ville peut utiliser e local de l'abattoir pour d'autres besoins, >t en conséquence elle a reconnu l'établisse- ti nent do la rue do Bosschaert, cédé à la Vil- 0 par la Société royale anversoitfe contre la :ruautéi envers les animaux, comme fourriè-'e officielle et a permis l'exploitation d'a->i-ès les indications du règlement d'ordre inférieur dressé par la société. Lo subside, alloué déjà l'an dernier à cet établissement, diminuera sensiblement; la V il-lo récupérera, d'autre part, une partie ^ lo la_dépense, en relouant l'ancien local ot m utilisant pour d'autres services le person- loi qui y était attaché. j' Gala de ta Presse d M. Henrion, président# de la section An- a ,rers-Limbourg de l'Association de la Presse >elge, vient d© recevoir do M. Paul Segers. .• ninistre des postes ©t de la marine, un télé-çrammo d'Etat par lequel annonce qu'il issistera demain mercredi soir au gala de la c Presse. La présence de cette haute personnalité f| «t un hommage délicat rendu au journalis-11© ©t# ajoutera encore à l'éclat d'une soi- c •ée qui s'annonce particulièrement brillante, u Rappelons qu'aujourd'hui mardi et demain à nercredi un bureau de location sera établi t) îe 11 h. à 1 h. de relevée, sous le péristyle ' lu Théâtre Royal. Sèche ou humide ? Depuis longtemps on a engagé on Suède ^ m© îutt© énergique contr© les ravages de la 'alcoolisme et des résultats précieux qui y j ►nt été obtenus. Mais il paraît qu'on les uge encore insuffisants, puisque les auto- p' ités gouvernementales proposent un ensom- & ►le do mesures destinées à rendre plus sé-ère encore le régiiu© des boissons. Tout un projet est préparé pour en venir r. Il accorde aux villes, à l'exemple de ce ui a lieu dans plusieurs^ Etats américains, 3 veto communal. Grâce à cette disposition, _ ar une sorte do référendum, auquel parti- "" iperont tous les habitants, hommes et fem-ies, âgés de 21 ans au moins, il sera décidé 1 la commun© doit êtro « sèche » ou « hu-lide ». Si ©Ue est c sèche », c'est l'inter-ietion absolue d© la vente d© l'alcool, do la ièro ot du vin sur lo territoire d© la commue. Si elle est a humide », la vente sera ermisOj avec de nombreuses restrict-ious. 1© ''est ainsi qu© le commerce de l'alcool est x< ployé aux particuliers et confié à des so- je Lété3 réglementées. La quantité d'alcool II u© < chaqu© » habitant pourra obtenir est vi [goureusement délimitée. La vente par l'in-ïrmédiair© d'agents représentant les mai- m m» étrangères sera rigoureusement intor- S ite. îe" 11^ est évident que les amateurs de grog et bux qui aiment à fortifier leur café en y joutant quatre ou cinq petits verres d'eau- j.a e-vie ne seront guère plus heureux dans les 0E >rnmunes sèches que dans les communes hu-tides. Tout cehi, par ailleurs, est un peu raoonien. Mais n'est-il pas déplorable de penser que m s hommes sont assez déraisonnables, dans vc >as les pays, pour rendre nécessaires des pe 1 es ares d'un autoritarisme effrayant, une es- t,r bo© de tyrannie trop justifiée, quand lo bon p( sns devrait les amener à réprimer une pas- Pr on néfaste, fléau des sociétés contempo- in, tices P 'wv ne Sa est seraSe d« eïi-is.tv7..'à temeiit £? pendant 8 jours sur demanda ^ LES FINANCES ANVEBSOISES j /ers l'emprunt de cent millions L (0) iontribuables anversois à vos poches ! La ville d'Anvers, qui se trouve, comme ^ ►ersonne n'en ignore, dans une situation fi-Lancière particulièrement difficile, due, pour v me bonne part, à la façon déplorable dont u es administrateui-8 gèrent les deniers pu- e ■lies, se propose comme on sait, de conclure te .ès que les banquiers voudront bien accepter © larges stocks de son papier, un nouveau ;rand emprunt qui constituera une charge 0 ouvelle pour les bons contribuables anver- n ois. _ d En attendant cet heureux jour, elle est n oujours dans la nécessité d'émettre ou de re- n ouveler des bons de caisse à court terme ^ ont elle paie l'intérêt fort cher. c. Le Conseil communal s'est occupé de .ouveau hier soir do ces emprunts à la petite j emaine. Voici pour l'édification des oon- v-ribuables, le texte du rapport de la commis- c> ion des finances qui a été distribué à cé p ujet et que nous croyons utile de publier q tant donné que la presse dévouée à l'hôtel , o ville fait sur ce genre de documents le ^ Llence le plus absolu; p & Anvers, le 24 janvier 1914. t-, u Messieurs. c* Au budget de 1913 a été prévue l'émission, b ors la fin de l'année, de bons de caisse, pour fr n capital de fr. 17,500,000, — en vue de n alimentation du service extraordinaire. L'n e redit de fr. 218,750, — figure, à cet effet, d dus le chapitre X, art. 10, 4°, ce qui repré- p ?nto un"trimestre d'intérêt, à 5 %, sur lo dit p apital. ^ le La nécessité ne s'en étant pas présentée, v" vaut fin 1913, l'opération projetée n'a pas ix bé réalisée. Nous avons lieu de nous en fé- st citer, attendu qu© les conditions qu© nous g enons d'obtenir sont plus avantageuses que t\ îlles que nous aurions rencontrées à cette vi poque ; on constate on effet, depuis quelques et împs, une légère amélioration dans la si- u nation du marché et nous en avons profité our entamer des négociations qui ont abouti, pi oui' l'émission cle bons projetée, à l'opéra- q on suivante qui nous semble en tous points le ivorables aux intérêts de la Ville: D Capital, fr. 16,000,000,—, sous^ forme de q' ons dé caisse à 9 mois environ, échéant fin b: îptembre 1914, intérêt 4 7/8 %, commission st o banque ! 1/2 0/t)0, i>lus 1/2 0/00 pour frais P1 q timbre français. le La levée' susdito nous permettrait d'ai- r; mdro lo moment propice pour la conclusion C{ r'finitive de l'emprunt de fr. 100,000,000, — ont la première dotation semestrielle est ™ révue aii budget de 1914. Nous vous proposons on conséquence, Mes-eurs, d'autoriser le Collège à concdure sur P s bases ci-dessus exposées. ti Lo président-rapporteur A. Coo?B. lies ti lembres, L. Dens, Ch. Randaxlie. F. Ver- ri ^pt, Ch. Wautei-s, A. Tyck, F. Steger, J. De- Vl •nno'y, J.Soeten, M. Hendrickx, J. Langohr. r< r< Voici le texte de la lettre quo ST. de Meestcr, m ;<l>uté. avait adressée aux organisateurs du mee- P ng de dimanche : Anvers, le 31 janvier 1914. w Monsieur le président \ du Nederduitsche Bond ie Anvers. n, !e Il ne m'est pas possible d'assister au mee- ie ng convoqué pour demain dimanche au 'L ui-gerkring. ti Je tiens cependant à vous déclarer que ^ adopte ©t qu© je défendrai toute solution d' e nature à satisfaire les Flamands, en accord ri vec 1© Gouvernement. C'est dans cette pensé© qu© j'ai adhéré b. amendement Nobels, après avoir acquis la 0 xrtitude que le gouvernement refusait d'ac- et >pter les autres propositions. Malgré tout mon attachement à la cause ^ amande, il m© paraissait impossible comme ^ itholiqu©, de contribuor par mon rôle, m iême en matière des droits des Flamands, ^ amener ime situation qui aurait pu avoir q dut résultat le retrait de la loi scolaire après quelle le pays catholique soupire depuis er ente ans. si Cette ligne de conduit© n'avait d'autre ut que d'empêcher un échec du projet sco-ire, tout en sauvegardant, dans l'intérêt 5 la cause flamande, les dispositions qui a mvaient être adoptées en accord avec le te mvemement. in Vous pouvez faire usage de cetto lettre. C11 Veuillez agréer l'expression de mes sen- ^ ments très distingués. ^ E. de Meester. g, pî BRUXELLES " s - 5 Au Palais royal f° LL. MM. le llei. et la Reine ont annoncé ^ ur intention de donner au Palais de Bru- s{5 jIIjs deux soirées dansantes réservées à la j-a □n<»3e et n'ayant aucun caractère officiel. ^ est question de fixer aux 18 et au 21 fé- ai 1er ces deux soirées mondaines. Le Roi et la Reino offriront jeudi prochain i dîner de grand gala en l'honneur de ^ Exc. M. de Bolow,Saleske, ministre d'Al- f0 nagne. ^ 0< La Reine à la Fancy-Fair La Reine inaugurera, samedi prochain, ^ fanev-fair annuelle au profit des pauvres r*ia ' 'v salle de la Grande Harmonie. La Reine au cercle Pour l'Art à Bruxelles ^ Uno visite de doux heures, dès le lende-vin d'une ouverture brillante: la Reino a ^ ulu donner cette marque de sympathie aux intres et aux sculpteurs exposants, en- GSI autres au portraitiste Van Holder, de qui 0© n peut admirer un portrait de La jeune o<© incesso de Belgique et qu'elle a spéciale- vi< mt félicité. j' M. Philippe Wolfers accompagnait la Rei- Ue au coure de cette discrète visite. gu — !<}S La duc d'Orléans Le duo d'Orléans, qui s'est rendu jeudi à pr ndres, auprès de sa sœur, la reine Amélie t.io Portugal, a été reçu, la semaine dernière, tin r LL. MM. le roi et la rein© des Belges, tin entretien, qui a été très cordial, a duré plus ne: me heure. Le prince arrivera dan* quel- et es jours à sa réeidenoe de Çutdaek mê [■a lig'iie Ostende-Donvres a nouvelle gare maritime d'Ostende. — Le service des malles belges. — Le nouveau ministre de la Marine. On connaît la sympatliie avec laquelle l'é-•ivaitn anglais Mme Oddie pai4e dans ses nûts au sujet do la Belgique et l'autorité u'on lui accorde en Angleterre. Nous trouons dans la rovuo anglaise «The Steamhiip», h nouvel article dii à la plume do Mme Oddn'e i nous ne pouvons résister au plaisir- de le -aduire ici en son entier : Parmi-les nombrousœ grandes entreprises il moyen desquelles le gouvernement belge 5?îuire à sa route internationale via Douvres i Ostende vers toutes les parties du Contient., et au réseau entier des chemins do fer 9 l'Etat belge, les derniers perfection/ne-Lonts, dit î'éoiùvain anglais, nulle n'a été lieux accuei'Mio ni ne sera plus agréable aux >yageurs qui prennent oette i-oute, que celle 0 'la magnifique nouvelle station d'Ostende ^uai), qui vient d'être achevée. Avec son bâtiment splendide, son spacieux Sbarcadore et ses longues plates-formes oou-3rtes, elle constitue eu réailiité Ha plus belle wisitraction nuari/time de co genre, que l'on uisse trouver en débarquant dans n'importe nel port. D'une grande beauté architecturale et de imensions considérables, la vaste construe-on, à laquelle on accède par un gracieux xrtique, contient un beau vestibule,de hautes ; spacieuses salles d'attente, pourvues do >ut le confort et de tout lo luxe désirables et n restaurant admirablement améiiagé. Au début, toute l'entreprise, qui avait été xnçu© sui- une éclielo gi'gantœque, sem-ïait devoir îvncantrer des obstacles presque Lsurmontables, mais l'admônâstratio des chemins do fer de l'Etait belge a montré le même -prit d'entreprise oaracténstique et digne «loges, dont toutes ses vastes entreprises Mitent le cachet ; elfle n'a regardé ni à la dé-jnse ni à la peine pour tiicwnpher do tous s obstacles, et c'est ce qui lui a valu le mer-ïiiBeux résultait qui \-ier.t d'êitre obtenu. Souf? ras les rapports, lo bâtiment constitue, avec 1 construcion merveilleuse et ses proportions •acieuses, le parfait triompho de l'architec-ire maritime ot do l'art do l'ingénieur ; ses 1 Mes couvertes, longues et hautes, surpassent : Mes de n'importe quelle autre station mari- ! me. Ostende (Quai) n'a jamais présenté un ns-;c*t aussi ajtbi-ayan.t que mainitenant, et ceux îi voyagent par les beaux turbiniers et par s autres vapeurs rapides du sei'vâce Osbende-ouvres, ti*ouvent ïa station parfaite, dès l'ils débarquent au nouveau et large dé-tixïadère ; ils passent immédiatement soins la ation couverte où ils ont toutes, les facilités nu* la visite des bagages et pour atteindre s grands express internationaux, qui sont mgés prêts à partir le long des plates-formes nivertoî. Dans les dernières années, le Gouvernement slge a considérab'leiment augmenta son ma-•ridl roulant inodewiô èt luxueux ; l'exceîlilon-i organisation do la routé et do toutes les iriries du r-'-eau de l'Eta/fc a fait monter le afic par sauts et par bonds; avec des écarts llemont gigantesques, que sans les mesures ès énergiques qui ont été prises, ce qui au-u'it pu devenir presque ingouvernable est de-mu maintenamt une affaire des plus prospè-s.Les services rapides de la ligne ont acquis îe renommée considérable et l'année dernéè-> a de nouveau accusé un très fort aceroisse-ent en ocmpan'aison de l'année précédente, sndant caizo mois de l'année, les bateaux à ■pour n'ont pas transporté moin ' tssa^eis entre Douces et Ostende pour '8.378 en 1912, aléas que, pendant la saison élé, on a dû à pilûsieua-s n-oprises, dédouble!-s services. Los vapeurs de la ffiotte continuent à don->r des preu ves de leurs sofliides quali tés et de ur navigabilité, alors que leurs stabilité et ur splendide pouvoir de résistance les rendit aptes à braver les brises les plus temipé-leuses. Ce n'est pas une tâche aisée que d'ar )-ir la responsabilité do ces beaux navires ►nclés de jiassagors, mais lies vapeurs sont ein excellentes mains ; leurs offioiem très expé-uientés, qui sont manifestement fiers de leur ivire. les conduisent et les amènent le long s différents quais d'une façon magistrale^ Les vapeurs à turbine favoris, le «Pieter de >ninck» ot lo aJan Breydel» ont rendu d'ex-dllents sei*vièo= et ila arouvelle «Stad Antwer-sn.», qui a subi _ quelques" transformations i >rès qu'elle rejoignit récemment le samoe, fait preuve d'à son extrême stabiliité et dé < grande vitesse en faisant les traversées les ieux réussies et les plus rapides par un mips très mauvais, sous la conduite de son mmamdant expérimenté, le capitaine 1 >uoke. Un nouveau turbini.or-paTa.is vient d'entier I service: c'est le « Ville de Liège », sister-ip du « Stad Antwerpen », et qui sort des imieux dha/ntiens de la Société . CockerdM à oboken. : * « n Pentlant ces dernieères années, la Belgique fait des progrès tellement rapides dans l'ex- , nsion de ses ports et de ses canaux, de son : dusti-ie ot de son ccxmanerce et de tout ce . ai concerne sa marino marchande, que la éation d'un ministère de la Marine, il y a i an, fut accueillie avec le plus grand en-eusiiasme par tout le pays et surtout par les ! rands ports, où tout ce qui dépend de ce dé- ! internent ta*ès impoatant est appelé à pren- ■ e irne si grande extension. La désignation, pour ila. première fois, d'un inistro dirigeant ©xcftusivemient la Marine, a i cité lo plus vif intérêt. Eu M. Segers, le < dryeàu ministre, Je gouvernement belge a , ai souilement tnxmvé l'homme qui convenait us tous les rapports pour oette fonction,(mais ( issi quelqu'un qui a montré, dès le début, îe merveilleuse adaptation à ce travail et à ; ï détails ies plus compliqués ;.son énei*gie in-tigablc et son esprit d'entreprise ont appor- { une vie nouvelle dans tout ce qui est liée 1 département qu'il dirige. depuis sa nomination,il y a un an seulement, 1 . Segers a travaillé sans cesse pour étudier \ aque question importante qui concerne ses actions ; il s'est rendu souvent à Ostenxîe et | a conféré, à de nombreuses reprises, avec le mseiil supérieur de la Marin©. II a égallement montre son airdente sympa- 1 ie pour les besoins du personnel de la ma- L îe et il s'est surtout intéressé à .la forma tion ' s jeunes gens belges pour en faire des na- 1 gateurs compétents, capables do rivaliser c ec ceux des autres pays : S. M. Le roi Albert 1 sst profondément et ooiisbamment intéressé c sette oeuvre. _ _ L Ëxtrêiuganent affable, lo nouveau ministre s i devenu, à juste titre, sympatliique à tous 1 .ix avec qui il est venu en contact. M. Se- c rs appartient à line des familles les plus P ïiiiles et les plus respectées^ du grand i>ort e Invers; ce qui rend le choix extrêmement t nreux ; pendant sa carrière, des plus distin- Q ée, il s est constamment occupé de toutes o questions maritimes les plus importantes, c 1900, il entra h la Chambre belge où il d t part à tous ^ grands débats sur les ques- h ns pofllitiq ues^ mil it-aires^ odloniales et mari-ios. Il participe à la révision de la loi mari- d ie en 1907, fut délégué spécial du gouvor- t> nent au congrès du droit maritime en 1910 v à la conférence du droit de mer on la C me année. r Toujours il a apporté son expérience pré* cieuso à la tâche qui ikii avait été confiée et xz a le plus éloquemmeart plaidé la grande causé du Roi. t . Que la création du nouveau ministère, ou la marine tienda-a toujoura une place d'honneur, puisse contribuer puissamment au dévo-lopement ,non seulement de la marine, mail aussi do la navigation ,dai commerce maritirat de l'industrie et de tout ce qui intéresse let ports belges 1 Goatï© la I?isisatioa LE Ttf EETISMG DE CE SOIR Rappelons à nos lecteurs l'appel lancé semaine dernier© par le comité anversois contre la laïcisation, en vue du grand meeting qui aura lieu ce soir. Le Conseil communal d'Anvers, on m séance du 29 décembre, a émis le vœu d'é* loigner des hôpitaux nos bien-aimées sceurt hospitalières. ÎNous protestons avec indignation contre pareil vote,- qui va directement à l'encontre du plus aident désir de la classo ouvrière, laquelle estime si hautement l'abnégation, le zèle, l'aptitude d© nos sœurs hœ« pitalières. Laisserons-nous s'accomplir ce nouveau paa vers la laïcisation complète, sans faire entendre notre voix? Laisserons-nous éloigner du chevet de l'on» mer malado ces anges de charité et d'abné* Ration ? Nous savons quo nous répondons au vœu le plus ardont de la population anversoise ?n prenant la défense des sœurs infirmière», }ui en cas de maladies ordinaires aussi bien ^ue de maladies contagieuses veillent jour et nuit au chevet des ouvriers éprouvés, les joignant et les consolant. Nous savons quo la classe ouvrière re-sonnaissanto veut faire entendre sa voix potir revendiquer ses droits. Nous savons qu'elle veut parlor haut, trSe hiaut, pour l'air© comprendre aux perséen-beurs et aux calomniateurs .do nos bonnes petites sœurs qu'elle veut venger cet outrage-Nous savons quo la population anversoise tolérante et 'épris© de liberté olève> la voix aveo nous et preclam© avec _ énergie : nous roulons garder les sœurs hospitalières I Venez dono tous, bourgeois ot ouvriers, îommes et femmes, assister à la grand© réu-lion publique, qui aura lieu ce soir mardi { février, à 8 heures, > au local du Roya4 Burgérkring, rue du Roi. Le Comité de défense: MM. 1© baron F. Cogeîs, gouverneur honoraire; comte do Bergeyck, ancien gouverneur; comto d© Ra^ maix, L. Leelef, j. Koch, e. Biart ot A. Ryckmans, sénateurs J e. Vërcruyss© et L. Gilliot-, sénateurs suppléants; e. d© Meester, F. Van Cauivelaert, A. Hende-lickx, Van do Perre, députés; A. Segers, conseiller provincial; Van don Bergh et Bongers, conseillers communaux; Van Kerckhoven-Donnez et Bellemans, anciens conseillera communaux ; i\Imes Mommaort-s, Vaes, Ryckmans,_ Ds Keyzer,- ailles Winders, Mansion, Bolpaire, présidente générale ds la Liguo féminin© « Constance Teichmann » ; Baers, secrétaire générale des unions professionnelles féminines chrétiennes de Belgique ; Mme A. de Niouwlant et _ d© Pottelsberghe, ailles Agie, " Joostens, Mme A. Belpaire, MM. «Tans, avocat, bâtonnier do l'ordre; Boon et Huybrechts, anciens bâtonniers ; Schmitz, Caoymax, De Mets, Tiioot et Nuyens, médecins ; Joos et Hendrix, i^harma-ciens; Cols, Deckei*s et Lemineur, notaires; e. Castelein, L. Criquil-lion, A. Huybrechts, Ide-De Wilde, C. Ducarme, e. Van Put, négociants; Léon Keusters, e. Ceu-lemans, président du Vrede; Aj Claessens, industriel ; F. Belpaire, président du Vrede St-Amandf P. Backx, fondateur des Vrodo's} W. Geurts, armateur; e. Hâve-nith-Van don Bergh, A. Grisair, L. Van Cutsem. président honoraire du tribunal ; D. Van der Heyden, président du Klein© Buiw ger. ï l'Académie royale d'archéologie de Belgique Jn livre de raison et un portulan' . — Lsi fossiles anversois. — Un épistolier du Xllme siècle. — Le maître-autel de l'églist do Broechem. Un ordre diu iour d'une îm por tance fort grande motivait la présence des membres, qui i\ nombreux, assistaient à ia séance d® iimandie dernier. Après lia lecture des rapports annuels du secrétaire, du bibliothécaire et du trésorier, e président, M. Soi! de Moriamé, dont le nandait était échu, devait céder son siège k ion successeur, le vicomte de Ghelinck ^aei^newyck. Celui-ci, après avoir souligné a science, l'activité et l'érudition domt soa prédécesseur avait fourni de multiples preu» res, se fit l'interprète de tous pour joindre es félicitations de l'Académie à toutes celle* fu Mil avait reçues ces jours derniers à l'occasion du 25111e anniversaire de son entrée dans a magistrature tournai sienne. M. le vicomte lo GheïEinck développa ensuite unie étxide brt documentée consacrée au livre de raison le Jeanine de Busieydten, On sait toute l'importance des livres de naL->011 pour l'histoire intinie'des familles, pour a coinn;iissânce des mœurs et des coutumes lu passé. Jour par jour, les rédacteurs de œ§ ecueils précieux, en une forme simple, souvent mai'\re, y consignaient tous les événe^ nenits qui survenaient au foyer: décès, nais* lances, mariages; Lis y inscrivaient les menus aits de leur vie journalière, leurs dépenses [e ménage; ils nous initient à leurs joies et à eurs chagrins. Jeanne de Busleyden, viooan-esse de Grimbergen, oui appartenait à une amille illustre, avait épousé Jacques baron [e TrSerclaes, et était pax>priétaire de la seigneurie de Nordcrwyck. Son livre de raison enseigne la naissance de ses enfants et fait onnaître lo nom de leurs parrains et mari-aines. Aimant Les œuvres d'art, elle tien! oinpte des tableaux, des tentures de cuir, es meubles qu'elle acquiert à diverses repri-es. Ailleurs elle détaille ses intentions testaj-lentaires, stipulant nuinutieiisement dans ueliles conditions ses enfants devront se artager les objets de valeur qu'elle possècte n si grand nombre. Elle mourut le 2 novem-re 1667; mais grâce aux renseignements u'elilie a consignes dans son livre de raison» n peut reconstituer le milieu dans le que* Pie avait vécu, et ajouter une page pleine "intérêt h l'histoire intime d'une des plus elles familles de nos anciennes provinces. Les portulans étaient des cartes marine®, es itinéraires descriptifs, dont les navigateurs du moyen-âge se servaient pour re trouer leur route en vue des côtes maritimes, ''est dans cette catégorie qu'on peut encore m ger un rarissime volume du XV le siècle

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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