La Métropole

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s.n. 1914, 21 Januar. La Métropole. Konsultiert 23 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/g15t728c18/
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^MÏUOpj Jlfr ERNÊST I^TiNCHANT 21e Année " NoW T=5 LA METROPOLE 1 ~ ABONTVEavaœavTS Un an g- "j ~ SU mois Trois mois. «p. ••••••••• "•4£3y Oc t'ahODDd i tous les bureaux de poste et aux {acteurs. ETRANGER, le port en sus: Pour 1» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal môme. LE NUMERO S CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers ie dimanche de 4 à 10 Administration! » 3519 de 10 ® 16 pages Rédaction : Téléphone 617 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Aamoaces s la petite Chronique sportive la ligne ligne • « . . fr, 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne, » 1 50 La Ville ld, « 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à i'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : S, pince de la Bourse, i LONDHES : u3. Chcacsicle E. C. Mercredi 21 janvier 1914 Rehabilitation des miasmes P u,, de nos collaborateurs indiquait l'autre joui- la possibilité du transport et de l'infection de la tuberculose par 1 air. La question du véhicule pour les maladies i contagieuses est une des premières a la-: auslle les bactériologistes et les médecins i ont essayé de répondre par l'observation fefc l'expérience. Dès 1887, au Congres international d'hygiène et de demographie tenu à Vienne, le professeur Brouardel, fit une conférence sur les modes do propagation de la fièvre typhoïde, et U af-firme dès cette époque la possibilité d< la propagation de cette maladie par 1 an humide. ^ , I L'année suivante le professeur Bordas | actuellement successeur de Brouardel ftr t chargé de faire une enquête sur l'origine cl'une épidémie de maison. Il fit à cett< iocca-sion un grand nombre d'expérience; et démontra que l'air chargé de vapcui d'eau à l'état de vésicules microscopiques peut devenir le véhicule de germes micro biens (le bacille d'Eberth entre autres) el l._ transporter à des distances considé ïables. Les faits observés par Bordas étaient s concluants que l'Académie do médecin* de Paris mit au concours pour l'anné' 1691, la question suivante: « De la par do i'air dans la transmission de la fièvr typhoïde. » Le docteur Sicar d répond i par un mémoire qui fut primé, et sa con clnsion était cellc-ci: « Il suffit que l'ai aio traversé un milieu humide pour de venir un excellent moyen de propagatio: ' de la fièvre typhoïde. » La démonstratio] \ expérimentale du fait de ce transport pa l'air humide avait d'ailleurs été fourni par Flugge et ses élèves, pour d'autres mi erobes -t surtout pour le micrococcu tiprodiffiosus. »; Voici quel était leur procédé opératoi rc: Ils introduisaient une culture de mi erobes, du bouillon ou du lait par exem pie ,dans un pulvérisateur, puis ils pla I çaient des plaques de gélose au préalable stérilisées, à quelques mètres de distance du pulvérisateur. Ils actionnaient active ment la poire en caoutchouc et provo quaient ainsi la sortie de liquide sous for me d'un nuage d'eau pulvérisée en gout telettes d'une finesse telle qu'elles deve naient invisibles. Ces gouttelettes micros copiqucs disparues dans l'air, mais exis tantes certainement, quoiqu'in visibles étaient portées par le courant d'air, jus qu'au contact des plaques de gélose, pou y ensemencer la gélatine do rmcrococcu ■prodigiosus. Les plaques portées à La cou Rveuse h l'abri de tout autre contact, lais Psaient apparaître après quelque temps leî r colonies caractéristiques du microbe ains: f pulvérisé et véhiculé. Il y avait dans ces expériences une vé ! ritablc projection violente des cultures volatilisées dans l'air. Mais quand cette [ action mécanique 110 se produit pas, or avait toujours cru que la propagatioi était imposaible-On le démontrait par uni expérience classique. Dans un tube re ; courbé en deux branches, on mettait d'ui j côté une culture liquide de microbes, e 1 de l'autre un milieu de culture, du bouil [ion vierge. Si on laisse le tube tranquill lefc en position verticale, l'ensemence iment ne se produit jamais, et le bouilloi reste cl ir et limpide L'air qui sépare lej deux milieux n'a donc pa*fe servi de con i d acteur. ' Naegeli avait de plus constaté qu ur i bourant d'air passant à la surface d'une , culture liquide ne parvenait pas à en traîner les microbes et il concluait que l'action mécanique était nécessaire poui agiter la surface afin de permettre au3 molécules d'eau do se volatiliser. Deux savants français Trillat et Fouas sior, dans un mémoire qu'ils ont présente l'Académie do Paris en novembre der nier ont modifié les conditions de l'c.x périence de Naegeli et ils attaquent si conclusion. Il ont réalisé, en effet, l'ense mencemmt à distance par l'intermédiairi de l'air, ans faire intervenir soit la pul vérisation, soit une action mécaniqu quelconque. Ils ont simplement modifi les conditions de l'expérience. Pour 1; réussir, il faut, en effet, que plusieur conditions soient concommettantes, et qui plusieurs facteurs superposent leur ac tion. Il faut d'abord que l'air soit humide et il faut que l'air ait une compositior chimique déterminée, et aussi pour que le transport se réalise le support ne doit pas être indifférent car sa nature peut être une cause de réussite ou d'insuccès. Voici comment les auteurs français procèdent:Dans un tube de verre de 20 centimètres de long sur 3 centimètres de large, légèrement étranglé près des extrémités, on fait itrer un petit tampon de cotor 'de verre, qui a été au préalable impré gné d'eau contenant des micrococcus pro-dir/iosu-8. On fixe cc tube verticalement pai une de ses extrémités sur un récipient de verre de la capacité d'un litre, et con-, tenant de l'eau. Une seconde tubulure permet Ventrée de l'air extérieur. L'autre extrémité du tube contenant le tampon infecté, est reliée à un second tube vertical qui porte sur son côté intérieur une couche très mince de gélatine, uniformément répartie. Pour provoquer des échanges gazeux entre ces diverses portions de l'appareil, il suffit de chauffer légèrement le récipient qui contient l'eau, • - aussitôt l'air se sature d'humidité. Il se charge en même temps des émanations gazeuses du micrococcus prodigiosus. qui modifient sa composition chimique. Si on abandonna l'appareil ainsi disposé, pendant quarante huit heures, sans l'avoir ni remué, ni agité, on voit bientôt le tube coi tenant la gélatine se couvrir de petites taches opaques; ce sont autant de colonies de micrococcus, qui se sont ensemencées pendant ; déplacement de l'air humide, i 01 1 on compare les conditions de cette expenence, avec les conditions normales Je la respiration, nous les trouvons identiques.„;li',il: ' U ,colonne respiratoire est hu-et chargé continuellement de vapeur a eau renouvelée par les mouvements d'in- don?„ /£• foxPi''ation; il constitue SMCUX f4VOrablc à 1W On peut se poser une autre question. Les colonies qu'on retrouve sur la gélatine représentent-elles le nombre des microbes qui ont été enlevés au support et transportés par l'air; ou bien peut-on admettre que les microbes se sont multipliés en route? On sait d'après les lois de. la thermodynamique, que les particules d'eau invisibles, qui ont un volume de 1/100,000 de millimètre cube échappent entièrement aux lois de la pesanteur, et constituent des gouttelettes qui, suspendues dans l'air, y sont extrêmement mobiles. Les auteurs français croient pouvoir affirmer que les microbes peuvent se multiplier dans l'intérieur de ces vésicules, qui seraient ainsi de véritables bouillons^ de culture microscopiques ! Outre l'entraînement mécanique doué, il faudrait admettre une multiplication des germes pen-, dant leurs pérégrinations. Et voilà comment nous sommes ramenés par les bactériologues, à admettre l'existence des miasmes, et a constater leur action nocive. Dans les premières années de la bactériologie, on traitait ces miasmes de fantômes; on ne croyait plus à leur existence, et le contage par contact était seul re-! connu possible II faut donc en rabattre et reconnaître que nos pères, avec leurs . moyens rudimentaires de constatation, n'étaient pas si éloignés de la vérité. Sans en pénétrer les causes, ils en consta-» taient les effets certains. James. t L'Actualite i l L'agitation gréviste au Portugal ■ gp Les nouvelles de troubles de toute espèce qui nous arrivent périodique-4£fl, ment depuis la création de la fameuse République ont fait de nouveau leur apparition depuis quelques jours. On parle dans les dépêches officielles et officieuses — 1 et ce sont à peu près les seules dont on dis-; peso — de grève des cheminots et d'inci- ■ dents plus ou moins graves que cette grève - p cAoque. On se garde bien de donner un exact cependant sur la situation et ia vieille méthode consistant dans la propagation des mensonges les plus éliontes sur les événements du Portugal sert une fois de plus aux gouvernante de la République. La " preuve en est dans les quelques rares infor-, mutions qui parviennent en Europe par des - voies détournées et qui montrent la situa-r tion comme beaucoup plus grave que ne le y dit le télégraphe au service du gouverne-. ment. Si dans d'autres pays et même dans l'Afrique du Sud, les derniers mouvements gré-1 vistes ont eu un caractère à peu près exclusivement économique, il faut reconnaître qu'au Portugal des mouvements de ce genre rsont fortement teintés de politique. Et tel ; est encore le cas pour la grève des choini-. nots. Sans douto officiellement, on affirme que des divergences entre les cheminots et les compagnies au sujet des retraites ouvrières et des caisses d'épargne ont motivé la : grève, mais en réalité il s'agit ici de nouveau d'un soulèvement des dupes des répù-1 line ains. Les derniers incidents de Lisbonne t au cours desquels on a essayé, comme on le - sait, d'entraîner les soldats et les marins dans 3 l'action contre la Képubiqufé ont été pré-I sentes par les agents do M. Affonso Costa ( comme un mouvement du parti radical contre les gouvernements et, de fait, c'est des ' Bourses de travail que le signal de ces incidents était parti. A ce moment, on ne pouvait guère se figurer que des républicains avancés eussent songé u lever l'étendard do . la révolte contre le chef du parti démocrati-. que et contre son gouvernement qui avaient , donné des preuves cependant de leurs senti-; monts antimonarchistes et anticléricaux. Mais les renseignements quo Ton parvint h - se procurer plus tard ne laissèrent aucun doute s m- le caractère politico-syndicaliste ■ de la dernière agitation dans les rues de Lis- 1 bonne. La raison <le cette agitation 11e fut d'ail-. leurs plus difficile à découvrir depuis lors, et; L aujourd'hui tout le monde est convaincu que! l'agitation syndicaliste et révolutionnaire! qui va toujours on augmentant constitue uni 5 danger plus immédiat que le danger monarchiste pour la République et pour le gou-'■ vernement. On doit en chercher l'explication. 2 d'après les hommes les plus compétents, dans i le malaise économique général et dans l'irri-5 tation des classes ouvrières contre les diri-> géants actuels qui n'ont pas tenu leurs mi-^ rifiques promesses. A ce sujet, une revue française écrit ce qui suit: « La cherté de I'existenco a augmenté depuis la proclamation de la République dans des proportions très sensibles. L'abolition des droits d'octroi sur un certain nombro de denrées, décrétée par le gouvernement provisoire, n'a , servi à rien. Au bout de deux ans, on a dû rétablir les taxes sur la viande de porc et sur l'huile d'olive notamment. Deux mauvaises récoltes ont contribue à aggraver encore la situation ; lo tarif des douanes est demeuré aussi excessif qu'auparavant et lo pain est plus cher au Portugal quo dans aucun autre pays de l'Europe. Lo chiffre des exportations a diminue depuis 1910 et pour nombro d'articles de première nécessité (poisson, huile, sucre, etc.), lo commerce est entre Je s mains de quelques maisons qui font les prix sur le marché.^ Enfin les nouvelles taxes sur les loyers^ qui visaient principalement les classes aisées ont eu des incidences fâcheuses que l'on n'avait pas prévues. L'émigration causée par la misère a pa-ssé de 39,115 individus 011 1910 à 55,661 en 1911 et a 80,920 en 1912. Encore les statistiques officielles sont-elles incomplètes, l'émigration clandestine leur échappe et do plus elles 11e comprennent que les passagers de 3e classe, inscrits au départ de paquebots, c'est-à-dire qu'elles 110 tiennent aucun compte des riches familles portugaises que les événements politiques continuent à tenir éloignées de leur pays. Le tableau ainsi tracé do la situation économique du Portugal sous le régime républicain est loin d'être riant, et, comme 011 peut s'en convaincre, les critiques très peu indulgentes formulées par les républicains con-Itre le régime monarchiste «se retournent aujourd'hui contre eux-mêmes, car il est certain que sous la monarchie le pays ne se trouvait pas dans un état aussi lamentable quo maintenant. M. Affonso Costa a beau se livrer à des artifices do comptabilité pour convaincre le monde que les finances publiques sont aujourd'hui très prospères, personne no croira à la réalité de ses indications, coAime le prouvent d'ailleurs les doutes émis à cet égard par les journaux financiers. Lo pays qui se trouve sous la tyrannie ré- < publieaino ne pourra donc guère compter sur un développement favorable de ses ressour- 1 ces et, dans ces conditions, on répétera volontiers également au Portugal qu'il ne valait pas la peiee assurément de changer de < goarornement. — i. Joerfl* I Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Jardin Zoolcgique. - A 8 heures et demie ijranrt concert sy m phonique avec le concoure d' Mme Marie Levinslcaja, pianiste. COURS Poiygiot-ciub. — A 8 heures au Syndicat di commerce ei de l'industrie, courts rue Neuve, ré union de la sectiou d'anglais. Club Africain. — Cercle d'Etudes coloniales. -A 8 heures et demie, à l'Institut supérieur d commerce, coure de géographie et d'organisatio: administrative, par M. F. Noël; cours de langu espagnole par M. I-. George. Berlitc School, 8, Meir. — Langues vivantes. Réglementons Les récents incidents au Conseil coinmu nal ont éveillé l'idée chez certains membre du Conseil de chercher à rendre impossible 1 retour des scènes scandaleuses dont non avons eu à nous occuper ces derniers temps Une commission spéciale s'occupe en c moment de reviser le règement du Conset Il est question d'étendre les pouvoirs di bourgmestre, qui, dans les circonstances a< ruelles, doit se limiter à rappeler à l'ordr et à priver de la parole pour le reste de 1 séance un conseiller qui se conduirait par tro mal vis-à-vis de ses collègues, comme ce ft lo cas dernièrement pour le citoyen Terwî gne, qui traita son honorable collègue Boit gers do « lâche » et de « sale individu ». On sait que ces mesures d'ordre sont va nés la plupart du temps et qu'il ne reste a bourgmestre, comme sanction contre le coi seiller délinquant, que la ressource de suj pendre la séance. Il serait utile, en effet, que lo bourgme: tro eût des pouvoirs plus étendus et qu'il p£ efficacement agir contre le conseiller qui n respecterait pas le règlement. A condition, bien entendu, que le bourf mèstre fût en état d'appliquer fermcmenl justement et impartialement las nouvelle 'mesures d'ordre, tout serait pour le miou (La !.e meilleur des mondes. Et l'exemple d'Anvers pourrait être utile ment proposé à la Chambre, où los pouvoii do M. Schollaert contre les raseurs sont au? si aléatoires que ceux de M. De Vos contr les conseillers qui se montrent inutilemen grossiers à l'égard de leurs collègues. Au Conseil provincial Ainsi que nous l'avions annoncé, lo Cor soil provincial s'est réuni hier après-midi e session extraordinaire à l'effet de présente un candidat à la pîaco du conseiller à 1 Cour d'appel. M. Vermeer obtient pour la première plac 44 voix contre 2 à M. ConVont ot 18 billot blancs. M. Couvent est désigné pour la second candidature par 63 voix. Il y avait 4 billet-blancs.L'ordre du jour étant épuisé, la séance : été levée aux cris de « Vive le Roi! ». Le futur boulevard maritime Ta commission intercommunale pour l'a ménagement de l'agglomération anversois no chôme pas. Une section spéciale fondée dans son seii vient do se rendre sur l'emplacement du fu tur boulevard maritime, qui partira de l'a venue du Commerce et rejoindra la Kruia schans, en faisant lo tour de nos installation maritimes du Nord. Les études préparatoires sont terminées c ;1 ne reste plus qu'à commencer les t'.avaux Mensonge clérical Un confrère libéral du soir qui, vu so: grand âge, devrait se ménager un peu pluî sc, fâche tout rouge— l'imprudent! — parc qu'un journal catholique a osé reproduir l'histoire d'un enterrement laïque où « off ciaifc » le garde-champêtre, rapportée par u journal du Nord de la France. Notre confrère, à qui !o bafouillage es tout naturel, fulmine ainsi contre lo joui nal clérical qui a osé déshonorer les pieuse pratiques laïques: « Lie petit journal clérical, dans lequt nous lisons cette énormîté, ne cite pas 1 confrère du nord de la France dans lequel a trouvé ce récit. Et pour cause! Si, en eJ fet-, ce récit a paru dans un journal fran çais, ce doit être une insignifiante feuille d chou sur laquelle on dédaign© avoir prise e à qui l'on ne répond pa*>. Il y a de ces pa piers qu'on no peut prendre on main qu'ave des précautions infinies d'acide phénique î Un style élégant et antiseptique, comm on voit! Mais quoi? Pour un journal qui s délecte aux histoires scandaleuses dans les quelles un prêtre joue d'habitude lo rôl prépondérant ot qui sortent on no sait d'où il n'y a vraiment pas do quoi so faire d' mauvais sang. Si du reste l'histoire n'est pa authentique, ce dont il y a lieu do douter il faut avouer quo les simagrées ridicules d'ui garde-champêtre seraient tout à fait dans 1; nnt.rt lnïniiA Le " Kalsersgeburtstagieler „ Les catholiques allemands résidant à An vers fêteront l'anniversaire do S. M. l'em pereur Guillaume II en faisant célébrer, 1 dimanche 25 janvier, à 10 h. du matin, ei l'église du collège Notre Dame, avenue des Arts, un service solennel suivi d'un Te Deiun Toutes les familles catholiques de la colonii «allemande sont instamment priées d'assisté à ce service religieux. Le eomité maritime international Le comité maritime international vient di publier en un imposant volume le compte ren du de la Conférence de.droit maritime tenui en 1913 à Copenhague. L'importance de travaux adressés au comité par les 17 associations étrangères affiliées, l'intérêt qui présentent les matières traités, lo retentisse ruent international des résolutions arrêtée! x Copenhague, affirment une fois de plu: l'influence de ce puissant organisme. Oi peut dire qu'actuellement nullo question in ternationale de droit maritime n'est abordé par la diplomatie des Etats maritimes sau; pi'il ne soit largement tenu compte des tra i-aux du comité. Les conventions d0 Bruxel les de 1910 sur l'abordage et sur l'assistance ïonsécration des règles élaborées dans le: réunions du comité maritime international 3n ont été uno preuve éclatante. Le bureau permanent du comité est cons situé comme suit pour l'exercice 1913-1916 président, M. Charles Le Jeune, appelé ï uiccéder à feu M. le ministre Aug. Beer laert; vice-président, M. Louis Franck: se frétaires généraux, MM. Lesiie Scott K. C, VI. P., do Londres, et Léon Honnebick; se jrétaire, M. Frédéric Solir, On sait que le comité maritime interna -ional est uno création anversoise ot fut fon-lé par deux de nos concitoyens, MM, Char-es Le Jeune et Louis Franck» . — ——-. On ne patine pas ! A Bruxelles on patine au Bois do la Cambre et partout où il y a des étangs. lie Roi lui-même a ouvcit ses parcs aux patineurs, qui ont largement usé d» la permission que lo Souverain leur a si ^raciouse-mont octroyée. A Anvers les étangs des parcs publics sont « tabou ». Bien que & gh^o y ait, comme ailleurs, l'épaisseur réglementaire, l'accès en est rigoureusement interdit au public qui voudrait quitter un moment le plancher des vaches pour l'autre. Cela ne laUç© pas d'inu iguer beaucoup de < sns et 'si on no patine ?as, en revanche on potino ferme autour de cette interdiction. Ai l'ancien parc, on a tout bonnement on-' foiufé tout autour de l'étang, dans des crevasses ménagées dans la glace, de grosses bottes de paille qui empêchent la congélation do l'eau près du bord. i Songez donc que si l'on patinait au parc, - le gazon autour de l'étang pourrait-être" un peu malmené, ce qui entraînerait dans la suite un léger surcroît île travail pour \«s ; ouvriers des plantations communales, qui ' font partie de la garde prétorienne composée J de tous les grands électeurs de nos maîtres. Vous pensez bien que cela n'est pas possible et quo dans ga mansuétude, M'. V an Kuyck a décidé qu'on ne patinerait pas. L est'(ïe tradition, en effet, a l'hôtel de ville. * de chercher avant tout à n0 pas mécontente! s quelques employés communaux privilégiés^ e plutôt quo de laisser/dès container de contri-s buables jouir un i>eu dos propriétés publi- * ques, entretenues avec les deniers de tous... I Fermons la porte des trams 7 „ Nous nous sommes occupés 1 autre jour de! ® portes d'arrière des trams et nous deman ^ d ions à la compagnie de donner des ordres ï à ses receveurs pour que. par les journée; froides la porte d'arrière des voitures soil i tenue fermée'ainsi que cela se pratique cou-rammont à Bru>ce!los et dans d'autres gran-; des villes. Nous disions alors que beaucoup do recc II veurs s'exécutent très aimablement lorsqm l" des voyageurs leur demandent que la port< resto fermée, mais qu'un ordre émané de h direction dispenserait les timides do dovoi T réclamer. Car il arrive qu'il no leur est pa: ç donné satisfaction : lo receveur n'est pas ton jours bon enfant! Hier matin, vers 8 h. 15, un de nos abon nés prit le tram no 3, dans la direction di '. Sud. Commo il faisait froid à ne pas mettre „ un administrateur de tranuvay dehors, 1< voyageur demanda iK>;imont au receveur d( vouloir bien tenir la porto fermée. s Lo receveur refusa net, on déclarant qu'i n'avait pas reçu d'ordre dans ce sens de li e part de la direction. k Nous voulons bien admettre que co rcce veur constitue nue exception et nous savons qu'en général les employés des trams à An vers sont d'une prévenance au-dessus de ton 1 cloge, mais cela n'empêche qu'il serait util< ~ quo la société dounât des -ordres formols » 1 son personnel au sujet do la fermeture- de i' portos d'arrièra-par les temps sibétf<âis qiu i nous subissons. ? Fleurs d'éloquence M. 11. AN arocqué a revu une proniotioi î dans la Légion d'honneur, et ses amis ou i orgauisé une manifestation à ce propos. Na tureliement on a discouru, et le champaghc i aidant, on y a dit les choses les plus stupé fiantes. A on croiro îo compte rcncu de la « Clu o-uique », M. Paul Hymaus a riér-laré qu'uni « caractéristique du caraotère (sic) do M " Warocqué, c'est qu'il île promet que ce qu'i 3 pout tenir, ot J^iou sait s'il peut tenir ! C'os un libéral sincère. » 1 Hein! Commo il doit y avoir parmi le: " libéraux beaucoup do sincérité, pour que M " Hymans y découvre la « caractéristique > " d'un des leurs, qui, exception rarissime ans * si, est fidèle aux promesses qu'il fait. Mais M. Hymans n'en reste pas là. Il « k tenu à dire à son opulent collègue ce qui lu ■ assure l'admiration de ses adulateurs. L' o Indépendance » rapporte ces parole, du député de Bruxelles. « IÎ'(M. Wal'ooqué a une grande fortune et par conséquent uni i grande puissance. » Et le « Matin » d'An , vers, qui se déelaro toujours bien renseigné c fait boire M. Hymans « à l'ami, au coinpa e gnon dont la main est loyale, le cœur ou i- vert, lo caractère affectueux et s.vmpathi ti que, et qui fait partio de petto petite caté gorie de gens qui, disposant d'une grand" t fortune, sont assurés, s'ils veulent, T)E TOI' -TES LES FLATTERIES, SIMULACRE4 s DE L'AMITIE. » On n'est pas plus poli... 1 M. Warocqué, remarque lo « Bien Pu e bli'o », partage avec_M. Solvay, M. May e 1 quelques autres lo privilège de pouvoir eomp - ter sur des amitiés sûres et désintéressées. ^ Fêtes estudiantines à Anvers c Le samedi 7 et le dimanche 8 février pro , chain, de grandes fêtes estudiantines au 5 ront lieu en notre viUe. a Elles réuniront la jeunesse catholique fia _ mande universitaire qui a tenu à vonir ei 3 notre ville même payer un tribut de recon naissance à Anvers à tous ceux qui ont con i tribno au renom? artistique et scientifique d> 5 cetto cité et à ceux qui furent toujours ai premier rang quand il s'est agi do défendr [ une noble cause. t MM. Paul Segers, ministre do la marine et lo Dr Gustave Vorriest, professeur émérit. à l'Université de Louvain, ont accepté la pré sidonce d'honneur de ces fêtes, dont le pro gramme détaillé sera incessamment publié Le tango 1 Nous lisons dans la libérale « Gazette » ! « Voilà qu'on Russie aussi le tango es-^ condamné par des autorités haut placées. » Est-co que lo tango fournirait un poi partout le point do départ d'une réactioi contre les allures un peu trop décadentes qu< prennent dans toutes' les parties du mond< les usages mondains? » Il n'y aurait pas de mal. Les tares so 3 cîales commencent toujours à se corrigei quand les excès en deviennent trop fia ; grands. Et lo tango, ses pompes et ses œu ' vres allaient vraiment un peu loin. » Ces lignes ont notre pleine approbation : Elles confirment entièrement la réconte lot ; tre collective dos évêques do Belgique o' | constituent la plus sévère condamnation de; ; brocards do mauvais goût avec lesquels cor 1 taine feuille, quo nous nous abstenons de ci ter pour no pas nous exposer à un droit d( ? réponse de la part (le son directeur coinmer J cial, a cru devoir accueillir ce document. Mais que la « Gazette » ouvre l'œil et 1( hon! 1 Si ollo continuo, elle va se faire traitei 1 do Tartufe par l'organo de Parisettel WH-V-ecmC » ta JRctropole est servie gratuitement nendant 8 jours sur demande EXTERIEUR France Un dossier qui disparaît Paris, 19 janvier. — On sait que le pré-s. ont Mormer avait rendu une ordonnance ordonnant la mise sous séquestre, des pièces placées par M. Schneider, dont il fut parlé à propos de l'affaire Prieu, dans un coffre-fort loué par M. Pollet dans un grand établissement de ' redit. Lo séquestre nommé M. Ménage fit ouvrir le 17 janvier le coffro-fort, malgré la défense qui lui en fit M. Pollet, ot ne trouva absolument rien. Le coffre était vide. En conséquence M. Schneider a déposé line plainte en abus do confiance contre M. Pol-let dans le but de retrouver son dossier (".:>nt il a besoin immédiatement. Ce dossier ot. dit-il. rotatif à l'affaire Prieu. DES FUNERAILLES OFFICIELLES AU GENERAL PÎCÛUART Paris, 20 janvier. — Le Conseil des ministres a décidé de demander un crédit aux Chambres pour que les funérailles du généra Pic-quart .aient lieu aux frais de l'Etat. LA CARRIERE DU GENERAL Le «Matin» de Paris, donne les détails suivants sur la carrière du général Picquart. Né à Strasbourg, en 1854, il servit au> zouaves /l'Algérie à sa sortie de Saint-Cyr. A vingbrsix ans, il était capitaine. Il fit les campa-gués--du Tonkin et de l'Annam, et à trente-trois ans, passait chef de bataillon. En -1894, attaché au 2o bureau de l'état major, il suivit, comme délégué du ministn de la Guerre, le premier procès Dreyfus. L'an néo suivante ,il remplaçait le colonel Sa-nd ' heçr. comme 'chef du service des renseigue ' meni-s. ; Alors oomuiencèrcnt les événements qui on illustré son nom. Convaincu de l'innocence du capitaino Dreyfus,'il entreprit pour la re " vision de son procès une ardente campagne On l'envoya en disgrâce en Tunisie, où il com •manda un régiment de tirailleurs algériens, i ■ Sousse. U était alors le plus jeune lieutenant colonel do l'armée française. ' Survint le procès Esterhazy. Appolé à y dé 1 poser, lo lieutenant-colonel Picquart fut accu sé de faux, ainsi quo d'avoir communiqué i ; des tiers des documents intéressant la défense ' nationale. Il fut mis aux arrêts au Mont-Y a lérien, témoigna à nouveau dans le procès Zo ' la, se battit en duel avec le colonel Henry e ! fut mis en réforme pour faute grave contre 1; ' discipline. En juillet 1898, il intervenait con ! tre le ministre de la Guerre ,M. Cavaignac et dénonçait publiquement comme un l'an une pièce accusatrice. Le gouvernement le fi ' enfermor à la Santé, où il demeura onze mois C'est dé sa prison qu'il prit part à la premièr. procédure do revision du procès Dreyfus. Eu avril et septembre 1899 il intervenait i 1 lionnes et no cessait son action en faveur di • capitaine Dreyfus qu'après l'arrêt définitif d ' la Cour de cassation. C'est alors qu'une loi spéciale lo îvintégr: dans son grade, ou plutôt dans le grade qu'i ; aurait dû avoir s'il n'avais pas été, peudan ! plusieurs .îmnées, tenu hors do l'année. Briga dier, pui^ divisionnaire à Paris, M#^01émen ieaau en faisait, lo 2(> octobre 1900. '-ou mi nistro do la Guerre. Il demeura rue SàinVDo ( miniquô jusqu'au 25 juillet 190D. Il y rencon tra les difficultés d'application de la loi d ' deux ans, qui venait d'être votée. Depuis plus do trois ans.le général Piequaî se-trouvait à la tête du 2e corps d'armée, Amiens. C'est on cette qualité qu'il prit par aux grandes manœuvres de Picardie do 191C A!iemagn< POUR L'EMPLOI DE LA FORCE ARMEI Une proposition de loi Berlin, 20 J;iuvieiv-,r— Le paiti progrès sisto a dép.'.sé hier au Reichstag un proje - do loi relatif à l'emploi do la force militair pour l'exécution de mesures de contrainte pu } blique dont lo 1er article est ainsi conçu : « L i force militaire no peut être employée pour 1 répression des troubles intérieurs que sur 1 :- demande dos autorités compétentes. Lo ca 1 où uno telle demande est recevablo et le 1 formes dans lesquelles elle doit être exécuté ■ sont déterminés par le Conseil fédéral. Angleterri AUTOUR DU BUDGET NAVAL ' Une crise du p^rii libéral? Londres, 20 janvier. — Lo a Daily Tek graph » déo'are tenir.de bonne source qu'un i grave crise se produisit dans le Conseil de ministres au sujet de la politique navale. L question sem discutée à fond au Conseil de - ministres de jeudi. Dès à présent la majorit b des ministres est favorable à M. Lloyd Georg - qui s'oppose au budget de la marine propos par M. Churchill. Los relations personnelle le MM. Llovd Georgo et Churchill sont main tenant très tendues. La démission de l'u: d'eux, dans quelques joins, est considérée comme bien passible mais si M. Churchill es - su:) une défaite au sein du cabinet tous le - partisans du lord do l'Amirauté donneron leur démission. POUR LA SECURITE ) DE LA NAVIGATiO? Fin de la conférence internationale Londres, 19 janvier. — La conférence pou ' la sauve<rardo do la vie humaine en mer i terminé ses travaux dans l'assemblée plénièr J des plénipotentiaires qui s'est tenue ce après-midi au Foreign Office. , Elle a voté à l'unanimité le projet do con î vention et de règlement, qui avait été rédig - par lo président de la délégation français - M. Guernier, et approuvé par le comité d ■ rédaction. Ce code considérable no comprend pa inoins de 60 pages in octavo. On peut résumer les grandes lignes do 1 , manière suivante : Après avoir déterminé sur quel navire lie personnes sont plus particulièrement expc | sées aux risques de mer, notamment à raiso: i de leur accoutumance à la vie maritime, le délégués à la conféronoe ont adopté différen tes manières de prévenir les sinistres, notam ment en signalant aux navigateurs les plié nomènes ou les événements qui peuvent le . provoquer. Us se proposent même de los écar toi- en instituant un servioe de destruction de épaves. Mais si néanmoins un sinistre so pro duit le navire doit être par la disposition ap propriée de compartiments étanches mis ; même de conserver sa fiottabilito et une sta btlité relative pour rallier Le port le plu proche ou tout au moins attendre les secour quo lui apporteront d'autres navires. Le na vire devra on outro être pourvu d'une instal lation radio-télégraphique qui, quelle que soi la gravité du sinistre, lui permettra de com muiiquer aussi longtemps que possible ave les navires qui so porteront à son secours Enfin au cas où malgré les compartiment étanclios !o navire ne pourrait à cause do 1; gravité du sinistre continuel* d'offrir un asile sûr jusqu'à l'arrivée des sauveteurs de engins appropriés permettront aux sinistré dant la mesure du possible, d'attendre de secours. D'ailleurs s'il importo do résister aux si nistres qui proviennent de causes extérieure il faut également parer aux sinistres qui trou vent leurs causes sur le navire même, notam ment l'incendie. Les mesures édictées en vu< de résister aux sinistres demeureraient lettri morte si elles' étaient soumises, au contrôl* administratif mais il convient que le oontrôli oxo-rcé par un Etat contractant soit tenu pou; bon par les autres Etats contractants. De U l'institution de certificats qui attesteront qu< lo contrôle a été dûment- exercé. L'AGITATION DANS L'INDE Un assassinat à Calcutta Calcutta, 20 janvier. — Hier soir, un sous inspecteur de la Sûreté a été tué d'un couj de revolver en pleine ruo en présence d'in certain nombre de passants. Aucun d'eux n'; essayé do s'emparer du meurtrier. Celui-ci ; été arrêté par un officier d'ordonnance di sous-inspecteur, après une longue poursuit, au cours -de laquelle l'assassin qui t irait san: cesse, a blessé deux personnes. La police qonsidère cette-affaire comme tre: importante ot voit une corrélation entre ce assassinat et l'affaire de la bombe qui a et< jetée dans un commissariat aux- environs d< Calcutta dans la soirée du 2 janvier. _ Le sous-inspecteur qui a été tué hier, a pri: un3 part active à l'enquête sur les conspira tiens qui ont eu lieu dernièrement à Calcutta.Turquie Encore des concessions Cons tan tinoplo, 20 janvier. — On signal l'arrivée de trois représentants d'un group financier venus pour négocier avec la Porte d grandes concessions de mines, do forêts e d'exploitations agricoles dans la plaine d'A dana, moyennant une forte avance au minis tèro des Finances. L'arrivée de Fethy Bey, ministre turc à So fia, est fort commentée. On croit quo des dé cisions importantes vont êtro prises. Etats-Uni; 1 Pour la construction des navires de guerr Washington, 20 janvier. —M. Daniels, se • crétaire d'Etat à la Marine, s'est déclaré fu vorable à l'idée d'autoriser les constructeui étrangers à soiunissionnor pour^ la construc ' tion des navires de guerre américains. Il : donné l'ordre d'établir la plus largo con oui ■ rence entre les chantiers privés américains LA QUESTION ALBANAISE La frontière méridionale • L'emprunt pour l'Albanie Budapesth, 20 janvier. — Certaines in foi mations ont annoncé que la frontière Sud c - l'Albanie serait modifiée et qu'il serait cré - mie enclave grecque au Sud d'Argyroeastri i On mande de Vienne au « Pesther Lloyd • a ce sujet : Les négociations internationales s'engagi - ront seulementlorsque l'évacuation aura éi t loyalement accomplie par la Grèce. 1 En ce qui concerne la question de l'empriu: - albanais, toutes les puissances sont disposé^ ) en principe à y participer. Cc qui ost eertai c c'est que l'emprunt sera do 75 millions c t francs. Une fois les négociations terminée • lo prince de Wied recevra 20 millions pot i l'Albanie comme premier acompte. Portuga La grève des cheminots Lisbonne, 19 janvier. — Los cheminots r< t prennent progressivement le travail. Que j ques trains ont circulé aujourd'hui, sans il l cident. A l'arrivée du Sud-Express, enti J Magnaldo ot Pampilhoza, ' n constat© qi ] la ligne et le matériel ont été sabotés. Serbi Un nouveau parti conservateur : Belgrade, 19 janvier. — Au cours de réunion tenue hier par un groupe d'homm t politiques qui s© tiennent ù l'écart des groi î ]>os politiques actuels, il a été constitué i t nouveau parti conservateur. '• M. Pénic, le leader du nouveau parti, s'e: prononcé en faveur des deux Chambres et • réclamé le changement do la politique ext rieuro qui, déclara-t-il, consisto uuiquomei à adhérer à la politique russe. L'orateur : insisté sur la nécessité qu'il y a pour la p litiquo serbe de s'appuyer sur la Triple A liance et particulièrement de rétablir des r c iations amicales avec 1 ' A ut r i cl ic-Hon g r i e. Do vifs applaudissements ont accueilli c ^ déclarations de M. Peuic. ; Afrique du su , Autour de la dernière grève s Johannesburg, 19 janvier. — Le génér s Beyers déclara aux Boers que la mobilis tion montra que le Sud do l'Afrique était c état do gérer ses affaires sans avoir beso du concours des troupes britanniques, î Joharinesblirg, 19 janvier. — Une expl sion de bombe dans la salle des machin d'une mine ne causa aucun dégât. Tous 1 mineurs de cetto mine reçurent l'ordro t - quitter lo quartier qui leur était réservé p; d la compagnie sur sa concession. s Prétoria, 19 janvier. — La fédération c i bâtiment a refusé de reprendre lo trava s Son secrétaire a été arrêté. Mexiqu s Les rebelles soulèvent les Indiens Mexico, 19 janvier. — Les ludions Sra i nos, de l'Etat de Puobla, viennent de ; s soulever en faveur des coustitutionnaliste De nombreux constitutionnalistès s'étaiei s portés dernièrement vers le sud. Ces Indiei t se sont récemment emparés d'un convoi c munitions pour los zapatistes. Leur révol n'a pas de rapport avec le mouvement z j patiste. Les communications entro Mexico < la Vera-Cruz sont menacées. La crise balkanique •>—® ô c LA QUESTION DES ILES 0 Berlin, 20 janvier. — La « Gazette de C logne » dit que dans le but do gagner c: s temps, la Grèce et la Turquie seront officie lement informées par l'Angleterre de la d 1 oision des grandes puissances concernant 1 îles de la mer Egée, et non par uno note cc s lective. La Turquie reste intransigeante i Constantinople, 20 janvier. — Le « Jeun s Turc » publie une information annonçai - quo lo gouvernement impérial aurait ad re - sé uno circulaire à ses représentants à 1' - trar.ger proposant do constituer toutes 1< s îles do la mer Egée, occupées par les Grei - et les Italiens, en une sorto « d'Etat tan s pou », sous le condominium des six grandi - puissances. Un des membres les plus en vue du goi i vernement déclare au sujotde cette inform; - tion : Nous ne sommes pas assez fous poi s faire uno semblablo proposition, alors qr ; nous lie sommes saisis d'aucune propositic - do la part des puissances. Je puis vous assi - rer, a-t-il ajouté, et de la façon la plus fo t molle, quo notre attitude dans cotte que - tion des îles n'est pas.changée et ne changei ,- pas en dépit des décisions qui peuvent êti . prises. Il faut que l'on lo sache une fois poi •; toutes. i Constantinople, 20 janvier. — Le voyag de M. Venizelos à Constantinoplo est tri i commenté. 5 Dans les cerclos officiels, on déclare qu i si la Grèce accepte l'attribution do Cliio < do Mytilène à la Turquie, la Porte consentir - à discuter lo régime administratif des îl( i ot l.t présence de !\t. Venize'os à Constant - nople sera accueillie favorablement, ma • dans le cas contraire un arrêt du présider ; du Conseil grec dans la capitalo ottomane si ; rait inutile. La Porte protesterait éncrgiqui » ment et uno action militaire serait probabli Le traité de commerce turco-bulgare Constantinople, 20 janvier, — Les déli t gués turco-bulgares ont tenu cet apres-mit • une réunion plénière. Ils ont continué les négociations du traité de commerce. Lo différend serbo-bulgare aplani Londres, 20 janvier. — On mande de - Stroumitza au « Times » que le général rus-> se Holmson, choisi pour servir d'arbitre en-i tro la Serbi o et la Bulgarie au sujet du dis-i trict frontière quo eos deux Etats se dispu-i tout, a pris uno décision en faveur de In i liulgarie sur presque tous les points. BRUXELLES Au Palais. ' Plusieurs journaux ont annoncé quo le roi Albert vient d'être nommé, colonel honorai* ro du 27o régiment d'infanterio austro-hongrois. On nous prie de faire reinai-quer à ca : sujet que cetto nomination ainsi présentée connue un fait récent remonto déjà à trois ans, ^ Contrairement à co qui a été annoncé, il n'est pas question d'un prochain séjour do ^ la famille royale à Ostende. La tjrande-duchesse de Luxembourg à Bruxelles.La grande-duchesse Maric-Adelaïdo de Luxembourg, venant de Luxembourg et so rendant à La Hayo où elle va l'aire uno visita officielle à la cour, est arrivée à Bruxollet , hier matin par train spécial entrant en ga- * re du Midi à 11 h. 33. La*1 jeune souveraine est repartie ensuite B par lo train 109, auquel une berlino avait été " ajoutée. Le train a quitté la gare du Midi a - 12 h. 33. 5 Lundi, par l'intermédiaire du ministre des " Pays-Bas à Bruxelles, la reine Wilhelmine a 1 fait reniettro à la Grande-Duchesse le Grand " Cordon de l'ordre: du Lion néerlandais. Le comte de Villiers, envoyé à La Hayo on mission spéciale a remis à la reine Wilhelmine, au nom de la grande-duchesse de Luxembourg, lo Grand Cordon de l'ordre de la couronne do Chêne, o é Un prix Lamarck. Un prix quinquennal, représentant les în- * térêts d'une somme de 10,000 fr., sera attribué par la classe des sciences do l'Académio \ royale de Bolgiquo, sous le nom do Prix La-e marck, en souvenir du naturaliste do ce nom, ot pour la première fois en 1919, à t l'auteur dont l'ensemble des travaux aura 15 apporté le plus de faits et d'éelairoissemonte n nouveaux relativement à l'évolution du rè-e gno animal ou à la phylogénie zoologique. Ce !> prix no pourra être partagé; s'il n'est pas r décerné, soti montant sera ajouté au capital. Ce prix ost créé par M. Paul Pelsencer, jj vice-dirécteur de la classe des sciences do ■ l'Académie de Belgique. Ainsi (pie nous l'avions annoncé, lo Con-). soil provincial s'est réuni hier après-midi en [. session extraordinaire, à l'effet de présenter i- un candidat à la place du conseiller à la e cour d'appel. INTÉRIEUR a y-»* s»—; >s Les pacifistes et le Mexique, Le Bureau permanent international de li 11 Paix, obéissant à l'invitation qui lui a été faite par différentes personnalités s'intéres-•t sant à la situation troublée du Mexique, a dé-„a cidé d'entreprendre le 21 janvier 1914 des démarches auprès du président Huorta et du *t général Carranza, qui se disputent on co mo-a nient la souveraineté de ce pays. 3" Toutes les sociétés do la paix adresseront '■ le même jour le télégramme suivant aux deux belligérants pour les engager à soumettre leur différend à un tribunal arbitral: - a Au général Victoriano Huorta, prési< dent de la Jlépubliquè Mexicaine, Mexico. rî » Au générai Venustiano Carranza, chel ^ du parti constitut-ionnaliste mexicain, Noga^ les ( Arizona ). *1 » Commo amis do la paix, de l'entente ei1 i- de la concorde, aussi nécessaires et parfoii •n plus nécessaires peut-être entre les citoyens n d'un même pays qu'entre les peuples, nous nous permettons de vous supplier, au nom de 3- l'humanité, de mettre un terme à l'effusion ïs de sang et à l'œuvre de mort qui se pour-?s suivent au Mexique. Notre appel est un ap» le pel à votre cœur autant qu'à votro raison, ir Concluez un armistice et chargez des hommes de confiance de délibérer, dans l'afcmos-u plière calme d'une contrée amie, sur les dif-1. fiçultés qui vous divisent. » Vous voulez tous deux la grandeur do votre patrie, ce pays admirable aux incalcu-Ê labiés richesses, h l'avenir prestigieux et qui n'a besoin pour progresser, pour so développer, pour éblouir le monde, que do la sécu-3" ritédu lendemain. Tout cet avenir, la guer-îe re civile, la menace seule de la guerre civile, le compromet et peut le faire sombrer dans ^ lo marasme et la désespérance. I* » Dès demain, faites le geste libérateur de la cessation des hostilités et cherchez les so< 'e lutions qui pacifient, guidés par lo seul dé-sir d'assurer à votre pays la destinée prî- • vilégiée que la nature a préparéo pour lui. Soyez entre les deux Amériques la terre do conciliation des deux cultures qui se partagent lo Nouveau Monde et la terre d'élcc* ^ tion do tous les progrès et de toutes les ini-j tiatives. Que tout ce que la civilisation universelle a imaginé et découvert pour améliorer lo sort des hommes trouve sous votre climat exceptionnel et radieux son plein épanouissement. Travaillea à la fois pour vout > ot pour l'humanité et renoncez à être pour u les hommes épouvantés la terre maudite dr \- la guerre fratricide. » >s Aux ponts et chaussées. 1- On annonce que le plan de réorganisatior do l'administration des ponts et chaussée^ verra le jour avant la fin du présent mois ei quo lo nouvel arrêté organique sera oxécutoi-t ro à la fin de mars. s- L'organisation nouvelle est, en co qui con-ï- eerno les ingénieurs, calquée en partie, suç « celle des voies et travaux du Chemin rie fer ;s et en partie sur l'organisation de Tadminis-î- tration français© des ponts et chaussées. * Tous les frais de bureau et do déplacement de3 ingénieurs do tous grades seront suppri- î- mé.s ; lo personnel sera logé dans des locaux i- de l'Etat ou loués par lui; les fournitures ir do bureau seront fournies par l'administra-e tion centrale, comme aux chemins de fer. n Certains cadres administratifs seront ré-î- duits. r- Voilà d'excellentes mesures qui contribue-n- ront à introduiro un peu plus de justice dis-a tributive dans une administration dont l'or-e ganisation est surannée. ir Nous reviendrons du reste sur cetto question d'ici peu. s Les communications vers la mer. L'administration communale de NVonduyne c a mis en avant la construction d'une nou-t vello ligne do tramway entre cette station a balnéairo et Bruges viâ les communes do « Zuyenkerke, Nieuwmunster, Houttar© et - Meetkerke. s L'utilité de la réalisation de pareil projet-t est incontestable, non seulement au point do vue do l'agriculture très fructueuse dans cet-i- te importante région du nord de Bruges et dont les produits trouveraient là un débouché important vers l'intérieur, mais encore i- et surtout pour lo développement de la belle li place de Wenduyne qui manque totalement X,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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