La Métropole

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s.n. 1914, 02 August. La Métropole. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/028pc2v002/
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fiftLKOVER • SHOES " \l MEIR % 44 ^ CLYSLAGER FRERES 21e Année No 212 édition 33 LA MÉTROPOLE IWALK-OVER * SHOES g? F? 22io Qk MEIR 44 1SLYSLÂ0ER | ^ FRERES Dimanche 2 août 1914 ABoisnvEMKjvTs ^ le numéro Journal quotidien du matin le numéro %ne iL^: : : : : : : : : : : : : I: ïs r « . «, fl , c ?§ E^rrsfia !i 1SS ............ - ^ Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche Faits divers corps id. » 3 00 || Emissions iMx à convenir On rabonne à tons les bureaux de poste et aux ïacteuri. Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An* ETRANGER, ic pori en su* de 4 à 10 Administration : . 3519 de 10 à 16 ••^TbVuœlles* Martyrs. Poui la HOLLANDE, s'abonner da préférenc» aux CENTIMES oaces «i-r I OSOeS CENTIMES ITA5Ï? : . La Belgique sous les armes La Belgique a fourni hier à l'Europe en armes un magnifique spectacle; à ses citoyens, un exemple merveilleux de dignité et de calme réconfort. En neuf heures sur l'appel de leur Souverain, ce.it! vingt-cinq mille hommes, riches, bourgeois, artisans, ouvriers, répondant à la voix pressante du tocsin, ont quitté brusquement, dans la nuit ou dans la pâle lueur de l'aube, femme, enfants, parents, amis, et sans un cri, sans un murmure, ils ont regagné par les moyens les plus directs le dépôt qui leur était assigné. A midi, hier la rentrée des miliciens était effectuée et l'armement commençait aussitôt. Demain, après-demain au plus tard, la mobilisation sera complète et la concentration de toute notre vaillante armée, placée sur le pied de guerre suivra immédiatement, devançant ainsi, et de loin, les efforts similaires de nos puissants voi-jins.Parallèlement, toutes les mesures accessoires de la mobilisation s'organisent dans un ordre admirable : logement des troupes cantonnées, réquisitions, entrée en scène de la garde civique, tout- cela se fait calmement, posément, sans le moindre trouble. Chacun est à son poste, chacun connaît, exactement, la tâche qui lui incombe, les chefs comme les simples soldats sont animés du meilleur esprit et comprennent que, dans les circonstances graves que nous traversons, la ferme volonté de bien faire, l'oubli des petits heurts, des légers froissements, des quelques accrocs qui pourraient se produire, sont la condition'du, succès Un commun élan patriotique emporte tous les cœurs, la confiance règne. Tout le monde se rend compte que nous serons prête bientôt, et on peut l'ajouter, bien prêts. Oui, le mouvement auquel nous assistons est vraiment superbe, superbe et rassurant. Nous les avons vus les réservistes, hier, arrachés au sommeil par l'ordre inexorable. Nulle protestation, nulle crainte. Au contraire, une volonté active, une détermination calme et réfléchie. Beaucoup d'entr'eux, préparés à l'éventualité du rappel par une vision claire du danger extérieur, ne s'accordèrent même pas les quelques heures de sommeil que l'avis de rejoindre autorisait encore. Ils partirent aussitôt, à pied, dans la douceur paradoxale de la nuit, désireux de devancer l'appel de la pairie et d'être les premiers à se soumettre à sa loi. Nous les avons revus ensuite, dans les gares, saluant leurs frères d'armes avec une gravité à peine voilée de regret, et quand certains d'enfcre'eux passèrent par la^ville, tout à l'heure, déjà équipés, c'était une lues* de îerm« TO&raté qui brillait dans leurs yeux. Eh oui, on a versé quelques larmes, hier. Ces larmes sont Drop naturelles pour ne point être respectables, et on aurait tort d'en rire. Mais celles qui les ont laissé couler comprendront maintenant que la fièvre de la première émotion est passée, que la présence sous les drapeaux des êtres chers dont elles déplorent le brusque départ est le plus sûr garant de la sécurité de leur foyer; que les jeunes hommes qui portent aujourd'hui l'habit militaire défendent l'intégrité d'une terre sacrée par teurs vertus et arrosée de leur Bueur, et que ce n'est qu'à très bon escient que la patrie leur demande un sacrifice moins lourd que leur dévoûment à la chose publique. C'est, à quoi réfléchiront aussi ceux qui nous sont restés. Ils songeront que les milliers de bons citoyens arrachés à leur famille remplissent une tâche glorieuse mais lourde, et que sous l'uniforme plus modeste du soldat-citoyen, l'effort qu'on leur demandera sera amplement compensé par la satisfactiDn qu'ils doivent éprouver de ne pas quitter leur foyer et de rester parmi oeux qui leur sont chers. Toute la population comprendra son devoir à cette heure grave. lî»e minute en minute, lés événements se précipitent et les mauvaises nouvelles s'accumulent. Chacun conservera son calme, et fera son devoir, tout son devoir. Les trois couleurs flottent à tous nos olochers. Et que Dieu protège la Belgique! Quercus. TL'BOIEDE VILLE Hier matin se sont réunis à l'hôtel de ville, ious la présidence de M. Devos, MM. le lieu-tanant-génétnal Dufour, commandant la cir-oomsoription militaire d'Anvers, les généraux Werbroefck et Déguisé, le général Mois, général en chef commandant la garde civique d'Anvers, Dierckx, commissaire d'arrondissement, le lieutenant-colonel Leolef, le miajoc Albrecnt, Schmit, oommissaiire en cheî, et Desperoux, chef de bureau. Toutes les mesures nécessaires au logement des troupes ont été prises. L'infanterie de la garde oivique assurera le service de garnison et occupera les diverses portes de la ville; un roulement a été établi de telle sorte qu'un demi-bataillon par régiment fera douze heures de service consécutivement. Le corps des chasseu rs-éclaireurs avait été mis à la dis-position de la police qui a vu ses effectifs diminuer de 200 hommes par suite dô la mobilisation ; mais la police • a provisoirement décliné cette offre. Les ar- < tilleurs sont à. la disposition du corps des pompiers. L'autorité militaire qui avait déjà réquisi-tionné les engins de transport et les vivres 1 a deinandé «à la ville encore 15 camions automobiles et 220 vélos, qui ont été trouvés dans l'après-midi. Il fut également décidé de surseoir à la kermesse communale, aux festivals et aux concerts. > I La manifestation des socialistes^ contre la ' guerre, fixée à lundi prochain, a été contre- 1 mandée, comme du reste toutes les manifes- ( tations de n'importe quelle nature. L'assemblée décida également de s'adresser au ministère de la guerre pour le règlement de certains points. Un état détaillé sera dressé de tous les vivres existant dans les magasins et entrepôts;Afin d'éviter toute spéculation nuisible, on ' a émis la proposition de faire acheter par la ! Ville une très grande quantité de vivres qui 1 seraient revendus à la population au prix r coûtant. Cette proposition sera examinée et 1 soumise au gouvernement. Le général Werbrouck, chef de l'état-ma- i jor de La position d'Anvers, a demandé à tous les bourgmestres de la circonscription de le 1 tenir au courant de tous les achats extraor- € dinaires de vivres qui se font ou qui sont sur < » TViint d'ôtra faite dans leur commu«o c Au lergé et aux fidè!es des diocèses de Belgiqm Nos très chers Frères, L'heure est grave. Vangoisse étreint le cœurs. Des enfants, des épousesy des mi res pleurent. Cependant, nos vaillants soldats pai tent d'un pas ferme vers nos frontières décidés à défendre, s'il le faut l'indépen dance du sol natal. Saluons-les avec respect, ces braves. Que notre parole, interprète de la vô tre, aille leur dire notre confraternell sympathie! Qu'elle leur soit, dans leur, incertitudes, un réconfort 1 Demain, dimarîche, 2 août, dans toute les églises, un salut sera chanté, auque les représentants des pouvoirs publics e les familles seront convoqués avec une in sistance particulière ,afin qu'il plaise i Dieu de détourner de la Belgique et d> l'Europe les dangers qui les menacent. Les prêtres, à partir de demain,diront tous les jours, les oraisons de la mess « Prà Face ». « O Dieu, Maître souverain des royau » mes et des rois, Vous qui nous frappe; » pour nous guérir et nous épargnez pai 8 bonté; soyez miséricordieux envers nous » maintenez-nous, par votre puissance, 1 » bienfait de la paix, et donnez-nous d'ei » profiter pour l'amendement de notr< » vie. Nous vous le demandons par Notr< » Seigneur Jésus-Chrisu » (1) Malines, 1 août 1911t. Les archevêque et évêques de Belgique Désiré Joseph, Cardinal Mercier, Arche vêque de Malines ; Antoine, Evêque de Gand ; Gustave Joseph, Evêque de Bruges ; Charles Gustave, Evêque de Tournai ; Thomas Louis, Evêque de Namur ; Martin Hubert, Evêque de Liège. (1) Prière extraite de la Messe temport belli. Déclaration de neutralité de la Belgiqui LJCv.1 —. — —- ... - • _t Le « Moniteur» d'hier matin a publie l'avis suivant: L'Autriche-Hongrie et la Serbie se trou vaut en état de guerre, le gouverne me n rappelle aux nationaux que la Belgique es perpétuellement neutre et que tout acte con traire aux devoirs de la neutralité doit êtr< évité avec soin. L-r Code pénal contient la disposition aui vame qu'il peut être utile de signaler à i'at tej-tion publique: (r Art. 123. Ouiconque, par des actions nos-Liles non approuvées par le gouvernement aura exposé l'Etat à des hostilités de la par d'une puissance étrangère, sera puni de '£ détention de cinq ans, et si des hostilités s'er sont suivies, de la détention de dix à quinze ans. )> > «a o €»—ç- La France ei l'Allemagne sssir rent le gouvernement belg< qu'elles respecteront notri neutralité Sous oe titre, on lit d'ans le « XXnw Siècle » : Le gouvernement n'aurait pu différer plu; longtemps- d'ordonner la mobilisation sani manquer d'égards envers les puissances voi sincs, liées à nous par l'engagement presqui séculaire de garantir notre neutralité et aux quelles nous sommes nous-mêmes liés récipro quament par la promesse de la défendre. Ce: puissances, en effet, ont très 11 atu/relle-men-invité la Belgique à lui donner l'assurance e la preuve qu'elle ne laisserait violer son ter ritoire au profit d'aucun des belligérants L'assurance a été donnée et la preuve es maintenant faite. En retour, hâtons-nous de le dire, les mê mes puissances ont loyalement assuré notri gouvernement qu'elles respecteraient notn neutralité. Le fléau de la guerre passerai' donc en trombe à côté de nous, mais en non: épargnant. Nous n'avons pas quant à nous reçu confirmation officielle de la promesse de l'Aile magne de respecter notre neutralité. LA FRANCE RESPECTERA NOTRE NEUTRALITE Déclarations de M. Klobukowski Bruxelles, 1 août. — M. Klobukowski, ministre de France à Bruxelles, a eu un en-xetien avec M. Davignon, ministre des affaires étrangères de Belgique, auquel il a dit ^u 'il était autorisé à déclarer que conformément d'ailleurs à ses déclarations antérieures e gouvernement de la République française -especterait la neutralité de la Belgique en 3as de conflit international. Seulement dans l'hypothèse où la neutra-ité de la Belgique ne serait oas respectée >ar une autre puissance le r'ouv°inement rançais examinerait quelles mesures il contiendrait de prendre dans l'intérêt de sa pro->re défense. 3n demande des drapeaux pour les régiments nouveaux Nous nous proposions de réclamer des dra->eaux pour les régiments dédoublés et des étendards pour la cavalerie de nouvelle for-nation quand nous avons trouvé hier matin lans la « Belgique militaire » les lignes suivantes : . ^ « Il faut donner le mouvement et la vie a es troupes, transformer leur inertie morale ai volonté et en courage. Rappeler des clas-es ! Quand on rappellerait celles de trois ois la Belgique, à quoi cela nous avancerait-1, si les soldats ne sont pas électrisés pai 'amour du drapeau, par la tradition du régiment, par la eonnaissa.nce des chefs, pai 'émotion qui fait battre leur cœur en entendant la marclie du régiment et l'hymne de la 'atrie, au moment du sacrifice suprême ? _ » Sire, donnez des drapeaux à vos régi-nents I » Il ne faut pas huit jours pour confectionner in peu plus de vingt drapeaux et étendards t ce serait pour notre Souverain l'occasion e cérémonies émouvantes a ne cette remise .es drapeaux. La Chambre de Commerce 3 d'Anvers à la population anversoise s La Chambre de Commerce croit de so devoir de faire un appel à votre claii voyance et à votre calme bien connus pou mettre fin à une situation d'affolemen - que ne justifient en rien les circonstance ou se trouve notre pays et la place d'An ' vers en particulier. En effet, nous assistons depuis quelque jours à une véritable ruée vers nos éta blissements financiers, dans le but d'é . changer des billets de banque,qui ont tou s jours inspiré toute confiance, contre de numéraires qu'en fait on retire de la cir culation. C'est une œuvre de paniqu aveugle et irraisonnée qui tendait à crée s un grand désastre que chacun croit préve l nir en particulier. , Ainsi, la Banque Nationale est l'obje d'échanges considérables qu'aucun fait n aucun chiffre ne peut justifier. 1 M air g é les nombreux remboursement ? en espèces, effectués ces derniers jours la Banque Nationale dispose de 262 mil lions en or et de 56 millions en argent plus 120 millions en disponibilité or su. " l'étranger. En outre, les différentes banques di - pays ont porté ces derniers jours leur 5 dépôts è la Banque Nationale de 82 mil , lions à 108 millions. La simple éloquence de ces chiffre5 doi » suff ire à ramener dans l'esprit public le ï sentiments de sécurité, de calme et d* 1 sang-froid qui seuls peuvent répondre t > la réalité de la situation et à la dignité qu'elle nous commande. Anvers, 1 août 19 U. La Chambre de Commerce d'Anvers Le Secrétaire général, Le Président, Théod. Kreglinger. Ch. Corty. Le Trésorier, Les Vioe-Présidents ^ Georges Block. E. Oastelein, Jos. Danco Échos LA VILLE Programme de la Journée x FETES ET CONFERENCES i Photographlsche Kring «Iris». — A la Maiso: Communale de Borgerhout, exposition de pbou graphies artis'i^uos Ecoles communales de Borgerhout.— A 11 heu res et quart, .tu Patronage de la me du Souni distribution (les p-Ix. Société Royale d'Harmonie. — A4 b<Mires e ; demie, au théâtre do verdure du local d'été, rt présentation de «Philemon et Baucis.» Ecoles des Aumônier$ du Travail. — De 10 h 1 : et de 3 à G heures, exposition des travaux et deî sms des élèves (ouverte jusqu'au 9 août). EXPOSITIONS Ecoles des Aumôniers du Travail. — De 10 à 1 et de 3 à 6 heures, exposition des travaux et des sLns des élèves (ouverte jusqu'au 9 août). COURS: Berlitz School, 8. MeLr. — Langues vivantes. Nous ne mourrons pas de faim / C'est un emballement ridicule, insensé, d* la part de nos ménagères. Elles se _ croieni d/é.ja acculées à la famine, sans pain, sant café, sans la moindre denrée à se mettn sous la dent. C'est insensé de se niépretndr< î ainsi sur la situation économique de son pays Qu'elles nous en croient, il n'y a pas ^ri } en ce moment et d'ici longtemps, mia'gré tou; les oonflite, de nous voir réduats à la por tion congrue. La Belgique est petite, maie elle est riche. Les récoltes smr pied^ suffiron » à notre subsistance pendant des mois ; les en trepôts sont encombrés de grains et le caf< i est en baisse de près de 2 francs au kilo. Nouj ; en possédons des quantités considérables qu • ne demandent qu'à s'écouler. > Ce qui est malheureux, c'est que certaine ■ magasins de denrées ont fermé hior, nwvit - nous oroyoîis savoir que ce n'est pas par man ; que de provisions mais bien par manque d< ; numéraire. A la Garde civique -, Voira le détail des services qu'aura à ac complir la garde oivique: Premier régiment d'infanterie de la gard( > oivique: Dimanche: 5 heures, deuxième bataillon. ; première et deuxième compagneis ; 17 heures ; troisième bataillon, première et deuxième compagnies. Lundi : 5 heures, premier bataillon, troi- ■ sième et quatrième compairnie ; 17 heures • deuxième bataillon, troisième et quatrième compagnie. Mardi j 5 heures, troisième bataillon, troisième et quatrième compagnie; 17 heures, deuxième bataillon, première et deuxième compagnie. Marcredi: 5 heures, troisième bataillon première et deuxième oompagnie ; 17 heures, première batterie, première et deuxième oompagnie. Jeudi: 5 heures, deuxième batterie, troi-sièm et quatrième oompagnie; 17 heures, troisième batterie, troisième et quatrième compagnie. Vendredi : 5 heures, premier bataillon, troisième et quatrième compagnie. Deuxième régiment: Dimanche : 6 heures, premier bataillon, deuxième compagnie ; 16 heures, premier bataillon, troisième compagnie. Lundi : 6 heures, premier bataillon, quatrième compagnie. Contrairement à ce qu'on raconte, la garde civique no sera pas mobilisée de sitôt. Cette mobilisation, en effet, ne peut avoir lieu, d'après l'article 123 de la constitution. qu'en vertu d'une loi. Et celle-ci ne pourrait être votée qu'à la réunion des chambres. Dans ce oas, elle n'assurerait que certains services accessoires «tels que garde des colombiers militaires, surveillance des bâtiments publics et des casernes, protection de transports et service de police. Quant aux corps spéciaux ils sont formés de «volontaires», qui ont signé un engagement dont ils connaissent la portée et qui, éventuellement, pourraient être annexés à l'armée, il est évident cependant que les corps spéciaux ne seront jamais occupés qu'à des missions secondaires, dans les places fortes et qu'il ne seront pas en contact avec l'ennemi. Les victimes Luindi prochain le conseil communal examinera une proposition de M. Steger, conseiller communal, qui propose de transformer une ou plusieurs écoles en refuges ou les enfants de tous les réservistes rappelés sous les dira-peaux, seraient logés et nourris aux frais de la ville. Ces frais seraient ultérieurement récupérée par une taxe spéciale» Le service des tramways a été réduit dan une mesure assez grande, et les voitures rou lent sans remorque par suite de la rentré d'un grand nombre de receveurs. Rapproch ement Un monsieur pérorait hier sur le tram su la guerre prochaine, la mobilisation des puis 1 s>anoes, Angleterre, Russie, Allemagne, Fran ■ oe, Hollande et La Belgique. r Tout le monde l'écoutait et tout le mond< t croyait que cet orateur improvisé allait nou; apprendre une nouvelle' sensationnelle. Mai _ rien! Monsieur, lui dit mon voisin, vous noui rabachez là rien d'autre que oe que vous ave: s lu dans les journaux. Ne nous oassez pas le< " oreilles, mais dites-nous -plutôt oe que de " viennent l'Autriche et la Serbie dans tout cm - f rat ras _ die nouvelles don,^- vous vous faite* s l'écho inutile... Le péroreur un peu surpris de l'apostropht „ se reprit de suite. — Monsieur, répliqua-t-il, vous _ êtes ui homme de beaucoup d'esprit et j'ai vraimeni plaisir à vous prier de répondre à ma question: Avez-vous suivi l'affaire Caillaux vou! f savez bien, cette «dame» qui a révolverisé h i journaliste Oalmette par amour pour son mari? 5 — Passionnément, comme tout le monde — Eh bien, alors ? ; — .??? — Mon cher monsieur, tout comme on f • parlé de tout dans le procès de cette femme assassin, excepté du meurtre qu'elle a perpétré, aie même dans la conflagration euro 1 péenne qui se prépare, 011 parle en détails d< ? tout ce qui se passe dans les pays de la tri-. plioe et de la triple entente, et on oublie d( nous renseigner sui^ ce qui se dit, se fait e1 f se prépare en Autriche, cause première dr conflit et clu branle-bas général qui nous ? omotionne peut-être un peu plus qu'il ne fau-; drait en oe moment. ' — Votre conclusion ? — Beaucoup de bruit pour rien. Puisse le monsieur du tram dire vrai. Les heures anxieuses Le public se jette avidement sur les journaux pour savoir s'il y a du nouveau au sujet , de la guerre. Les nouvelles en ce moment sont rares ; il ne faudrait pas en tirer un argument pour on contre la guerre. En 1870, quatre jours s'étaient écoulés entre la . fameuse dépêche d'Ems et la déclaration de guerre, et les hostilités n'ont 00m-menoé que quinze jours après la déclaration, Que de souvenirs tragiques sur Sedan, sur k douloureux epeotaole que présentait la capitale belgo envahie par les malheureux que fuyaient les horreurs du siège de Paris. Le* sexagénaires en parlent comme si c'était d'hier. La Belgique avait été laissée hors du oonflit. L'année prochaine, quand on célébrera l'anniversaire de la bataille de Waterloo, il y aura oent ans que la Belgique n'aura plus été envahie par une armée étrangère. _ Chacun sent l'inquiétante restriction qui s'impose fatalement aujourd'hui. 1 Tout de même, si elle n'est pas vérifiée par ' la réalité, nous pourrons célébrer ce oente-. n aire-là avec quelque allé' Tesse. L'influence de la mémoire sur h santé 1 II n'y a rien de plus hygiénique, paraîi^il, " que de cultiver sa mémoire. La mémoire a besoin de bonne sauté; mais il n'est pas 2 moins vrai que la santé a besoin d'un mé- - moire bien cultivée. « La mémoire par la santé et la santé par la mémoire ». De cet aphorisme voulez-vous une preuve? Quelle est la profession qui compte le plus d'hommes et de femmes devenant très vieux? C'est celle des acteurs. Est-ce que ce n'est pas à considérer ? Ajoutez ceci, qui est peut-être encore plus ! important. La mémoire pour être conservée, - EXIGE que l'on observe une hygiène assez sévère, que l'on n'abuse ni du thé ni du ! café, que l'on se prive d'alcool, que l'on ! fume très peu. Or exigeant l'hygiène pçmr elle, la mémoire l'assure pour tout l'individu ' et ainsi elle est indirectement une pour-1 voyeuse de santé. C'est une bienfaitrice u-ni- ■ verselle. : Honorons et cultivons une déesse si tuté-laire. Le culte de la mémoire n'est pas assez ; répandu. Il doit l'être. La passion La plupart des hommes n'ont pas assez de ; vie pour se donner txjut entier dans aucune passion. Il s'économisent-, avec une ladrerie > prudente. Il sont de tout^ un peu, et ne sont tout à fait de rien. Celui qui se donne sans compter, à tous les moments de sa vie, dans tout ce qu'il fait, dans tout ce qu'il souffre, dans tout ce qu'il aime, dans ce qu'il hait, ce- • lui-là est un prodige, le plus grand qu'il soit accordé de rencontrer sur terre. La passion 1 est comme le génie: un miracle. Et comme tous les miracles elle existe. Belges et rien d'autre! > •>» < Une circulaire de M. Berryer Bruxelles, 1 août. — Voici le texte d'une circulaire envoyée par télégramme qu'on nous prie de publier: Ministère de l'Intérieur Bruxelles, le 1 août iqi4. Monsieur le Gouverneur, Au milieu des événements qui se préparent, la Belgique est décidée à défendre sa neutralité. Celie-oi doit être respectée, mais la nation a pour devoir de prendre à cet effet toutes les mesures que peut comporter la situation. Il importe donc que la population unisse ses efforts à ceux du gouvernement, en évitant toute manifestation qui serait de nature à attirer au pays des difficultés avec l'un cm l'autre de ses voisins. A oet effet, il convient que MM. les bourgmestres prennent immédiatement des arrêtés interdisant tout rassemblement qui pourrait avoir pour objet de manifester des sympathies ou des antipathies à l'égard de l'un ou de l'autre pays. Il importe, également que par application de l'art. 97 de la loi communale, le collège des bourgmestres et échevins interdise tous spectacles cinématographiques ou autres qui auraient pour objet de représenter des scènes militaires de nature à exciter les passions et à provoquer des émotions populaires dangereuses pour l'ordre public. Vous voudrez bien, Monsieur le Gouverneur, prendre immédiatement les mesures pour que ces instructions soient appliquées sans retard. Le Ministre, (S) Paul Berryer. C'est la guerre! Llsip ItÉc. ls prrs à la Russie L'Europe en armes L'Allemagne a envoyé un ultimatum à la Russie et à la France. La Russie n'a pas répondu L'Allemagne accorde 30 heures de plus à la France La France répond par la mobilisation. TRIPLE-ENTENTE ET TRIPLE-ALLIANCE LEURS FORCES DE TERRE ET DE MER TRIPLE-EIMTESNITE j| TRIPLE-ALLIANCE France Russie Angleterre Allemagne Autriche j Italie Armée (Pied de paix) . . 720 000 1 290 000 254 0C0 870 00J 390 0G0 251) 000 Armée (Pied de guerre). . 4 000 000 5 500 000 730 100 5 200 0C0 2 C00 0C0 1 2C0 0C0 Cuirassés 21 9 55 33 13 9 Croiseurs de ligne ... — — 7 3 — — Croiseurs ordinaires . . 20 6 34 9 3 9 Torpilleurs 242 125 328 203 83 101 Sous-ÎVIa rlns 73 29 64 23 6 12 Ultimatums de l'Allemagne à la Russie et à la France Rome, 1 août. — Le «Messagero» publie cette information : L'ambassadeur d'Allemagne, M. de Flotow, s'est porté à 8 1/4 heures pour .rendre visite à M. di San Giuliano et lui a annoncé que l'Allemagne avait envoyé en même temps un ultimatum à la France. A la Russie elle demandait de suspendre dans les six heures l'ordre de mobilisation. A la France elle demandait de faire connaître clans les 18 heures au gouvernement impérial si en cas de guerre avec la Russie la France resterait neutre. L'ambassadeur d'Allemagne demanda à être renseigné sur l'attitude de l'Italie en cas de guerre de l'Allemagne et de l'Autriche contre la Russie et la France. Le « Messagero » ajoute : Le ministre des affaires étrangères ,marquis di San Giuliano, réserva sa réponse jusqu'à ce qu'il eut consulté le président du conseil, M. Salandra. Une entrevue eut lieu aussitôt entre MM. di San Giuliano et Salandra qui dura jusqu'à minuit. Confirmations des ultimatums Londres, 1er août. — On confirme que l'Allemagne a adressé à la Russie et à la France deux ultimatum demandant à la première de suspendre son ordre do mobilisation dans les douze heures et priant la seconde d'informer le gouvernement impérial dans los dix huit heures si en cas de guerre avec la Russie la'France resterait neutre. La France répond L'armée française mobilisera ce jour Lille, le 1er août, 6 heures L' « Echo du Nord », dans une édition spéciale, annonce que le gouvernement français a décidé la mobilisation de l'armée française pour dimanche. Paris, le Ire août (Officiel). — La France mobilise . Cinq corps d'armée sont mobilisés, ils couvrent l'Est, le Nord et Paris. Paris, 1 août, 5 h. 20 soir (Dépêche arrivée à Bruxelles à 11 h. 30). — On vient d'apposer sur les murs de Paris, les affiches décrétant la mobilisation pour le 2 août. MOUVEMENTS DE TROUPES Reims, 1 août. — Les deux régiments se trouvant en garnison en cette ville, sont partis hier soir à 10 heures pour une destination inconnue. Le régiment d'infanterie de la garnison est également parti vers 2 1/i heures. Charleville, 1 août. — Le 40me régiment d'artillerie est parti pour une destination inconnue. L'autorité militaire ayant eu besoin de 4 hommes et de 8 chevaux s'adressa à des camionneurs de la ville. Aussitôt 4 charretiers âgés de plus de 60 ans demandèrent à partir. Cela donne une idée de l'enthousiasme de la population qui cependant ne s'est pas départie de son calme Douai, 1 août. — Le 9me cuirassier vient de recevoir l'ordre de partir dans 3 heures. On croit qu'il se dirigera sur Maubeuge. LES AVIONS Douai, 1 août. — L'escadrille militaire d'aviation de Douai a rallié hier au soir le centre de Reims, le centre de Douai étant définitivement supprimé. Les appareils étaient pourvus de leurs moteurs de guerre. LES COMMUNICATIONS AVEC PARIS Bruxelles, 1 août._— On annonce que seuls le ministre des affaires étrangères de Belgique, et le ministre de France peuvent communiquer avec Paris. D'autre part on nous prévient que les télé- ] grammes même urgents, mettent au mini- j mum 8 heures, pour arriver à Pari». Au balcon du Palais royal à Berlin L'EMPEREUR PRONONCE i DES PAROLES GRAVES ^ Berlin, 1er août. — Les démonstrations patriotiques ont continué hier durant toute l'après-midi aux alentours du Palais impérial.A 6 1/2 heures l'Empereur, l'Impératrice et le .prince Adalbert se sont montrés au balcon. Ils ont été l'objet d'une grande ovation. )< Au milieu des acclamations l'Empereur a prononcé les paroles suivantes, d'une voix forte : A Une heure sombre a sonné Q pour l'Allemagne aujourd'hui. Nous sommes entourés d'envieux ' qui nous obligent à défendre une D cause juste. L'épée est mise de force entre nos mains. J'espère v que si en dernière heure nos efforts m pour amener nos adversaires à D voir les choses dans leur propre lumière et à maintenir la paix ne réussissent pas, nous serons obligés avec l'aide de Dieu de tirer £ l'épée et de la manier d'une telle façon que nous puissions la remettre dans le fourreau avec honneur. Une guerre exigera des sacrifices énormes du peuple allemand en biens et en hommes mais nous dé- '' sirons montrer à nos adversaires d ,ce que cela signifie que d'attaquer « l'Allemagne. Je vous recommande ^ maintenant mes amis d'aller à l'église, de vous y agenouiller et ^ de demander à Dieu son aide pour notre brave armée. w ai re i.a mobilisation s est décrétée ? m Berlin, 1 août. — L'empereur vient de décréter la mobilisation générale. Elle commencera demain matin. tic LA MOBILISATION SE POURSUIT '.fn Paris, 1 août. — Voici les renseignements que d'; l'agence Havas a reçus de ses correspondants : ne La crise ouverte par l'ultimatum que PAutri- qu che-Hongrie a adressé à la Serbie J y a huit «c jours a rapidement pris du fait de l'Allema- co gne des proportions excessivementgraves. de Nous apprenons que depuis le 25 juillet jus- rêi qu'à ce jour les Allemands ont placé des forces considérables à l'Est de Thionville et de Met? Les avant-postes formés de troupes nombreuses bordent immédiatement notre frontière. Des patrouilles circulent sur . celles-ci et quelques cavaliers allemands ont même péné- votre pendant quelques instants sur le terri- 7 ■ toire français. dn> Nous savons également que d'autres actes de graves ont été commis. ^ # tx> Les communications télégraphiques et télé- coi phoniques ont été coupées. de Les routes ont été barrées et interdites par ] les soldats. l'a L'ultimatum à la France retardé r la Papis, "e I" août. — Le délai do 1;.; l'uStiranii!»! du gouncraemenS aile- ] mE.-ïda été remis de communacocs*ii tra ilS heures. La réponse doit Mr« tu lOrmulèa lundi à midi. L'Aliénai»!) léclare la perre à la Iliss.fi ST-PLTLRSBOURG (VIA CALAIS), r AOUT, 10 HEURES 28 SOIR. .'AMBASSADEUR D'ALLEMAGNE AU OM DU GOUVERNEMENT A REMIS U MINISTRE DES AFFAIRES ETRAN- ERES A 7 HEURES 30 DU SOIR UNE ECLARATION DE GUERRE. EPART DE L'AMBASSADEUR ALLEMAND EN RUSSIE Washington. 1 août. — On annonce à la aison Blanche que l'ambassadeur d'Alle-agne va quitter St-Pétersbourg. EPART PROBABLE DE L'AMBASSADEUR ALLEMAND A PARIS. Paris, 1 août. — L'ambassadeur d'AMema-îe à Paris a annoncé (peut-être pas offi-sllement) qu'il quittera ce soir Paris. L'attitude de l'Italie Rome, 1er août. — L'agence Stefani télé-aphie : Le «Messagero» affirme que le ministre !S affaires étrangères et le président de nseil se trouveraient parfaitement d'accord I sujet de la ligne de conduite à tenir dano crise actuelle. Selon le « Messagero », comme il ne s'agi--it pas dans l'occurence d'une guerre dé-nsive, l'Italie se bornerait à constater et fairo constater que les engagements du trai-d'alliance ne l'obligent pas à prendre les mes dans les conditions actuelles et qu'elle sterait neutre. Le a Messagero » ajoute qu'il ne pense pas ie la neutralité puisse durer jusqu'à la fin de guerre. L'Italie restera en dehors tan* l'elle aura/ Ia_ certitude que ses intérêts n« ront pas atteints. Le journal conclut qu'un rapport a été en yé au Roi au sujet do la situation. Quan< Roi l'aura approuvé le gouvernement con» uniquera officiellement sa déclaration. Une confirmation de source sûre Rome. 31 juillet. — Du correspondant par-ulier du «Matin» de Paris: —ïe sais de source sûre que si l'Allema-e tentait de précipiter les événements, et ittaquer la Russie et la France, le gouvernent italien ne considérerait pas le conflit' i s'ensuivrait comme rentrant dans 'e a sus feederis» de la Triple-Alliance et rur iséquent n'interviendrait pas, se réservant le faire plus tard s'il y a lieu dans l'inté-de la paix. La Suisse mobilise 3erne, 1 août. — Le conseil fédéral a con-|ué les Chambres fédéra les _ pour le lundi îoût en session extraordinaire pour pren-* des mesures en vue de la sauvegarde l'indépendance, de la neutralité du pays, jr la nomination d'un général comme nmandant en chef de l'armée et l'émission coupures de cinq francs. mobilisation générale immédiate de rmée fédérale a été décidée ce matin. Le Portugal se prépare Vu cours du conseil des ministres, Ja situa* II actuelle de l'Europe a été examinée. Or : on,fié au ministre des affaires étrang.y^ mission d'exooser aux chefs des partis po-qUes la gravité de la situation. .0 journal «Noite» dit qu'en vertu du ité d'alliance avec 1:Angleterre 10,000 Por-ais seraient mobilisés au cas où celle-ci ût la guerre'

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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