La Métropole

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s.n. 1914, 19 Mai. La Métropole. Konsultiert 16 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ng4gm82q47/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 138 jïVlitioxx » AJBOIV TV BME1VT9 Uo u ..« * •«••••» # . tx 16 — Six mois ♦ •••••••«••••&■ 8 — Trois mais • •••••»•■••*& *60 On •'abonne è tous tes bureaux de poste et aux tacteurf. ETRANGER, le port en sus: pouj la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux, de poste, plutôt qu'au Journal même LE NliHEBO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours d3 4 à 10 pages 59,ruedes Peignes, Anvers Administration : » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive 1m ligue ligne ir. 0 30 fr. 3 00 Annonces finano.leL » I 00 Faits divers fin leL » 2 00 Réclames la llyne, » I 50 La Ville là. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions t-*rlx à convenir Pour toute la publicité, saul celle de la province d'An* vers, s'adresser à T'AGENCE HA VAS : à BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse, à LONDRES ' x13. ('.heanside E. C. Mardi 19 mai 1914 La question d'Orient et les Rite; ii (*) T^s chrétiens orientaux se partagent e: nnatre principaux rites catholiques: le ïïec le svrien, l'arménien et le copte, e „ trois rites schismatiques, orthodoxes tLune ils prétendent s'appeler: les grec oJ'Uwdoxes, les monophysites et les ne« '"un'mot, d'abord, des rites catholiques à Rome. Le plus important est 1 rite arec- 11 cill4 milllons adepte ,i.. les six millions de catholiques orien Le rite grec so subdivise en si biaûches : La première comprend le rit arec pu'', qui seul avec l'Italo-grec, moservé le grec oomme langue liturgi oue Cette petite Eglise compte à pein un millier de fidèles, répandus en Caf padoce, en Tliraoe et à Constantinople Ils ont un évêque de leur rite. Vient ensuite la branche italo-grecque Répandus dans la Calabre et la Sicile «es fidèles sont au nombre de neuf niiti environ ; ils n'ont pas d'évêque de leu rito et sont soumis aux ordinaires latms La troisième bra»nche tonne 1 -kgiis< roumaine ou rumène, qui a un archeve que et trois évêques. Elle compte envi roi 1.150.b00 adeptes, a comme langue litur gique le roumain et est dispersée dan toute la Hongrie. La quatrième branche est la plus im portante. Elle comprend les Ruthènes a' nombre d'environ 3.675.000. Ils ont u archevêque et- neuf évêques, et sont r< pandus en Autriche, en- Hongrie, en Rui gie et en Pologne. Ils se servent dans leu liturgie du slave ancien. La cinquième branche, qui possède 1 L même langue liturgique, a 40.000 adepte i seulement. Ce sont les grecs-bulgares : il n'ont pas d'évêque, mais deux vicaire ' apostoliques, gouvernant les catholique ' o'ientaux de leur rite, répandus en Bul farie, en Macédoine, en Thraoe et ei oumanie. Enfin, les grecs-melchites qui disent lî messe et confèrent les sacrements en arabi sont au nombre de 125.000 répandus ei Syrie. Ils ont à leur tête un patriarch-de qui dépendent trois archevêques e1 neuf évêques. Le patriarcat est dit d'An tioche, mais le titulaire réside à Damas A et é de ces cinq millions de catholi r. ques de rit© grec, on compte 815 mil! k fcatholiques de rite syrien. Celui-ci s< I tubdivise en quatre branches : 1°) Le I jymns purs, qui ont à leur tête un pa k tri arche, d'Autriche avec résidence ; f dfardinp trois archevêchés et cinq évê Ishés. Ils ao."*- "ïo-ôoo Egypte. Leur lan ^ue Utuvgîqueest le syriaque. 2°) Tjes syriens-malabars, qui son ■&5.000 et n'ont que quatre vioariats apos toUques, tous dans l'Hindoustan. Us on aussi le syriaque oomme langue liturg que. 3°) Les syriens-maronites sont 365.00C j Ils ont un patriarche, sept archevêque t et trois évêques. Leur "patriarche, di I d'Antioche, réside \ Bikorchi dans le Li I Van. Les fidèles habitent la Turqui I d'Asie. Leur premier patriarche fut Jeai I ifaron (mort en 707). Jamais, malgré le ! persécutions, l'Eglise maronite, la plu: I fervente de toutes les Eglises orientales I n'a fait défection. Elle a conservé, d< I même que tous les Syriens, le syriaque F oomme langue liturgique. Toutefois [ dans leurs cérémonies, les Maronites s< | rapprochent des Latins. Alors que les autres orientaux consa ernt, pour la plupart, le pain fermenté les Maronites consacrent aujourd'hu oomme les latins le pain azyme. Comm< les Latins encore, ils ne donnent la corn-muni n aux fidèles que sous l'espèce d« pain,tandis que beaucoup d'autres orien taux la distribuent sous les deux espèces du pain et du vin. La dernière branche syrienne comprend les syrjens-chaldéens répandus en Turquie d'Asie et en Perse Ils sont 55.000, ont un patriarcat, celu do Babylône avec résidence à Mossoul deux archevêchés et neuf évêchés. Ils of ficient en syro-chaldéen, langue qui n diffère du syrien que par la prononcia tion. Quant au rite copte, on le distingue ei rite copte pur (15.000 adeptes en Egypte qui possède, depuis 1895, un patriarcat i Alexandrie avec deux évêchés, et en rit copte-éthiopien (35.000 abyssins) dont U I langue liturgique est un ancien idiom< oopte appelé le Ghez. Les arméniens catholiques sont encore l 135.0C"). Vingt fois ils furent décimés pai la persécution. Ils possèdent le patriar ! te de Ciliciè, dont le titulaire réside è I Constantinople. Celui-ci a sous sa juridiction quatre archevêques et quinze évêques.L'arménien est la langue liturgique de fcette nation catholique, dont les fidèles i répandus dans toute la Turquie d Asie, la Perse et jusqu'en Egypte.Com: me les latins et les maronites, ils n'emploient que le pain azyme et ne donnent la communion que sous une seule espèce. : En résumé, tandis que les catholiques latins qui sont 275 millions dans le mon-1 de, n ont que huit patriarches, (les patriarches latihs de • Constantinople, « Alexandrie, d'Autriche, de Jérusalem, «o Venise, de Tolède, dit des Indes occidentales, de Lisbonne et de Goa, dit des Indes orientales), les catholiques orien-taux, qui ne sont que six millions, ont six partriarcats : grec, syrien, maronite, paldéea, copte et arménien. Quant aux langues liturgiques, elles se réduisent à le latin (qui est la langue liturgi-jH'ô do 98 pour 100 des catholiques dans f® monde), le grec, le syrien, le slave an-Cl<?n, le roumain, l'arabe et le copte. A noter que l'inscription de la Croix jta Sauveur : «Jésus de Nazareth, roi des u\fs», était écrite en trois langues, les rois premières de nos sept langues litur-jRuee : en latin, langue des conquérants 1 Vx ^erre Sainte ; en grec, langue des * r*s î en syriaque, langue du oeuple, i,! 6 Que Notre Seigneur parlait avec sa * we et ses disciples. [e^n saurait s'étonner de ce que, dès temps des apôtres, les premiers prédi-,, leurs du nouvel Evangile, répandus pays si divers de langues et de (*) Voir la « Métropole » du 8 mai. coutumes, aient introduit dans le cul chrétien des usages variant d'une contre àl'autre? sans sortir pour cela des do mes essentiels. Les orientaux, toujou J jaloux de conserver leurs coutumes « • leurs privilèges, ont conservé ces usag qui, avec l'approbation de Rome, const tuent aujourd'hui la diversité des rit orientaux. A côté des chrétiens unis à Rome, vc 1 sinent en Orient les chrétiens schismat 3 ques. Sans compter les russes orthodoxe k qui sont 125 millions, et dont le clerg » servilement soumis à un laïque, chargé < 5 la direction du Saint-Synode, n'est pl ■ qu'une armée de fonctionnaires entre 1 mains du Czar, on compte aujourd'h » douze mi'lions de schismatiques grec e dont 2.300.000 hellènes, 4.450.000 ro 5 mains de Roumanie (les roumains ou r " mènes de Hongrie sont catholiques x 1.450.000 serbes de Serbie, 300.000 mont e négrins et 3.500.000 de serbes et de grec 1 roumains. Les monophj'sites sont 4.900.000, divis e en arméniens grégoriens (3.340.000), s " riens jacobites (60.000), coptes (500.000 • abyssins (1.000.000). Les nestoriens-cha " déens sont 100.000 environ. Ce qui fait • millions d'orthodoxes grecs, dissimin > pour une grosse part dans les Balkan ' La Russie orthodoxe essaie de les attir ■ à sa politique, tandis que l'Autriche, i • ce côté, n'a pour elle que le petit nomb ' des catholiques dissiminés dans les Bz ' kans. Mais dans la question d'Orient, 1 y a tant de facteurs à mettre en ligne ( " compte, tant d'à-côtés à considérer, tai » de sous-questions à liquider, qu'une seu chose est certaine, c'est que tout est e - core incertain là-bas, et que jusqu'à pr 1 sent, les plus fins diplomates ont perd 1 leur temps et leur peine. Maqister J L9Jldualité S >—=3 O H>—< * Les chemins de fer orientai! ' -i m# Une des^ questions les plus éf neuses posées par la guerre balkaj L AjLvJL que préoccupe en ce moment les t ; plonmtes auxquels importe la solution d i questions orientales : la question des ch ; inins de fer orientaux. La solution de cet . question est vraiment peu facile à trouve _ car les intérêts les plus divers s'entreen sent dans cette affaire et comme toujours • ne concordent guère entre eux. Comme on le sait, la Compagnie d'expk 3 tation des cliemins de fer orientaux, do. > 1 'adminisitra.tion centrale se trouve à Vieni 3 et la direction à Constantinople, dirigeait . exploitait avant la guerre balkanique 1 k principales lignes de chemin de fer de presqu'île balkanique. L'ensemble des lign qu'elle dirigeait avait un développement t tal de 1450 kilomètres. C'étaient évider mont Les lignes internationales reliant Sal t nique et Constantinople au reste do l'Euro] - qui dépendaient de l'administration de t Compagnie des Chemins de fer orien tau _ Or, depuis le traité do Bucarest, c'est-à-di depuis le partage du butin entre les alli vainqueurs de la Turquie, la Macédoine e '• tombée en partie entre les mains des G-re s et en partie entre celles des Serbes. Ces d« t mers ont eu la prétention de ne pas ter - compte des droits de la Compagnie et d'à 3 nexer tout simplement les lignes passant j travers les nouveaux territoires serbes. Mi 5 il n'y avait pas seulement la Compagnie i 3 tel-nationale qui s'est sentie lésée dans s 5 intérêts par les prétentions serbes. L'Aut: » clie-Hongrie s'est vue dans l'obligation < ; protester à son tour contre ces prétention > Comme le comte Berclitolt l'a expliqué ai ( délégations, c'est uniquement le souci d , intérêts économiques de la monarchie qui motivé ces protestations de la part du Go vernement austro-hongrois. Il y a quatre mois, la question des cliemi : de fer orientaux faillit devenir aiguë déj. L'Autriche-Hongrie s'était vue dans l'obi ! gation de faire des représentations très éne giques à la Serbie et elle allait faire inte ; ¥emir sa diplomatie pour amener la restiti tion des lignes occupées par la Serbie à Compagnie des chemins de fer orientaux. I ' France alors, sur la demande de la Serb : sans doute, offrit sa médiation et l'Autrichi i Hongrie consentit au projet connu sous , nom de projet Vitali et qui avait pour bi i l'internationalisation des voies ferrées qi , faisaient l'objet du différend. On aurait cor stitué une nouvelle société, dans laquelle 1 s France, l'Autriche-Hongrie et la Serbi auraient été intéressées financièrement pou des parts égales. Le Gouvernement austr< hongrois avait donné son adhésion à ce pr< i jet avec d'autant plus d'empressement qu' I y voyait le moyen d'arriver à une admini L tration unique des lignes orientales et la pa ; sibilité de faire raccorder ces lignes avec 1( ' voies construites en Bosnie-Herzégovine pr ]'Autriche-Hongrie. On semblait donc à ! ! veille d'une entente lorsque la Serbie f tout d'un coup de nouvelles objections qi i parurent inacceptables à l'Antriche-Hongn ■ Tout était donc remis en question et le coi . flit menace de devenir de nouveau très aigi On" a annoncé il y a quelque temps que l'Ai triche-Hongrie songeait à adresser à la Se bie line mise en demeure de remettre h voies ferrées à l'ancienne Compagnie d< chemins de fer orientaux. Il semble cepei dant qu'il n'en sera rien et que les négocii tions vont reprendre sur une nouvelle bai «litre les Gouvernements serbe et austr< hongrois. A Vienne on a accusé peut-être avec ra son la Russie d'avoir amené la Serbie à n noncer à son attitude conciliante. A Sain Pétersbourg, on a vu en effet avec un gran déplaisir les négociations entre la France, 1 Serbie et l'Autriche-Hongrie aboutir à u résultat favorable. On a voulu créer des er traves au Gouvernement et au commerc austro-hongrois en excitant la Serbie à la r< sistance aux demandes de l'Autriche-Hor grie. Oelle-oi, tout le monde le sait, ne veut pa que la Serbie, en occupant les chemins de fe appartenant à la Compagnie internationale puisse lui barrer la route de Salom'qne, e frappant les provenances austro-hongroise de tarifs de transports plus élevés que ceu appliqués aux autres provenances. Si le pre iet d'internationalisation, dit le projet Vi iali, s'était réalisé, l'Autriche-Hongrie s trouvait en mesure d'exercer une^ influenc sur la fixation des tarifs des chemins de fe et la Serbie ne pouvait pas lui^ barrer 1: -oute de Salonique. Il sera donc intéressan de voir comment le comte Berchtold va tour ner la difficulté et sur quelles bases les nou velles négociations vont être entamées, ^an: tous les ciis, le premier ministre austro-Tîon irrois a affirmé aux délégations qu'il ne pour suit aucun but politique dams la question de; chemina de fer orientaux et qu'il suffit d< s'en souvenir, pour arriver à l'égard d< l'Autriche-Hongrie à une solution équitabh du problème T1 semble toutefois que l'or ne soit pas à la veille de s'entendre. Les passions politiques, à défaut d'intérêts politiques, ne cesseront de jouer leur rôle également dans cette affaire, que l'on dit avan ; tout économique. — J, Joerg. Échos j -> -«o o *■ LA VILLE i- Programme de la journée : J' FETES ET CONFERENCES Confraternitas Sanctl Yvonis. — À 11 heures, en le l'église St-Jacques, messe de S t-Yves avec sermon is du R. P. Hénusie, S.-J. COURS . Polyglot-Club. — A 8 heures trois quaats, au i* Syndicat du commerce et de l'industrie, courte s, rue Neuve, réunion de la section d'espagnol. u_ Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivantes. )? A l'Hôtel de ville é- En attendant que l'on concentre les divers s- services communaux, de façon à éviter aux contribuables d'inutiles démarches, le 4me bureau de l'hôtel de ville, régissant les tra-vaux communaux, sera transféré prochai-nemont à la rue Reynders, 43, dans un im-meuble que la Ville a pris en location. 1" Une notable partie du mobilier'adapté au 17 local actuel restant en place, un nouvel és ameublement sera acquis pour environ fr. s. 20,000. >r Nous nous demandons quand la Ville son-j géra à tirer parti, pour y loger ses services, des bâtisses qu'elle a expropriées au prix fort re derrière l'Hôtel de ville. ^ Une dépense de fr. 19,000 sera faite éga^ il lement pour pourvoir en ameublement ooon-le plémentaire les 2e et 5e bureaux, que l'on se propose d'agrandir. le i- Nom eaux alignements ê- En vue de l'élargissement à 18 mètres de u la rue Julius De Geyter, suivant la délibération du Conseil communal en date du 13 août 1913, la Ville acquerra, pour l'incor-_ porer à la voirie, une lisière de terrain de 90 mètres carrés^ située entre les maisons portant les numéros 5 et 13. Le propriétaire cédera cette parcelle de terrain moyennant fr. 16.50 le mètre carré, les frais de voirie restant à charge de la Ville. Dans la rue Lozane, la Ville reprendra deux lisières de terrain .ayant respectivement g- 17.77 et 18.25 mètres carrés, situées le long des maisons en construction à côté du n. 194. i- Les propriétaires prennent à leur charge ii- les frais de voirie et cèdent leur terrain [i- moyennant 66 francs le mètre carré. es Afin d'améliorer l'alignement de la rue s- Looybroeck, entre les n. 30-1 et 314, la Ville te incorporera à la voirie une lisière de terrain r, de 87.83 mètres carrés, que le propriétaire >i- est disposé à abandonner contre payement ils de 75 francs par mètre carré. La Ville supportera tors les frais de voi->i- rie, y compris ceux entraînés par l'aména-i» gemént d'une entrée dans le trottoir. îe Pavages la On repavera d'ici à quelque temps la route iS carrossable de la rue du Palais. Cette entre-' prise, à terminer en dix semaines, coûtera x_ environ fr. 137,700. ^ On procédera, en outre, à des travaux de! )Ç repavage dans la rue de l'Escalier pour fr. i la 59,810 ; suir les routes latérales au boulevard x Léopold, entre l'avenue Charlotte et la ^ Chaussée de Malines, pour fr. 151,280, et h ^ la Place Léopold de Wael pour fr. 141,470. st La chaussée en arrière du quai Est de la cs le darse, aux numéros ?1, 72 et 73, sera re-,r_ pavée et élargie à 12 mètres. :r L'administration des Chemins de fer dé- * placera la voie ferrée longeant la chaussée £ existante. 1S II est prévu pour l'exécution des travaux n' de repavage une dépense de fr. 118,800 en- es ™,<>n- ' le Chez les notaires s. La Chambre de discipline des notaires de ix l'arrondissement d'Anvers, pour l'exercice 2s 1914^-1915, a été constituée comme suit : a Président: Mtre Em. Deckers, d'Anvers; i- premier syndic, Mtre Lauwers, cTAnvera ; deuxième syndic, Mtre Van de Zanden, d'An-is vers ; rapporteur : Mtre Fl. Boeynaems, i. d ' Anvers ; secrétaire : Mtre Papen, de Deur-i- ne ; trésorier : Mtre Batkin, d'Anvers ; mem-f- bres: Mtres De Wacliter, de Niel, De Mar-"- baixj de Schooten, et Van den Wouwer, de i- C'almpthout. a * Littérature dramatique •- La Ville a organisé un' nouveau concours e de littérature dramatique, doté de plusieurs t prix en espèces. i Le genre comédie était seul admis cette i- fois. Le jury, oomposé de MM. René De a Clercq, Nestor De Tière, Louis Krinkels, e Maurits Sabbe, Lod. Scheltjens, A. Van der r Ho.-st et R. Verhulst, aura à se prononcer y. sur cinquante-trois comédies et deux vaude-y- \dlles. Nos églises Lors de la restauration magnifique de r l'église Saint-Augustin, #nous avons dit que a TiL. MM; le Roi et la Reine avaient tenu h it collaborer à l'œuvre excellente entreprise ii par M. le chanoine Cooreman. curé de Saint-? Augustin. !_ Leurs Majestés ont fait don notamment, i. de deux superbes verrières, qui remplaceront dans le choeur colles données jadis par les r_ archiducs Albert et Isabelle. is Le Conseil communal a autorisé la fabri-js que d'église à «accepter le don en question, i- D'un autre côté, M. l'abbé Stockmans, i_ curé de la paroisse de Sainte-Catherine au ;e Kiel, achève l'aménagement si bien com-)_ menoé de sa nouvelle église. Il fera placer prochainement dans les murs i_ latéraux de l'église quatre confessionnaux pour lesquels les plans ont été dressés par M. Bilmeyer, le talentueux architecte, ri L'administrai on oommunale n'a pu inter- 0 venir dans la dépense évaluée & fr. 4,400: n par principe, la Ville n'accorde pas de sub- sides pour la décoration intérieure des églises. e Nous sommes certains qu'il ne manquera pas d'Anversois catholiques pour faire par . principe œ que la Ville se voit obligée à refuser sans grand regret 1 r Les Intérêts du port au Conseil com-, munal s Dans sa séance d'hier soir, le Conseil com-ï munal a examiné diverses propositions de - modifications et d'améliorations à apporter -aux installations maritimes. ? C'est ainsi qu'il a souscrit en premier lieu e aux conditions mises par les bureaux du gé-r nie militaire pour l'autorisation de déplacer ] 1 la chaussée qui met en communication le 1 l magasin des bois d'ébénisterie avec la chaus- ( - sée établie en arrière des hangars aux quais < - 71, 72 et 73, où cette chaussée emprunte les 1 ; terrains du domaine de la guerre; le Conseil a approuvé également les travaux d'entretien et de restauration du ponton flot- : tant du bassin Marguerie, la mise en adju- I ■ dication de 12 grues hydrauliques de 2 ton- t ■ nés, destinées aux bassins et au quai Lede- i ! ganck, la soumission des câbles armés et ac- { cessoires destinés aux grues électriques et :® l'éclairage à installer aux quais du bassin-canal prolongé, faite par la Société des Ateliers de Construction de Charleroi, au montant de 107,880 francs j et finalement, l'ad- c judication cW 1* machine à vapeur et des c pompes do pression nécessaires à l'agrandi sement des installations dç l'usine hydraul que du Nord, accordée à là Société Anonyn des Forges et Usines de Haiue Saint-Piei-T. pour un montant de 59,950 Crânes. La circulation dans les bassins La piraterie dans les bassins et sur l'E caut, la plaie de notre port,-'sera sans doul bien près de disparaître, grâce aux effor énergiques déployés par M. Jan De Vo pendant l'absence de M. Albrccht. Un j>roj< de règlement sur la circulation dans les ba sins a été soumis hier soir au Conseil con munal, qui l'a adopté dans son ensemble Dorénavant, la circula tion . dans les bassir sera interdite à tous ceux qui ne pourror justifier leur présence par leur profession o leurs occupations. Entre le coucher et le lever du soleil, 1< canots devront être munis d'une lanterne lumière blanche, non rayonnante, visible c tous oôtés, attachée à 1 m. 20 de hauteu: au-dessus de l'étrave de l'embarcation^ à u petit mât lui servant de point d'appui. Les contrevenants au nouveau règlemer ^exposent à une amende pouvant aller jiu que 25 francs et sept jours de prison. Qu'on se le dise! Une grue flottante de 100 tonnes A la suite de l'adjudication approuvée 1 4 août 1913 pour ^acquisition d'une gru flottante de 100 tonnes, destinée au con merce et à l'exécution de travaux à diverse écluses, plusieurs offres ont été reçues pa la Ville, mais certaines d'entre elles, pou des raisons spéciales, n'ont pu être prises e considération. La Commission du Commerce s'est arrêté à la soumission de la Société Anonyme d Construction et (Tes Ateliers de Willebroecl au montant de 420.000 francs, pour la foui niture d'une grue flottante non pivotante d 100 tonnes. H est incontestable, dit la oommissio lans ses considérants, que pour la manipi 'abion de lourdes charges, il serait préfén ble de disposer d'un engin pivotant plutc que d'un engin non pivotant, en ce sens qu le premier exigerait moins de déplacemenl à effectuer à l'aide des treuils à vapeur pr. vus sur le flotteur. En outre, les chargt pourraient être amenées, avec plus de pr< eision, en un point déterminé de l'espace cii conscrit par le orochet de_ la grue, au coût du mouvement d'orientation. Tooutefois, pour la grue non pivotante, est certain que les pertes de temps résultan de l'emploi fréquent des treuils à vapeur s( ront sans importance en comparaison d temps nécessaire à élinguer de lourdes chai ges. Au surplus, pour le chargement ou le d< chargement des pièces lourdes, jl n'est p? indispensable d'opérer, au port, avec autan de précision que sur ut\ chantier de constriu tion où, en règle générale, lesdiverses pièce doivent, pour ainsi dire, êtro posées ave une exactitude mathématique à l'endroit d^ terminé. Le besoin d'une grue pivotante se fait néar moins sentir à côté d'une grue non pivotante et le Conseil communal, après avoir apo^v vé la soumission de la Société de Wille brocck, a émis un vote de principe en faveu de l'aoqUisition d'une grue pivotante de 5 tonnes. Une vente intéressante Hier a eu lieu à la salle Wynen, par le soins de MM. Claes, expert, et Lemineui notaire, la vente des tableaux anciens, d l'argenterie, des meubles et porcelaines, pre venant de la succession de M. C. Parmentiei descendant des Teniers par la veuve de Da vid Teniers III, Anne Bonparens, qui épous< en 1686, le chevalier A. B. van Goethem dont la petite-fille fut mariée en 1765 à J B. Parmentier, aïeul du possesseur de la col leotion. Parmi les prix forts réalisés, notons: Une fête villageoise de David Teniers II fr. 2300 ; le portrait d'Anna Bonnarens, pa Teniers III, fr. 9000 ; un Corneille De Vos fr. 3100; une Sainte-Famille, d'Otto Venins fr. 1800; un Cupidon, de i'école de Vai Dyck, fr. 1450 ; une tête de vieillard, de Jor claens, f\r. 1500; un Gaspard De CraeyeT 6r. 1050. Puis une magnifique statuette en buis d> la Vierge, sculpture flamande du treizièm siècle, fr. 2000 ; un bahut flamand du dix septième siècle, à deux corps, fr. 1450; ui olat d'argent Renaissance aux armes de 1; famille de Goethem, fr. 1550 ; une cafetièn en argent ciselé aux armes de Goethem & Parmentier. fr. 1400. Les nombreux amateurs étaient fort ani més. Les souverains danois à Bruxelle; Un groupe d'enfants de St-Josse chante ront, à l'arrivée des souverains, l'hymne na tional danois. Ils seront massés sous le péri styile principal, à l'intérieur de la gare. Le programme du concert, donné par l'ELar monie communale ,au Parc mardi après-midi ne comportera que des œuvres de composi teurs danois. Au oours de la revue un nouveau casqiu sera présenté au public par des hommes di neuvième de ligne. Deux officiers et vingt-cinq sous-officiers caporaux et soldats, auront le casque gris bleu* vingt-cinq autres, le casque bleu d< roi. I>es nouveaux casques ont les garniture) d'or de la grande tenue : cimier à tête de lior at plaque frontale. La large jugulaire a disparu; elle est rem placée par une simple mentonnière en cuii verni. La visière et le couvre-nuque ont des dimensions plus réduites que celles du casqut présenté à la revue du 8 avril. Le nouveau casque ne pèse que 280 grain mes environ. La guerre mexicaine A VERA CRUZ Comment les Américains traitent les réfugiés La Vera Cruz, 18 mai. — 140 réfugiés de ii verses nationalités se sont rendus à bord du rapeur «Ipirangha» vendredi soir. Un officiel iméricain les y avant suivi leur déclara qu'ils levaient aller chercher des passeports. Le ;onsul d'Allemagne se rendit alors auprès du gouverneur amérioain avec un officier de 'alpirangha» et demanda des explications, Pendant la conversation un aide de camp du Gouverneur ayant_ employé des expressions njurieuses, une vive altercation s'ensuivit, [/officier de 1'«Ipirangha» et l'aide de camp >rirent tous deux leurs revolvers. Le gouver-îeur intervint et les calma puis il fit donner les passeports à tous ceux qui en deman-laient. L'«Ipirangha» a appareillé samedi natin. Un emprunt forcé La Vera Cruz, 18 mai. — Les étrangers protestent contre l'emprunt projeté. Les au-orités insurgées déclarent que si l'emprunt le réussit pas ils craignent de ne pouvoir empêcher le pillage. Les phares sur (a côte du Mexique Mexico, 18 mai. — Les autorités militaires nt donné l'ordre d'éteindre les phares »ur la ote occidentale du Mexique. ï Les Pleutres î, L'honorable président de la commissio des Hospices civiils rendant, hier, aux Sœua de nos hôpitaux les hommages qu'elles mér 'e teint si bien, rappelait les félicitations et U is distinctions que Charles Rosier, ministre c 5. l'initéa-ieur en 18^2 et 1840, décerna à lei ^ communauté, pour reconnaître leur vaillami aitititude au oours des épidémies qui rendirei ;. ces armées particulièrement funestes à la vil IS et au port d'Anvers. ^ Si oet excellent Chartes Rogier viva enoore, i:l n'aumait qu'à bien se tenir. Car c « tous les ooins de notre vieil hôtel de ville Lt " tomberaient diessus la bande de raits hargneu .e et féroces que' nos fameux et puissants ocrck n démagogiques ont envoyé loger élans l'illusta monument. ^ Ceux qui y vivent avec eux. les connaissea ' bien. Demandez plutôt à M. De Vos, à N Desgudn, à M. Strauss, h M. Aïbrecht. C'e; mênie pour si bien les oonnaîtme qu'auou membre du collège, ni le bourgmestre, nd u e ôchevin, n'a eu le bon goût ou l'indépendanc e ou la pudeur de s'associer dimanche, au noi 5 de la Ville et surtout de la populo/tion d'Air r vers, à la touchante et tranquille manifeste r tion en l'honneur des Sœurs de nos hôpLlau* " Après tout, ces braves femmes rem plisser e à Anvers un service public qui en vaut bien u e îuutre. Alliez demander à nos mères et femme ' d'ouvriers, aux ouvriers mêmes qui y or " passé, oe qu'ils pensent de la manière doi elles s'en acquittent. Peut-être bien leur doi n oeur et leur aménité apparaissent ce qui k l_ distingue surtout de la mas9e des autres serv ^ oeurs de la Ville. e Or, voici ce que je sais et ce que tout s monde sait comme moi. '- Il n'est pas à Anvers,' dans la vaste m; ^ ohime «prétorienne» que nous oonmaissoi •_ tous, un sous-syndGcat d'éclusiers, de sout s écluisders ou d'arre>seurs publics, célébrant u jubilé quelconque, qui n'entraîne en se 'j. festoiements l'un ou l'autre de nos maître: copieusement muni de toute sa ferblanterie e n refrains oratoires connus. Pourquen? Parce qu'à l'e>ccasion c* gens-là savent brailler l'«Internationale) s parce qu'au besoin ils montrent le poing < t les dents aux «pères eles ouvriers» qu'i '* veulent bien tolérer à côté du fauteuil e; f, M. Cools; enfin, parce qu'ils sont à la based ^ Cartel, électeurs, carottistes, fromagistes, e le reste ! Allez donc, je vous le demande, compare i de semblables personnages avec die pauvre _ petites Sœurs, qui ne savent que soigner k r malades, panser des blessés, consoler de ^ désespérés et eles moribonds, cjui toucher pour œla 400 francs de salaire par an et qui. ne sont pas « électrices » ! 1 s Cependant, les représentants légaux de 1 ville d'Anvers ont vu surtout un abîme eintr e l'armée d'éleoteurs qui nous « carottent » e " la modeste petite troupe de religieuses qi nous soignent; parce que ocs fiers représer ; lants ONT PEUR ! ! Oui, ils ont peur, peur, vous dis-ie, no • d'être mangés par les Sœurs, par exemple mais elévorés publiquement et en plein liôt< de ville par ces ogres pour petits enfants qu , prennent vite le chemin des Sœurs quan r l'épreu/ve passe chez eux, mais trouvent exp^ ' dient ele le barrer au reste de l'humanité' qt i souffre. Pensez donc ! Vous imaginez-vouis M. D ' Vos ou M. Desguiin ou un échevim • quel » conque être seulement allé saluer simplement ; poliment, voire sains un mot ele elliscours le - braves femmes que ce crétin ele Charle ' Relier s'oubliait à féliciter et à décore i elevant le pays entier? i Et les coups de sifflets élu plus illustr conseil communal de ce 'temps ? Et les coup " ele trique du citoyen Terwagne ? Sans doute, vous rappellerez que ce gro laïcisateur à recouru lui-même aux Sœurs précisément à l'ordre des Sœurs cjud desser nos hospieses publics; qu'il s'en est mêm-' excusé par cet argument énorme et extraor d'iinaire que ces Sœurs possédaient alors k seule clinique bien organisée à Anvers ! ! Vou - trouverez que oet argument même suffirai 1 à M. De Vos, à M. Desguin, à un autre, poui se justifier d'être allé saluer des fommes qu , s© sont honorées par une si noble, si intelli 1 gante, sd indispensable initiative. Cela, c'est peut-être de la raison, de k ' logique. Mais qu'est-oe que la raison et k , logique ont de commun avec la peur ? Ouane i on a peur, on ne raisonne pas. On prend k fuite, on se terre, on se fak le plus petit et k moins bruyant possible. Ce fut le sommaire programme de no: maîtres commumauK vis-à-vis des Sœurs d* ■ nos hospices public®. Et voilà pourquoi nouts n'avons pas vt dimanche M. De Vos, ni M. Desguin, ni ui autre, receve>ir, à l'hôtel de ville d'Anvers comme on aurait fait pour un cycliste cham pion ou un chansonnier lauréat, cette théorie douce et menue de vieilles Sœurs, usées ai service du peuple d'Anvers, leurs décexratiexns exceptionnellement attachées à leur modeste robe noire pour attester trente, quarante oinquante années de tranquille et obsoua héroïsme, mais dont le défilé si sumplemcni émouvant, le soir, à Notre-Dame, derrière le carelinafl Mercier, fit courir le bon petil frisson dans L'âme de tous les braves gens qui 9e trouvaient là 1 Non, M. De Vos, ni M. Desguin, ni un autre, ne les a exvnviées, ne les a reçues, n'a laissé entre les mains de la supérieure ou de la doyenne d'entre elles, la œupe tradition-nelle préalablement vidée à la santé ele colles qui par excellence veillent ici sur la santé de tout le monde. M. De Vos, ni M. Desguin, ni un autre, n'ewnt faiit cela. Ils se sont éclipsés. Ils n'ont donc pas peur devoir eu peur. Car ainsi iils comptent que le citoyen Terwagne leur laissera la paix. Ah, oui, vraiment! Le citoyen Terwagne sera peut-être satisfait. Et quant à vous, mes chères bonnes Sœurs, croyez-m'en, sans que je veyus le jure, entre vous et ces valeureux ce>uords, ce n'est pas eux que les hommes de cœur et d'honneur de n'importe rue! parti ,saluent le plius bas l ^Lijker. Entre frères II ;s Un avertissement -)o(- 0 Les compte-rendus du meeting libéral mo :i' vementé de dimanche au cirque des variét e do Liège ,où les se>cialiste« empêchèrent, p 11 raît-il, M. Hymans de parler sont fort int e ressants. Le ajournai de Liège» tout particulièr ment, se distingue par la sainte fureur av 10 laquelle il tonne contre les rouges qui lui o 11 ravi le plaisir d'entendre île plus illust x orateur du Parlement». s Voici du reste quelques eléfcails typiques e ce sujet. D'abord la salle : r Les socialistes ont recruté depuis huit jou ' dans la banlieue des braillards dont nous 1 trouvons les mines suspectes dans elivers coi n de la salle. " Puis l'entrée des autorités : 11 L'arrivée de M. Dévèze soulève quelqu t- huées qui sont couvertes par les applaudis® J ments enthousiastes de l'assemblée. Parfaitement, on a hué M. Folle-Avoine, plus socialisant de nos députés radicaux. s Voici ensuite la description de la condui lt de Grenoble faite à M. Hymans : il M. Magis donne la pare>le à M. Hymar 1- l'éminent député libéral do Br.uxelles. .s Une nouvelle ovation est faite par les lil . raux au brillant orateur qui s'avance à 1_ tribune En ce moment, comme obéissant h un e gnal, des cris viennent des galeries supérie res: Troolet 1 Troclet! Les exhortations au calme et au sileneïe < l~ président se perdent dans un tumulte < lS froyable »- Très calme, très maître de lui, M. Hyma n attend que l'orage s'apaise. Mais, obéissant à une véritable tactiq obstructionniste, les tapageurs de la suite c député Troclet redoublent de cris et de hué c tandis que celui-ci fait des gestes au publi Le vacarme dure cinq minutes. s C'est alors que M. Paul Hymans, apr avoir fait une suprême tentative, très dign : très calme, quitte la tribune, au milieu d acclamations des libéraux. s A Liège, dans la ville où la liberté est s 0 crée, où le peuple so pique d'intelligeneîe do courtoisie, nous avons assisté à cette ho u te : Le plus grand orateur de la Chambre b< •*l ge obligé de e>éder la place à une bande 1 forcenés. s Admirez enfin les aménités que le « J011 s nal de Liège» décerne au citoyen Tre>olet: 5 M. Troolet fait mine d'avancer, mais il t compté sans l'énergie des libéraux qui env hissent la scène, prêts à empêcher oe tribi de paeïotille de prendre la place de notre illu tre orateur. a M. Troclet, l'intrus, est bien forcé^ de c retirer à son tour, au milieu de la véhémen a indignation que le triste rôle qu'il a joué < ,j cotte circonstaneœ fait monter de tous 1 cœurs. On lui crie de toutes parts : Jésuit Faux bonhomme l Il avait cependant un discours à place n cet orateur à la manque, et c'est sur un bai , du boulevard qu'il va s'échouer, pour hara: \ guer les quelques braillards qui l'ont suivi. Ce fut une grande victoire socialiste qi 1 celle du 17 mail j * # * «Braillards à mines suspectes», «tapageur! «bande de forcenés», teils sont les qualificati elont un journal libéral orne aujourel'hui 1 socialistes liégeois. «Tribim de pacotille», «intrus», «Jésuite «faux bonhomme», «orateur à la manqui ■ voilà les épithètes glorieuses que le mên 5 journal décerne à un député de l'extrêm 5 gauche. r Et cependant, si la coalition de l'oppositic avait réussi en 1912, SI ELLE DEVAI ? ABOUTIR DEMAIN, c'est avec de tels «fo ; cenés» représentés au Parlement par de sen blables «tribuns de pacotille» que les libérau auraient dû et devraient gouverner le pavf Bien mieux, les dits «forcenés» auraient é1 J et SERAIENT LES ARBITRES DE L. s SITUATION et les libéraux devraier ' PAYER CHER, très cher, leur concoun pour pouvoir s'assurer une majorité en fae 1 du blex: catholique. Or, il ne faut pas qu'on l'oublie : C'est au dépens de ne» libertés, aux dépen de la sécurité du pays, aux dépens de l'inte grité séculaire du patrimoine ele la bourgeo: sie que les libéraux devraient, pour complair aux révolutionnaires, jeter le pays dans un politique de ocanpromissions et d'aventures Nous ne cesserons pas de le répéter : ils de vraient échanger l'appui des voix sexualiete contre les empiétements d'un oollectivism destructeur, d'un syndicalisme agressif, d'u: étalLsnie tout puissant, d'un pacifisme débili tant et d'un système fiscal inquisiteur! Placé dans la pénombre aujourd'hui pa tactique, le cartel renaîtrait immédiatemenl avec ses plus déplorables conséquences, le jou où l'opposition entreverrait la moindre chan ce de conquérir le pouvoir. Les électeurs belges ne l'ignorent pas. Il savent ce qu'ils doivent attendre d'une victoi re libérale. Ils sont ex>nvaincus que le pari catholique conservateur le seul vraiment na tional, est aussi le seul qui soit capable d nous préserver de pareils maux. Et ils ne commettront pas la lourde faut d'affaiblir sa situation au moment même 01 la politique électorale des libéraux révèle d la façon la plus crue la brutalité et le vid des pre>oédés socialistes. Quercus. CONGO —)of— Le voyage de l'«Anversville» Le vapeur «Anversville» a passé au larg' de Cap Blanco le 17 mai à 10 neures du soi: en route pour le Congo. AVIS A cette époque de l'année le nombre de no: abonnés se rendant en villégiature, est consi tlérable. Pour faciliter la prompte exécutior des mutations, nous prions instamment no: abonnés de vouloir bien nous rappeler leui ancienne adresse en noyc ^nmmuniquant leu nouviU» tVr/vut» < A la veille des élections —m— 08 qu9 dit un journal libéral français L'avis du « Journal des Débats-» u_ Le «Journal des Débats», le grand et . fluent organe du libéralisme français consa cre ime «lettre de Belgique» aux perspecù a" i'es électorales du 24 mai. é- Nous en elétachons les passages suivanti qui ouvriront peut être les yeux à un certau e_ nombre de libéraux belges: Serait-il vrai de dire écrit notre granc 30 confrère que, pendant ces trente ans, il nation belge ait été tourmentée ou brimée pal re ses gouvernants Y Non, car s'il en avait éW ainsi, elle aurait — même au risque de con-à naître les excès démagogiques — renouvoU depuis longtemps le système de bascule éleo torale qui, avant 1884, faisait alterner lei partis au pouvoir. L'ancien parti «conserv*. teur». auquel une très nette orientation ven rs les reformes sociales a fait prendre le titn €" de parti «catholique», a eu la très grancU as habileté de ne se laisser griser ni par sa puis sance électorale, ni par l'étonnante durée di son règne. Il n'a commis aucun de ces abuj de pouvoir qui soulèvent la réprobation ei déohaînent la vengeance. U a eu la sagesse es d'élargir la Constitution au profit des classeï populaires ; il a eu le temps et la persévérance de mener à bien des travaux publics d'un< t extrême importance, et de faire voter tout ui ie Cexle de lois sociales dont quelques-unes ont servi de modèle à l'étranger. Ce sont là dei Iq vérités qu'on ne peut nier sans sottise, parex elles sont d'évidence, ni sans danger, pare* que la masse des électeurs a là-dessus dei 6 opinions arrêtées. ' .. Les membres de la gauche libérale ont voté, en grand nombre, la réforme militaire ja ils ont eu le tort de s'en téter pendant quatw mois contre le projet scolaire pour l'uniqu< .j. raison que celui-ci encourage les écoles libre* par des subsisdes dont un million ou un million et demi ira aux établissements dirigé [u par des religieux ou des religieuses. Du mo ,f_ ment où la majorité intreiduisait dans la légi» lation l'obligation sce>laire réclamée par le> as partis d'opposition, il était tout naturel qu'elle assurât en même temps la liberté d« ie pères de fam'lle en ce qui concerne le choii |u de l'enseignement, et, pour cela, qu'elle en es courageât pécuniairement les écoles libres c que fréquentent <150,000 enfants et dont 1s suppression coûterait plus de quinze milliom ^ par an à l'Etat. e C'est une grande faute dans notre pays — ^ et trop de libéraux ne s'en rendent pas compte — de vouloir aboutir, par des voies direo-a_ tes ou indirectes, au monopole de fait de l'en-^ dignement officiel et neutre. La Belgique, cela n'est pas niable, est le pays le plus histo-s]_ riquement et le plus foncièrement catholique je qui soit; les parents, même indifférents eu matière de religion, sont désireux de fain donner une éelucation religieuse à leurs enfants. et la meilleure preuve en est que, sui r" un million, d'écoliers que compte le pays, trente-quatre-mille seulement sont dispensé) par leurs parents de suivre les cours de reli-a <xion L'ardente opposition faite à la loi sexv a" laire ne sera donc pas de nature à électrises In les masses électorales en faveur des anticléri-s" eaux. De tout cela il résulte que le parti libéraJ <e présente devant les urnes dans des condi. ^ tions moins favorables qu'il ne l'avait espéré. in De son programme d'il y a 2 ans il ne resta e<J rylus debout que le suffrage universel pur et 3' simple, — le S. U., comme nous disons ici. Or, si le S. U. constitue la partie la plus im-r' portante du programme du parti socialiste, S 10 n'en est pas de même pour le parti libéral. Ceux-là même qui s'y étaient ralliés par esprit de discipline et pour les nécessités du Ie «cartel» se prennent à regretter leur complaisance en constatant combien peu les socialistes lejir savent gré de leur appui. Dans un< îfl toute récente réunion électorale qui eut liei fs à Seraing4ez-Liége, M. Hymans, le chef émi-?? nent et très respecté du pa»rti libéral, entouri de quelques amis, a été injurié, sifflé, vili- 8 pendé par les socialistes de l'endToit qui_, aveo J une rare intolérance, prétendirent diriger È leur guise oe meeting qui n'était point le leur, ie et exigèrent qu'on entendît leurs orateum 3- dans cette salle réservée au libéraux. La vérité est que l'on voit aujourd'hui, 71 «lus clairement encore qu'il y a deux ans, T l'erreur commise, de très bonne foi sans dou-te, par les chefs libéraux, qui voyaient dani !_ la conclusion du «cartel» le seul moyen possible de prendre possession du pouvoir. Après x" avoir inspiré répuchance et terreur aux élé-' ments modérés du parti libéral, le «carteSi é 'vpoaraît artificiel et fragile. \ La conclusion, me direz-vous, n'est pour k t libéralisme, ni très claire ni très enexvnragean-, te. — J'en tombe d'accord, et ce que j'en dis pour éviter de nouvelles déceptions. Ma* e nlors c'est donc, à perpétuité, le rè<rne, snns oartaee, du cléricalisme en Belgique r Oui ^!>it pourtant P Peut-être bien que les vrais s ^béraux, s'ils voulaient être satres et. s'rnspi-ver du passé, retrouveraient la part d'influence qui leur revient légitimement et que le r>ays a Intérêt à leur voir exercer. e e ; BRUXELLES s —)o(— 1 Inauguration des installations maritimes La Société des tramways bruxellois sou» crit une somme de dix mille francs pour les r fêtes d'inauguration des installations mariti» ,, mes. [ La protection de l'enfance La Ligue nationale pour la protection de l'enfance du premier âge fêtera samedi 28 s mai le dixième anniversaire de sa fondation. Une séance solennelle sera organisée à qua-,j tre heures de relevée en la grande salle du Palais des Académies. " Sa Majesté la Reine honorera cette céré- 9 rnonie de sa présenoe. - La commission de la bourse 1 On sait qu'une commission d'appel oomplè-3 te la (ximmission de la Bourse. Cette commission d'appel, qui va être constituée, entrer* 3 en fonctions le 1er juillet prochain. Elle comprendra un conseiller à la cour d'appel, qui exercera les fonctions de président, et, comme membres ,un avocat ou un banquier, et quatre agents de change, anenens président* de la e»mrmssion de la Bourse, et enfin un greffier, qui sera très probablement M. Thoumsin, greffier adjoint du tribunal de commerce. On sait que la commission de la Bourse c été augmentée de quatre membres. Ceux-od 11e seront nommés qu'au mois de janvier pro J chain D'ici là. la commission continuera l fonctionner telle qu'elle est compensée actuel lement. A la Zwans-Exhibition Un attentat bizarre a été oommis, dan* la soirée de dimanche à la Zwans-Exhibition : un des plus curieux bustes exposés, représentant ; un artiste très connu, a été jeté par terre «d détruit à ex>ups de talon. 1 Par qui? L'enquête faite par la police î'açh ; prendra sans doute. En attendant, les sculpteurs se sont remis à l'ouvrage et l'on espère aue dani quelqw* jours 1» m»! sera répare.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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