La Métropole

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s.n. 1914, 19 Januar. La Métropole. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qj77s7jw6t/
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LA MÉTROPOLE 21e Année ■ ^clitïoxi " .suBOKrxsrEav^EBaNn-s le numéro Journal quotidien du matin le numéro _ r rrr i°s g»» g-"g- [ ™ '«18 Ef-mT \i:iol Lundi Troi^Voi,: ::•::::: ? >• :.*.** s Tous les jours 59.ruedeâ Peignes, Anvers Le dimanche § F^f>^uterK tbiâfsauF"™ ia * On i'abonne i tous tes bure*ui de poste et aux facteuri. i .e vers, s'adresser à l'AGENCE HAV AS : jq janvier 1914 ds4 à 10 Administration" » 3519 deloalo à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. 1Y JUI1VICI ETRANGER, le port en sus: nmwniinin Administration. 0013 PffliTIUlK à PARIS T 8, place de la Bourse. Pour U HOLLANDE, s'abonner de préférence aui CEMIMm Baqes RÉrlarfinn ! TéléDhone 617 pages lïilIllMIlO à LONDRES : ii3. Cheaoslde E. —r Documentation )0l „o, fois songé à l'embarras | Avcî-vous paifws * >auront fc raCon- ■ acs historiens ^ peu(. songer sans jfë n?fc)? ^incroyable quantité de docu- Kù nî'ils auront à confronter, a analy-» Certes, il est fort ennuyeux ■ «r, i juger- chose sur laquelle tVminnun r^igaements. Bien, ce-on manque dan3 un caa pareil, Réinventer de son mieux. Cela s'appelle ■ ''S. „ ies textes et cotte opération, K'un "à\M douteuse, ne fait paraît ■ il que mettre l'ingéniosrté du ,avant H 'dans une lumière plus vive C est la B mésaventure qui vient de mettre en fâ-■&£, posture.le fameux historien du ■<i liioc » français, M. Aulard. ■ Mais avec trop de documents pas moyen ■ 'do tricher. Ceux que vous n aurez pas ■"employés feront, évidemment le bon-Kfceui' d'un rival qui s'en servira pour met-H'tre i mal votre ouvrage. . ■ Cette abondance extraordinaire de ûo- ■ cumentation moderne n'embarrassera pas lînuo les historiens futurs; elle semble dé- ■ concerter même les travailleurs d aujour- ■ 'd'hui. Avez-vous remarqué que, pour p n'importe quel travail, nous ne nous ser-I irons pas do la moitié des documents qui I sont à notre disposition ? C'est que ces do^ ■ puments, si nombreux, échappent, par u | même, à nos recherches. C est que notri «négligence, notre paresse, nous détour I 'lient d'un tas d'informations précieuses Par bonheur, il y a des gens qui tra K ^vaillent pour les autres. Ce sont les sa ■ gacen organisateurs de bureaux biblic ■ graphiques. Nous ne nous lasserons jî I mais de recommander à nos lecteurs celi ■ qui se trouve au second étage du Must' ■ moderne à Bruxelles. Vous montez un p< ■ lit escalier ouvrant à côté do la port ■ du cabinet des estampes, et vous vou ■ trouvez dans une longue salle entièremen ■ tapissé do tiroirs à fiches. Vous précise ■ eur un bulletin mis à votre dispositio: ■ l'objet de vos recherches, et bientôt un ■ charmante jeune fille vous apporte .u: ■ petit tiroir. Dan3 celui-ci, des. fiches, îm ■ mobilisées par uno tringlo vous présen ■ :tent le détail de tout ce qui fut écrit su ■ le sujet qui vous intéressé.Il ne vous rest- ■ plus qu'à prendre note des ouvrages ams ■ indiqués, et à vous rendre tout à cote, i I la Bibliothèque royale, ou, presque tou I jours, vous les pourrez parcourir. Di f reste, la- fiche de l'Institut bibliographi [ que vous indique si l'ouvrage renseign \ £ait partie de la susdit» collection. Mais il n'y a pas que le documen | 'écrit: il y a aussi efc surtout, le documen k îiguré. Ce dernier fut également mul ■ tiplié d'une façon incroyable par Pépc ■ que moderne. Savez:vous que les mpil m leurs récits disent bien peu auprès d'u: m instantané. La photographie, l'image pc ■ pulaire, la gravure publiée par le joui I nal et à laquelle le sentiment populaii ■ sert de témoignage, forment une doci ■ méditation presque d'évidence? Et cependant celle-ci nous manqua: ■ on peut dire complètement Le cabim | des estampes demeure presquo entièr I ment artistique et rétrospectif, comme I sied.. Le document contemporain n'éta I pas offert aux chercheurs; il l'est depu fi quoique temps. I Tout à côté de l'Institut bibliograph ( que se trouve une section iconographiqi I dont l'intérêt et l'utilité ne sont p, W moindres. Son organisateur, son dire B teur, méritent la reconnaissance de toi I ce qui travaille la matière énorme ( I l'information contemporaine. Rende I vous y; demandez un portrait, un costum s une scène. Tout un jeu de fiches va voi I permettre de vous servir des meilleu I renseignements sur le point en questio t Vous verrez, par le moyen des photogr | phes, des dessinateurs, la scène, l'indivic ■ dont vous voulez parler. Vous pourr B faire œuvre utile, précise, bien modem B -.Vous parlerez en témoin oculaire. Mais il importe que l'on sache ce q les instituts de-, documents font pour . public. La meilleure récompense des c | vouements qui s'y emploient, sera un ti I vail plus grand par des visiteurs pl f nombreux. Révoire L'Actualité I Toujours l'imbroglio albana. £ Les informations optimistes c TV& pessimistes suivant leur source i 40jL la situation en Albanie ont fini ] I entourer les événements de la nouvelle pr I cipauté d'un voile à peu près impénétra | à la vue. Tandis que du côté de la Tri I Eu cent o on se montre d'un noir pessimis: [ et qu(j l'on déclaré le nouvel Etat mort-: I on se montre du côté de la Triplice pl< | de confiance et d'optimisme. Que faut-il p( K 6er do tout cela? Il faudra peut-être, pc >. arriver aussi près que possible do la véri bo faire \iu0 opinion moyenne et dégager \ informations de Vienne et de Paris de f qu'elles ont de trop optimiste dans le prem I cas et de trop pessimiste dans le se cor [ On «e convaincra alors qije la situation i Albanie n'est pas sans danger ni sans dif F cultes sérieuses, mais on se persuadera au [ qne ces dangers et ces difficultés ne sont j [ do nature à faire* renoncer les Etats de [ Triplice et principalement l'Autriche-Hong ù la réalisation assez proche d'ailleurs d' ! projet qui kntr paraît offrir la meilleure é rant'ie pour la sauvegarde de l'équilibre da f. les Dalkans et do leurs propres intérêts da [ cette partie de l'Europe. En envisageant ! eituation do oetfco fac-on, on se rapproche ^ sans aucun doute de la vérité. Les principales difficultés en Albanie n «le Se rapportent aux agissements de e tains milieux musulmans qui ont essayé faire une propagande efficace en faveur l'élévation d'un princ0 musulman sur le t ne d'Albanie. Cette propagande comme tentative do soulèvement n'ont produit £ cun résultat appréciable et l'arrestation t principaux meneurs de cette affaire par gendarmerie albanaise sous les ordres d'of ciers hollandais a prouvé que tout au moi de ce côté il y a déjà un commencement d'< ganisatioQ assez efficace. Cet échec des c< fipiralions en faveur d'ïzzet Pacha a d'f leurs amené le complice de l'ancien minisi de la picne turc Essad Pacha à renoncer lennc leinent à toutes les aspirations d'in< peadacce ou plutôt do domination. Il se < ïlare de nouveau le partisan le plus dévoilé lu prince de Wied dont il attend l'arrivee iveo impatience. A Vienne, on feint de oix>i-•o îv la sincérité de ces déclarations d'Essad Pacha. Ailleurs, sans doute, on reste un peu aiéfiant. Il 03t possible toutefois que ion puisse se montrer confiant, car le peu de retentissement que la propagande en faveur i'Izzet Pacha a trouvé auprès de la population musulmane albanaise, qui cependant forme la très grande majorité de la population totale de la principauté, peut paraître comme un avertissement a li^ssad Jracna do ne pas s'aventurer dans de pareilles entreprises. La nécessité fait loi également en Albanie et même pour Essad Pacha dans les ^ circonstances actuelles. Une autre difficulté est colle concernant i l'emprunt international albanais. Le prince do Wied a affirmé qu'il ne pouvait se ren- a di-o en Albanie aussi longtemps que cette af- v, Ifaire de l'emprunt n'était pas r^glee. Cela peut paraître un peu étrange, mais les meU-lours connaisseurs de l'Albannie sont d ao-cord pour dire que lo prince ne peut en au- ^ cun cas risquer une aventure comme celle H d'arriver en Albanie les mains vides et sans a apporter le secours promis par l'Europe pour v le relèvement de ce pays, dévasté par les Turcs comme par les Monténégrins. L» emprunt est absolument nécessaire si I on considère que l'Albanie ne peut fournir en ce moment ot ne pourra fournir sans doute pen-dant longtemps enoore que des revenus mo- M destes aux administrateurs du pa.ys. On comprend par cette seule constatation comoien œ ceux qui retardent cet emprunt ou cherchent je à l'empêcher se rendent coupables de la situation troublée en Orient. Une dernière difficulté enfin se rapporte a la délimitation de l'Albanie du sud et de l'Epire. Il faut que l'Europe veiUe à 1 exé- t ; eut ion des décisions prises par la commission v " do délimitation sur les propositions de bir L • Edward Grey et sur lesquelles 1 accord des - puissances a été fait. Mais il n'est pas im- } r possible que certaines puissances de la Iripie n i- Entente voudront sous ce rapport recommen- ^ - cer le petit jeu que l'on a tenté avec le Mon- j '• ténégro dans la question de Scutan en ex- j t citant la Grèce à ne pas évacuer les tern- toires do l'Epire attribués à 1 Albanie. Ce ç serait un jeu dangereux en ce moment et 1 on e ferait mieux sans doute de ne pas b y livrer, s M. Vénizelos, dans ses^ visites aux chefs t des gouvernements européens, aura pu s en z persuader et il est probable qu'il se resou-i dra à faire droit aux demandes de TEuro-e pe. La part de la Grèce par suite de la pro- < tection de l'Allemagne spécialement au mo- y ment du partage du butin au traité do paix à Bucarest, s'est trouvée suffisamment jo- i " lie pour quo l'évacuation de ces contrées de ] ■ l'Epire septentrionale ne puisse jouer au-î cun rôle dans cette affaire d'une importance i capitale pour l'Albanie et pour la paix de t l'Europe. On le voit, les difficultés albanaises ne , sont pas insurmontables avec un peu de bonne volonté. — J. Joerg. POUR LBS MISSIONNAIRES Un appel à la jeunesse catholique 1 II est incontestable que notre siècle est l'âge d'or de l'apostolat catholique. Tout ca^ tholique a sa quote-part de dévouement per-e sonnel à apporter à ce grand mouvement m-L- térieur qui fait déborder incessamment la sovo de l'Eglise au-delà des frontières déjà t conquises. Ce sera l'éternel honneur de la Belgique 1 d'avoir, au sièoVe dernier, été fidèle à oette "•i loi de la propagation de l'Evangile qui obli-. ge en tout temps chaque nation comme cha-que individu, selon la mesure de ses forces ls et de ses ressources. La Belgique a été fidèle à ce devoir en érigeant, 1e 28 novembre i- 1862, par le ministère du cardinal Sterckx, ie archevêque de Malines, l'œuvre de la Mis-ls sion Belge, c'est-à-dire l'œuvre des missionnaires de Schout, et en la plaçant sous les , auspices de l'épisoopat de Belgique. Aussi J bien l'Institut des missionnaires de Scheut 'e est, jxnir uno grosse part, redevable de son z" existence aux évêques et aux prêtres dé Bel-e, gique, qui accueillirent avec bonheur et avec îs fierté le projet d'une société nationale de rs missionnaires, à laquelle ils confirmèrent le nom de T Œuvre de la Mission belge. Si d'année on année nous apprenons à des j1 milliers de païens, en Chine, au ^ Congo et 1 aux îles Philippines, à connaître, à aimer et 22 à servir .Dieu; si la vie chrétienne s étend e. et se développe, et si de nouvelles stations surgissent partout, foyers de vraie civilisa-ie tion par le christianisme, nous en sommes le redevables principalement à la coopération [£- de nos compatriotes, évêques, prêtres et laïques. Les prières des uns, les aumônes des ' autres font fructifier entre nos mains la se-us inence évangélique. C'est ainsi que la Belgique a copipris et comprend encore sa mission d'aider à l'évan-gélisation du monde. Mais il ne suffit paf - aux Belges de seconder cette œuvre colleç tivement: individuellement aussi, ils doivent y contribuer. Le sacrifice d'une aumône est assurémenl une œuvro chère aux yeux de Dieu. Mais comnie le disait jadis un illustre cardinal, « i y a dans l'aumône moins de renoncement que dans le travail personnel. Le soin per . sonnel des malheureux ou des pécheurs es1 IS plus précieux aux yeux de Dieu que tout l'oi et tous les trésors de la terre. Il est trist< u et étrango que si peu d'hommes veuillent >ur payer de leur propre personne. » )ai N'était-ce pas là également la plainte, h m- grande plainto du Sauveur dans les jours d< ble sa vie mortelle? Et de nos jours.surtout, m >le semble-t-il pas redire avec plus d'insistance ne que jamais : la moisson est grande, mais il ? ié, a peu d'ouvriers P Et cependant quelle pro >in messe, grande comme l'Infini, il fait enten >n- dre quand il s'écrie aussitôt: t Qui perdr* ur la vie pour moi la retrouvera pour l'éter-:é, nité. » les C'est cette vie mortelle que nous deman ce dons, au nom de Jésus, aux fils des parent! or chrétiens de notre chère patrie. A vous, pa d. rents chrétiens, nous disons: l'histoire d< on l'Eglise de Dieu a ses époques, dont chacun< fi- est marquée d'un cachet particulier. Il y i ssi eu l'époque des martyrs, l'époque des ermi as tes ; l'époque actuelle, c'est J'époque de l'a la postolat et des missions. -ie Si donc, parents chrétiens do notre catlio un lique patrie, ce fils que vous avez élevé dam ;a- la crainte de Dieu vous demande de ne pa: ns comprimer lo zèle qui le pousse à l'aposto ns lat, dites-lui couragement: « Va. mon fils la où Dieu te veutj tu seras notre gloire et no ra tre couronne. » Et à vous, jeune homme chrétien, à vous lê- jeune lévite, à vous, jeune prêtre, dont L îr- cœur a soif d'immolation, nous dirons: de Voulez-vous, pour témoigner votre amoui de à Jésus, des douleurs sans nom? Nous avon: ô- cela. Voulez-vous des joies ineffables, à ren la dre jaloux les saints du ciel, lorsque votr< u- main versera l'onde salutaire sur des centai les nés de fronts courbés devant vous? Non la avons cela. fi- Au lieu d'un père ou d'une mère, à qu ns d'ailleurs votre sacrifice ouvrira le ciel, vou >r- lez-vous des frères qui sachent pleurer avei •n- vous et se réjouir avec vous? Nous ouvri il- rons nos rangs.. :re Ensemble nous combattrons ; ensembl» ;o- nous nous dévouerons ; ensemble nous mour lé- rons; ensemble nous triompherons et régne lé- rons à jamais, Échos LA VILLE j; )0(—- | Programme de la Journée : p FETES ET CONFERENCES U Les Amis dos Parc®. — A 8 heures et demie, au C rcl-o Artistique, rua d'Arenber*. conférence n iblique par M. Thomas H. Mawson : «The art oî ^ rk and garden rnaklng.» Société Royalo d'Harmonie. -- A 8 heures trois * îarts, audition de Mme Vanda Landowslia, cla- " icinlste ; quatuor Zlminer, 1 COURS I Extension universitaire catholique flamande. — g 8 heurea et demie, au Collège St-Jean Berch-ana (entrée rue de3 Juifs), première leçon systé- t atique et gratuite, série médecine : «La vie E jlontalre.» Berlitz Schooî, 8, Melr — Langue® vivantes. r r EXPOSITIONS r î Cercle Artistique. — De 10 A 4 heures exposl-on d'Imageries populaires do la collection de , . Em. Van Heurck (ouverte Jusqu'au 29 Janvier). | Salle Forst. — De 10 à 8 heures exposition des t uvres d'Edgard Wlethase, ouverte Jusqu'au 28 t nvier. Contre les laiclsateurB Un comité sera incessamment formé en no-re ville dans lo but de protester oontrq le c œit du Conseil communal tendant à laïciser ( 3s services hospitaliers de Stuyvenberg. -Le comité provisoire se compose de MM. ■ 3 baron Frédégond Cogels, gouverneur ho-oraire; Alph. Ryckmans, sénateur: Em, , e Meester et Ad. Henderickx, membres de . \ Chambre des représentants, et le Dr îuyens. ... ■ Une réunion aura lieu d'ici peu, au cours e laquelle il sera procédé à la constitution l'un comité définitif. Lo marasme du libéralisme Qu'ont fait de bon les libéraux depuis les lornières élections de juin 1912 où ils eprouèrent la retentissante défaite que l'on sait? La réponse à cette question nous est four-lie par la « Gazette » de Bruxelles dans un angage pour une fois dénué d'artifices et juo nous nous en voudrions de déflorer par .e moindre commentaire. « Depuis lors, nous avons généralement maugréé, bougonné, ronchonné, critiqué, rrinché, à Bruxelles, mais je vous le confesse secrètement, nous n'avons pas ^ fait grand'chose. On a recherché à l'infini les causes de la défaite. On a maudit copieusement le « bois mort », après quoi on s'est anquis des moyens de le repêcher, ce en quoi >n n'a peut-être pas tort d'ailleurs, car je a'ose me prononcer sur ce point délicat. Mais, en fait d'action positive, je n'en vois juère ,à part la constitution du Conseil national du.parti, qui s'est réuni une fois déjà, ïomme vous savez. » Sans doute, songeant à la maison qu'un Libéral ardent et généreux, Paul Janson, a voulu créer à Bruxelles, vous vous êtes dit déjà : Mais, sapristi, ce serait bien plus facile à créer à Bruxelles cette maison libérale, que n'importe où! » C'est ce que je me dis chaque fois que je vais à la Maison du Peuple ou à Patria. Une maison libérale bien conçue pourrait être même une excellente affaire commerciale, très utile au parti. Et ce serait telle-, ment simple, si l'on voulait. Il faudra y revenir, à l'idée de Janson. » Seulement, voyez-vous, pour la réaliser, nous devrons bien attendre un petit moment .... jusqu'à ce que nous ne nous disputions plusl » Et jusqu'à ce que vous pourrez trouver, ô a Gazette », une douzaine de libéraux qui ne se contenteront pas, comme l'immense majorité de leurs confrères, de puiser dans le porte-monnaie de tout lo monde pour soutenir leurs œuvres, mais qui voudront y aller de leur poche, comme le font les catholiques.Tous pingres, messeigneurs ! Société protectrice des Enfants mar tyrs La Société Protectrice des Enfants Mar tyrs a réalisé hier une idée doublement heu reuse, au point do vue de son originalité d'à bord, à celui de la recette ensuite, en don nant au Cercle Artistique une représentatioi de « Hansol et Gretel p, non par des pro iessionnels ni par des amateurs, mais par les élèves de la Section Universitaire du Conser vatoire royal flamand, sous la direction d< M. Ernest Van Dyck, leur professeur. Les sympathies dont jouit l'œuvre et l'in térêt du spectacle avaient attiré une assis tance particulièrement élégante et nombreu se, qui compatit sincèrement aux malheur des petits héros de la pièce et prit le plus vi plaisir à en 6uivre l'interprétation très ho norable et en certains points parfaite. Car ne le perdons pas de vue, il s'agit ici d'élè ves et non d'artistes accomplis. Or, si l'oi put de-ci de-là constater une inexpérienc scénique trop compréhensible et tout à f ai excusable, on n'en eut pas moins la surpris d'entendre des voix fraîches, bien posées e bien conduites p*ar des acteurs affirmant dé jà im certain acquit, où se retrouve la mar » quo du professeur emérite qui s'est charg ; d'en faire des artistes d'avenir. Et c'est for - justement que l'on applaudit avec chaleu - M. Jos. De Klerk-Poter, Mlle M. Bodenstar - Gertrude, Mme L. Van Hec-Hansoi, MMlle l M. Jacobs-Gretel, V. Matteisen-fée Grignot te, M. Linssen-1'homme au sable, et A. Mo reels-l'homme à la rosée, ces applaudisse ■ ments s'adressant autant à M. Ernest Vai ; Dyck qu'à eux-mêmes. Il y eut cependant une ombre au succès i on avait commis l'erreur de remplacer l'or ■ chestre par deux pianos d'accompagnement Malgré tout leur très réel talent, les pianis tes ne pouvaient donner à l'accompagnemen qu'une impression de vide et d'incomplet car si le piano peut oonvonir pour un mor ■ ceau détaché, il est absolument insuffisan ; pour l'interprétation d'une partition orclies ■ traie 'et seconde mal les chanteurs. Si l'o: recommence l'expérience d'hier, ce qu'il fau , espérer dans l'intérêt des élèves que ces au ■ ditions aguerrissent, on fera bien do s'assu rer le concours d'un orchestre, fût-il réduit A ta Croix-Rouge de Belgique La cérémonie annuelle de la distributio: - des prix aux infirmières et ambulancières d ; la Croix-Rouge a eu lieu hier après-midi ave - un éclat tout particulier au théâtre dos Va > riétés. Sur l'estrade avaient pris place Mme Léc i nie Osterrieth, présidente, lo Dr Van Lan - genneersch, remplaçant le Dr De Rop, prési î dent, MM. le baron van do Werve et d - Schilde, gouverneur de la province, Jan D Vos, bourgmestre d'Anvers, présidents d'hon i neur, le lieutonant-çénéral Heimburger, che - de la 2e division militaire, les généraux Gc ■ beaux, Drubbel, Dufour et Daufresne do 1 Chevalerie, MM. Chômé, délégué du corai direotour, les Drs Van Aubel, Van Sclie->nsteen, Daels et Lens, Une « Brabançonne v. jouée par la musi-îe du 5e do ligne, avait salué 'les autori->s à leur entrée, M. le Dr Van Langer-eersch, prenant immédiatement la parole, nnmence par rendre hommage au Dr De . op, retenu par une maladie, et salue en d d l'âme et l'organisateur courageux du co- {-tité d'Anvers; il remercio successivement d [M. le gouverneur, le bourgmestre, prési- > 3nts d'honneur, Mme Osterrieth, la dévouée résidente (applaudissements), tous les col-.borateurs d'Anvers et des( faubourgs ; il a n mot particulièrement aiinablo pour M. , horné et termine, après avoir chaleureuse- ) ient remercié lo lieutenant-général Heim-urgor et toutes les autorités militaires, en julignant la solidarité qui doit nécessaire-îent régner entre l'arriéo et la Croix- j 'Ce^disoours est vigoureusement applaudi. ' ,e lieutenant-général Heimburger remercie , u nom dos autorités civiles et militaires et ( d fait l'interprète de toute l'assemblée ; our féliciter le comité d'Anvers pour les îagnifiques résultats obtenus. L'on procède ensuite à la lecture du palmarès dont nous ne donnerons que les^ premiers lauréats. Ainsi, pour les dames infirmières. ont obtenu le diplôme à Anvers: Ime P. Van de Vorst, Mlles J. Bosschaert t Laura Baeten; à Bofgorliout; Mmo A. , laerens-Reynaert, Mlle9 E. Benoit et M. leuts ; à Bercliem: Mmes B. Lamarche-Bar-iors, F. Vorhaert, Mlle E. Bus. I Ont obtenu le diplôme d'ambulancier, a hivers: MM. P. Goyvaerts, F. Gérard, H. Jiets; à Borgerhout: MM. Th. DesmeK E. >e ICeyzer, L. Gircour ; à Bercliem : MM. C. îaeckolmans, L. Boonen, Ch. Chovau. Ajoutons qu'en tout 81 danies ot 47 mes-ieure ont obtenu leur diplôme, un résultat [ont les professeurs, MM. le pharmacien )aels et le Dr Van Hoven, peuvent être à liste titre "très fiers. ^ La partie musicale était assurée par la nusiquo du 5e de lignes qui exécuta, sous la lirection de M. Eug. Pu Bois, avec une ïiaestria indiscutable Fouverture do « Ge-îoveva *, de Schumann, et uno rhapsodie de Paul Gilson ; la deuxième partie de la fête, me séance littéraire, fut exécutée par finies Lequim et O. Dhavrmond, MM. A. Hey-raert, V. Renaut P. Dony, L. Mégiers, qui firent des récitations, et par jMM. Kiatz et A.rents, qui interprétèrent aux applaudissements unanimes la saynète « La femme », de Glrcnet-Dancourt. Concours dramatique L'administration communale organise un nouveau concours de littérature dramatique néerlandaise. . Cette fois, les auteurs auront à fournir des comédies en un ou plusieurs actes. Deux primes de 5G0 et de 300 fr. respectivement, ainsi que la représentation assurée attendent les heureux dramaturges dont le jury aura distingué les œuvres. Les manuscrits doivent être envoyes avant le 15 mai à M. Prosper Verheyden, secrétaire du jury dramatique, à l'hôtel de ville. Le jury se prononcera avant le 1er août 1914. Le baiser Lamourette Le baiser symbolique qu'échangeaient l'autre jour, à la Chambre française, combistes et briandistes, réunis en la même fraternelle accolade dans les bras de M. Lomire et confondant leurs suffrages pour l'élire à la vice-présidence, l'appelle le rameux et historique baiser Lamourette. L'abbé Lamourette, égaré dans l'Assemblée révolutionnaire, lui aussi, était glorieux et fier ; il n'entendait pas derrière lui les ricanements de Danton, qui préparait les massacres de Septembre, et do Robespierre, qui rabattait les portants do la guillotine. Quelques jours s'écoulent et les massacres oommencent. Le pauvre abbé Lamourette, ahuri, balbutie quelques protestations: il est déclaré suspect. Des mois passent. Lamourette, qui^ avait poussé l'esprit de conciliation jusqu'à prétendre que la « guillotine n'était en réa^ lité qu'une, chiquenaude sur le cou », est arrêté, condamné, exécuté. Les caresses touchantes s'étaient changéef en morsures mortelles. L'abbé put comprendre, alors, qu'en république, un baiser n'£ pas toujours la valeur d'une garantie. Sur le passage de la charrette, l'abbé pu' entendre la populace, qui avait mis son bai set son chanson, le railler en répétant oe refrain : Baise Chariot, Lamouretto, Baise Chariot! Ce Chariot était le bourreau, et la têt de Lamoûretto, chaudo encore des < baiser de ses collègues, roula dans le panier san . glant ' Cet exemple servira-t-il à M. LemireP Sports d'hiver Les sports d'hiver sont de plus en plus - la mode. Nombreux sont les privilégiés d'ic: > bas qui vont vers la neige et sa blancheui ï Max Nordau a éorit à propos des sport - d'hiver : , c De nos jours, la société mondaine engf - ge des rapports familiers et personnels ave i r hiver. Loin de l'éviter, elle va lo cherche î dans son domaine propre, au milieu de so t action énergique. Ce qui plaît en lui, ce n î sont plus les évocations sentimentales qu' b suggère, mais son âpre individualité, so - froid hostile, sa neige, sa gelée. Les réclame - par lesquelles les stations d'hiver nouvea. 5 style cherchent à allécher le public, ont l'ai t de parodier, en les renversant, les termes d r celles qui vantaient les stations de la vieil! - école. On souligno en les exagérant les degrt ? au-dessous de zéro; on exalte la profondeu - de la neigo, l'épaisseur de la glace. > Nulle part on ne claque des dents aui - si fort que dans lo Harz! i » La rigueur sauvage de l'hiver dans le Monta des Géants est sans égale dans nos a: : titudes. » L'Europe occidentale n a pas d© déseï . de glace et de neigo comparable à celui d - St-Moritz. t » Les distractions qu'on demande aux s , tes d'hiver ensevelis sous la neige n'ont rie - de commun avec le jeu de la roulette dar t les salons dorés remplis d'air empoisonne - avec les bals qui durent jusqu'à l'aube, le r< 1 pos au lit jusqu'au goûter, les représente t tions do gala en robes décolletées et colliei - de perles ce sont, au contraire, le lever tô" - le grand air, les exercices violents. Certe: . le flirt ne perd pas ses droits ; aussi bien, o serait le plaisir, s'il en était absent? Ma co ne sont plus, des chuchotements elerrièi l'éventail déployé, des alanguissements dar les coins de canapé, contre les coussins c 1 se>i.e brodés, et pondant les valses lentes, le d frôlements de tête contre l'épaule du dai 2 seur. C'est uno promesse et une défense, u - appel narquois et tentateur à la manière d< Walkyries. » - Nou« ne sommes pas tout a fait cVaccor - avec Max Nordau. Personne no désiro cl; -que' des dents. Ce eiue l'on va ohercher c b Suisse l'hiver, c'cst le so'eil, 10 beau sole b diont !a réverbération sur la neige donne un - chaleur bienfaisante ; c'est de rexercico pi f et sain, sans que l'on sente le froid. Toi - ceux qui reviennent de Suisse disent la m< e* m© chose : c'est ici que l'on souffre du froi< - Là-bas, non ; l'air y est trop sec» EXTÉRIEUR 3 France ^ Des réïugiés mexicains ou' 'arîs, .17 janvier. — On mande du Hnvre Pr< '«Eclio de Paris»: Le steamer «Floride») au .venant de La Nouvelle-Orléans est arrive de emant 31 feanmes et enfants espagnols ex- Jol isés de ChLhuahua après avoir été maLtrai-. et elépoiEiMés par les insurgés mexicains. ENCORE UN 3ai ((Journal cLes Débats»: ( j^es historiens de l'avenir arriveront^ peut- ^ 0 — s'iiîs daûgnerit en prendre la peine — h« so déhrou.iililer parmi l'écheveau des grou- p0 5, groupements, unions et fédérations que dlr décomposition parlementaire fait écLore ^ r une sorte de gênératiion spontanée. Quant public actuel, il est manifeste qu'il ne se ^ , nne guère La peine d'y regarder. Il a l'im- m.j ession — assez j uste d'ai'll-eurs — que ce bvaiiil confus de désagrégation et eie rccon- ca tution est simplement le signe d'un, besoin an raieuniissement des vieux cadres. Tout cela ;st pas ejicore au point; ni les choses ne qU tut appelées par leur 110m , ni les noms ne co Unifient ce Qu'iïs ont l'air de vouloir expri- ^ sr. C'est pourquoi l'opinion ne prête qu'une eiLfe distraite à tous oes programmes, sauf •sq.ue la colère ou l'iinquiétud^ des ((jaco-is nantis)) indique la posai'bilitié de quel- ^ e chose de neuf. Il ne semble pas que le ^ oupement des ((républicains de gauche» y" ai s'est constitué hier sort dans ce cas. Il ^ présente, au;tant au'on en peut Juger pour OL moment, le passe eie ses principaux adhé-nts, les arrondis sementiers impénitents qui ^ 1 veuilent pas adhérer À La Fédération des d€ juclies de M. Briand, parce qu'elle est fave>-ble à la réforme électorale, et_qui ne vouien.t ~ is davantage adhérer au radicalisme uinifié ! M. Caiilla.Uux parce qu'ils ont sur La défense utionale, ce dont il ex>nvient de les féliciter, Li autres idées que les congressi'stes de Pau. Jusqu'ici les nouveaux groupements n'ont is fait eliisparartre les anciens groupes. La bambre compte toujours officiellement neuf oupes, sans compter le groupe paradoxal ;s députés qui ne sont d»'aucuin. Les gau- ai les à elles seutes en comptent sept: progrès- « sites, union républicaine, gauche démocra- el ^ue, gauche radicale, radîcaux-socialistes, C publicains socialistes, socialistes unifiés, p 'est à cette heptarchie que se superposent s* s trois groupements récents: radicaux uni- e Ss, entente démocratique et répubrioairis de d iiuche, non encoi^e officielilement in.scriits à . questure. Quant à la Fédération eles gaules, elle déborde l'enceinte de la Chambre uisqu'elle compte des sénateurs, et môme ^ site du Parlement puisqu'elJe est ouverte aux ^ on-pariementaifl'es. I^e nouveau groupement n es républicains de gauche déclare qu'il se ^ ira reconnaître comme groupe régulîier, les a wiicaaix unifiés ont annoncé depuis long- Q mips la même intention. Mais, el'autre part, Q 5 vieux groupe ele la gauche radicale a déci- tiJ é, hier encore, de se maintenir. Te>ut cela g* st contradiotoire, mais par conséquent très ^ arlemejitaire. Beaucoup de dépintés ne tien- q ent pas â ce que la situation soit trop claire. ^ Certains mandats ne se pèchent bien qu'en ^ au trouble. p Angleterre 1 Un lock=out monstre Ojï mande <Ie Londres a.u « Petit Parisien » : In conflit a éclaité entre les entrepreneurs de .c âtiimerut et ies ouvriers. Un lock-out iintéres-ant i^o.exx) ouvriers est prévu pour samedi ( rochain. . Espagne\ Bilan de la Banque d'Espagne s Madrid, 17 janvier: >r pesetas 482,108,031 r en plus 823,347 ! Argent 714,307,^86 ! en moins 132,338 t xw'respondiants étrangers 1 q 1,044,6 t 6 en moins 4,101,166 dividende et prêts 766,672,384 e nmoins I7.5l8q,734 )ebte amortissable 681,342,220 en moins _ 22,778,218 j 3-illlets en cirsulation 1^43,133,473 < en moins i« 130,47.^ | Domptes du Trésor 476,161,308 i en moins 7)9.^6,863 t >xmptes du T«ésor, bons du Trésor, réserves des contri- | butions i en plus 1 <76i,09Q 1 Divid. rut. et autres oblig. à payer 128,933,383 en moins 12,861,843 , \cbioms de la Banque du Maroc saiis cliangemcnt Autriche-Hongrie Une bande d'espions russes On mande de Cracovie: 7 personines ont été arrêtées sous l'inculpation d'espionnage aiu profit ele la Russie,. Serbie Le nouveau ministre de la ^ guerre Beligraeie, 18 janvier. — Le Roi a signé un ukase nommant ministre de la guerre le colonel el 'infanterie Demchan-Stefamovtitch. Le même ukase plaoe le générai Bojane)-vi'utch à la disposition élu ministre ele la guerre. Portugal La grève des cheminots Lisbonne, 17 janvier. — La grève des che-minobs continue dans le calme. 11 semble que la compagnie va inviter le personnel à se présenter pour reprendre le travail jusqu 'au 20 janvier. Quelques trains^ ont été exrganisés pour explorer aujourel Tiui les lignes. On ne signale pas d'incidents stur leur marche. Lisbonne, 18 janvier. — On espère que 30 % des cheminots en grève sur les réseaux diu Nord et de l'Est vont bientôt reprendre le service. La correspondance étrangère n'est pas parvenue à Lisoonne depuis le 13 janvier. Brésil Une grève de dockers Rio de Janeiro. 17 janvier. — A la suite d'une grève partielle de leur personnel les patrons dockers ont proclamé le lock-out. Le service eie chargement et de eléchargement des navires est paralysé. Turquie Les réformes en Anatolie Constantinople, 1S janvier. — Le départ en congé de M. de Giers, ambassadeur de Russie, a de nouveau été ajourné sans doute pour permettre de continuer les négociations relatives aux réformes dans l'Est de l'Ana-toLie pour lesquelles les divergences ne porteraient plus maintenant que sur un seul point. ]Ja Russie subordonne aussi d'autres questions, notamment la majoration de 4 % sur les eLroits de douane, a l'admission d'un délégué russe au conseil de la Dette publique extbomane. Afrique du sud LA GREVE DIMINUE D'INTENSITE La reprise du travail Bloemfontein, 17 janvier. — Tous les cheminots sauf 86 ont ix>i>ris le travail. On refuse ele reprendre toûs les chefs du mouvement gréviste. Le service des chemins de 1er fonctionne normalement. Il n'y a aucun chômeur dans les autres corps ele métiers. Vin-bourg, 17 janvier. — On signale une tentative de sabotage sur la ligna près de F ourtoin- S trea m 9, Johannesburg, 17 janvier. — La situation xntinue à s'améliorer élans les mines. On ttenel pour lundi la reprise complète du tra-ai'I dans les concessions de la Randfonteyn. Johannesburg, 17 janvier. -- A part les ^ uvriers d'un atelier des chemins de fer de retoria les cheminots du Transvaal sont cj u travail. De nomhreux tramways remplis (| e voyageurs circulent entre Pretoria et ^ ohannesburg. > I.ES ARRESTATIONS EN MASSE j Zèle intempestif 1 Germiston, 17 janvier. — (Dépêche retar- d jée par la censure.) — L'arrestation en bloc e lier après-midi eie tous les grévistes de l'East r 'arl a été effectuée avec une rigueur extraor- t] jinaire par les B-urgers.# Elie fait l'objet de e i nombreux commentaires que le général d îeyer est venu aujourd'hui faire une enquête c l ce sujet. De paisibles citoyens auraient été l nis en prison. s Pretoria, 17 janvier. — Le gouvernement \ rstime que certaines des arrestations _en bloc ( mnoncées hier à Pretoria, Germiston et 3enoni sont dues au zèle inintelligent de quel- j jues agents dont la manière d'agir doit être ( :onsidei'ée comme contraire aux intentions ( Lu gouvernement. Les ouvriers basoutos Jagersfonteyn, 17 janvier. — Le tribunal a icquitté un mineur blanc accusé du meurtre " l'un indigène basutos. On sait que ce meur- j ire a provoqué le 10 janvier le soulèvement les travailleurs "basoutos. Les corons miniers < jù sont logés les 4-700 travailleurs basoutos , ;ont étroitement surveillés par des sentinel- ; es et des patrouilles envoyées constamment , ians les corons. -i. « —1 c-q*wt » ■ ' La crise balkanique LA QUESTION ALBANAISE Agitateurs albanais arrêtés au Pirée Athènes, 17 janvier. — Aujourd'hui sont arrivés au Pirée à bord du paquebot roumain « Empereur Trajan» 13 Albanais cjui préten-elaient avoir été expulsés par les autorités de Constantinople. Une enquête faite par la poLico élu Pirée a établi que ces individus sont affiliés au comité jeune turc et ont été envoyés en Albanie pour organiser des bandes eie pillareLs dans le Nord ele l'Epire. Ils ont été arrêtés. A la frontière de l'Epire Athènes, 17 janvier. — Le rapport du commandant du 24e d'infanterie élit que les Albanais qui ont attaqué TepeLini étaient au nombre de 2,000. Ils venaient de Berat. Ils firent deux attaques furieuses, mais sans succès. Le commandant des forces grecques ordonna l'assaut immédiat contre le front ennemi. Les Albanais après une faible résistance battirent en retraite, en elésordre, poursuivis par les Grecs. L.es Albanais ont abandonné un assez grand, nombre de morts. Les Grecs ont eu une trentaine ele blessés. Les Albanais faits prisonniers déclarent que te but de l'attaque était ele piller le village occupé par les Grecs et d'éprouver la résistance que ceux-ci leur opposeraient. Une notification à la Grèce Rome, 17 janvier. — La «Tribuna» dit que les décisions des puissances au sujet des limites de l'Albanie et des îles de la mer Egée doivent être notifiées à la Grèoe. Le journal croit que la date du 18 janvier 11e peut plus être considérée comme le dernier terme pour l'évacuation de l'Albanie par la Grèce. Ce terme devra être le 31 janvier, correspondant au 18 janvier vieux style. La u Tribuna» apprend que les puissances préparent d'accord une communicatiem à faire à Athènes qui aura lieu Le 16 ou le 17 janvier (vieux style). Il prévoit que l'évacuation grecque aura lieu sans incielent. LA QUESTION DES ILES L'attitude de l'Italie La ((Tribuna» dit qu'il est exact que l'Italie sexitient le principe que la Pe>rte lui doit une indemnité tout au moins pour une partie des dépenses causées par le manque d'application du traité de Lausanne, mais le chiffre indiqué de 7S millions est dénué de fondement, le montant ele la somme n ayan-pas encore été fixé. ïxî journal ajoute aussi qu'il ignore que l'Italie ait demandé ele prétendues compensations élans les chemins de fer do l'Asie-Mineure. La «Tribuna» a de; motàfs de croire que les informations a ce sujet manquent de tout fondement. Les informations pessimistes du «Temps» Paris, 18 janvier. — On mande de Vienn< : au « Temps » : Dans les cercles politiques» on 11e cache pa; Les appréhensions que l'on ressent d'une in tervention possible ele _ l'Italie en Albanie : L'Autriche-Hongrie désire en effet éviter un< action militaire, mais d'autre part elie ne s ) risquerait pas à laisser l'Italie agir seule. On mande ele Valona au «tTemps» : La situation se complique ici ele jour ei 1 jour. Ismaïl Khemal dément aujenu-d'hu - qu'il ait demanelé à la commission interna tionale de contrôle de se substituer au gou - vernemant provisoire. Il n'est pas douteux • cependant que cette demande a été formulée Ismaïl Khemal fait aujourd'hui machine ei arrière, on ignore sous quelle influence. CONGO 0 Pour lo Musée colonial. s La sculpteur Matton, à qui iioub devor 3 la très belle collection de moulages de typ< indigènes exposée au Musée colonial, a tei ' miné le premier des quatre groupée, dont a reçu la commande pour la rotonde du Mi C see. Co groupe, qui va être envoyé à la for te, represonto l'Humanité rapprochant! 1 " Congo et la Belgique. « Le deuxième groupe, « Lo Congo sous 1 1 domination arabe », est également aclievt Il reste à terminer les deux dernières con; positions, dont l'une représente t La Belg; 2 quo militaire faisant la conquête du Congo » s et l'autre, « Les missionnaires apportant au: e noirs les bienfaits de la civilisation chré 1 tienne ». Les quatre œuvres, on le veut, constituer! x le développement d'une même idée et se lien " étroitement. Les agriculteurs rhodésiens félicitent 1 1 Belgique. Les journaux de Rhodésie publient I e compte rendu d'une entrevue très important s qui a ou liou récemment à Lusakas, dans 1 " Rhodésie du nord, entre les administrateui de la British South Africa Co et les fermiez ;* do la région. , . Au coins ele cette réunion, le presielont a ;r l'Association des fermiers de Rliodésio a fa' ~ allusion au riche débouché que le Katanga o: fre aux produits agricoles de la Rhodésie d 1 « Le gouvernement belge, a-t-il dit notan ment, a été le sauveur de la Rhodesio, e je me Romande co que nous serions dovenr sans lui. » , T C'est, à la suite de cette réunion de Lt *kas nue l'administration de la Rhodes: . a autorisé l'exportation do 2,000 vaches vei r le Katanga. Lo voyage de 1' « Anversville ». e L' « Anversville » a quitté Dakar le 1 e janvier, à 6 h. du soir, ©n rout© pour 1 - Congo. BRUXELLES Un don princier. M. Quirini, curé de l'église St-Jacques sufl oudenberg, qui est comme on sait la pa^ )isso royale, a eu dernièrement la surpris* recevoir un don qui l'a vivement touché, it le correspondant bruxellois du c Biatt ubliio ». C'était quelques jours avant lê ioëi. L'envoi qui lui était adressé consi»-lit on une boîte de carton renfermant dt iches ornements d'égliso: uno chasuble pour, officiant ainsi que deux manteaux de chœur, estinés au diacre et au sous-diacro, le toul n suporbe brocard enrichi de broderies eai olief dont lo dessin délicat était tissé de fil» 'argent. Un0 lettre accompagnait l'envoi} lie émanait de la duchesse de Vendôme e^p e la princesse Charles de Hoheuzollorn, qui onfiaient à leur ancien ouré quo ta brocard tilisé pour la confection de ces vêtement* acerelotaux avait été emprunté à la robe qu* jur mèro, la regrettée comtesse de Flanelro, .vait portée le jour do son mariage. M. Quirini a été très ému de ce pieux hom-> nage et c'est, paré de cette riche chasuble, [u'on a pu le voir monter à l'autel le jour le Noël pour célébrer la grand'messo. Le bal de cour. Le deuxième bal offert par LL. MM. U loi et la Reine a eu lien samedi soir au Pa* ais de Bruxelles. Il fut brillant et animé. Cependant, quand le Roi et la Reine sont mtrés, vers 9 h., dans la grande salle de bal éblouissante de lumière, il j eut parmi le> {,000 invités im mouvement de surprise. Aux •ôi '3 do nos souverains marchait, très droit, ;anglé dans son superbe uniforme de la gar-lo autrichienne, un officier: c'était lo prinoo \ntoino d'Orléans et Bragance, le fils du 3omte d'Eu et le petit-fils du duc de N*. mou rs. Un proche parent de>no du Roi, ar* livé à Bruxelles vendredi soir, et qui avait 5té reçu par le3 souverains samedi dans 1* journée. Le prince Antoine avait tenu avec noa souverains le cercle diplomatique, h 8 h. 30, dans le salen bleu. Immédiatement après avaient ou lieij dans un salon contigu à la salle de bal les présentations au Roi et à la Reine de 25 jeunet gons et jeunes filles admis à la cour. C'est aux sons do la « Marche de Co-bourg », exécutée par la musique du 1er guides, sous la direction de M. Walpot, que le cortège royal, superbement escorté de tou» les dignitaires de la cour, a traversé la foo-lo des invités et est allé avec les ministre® d'Etat et les ministres à portefeuille pren-[dro place sur l'estrade réservée. Les invités purent alors détailler à loisir, ila merveilleuse toilette que portait la Reine<4 robe de veloutine moirée Nil enrichie de dem» telles 01* et argent, ornée de perles fines ot d'émeraudes ; la jupe en fourreau resserrée par une chimère do perles et brillants. Lo manteau de cour qui accompagnait cette merveilleuse toilette était en tulle argent tendu sur un fond violacé et tout bixxlé de porlos fines et d'émeraudes tombant en cas-* caeles et- formant un ensemble parfait aveo la robe. On a beaucoup dansé; les buffets ont ob^ tenu leur habituel sueîcès et il était au-delà de minuit quand a pris fin le dernier bal de cour. La princesse Louise, Du c Soir » : < Les créanciers de la princesse Louise so sont mis d'accord pour signer un arrangement en vertu duquel ^ ils se partageront une somme de 4 1/2 millions. » Les signatures définitives seront échangées cette semaine et, par le fait, lo recoure en cassation formulé par la princesse viendra à tomber. » INTERIEUR Le bassin de la Campine. Du correspondant bruxellois du « Bien Publio » : . . On n'ignore pas qu'une commission a été chargée d'élaborer le programme très vts-to des travaux qui devront être' exécuté* dans le nouveau bassin d, la Campine ea prévision du développement que prendra nécessairement dans quelques années cette ré* gion nouvelle de la Belgique industrielle. Des concours vont être organisés par le gouvernement. Le premier, ouvert aux Bel* ; ges et aux étrangers, a pour objet l'établissement de plans généraux d'aménagement des agglomérations ouvrières qui seront créées à proximité des charbonnages. Los au-„ teurs des projets seront invités à choisir sur, ' les lieux l'emplacement de la cité qui fer* . l'objet de leurs études j ils devront exposer, dans un mémoire les raisons qui justifient ^e choix et présenter une étude sur l'ahmen-„ tation en eau potable, la canalisation du gae. ^ la distribution de l'électricité, le revêtement des voies publiques. Des primes fixées res-pectivmeent à 10,000 et à. 6,000 fr. seront i La commission espèro que les concurrent* . choisiront des emplacements différents afin» . quo leur travail puisse éventuellement servir : à plusieurs communes qui se trouveront ain-. si en présence de plans parfaitement éttt-1 diés. Les projets non primés pourront dana ce but être acquis soit par l'Etat^ soie par une administration communale intéressée. ■ moyennant une sommo maximum de 3,00(1 francs. lie second concours qui a pour objet rétablissement de projets de maisons ouvrières est réservé aux Belges. Ces projots devront ^ s satisfaire à ces quatre conditions: hygiène, s commodité, esthétique et bon marché. Dee primes seront avouées au3s* aux auteurs de* \ meilleurs plans. La commission n'a^ pas voulu faire œuvre _ théorique, mais pratique. Et o'est pourquoi • i c elle a constitué dans son sein un comité permanent composé des membres limbourgeois. a Ce comité, qui comprend MM. de Pitteura, u gouvorneur du Limbourg ; le comto de Renes-1 se, sénateur ; Honot, Piron et Ceelen, pr<S» _ sidents des trois comités de patronage, et Marcel Habets, administrateur de charbon-ç nage, Se réunira régulièrement à Hasselt; U . so tiendra au courant de tout ce qui intéresse la Campine, de toutes idées ou projet* t pouvant en favoriser le développeniçnt. SI t, des projets malencontreux ou nuisibles an point de vue de l'hygiène de Ja contrée venaient à surgir, son rôle serait de les 00m-a battre et d'en empêcher l'aboutissement. Ce comité n'a pas attendu les événement* 0 pour agir : il a pris les devants. Par ses soin* e une enquête a été ouverte sur toutes les in-a stitutions d'ordre économique, hygiénique, >s social, et sur les œuvres d'enseignement exis-s tant dans le futur bassiû. On examinera oe qu'il y a lieu de réaliser dans ces différent* e ordres d'idées et l'on dressera éventuelle-t mont un programme. û La police sanitaire des animaux domestiques. , D'acoord avec le département de l'agnoul-t ture et dos travaux publicSj l'administration s des douanes vient do préciser les prescriptions d'ordre sanitaire relatives ii l'importa-. tion en transit direct d'animaux eloraestt-0 ques. s A l'entrée par la voie ferrée et sortie paf la même voie, les animaux ne sont soumis h aucune surveillance sanitaire spéciale. A l'entrée par mer et sortie par la mèn e 7|voî9 ou par la voie ferrée de niême qu'à e l'entrée par la voie ferrée et sortie par mer, •ilos bêtes doivent subir une visite sanitaire

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