La Métropole

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s.n. 1914, 11 Januar. La Métropole. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sf2m61cs27/
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|iA«EI^UeU^VOITURE: j ' : HI F? sa.'OO. A ISS.O" | : O^SlAGERSa^ : j.pj-.WErf&ÏD 1^, 21e Année No 11 édition ^ S LA MÉTROPOLE ABOivivHuxŒcisnrs Un ISSU moli , ............ fr. R — Trots mois h. 4 80 On l'abonna à tons les bureaux de poste et aux iacteurs. ETRANGER, le port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours 69,ruedes Peignes,Anvers Le dimanche do 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 à 16 pages Rédaction : Téléphone 617 pages LE NUMERO 5 CENTIMES —a—a—a la petite Chronique sportive la ligne ligne . . . . fr. 0 80 fr. 3 00 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE H A VAS : — & BRUXELLES : 8, place des Martyrs. & PARIS : 8, place de la Bourse, à. LONDRES : n3, Cheapside E. C. m»anwuMi|i m/mM-y < y irvfcUMUl1*'. jWftiggggaKMr TIW1W ¥ aMl V/ATK-OVER Q> SHOE es ENORME CHOIX) F6l20.00.225O.25.oa30.OO 0LYS1AGERE2I2S *t*e.PL. DE ME/R. tsMggaae^uirji^ui n i i wmmmmma rvs i 11 janvier 1914 J.a METROPOLE d'aujourd'hu paraît sur 12 pages Science pour tous )0(— L'hypnotisme comme remède On a remis à la mode, tout récemment en Angleterre, l'hypnotisme comme remède dans le traitement des maladie* mentales. A entendre certains médecins de cette nouvelle école ce remède serait une véritable panacée universelle, susceptible ide donner les résultats lee plus étonnants.Que faut-il croire de tout cela? Est-ii vraiment possible de guérir une affec tion du cerveau en dehors de la volonté de son possesseur? Peut-on voir dam l'hypnotisme un moyen d'éducation sys feématique de la volonté 1 Est-il croyable comme le prétendent certains réforma leurs, qu'on pourra un jour se servir d< fce moyen pour favoriser et accélérer lej Jpiéthodes éducatives? Voyons un peu. On sait que tous les sujets ne sont pa« également accessibles à l'hypnose. Il faut pour que celle-ci agisse convenablement une certaine prédisposition, qui fait to talement défaut chez de nombreuses per sonnes et rendra donc, toujours incom plète l'application des méthodes hypnoti ques. Lorsque le sujet prédisposé ou préala blement entraîné est soumis à l'hypnose il obéit aux injections cle son hypnoti aeur, dont la volonté consciente se substitua en quelque sorte à la sienne et peul lui faire accomplir les actes les plus bi sarres, parfois très contradictoires à sa nature. Il y a certainement des limites à l'empire de l'hypnotiseur, mais le fait de ipette autorité très considérable n'est pas douteux. Il se produit, sous l'influence de l'hypnose, une espèce de vertige mental qui laisse l'hypnotisé à peu près sans défense pour résister aflix impressions qui lui sont suggérées. Ce n'est donc pas dans la force de cette suggestion qu'il faut cherchei les résultats produits, mais plutôt dans l'annihilation de la volonté propre du rujet. Cette annihilation plus ou moine complète peut du reste persister après le réveil, sans que le sujet ce souvienne même qu'il a été endormi et puisse connaître les vrais motifs des actes qu'il a accomplis et qui lui ont été suggérée à son insu. L La théorie de cet ensemble de faits ex I ûr°^rdinaires a été donnée pour la pre-I diwô d'une façon assez complète par ■ Janet et Grasset, qui admettent l'exis- ■ tence chez i homme d'un double psychisme, I ua moi supérieur et un *ous-moi g,utoma- ■ tique; 1 hypnose produirait Wr dé^agré-I gafcion et amènerait leur indépendance I Le sommeil, le rêve, le somnambulisme ■ s'expliquent très bien dans cette théori< ■ comme des états de désintégration plu; ■ ou moins complète du double psychisnn I humain. ï La puissance de l'hypnotisme était con ■ uurf depuis longtemps avant que les sa H vants s'e*n occupassent. Tous les faits qu: ■ furent mis en lumière par Charcot, Bern ■ heim et par leurs disciples avaient été ob ■ servéi. par les anciens hypnotiseurs ©t ma B gnétiseurs. Dès 1860, le Dr Durand de ■ Gros avait publié un cours de braidismt ■ daus lequel il exposait avec beaucoup de ■ précision les effets de l'hypnotisme ■ et les applications que d'après lui il pour-I rait recevoir. Hypnotisme et braidisme étaient poui ■ lui synonymes. Le braidisme, C'est l'hyp-V nose produite par le célèbre procédé df ■ Braid, basé sur la fixité du regard et la | concentration de la pensée. « L'éducation et la médecine de l'âme. I disait Durand do Gros, trouvent dans 1< I braidisme des moyens d'action d'une puis I sance inouïe, qui à eux seuls portent h ■ découverte de Braid au rang des plus glo ■ rieuses conquêtes do l'esprit humain j». Et il ajoutait textuellement: « Dam ■ l'ordre thérapeutique, le braidisme est ui: B polychreste (remède à application très ■ nombreuses) pouvant toujours concourii H avec fruit à "a médication ordinaire, el ■ «instituant pour les affection nerveuses H un spécifique d'autant plus précieux que ■ la médecine ^ déclare ordinairement im-I puissante contre ces portées. » Eu appelant l'attention sur une ca- ■ tégorie d'états morbides encore ignorée ou ■ méconnue,le braidisme acquiert une gran- ■ de importance pour le diagnostic. Il vient ■ éclairer la jurisprudence médicale, e<n dé- ■ montrant la possibilité des délits prévus ■ mais mal déterminés par les anciens légis- ■ lateurs et que la législation moderne re- ■ fuse d'admettre, et en suscitant dans l'es ■iprit du juge chargé d'appliquer des pei ■ nés un doute salutaire sur la validité des H témoignages et sur la validité même des ■ aveux de l'accusé. Que d'innocents con- ■ damnés sur I? confession de crime imagi-B naires l Le braidisme nous fournit la base W^d'une orthopédie intellectuelle et morale ■ qui, certainement, sera inaugurée un jour ■ dans les maisons d'éducation et dans les ■ établissements pénitentiaires. » I Remplacez braidisme par hypnotisme ■ ftfc vous aurez le texte même des discours ■ que prononcent aujourd'hui les sa- ■ vanta ( ?) qui veulent remettre en honneur ■ an méthode déjà prônée et proposée il y H* plus d'un demi-siècle. I Cette méthode est donc ancienne. Elle ■ a déjà été appliquée. A-t-elle donné des ■ résultats sérieux? Peu ou pas. L'espoir ■ formulé avec tant d'enthousiasme par B Durand le Gros ne s'est pas réalisé et les Basais d' orthopédie morale qu'il voulait ■ *°ir instituer n'ont donné généralement de mauvais résultats.Ils ne pouvaient B d'» reste P&s en fournir d'autres. Souvent ■ nuisibles, de telles tentatives n'ont été ■qu exceptionnellement utiles et il semble ■donc bien inopportun de vouloir lee re- ■ mettre à la mode. H, Elles ont d'ailleurs été l'objet de très ■t*9^ ^'itiques, qu'on semble un peu Bca >e v.ue auj°urd'hui. Lisez plutôt ■on4!ii^rivait i! ? a <^es ann^e8 déjà Ifoàa», Physiologiste allemand,le pro ■ ur VVundt, qui connaissait bien: « Ils (les partisans des méthodes hypno-j tiques) croient avoir trouvé dans la suggestion non seulement un remède contre toutes les maladies morales dont nous souffrons, mais encore le grand levier du progrès de la civilisation destiné à soulever l'humanité sur un état de perfeotion inconnu jusqu'alors. » D'après les diree des pédagogues de l'hypnotisme, pour faire de ses enfants des hommes d'une excellente moralité, on réclamera dorénavant l'hypnotiseur I I] suggéra à l'enfant d'être, à l'avenir, bon ot obéissant, jusqu'à oe que la qualité souhaitée se soit suffisamment fixée dans son caractère. En cas de rechutes, on repren dra la cure suggestive. Bien mieux, il n'est pas impossible qu'avec une patience suffisante on ne perfectionne par suggestion les facultés intellectuelles 1 Dans tous tous les cas, on fait entrevoir que dans cette voie les méthodes d'instruction seront remarquablement facilitées et simplifiées. La première connaissance qu'on exigera, dans les siècles à venir, du candidat au professorat, sera celle de l'hyp-notisation ! » • Mais n'aperçoit-on pas que, puisque ' l'hypnotisation supprime le contrôle de la conscienoe supérieure, et n'agit que sur le sous-moi; sur les fonctions automa-| tiques du cerveau, elle va contre le but 1 lui-même de l'éducateur qui doit, comme 1 l'a très bien dit Renouvier, « donner l'habitude de l'attention et de l'étude, rétré cir le domaine de la crédulité par le dé 1 voloppement du sens critique, exercer h ' réflexion propre et indépendante, for-' tifier la volonté, créer l'habitude d'un* comparaison désintéressée des motifs d< juger et de croire, en un mot, enseigner è l'enfant à douter et à vouloir, à se maî triser et à être libre. » Or, quoiqu'on eu dise, ce n'est pas là l'œuvre de la suggestion bien au contraire, car des êtres sug-^ gestionnés et qui ne discuteraient pas, ne seraient jamais que des demi-instruits, ou ! pour mieux dire, des perroquets, des automates.On ne peut voir dans l'hypnotisme un moyen d'éducation systématique de la volonté Une volonté ou un sens moraJ qui n'auraient d'autres racines dans l'esprit qu'une ou plusieurs suggestions n'auraient aucune consistance et, virtuellement, n'existeraient pas. Et ce qu'on dit de l'éducation peut s'appliquer à la psychothérapie en général. L'hypnotisme, qui n'agit que par une volonté étrangère ot dont les effets ne subsistent que grâce à celle-ci, ne peut donner des résultat* durables et ne doit être employé qu'ex ceptionnellement,par exemple pour adou cir des crises passagères. Grasset a dit très justement qu'il ne faut pas demander à la suggestion la guérison d'un état purement mental ni même d'une névrose grave et profonde, C'est à la psychothérapie, s'adressant au sujet dans l'intégrité de ses facultés non dissociées, qu'il faut avoir recours pour obtenir un résultat durable. Comme aucun fait,n'a été apporté poui modifier cette opinion si juste et si autorisée, on peut considérer comme vouéeî d'avance à un échec certain toutes les tentatives qu'on pourrait faire pour tirer l'hypnotisme des limites très étroites oi » la science a enfermé ses applicationf j utiles. > Deleatur. UJdualité )o( Encore les intrigues albanaiset Les informations et les expliea-tions au sujet des intrigues alba 4bL»JL naises et de la tentative de soulève nie 11 l signalée il y a deux jours ne sa son pas fait attendre. Il importait, en effet, au: puissances principalement intéressées à 11 création de l'Albanie autonome, c'est-à-dir« à l'Autriche-Hongrie et à l'Italie, de ne pai permettre d'équivoque ù cet égard et, d( lait, la diplomatie des deux pays a fait aus sitôt le nécessaire pour avoir quelque clar té au sujet de ces affaire». Une démarche L important© a été faite par l'ambassadeui d'Autriche-Hongrie à Constantinople. Lt marquis PaJlavicini a demandé au grand-vi ; zir des explications sur l'attitude du gou v-ernement ott-oman dans cette affaire de h , proclamation d'Izzet Pacha comme princ< , d'Albanie. Le grand-vizir naturellement 8 démenti toute participation à la tentative ' mais il ne pourra guère empêcher que l'or pense dans les milieux politiques les mieui avisés tout autre chose sur le rôle du gou vernoment ottoman. Sans doute, tout m au vais cas est niable, et maintenant que leî intrigues ont échoué et que les mesures prises par la commission internationale de contrôle ont fait avorter la tentative des partisans d'Izzet Pacha, la seule chose à fairt pour le grand-vizir, c'est de nier toute complicité. Si la tentative avait eu quelque suo-cès? il est fort probable que le même grand-vizir se serait empressé de tirer de la situation nouvelle tout l'avantage qu'elle pouvait comporter pour la Turquie dans les conditions actuelles. Les démentis du grand-vizir ne 6ont du reste pas les seuls à noter. Le chef du gouvernement provisoire en Albanie, Ismail Ke-mâl Bey, que les journaux accusaient ouvertement d'avoir favorisé les tentatives des partisans d'Izzet Pacha, s'est empressé de télégraphier lui-même à l'agence Stefani pour lui demander de démentir de la façon la plus énergique les accusations formulées contre lui. Le démenti le plus amusant cependant et le moins sincère incontestablement est celui d'Essad Pacha. On n'a pas oublié le rôle équivoque joué dans l'affaire albanaise par ce défenseur de Scutari. Déjà la reddition de cette ville aux .Monténégrins a provoqué de la part des puissances une just« méfiance contre le général et contre ses intentions à l'égard de leurs décisions. Plus tard,, il s'est d'ailleurs démasqué et en proclamant un gouvernement à Durazzo il a fourni la preuve qu'il entendait contrecarrer partout où il le pourrait Iles intentions de l'Autriche-Hongrie et de l'Italie au sujet de l'Albanie autonome. II [devenait clair en même temps qu'Essad Pacha n'était que l'instrument docile entro les mains de ceux que la création d'une Albanie indépendante contrariait pour des. raisons diverses. L'ancien général turc ne s'évertuait même plus à donner le change sur ce point. Sans doute, sa propre candidature au trône d'Albanie était compromise depuis lors ot la commission internationale de contrôle! avait toujours les moyens d'empêcher ses' fantaisies. Mais on ne pouvait guère lui in-, terdire de travailler en faveur d'un autre candidat et, de fait, le nouveau candidat Iz-?:et Pacha a avoué dans une interview see relations suivies aveo Essad Pacha» < liTWMlWI Ml II II I Or, maintenant un des amis de ce dernier, du nom de Hassan Pacha, également Albanais, est arrivé à Bari d'où le correspondant du « Corriere délia Sera » adresse les déclarations de Hassan Pacha à son journal. Ce fidèle ami d'Essad Pacha a afnrmé au journaliste italien que tout co que l'on avait raconté sur le oompte d'Essad Pacha n'était que mensonge. Bien loin d'avoir voulu créer des difficultés au prince de Wied et l'empêcher do prendre possession du trône que les puissances lui ont destiné, Essad pacha s'est placé à la tête des notables de Durazzo qui ont formé un comité pour recevoir le prince de Wied et pour orner le palais princier d'une façon spéciale pour le jour de l'arrivée du prince. Hassan partira d ailleurs dans quelques joure, a-t-il dit, avec les membres de la oommission délégués pour la réception du nouveau souverain. Ce dernier, suivant une dépêche de Rome, ne tardera plus guère à faire son entrée en Albanie. Il serait déjà à Durazzo si certaines puissances n'avaient pa 'ait des difficultés au sujet de l'emprunt international à accorder à l'Albanie. Il faut espérer que finalement ces difficultés-là seront également surmontées et que bientôt on i lie parlera plus des intrigues albanaises qui ont tenu l'Europe assez longtemps en haleine. Pour le moment, il ne reste-plus que la question de la délimitation de 1 Albanie du sud à résoudre. M. Venizelos, le premier ministre du roi Constantin, a oru bieD faire en visitant lui-même les chefs des gouvernements des grandes puissances et pour discuter avec eux les moyens de donner satisfaction aux Epirotes du nord sans froisser les Sentiment» des Albanais de ces mêmes . contrées. Aveo de la bonne volonté, les pro- rsitions anglaises pourront servir de Dase un règlement pacifique et satisfaisant de cette question ; mais il faut de la bonne vo-* lonté. Quand, de ce côté, les intrigues au-: ront également pris fin, on pourra enfin - penser que la cause de la paix a fait des progrès sérieux. — J. Joerg. Échos LA VILLE )0( Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Œuvre de la Bonne Soupe. — De 3 à 6 heures, au Palais de Glace, patinage-thé de bleui al sance au profit de l'œuvre. Cercle Artistique. — A 3 heures séance de cLoé-matograplile,Artibus Patrlae. — A il heures, au Musée royal des Beaux-Arts, assemblée plénlère annuelle. Royal Burgerkrlng. — A 7 heures, fôte avec programme varié Vlaamsche Vriendan. — A 5 heures et demie, au Volkslust, dernlôre représentation du concours International d'art dramatique par la Société « Vondel •» de Breda. Jardin Zoologique. — A il heures, conlêrenc* avec projections par M. Ch. de Bosschero « Au N a chte gai en park » Wetenschappoîijko Krlng. -- A 10 heures et demie, à l'Institut supérieur de commerce, conférence par le Dr L. Couvreur : « Meuwigheid over erfelijkbeid ». COURS Syndicat des employéo d'a»suratioe. — A 10 heures, au Syndicat du commerce et de l'industrie, courte rue Neuve, cours d'assurance* par M. Henri Jacqmain, docteur en sciences commerciales.Société « Van Moiu ». — A 9 heures et demie, en l'école de la rue du Grand Chien, cours de culture maraîchère ; à 10 heures et demie, cours de florlculture par M. .7. Voet. Borlltz School, 8, Meir. — Langues vivantes. Toujours Jos incidents à l'hôtel de ville Cette affaire prend une tournure que n'avaient paa prévue les auteurs de la « bo-x.ing night » du 29 décembre. A son tour, M. liongers, conseiller communal de la minorité, maltraité en même temps que M. V an den Bérgh, vient de déposer samedi entre les mains de M. le procureur du Roi Jacobs une plainte à charge de M. Modeste Terwagne, conseiller communal socia-, liste, pour injures et menaces dans l'exer-' cice de son mandat, en séance publique du 29 décembre, et dans l'antichambre du Conseil.M. Bongers a confié la défense de ses in-. térêt* à M. A. Ryckmans, avocat et séna-. teur. 6 ; Le temps > Exécrable, terne, maussade et sale. 1 Sous le parapluie — le roi du jour — les " gens ont des ligures maussades et ternes. Tout le monde fait la moue, au moins ' tous ceux qui sont astreints à sortir, car pa^ tauger — tels des canards — dans nos rues détrempées, ruisselantes, n'a rien de réjouis-' sant. Seuls, les automobilistes sont à ia fête. Ils peuvent nous éclabousser tout à leur ' aise, aspergeant do boue les devantures des ! magasins, au grand désespoir de la propreté flamande, de proverbiale renommée. Il y a bien de temps on temps des concours de pare-boue, mais ce n'est qu'une attrape pour endormir le bon public qui c va-t-' à pied. > L'on pourrait bien tout de même prescrire que les autos soient munis de pare-boue. Le plus mauvais aurait encore du bon, par ce temps de crachin, et si cola n'améliorait pas la situation, il resterait toujours la ressource de dire aux gens qui se plaignent: — Cherchez dono autre chose 1 Fmir play Le « Matin » a reçu comme nous le dernier rapport annuel sur le commerce et l'in-i dustrie de la Belgique, envoyé à son département par Sir Cecil Hertslet, consul géné« ral de Grande-Bretagne en notre ville. Notre confrère en traduit les lignes que le distingué consul a consacrées à la grève générale. Puis il résume en cette phrase lapidaire le restant de cet imposant document: « Ce rapport contient en outre, des phrases très élogieusee à l'adresse des organisateurs de l'Exposition de Gand et des organisateurs anglais de la section britannique et, il donne ensuite une série do tableaux très complets, résumant le trafic de la Belgique en 1912. » Du vibrant éloge consacré par Sir Cecil Hertslet à la Belgique, des ligues admira-tives où il vante la prospérité sans cesse croissante de l'industrie et du oommerce de notre pays, pas un motl Pensez, le a Matin » crie du 1er jauviei au 31 décembre gue notre affreux gouvernement clérical mène le pays aux abîmes, et un vulgaire consul anglais, par dessus le marché, se permet de dire que la prospérité de la Belgique no cesse d'augmenter I C'est ce qu'on appelle en Angleterre le « fair play > 1 La capitainerie du port Se_ rappelle-t-on ce grand projet qui consistait à édifier au coin du quai Van Me-teren et du canal St-Picrro, sur des terrains acquis par la Ville, une vaste bâtisse < destinée à abriter tous les services adminis- , tratifs du port? M. Van Mechelen, architecte communal, i avait été prié de dresser un plan. 11 s'exé- | sut* comme ij avait pompn* 'qoe l'in ton- ) tion des édiles était de faire grand, il conçut un édifice de dimension, surmonté d'une tour haute d'une soixantaine de mètres. Celle-ci eût servi de support à une antenne do T. S. F. permettant de oommuniquer aveo les navires se trouvant au loin. Mais entre la formation^ du projet et la livraison du plan, il s'était écoulé assez de temps pour permettre à ûos édiles de devenir économes, et lorsque M. Van Mechelen déroula ses planches devant nos édiles, ceux-ci rasèrent la tour et enlevèrent à la bâtisse ce qu'elle avait de trop luxueux. Et M. Van Meohelen fut invité à recommencer ses plans en s'inspirant, cette fois, des sages principes de l'économie. Or, il paraît qu'il est beaucoup plus difficile dd bâtir dans les prix doux, car le plan met du temps à être dressé, et on l'attend toujours à l^iôtel de ville EntretempSj le contribuable qui doit fréquenter les divers services'du port court de Piiate à Caïphe et souffre de ce que ces services ne soient pas encore centralisés. Le gouvernement aurait-il par hasard quoique chose à voir dans ce retard? La parole est au Panurge matutinal ou à un de ses moutons. Le bassin de concentration des grains On sait que le 30 décembre dernier, au moment de procéder à l'ouverture des soumissions pour l'adjudication de la construction du nouveau bassin à grains, M. Strauss, échevin, fut informé de ce qu'une des soumissions avait été remise par erreur à l'administration communale _ d'Ostende. Cette soumission, arrivée depuis à l'hôtel de ville d'Anvers, émane ae M. Léon Lootens, d'Ostende, et se monte, suivant les matériaux à employer, à fr. 1 million 613,030 98, 1 million 711,030.98 ou 1 million 738,030 98. Comme ces prix dépassent ceux offerts par MM. Waorsegers et Coppieters, de Gand, ceux-ci sont déclares définitivement adjudicataires à fr. 1 million 380,250.22. Ajoutons que les négociants en grains ont soumis à la commission spéciale du Conseil communal leurs désiderata en .vue de l'aménagement du nouveau bassin, hangars, etc. A la suite d'une réunion qui a eu lieu, M. De Winter, ingénieur, a été chargé de dresser un avant-projet. Et que maintenant diligence soit faite! La recette La « Gazette de Charleroi > a trouvé une excellente recette pour sauver le libéralisme moribond. « Sachons vouloir, écrit-il. Là est le salut. Là est la certitude des réparations prochaines. le gage de la délivrance à laquelle aspire "tout citoyen épris des idées de liberté sans quoi iine nation est condamnée à se résoudre et à périr. » Oui, sachons vouloir 1 remarque la t Dépêche »• Le conseil est excellent. Mais il est vague. Qu'est-ce qu'il faut vouloir, au juste? C'est sur quoi précisément les libéraux ne s'entendent pas. Les un3 veulent y aile pacifiquement, parlementairement, les autres veulent casser les vitres; les uns rt' Lcut fidèles à leurs dogmes manchestériens, les autres ne reculent pas devant la surenchère démagogique, Et, entre les tendances extrêmes, que d'opinions intermédiaires et contradictoires! Comment donc, dans ces conditions, élaborer un programme auquel puissent souscrire tous les libéraux? La chose ne serait possible qu'en le faisant tenir en un article unique: « A bas la oalottel » Mais le pays réclame un menu plus consistant que cette tarte à la crème moisie, dont il ne veut pas. Et les gâte-sauce du libéralisme continuent h se chamailler, ne réussissant pas à se mettre d'accord sur la confection d'un autre plat. Comment osent-iis donc, dans ces conditions, se permettre de rêver d'une revanche de la cuisante défaite de 1912 P Leur culture On peut voir sur les murs de notre ville des affiches illustrées annonçant une représentation théâtrale donnée par une société libérale. C'est bien la meilleure des illustrations qui puisse se voir de la mentalité de nos adversaires.Appréciez vous-mêmes : l'image représenté un couvent qui a évidemment l'air d'une prison. Sur une chaise, une religieuse enchaînée se tord, tandis qu'à côté d'elile une autre brandissant un poignard est flagellée par deux hommes, — en cagoule naturellement.Un curé et la supérieure qui contemplent ce spectacle aveo des mines satisfaites ne voient pas le juge d'instruction qui arrive juste au bon moment. C'est admirable d'exactitude. Comme c'est bien cela, n'e6t-ce pas, les bons apôtres ! Si l'on veut se rappeler que ce sont des pièces de ce genre que donnent toutes les associations d'anciens élèves des écoles communales d'Anvers et qu'ils les donnent grâee aux subsides communaux, on aura une idée complète de la mentalité et de la politique libérale : puisez dans la poche des autres pour faire jouer de ces stupidités-là! Une bonne blague L' c Indépendance », faute d'objets plus intéressants, susceptibles d'alimenter sa rubrique politique — nous lui signalons bien volontiers le conflit de Liège et le scandale /les hospices bruxellois — sort sur l'inconsti-tutinonalité du projet scolaire quelques pseudo-arguments si usés qu'ils ont peine à se tenir debout. Et notre confrère lance à ce propos 1' « i-dée » suivante, tellement saugrenue que M. Roland de Marès n'a pas osé s'en attribuer la paternité et qu'il se la fait adresser par « Un lecteur » : « Il est de toute évidence que le souverain ne se prêterait pas à une < inobservation » de la Constitution, même par erreur ou surprise. Toutefois il se conçoit qu'étant on dehors et au-dessus des partis, il ne veuille pas apprécier par lui-même le projet sco-aire à ce point de vue spécial, mais le pays a le droit — et le devoir — d6 le saisir de la question, soit par voie de pétitionnement. soit par une démarche collective des membres de la minorité du Parlement. La question de l'inconstitutionnalité a;nsi officiellement posée, on pourrait la faire examiner >oit par une commission de jurisconsultes étrangers aux luttes des partis, soit encore ^ar un organisme d'une autorité incontestable, comme la Cour de cassation. * Voyez-vous la Cour do cassation ou une commission de jurisconsultes hindous, bulgares et chinois, donner leur avis sur un pro-iet de loi soumis en ce moment à la discussion parlementaire? Et à quel résultat xboutirai t-on ? Il est assez clair que puisqu'un journal libéral lance un6 semblable dée, c'est qu'il espère bien que les arbitres ui donneraient raison. Mais s'ils mettaient es libéraux dans leur tort, on verrait immédiatement ceux-ci récuser ce singulier ar-)itrage et les choses n'en seraient nullement plus avancées. Il est du reste tout à fait inexact que :ette question n'ait pas été posée. Elle a mène été résolue. La constitutionnalité absolue du projet *oullet a été démontrée à la Chambre d'une açon si péremptoire que l'opposition «n a été < ittéralement mise à quia» Et c'est après cela qu'elle voudrait en appeler à des influences extra-parlementaires? Pourquoi pas la dictature tout de suite f A la Ligue sociale d'acheteurs Le comité directeur de la L. S. A. a tenu hier après-midi, dans les salons de Mme Os-terrieth, son assemblée générale annuelle. Mme Osterrieth présidait la réunion, à laquelle assistaient tous les membres au comité, à peu d'exceptions près. Après que Mme Belpairo eut donné lecture du rapport sur l'activité de la L. S. A. en 1913, l'assemblée décida qu'au programme de 1914 les questions suivantes figureraient entr'autres : L'étude relative à la falsification des denrées alimentaires, au repos dominical, au travail à domicilo, au paiement des notes au comptant ou à date fixe, et enfin au référendum professionnel. Pour les plus importantes parmi ces questions, des sous-comités d'étude ont été constitués.La séance fut levée à 4 h. La pluie bénie Ah! la bonne pluie! la bonne pluie qui par sa persistance fait nos chaussées et nos trottoirs propres, qui fait en vingtr-quatre heures ce que le fameux service de la P. P. ne saurait faire en un an. C'est que. en effet, les aigles de l'hôtel de ville et de la propreté publique n'ont jamais voulu comprendre que pour avoir raison de la boue anversoise, il faut de l'eau, simplement de l'eau. Mais voilà, l'eau nous dispenserait de nombreuses machines de tous modèles et de tous prix, elle réduirait les effectifs électoraux do la garde prétorienne et ferait faire aux contribuables l'économie d'un demi-million par an! Aux Ponts et chaussées A propos de la réorganisation des services des Ponts et Chaussées, la t Chronique des Travaux publics » s'est fait ràoonter une anecdote, que certains journaux se sont empressés de reprendre en y ajoutant dee commentaires qui tendent à faire perdre à l'historiette tout son caractère, toute sa saveur anecdotiques. Il y est dit comment, au département dee chemins cle fer, sous M. Vandenpeereboom, un fonctionnaire travailleur fut dépassé pour le grade do chef de bureau tant qu'il n'eut pas réclamé pour son service une armée d employés et cessé de travailler lui-même.Et la « Chronique des Travaux publics » conclut: « Que l'on décide que l'avancement résultera du travail personnel et tout sera changé dans les bureaux ministériels. > C^tte conclusion est juste — mais elJe appelle une réserve importante, —- la c Chronique des Travaux publics » devrait nous dire, on effet, comment un ministre doit s'y prendre pour juger et estimer par lui-même le trar vail personnel do chaque employé ou fono tionnaire? De plus, à supposer que le ministre parvienne à raire ce choix, la « Chronique de? Travaux publics y- nous garantit-elle qu'on ne criera pas à l'arbitraire et au favoritisme s! l'avancement au choix est substitué à l'avancement à l'ancienneté P >-^ o Peints pas® e&sx-mëïines )o( La « démagogie honteuse » qui gouverne Anvers Le « Nouveau Précurseur », dans sa rage de réduire à sa plus simple expression l'incident du Conseil communal, avait mis en doute la sincérité de M. Van den Bergh et l'avait accusé de jouer la comédie. Nous avons dédaigné répondre à ces attaques aussi basses que grotesques : il est des choses que l'on ne relève pas. Mais voici qu'un hebdomadaire anversois, rédigé par des libéraux souvent spirituels, dit vertement son fait au « Précurseur » et en profite pour tracer un portrait très ressemblant d'après nature du libéralisme anversois.Nous nous eu voudrions de lie pas soumettre à l'appréciation de nos lecteurs les lignes suivantes détachées de l'article en question : i On conçoit difficilement que cet artieu-let du « Précurseur » ait été écrit à la légère. Ce qui est certain, c'est qu'il est bourré d'insinuations fâcheuses et qu'il témoigne d'une mauvaise foi évidente. » Pourtant, c'est à oe journal quo le libéralisme anversois a donné mandat de le défendre, à ce journal qui chaque jour fait preuve dans ses colonnes du sectarisme le plus étroit, alors que l'intérêt supérieur du parti exige .qu'on applique avant tout aux autres cette large tolérance qui est inscrite en tête de notre programme. » Et puis, ce n'est pas tout cela. Entre gens bien élevés, on se doit des égards, à quelqu'opinion qu'on appartienne. Nous avons le droit de ne pas partager les idées de M. Van den Bergh, nous n'avons pas le droit de le battre, encore moins de le soupçonner de jouer la comédie. » Laissons cela à ceux qui depuis bientôt quinze ans ont oontribué a la aésunion du vieux parti libéral, en aidant au triomphe de la démagogie. » Il importe donc que M. Van den Bergh obtienne satisfaction, et pour l'injure, et pour les suites qu'elle pourrait avoir sur son état de santé. Après quoi le groupe dont fait partie le oonseiller-boxeur pourra renvoyer celui-ci sans ménagement aucun. » Ce serait évidemment d'un bel exemple. Mais voilà, le groupe en question au-ra-t-il le courage nécessaire? C'est peu probable, étant donné que chaque élu traîne dans son sillon un nombre d'électeurs dont 'es voix pourraient fair© éventuellement défection.» Et, ma foi, c'est là un argument qui a son poids. En voulez-vous la preuve? Pas dIus tard qu'hier soir, le comité central de la Ligue progressiste s© réunissait pour répon-Ire à une question de M. Michel Hendrickx, 'ex-bombardon, question qui peut se résumer en ces simples mots : a Croyez-vous Tu'un tenancier do salle de danse soit indigne de siéger au Conseil? > Eh bien, sauf imprévu, je parie dix oontre un que pas un le ces messieurs n'aura osé élever la voix pour faire comprendre à M. Hendrickx que, u honorable que soit le métier et l'homme i[ui l'exerce, il est malgré tout des gens plus vutorisés pour représenter le parti. » Et M. Michel Hendrickx restera et avec lui les Stroum? les Langhor, les Aalders, les 3olbert, continueront d'illustrer joyeusement les séances du Conseil communal. » Malheureusement, le procès (ou « le** », )n ne sait pas), qui s'annonce verra se dépla-ïer le terrain de la discussion, la plupart de îos conseillers étant d'ores et déjà certains l'être appelés à la barre. » Et dans toute cette affairo ce sera bien noins le procès de M. X. ou Z. qui attirera 'attention narquoise du public que celui de a démagogie honteuse qui nous gouverne. » Tout commentaire déflorerait les pensée-[ui précèdent. ]£lles s'en passent d'ailleurs! >arfaitem«afc Concluons )o( Après ce que nous avons dit de l'inciden Bongers-Terwagne et devant l'obstinatio] prudente que mettent nos contradicteurs ; accuser M. Bongers et à ne pas accuser 1 citoyen Terwagne, sans du reste oser abor der la question de fait simple et précise qu résume tout ce débat, nous pouvons conclu re que la presse cartelliste et ses distin gués clients de l'hôtel de ville professent le principes suivants : 1) Un politicien oartellisfte peut confier se. enfants de préférence aux écoles religieuse* puis attaquer et discréditer ces écoles au: yeux de ses concitoyens dans les assemblée politiques ; 2) Un politicien cartelliste peut, aux heu res de maladie, confier de préférence le! membres de sa famille à des cliniques desseï vies par les sœurs, puis, dans les assemblée politiques, quand il s'agit du service des ma lades indigents, poser pour le laîcisateur outrance, intransigeant, irréductible, en dis créditant les soins donnés par les religieuse et en suspectant leur tact vis-à-vis des ma lades d'une autre confession; 3) Les politiciens qui agissent ainsi de viennent par le fait même des personnage intangibles, indiscutables, inviolables, devan lesquels le monde entier doit s'incliner dan le respect et le silence; ils sont « tabou » 4) Le» adversaires politiques qui dénor çaient, au contraire, dans les termes les plu irréprochables, la contradiction de la oor duite de ces êtres désormais sacrés mériter d'être simplement voué» à l'indignation pi blique, quand on leur suppose des poing pour se défendre contre des voies de fait, o assommés sur place s'ils sont réputés d'un santé fragile; 5) Le Conseil communal cartelliste d'Aï vers offre le spécimen le plus accompli d'i ne assemblée qui pratique rigoureusemer ces principes, soit en public, soit derrière le portes. En effet, cette troupe politique n' sifflé ni M. Hendrickx, ni le citoyen Te wagne, quand M. Bongers a dévoilé l'inco rection et la duplicité de leurs attitudes. E le n'a pas eu pour eux une parole de bit me. Mais elle s'est contentée d'insulter e termes d'ivrogne M. Bongers, qui a d< poings, tandis qu'elle a été jusqu'à asson mer M. Van den Bergh, qui n'avait rien di' mais qui est maladif. Telle est la morale de cet instructif inc dent. Il convient d'ajouter que le journal carte liste «qui se respecte» demande à jeter sur c< ignominies le voile qui cacha autrefois 1' vresse de Noë. Mais il veut procéder à cet1 opération en continuant d'insulter M. Boi gers et de s'abstenir de tout jugement conce nant les deux Janus dont M. Bongers a d' voilé les inconséquences hypocrites et odiei ses. C'est-à-dire que pour tout ce qui représeï te extérieurement le parti cartelliste à Ai vers, politiciens et journaux, les Hendrick et les Terwagne resteront des citoyens hoi nêtes, logiques, corrects et irréprochable tandis que M .Bongors sera voué au mépr général pour les avoir dénoncés devant l'op nion publique. Il reste à connaître par leurs noms e prénoms, pour les associer à la gloire d brillant duo, les janissaires d'antichambi dont le tribunal correctionnel nous fera coi naître les exploits. Bridoie. CONGO Les déclarations en douane pour le Congo Le ministère des colonies nous communiqu l'avis suivant: Nous croyons utile d'attirer l'attention d nos lecteuis sur les dispositions des ordonnai ces du gouverneur généra] à Borna et du vicc gouverneur-général du Katanga, en date de lo mai et 19 septembre 1913 (Bulletin o: ficdel 2 août et 29 décembre) prescrivant d renseigner dans les déclarations en douane outre le poids brut, le poids net des marchai dises importées. Par exoeption à cette règle, seront déola rés. soit sous l'unité du mètre cube, soit sou ce"le de l'hectolitre les produits ci-après bois, bières, vins et autres boissons fermen tées, crème et lait, eaux de vie, liqueurs e autres liquides alcooliques, vinaigres et acide acétiques.1 La retour de I'« Albertville » L' c Albertville » a quitté Konakry le janvier à 9 heures du matin en route pou Anvers . Les concessions au Congo belge M. Renkin. ministre des colonies, vient d> déposer sur le bureau de la Chambre deu: projets de loi, dont l'un fixe les condition» d' la convention entre le Congo et 1' t Africai Silk Corporation » laquelle obtient un bail en tro le Lopori et1'a Lukemie, à l'est du 20e de gré, et dans lee districts du Bas et Haut-Uélé une ooncession à concurrence de 20,000 hec tares, par blocs de 500 hectares ; cette société qui a pour but la culture du ver à soie ai Congo, se constitua en société anonyme belgi sous le nom de « Société sericioole oongo laise ». L'autre piojet de loi vise une concession t concurrence de 40,000 hectares à la société G. et C. Kreglinger, ayant pour but la cul ture d'arachides, de maïs ou autres céréales Nos missions Le Père Handekeyn, supérieur provincia des Pères de Scheut, au Kasaï, vient d'êtr< nommé représentant légal de la Congi-égatioi de Scheut pour la préfecture apostolique dt Kasaï pendant un délai de trois ans. La santé de M. le gouverneur Fuchs M. Fuchs, gouverneur général, qui est parti il y a quelques semaines pour la oolonie. est arrivé malade en Afrique. A son débarquement, il a fallu le transporter en civière à sr, résidence. Les nombreux amis du sympathique gouverneur font des vœux pour son prompt rétablissement.ʧ Jlélrspste est sorvio gratuitement pendant 8 jours sur demande Lettres de Bruxelles Correspondance particulière do la «Métropole» t ^ » Le débat scolaire. — I/intolérance des gan* 3 chers. — Impossibilité de comprendre let ministres. — Il n'y aura pas d'autre débaf j avant le vote du projet scolaire. — Let gauchers qui préfèrent «Parsiial» à uo discours de M. Demblon. — Le discouic du Roi au sujet de l'organisation coloniale. Samedi. > lit la discussion de La loi scolaire continua son poliit bonhomme de chemin. On reprend [ à propos de chaque article — que dis-je ! à ' propos de chaque paragraphe d Wicle — k s chscuission générale. Si c'est un membre de la gauche q<ui a la parole, le siienoe doit être _ absolu. Il faut pue tout le monde soit bouche bée, il est même interdit à un membre de k _ droite d'échanger le pbus silencieusement du monde le plus petit propos avec son voisin, on ne peut même plus se moucher!... : Toute unie garde de socialistes veille, e» :l MM. Demblon, Caekuwaert, Berkjz, Brenez, _ Léonard, sont là pour assurer l'ordre et rap-g i>eler les droitiers au silence ! Mais qu'un membre de la majorité se lève» que Le ministre parle,. Le hourvari éclate, violent, accompagnant chaque phrase d'un va^- - carme assourdissant. s Les membres de la gauche qui — c'était t clVxîre k cas M* Mechelynck, hier après-midi — réclament sans cesse le silence pour s eu.x, ne trouvent pas un mot à dire, parce que ; pas un d'eux na eu un mot de blâme pour _ une attitude aussi scandaleuse ! s lLt ceci m'amène, une fois de plus — et ce sera bien lia centième ! — à protester contre t le sort fait aux journalistes parlementaire! l- en cette occurrence. s Les gauchers ont la faveur non seulement u de savoir _ obtenir le silence pour leurs discours, mais, de plus, ils font face à la tribune e de la Presse Qu'un membre de la droite ou un ministre l- ait La parole, il lui faut parler le dos tourné à ta tribune de la Presse ! t II en résulte qu'au milieu du vacarme, c'est à peine si de vagues bribes de Loun discours parviennent à la Presse. C'est ainsi a qu'hier avec la meilleure volonté du monde, •- il a éf.é impossible de suivre le discours de l'honorable ministre des sciences ei des art», . en réponse aux arguments de MM. Royer, Mechelynck et Masson; hâché littéralement l- par Les interruptions incessantes des gau. n chers. s Jusques à quand cette situation va-t-ell* perdurer ? l~ En attendant, on ne conçoit pas que les 0 membres du_ gouvernement et de la majorité — qui, aussi bien que les membres des gau* t_ ches, par lient pour le pays, — ne veuillent pai se rendre compte de l'état d'infériorité dana lequel ils se trouvent ainsi placés vis-à-vis de I- l'opinion publique. « . . . * * * i- Tandis que la discussion des articles de lt e loi scolaire se prolonge interminable, M. , Vandervelde, mardi dernier, a émis Le vceir de voir la Chambre réunie en séance du matin pour la discussion des projets de loà £- sociales. i- Et c'est le vœu de tous que La motion de M. de BroqueviJle, tende à voir les chefs de groupes se réunir à l'effet d'examiner en commun les mesures à prendre en vue de i- régler l'ordre du jour. x ^ Dans les milieux de gauche, on nourrit l'espoir que la discussion de la loi scolaire „ devra être interrompue en fin février pour ,» qu'on puisse aborder celle des budgets et L.K notaanment du budget des colonies. i- Je ne crois pas me tromper en vous disant que la_ majorité est décidée à accepter toute proposition qui aurait pour but d'accélérer . l'es débats. Elle est résolue unanimement u n'admettre aucune formule qui tendrait a e entamer aucun débat quelconque avant qui» t- le projet de loi scolaire ne sok voté. Aussi ne faut-il pas fonder grand espoir dans Les délibérât ions des chefs des dfiver* grouipes. Et sans vouloir jouer au devin, je crois rx pas me tromper en disant que les débats dr la loi scolaire vont durer quelque temps encore, qu'on, essayera à gauche de prolonger encore lia discussion à l'occasion de l'examen en seconde lecture et que, dès lors, oe sera dan* e la bousculade d'une fin de session, qu'o© bouclera Le vote des budgets. e . Alors, une proposition surgira encore un» _ fois, la vingtième depuis vingt ans, tendant à décider qu'à l'issue des élections un^ see-g sion extraordiinaine sera tenue pour l'exame® des lois sociales. e II faut souhaiter que ni Le gouvernement , ni la droite ne se rallieront à pareille prop> ' sition. ï 1 n 'est pas un Parlement au monde où ta _ sessions se traînent interminable» comme s chez nous. Et il est temps, plus que temps, , qu'on laise souffler un peu, non seulement les honorables, mais aussi tous oeux que ^ sort attache aux travaux par!emenrtai<rés,"«t qui, tous, depuis des années, ignorent*lee vacances. Il v a, sapristi, autre chose à faire epu'entendre des discours de M. ^Buyl ei de M. Den» . blOn! » « » r D'autant plus que toute cette 'discussion tout ce fracas oratoire, c'evt du « pour employer 1 Expression sportive dè'jL> mode. En voici une preuve qui ne manque ; pas de piquant. c Mardi, vers 4 h. 1/2, la Chambre venait 5 de se rallier à la motion de M. de Broquevilie 1 à laquelle il est fait allusion plus haut; un des membres les plus éminen/ts de lia gauche ■ arrive à la tribune de la Presse. U pénètre » dans la_ tribune et s'adressant à un groupe de ; journalistes de tous les partis — qui échaiv- - geaient des propos, tandis qu'un vacarme 1 sévissait à l'extrême gauche, — il Leur dit : : _ — Je viens, Messieurs, soumettré une ouee- - tion à votre haute sagesse. Si je ^estais loi à écouter des débats pareils, alors que je pude ; aller écouter La troisième de «Parsifal», nw 1 serais-je pas un misérable indigne de toute ■ considération ? A l'emvi, d'Une seule voix, les joumaJistee parlementaires lui répondirent: — Vous le seriez. 7— Fort de votre sentence unanime, je m'en i vais, reprit gravement cet honorable, et, prenant son chapeau, il s'en fut vers Le temple de MM. Kufferath et Guidé. On ne pouvait taxer avec plue de sévérité et de spirituel mépris la discussion puérile que poursuivent certains gauchers. • • • Des confrères épiloguent longuement sur le discours prononcé le premier de l'an au palais, par le roi Albert, au siujet de l'organisation coloniale. Le Roi a-t-il parlé en son nom personnel ? A-t-il exprimé l'opinion du gouvernement ? Lorsque le Roi parle, comme oe fut le cas, ayant à ses côtés le chef du cabinet et te ministre des colonies, kl est superflu de dire qu'il a exprimé les opinions du gouvernement.Mais il y a un élément formel et décietf d'appréciation à cet égard: le ((Moniteur», organe officiel de l'Etat, a publié le discoure du Souverain et c'est assez dire que celui-ci a prononcé, en l'espèce, non un discours personnel, mais une déclaration exprimée au nom du gouvernement tout entier et d'accord avec oelut-ci. Mais il se fait de plus que les idées exprimée* par k Roi, d'accord avec ses muw*tre«.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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