La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 20 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ns0ks6k64s/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY CINQ CENTIMES «iiilioE ' VIJF CENT ftS: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Hoîborn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. liornsEirr: DIX CSMMU 24ME ANNEE VENDREDI 20 AVRIL 1917 ; ù mois, » sn. No. 110 LA GRANDE GUERRE I ENTRE BOISSONS ET REIMS ■Evacuation de la Roumanie ? I Les Etats-Unis et les exportations ILa formidable bataille qui s!est engagée, voici deux jours, entre Soissons et Reims continue en faveur de nos alliés français. La bataille a trois grands foyers d'action; l'un à Chavonnes, entre Soissons et Auberive, où nos alliés Sont capturé les villajfes d'Ostel, de Braye-en-Laonnois et la grande partie du terrain avoisinant Courtecon, et repoussé l'ennemi à un kilomètre en arrière en pleine déroute; le deuxième au sud de Laffaux, où les troupes d'infanterie, couvertes au sud par la cavalerie divisionnaire brisèrent la ligne ennemie et se rendirent maîtresses du village de Nan-teuil-la- Fosse; enfin sur la rive sud de [l'Aisne après une attaque énergique l'en-[nemi céda la tête de pont qu'il avait organisée entre Condé et Vailly ainsi que [ce dernier village. Dans la forêt de Vil-le-au-Bois une unité allemande fut complètement entourée et ses 1,300 hommes avec 180 mitrailleuses furent capturés. A plusieurs reprises l'ennemi essaya de réagir, mais ses efforts n'eurent au-tcun succès; la première contre-attaque, ■lancée contre Gauchy, au sud de Saint-■ Quentin donna à l'ennemi la possession temporaire des éléments français avan-jcés; une contre-offensive française ne tarda pas à rétablir la ligne originale. Une autre tentative, dirigée contre les positions françaises situées entre Juvin-court et l'Aisne n'eut pas plus de succès, I. car le tir de barrage et les mitrailleuses lui infligèrent de telles perteTs qu'ils lui enlevèrent toute envie de recommencer. A l'est de Courcy une brigade russe I captura un ouvrage fortifié tandis qu'en ■ Champagne plusieurs centres de résis-I tance furent réduits et que des points .. fortifiés furent capurtés. En tout le nombre de prisonniers depuis le dé-r but. de la bataille s'élève à 17.000, tan-. dis que le nombre dès canons est jus-I qu'ici de'75. Dans le secteur- anglais de nouveaux t progrès ont été effectués le long de la I rive gauche de la Scarpe, à l'est de Fam-| poux, ou une nouvelle portion du système de tranchées de l'ennemi a été cap-! turée. La région bornée par Prunay sur la \ esle et Auberive sur la Suippe nj& se prête pas plus aux opérations militaires . 1ue le plateau de Craonne, au nord-ouest. Cette partie de pays mamelonné s'étend obliquement entre les deux rivières mentionhées plus haut, de l'Aisne a Berry-au-Bac jusqu'à la vieille route romaine reliant Reims à Ste-Meriehould D'un aspect ondulant et couvert de bois considérables et irréguliers le terrain s élève jusqu'à une altitude de 260 mè-« tres . Mont Haut près-du village de Moronvilliers, situé dans une dépression. Cette colline et les autres qui entourent Moronvilliers dominent la région avoisi-nante et par leur combinaison rendent la position " imprenable ". Mais les Français se sont emparés des Jiauteurs sur 'e flanc au sud-ouest et au sud-est, et ce ?ain peut conduire à la capture rapide des crêtes protégeant le village. L'occupation de Moronvilliers permettrait aux Alliés de contourner le plateau de Berine, solidement fortifié dont la crête s'élève à près- de 275 mètres, à huit kilomètres ^ l'est de Reims. A quatorze kilomètres au nord-ouest 'ls Français ont commencé l'investissement des hauteurs boisées sur lesquelles est construit le fort Brimont, d'où les ' Allemands bombardent Reims. La cap-tore de Brimont serait une menace pour ' ennemi à Berine, comme la chute de Moronvilliers le menacerait par l'est. La capture d'Auberive a également son importance, car ce village se trouve dans 'a vallée de la Suippe à cinq kilomètres 311 sud de Doutrien, un village de valeur défensive considérable situé dans l'angle de croisement de la voie ferrée à la jonction de la Suippe et du Py. En Roumanie l'ennemi commence à nanifester une certaine appréhension. I Suivant une dépêche de Pétrograde les Allemands ont mis le feu aux villes de Braïla et de Focsani, et dans les milieux militaires1" rôumains on croit que c'est le prélude d'une évacuation immédiate de l'ennemi,* accompagnée, comme en France, de la destruction systématique du pays abandonné. Cette retraite stratégique trouverait raisonnablement son explication dans les revers actuels de Hindenburg en France, où les pertes considérables subies en ces derniers jours — au delà de 150.000 hommes — . doivent avoir. sévèrement taxé ses réserves. Les troupes de Roumanie, ou ce qu'il en reste, seraient probablement partagées entre le front russe où Hindenburg semble opérer une concentration, et le front français où elles viendront bien à point. . En Amérique un projet de loi a été déposé à la Chambre, avec l'approbation du président Wilson, autorisant ce dernier à mettre l'embargo sur les exportations, de façon à empêcher l'Allemagne de recevoir des vivres ou d'autres produits américains par l'intermédiaire des neutres. Comme l'Amériquë ne reçoit pas de produits agricoles de Hollande ou de la Scandinavie, elle peut mettre ' aux exportations toutes les restrictions qu'elle veut, et en cas de violation ces pays subiraient des difficultés des plus sérieuses. •—• Toute l'Allemagne Il n'est pas vrai que la lutte contre ce qu'on appelle notre militarisme ne soit pas dirigée contre notre culture, comme le prétendent nos hypocrites ennemis. Sans notre militarisme, notre civilisation serait anéantie depuis longtemps. C'est pour la protéger que ce militarisme est né dans notre pays, exposé comme nul autre à des invasions qui se sont renouvelées de siècle ën siècle. L'armée allemande et le peuple allemand ne font qu'un. C'est dans ce sentiment d'union que fraternisent aujourd'hui 70 millions d'Allemands sans distinction de culture de classe ni de parti. Octobre 1914. Manifeste desj XC11I intellectuels allemands. * * * Nous, professeurs aux Universités et aux Ecoles supérieures de l'Allemagne, servons la science et poursuivons notre œuvre de paix. Mais nous sommes remplis d'indignation de ce que les ennemis de l'Allemagne, l'Angleterre à leur tête, s'efforcent, soi-disant en notre faveur, de faire une distinction entre l'esprit de la science allemande et celui qu'ils appellent le " militarisme prussien Dans l'année illemande ne règne pas un autre esprit que dans le peuple allemand, car l'armée et le peuple ne font qù'un, et nous lui appartenons également. Notre armée aussi cultive la science, et elle lui doit ^.ine part importante de ses succès. Le service militaire rend notre jeunesse apte à toutes les œuvres de paix et au travail scientifique, car il lui enseigne le devoir envers les autres, le conscience de soi-même et le sentiment -de l'honneur de l'homme vraiment libre qui se subordonne volontairement à la collectivité. Cet esprit-là ne vit pas seulement en Prusse: il pst le même dans tous les pays de l'Empire allemand: il est semblable à lui-même dans la guerre et dans la paix. Berlin, 16 octobre 1914- _ Manifeste- des MMMCXXV professeurs allemands. ®—©■ On sait que les Allemands ont proclamé la séparation administrative en notre pays. En guise de protestation contre cette me-mesure qui viole le droit international, les eniplovés supérieurs des ministères et toutes les députations permanentes du pays, dit l'Echo belge, ont démissionné. Bravo! Nécrologie Berlin, 12 avril. — On annonce de Munich la mort de S. E. le cardinal-archevêque Mgr Franz von Bettinger, décédé à la suite d'une congestion à l'âge de soixante-six ans. (Agence Wolff). ■*' - * * * Cologne, 21 juin (1915). — Les kar-dinaux allemands von Bettinger (Munich) et von Hartmann (Cologne) ont adressé la dépêche suivante à l'Empereur : Révoltés des diffamations dont la patrie allemande et sa glorieuse armée ont été l'objet dans le livre : La Guerre allemande et le Calholicisme, nous éprouvons le besoin . d'exprimer à Votre Majesté la douloureuse indignation de touf f'épiscopat allemand. ' Nous ne manquerons pas d'adresser une plainte au Souverain Pontife. L'archevêque de Cologne a reçu la réponse suivante : Je vous remercie vivement, vous et le cardinal Bettinger, des sentiments d'indignation que vous m'avez exprimés au nom de I'épiscopat allemand, auf sujet des honteuses calomnies que certains écrivains répandent sur l'armée et le peuple allemands. Ces attaques, elles aussi, viennent se briser contre la force morale et la bonne conscience du peuple allemand défendant la juste cause, et elles retombent sur leurs auteurs. (Agence Wolff). * * * Allons, un bon mouvement, Eminen-ces ! Venez vous-mêmes, venez en Belgique, vouî êtes chez vous. Les autos de la " Kommandantur " vous conduiront. Notre grand cardinal ira à pied. Vous daignerez1 bien l'attendre, n'est-il pas vrai, ce sage, ce saint, ce savant, ce patriote ardent, qu'un gratte-papier prussien, installé au ministère de la Justice, a osé appeler : un gamin ! Il vous mènera, pas à pas, là où il y eut des crimes sans nom, des stupres sans précédents, il vous dira des noms, des dates, il vous en dira tant et tant, et devant tant de témoins — lapides clama-bunt! — qu'il vous faudra finir par baisser le front et que vous vous surprendrez à murmurer, les lèvres tremblantes, la prière que vous dites chaque matin au pied de l'autel : Judica me, Deus, et discerna causam meam de gente non sancta: ab homine iniquo et doloso erue me ! " Jugez-moi, Seigneur, et ne confondez pas ma cause avec celle des impies : délivrez-moi de l'homme astucieujc et injuste." « Hélas ! vérité avant tout se traduit en allemand par Deutschland iiber Ailes ! Si cependant vous vous décidiez à venir, Eminentissimes Seigneurs, ne mettez pas vos robes rouges, c'est inutile. Une noire, sous votre manteau, suffira. Quand vous aurez marché quelques heures, vos soutanes seront bouges, trempées du sang de nos martyrs... Au fait, vous viendrez peut-être en grand uniforme, casque en tête, le revolver à la ceinture, 'comme vos aumôniers... C'est un idée. Mais alors, Mgr Mercier ne voudra pas marcher à vos côtés... On ne fait pas les enquêtes comme cela, chez nous. FIDELIS. (La Libre Belgique, n. 34, juillet 1915, page, 2, colonne 2). • o—o Le Havre célèbre son .quatrième centenaire o—o Une imposante cérémonie -a eu lieu au Grand-Théâtre pour commémorer le quatrième centenaire .de la ville, du Havre. Après une courte allocution de M. Morgan, maire du Havre, Mgr Julien, évêque d'Arras, relata le développement prodigieux de la ville du Havre depuis sa naissance, au seizième siècle, jusqu'à nos jours. Mgr Julien adressa ensuite un émouvant salut à la Belgique; qui est allée se réfugier dans ses murs. 0—0 A la recherche d'un hymne national Les Russes «ont à la recherche d'un hymne national. Le Bojé Tzara Khrani, dont on avait pensé d'abord conserver l'air en modifiant les paroles, n'est pas accepté par la révolution. Le chant populaire des bateliers du Volga semble pouvoir l'emporter, car il fut un moment le chant des révolutionnaires. La "validité" des arrêtés boches Important arrêté-loi Le Moniteur du 8-13 av-ril (n. 98-103) publie un arrêté-loi daté du quartier général, le 8 avril 1917, "déterminant l'effet des mesures prises par l'occupant et des dispositions prises par le gouvernement (belge) ". Cet arrêté est précédé du Rapport au Roi que voici : RAPPORT AU ROI Sire, Les articles 43 et suivants du Règlement annexé à la quatrième Convention de La Haye du 18 octobre 1907, signée par la Belgique et approuvée par la loi du 25 mai 1910, limitent les pouvoirs de l'autorité erT-nemie sur le territoire^ occupé par elle. Pendant une occupation qui dure depuis plus de trente-deux mois, l'autorité allemande a méconnu la' plupart de ces. dispositions. Non seulement elle a outrepassé ses pouvoirs de fait en changeant l'organisation de l'Etat, en transformant ses institutions, en modifiant sa législation, màis elle a porté atteinte à la propriété privée et aux droits individuels des citoyens. Le gouvernement' a protesté à diverses reprises contre certaines de ces mesures qui constituent une méconnaissance flagrante des principes du droit des gens. Il a déclaré qu'il ne les reconnaîtrait- pas. Au moment où les circonstances le permettront, il appartiendra aux intéressés de poursuivre devant les tribunaux compétents la nullité d'actes qui portent atteinte à leurs droits. Le gouvernement se réserve d'ailleurs d'en proclamer expressément l'inexistence. Mais dès à présent, affirmant un principe juridique dont- l'évidence s'impose, il entend déclarer que .quel qu'en soit l'objet, les mesures prises par l'occupant cesseront de plein droit de produire leurs effets au moment de la libération du territoire. Ces mesures, l'occupant n'a pu les prendre qu'en fait; il ne les exécuté qu'en fait; il n'a pu les introduire dans la législation du pays. Les arrêtés qu'il a pris, les nominations auxquelles il aurait procédé, les contrats qu'il a passés comme pouvoir public, viendront de plein droit à tomber avec la disparition de son pouvoir. Il appartiendra au gouvernement seul d'apprécier les dispositions qui devraient .être adoptées à ce moment en vue de sauvegarder pour l'avenir des droits ou des intérêts respectables. L'état de fait créé par l'occupation n'a pas porté atteinte aux prérogatives du pouvoir légitime. En droit, l'exercice de la souveraineté nationale demeure entier. Il n'est que vinculé en fait. Ainsi que l'a proclamé la Cour de cassation dans son arrêt du 20 mai 1916, " la souveraineté belge émanée de la Nation n'est pas, par le fait de l'occupation, d'une partie du territoire par les armées allemandes, passée au chef de ces armées, la force ne créant pas le droit Toutes les dispositions prises par le gouvernement belge sont, en principe, obligatoires dans toute l'étendue du royatime. Les règles qu'il édicté, les sanctions qu'il commi-ne, s'étendent au territoire occupé aussi bien qu'au sol demeuré inviolé. Leur exécution seule a pu et peut être suspendue par la force ennemie. Aussi, dès la libération du territoire, ces arrêtés-lois, ces arrêtés et règlements devront-ils y être appliqués sans nouvelle publication. Tous les faits juridiques postérieurs aux arrêtés-lois, aux arrêtés et règlements dtr gouvernement seront régis par eux. Les auteurs des infractions commises en territoire envahi aussi bien qu'en territoire libre auront à en répondre devant les juridictions nationales. Le projet d'arrêté-loi que nous soumettons à Votre Majesté n'a d'autre but que d'affirmer ces principes. Sainte-Adresse, le 4 avril 1917. (Suivent les signatures de tous les membres du Conseil des ministres). ARRETE-LOI , Article premier. — Les mesures prises par l'occupant sont tenues pour abrogées de plein droit au fur et à mesure de la libération du territoire. Art. 2. — Sauf disposition contraire, les arrêtés-lois, arrêtés, règlements et, en général, toutes les dispositions prises par le pouvoir légal, sont obligatoires dans toute l'étendue du royaume. Les autorités administratives et judiciaires en poursuivront l'application au fur et à mesure de la libération du territoire et sans nouvelle publication.Art. 3'. — Le présent arrêté-loi entrera en vigueur le jour de sa publication. (Suivent les signatures de tous les membres du Conseil des ministres). o—o Afin de parer à la crise du charbon l'administration communale de la ville de Liège avait décidé d'augmenter, dans de fortes proportions, le prix de vente du mètre cube de gaz pour la partie de la consommation dépassant un maximum déterminé. Le résultat a dépassé l'attente des plus optimistes. L'économie réalisée atteint 45 0/0 de la consommatiôn moyenne. En conséquence, la surtaxe ne sera pas appliquée. Service auxiliaire Le manque d'hommes a forcé l'Allemagne à envoyer en Belgique occupée des civils allemands en dessous ou au-dessus de l'âge militaire, enrôlés en vei3-tu du " service national " et qui prennent, dans les organisations auxiliaires de l'armée, la place de soldats authentiques, lesquels peuvent en conséquence aller se faire tuer sous Lens ou St-Quen-tin, ainsi qu'il sied présentement. C'est surtout dans la zone d'étapes que fonctionnent ces civils, porteurs, comme signe distinctif, d'un brassard noir-blanc-rouge. A Gand, par exemple, ils sont logés chez l'habitant ou dans une caserne baptisée poyr la circonstance du nom sacré, ou du sacré nom, du Kaiser - Un des derniers numéros de l'illustré allemand bien connu Die Woche contient un article qui décrit, avec l'emphase teutonne habituelle, les " activités ' de ces soldats non casqués et renferme plusieurs photographies, dont l'une les représente près du Rabot. Il y a dans cet article un passage bien caractéristique. Certains des auxiliaires allemands, sans doute pour se donner de l'importance, avaient, paraît-il, écrit, chez eux qu'ils "travaillaient au milieu de la canonnade la plus 'ardente '' et ces " révélàtions " avaient évidemment excité l'anxiété des mamans des jouvenceaux et des Bochesses accouplées aux vieux messieurs qui forment le plus clair des effectifs de ces " groupes ". Le scribe de la Woche tient à rassurer les familles et il rapporte avec un soin attendri les paroles que le " Rittmeister" Schnitzler adressa aux volontaires allemands de Gand rassemblés dans l'ancienne salle- des fêtes de l'Exposition, 7e lendemain du jour dit ils arrivèrent dans la capitale des Flandres. Ce " Rittmeister", précise-t-il, a expressément insisté Ksur le fait que les " auxiliaires " ne travaillent jamais à portée de canon. Comment, d'ailleurs, en serait-il autrement? Les Allemands ne sont-ils pas de race beaucoup trop noble pour qu'on les envoie, sans fusil, dans la ligne de feu, creuser des tra-nchées et planter des pieux •pour barbelés sous la mitraille ? Au reste, l'AllemagneS n'a pas besoin de leurs services pour effectuer ces infamantes et périlleuses besognes. Elle dispose à cet effet d'ouvriers belges, et surtout d'ouvriers flamands, hommes, femmes, et gosses. Ces " auxiliaires " sont beaucoup plus faciles à "recruter" que les bons bourgeois de Cologne, de Diisseldorf et d'ailleurs. Il suffit-, pour en avoir autant qu'on veut, d'envoyer quatre Landsturmers et un caporal à Courtrai, à Menin, à Wervicq, à Ite-gem, à Roulers ou à Thourout. Ils ne coûtent pas cher, car ils sont sans travail, et on peut donc leur donner u\> }^a-laire de famine et comme ils ont pëïi'r, leur nourriture ne nécessite guère de , longs préparatifs : quelques betteraves et un peu de mauvais pain doivent leur suffire. Et, mon Dieu, s'il en crève d'inanition — crevieren est allemand — on n'aura pas même la peine de se mettre frais de funérailles : ce seront leurs compagnons- eux-mêmes qui creuseront la fosse anonyme au bord de la roiiïe; ne sont-ils pas habitués à remuer la terre dans un moins ignoble dessein? Mais, de ces " auxiliaires "-là, Die Woche ne publiera pas de photographies.. . S. •—e Constantin fera bien de se tenir tranquille Les gouvernements alliés, dit l'Echo de Paris, ne paraissent pas disposés à supporter que le roi Constantin et ses ministres conti- * «nuent leurs intrigues en faveur de rAllema-gne. Des mesures sévères seraient envisagées, si des faits capables de menacer la sécurité de l'armée d'Orient venaient à être constatés. o—o Pas de chevaux pour les canons * Des prisonniers rapportent que l'armée allemande souffre gravement du manque de chevaux. C'est particulièrement l'attelage des canons qui manque, les animaux ayant été tués en grande partie par les tirs de barrage britanniques, fait qui explique le grand nombre de canons capturés.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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