La Métropole

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s.n. 1914, 04 Januar. La Métropole. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kw57d2r89n/
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^/robesX [CHAMBRES! S COINS S ARTICLES ANGLAIS J= OLYSLAGER L£È££S 3S.Pl. DE MCIR 21e Année No 4 tfE3ca.it ion. B LA MÉTROPOLE abonnements le numero Un un . Six mois 8— Trot» mol». fr. 4 W On l'abonne à tons les bureau* de poste et aux iacteuis. ETRANGER, le port en sus- Pour 1* HOLLANDE, «'abonner de préférence aux centimfs bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. m Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Il Le dimanche ^ de 4 à 10 j Administration: » 3519 de 10 à 16 ^ 'S pages Rédaction : Téléphone 617 Pa9es CENTIMES . - - - —— - j Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne . « . . fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la ligne, » i 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à rAGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. JMLONDBES^ ^ |i,i3.„Ch^rside„E. C. WALK-OVEft enorme Choix —r Fs20.oo.2250.25.00.30.OO 0LYS1AGEREE£H5 ï *t*r,PL. DE ME/R. I Dimanche 4janvier 1914 I ta METROPOLE d'aujourd'hui paraît sur 10 ^ages Science pour tous I fjQ radium et m Daoïs un précédent article, nous avons Iflîfjhé à montrer l'importance du rôle ïu'unt joué dans les phénomènes géologi nues Ihs substances radioactives découver-Ses par les Becquerel, les Curie et les foamsay, et nous avons exposé comment an des géologues qui s'est le plus heureu-Jement spécialisé dans ces délicates questions, le professeur J. .Toly, de Dublin, explique le mécanisme des actions radiogéo-jogiques pour oe qui concerne les phénomènes dont l'icorce terrestre a été le théâtre au cours des âges. Il nous faut aujourd'hui aller un peu plus loin et examiner, compagnie de notre guide, quels ont tti les effets radioactifs qui se sont exercés dans la masse interne, incandescente fluide, de notre planète. Comme on Je verra, ces effets sont fort importante. On sait peut-être que le célèbre physicien anglais, Lord Kelvin, a établi que la Terre a dû employer environ 20 millions d'années pour se refroidir depuis jine température initiale de solidification de 3,700 degrés centigrade jusqu'à telle qu'indique le gradient géothermique actuel. Or, d'après d'autres méthodes, i'âge de la Terre solide serait au moins de 100 millions d'années. D'où provient cette 'différence.!! M. Joly l'attribue tout naturellement aux effets radiothermiques. ©'après lui et d'après les savants de bon ïccle, la Terre n'est pas simplement, comme on l'a cru jusqu'à ce jour, « un corps qui se refroidit » Une partie de la chaleur interne rayonnée par notre globe est en effet constamment restituée par ses («instituants radioactifs. Et il arrivera {fatalement un moment — s'il n'est déjà passé 1 — où, la compensation devenant parfaite1, la loi du refroidissement de la Terre, comme de tout autre corps céleste, (era la loi même de destruction des corps radioactifs les plus durables ! Pour rendre compte du refroidissement lerreste actuellement observé, M. Joly calcule que, sous chaque centimètre carré de surface de notre globe, c'est-à-dire dans la pyramide ayant pour base ce centimètre carré e. pour sommet le centre de la Terre, il doit exister, au maximum une quantité de substances radioactives en voie de désintégration correspondant à 70  90 grammes d'uranium. Et comme la mSfece de la Terre est approximative-fce chiffr§° mi'lions de kilomètres carrés, i ~t,ospond à une masse to- lions de kmnes, cè W 0,000 mil- gard du volume total de nofi faisant un calcul exact on voit que iâ' portion de radium contenue dans un mètre cube moyen de la masse terrestre est bien inférieure à la proportion qu'on trouve dans les roches, les eaux et les sédiments superficiels. Il faut donc en bonclure que contrairement à l'hypothèse que nous avons faite au début de cette étude, la couche superficielle de notre globe est relativement très radioactive. Est-ce à dire cependant que le noyau de la planète ne contiendrait pas de radium du tout? M. Joly ne le croit pas, et pour plusieurs raisons. D'abord, l'uranium, Constituant de l'écorce, doit se trouver répandu dans toute la masse de la Terre; en second lieu, on peut expliquer la concentration superficielle observée qui ne prouve pas qu'il y ait vide dans le noyau; enfin, les substances radioactives existent 'dans les météorites, étrangères à notre globe et dans le Soleil, dont il est probablement sorti. La pit&ence de l'uranium Jet de ses dérivés dans l'astre central pouvait déjà être inféré, de l'abondance de l'hélium dans l'atmosphère solaire et cette Conclusion était si exacte que peu après, et tout récemment, on a retrouvé spectros-Copiquement le radium sur des clichés de la chromosphère (la couche colorié, hydrogénée du soleil) obtenus au cours d'éclipsés totales. Ajoutons cependant que pour attribuer exclusivement aux corps radioactifs toute la chaleur solaire, il faudrait supposer, dans le Soleil, la même Concentration de radium que dans la pechblende, ce qui ne paraît pas être le cas, au moins pour ses couches extérieures.La piétii'ce du radium dans Véorcs terrestre expliquerait encore d'autres phénomènes. Lord Kelvin a montré, par exemple, que, pour ce qui concerna la Terre, le refroidissement général tendait à amener (e lésultat qu'après un certain temps le noyau central doit devenir Hier-tniçuement isolé de la surface extérieure. ; Si le noyau terrestre contient de l'ura- 1 nium, sa température, dès que cet isole-dent est obtenu, doit donc s'accroître. Dès lors, les destinées de notre globe i peuvent être très différentes selon la quantité d'uranium que renferme l'intérieur de la Terre. S'il y en a très peu, ] l'accumulation de la chaleur se trouvera j limitée par la destruction progressive de ^ l'élément radioactif et il n'en résultera ] aucune perturbation superficielle: au ( bout d'un certain nombre de siècles, le 1 refroidissement définitif se produira s Quand même. T Mais si la quantité de radium contenue dans le noyau dépasse une certaine limi- 5 te, que le calcul fixe approximativement, j. la chaleur produite et accumulée après t l'isolement thermique peut devenir très i grande. Pour de faibles excès, elle peut c atteindre 1,800 degrés en 100 millions F d'années. Et dans ce cas, notre globe se € trouverait probablement ramené, au bout r de ce temps, à l'état d'une masse totale-L toent fluide. Rien ne prouve que ce pro- \ cessus ne soit pas inhérent à la constitu- c tion de notre planète, qu'il ne se soit pas d déjà produit dans le passé et qu'il ne se n [^produira pas à l'avenir jusqu'à ce que c désintégration des éléments radioac- î tifs soit assez prononcée pour amener un Wchauffement suffisant. " L'évolution terrestre comprendrait d dans ce cas une succession de phases alternées de refroidissement et d'échauffement toujours de moins en moins prononcées et lui après s'être annulées, se termineraient par le refroidissement définitif.Il est difficile d'estimer à quelle phase de cette évolution nous vivons actuellement. Cela dépend avant tout de l'âge véritable de la Terre (celui de sa séparation de la nébuleuse centrale, et non celui de sa dernière liquéfaction, s'il y en a eu plusieurs) et de la quantité d'uranium qu'elle renfermait à l'origine. Nous n'en savons rien. Peut-être lee périodes glaciaires correspondent-elles aux phases de refroidissement et dans ce cas, il semble lu'un réchauffement en sens inverse ne doive pas aller jusqu'à la destruction de t'écorce. Tout ce que nous pouvons dire, j'est que, sauf cataclysme imprévu, l'histoire de la Terre se clôturera par l'envahissement des glaces, et que l'introduction du radium dans les hypothèse,? cos-inogoniques a fortement étendu la durée de tous les processus en discussion. Si, comme on peut le supposer, le Soleil ftst au moins aussi radioactif que notre globe, il passera évidemment, avant de mourir, par des phases analogues, et on pourrait expliquer très logiquement de sette manière l'apparition des étoiles dites nouvelles qui, on le sait, sont vraisemblablement des Soleils en voie de régression et dont un cataclysme imprévu a déchiré la couche superficielle. On a généralement attribué ce cataclysme à la rencontre de deux astres agonisants, ou au passage de l'étoile nouvelle à travers un nuage météorique ou cosmique, mais on voit que l'influence radioactive permet de limiter cette origine à la noya elle-même. Cette théorie a reçu d'ailleurs récemment un commencement de confirmation par les recherches des astronomes de Bonn, qui ont cru découvrir les lignes de plusieurs corps radioactifs dans les spec-trogrammes de la nouvelle étoile des Gémeaux (no 2) découverte au printemps de 1912. Cette découverte n'a pas été confirmée de façon positive, mais on peut espérer que de nouvelles observations plus complètes donneront un résultat plus heureux et viendront ainsi apporter une contribution précieuse à une théorie des plus séduisantes. Deieatur. L'Actualité La démission du cabinet bulgare Le cabinet bulgare vient de re-mettre sa démission au roi Ferdi-JL nand. Cette décision du ministère Radoslavoff peut sans doute surprendre quelque peu, car en dépit du résultat moins favorable des élections législatives, la première séance du Parlement n'a pas révélé une situation à laquelle le ministère ne pourrait faire face. Au contraire, le candidat gouvernemental à la présidence a été élu sans opposition. Les membres du parti agraire n'ont sans doute pas voté pour lui, puisqu'ils ont remis des bulletins blancs; mais, d'un au-ire côté, il est certain qu'ils n'ont pas cher-s^enteS" p ^ ^e l'opposition ni à '•>„ „ ,u*. nvec les socialistes avec lesquels ^ mesure de former mie r*vrilii+mn?>îr m °1"1]r>sor une candidature îevolutionnaire en quelque Anràa le départ de M. Ghenadieff, ministre dL affaires étrangères, dont le maintien au pouvoir pà raissait comme un empêchement à l'entente des partis avec le gouvernement, on pou vait donc croire que le ministère ne verrail pas la nécessité ae se retirer. La note qui annonce la retraite du cabinet ajoute d'ailleurs que M. Radoslavoff sera sans aucun doute chargé de la reconstitution du cabinet. Il faut donc admettre qu'en dernière heure une entente a pu se faire malgré tout avec le parti agraire et que le remaniement ministériel doit servir plutôt à donner satisfaction à ce parti au sujet de sa participation au pouvoir qu'à la solution d'une véritable crise gouvernementale. La constatation a son importance pour la situation en Orient. Il faut remarquer que le discours du trône lu par le roi Ferdinand a tout simplement constaté que les relations avec toutes les puissances sont bonnes. Il n'y a donc pas encore de résolution prise au sujet d'une direction déterminée de la politique bulgare en ce qui concerne les relations du pays avec les deux groupes des grandes puissances. On ne peut pas dire encore si la Bulgarie reste austrophile, comme on a pu le oroire au lendemain de la chute du cabinet Daneff, ou si le cabinet Radoslavoff remanié va pencher de nouveau du côté de la Russie. Ce qui est certain c'est que le ministère a tâché de gagner les bonnes grâces de M. Sassonoff et du tsar en aooeptant l'arbitrage de la Russie dans ses différends avec la Serbie. La question des églises et les écoles bulgares dans le territoire macédonien annexé par la Serbie a menacé plus l'une fois de nouveau dans ces derniers temps de causer de graves conflits entre les deux pays, mais le gouvernement du roi Ferdinand a compris qu'en ce moment et en prévision des 'événements possibles, il lui était 3lus profitable d'entretenir de bonnes relayons avec la Serbie. La Russie peut donc, in peu tard, il est vrai, rendre encore un grand service à la Bulgarie en amenant la Serbie à traiter conformément aux conventions internationales les Bulgares habitant e territoire serbe. Elle rendrait en même >emps un grand service à l'Europe et à la ;ause de la paix dans les Balkans. D'un autre côté, comme nous l'avons dit. a Bulgarie semble aujourd'hui en bons ternes avec la Roumanie, et celle-ci, on le sait, l'a certainement pas cédé aux tentatives de a Russie de l'entraîner dans l'orbite do l'ern->ire slave. Il semble donc qu'il y ait pour la Bulgarie une certaine hésitation dans le hoix de sa politique extérieure et, sous ce apport, il est certain que 10 moment pré-ent et la situation parlementaire actuelle te manquent pas du tout d'importance. La politique à suivre à l'intérieur du pays emble moins malaisée à déterminer. Le disours du trône a fait ressortir la nécessité ►our le pays de se livrer à l'organisation des erritoires nouvellement occupés, et en cela ! a certainement indiqué la tâche principale u nouveau ministère. M. Radoslavoff se réoccupe d'ailleurs dès à présent de mettre n valeur les territoires de Xanthi, qui for-îent, comme on le sait, l'hinterland de Ca-alJa et qui produit un excellent tabac ré-uté dans le monde entier. II faudra en ou-re arriver à construire les voies ferrées né-Bssaires aux communications du port de De-eagatch avec la vieille Bulgarie. Les com-îunications ont été en quelque sorte inter- ; aptées par la Turquie et les stipulations du 1 raité turco-bulgare. La voie ferrée qui va Dedeagatch passe, en effet, sur une bon-1 e partie du parcours sur le territoire re- s mquis par les Turcs et il faudra arriver à t § tourner cette waie sur territoire bulgare, [i La reconstitution des forces économiques du pays reste le principal point de départ du programme gouvernemental, et aucun cabinet quel qu'il soit ne pourra se soustraire à la nécessité de le réaliser. En réalité, le nouveau cabinet, s'il veut être sage, s'efforcera de relever la situation de la Bulgarie au point de vue économique et il tâchera d'entretenir de bonnes relations avec ses voisins. En même temps, il devra faire comprendre aux éléments représentant des tendances extrêmes que sous la conduite du roi Ferdinand le pays pourra le mieux arriver à son relèvement économique et politique. — J. Joerg. Echos LA V1LLH )0( Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Eglise Notre-Dame. — As heures, consécration de l'année nouvelle au Sacré-Cœur. Société des Ecoles gardiennes d'Anvers. — AS heures et demi, au Cercle Catholique, séance enfantine au profit de l'œuvre. Donier des Ecoles catholiques. — A 7 heures, au Royal Burfferkring, représentation dramatique.La Wallonie. — A 4 heures, à l'Hôtel Métropole, troisième goûter musical. De Vlaamsch» Vrlenden.— A 6 heures, au Voll£S-lust, concours international d'art dramatique, représentation par «Voor Volk en Kunst», de Cour-trai.COURS Société Van Mons. -- A 9 heures et demie, à l'école de la rue du Grand Chien, cours de culture maraîchère ; à 10 heurs et demie, cours de florlculture, par M. J. Voet. Berlitz School, 8, Meir. — Langues ri fautes Les discours Le « Matin » se monte le coup à propos des discours prononcés par le Roi jeudi eu réponse aux allocutions du président du Sénat et du vice-président de la Chambre, mais spécialement au sujet du premier. A entendre notre confrère, ce discours serait « un avertissement sévère à la politique néfaste du parti catholique », un jugement du projet Poullet, une désapprobation de la loi scolaire 1 Et l'extraordinaire Jean-Mathieu qui sorl ces extraordinaires fantaisies conclut: « Cette attitude du chef de l'Etat, cette déclaration si franche et si décidée esrb un précieux encouragement dans la lutte que nous avons entreprise. Le Roi a été auss loin qu'il pouvait aller ; il ne pouvait paî aller au delà et il importait de souligner h beauté du geste. » C'est un réconfort pour nous; sacrifié? depuis bientôt trente ans à une politique sectaire. » Faut-il faire ressortir toute l'inconvenance de semblables paroles qui découvrent sans le moindre ménagement la personne royale e1 essaient de la placer à la remorque des intérêts d'un parti? Faut-il aussi montrer l'inanité de semblables propositions ? En réalité, les discours du Roi — toute 1s presse le reconnaît — équivalent à un discours du trône, et le moindre écolier sait que le Roi ne prononce jamais un semblable discours sans s'être mis entièrement d'accord sur son texte avec son gouvernement. Cek est si vrai que pas plus tard que mercred: lo souverain recevait encore deux de ses mi nistres. Il faut vraiment une imagination malade pour émettre l'hypothèse non seulement qu'un Conseil de la Couronne pourrait recevoir, sous forme d'un discours du 1er de l'An, un blâme indirect, mais même poui ' supposer nue le Roi voudrait lui infliger ur tel blâme. Seuls quelques bons gogos pourront avaler de sang-froid d aussi sottes perfidies. Suite au précédent j| Du reste, le « Matin » se garde bien de parler du passage suivant du discours du Ko: à la délégation sénatoriale: « Lo Sénat, auquel la Constitution a en tendu réserver une mission importante dans l'exercice des pouvoirs, — mission que nouf avons pour devoir de maintenir intacte, — peut donner l'exemple de la pondération dans les idées et de la modération au milieu des conflits. » Est-ce nous, ou bien le correspondant du « Nieuwe Rotterdamsche Courant », le grand organe libéral hollandais, qui avons écrit à ce sujet : « Quelques-uns en infèrent — et les paroles royales ne sont pas pour contredire cette _opinion — que le souverain a vu se produire avec déplaisir la grève de la gauohe sénatoriale? » Dès lors, à quoi riment les grotesques fantaisies de Jean-Mathieu? L'incident du Conseil communal Nous avons dit hier que M. Henri Van den Bergh, conseiller communal, avait dû s'aliter à la suite du coup violent qu'il a reçu dans la région cardiaque, au cours de la rixe de lundi dernier à l'hôtel de ville. Le récit que M. Van den Bergh fait des fâcheux incidents Confirme la première version que nous en avons donnée. C'est bien M. Degueldre qui a insulté tout d'abord, en les traitant — mille pardons! — de « sales cochons », ses deux collègues catholiques. Justement indigné M. Van den Bergh voulut demander raison à M. De Gueldre, lorsque M. Stroum se dressa devant lui, les poings tendus. Ce fut presqu'aussitôt après que le conseiller catholique reçut le coup qui l'étendit à terré. La vitesse avec laquelle tous ces événements se succédaient a causé une confusion qu'il faut dissiper. Ce ne se^iit point M. Stroum qui aurait frappé sor Collègue, mais un autre conseiller libér?,, dont la position sociale rend moins excusable encore pareille incartade. En effet, au moment où M. Stroum se trouvait devant le conseiller catholique, M. Van Pe-borgh intervint et entraîna son collègue radical.M. Van den Bergh se réserve lo droit de rendre son agresseur responsable des suites ^ue pourrait comporter cet incident. L'incident de l'hôtel de ville Les feuilles à la dévotion de l'administration communale publient des articles embarrassés pour expliquer ( ?) l'incident qui s'est passé jeudi à l'hôtel de ville. Nous devons à la vérité de dire qu'elles ne aherchent pas à nier son existence et qu'elles l'accusent pas encore les officiers qui ont luitté la maison communale en faisant clapier les portes d'être t tous des cléricaux », 3omme nous nous y attendions. Nos oonfrères sont très en progrès et nous les en félicitons bien cordialement. Voyons maintenant leurs explications. A es entendre, les officiers de la garde civique eraient arrivés trop tôt à l'hôtel de ville, et s'est la raison pour laquelle on leur aurait ait dire par un huissier hérissé, rogu* et dé- daigneuxj qu'ils auraient encore à attendre une demi-heure! En réalité, on nous a expliqué les choses tout autrement. Et entre les excuses embrouillées des officieux de l'hôtel de ville et les nombreux officiers libéraux qui sont venus nous confier leur stupéfaction, nous sommes plutôt tentés de croire nos honorable» informateurs. Mais, même en admettant que les officiers eussent devancé légèrement leur heure, ne trouve-t-on pas qu'on aurait pu les prier poliment de patienter quelques minutes, et cela non par l'intermédiaire d'un huissier de l'espèce de ceux que nourrit l'hôtel de ville, mais par celle d'un membre du personnel ae l'administration centrale, dont nous nous plaisons à reconnaître la constante amabilité? Ne croit-on pas non plus que M. De Vos aurait pu expedier un peu plus rapidement ses vidangeurs ? C'est bien ce qu'on pense et ce qu'on dit en ville, assez haut pour que le bourgmestre l'entende. On trouve de tous les côtés que nos maîtres accordent une importance un peu trop spéciale à la garde prétorienne chargée d'assurer leur élection et qu'ils laissent trop souvent dans l'ombre, à cause de cela, des serviteurs de la chose publique dont ils n'ont aucun intérêt à s'attacher les faveurs.L'incident èo jeudi^ n'est qu'un _ symptôme nouveau de cet état d'esprit qui se reflète ru arveiJleusement dans la «Nieuwe Ga-zet » d'hier soir. — Quoi d'étonnant, s'écrie cet organe dans un accès imprévu de démagogie cartelliste, quoi d'étonnant que M. De Vos ait reçu avant tout les membres de son administration (les vidangeurs de la P. P. J). Le Roi, en des circonstances semblables, ne reçoit-il pas les membres de sa maison avant les députés ? Tout commentaire déflorerait cette perle que nous dédions respectueusement à l'honorable général Alexis Mois! Le calendrier charitable Les membres du comité de l'œuvre du Lait pour les Petits nous prient d'être leur interprète auprès du public pour le remercier de l'aocueil si bienveillant fait à la vente des calendriers dimanche dernier. La recette de cette journée s'est élevée à fr. 20,523.75. M. Destrée et la Révision Le député de Charleroi a publié dans son organe local la note qu'il a lue à la commission des XXXI. Ses idées se résument en ces mots : t Suffrage universel pur et simple, représentation proportionnelle, représentation des intérêts, referendum, tels sont donc les quatre thèmes conducteurs d'une formule que ■ je pourrais résumer encore, en employant les initiales simplificatrices à la mode: S. U., R. P. I., Rf. » On remarquera que M. Destrée, bien qu'ayant signé le manifeste « antierpéiste », accepte la représentation proportionnelle. Pour la représentation des intérêts, il en fait la basti du recrutée. * du- Sénat: « Le Sénat nous permettrait d'organiser 1 complémentairement à la Chambre la repré-' sentation des intérêts. On peut imaginer aisément la répartition des électeurs belges en corps électoraux d'une importance numérique approximativement égale, mais groupés d'après leur rapport avec tel intérêt spécial. Ces corps électoraux seraient nationaux ou tout au moins régionaux. La représentation proportionnelle y paraît sans utilité, puisque le recrutement devra avoir pour but de représenter, non des opinions politiques, mais des intérêts sociaux spécialisés. Aucune condition de cens ne serait plus naturellement imposée aux éligibles. On aurait ainsi une Haute Assemblée très supérieure en compétence et en autorité au Sénat actuel. » La représentation des intérêts serait encore organisée près des Conseils communaux par l'installation de commissions spéciales consultatives. Au magasin central de la ville Tout le monde sait combien le oapharnauni central de Ville est encombré de biens meubles de toute espèce. Dresser l'inventaire de cette collection disparate d'utilités... publiques ne doit pas être chose aisée, à en jugcT par la longueur du temps que les employés mettaient anciennement à le faire. L'an dernier, un mieux très sensible fut constaté: au lieu d'arriver à l'Hôtel de ViUlc vers septembre, les états furent soumis aux foncti on n aires intéressés au mois de février. C'était un record qui eut dû valoir aux employés du Magasin central de chaleureuses félicitations. Aussi faut-il croire que oette année ils constitueront un nouveau reooixl et achèveront leur inventaire avajit la fin du mois de janvier, car leur zèle, sans nul doute, ne se ressentira pas de certains petits ennuis que les dernières semaines leur ont apportés. L'obstruction La beLle politique, de la gauche parlementaire, va-t-èlle continuer? Voici ce qu'écrit le t Journal de Liège» : «Au mois d'août, ies principaux orateurs de la. gauohe libérale avaient promis de défendre le terrain pied à pied. îsr'ont-ils pas admira^ blement tenu parole? N'est-ce pas un résultat très important d'avoir su prolonger la ; discussion du 14 octobre au 19 décembre. ( • Lorsque le débat reprendra, le 7 janvier, les titres les pilus important» seront à examiner et la lutte se poursuivra tenace, entêtée, } opiniâtre. »En dépit des appels désespérés du Sénat et de tant d'intérêts en cause, le gouvernement j se refusera-t-il à ajourner la discussion du t projet soolaire ? ^ »On ne le sait, mais la gauohe libérale ré- T clanlera cet ajournement. »ElLe a accompli parfaitement son devoir j et, sur cent libéraux, quatre-vingt dix-neuf le proclament et l'en félicitent. »Sa tactique a donné déjà d'excellents ré- l sultats ; l'on peut espérer qu'elle en donnera ■ encore et que, finalement, le projet scolaire sera soumis aux électeurs». » Il y aura enoare des gens, remarque l'«Ami i de l'Ordre», pour prétendre que oe n'est pas , de l'obstruction, mais de la discussion ample et complète 1 ? Nous est avis que les discours et bavardages v qui ont pour unique but de « prolonger » la 1 discussion et de faire perdre du temps, sont de l'obstruction tout simplement. Or, lors de la dernière session, avant les c grandes vacances, quand il s'est agi d'ajour- r ner la question scolaire, MM. Vandervelde et s Hysmans ont promis une opposition loyale et de bonne foi. Il est avéré aujourd'hui qu'ils renient cet engagement d'honneur et que le seul programme des deux gauches coalisées est devenu oelui-ci : « faire perelre du temps». Le pays, qui a, de façon si éclatante, aux dernières élections, manifesté son hostilité il n l'endroit des politiciens anticléricaux, jugera q ïomme il convient l'attitude peu honorable u que dictent aux vaincus leur dépit et leur rage. Quant aux parlementaires de droite, ils o feront^ leur devoir, et par leur assiduité et s leur zèle, ils déjoueront le plan malhonnête s. :1e l'opposition à e>ourt de bons arguments. el Voici d'ailleurs ce que nous trouvons com- d me conclusion à im leading de la «Dernière a Heure». t « Toua les moyens devront être employés!!' pour retarder le vote (do la loi Poullet) à la Chambre, puis AU SENAT, pour éviter la promulgation de la loi, ET ENFIN, S'IL LE FAUT, POUR S'OPPOSER A SON APPLICATION».C'est édifiant! La question den timbres A la suite de divers articulets que nous avons publiés concernant la création d'un timbre-poste à 15 centimes, un de nos abonnes nous demande si un timbre de 30 centimes ne rendrait pas au commerce tout autant de services que celui de 15. Pour la taxation, par exemple, des quittances de 50 à 100 fr., le timbre à 80 centimes remplacerait avantageusement les timbres à 20 et à 10, dont on doit se servir aujourd'hui.Nous sommes absolument de l'avis de notre abonné et trouvons en outre qu'il serait épargné beaucoup de temps et do peine à tout le monde si nous avions pour Us imprimés des timbres à 3, 4, 6 et 8 centimes. Au besoin, pour éviter le surcroît de besogne et la complication occasionnés aux employés guichetiers, il pourrait être stipulé que ces timbre» ne se vendraient que par quantités. C'est une idée à creuser peut-être par notre ministère des postes. Républicains et anarchistes Nous avons relevé il y a quelque temps un articulet d'un organe professionnel dans lequel des employés et ouvriers communaux anversois se disaient ouvertement républi-sains.Sans y mettre cette sincérité, qui, après tout, est louable encore et fera plaisir à nos édiles démagogues, les agents des quais ne sont pas loin d'égaler leurs collègues en originalité.Dans leur dernier bulletin professionnel, paru à la veille du nouvel-an, ils font entendre nettement à leurs chefs — car c'est évidemment à leur intention que ces articles sont écrits! — que rien n'est tant exécré par un bon et féal agent de quai que les rondes nocturnes inattendues et les inspecteurs méticuleux.Ce qu'il faudrait à ces messieurs, o'est les gros traitements et le « self contrôle ». Les marchandises à quai seraient sans doute mieux gardées sans ces rondes et ces tournées d'inspection?... Oh pourrait essayer.... // faut qu'une porte soit ouverte On nous dit : — A bord de chacun des bateaux de passage qui assurent le service entre le ponton du Canal au Sucre et la Tête de Flandre, il y a deux de ces édioules qui jouissaient de la sollicitude particulière de l'empereur Vespasien. »C'est suffisant assurément,mais ce ne l'est plus si l'on s'avisa de les fermer tous les deux. Or, iH en était ainsi avant-hier après-midi : l'une des deux portes était fermée à clef ; dans la serrure de l'autre une oordelette était passée qui avait la très mauvaise propriété d'être trop solide et de résister aux efforts d'un passager ennuyé. , »I1 faut,évidemment, qu'une des deux portes soit ouverte». Le gala de la presse Rappelons aux abonnés généreux du Théâtre Royal que c'est demain lundi 5 janrier au soir qu'expire pour eux le délai fixé pour retenir pour le gala de la presse les places qu'ils occupent habituellement. Los inscriptions se faisant de plus en plus nombreuses, nous leur conseillons de s'adresser sans retard au bureau de location du théâtre ou aux bureaux de différents journaux. Rarement spectacle aura à un tel degré l'intérêt du public curieux de voir la belle œuvre de Puccini dotée d'une interprétation tout à fait exceptionnelle. Si la voix du ténor Mario sonne à merveille dans le rôle du chevalier Cavaradossi, Mlle Chenal justifie pleinement sa réputation d'être une Tosca idéale. Quant au baryton Albers, voici ce que nous lisons à prope>s des représentations de la « Tosca » que le grand tragédien lyrique vient de donner à Tunis: « Le succès obtenu par l'excellent artiste a été prodigieux. M. Albers fut bissé au milieu d'un enthousiasme débordant. Je ne retrouvais plus mou public tunisois coutu-mier, éclairé certes et sensible aux beaux effets, mais moins expressif tout de même et moins prompt à l'acclamation. D'un autre : Des rappels interminables, des ovations enthousiastes ont marqué cette soirée inoubliable. Que dire de M. Albers? C'est là du très grand art, qu'il n© semble pas qu'on puisse dépasser. Et encore: Dans le rôle de Scarpia, M. Albers, remarquable tragédien lyrique, oompose un personnage d'une réalité saisissante. Et il y en a trois oolonnes comme cela, consacrant la parfaite réussite d'Henri Albers, chanteur admirable et artiste consommé ». Voilà qui nous promet une soirée inoubliable!Pour un sourire On a écrit des choses charmantes sur le îourire. Il y a le sourire franc bien connu les Anversois, et le sourire de la « Jocon-le », dont le monde entier a entendu par-; er. Pour le premier sourire dont question plus aaut, combien sont-ils qui donneraient de >eaux écus pour en jouir — o'est une façon le parler — à l'aise, à jour et à heure fixes? ?eu, croyons-nous. Et cela se comprend. Mais qu'il en soit de même pour le sou-'ire de l'illustre « Joconde », voilà tout de nême un sujet d'étonnement. A peine 60 )ersonnes ont-elles bien voulu donner 5 fr. >our voir le sourire de la fugitive, lors de on retour à Paris. C'est peu flatteur, et ela donne de plus une bien mauvaise opi-Lion de la galanterie française. U est vrai que Monna Lisa n'est pas de a première jeunesse, s'il faut en croire les xperts qui lui ont découvert 6ept craquelu-es sous l'œil gauche, et neuf sous l'œil droit, î'est déjà assez pour vous donner l'aspect ['une très vieille personne, surtout quand n a encore par dessus le marché une fente l'aile gauche du nez, une tâche ovoïde sur a, lèvre supérieure, des crevasses sur le men-on, des érosions sur les joues. On comprend ssez bien qu'un sourire au milieu d'un tel isage doit plutôt ressembler à une grimace, œt alors tout s'explique ! Un massage facial s'impose. Nous le déirons pour la bonne réputation de la « Jo-onde », comme nous le souhaitons à une de os illustres compatriotes dont le sourire ain-i traité gagnerait en beauté et en pur éclat. >—«c o «>—< La Vie militaire La retraite du général Gobeaux? — On i ssure au «Patriote» que le général Gobeaux. : ui a commandé le parti rouge aux dernières ; randes manœuvres, va prendre sa retraite. ] La coiffure des sous-officiers. — Les 6ous- 1 fficiers de toutes les armes et de tous les i «•vice*, sont autorisés à porter, en tenue de i >rtie un képi du même modèle que celui ] es adjudants. Toutefois, la tresse plate en 1 r, placée sur "la couture qui joint le turban I u bande<au, est remplacée par une sou- i iche en laine de la couleur distinctive de uniforme» Billet bruxellois )o( Correspondance particulière de la «Métropole» LE JOUR DE L'AN AU PALAIS Samedi. La réception du Nouvel An au Palais de Bruxelles fuit importante par les deux grands discours que le souverain apporta en réponse à ceux de MM. de Favereau et Nerincx. Lors de la deuxième réception — il y a deux ans — le Roi innovant, avait répondu en détail à tous les discours prononcés et le « Moniteur » avait publié les harangues royales. Cette ajinée on en est revenu à la tradition passée, sauf toutefois pour ce qui concerne les déclarations du Roi sur la nécessité de voir s'affirmer l'unité nationale et l'urgence de réformes profondes à apporter à notre régime colonial. La «Métropole» a donné, dès vendredi matin, à ses lecteurs l'appel du Roi au patriotisme eles partis pour le salut de notre colonie. Cependant, le Roi a répondu successivement à tous ceux qui, au nom des divers corps constitués, lui apportaient, à la Reine et à Lui, <ies félioitations et des vœux. Et c'est ainsi que M. Max lui présentant successivement ses collègues, les bourgmestres des faubourgs, le Roi se vit, en même temps, en présence de MM. Frick et Moreaiu, respectivement bourgmestre de St-Josse-ten-Noode e>t de Cureghem-Anderlecht. M. Max venait de parler de la nécessité d'une annexion des faubourgs à la capitale, et le Roi dé dire à M. Frick: — Vous n'êtes pas partisan de l'annexion, M. le bourgmestre ? — Non, sire, répond M. Frick. — M. Moreau, au contraire, eu est partisan, lui. Pourquoi n'en voulez-vous pas, M. Frick ? Le bourgmestre de St-Josse, un moment interloqué, se rengorge et gravement dit au Roi, en regardant son collègue M. Moreau: — Sire, nous ne sommes malheureusement pas dans un meeting contradictoire, sinon je le dirai explicitement à Votre Majesté. Le Roi rit beaucoup et n'insista pas. En réponse au discours du bourgmestre de Bruxelles, il insista sur l'importance des travaux maritimes de Bruxelles e*t la solennité que devaient revêtir les fêtes qui auront lieu en mai prochain à l'occasion ele leur inauguration.> < LETTRES D'EGYPTE Correspondance particulière de la «Métropoles Les aviateurs. — L'année nouvelle. — Crise dans les affaires, abondance de coton. — Les touristes. Alexandrie, 25 décembre. L'Egypte est devenue le rendez-vous des avia.teurs. Ceux qui viennent nous rendre visite peuvent être classés en deux catégories : d'abord les chevaliers de l'air qui se sont mis en route d'Europe pour gagner le Caire, ensuite les aviateurs prudents qui se contenteront d'explorer l'Egypte et la vallée du Nil jusque plus ou moins loin vers le Sud. Dans la première sérié, il faut ranger d'abord Daucourt et son passager Roux, qui, après leur accident au pied du Taurus, ont gagné. Mersine, et de là ont débarqué dans notre ville pour attraper immédiatement un premier vapeur pour la France. Les uns disent qu'il est allé chercher un nouvel appareil qu'il ramènera au pied du Taurus pour continuer sa randonnée ; les autres prétendent qu'il ne reviendra plus. En attendant, Bounier et Védrines se sont lancés sur ses traces. Bonnier a une panne d'hélice en pleine Asie-Mineure à Eski-Chéhir, _ tandis que Védrines, l'audacieux, après avoir pris de biais au-dessus de la mer, est venu atterrir comme un bolide aux portes de Tripoli d'Asie, d'où il est reparti de suite pour Beyrouth. Aujourd'hui il quitta cette ville pour Port-Saïd et le Caire directement. Où s'arrê-tera-t-il? On ne peut le dire. D'abord, il prétend aller à Facdioda, idée bien baroque, car que peut-il aller faire dans cette... galère? Ensuite, il annonce l'intention de faire do tour du monde. Plus tranquilles et plus pondérés, d'autres aviateurs tels que Pourpe (né d'ailleurs en Egypte), Olivier, héros d'Andrinople, et Mac Clean sont au Caire en train de monter leurs appareils. Pourpe s'est déjà mis en l'air et a commencé par boucler les Pyramides et le Sphinx, ensuite il a cassé du bois à l'aérodrome d'Héliopolis, a eu un départ dans le brouillard pour la Haute-Egypte d'où il est revenu sept minutes après pour encore casser du bois à son point de aépart. U répare et, souhaitons-le, compte repartir pour de bon pour Khartoum dans deux jours. Il s'arrêtera à Keneh, Assiout, Luxor, Assouan, Kady Halfa, Abou-Hained, et compte mettre quatre jours pour franchir les 2,000 kilomètres qui séparent le Caire de la capitale soudanaise.Olivier, plus modeste, se contentera pour ; oommencer de survoler l'Egypte et d'aller entr'autres à Port-Saïd et à Alexandrie. L'Anglais Mac Clean a amené un hydro- j plan à six places, sur lequel il projette de i remonter le fleuve aussi loin que possible 1 vers Khartoum. Lui, n'est pas pressé ; il fera cela à son aise, cherchant plutôt à démontrer l'utilité de pareilles machines dans des pays dotés de grands fleuves. Souhaitonê-leur à tous bonne chance, leur hardiesse mérite récompense. * * * La fin de l'année approche, et jamais en ; Egypte les regards ne se sont tournés plus • anxieusement vers l'année nouvelle, en qui ! tous placent leurs espoirs. Vous vous rap- ' pelez l'histoire biblique de Joseph et du rêve de Pharaon voyant sept vaches maigres et 1 sep tvaches grasses. L'Egypte moderne en- 1 tend voir dans les faits actuels un renouvel- 1 lement de cette prédiction. Nous sommes, en j effet, dans la septième année de détresse et de crise. Nulle part au monde une situation ' déprimée n'a duré aussi longtemps. Tout le ^ monde espère, l'histoire n'étant qu'un recom- v mencement, que 1914 ramènera la prospérité ( 3u tout au moins un état normal d'affaires ( lans la vallée du Nil. Souhaitons-le, petits ( st grands, humbles et riches en ont besoin. ( L'importation présento bien le phénomène ( ie renseigner des chiffres plus élevés que l'an j dernier ; il semblerait donc à première vue c que le pouvoir d'achat des habitants s'est j iccru ; il n'en est rien : c'est l'augmentation r 1e valeur en Europe des produits importés , jui cause cette augmentation de valeur des marchandises, mais si nous portons nos regards sur les quantités et les tonnages débarqués, nous constatons que nous en sommes au même point qu'en 1912. La récolte du ;oton, de son côté, avance, jamais Alexan-Irie n'a vu dans ses entrepôts un stock aus- r ii important cle cette marchandise: il n'y a n jour ainsi dire plus de magasins à trouver >our abriter les nouveaux arrivages de l'in- d jérieur. Ceci est dû à ce que les exporta- r ions continuent à être plus faibles que l'an- ( îée passée. L'Amérique n'a enoore presque n ie nacheté, l'Angleterre e»t aussi moins g >ressée que l'an passé. Par contre, le con- p inent européen et surtout l'Allemagne et la c lussie montrent une forte avance comme d icheteura de coton d'Egypte. Quant aux envois de numéraire d'Euro->o, ou peut les considérer comme terminés I 1 y a assez d'argent dans le pays pour payeur a récolte actuellement. On a même déjà commencé à en exporter, mais, chose curieuse, :andis que les autres années la demande de ivres sterling pour les Indes était forte, cet-i-e année-ci elle est encore faible. Aussi lë» ;uinées reprennent-elles directement la route de Londres pour retourner sommeiller, încore un an dans les caves de la Banque l'Angleterre. * * * Les touristes sont arrivés. Leurs carava-îes ont commencé à envahir le Caire, ses hôtels et ses monuments. Déjà les bateaux à sapeur et les dahabiehs à voile remontent le ^il vers la première cataracte. Le mouvement paraît assez accentué ; plus que ces dernières années, les hôteliers ont des mines souriantes, les interprètes rayonnent, lei marchands de curiosités se frottent les mains ît les fabricants de fausses antiquités doublent le nombre de leurs ouvriers et travaillent la nuit pour arriver à satisfaire les lemandes réitérées de momies de princesses égyptiennes, de tombeaux de la LXXVIIe dynastie et de véritables aspics de Cléopâtre. Sphinx. >— EXTÉRIEUR France M. Poiiicaré en Russie Paris, 3 janvier. — On dit qu'il est infiniment probable que M. Poincaré ira en Russie en 1914. La nouvelle sera officielle" avant le printemps. Ije président ne fera aucun voyage à l'étranger avant d'avoir rendu visite au Tsar. La vis: te aura lieu en mai pendant les vacances parlementaires. Elle sera entourée de tout l'éclat possible. Une partie de l'escadre de la Méditerranée et toute la division des «Danton» l'accompagneront. M. Poincaré aurait exprimé le très vif désir d'assister au 11 manœuvres de l'armée russe. La visite du Tsar en-France est également prévue, car il a témoigné à maintes reprises le désir de revoir l'armée française. Encore un incident Iranco^aliemand ! On mande du Marus aux journaux: Dam une brasserie une douzaine d'ouvriers allemands ayant refusé de se découvrir pendan# l'exécution de la «Marseillaise», des Français protestèrent. Des injures furent échan gées. Une mêlée générale fut évitée grâce i l'intervention de la police qui procéda £ l'expulsion des consommateurs. Visite du roi de Danemark Paris, 3 janvier. — L'«Echo de Paris» dit que le Roi de Danemark fera une visite officielle à Paris au printemps ou l'été prochain. Angleterre L'agitation aux Indes Calcutta, 2 janvier. — Ce soir une bombe semblable à celle qui blessa le vice-roi l'année passée a été jetée dans uni commissariat de police. Elle n'a pas éclaté. L'Angleterre annexerait I'Abyssinie Cologne, 2 janvier. — Une allusion f«iiL\ par un certain organe à l'intention qu'aurail l'Angleterre de s'annexer l'Abyssinie s'est répandue dans la presse. Un télégramme ele Berlin à la «Gazette ele Cologne)» fait remarquer à ce sujet qu'on ne sait pas encore jusqu'à présent si l'Angleterre a réellement cette intention. Quant à l'assertion suivant laquelle l'Angleterre aurait déjà entamé d'activés négociations avec les autres gouvernements à oe. sujet, il est en tout cas inexact de comprendre le gouvernement allemand dans l'expression «les autres gouvernements». D'autre part on ignore si l'Angleterre poursuit des négociations avec les autres gouvernements européens au sujet de l'annexion de l'Abyssimie à l'Empire britannique. CRISE DANS LE PART! LIBERAL Retraite de M. W. Churchill? Londres, 3 janvier. — L'agitation qui s© faisait jour depuis quelque temps dans les journaux .libéraux contre les projets navals mégalomanes de Churchill ^ prend ^ actuellement les proportions d'une crise_ministérielle. Déjà plus de cent députés soutiennent l'agitation et un comité pour la « moindre flotte » s'est formé. L'âme du «(complot» est M. Lioyd George oui ne veut plus entendre parler des «gaspillages» navals. M. Asquith se trouve dans une situation impossible, car il est forcé de prendre parti entre les deux inséparables d'autrefois. S'il ne peut tourner 'e dos à Churchill qu'il défendait naguère avec énergie, il ne peut se'séparer de Lloyd Georges qui jouit actuellement d'une popularité sans égale dans le parti. Le gros du parti demande résolument une révision du programme naval de Churchill ou sa démission. Allemagne Les prochaines manœuvres impériales ^ Berlin, 3 janvier. — Les journaux disent que contrairement à l'usage les manœuvres impériales de iqi4 auront lieu dans la seconde moitié de septembre. Cet ordre a été donné par l'empereur eu égard à l'agriculture. Les obsèques de la princesse douairière Léopold de Hohenzollorn Sigmaringen, 3 janvier. — Les obsèques -)nt eu lieu en présenco de l'empereur. Oa ■emarquait parmi les assistante le prince héritier de Roumanie, les princes Ferdinand et juillaume de Hohenzollern, les rois de Belgique ©t de Saxe, l'ex-roi Manc. *îl(£t la prin-:esse sa femme, le grand-duc dé cade ^t d'autres personnages princiers ltam\ Le discrédit de la Iranc-maçonnerie ^ Nous avons déjà annoncé la sortie de la N ranc-maçonmerie du colonel italien Barone, ikecteur <le la revue militaire « La Prepara-:ione». Or, le même colonel vient d'adresser nux journaux une lettre où il déclare qu'il est ;orti de la Loge parce qu'il était «écœuré» le tout oe qu'il y avait vu. Sa lettre provoque de nombreux commeft-aires en Italie, car le directeur de «La Pre->arazione» était un franc-maçon ferventj il ie s'est pas décidé à donner s? démission ans des raisons très graves. Beaucoup de rères suivent aujourd'hui son exemple, -/influence du <x>lonel Barone était telle au ein de la Loge qu'il avait fait ele noinbreu-es reoues et empêché de plus nombreuses [émissions. Avec lui, c'est une des colonnes bu temple qui s'écroule. Cet événement est significatif. Il met en-ore une fois en relief le discrédit dans lequel st tombée la franc-maçonnerie en Italie. La ampagne commencée par 1 ' « Idea naziona-5 », l'organe diu parti nationaliste, porte déjà es fruitsOn commence par avoir honte d'être ranc-maçon et l'on sort d'une secte où.dominent le mensonge, l'hypocrisie et le maté-ialisme le plus terre-à-terre. Turquie L'ACHAT DU DREADNOUGHT Un appel du comité de la flotte Consitantiinople, 2 janvier. — Le gouverne* îent par une circulaire aux provinces confir« ie l'achat du dneadnought « Rio de Janeiro ». I^e comité de la flotte lance à la population e l'Empire la circulaire suivante: Le dread-ought acheté portera le nom d<u _ Sultan )sman. Nous sommes heureux de faire corw aître oette nouvelle concernant la sauve-arde de notre existence, mais nous devons rouver notre esprit de sacrifice. L'honneur L le patriotisme nous invitent tous an s contribuer au paiement du drea< Démision du ministre de la guet Constantinople, 3 janvier. — Le général jzet pocha, ministre de la guerre est démûl*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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