La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 22 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 16 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k649p2x774/
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LA METROPOLE ONE PENNY FRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 - Téléphoné: Holbern 212. ABONNEMENT 1 mois 3 ih. ; 3 mois, 9 sh. 24*b ANNEE VENDREDI 22 JUIN 1917 No. 173 LA GRANDE GUERRE Situation meilleure en Russie LA POLITIQUE DE M. VENIZELOS SUCCES ITALIENS La situation actuelle en Russie semble s'être améliorée de beaucoup au cours de ces dernières semaines, ainsi que M. Thomas, ministre français des Munitions, qui se trouve en ce moment à Stockholm, l'a déclaré au cours d'une interview qu'il a accordée au Dagens Nyheter. Le dualisme dans l'autorité a matériellement diminué et le gouvernement provisoire, grâce à l'augmentation de sa puissance et de son influence,s occupe des préparations nécessaires pour l'action contre les ennemis extérieurs du pays. A certains points de vue, il est vrai, la situation est toujours précaire, mais la Révolution est déjà si solidement établie que l'oeuvre de consolidation du contrôle gouvernemental et l'ajustement de la machinerie d'Etat font de bons progrès.. La révolte de Kronstadt avait été considérée par certaines personnes comme indiquant une débâcle prochaine, mais il faut se rappeler qu'aucune grande révolution n a ete fai-te sans des exemples identiques de révolte sporadique,comme dans la Révolution française. En outre il faut noter que lé mouve* ment Lénine, habilement organise et mis en branle avec l'appui d une grande section de la presse, a passe son zénith et redescend la pente. Quant à l'offensive M. Thomas déclara que la Russie serait capable de la reprendre du moment qu'elle ne serait plus sous l'influence de la Révolution; aussi longtemps qu'elle reste sous cette influence des événements inattendus peuvent se produire à l'improviste : Je me contenterai de dire, ajouta M. Thomas, que je crois à la possibilité d'une reprise de l'offensive russe. M. Tcherestchenko, ministre des Affaires étrangères, a fait, d'autre part, des déclarations à des représentants de la presse au cours- desquelles il fit allusion à une conférence interalliée qui est en préparation. Le gouvernement provisoire, dit-il, a répondu à la franche déclaration de la Grande-Bretagne consentant à la revision des traités, ainsi qu à la déclaration similaire du gouvernement français. A part ce point de vue, depuis la révolution en Russie il n'y avait pas eu de rencontre entre les représentants des gouvernements alliés, et une pareille rencontre serait hautement désirable dans le but de trouver des expressions communes de leurs vues et d'élaborer un point de vue commun. Bn Grèce la proclamation du nouveau roi a provoqué de vives discussions dans la presse grpcque. En particulier la phrase de la proclamation où le roi Alexandre parle d'accomplir la mission que son père lui avait confiée et d'adhé-. rer aux principes que son règne a brillamment illustrés a produit une impression pénible dans les milieux venizelisfes et a rencontré de. violentes critiques dan> les journaux. On en conclut quf les mauvais conseillers de la Couronne continuent leur œuvre néfaste. L'amiral Conduriotis, écrivant dans la Nea Hellas, dit que les paroles du roi constituent la négation de l'ultimatum allié et une contradiction solennelle des espoirs chéris par le peuple grec; la révolution, ainsi conclut-il, pourra à peine accepter un pareil rescrit qui doit être retiré. Dans une note envoyée au gouvernement anglais, M. Venizelos détermine les grandes lignes de sa politique à la suite des récents événements d'Athènes. Il accepte et soutient une dynastie constitutionnelle sur le modèle de la Grande-Bretagne, dont les prérogatives doivent être mieux définies par l'Assemblée constituante nationale grecque qui sera çonvoquée à Athènes dès que les circonstances le permettront. En ce moment, cependant, la Chambre élue en juin 1915 et arbitrairement dissoute par le roi Constantin doit se réunir à nouveau, après que la dissolution aura été annu- ' lée jîar décret royal. Le chef de la majorité (M. Venizelos) doit être rappelé au pouvoir en vue de continuer la politique interrompue de façon aussi désastreuse par les procédés autocratiques de l'ex-roi. Avant qu'il ne reprenne le pouvoir, le cabinet de M. Zaïmis tpodifié et renforcé doit débarrasser le pays des éléments pro-allemands, réactionnaires. et dangereux qui ont été la catise des regrettables évéïîements récents. La situation militaire s'est améliorée sur le front italien? Le général Cadorna, après s'être solidement établi sur le Car-so, cherche à s'établir plus profondément sur le front du Trentin. Dans ce but il a commencé une violente offensive sur le plateau d'Asiago où il a détruit les ouvrages défensifs de l'ennemi et lui a infligé de fortes pertes; les troupes, lancées avec un élan magnifique, capturèrent la formidable position de la zone du Monte Ortigara, y compris le sommet de la cote 2105. Le nombre de prisonniers atteint un millier. Sur le front de Soissons la bataille a repris son intensité; après avoir bombardé pendant la nuit les lignes de l'Ailette et du moulin de Laffaux les Allemands lancèrent une attaque d'infanterie sur un front de plus d'un kilomètre. Quelques éléments de tranchées furent perdus, mais il est probable qu'ils seront bientôt repris. Plus à l'ouest les Allemands tentèrent une autre offensive au sud de Filain, dans la direction de la ferme de Là Royère, mais ici leur échec fut complet et l'ennemi ne put même atteindre les lignes avancées. o—0 Sympathies espagnoles pour les Belges Une légende allemande On verra, par la lecture des lignes ci-dessous, empruntées à La Epoca (5 juin 1917) comrrçent les agents dé l'Allemagne et leurs collaborateurs cherchent à rendre la Belgique odieuse aux yeux des neutres : " On dit, écrit La Epoca, et les germanophiles espagnols ne cessent de le répéter, que la Belgique hait l'Espagne. Cette affirmation se base sur des agitations politiques récentes et sur les luttes que nous avons soutenues au seizième siècle dans ce pays, lors de notre domination sur les Pays-Bas. " Pour réfuter cette opinion, il suffit de considérer les preuves d'amitié que d'illustres Belges ont données à l'Espagne." Les conférences données en Espagne par Maeterlinck et les phrases élo-gieuses adressées à notre patrie par M. Carton de Wiart et d'autres Belges sont venus abattre la légende de la haine des Belges. " En outre, les poètes Charles Drou-lers et Léon Bocquet viennent de publier un recueil de poésies en l'honneur de l'Espagne. Le livre est dédié à notre Souverain, dont il énumère les actes d'humanité en faveur des victimes de la guerre. " Toutes les poésies sont inspirées par l'amour que leurs auteurs vouent jà l'Espagne." / 0—0 Une bonne mesure Une importante réunion vient de se tenir à Paris, dont les Allemands ne se féliciteront certes pas. Il en adviendra sous peu une entente interalliée en vertu de laquelle tous les vols commis — en Belgique occupée ou dans les départements envahis — par les soldats du Kaiser, trouveront une ample compensation; une restitution équitable sera assurée aux intéressés. L'Echo belge (10-11 juin) donne pour absolument certain que le dédoublement de l'Université de Louvain se fera à la signature de la paix. " Nous pouvons ajouter, dit notre confrère, que Mgr Rutten en a parlé à ses fidèles, quasi officiellement." La Conférence de Stockholm Le fiasco des majoritaires allemands Les Nette Zurcher Nachrichten, journal catholique germanophile de Zurich, qui est en rapports étroits avec le député Erz-berger, reçoit de Berlin le télégramme sui-v?.nt qui mérite d'être signalé : Les délégués allemands à Stockholm ont éprouvé maintes désillusions. Ils oiit dû se rendre compte que leurs camarades étrangers ne sont nullement convaincus de l'innocence de l'Allemagne dans les origines de la guerre. Ils ont dû se défendre presque comme s'ils étaient des accusés. La Conférence de Stockholm a prouvé que la parole reste encore à la force, quelque progrès que puisse faire par ailleurs le travail pacifique. 'C'est maintenant à la vaste organisation de l'Eglise catholique qu'il appartient de s'attacher à l'œuvre de paix. o—o Les Boches et le grand Cardinal Nouveaux ennuis Les autorités allemandes poursuivent leur mesquine guerre à coups d'épingles contre le primat de Belgique. Nous apprenons de bonne source que les autorités allemandes ont refusé, sans même donner d'excuse, au cardinal Mercier les passeports que Son Eminence s'était vue forcée de demander au duc de Wurtemberg, chef de la IVe armée allemande, pour se retidve à Gand, c ù elle devait procéder à l'installation du nouvel évêque de ce diocèse, S. G. Mg>" Segheis. Gand se trouve dans la zone dite d'étape (" Etappengebiet ") et il n'est pas permis d'y pénétrer sans , autorisation spéciale. En conséquence, le nouvel évêque a reçu la sainte bénédiction épiscopale des mains de S. G. Mgr l'évêque de Bruges. On nous assure que le cardinal Mercier a adressé unep otesta ien au i ape contre l'obstacle que les autorités allemandes ent mis sciemment et sans aucune apparence de raison, à l'exercice légal d'une des plus hautes et des plus essentielles fonctions de sa Primature. a—» Les Suisses contre les traîtres Genève, 20 juin. — Un gigantesque meeting de plein air a eu lieu hier soir dans le centre de Genève pour protester contre la traîtrise de Hoffmann- Plusieurs vigoureux discours furent prononcés et on vota un ordre du jour demandant qu'Hoffmann fût poursuivi pour avoir abusé de ses pouvoirs officiels. L'immense foule se dirigea alors vers le consulat allemand situé quai du Mont-Blanc, devant lequel une manifestation hostile se déroula. La foule fit irruption sur la terrasse précédant le consulat, brisa les fenêtres, descendit l'écusson allemand, siffla, conspua et chanta la Marseillaise. On lança des pierres contre les fenêtres de la chambre occupée par le consul. Pour échapper à la violence de la foule, le consul dut prendre la fuite par une porte de derrière. La manifestation dura plus d'une heure. Les démonstrateurs se rendirent alors au consulat d'Autriche où l'écusson fut également arraché et où les fenêtres furent brisées. Des démonstrations analogues eurent lieu devant les consulats de Bulgarie et de Turquie. — Wireless Press- Le Central News ajoute que le meeting eut lieu place Mollard et comptait 5.000 manifestants. Les orateurs étaient le conseiller d'Etat Gavard1 et le député Gottret. Les manifestants se rendirent d'abord à l'Hôtel Beaurivage, conspuant le prince von Biilow et criant : " Nous voulons l'espion !" Le propriétaire de l'hôtel déclara que le prince était parti depuis le 14 juin et calma un peu la foule en faisant jouer la Marseillaise et l'hymne national suisse par l'orchestre de l'hôtel. La foule brandissait des dra^ peaux anglais, américains, russes et belges. L'écusson du consulat d'Allemagne fut jeté dans le lac Léman. La police, renforcée, mit sabre au clair et chargea la foule. Trente policiers furent blessés. Il y eut dix-huit arrestations./Il est probable qu'elles ne seront pas maintenues. POUR LA RUINE DE L'ALLEMAGNE La vente des trois D. D. D. — Sa signification. Un indice pour notre gouvernement et ses Egéries. Les bâtiments des trois banques allemandes de Londres, la Deutsche Bank, la Dresdner Bank, la Disconto, ont été vendus pour compte de ces banques à des acheteurs spécifiquement anglais.(Les journaux). La vente des locaux des " D.D.D. " de Londres couronne la laborieuse liquidation des trois forteresses de la finance allemande à Londres. Cela nous permet de renouer cet article à ceux que nous avons déjà publiés, -pour le plus grand bien de notre pays, croyons-nous, au sujet de la politique fiscale de l'Empire britannique. On nous accordera que nous avons été bon prophète en prédisar^ qu'en dépit des " mains cachées ", le Royaume-Uni se verrait contraint par ses colonies et les dominions à prendre concurremment avec tout l'Empire des mesures de défense contre les menées hostiles, commerciales et autres, de l'Allemagne en temps de paix. Malheureusement, outre que M. Hughes, l'énergique Premier d'Australie, fut empêché d'assister à la Conférence impériale, il perça trop peu d'indices au sujet des décisions de cette conférence pour fournir la matière à dets commentaires. On peut cependant croire que la résolution de l'Empire est de boycotter l'Allemagne. Mais voici terminée l'existence des banques allemandes en Angleterre, tout comme sont liquidées de grosses entreprises allemandes : la Magnéto Bosch, le Sanatogène, etc. Il se peut qu'avec certains de nos compatriotes les Allemands croient qu'ils vont rouvrir leurs banques à Londres et reprendre leurs affaires. Il n'en sera rien. Il n'y aura plus de banques allemandes à Londres ni ailleurs dans l'Empire. Ceci est d'importance capitale- Cela signifie, en effet, que l'Empire britannique sera fermé au commerce allemand. Si l'on ajoute à cela que les Etats-Unis, le Japon se sont emparés en Asie comme dans les Amériques d'une part considérable du commerce allemand, on concevra en haut lieu, nous l'espérons, que ce que prépare la formidable coalition anglo-saxonne actuelle, c'est la ruine de l'Allemagne. Dans ces conditions, la question que nous devons poser aux Belges et même aux génies financiers qui cherchent à entraîner la Belgique dans une voie i'é-faste en exerçant sur le gouvernement leur influence désastreuse est celle-ci : Toute question de dignité et de vindicte légitime étant éiartée, est-il de l'intérêt de la Belgique de rétablir avec l'Allemagne ruinée à jamais et vouée au mépris universel des relations comrfier-ciales, de sauver par la même occasion la situation des Allemands et -sous-Allemands de Belgique et de rétablir l'influence allemande en Belgique, influence préparatoire à l'annexion? Nous pensons .fermement que le gouvernement n'a pas le droit d'écouter les sirènes intéressées, fussent-elles des génies financiers, parce que, d'abord, tout gouvernement qui rentrerait en Belgique dans de semblables dispositions serait purçment et simplement balayé, mais puisque nous ne voulons ici que discuter des avantages matériels, nous sommes d'avis que la Belgique a tout avantage à continuer la politique qu'elle suit depuis le 4 août 1914 : se solidariser avec les Alliés. Ceux-ci, du reste et particulièrement the man in the street en Grande-Bretagne, ont vu mieux que jamais le danger que présenterait pour eux une Belgique dominée par l'Allemagne, ainsi qu'elle l'était avant la guèrre. Victorieuses, la France et la Grande-Bretagne ne toléreront plus-une Belgique soumise à l'influence allemande. Il est cependant de l'intérêt de la Belgique que nous réclamions aux Alliés et principalement à l'Angleterre et à la France, des compensations. La nation belge — qu'il ne faut pas confondre avec quelques personnes très puissantes et très influentes s'agitant dans l'orbite gouvernementale — ne désire rien tant que de n'avoir plus rien de j commun avec l'Allemagne ni avec les Allemands. Ce n'est pas quand un peuple sacrifie depuis trois ans tous ses Intérêts à la volonté de résister à l'annexion qu'un gouvernement quelconque peut songer à rétablir au profit de l'Allemagne et de quelques rares intéressés la situation d'avant-guerre. Mais il faut vivre et si la Belgique ne demande pas mieux que d'être libérée de l'emprise allemande d'avant-guerre, on ne peut lui demander sans compensation le sacrifice d'une partie considérable de ses profits. Le gouvernement belge se trouve en bonne posture pour réclamer surtout de l'Empire britannique et de la France des débouchés nouveaux pour l'industrie belge équivalents aux débouchés allemands. Il possède un atout de premier ordre dans cette formule : La Belgique ne sera jamais un concurrent dont vous j, aurez à craindre l'influence politique ou l'agression militaire. Il faut, d'autre part, que nos grands voisins s'engagent a nous fournir les matières premières que nous tirions d'Allemagne. Cela com-pense'ra dans une large mesure, pour Anvers, le trafic allemand que nous perdrons.Pour nous résumer en une formule concise, nous dirons que si les immenses marchés de l'Empire britannique et de la France fermés à l'Allemagne nous sont ouverts, les activités de la Belgique ne connaîtront pas de limites. Le bourreau de la Belgique Une oraison funèbre brésilienne sur M. von Bissing La mort de M. von Bissing, gouverneur général du territoire 'occupé de la Belgique, ' a donné occasion à la presse brésilienne de témoigner, à nouveau, l'intérêt qu'elle porte au pays opprimé par l'envahisseur allemand. La Revista da Semano de Rio-de-Janeiro, notamment, publie dans son numéro du 28 avril 1917 un portrait de von Bis-sing.Voici le texte qui accompagne la photographie du bourreau de la Belgique. Il prouve combien grandes et chaudes sont les sympathies brésiliennes envers la Belgique : Le baron von Bissing vient de mourir.On n'aurait jamais pu imaginer que la civilisation, au vingtième siècle, au- ' rait connu un type général-bourreau comme celui que le Kaiser envoya à la Belgique martyrisée, avec le titre de gouverneur général. Jamais on n'aurait pu prévoir que notre siècle de lumière enregistrerait dans son histoire le nom d'un monstre aussi méchant, aussi volontairement mauvais que le général von Bissing. Il est de coutume de laisser les morts dormir en paix et d'oublier leurs fautes. Toutefois, devant la figure de von Bissing, nous ne pouvons penser de cette manière. Non ! nous ne pouvons que maudire ce bourreau de la pauvre Belgique, le protagoniste du sac du Louvre en 1870, le cruel assassin de Miss Edith Cavell, l'auteur des monstrueuses déportations, des vols impudentSj des exécutions sauvages, du martyre de l'héroïque peuple belge. L'auteur commet un lapsus calami en citant le Louvre; c'est du château impérial de St-Cloud qu'il veut parler, dans le pillage duquel l'officier von Bissing, jeune alors, se fit remarquer par la prédilection qu.'il témoigna pour les pendules. ■«■■■■■■■■■■■g Un abtmc de haine sans fond ...Un abîme de haine sans fond, que rien ne pourra combler dans l'avenir pendant des générations et des générations.Les petits enfants de nos enfants répéteront sans fin les souffrances endurées par leurs parents pendant ces jours terribles. Entre votre nation et la nôtre, ce sera une haine inextinguible. Ce sera la continuation de la guerre après la paix. Les Syndicats Chretiens de Belgique. Protestation contre les déportations, Bruxelles, 15 novembre 1916. umummmmmmmmmnmm

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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