La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 01 Dezember. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 19 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q23qv3d625/
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The Newspaper for Belgiam LA MÉTROPOLE BELGIQUE : DIX. CENTIMES ( ANGLETERRE : ONE PENNY HOLLANDE: VUF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Directeur : JULES CLAES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. f S mai* 9 ah' Abonnements | 6 rnoLv 17 eb 1 ma 33 ah ANNEE DIMANCHE 1 ET LUNDI 2 DECEMBRE 1918 Registerei at G. P. O. M a Newspaper Nos. 335-336 La libération de la Belgique L'ARRESTATION DES TRAITRES Anvers dévalise Six personnes tuées M Joseph Vlitiinck, avocat, correspondant anversolLs du Daily Mail, raconte, L « journal, que les l'occuipation à Anvers ont été marqué, par d'extraordinaires scènes de pillage i l'Entrepôt. Six personnes furent tuces et d'autres furent blessées par les solda s ! envoyés par le Conseil des ouvriers e> soldats pour protléger les marchandises Depuis longtemps les autorités aliemau des avaient réquisitionné toutes les espaces de marchandises, charbon, bois laine, alcool, huiles et métaux, ainsi que' des ve-tements de femmes, et des souliers et des chapeaux d'enfants. Le produit de ce vol officiel, d urne valeur de 25 millions de francs, étant placé dans les entrepôts de la douane. > La semaine dernière (le télégramme n est pas daté), une tentative fut faite d'envoyer ces marchandises e|n, Allemagne, mais les soldats aiemands, au lieu de 'les charger, brisèrent les oaisses et vendirent lies marchandises aiu peuple local et mirent en poche le produit. Une grandie foule s'assembla, parce que les prix étaient ridiculement bas. Les soldats furent débordés et la foule entreprit le pillage à .son tour. Cela dura jeudi et vendredi et au moins mille véhiculés furent employés au déménagement du buitin. . _ , Ouaind les Beîgle» prirent enfin le contrôle, la valeur des marchandises laissées n'était plus qu'environ le dixième de ce qu'ili avait été. Les Allemands avaient apporté unie mitrailleuse, mais ils craignirent de s'en servir, oar te peuple pouvai la retourner contre eux. Le " Te Deum Voici de nouveaux détails sur le Te Deum de Ste-Gudule : La cathédrale avait reçu lia décollation des grands jours. De's détachements de grenadiers faisaient Ha hiaie à l'intérieur de l'église et des carabiniers avec le drapeau, le service à l'extérieur- Tous les ministres, ministres d Etat, corps constitués, hommes politiques de droite, de gauche, d'extlrême-gauche avaient tenu à honneur de venir officiellement cette fois, dans ce temple, le seul endroit où, sous la domination étrangère, on avait pu librement venir entendre line les admirables lettres pastorales de Mgr Mercier, eft chantier lia Brabançonne et Vers l'avenir. A 2 heures précise, le "Garde à vous . retentissait e\t le Roi, accompagne de la Reine et des jeunes princes, et suivi du lieutenant général1 Jungbluth, des comtes Jean die Mérode et Gui d'Ouffitremonti, faisait son entrée. Les personnages royaux .estaient reçus par le cardinal, mitre en tête. Après^ les avoir salués, Mgr Mercier a prononcé ce dilsoours dé bienvenue : Hier, la Belgique unanime acclamait la gloire de son Roi. Elle s'associait, enthousiaste, aux hommages d'admiration et^ de reconnaissance décernés par Votre Majesté à l'armée, à nos alliés, à tous ceux qui furent sur le sol envahi, les artisans de $3 victoire. Il faut que nos cœurs montent plus haut. La bravoure les munitions, les calculs de la stratégie ne suffirent pas à obtenir le triomphe.L'ennemi, cependant les a eus, et il est battu. Une main toute puissante domine les hommes et les événements, dispose des armées, des trônes et des empires. La paix et l'ordre reposent sur la justice. La justice rend à chacun ce qui lui est dû. Alors le premier devoir des individus et des nations est de rendre à Celui à qui tout est dû, le solennel hommage que réclame sa souveraineté. Cet hommage,votre Majesté l'a traduit hier déjà en ce 'temple dans une prière recueillie. Le Roi a tenu à honneur de venir aujourd'hui la renouveler solennellement, en union avec la Reine, les Princes Royaux et les représentants des corps autorisés de la Nation. Je suis fier d'être l'interprète dte ce grand acte de religion. Toute la Nation priera par les lèvres de votre Majesté et bénira la grandeur, ta sagesse, la bonté de Celui qui a, si visiblement protégé la Belgique ! Te Deum laudamus Te Dominum confitemur. Le Roi a répondu : La Reine et moi, avons écouté avec émotion les belles paroles que le cardinal vient de prononcer. Nous lui en exprimons notre vive reconnaissance; nous sommes heureux, en ce jour de paix, de joie et de libération, dé venir dans votre belle collégiale, unir nos prières aux vôtres, pour adorer et remercier le Dieu tout puissant et le prier de 'bénir et de protéger notre chère Patrie ! Nul ne pouvait présider mieux cette.solen-nité et lui donner 'son vrai caractère que votre Eminence qui, à la 'tête du clergé belge, pendant plus de quatre aras, a personnifié la force morale du Droit vis-à^vis de l'usurpation et de la violence. Votre Eminence a donné à tous d'admirables exemples et ses actes on't puissamment contribué au triomphe de la sainte cause de notre indépendance. Je tenais à rendre ici un hommage public de gratitude et de reconnaissance à l'illustre Primat de Belgique. Puis le cardinal! conduisit les Souverains vers la trône dressé devant l'autel, aux accents du chant dé Gevaert, Vers l'avenir. La maîtrise exécuta le Te Deum de Marivoet, puis l'assistance toute entière entonna lia. Brabançonne bien rythmée par les carabiniers- Le cardinal reconduisit le roi et la reine qui lui répétèrent avec leurs remerciements l'expression de leurs sympathies. L'arrestation des traîtres Les vendus de presse, activistes et profiteurs suivants ont été arrêtés : A Anvers. — Adelfons Henderickx, député. Léo Augusteyns, député. Dr. Marten Rudelsheim, bibliothécaire communal-adjoint. Gilles, pharmacien. Flor. Peeters. Quakkeleer, avocat. Hipp Maesens. Volckerick, agent de police. Nysisens, commerçant, avenue du Commerce.Jef van Hoof, compositeur de musique. J. Van den Bussche, professeur à l'Université von Bissing. R. Younck, idem. Robert De Walde, idem. Denucé, conservateur du musée Plantin. A Bruxelles. — Joseph et André Mores'sée, directeurs, Roy Nyst, Gremberghs, Ghes-quière, Aimé Hutt, de la Belgique ; Rietjens, Joseph Herremans, Gielen, Stegers, Hippoly-te Haerinck, Ghislain de 1 Echo, Wilhelm Vo-gel, de la Revue Internationale. Edouard Coremans, neveu de l'ancien'représentant d'Anvers, secrétaire général du ministère boche des Sciences et des Arts ; Georges Bevernage,nommé par la censure inspecteur général de presse ; Georges Meysmans, avocat, conseiller des mines (!); Henri Ja-cobs, traducteur de 2e classe, qui avait été promu secrétaire général des Postes et Télégraphes ! Dietrieh, Autrichien, administrateur du théâtre des Galeries, accusé d'avoir dénoncé des Belges. Wygaerts, le grand négociant en comestibles du boulevard du Nord, qui a amassé, dit-on, trois millions sur le dos des Belges. Diifer, directeur de la Deutsche Bank. Gand. — Jozef Obrie, professeur à l'Université von Bissing. Namur —. Victor DelVaux, directeur de l'Ami de l'Ordre. Jean Damry, docteur ès-sciences, Mathieu Meunier^ directeur archiviste en chef au ministère des Travaux publics wallon, Armand Led'ent, ingénieur, idem. Albrecht, Me lis et Pol De Mont Albrecht, échevin des 'travaux publics à Anvers, dont le gendre était le fameux boche Ass-ler, représentant à Anvers de la A.E.G. et que la Métropole a dénoncé dès 1917, a été autorisé — c'est vraiment trop d'honneur ! — à donner sa démission. Melis, secrétaire communal, a pris un congé d'...un mois. Il est remplacé provisoirement par l'échevin Weyler. On avait fait comprendre à ces deux individus que s'ils osaient se trouver à l'hôtel de ville lors de la réception du Roi, celui-ci n'entrerait pas à la maison communale. Pol de Mont, directeur du musée des Beaux-Arts, qui, nonobstant toutes les déclarations de ses "amis" en Angleterre et ailleurs, était j Voir suite, 3e page, 3e colonne.) Le nouveau gouvernement Déclarations de M. Delacroix Des ouvriers conseillers d'Etat Le correspondant du Daily Chronicle a interviewé M. Viotor Delacroix, le chef du gouvernement beige. Qeluil-oi a dêdllaré que les plus> grandis besoins die la Belgique étaient les matières premières. "L'Angleterre, dit-il, nous ai promis de nous traiter oomme steis propres sujets et ipotre ministre des,Affaires étrangères a reçu de nouvelles assurances sur ce point de votre gouvernement. "Je suis plein d'espoir quant aux résultats."Nous demandons en outre des machines de toutes espèces, car les Boches ont détruit nos installations. Un troisième besoin est le transport tant pour recevoir des 'marchandises que pour lem envoyer au dehors. Le grand projet établi pour approvisionner Anvers doit 'échouer si nous manquons de bateaux." Sur la question fiscale, M. Delacroix espère que l'Angleterre gardera s» politique de libre-échange et ne placera aucune barrière dans le chemin des marchandises belges. "Nous ne pouvons entrer dans uin, Zoll-verein de D'Entente ou signer des trailtiés de commerce, car deci implique des faveurs identiques à d'autres pays. Nous devons rester libres et indépendants. Je crois leitl j'espère que nous demeurerons neutres, mais jamais dans le sens de la vieille neutralité qui nous fut imposée par les puissances. Nous pouvons conclure des alliances dans l'intérêt de notre indépendance. Urne ère nouvelle a commencé."J'ai coin,fiance que l'Angleterrie nous aimera pour nos souffrances. La France a développé largement son industrie pendant la guerre à cause de son effort gigantesque pour satisfaire aiux besoins de son armée et de sa populatioln., mais nfous fûmes voués à 1 ' inactivité parce que notrle travail aurait aidé l'es Allemands. Maintenant, nous sommes an-xiteux d'e commencer notre reconstruction. ' ' Pairlant 'de son programme intérieur, M. Delacroix dit qulil est basé sur la réconciliation dleis partis. Il a obtenu l'adhésion de tous les partis, ausisi bien socialistes que libéraïux et conservateurs. C'elst uine nouvelle espèce de coalition pour laquelle il n'y a pais eu d'e marchandage. Chaque parti a tâché de trouver unie solution dans un programme commun de reconstruction. Le Premier ne se cachai pais les difficultés de la situation, mais il semble confialnt •dans le succès. Dans la commune souffrance, il doit y ■avoir égalité de droit politiqup. Lai résistance héroïque des ouvriers déportés qui revinrent .ici comme des squelettes de leur esclavage en Allemagne a dissipé toute opposition au suffrage universel. En outre, cette unité nationale doit être continuée dans la vie industrielle. Le plan du Premier ministre est d'ob-tienir l'aide des employeurs, des financiers et des ouvriers dains les ministères à titje d'experts. Lies ouvriers, par ce système, derveindromt conseillers d'Etat- Au ministère de l'Industrie et du Travail, ouvriers et patrons se rencontreront et discuteront de leurs différents. Ainsi les luttes industrielles seront-elles évitées. ♦ Fédération nationale belge Indemnités de chômage La Fédération, nationale belge vient de voir couronner si ses efforts d'un succès qui, i!l faut l'espérer, sera définitif. Un avis paru au Moniteur belge du 21 (novembre 1918, sous la rubrique "Dommages résultent du chômage", invite tous les Belges à libeller les dommages résultant die l'arrêt de leur activité professionnelle, déterminé par l'invasion 'allemande, l'occupation du .territoire où les actes des befigéralnts. Les questionnaires sont à la disposition du public, aux bureaux du Conseil économique, 110, Canmon Street, à Londres, E.C. — On annonce de Paris qu'Edmond Rostand, l'auteur célèbre dte Cyrano de Bergerac, est très gravement malade. Après l'armistice Délégués alliés à Berlin Le correspondant berlinois de la Gazette de Cologne apprend d'une source autorisée que des délégués die la Grande-Bretagne, de la France et des Etats-Unis arriveront sous peu à Berlin pour discuter la question de l'armis-tioe. — Reuter. La flotte pour Kiel La flotte anglaise, consistant en 30 grands et petits navires, a jeté l'ancre jeudi après-midi en dehors du port de Copenhague. Vendredi, le commandant en chef anglais, l'amiral Sinclair, .a rendu visite aux autorités navales et miltaires danoises. Dans l'après-midi la flotte dtevait partir pour le Sound du sud dans le tout de commencer sa mission : ouvrir un passage vers Kiel. — Exchange. Un télégramme Reuter dit qu'aussitôt que l'escadre eut jeté l'ancre entre le fort dte Mid-delgrands et le fort de Trekoner, l'attaché naval angalis au Danemark se rendit à bord du vaisseau-amiral, et revint peu après à terre avec l'amiral et divers officiers. Comme l'a flotte était arrivée .après le coucher du soleil, les forts ne saluèrent pas son arrivée. Sept autres navires, pour la plupart chargés dte relever des mines, devaient se joindre à l'escadre, vendredi. Les premiers anglais à Bruxelles L,'Evening Standard publie des extraits d'une lettre d'un officier anglais, extraits qui montrent avec quel enthousiasme les premiers Anglais qui entrèrent à Bruxelles, après l'armistice, furent reçus dans notre capitale. "Je me rendis à Bruxelles, dit cet officier, avec un des officiers sous mes ordres, et trouvai que nous étions les premiers Anglais à mettre le pi'ed dans la ville, et je crois même les premiers des Alliés. La date est facile à se remémorer, le 15 novembre 1918, quatre jours après la signature de l'armistice, pareeque c'est le jour de la naissance du Roi Albert (sa fête patronale. N. d. 1. R.) et que les Bruxellois ne nous le laissèrent pas oublier. Nous eûmes la réception la plus merveilleuse. Ce qui m'amèna à exécuter ce projet fut que nous avions reçu un sans-fil disant que le roi Albert ferait son entrée à Bruxelles le 15. Comme nous étions à 100 kilomètres de la capitale, nous décidâmes de tenter d'y arriver. Comme aucun ordre ne nous interdisait de franchir la ligne et que l'armistice était signée, je crus qu'il n'y aurait aucun inconvénient à tenter l'aventure. Nous remontrâmes des flots de réfugiés qui retournaient à Bruxelles ainsi qu'un certain nombre de prisonniers libérés, Anglais, Français, Belges et Italiens. C'était unique : les réfugiés poussaient devant eux toutes 'sortes de véhicules, sur lesquels se trouvaient empilés leurs bagages. Chaque véhicule, et quasiment chaque individu, arboraient les drapeaux français et belges, qui étaient combinés parfos avec les autres couleurs alliées. Bientôt nous rencontrâmes la fin des colonnes 'boches. Nous passâmes dtevant elles en nous jetant des coups d'œil mutuels d'e curiosité ; les Boches paraissaient plutôt mal à l'aise quand les civils et les réfugiés nous acclamaient ou lorsqu'ils criaient "Vive l'Angleterre" et que nous répondions "Vive les Belges" .Après une marche triomphale, nous arrivâmes aux faubourgs sud de Bruxelles et nous continuâmes notre chemin jusqu'au cœur de l'a ville, par d'énormes boulevards et nous arrivâmes enfin dans les environs de la gare du Nord. Une ou deux fois on nous, adressa la parole en disant "Mein herr". Je répliquai en français : Qu'est ce que cela veut dire. Alors on s'écria : Mon Dieu, ce sont des Anglais ; suivi de nouvelles ovations. Cette iscène se répéta à diverses reprises, jusqu'au moment où nous rencontrâmes un vieux monsieur très respectable à qui nous demandâmes de nous indiquer un bon restaurant où nous pourrions luncher à l'aise. Il nous conduisit à la Taverne de Londres, près de la gare du Nord, juste l'endroit que nous désirions. On nous y servit un excellent lunch se composant d'un potage ox-tail, de délicieuses côtelettes de mouton, et d'un excellent fromage, le tout arrosé de Champagne. La nappe les serviettes étaient en papier ; les gens qui lunchaient là, inutile de le dire, nous accablèrent de questions. A certain moment le patron arriva et nous dit : M. le député vient se présenter à vous. Alors entra un vieillard très digne, qui, après s'être mis en face de nous, nous adressa en anglais un speech dans lequel il exprima la profonde reconnaissance de la Belgique pour l'Angleterre et nous remercia de tout cœur d'avoir apporté aux Bruxellois un message de bon augure. Le jour que vous avez choisi, est particulièrement heureux, ajouta-t-il., parce que c'est celui de l'anniversaire de notre Roi bien-aimé et respecté. Après notre lunch, le député nous demanda de l'accompagner à l'hôtel de ville, où nous fumes l'objet d'une nouvelle réception enthousiaste.Le bourgmestre, entouré des députés et représentants debout, nous souhaita la bienvenue et nous remercia au nom de 'son pays, en nous disant que nous étions les premièrs alliés à entrer dans la capitale. Il parlait en fran- Pour les enfants pauvres d'Anvers Les étrennes de la victoire Nous avons pris la résolution- d'ouvrir, ceinte année encore notre souscription traditionnelle en faveur des étrennes des enfants pauvres d'Anvers. L'armistice, en effet, n'apporte aucune aide pratique aux malheureux. La satisfaction morale n'apporte pas un morceau de pain à ceux qui en manquent. C'est pourquoi nous osons espérer que notre souscription sera au moins aussi élevée que la précédente. Nous avons reçu à ce jour : SIXIEME LISTE Report £ 98.13.10 Vulioano Manufact. Co., Ltd. 3. o. o Belgiian Grain Pirodluce Co. ... 2. 2. o De Cecil Her'Jslet, Consul général de Grande-Bretagne à Anvers ... ... ... 1.1.0 Totial ^"104.16.10 + Notre souscription Les nouvelles que chacun peut! recevoir d'Anvers révèlent que les vivres y sont encore à un prix exhiorbitant. Mais il n'y a pas que leis vivres. Ili manque aussi dfes vêtements. Comme cette souscription n'a pas pour but d'achter des jouets ou de's friandises aux petits malheureux, elle sera lia bienvenue. Aussi, tous, nos concitoyens principalement, auiront-ils à cœur die faire en sorte que cette liistie de souscription atteigne au moins le montant de celle de l'iain dernier, soit environ 20.000 FRANCS (somme pour laquelles M. Devos, bourgmestre d'Anvers nous a réitéré ses remerciements chaleureux. Nous publierons prochainement les lettres qu'il inous a envoyées. ^ Un lapsus Et une mise au point Les conditions extrêmement difficiles dans lesquelles" nous continuons à publier ce journal ne nous permettent pas toujours dte nous relire avec attention. C'est ainsi que parlant, le 26 novembre, journaux qui reparaissent en, Belgique, nous avons voulu imprimer cette phrase : "Une autre partie semble hésitante, leffle enregistre les faits, suppute les chances et semble ne pais vouloir (sie souvenir de ce* que le permis de 'séjour des étrangers et des naturalisés est soumis à une autorisation/ préalable. Il est vrai)que' le fils de l'ancien consul dé Prusse à Rotterdam est un homme puissant." Cette phrase, sans les parties entre' les parenthèses ne signifie rien et n'est même pas correcte1. Nous prions nos lecteurs de bien vouloir rétablir en entier comme ci^dessus. La vérité est que ejes naturalisés, protecteurs de l'AUgemeine Deutsche Schii-le, foyer du Deutschtum sont restés .tranquillement à Anvers et que n'on ,ne semble pas protester ! Pourtant, la loi, est la, loi ? ♦ -7 - Lé Roi Georges à Bruxelles Un message de Paris annonce qu'après avoir rendu vils'iite aux troupes britanniques, le roi d'Angleterre et les princes se rendront à Bruxelles pour rendre visite au roi eit à la reine des Belges. + Rue Général Léman La rue des Rentiers, à Etterbeek, est devenue la rue Général Léman. çais et fit un discours particulièrement remarquable. Quand il eut fini, je répondis en français : Pensez-donc ! Parler devant tpute la Chambre des représentants réunie et recevoir les remerciements officiels de la nation belge. Quel moment inoubliable! Je ne me rappelle guère ce que j'ai dit, mais j'étais profondément ému par la solennité de la circonstance.Quand nous sortîmes de l'hôtel de ville, la place était en ébulition ; la nouvelle de notre arrivée s'était répandue comme une traînée de poudre. Nous eûmes toutes les peines du monde à nous arracher à l'enthousiasme délirant et à retourner à 5 h. 30 vers notre ligne à quelque 65 milles de là. Nous croisâmes des patrouilles de Uhlans et d'infanterie, mais nous ne fumes pas interpellés avant d'arriver à nos lignes près de Ath. Je répondis à la sentinelle : "officier anglais revenant de Bruxelles" et je pus passer sans difficulté.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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