La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 05 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/js9h41km8k/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. N°a 248 — 249. LA GRANDE GUERRE. LES RUSSES SE REPRENNENT—SUCCEÎ A VILNA ET EN GALICIE.—Uî MINISTERE DE LA DEFENSI NATIONALE ?—LE BOMBARDEMEN1 A L'OUEST CONTINUE—LA ROU MANIE EST PRETE.—ENCORE Uî TRANSATLANTIQUE TORPILLE-QUE FERA LE PRESIDENT WILSON L Serait-ce l'aurore d'une nouvelle ère qui s> , fye dans la oaimpagne de Russie et pouvons ■pus croire que les troupes allemandes on éteint les limites^ extrêmes de leur avance, 01 e saurait encore le dire avec certitude, mai: des symptômes indéniables prouvent que sou ' peu la face des choses changera en Russie. L; semaine ai été pleine de vicissitudes pour no: Alliés, mais ces derniers nous ont montré pa: une seule grande victoire en Galioie et um avance dans le Nord que leur pouvoir d'at toque n'a pas faibli et qu'au temps vouli leurs arméés repasseront victorieuses sur le: routes de la retraite. L'avance russe dans l£ direction de Vilna est une énergique répliqui à la menace allemande contre Vilna. et con stitue une menace sérieuse pour le fiant gauche allemand et pour les communication: entre l'année du général von Buelo-w et celh de von E'ichhorn. Les Russes sont maîtres di nord de Vilna à la suite de l'offensive heu reuse et inattendue prise entre la Sventa et k Vilia, et qui eu't pour résultat la capture de deux villages et de nombreux prisonniers D'autre part les Allemands ne s'attendaien guère à la contre-attaque en Galicie, qui pas sera à l'histoire pour la pllus grande bataille d'arrière-garde qui ait été livrée jusqu'ici 7000 prisonniers tombèrent entre les main? des Russes. Il est vrai que deux nouvelles forteresses sont tombées—Grodno et Luck—mais cela faisait partie de l'inévitable. Grodno a été gardée aussi longtemps que l'armée n'était pas er sécurité-et hors de la menace des pinces allemandes. Les autorités russes ont même exprimé leur satisfaction de voir les années itérées et capables d'aider efficacement l'ar-née de campagne. On s'imagine l'enthousiasmé que ces deux uccès ont produit dans l'empire du Tsar, cai :'est la meilleure preuve que le moral, des rmées reste splendide, malgré une longue lériode de revers. Le moral des populations iviles n'est pas moins excellent, et reçoit un louve 1 encouragement dans le remarquable iscours que le Tsar a prononcé à l'ouverture e la première séance des conférences spéciales our l'organisation de la puissance industrielle e Russie etfla manufacture des munitions. ,e Tsar insista sur la nécessité de la solidarité t d'un commun effort de l'Empire, et accorda es pouvoirs sans limites aux représentants de i nation et de l'industrie. D'autrepart les municipalités des grandes iiles russes commencent à s'intéresser vive-refit à la conduite de la guerre, et des pétions-seront présentées au Tsar pour la for-lalion d'un nouveau ministère, celui de la éfënse nationale, inspiré sans doute du gou-erriement de la coalition de la France et de Angleterre. Dans l'ouest, les opérations d'artillerie istont la caractéristique spéciale dans'la cam-îgne des Alliés. Depuis onze jours les com-luniqués officiels ont répété à peu près sans mat-ion que d'un bout à l'autre de la ligne : pluie d'obus sur les lignes allemandes connue sans cesser. L'ennemi répond comme peut à cet ouragan, qui n'a jusqu'ici encore >ndujt à aucune rencontre sérieuse. Nous ne vers guère quel est le but de ce déluge, et = Allemands le savent,, sans doute, ' encore oins que nous, car on annonce que des oupes ont été détachées des armées en Russie >ur être envoyées à l'ouest, en vue de 1' " in-innu." Ce sera Te premier avantage de la ratégie de Joffre, que d'avoir, tant soit peu, minuë la pression contre les lignes du grandie.Dans les Balkans la situation n'a. guère en-)re pris de forme déterminée, l'Allemagne rant de passer aux actes voulant vraisemblcu lement tenter tous les moyens de sa diplo-atie machiavélique. Elle vient de proposer Ja.:Bulgairio le démembrement de la Serbie, &<iiâ qu'à la Roumanie elle propose le dé-embrement de la Bulgarie. La Roumariie t prête à résister à l'invasion allemande, et accord avec la Serbie elle s'opposera à une arche vers Constantinople. La Bulgarie ter-verse, comme le prouve l'arrivée à Sofia d'un ivoyé spécial de l'Angleterre, dont la mission xa importante. Comme si l'Allemagne n'avait pas donné isez de preuves de fausseté et d'hypocrisie tns ses protestations d' *' amitié " et se9 concessions " aux Etats-Unis, elle vient d'en urnir une nouvelle: le transatlantique Hesperian " de r Ail-an Line, ayant à bord pt cents passagers et deux cent cinquante >mmes d'équipage a été -torpillé par un sous-arin allemand à hauteur de Fastnet, presque i même endroit où 1' " Arabie " a été tor-llé. Heureusement tous les passagers et embres d'équipage ont pu être sauvés. Il t probable que des Américains se trouvaient bord, et les incidents du " Lusitania" et de "Arabie" partiellement clos par les conees-ons de l'Allemagne " que des vapeurs por-■nt des passagers ne seraient pas torpillés ms avertissement, s'ils n'essayaient pas de échapper ou de se défendre " seront rouverts, opérons que ce dernier incident décidera de ittitude énergique des Etats-Uri^s. — A bord d'un voilier capturé ati large de ripoli, par un torpilleur français, on a ouvé, outre une somme de 100,000 marks * or, un coffret richement sculpté qui connaît une lettre en langue arabe. Cette lettre débutait ainsi:— " L'empereur Guillaume, fils de Charle-'agne, envoyé d'Allah, protecteur de l'Islam, 1 Très illustre Chef des Senoussis..." Mais la lettre n'est pas arrivée à destina-on; elle a pris le chemin du- camp de Bizerte. -Le conseil de revision de Marseille a -jeté le pourvoi du sujet allemand Niederer, )J-flisant Suisse, condamné à mort pour 5Pionnage par le conseil de guerre de Lyon. L'AMI DES COMBATTANTS. Du " Courrier de l'armée " (belge) :— i L'ami des combattants,—c'est le tabac et, I par extension, la pipe. i Ma vieille pipe si bien culottée " Vaut mieux que ma femme... j _ dit un mauvais mari dans une vieille chanson j du siècle dernier. Le fait est que la pipe, en ce moment, grâce à nos héros du front, qui -l'ont définitivement ? adoptée, a conquis Paris, c'est-à-dire le. monde. 1 Mais des esprits chagrins ont insinué qu'elle ^ était pire que le cigare et la cigarette. C'était une calomnie née de l'ignorance. Un des membres les plus éminents de l'Académie t des sciences, M. Schlcesing, dont la compétence i spéciale ne saurait être mise en doute, puisqu'il j fut longtemps directeur des manufactures de , tabacs de l'Etat, a établi, en effet, que la corail bustion du tabac dans la pipe produit beau- , . coup plus d'aldéhyde formique que sa combus-. tion dans la cigarette. Or, l'aldéhyde for-5 mique a pour effet d/atténuer la nocivité de la . nicotine. Donc, fumez la pipe sans crainte, t mais méfiez-vous du cigare et surtout de la . perfide cigarette. L On peut dire que tous les écrivains, tous les > artistes, tous Tes grands capitaines, tous les . hommes politiques dignes de ce nom avaient ; quelque amour pour le tabac. ; César fumait une herbe rapportée d'Afrique; < . ses défaites coïncidèrent avec les jours où il ne L pouvait consacrer à cette plante, que les 1 . savants de l'époque considéraient comme un , soporifique, tout le temps désiré; Charlemagne < > n'écoutait Alcuin que dans la fumée acre d'une ■ sorte de tabac qu'on lui brûlait sous le nez; •< , après avoir été un fumeur " forcené," Napo- < léon avait tourné toute sa passion vers... la < prise. Il adorait s'emplir les narines d'un rude tabac pilé dont l'arôme seul faisait éter- : , nuer tout son état-major. < Victor Hugo raconte qu'il ne fuma qu' " une seule pipe " pendant qu'il écrivit l'épopée 1 connue sous le nom de: "Les Misérables"; < or, cet ouvrage comporte dix volumes ! Thiers * avait un faible pour le tabac de la Semois; à 1 Musset, il ne fallait que l'appelterre. Le divin £ Alfred Musset, dans un poème célèbre, a ra- ( conté qu'une bouffée de tabac correspondait à < la confection d'un alexandrin ; une pipe, à ( tout un poème. Cependant Musset avait la 1 ragé de la cigarette qu'il n'abandonnait pour la bouffarde que dans les moments de fiévreuse • inspiration. L'auteur des " Nuits " avait i deux pipes, dont l'une était toujours bourrée c et prête à fumer. c Charles Rogier, Gustave Gendebien ex- J pilèrent, si l'on peut dire, la pipe aux dents. 'I Ils ressemblaient, en cela, à tous nos hommes <-de la période de 1830, qui passent à bon.droit pour des géants. 1 Le vrai fumeur est appelé à faire de vieux * os; car il n'est pas de centenaire qui n'ait £ caressé amoureusement la pipe. Le père Dubois, président des combattants c de 1830, mort nonagénaire il y a quelques { années, déposa un jour sa pipe. 1 — Maintenant, dit-il à ses petits-enfants qui c l'entouraient, c'est tout; la pipe ne me dit plus c rien. Par conséquent, adieu, je vais partir..." 1 Le lendemain, il n'était plus de ce monde. * Poilus, mes amis, aimez donc la pipe; mais aimez-la sans excès. Car, vous le savez, r l'excès en tout est un défaut. L'ESPIONNAGE ALLEMAND. r c L'espionnage allemand constitue un poste [ régulier des budgets de l'empire; un chapitre 1 spécial lui est réservé depuis près d'un demi- e siècle. Il date de 1867. Le chiffre qui était, à cette époque, d'un million et demi de francs r par an, s'est progressivement accru dans des ? proportions considérables; c'est ainsi qu'en 1910,. il s'élevait à plus de 21 millions de c francs, puis, au commencement de 1914, à 30 c millions de francs environ. Et encore ne figuraient pas dans ce chiffre les fonds secrets de propagande inscrits au budget des affaires c-étrangères. v A la faveur de ces formidables dépenses, le r service d'espionnage a englobé toujours plus " de pays. Pour ce qui concerne le nôtre en particulier, les espions allemands y ont exercé c tous les métiers et toutes les professions, par- c venant à la fois à s'enrichir et à épier. Comme e commerçants, ils' s'efforçaient d'obtenir des c renseignements de toute nature; comme arti- c sans, ils tentaient de pénétrer dans les industries de guerre surtout ; comme garçons f d'hôtels, ils fouillaient dans les valises des ^ clients; comme garçons de café, ils prêtaient c l'oreille aux propos des militaires. Ç En fin, la création d'un service particulier * d'espionnage féminin a encore augmenté les c énormes dépenses du Bureau des renseigne- t ments secrets, service fort étendu. On a découvert à Bruxelles, en 1900, une " agence de s placement," qui n'était en réalité autre chose F qu'un bureau d'espionnage féminin, ayant 1 exclusivement, la France comme centre d'ob- (-servation et d'exploitation. A Bruxelles et à Anvers, cet espionnage F avait atteint son maximum d'intensité; dans s notre métropole commerciale, il dominait 'a F vie publique. On sait à l'aide de quelle basse c flatterie et de quels procédés visqueux cer- a tains roturiers enrichis et ennoblis étaient j1 devenus les arbitres des élégances anversoises. ^ A certains, ils ont toujours paru répugnants, ^ tant leur germanisme suintait; mais, pour (} quelques-uns qui résistaient, combien nom- ® breux ceux qui se laissèrent aguicher ! La a leçon, cette fois, aura été trop dure pour que nous n'en profitions pas; à notre retour au s pays, tous ces Boches et ces contre-Boches, v espérons-le, seront refoulés à coups de bottes 11 dans les trente-sixième dessous. d — La "Gazette de Voss " annonce la mort sur le champ de bataille du lieutenant von c Fôrstner, le "héros" de Saverne. On se rap- s pelle que la mort de ce " héros " a déjà été j annoncée, l'année dernière; on ajoutait même e qu'il était enterré aux environs de Dixmude. s, — Les premiers contingents des volontaires r du Natal viennent d'arriver, pour aider leurs d frères britanniques. La plupart de ces ihommes ont pris part, sous les ordres du s général Botha, aux combats qui se sont ter- jî minés par la défaite, complète des Allemands c dans le Sud-Ouest africain. li LES LOYERS A ANVERS. UN PROJET DE REGLEMENTATION.La Commission intercommunale vient de soumettre au Collège, échevinal un projet de réglementation sur le paiement des loyers. Ce projet, doimt nous arvons résumé la teneur ians notire numéro du 24 dernier, se base sur Les trois principes suivants:— 1er principe.—Jusqu'à la paix, remise du paiement devra être accordée aux locataires indigents et de bonne foi non seulement pour .es loyers déjà dus mais encore pour les termes i payer ultérieurement. Cet/te formule contient une solution-terme rn-tre deux systèmes absolus: lo. Le moratorium général pour la location les immeubles. 2o. L'application pure et simple des lois sur a propriété. Rien n'empêche de commencer par appliquer une prorogation de 3 à 6 mois. Les comités ne s'occuperont que des petits oyers; des petits négociants qui sous-louent me partie de leur maison à des ouvriers, des îmployés, etc. Lorsque ces locataires, mandant de travail depuis plusieurs mois, ne se-:ont plus en mesure de payer leurs termes, le ievoir du propriétaire, n'étant pas dans le besoin lui-même, sera d'agir de La même façon lue le porteur d'une tnaàte acceptée ou que le itulaire d'un compte-courant à la banque, i'est à dire, de se plier aux circonstances, acte lue font du reste de leur plein gré la majorité les propriétaires. Les autorités publiques prendront d'ailleurs, »itôt la paix conclue, les mesures équitables lu'exigera la liquidation de cefote situation, 2e principe.—Les locataires de mauvais vouloir ne pourront pas tirer profit de la con-■iliation dont on usera à l'égard des locataires -ans ressources. Seule, une enquête permet-ra de distinguer le locataire qui ne sera plus clvable par suite des temps durs, et sans [u'il y ait faute de sa pa.rt, de celui qui sera •n mesure de s'acquitter partiellement de sa let-te ou de montrer pour le moins sa bonne -olonté. L'expérience nous apprendra le barême fiable, mais il est probable que cette distinction ndividuelle restera toujours une question ['équitable évaluation. Ce sera la tâche des omités que de s'acquitter de cette besogne .rdue. Nous croyons inutile d'insister sur la lortée sociale et patriotique de ces tentatives e conciliation et d'intervention personnelle. 3e principe.—Le propriétaire qui se trouva ui-même dans le besoin par suite des sacri-ices faits en faveur de ses locataires méritera ,ussi quelque soutien. Par la mise en pratique de ces principes, les omités pourront trancher maintes questions . l'amiable, soit en invitant le propriétaire à Léberger gratuitement un locataire reconnu omplètement indigent, soit en mettant d'ac-ord les deux parties sur le point de régler artiellement ou de remettre le paiement de a somme due. Dans d'autres cas une intervention maté-iellé s'imposera. Cette médiation pourra se résenter de trois manières:— a. Séjour du locataire dans un des immeubles mis à la disposition du comité. En e cas un acquit du loyer sera exigé du pro-riétaire ou au moins une réduction, et le iSiement en sera prorogé jusqu'à la fin de la uerre. A Bruxelles, les comités disposent gratuite-lent de nombre de maisons inoccupées à con-ition. dans la plupart des cas, dp les main-anir en bon état. Il importç ~a de tenir ompte évidemment dé la situation sociale es locataires. En d'autres cas, on a octroyé aux proprié-aires un petit dédommagement pas'plus élevé ue le revenu cadastral. Nous sommes con-aincus que les propriétaires anvèrsois agi-ont de la même manière et avec la même énérosité que leurs confrères bruxellois. Nous faisons un appel à tous les membres es comités cantonaux aussi bien qu'à ceux a comité central pour chercher parmi leur ntourage des propriétaires de maisons inoc-upées prêts à procurer un abri à leurs con-itoyens infortunés. b. Une seconde espèce de médiation con-istera à allouer un petit secours (15 ou •5 frs.) au locataire qui doit quitter par as de force, majeure son domicile, somme ui couvrira ses frais de déménagement et ai permettra de payer un premier terme. En e cas, une quittance des arriérés sera également exigée. c. Un dernier moyen consistera en la ignature d'une avance au propriétaire, pro-ortionnellement aux sacrifices que ce der-ier aura fait en faveur de son locataire. !ette avance lui sera versée, au nom du 'omité, par la Caisse des avances et des rêts, place de Meir 48. Ces avances ne 'élèveront en aucun cas à plus de 100 frs. ar mois. Elles seront garanties par un ompte hypothécaire remboursable six mois près la paix, à moins que d'autres disposions n'aient été prises. Même au cas où immeuble serait déjà chargé d'une hypo-tièque trop lourde pour justifier une avance ans les conditions normales, un crédit pourra tre accordé, si l'attitude du propriétaire vis--vis de ses locataires le mérite, selon l'avis u comité. La ville d'Anvers, bien que ne 3 croyant pas obligée légalement d'inter-enir, a consenti, à la demande de la Com-îission intercommunale, à soutenir le comité ational en prenant à sa charge la garantie es trois quarts des avances jusqu'à concur-Bnee d'une somme de 100,000 frs., qui sera ersée, sur la proposition des comités, par la aisse hypothécaire. De semblables accords ?ront conclus avec les autres communes, •'ores et déjà, Borgerhout, Berchem, Merxem t- Deurne sont prêtes à négocier. Les res-mrces nécessaires aux comités seront procures par le Comité national de secours et 'alimentation, département des sans-abris. L'œuvre similaire à Bruxelles dispose d'un abside mensuel de 10,000 frs., somme qui n'a Lmais été distribuée jusqu'ici en entier. Les Dmités rèmarqueront que les moyens sont mités et qu'il leur faudra user de beaucoup LES TOMBES DE NOS BRAVES. Par décision du ministre de la guerre, il sera placé pendant la durée de la guerre, aux frais de l'Etat, sur les tombes- des militaires enterrés dans les cimetières communaux, une croix en bois, peinte en noir, sur laquelle il sera fait, à la couleur blanche, l'inscription suivante :— Nom et prénoms e régiment de de l'armée belge né à le décédé ou mort pour la patrie (selon le cas) à le Lorsque la chose sera possible, le bois sera fourni par le service du génie et le peinturage effectué par des ouvriers de l'armée. UNE AFFAIRE DE FAUX CERTIFICATS A ROTTERDAM. La justice hollandaise instruit en ce moment un grave affaire de faux papiers. Depuis des semaines, dit le " Maasbode," on savait qu'à Rotterdam de faux passeports étaient délivrés pour la Belgique et pour d'autres pays par des personnes formant, disait-on, comme une association, une sorte de bande de faussaires. Leur champ de travail se trouvait dans les localités du voisinage de la Bourse. Même dans ces derniers temps on en parlait presque publiquement et on recontait qu'il y avait dans ces cafés une personne ou des personnes qui, pour un prix variant de 50 à 100 florins, vous mettaient en possession d'un faux passeport. Etiez-vous Anglais et vouliez-vous aller en Belgique? On vous remettait contre argent comptant la pièce nécessaire. Mais si vous étiez Allemand et désiriez pour n'importe quelle affaire vous rendre en Angleterre ou en France, le passeport vous était délivré aux mêmes conditions. Les histoires les plus incroyables circulent à ce sujet. Une même personne aurait, à quelques jours d'intervalle, reçu différents passeports; des gens qui n'avaient jamais mis les pieds à Rotterdam recevaient des certificats comme appartenant à de vieilles familles rotterdamoiscs. La police n'ignorait pas ces bruits et comprenait les dangers que de pareils agissements pouvaient faire courir à la neutralité de l'Etat. Mais elle n'avait pas réussi à découvrir des preuves, quoiqu'elle soupçonnât depuis longtemps un des fonctionnaires de l'état civil. Ce sont des journalistes, le docteur Hugo Schmidt, correspondant tle la feuille danoise " Politiken," et un de ses confrères de Rotterdam, qui ont démasqué les faussaires. Us s'abouchèrent au café avec l'individu suspect. M. Schmidt raconta qu'il devait faire parvenir de l'argent à Bruxelles, mais que ne pouvant y aller lui-même, il chargeait sa femme de la commission et qu'il aurait besoin pour elle d'un passeport. Le fabricant de faux papiers s'engagea, moyennant 100 florins, à fournir à Mme Schmidt un certificat de l'état civil portant qu'elle résidait à Rotterdam et qu'elle était née dans l'Amérique du Sud. Elle n'avait qu'à se présenter au bureau de l'état civil, guichet 14, le lendemain; on lui remettrait la pièce désirée. La police fut aussitôt mise au courant. Le lendemain, le certificat était remis, le paiement effectué et, deux heures, après, on arrêtait le fonctionnaire et une autre employé, son complice. Conduits devant le commissaire central de police, qui avait entre les mains le certificat vendu pour 100 florins, tous deux ont fait des aveux t ont été mis en état d'arrestation. L'instruction aura maintenant à rechercher s'il n'y a pas d'autres responsabilités. LE CHOMAGE DANS LE CENTRE. Le chômage n'aura pas fait long feu dans le Centre, comme dans le pays de Charleroi. L'assemblée que les grévistes voulaient tenir dimanche à Charleroi a été interdite. Depuis lors, la situation s'est beaucoup améliorée. Dans le Centre, tout le monde est à la besogne dans les charbonnages. Dans le pays de Charleroi, il n'y a presque plus de chômeurs. Aux traits de mardi matin, la reprise du travail était importante aux différents puits de la Société charbonnière de Ressaix et Pé-ronnes, où l'on peut dire que la grève est virtuellement terminée. A la division de Houssu, le travail n'a jamais cessé, les ouvriers ayant accepté l'augmentation de 5 p.c. La -société de Ressaix possède un économat qui rend de signalés services à la population ouvrière. En effet, pendant l'hiver dernier, alors que l'on payait les pommes de terres à des prix fabuleux, cette société fournissait à ses ouvriers ces tubercules au prix de 9 à 10 francs maximum. Il en est de même du beurre et du pain, dont la qualité est remarquablement supérieure à celle fournie, ailleurs. A la Louvière, le chômage continue aux puits de Sars-Longchamps, mais là aussi le chômage touche à sa fin. LES YEUX QUI S'OUVRENT. Il n'y avait pas. disent les Livres sacrés, quatre justes à Ninive. Y en aurait-il en Allemagne? Oui, s'il faut en croire un article paru dans la " Revue de Droit international." Le Dr Hans Wehberg, juriste de profession, s'occupant de la question .relative à la violation de la Belgique par les armées teutonnes, après avoir disserté longuement sur ce sujet toujours palpitant, conclut ainsi:— " Que doit-il donc devenir plus tard de la fidélité aux traités, si l'attitude de l'Allemagne dans ce cas est présentée comme justifiée?..." Eh ! Eh ! qu'en pense le Kaiser? de parcimonie. ^ Il va de soi que les comités se tiendront toujours à la disposition des juges de paix pour leur procurer tous les renseignements dont ces magistrats auront besoin au sujet des cas qui n'auront pas pu être traités à l'amiable. "HAUTE TRAHISON." De M. Gérard Harry, dans le " Petit Journal " :— La récente condamnation du comte Georges de Beaufort, bourgmestre d'Onoz (Namur), à dix ans de travaux forcés pour n'avoir pas livré aux Allemands un soldat français blessé et réfugié chez lui depuis de longs mois, suit, de près ou de loin, cinquante autres sentences de l'espèce. Or, le chef d'accusation sur lequel se fondent ces sentences présente un intérêt qui semble avoir échappé, jusqu'à présent, à l'attention. C'est le crime de haute trahison qu'expient, aux termes des jugements boches, les Beaufort et autres patriotes belges. Remarque^ bien, "haute trahison..." Que signifie? Comment un Belge, quoi qu'il fasse, peut-il se rendre coupable de " haute trahison " envers l'Allemagne? Depuis qu'il existe une langue juridique elle n'a jamais défini la haute trahison que de cette manière : " Intelligence coupable avec les ennemis de l'Etat..." Si le comte de Beaufort (pour ne prendre, à titre d'exemple, que son cas) a donné secrètement asile à un soldat français, blessé en défendant notre patrie, contre des envahisseurs allemands, il n'a pas entretenu de criminelle intelligence avec ceux-ci, il n'a pas trahi l'Etat belge; au contraire, il l'a servi méri-toirement. En le punissant pour haute trahison, la soi-disant justice teutonne en fait un sujet allemand, un traître allemand et proclame qu'il n'y a pas d'Etat belge, en d'autre termes que la Belgique est allemande, province annexée de l'empire germanique. Or, la Belgique n'est pas annexée. Aucun acte d'annexion n'a été promulgué par l'envahisseur et consacré par la. reconnaissance de tierces puissances. Donc, toute sentence assimilant lés Belges à des sujets du kaiser des. Huns est nulle ipso facto et constitue un nouvel outrage au Droit. Mais, si révoltante soit-elle, l'iniquité dont souffrent le comte de Beaufort et tant d'autres Belges martyrs, frappés pour haute trahison, n'est pas l'objet principal de cet article. Il s'agit surtout de signaler les vastes conséquences découlant des jugements qui les ont livrés aux bagnes d'outre-Rhin. De ces jugements, il résulte que l'Allemagne, sans avoir annexé la Belgique, la traite non pas en pays " passagèrement occupé i)0ur des raisons stratégiques et militaires," mais en pays véritablement et irrévocablement incorporé à la Reichsland. Et ce défi à toutes les conventions internationales comporte, de la part des neutres, une importante action; non seulement l'annexion de notre pays n'a pas été proclamée, mais l'Allemagne laisse encore planer le doute sur le sort qu'elle réserverait à notre pays, même si elle devait être définitivement victorieuse. La censure du Kaiser laisse discuter publiquement par les groupements politiques et les journaux teutons, la question de savoir si dans l'hypothèse de cette victoire finale, la Belgique devrait être ou n'être pas absorbée par l'Empire barbare. Le soi-disant " gouverneur-général " von Bissing, porte-parole du Kaiser lui-même en Belgique, n'adresse jamais une proclamation aux Belges sans ïéserver l'avenir, en disant: " Quelle que puisse être la destinée future de vqtoe pays..." Pourquoi cette hypocrite comédi'e de l'hésitation et de l'incertitude? Non seulement parce que, dans leur for intérieur, les dirigeants boches se sentent beaucoup moins sûrs du triomphe final qu'ils ne l'avouent, mais encore et surtout parce que la proclamation officielle de l'annexion ou d'une volonté catégorique d'annexion déchaînerait l'intervention de certains neutres demeurés jusqu'ici spectateurs inertes de la grande guerre,», et rendait ainsi la victoire boche plus improbable que jamais. Chacun sait en effet, que tel ou tel de ces neutres, obéissant à la fois à un sentiment d'équité et à la claire compréhension de son intérêt propre, a réellement donné à entendre qu'il ne laisserait pas se consommer !e crime de l'annexion de la Belgique, sans joindre ses forces à celles des Etats déjà noblement ligués pour l'empêcher. La conclusion saute aux yeux. Puisque l'Allemagne traite des Belges en sujets à elle, coupables de la "trahir quand ils agissent èn patriotes belges, il importe qu'elle soit mise en demeure soit d'annuler les jugements qui les annexent, soit de proclamer immédiatement et officiellement l'annexion à ses risques et périls. Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée. Il faut qu'on sache enfin si la Teu-tonie qui n'a pu jusqu'à présent invoquer qu'un droit d'occupant temporaire de la Belgique aux termes des conventions de La Haye, va continuer à violer ces conventions en s'y comportant comme si la Belgique faisait partie intégrante des Etats de Guillaume. Les conventions de La Haye ont actuellement un gardien moral en la personne d'un Etat non belligérant dont le gouvernement belge a réclamé l'intervention à propos d'un autre abus, bien moins grave. A cet Etat de parler et, au besoin, d'agir. UN ORPHELINAT POUR LES ORPHELINS LE3 SOLDATS DECEDES. Sous le patronage du roi et de la reine des Belgès et de la duchesse de Vendôme, on vient de fonder une œuvre charitable, sous le nom de " Home for Belgian Orphaiis," qui se propose de réunir une somme de 6,250,000 francs afin de fonder en Belgique un orphelinat pour les enfants des soldats morts pendant cette guerre. Le roi des Belges mettra à la disposition de ce comité une série de films très intéressants, qui donneront une image fidèle de la guerre en Belgique, tandis que la duchesse de Vendôme se propose de donner des conférences dans différents pays, pour y former des comités. Siègent au bureau: Pour l'Angleterre, l'archevêque de Westminster et l'évêque de Birmingham; pour la France, la Russie, le Japon et la Belgique, les ministres de ces pays à Londres; pour les Pays Bas, M. Gustave van Kalcken, directeur du Musée d'art religieux à Harlem. — Les industriels de Namur ont été " priés " de renseigner l'autorité allemande sur la situation de leurs industries. Motif : l'admi-i nistration allemande fait une enquête préparatoire à la reprise des affaires ! LA VIE A BRUGES. LE BOMBARDEMENT DE ZEEBRUGGE. On nous écrit, le 1er septembre :— Le bombardeiment de Zeebrugge a eu pour conséquence la destruction d'un fortin que les Allemands y avaient construit et pour lequel ils ont dépensé -un million de marks. Cent' vingt-cinq soildats allemands ont été tués et un grand nombre de blessés sont soignés à Bruges. Un sous-marin a été détruit et de nombreux obus sont tombés à cinquante mètres d'un endroit où se trouvaient quatorze sous-marin's. Comme l'administration comanunale ne disposait pas de légumes, les Allemands ont ré-/ quisitionné tous les légumes dans tous les , jardins potagers des environs. L'autre jour, l'administration comiyunale a été avisée qu'elle avait à livrer 60,000 kilos de viande de porc par semaine. Comme on fit observer qu'il était impossible de s'en procurer encore—on paye le porc à raison de 4.5Q frs. le kilo—la " Kommandantur " fit savoir que pour le cas où les livraisons ne seraient pas faites, les soldats seraient retirés des casernes, logés et nourris chez l'habitant. Deux bombes onl éclaté dernièrement rue des.Pierres, occasionnant de sérieux dégâts. Une femme malade a été blessée dans son lit. Une personne a été arrêtée parce qu'elle avait dit que Je3 bombes avaient été lancées par des aviateurs allemands. Dernièrement de nombreuses bombes sont tombées à proximité de la gare. A quelques mètres de là se trouvaient trois wagons de munitions destinés au front. UN HOMMAGE DE LA VILLE DE FECAMP. Les commerçants de Fécaanp ont organisé une souscription dans le but d'offrir un drapeau à l'armée belge qui possède en cet . endroit un important centre d'instruction. La somme, grâce à l'initiative énergique de MM. E. Devaux et M. Limare, a été couverte en rien de temps; il y a même un reliquat de 70 francs qui a été réparti entre l'Œuvre des prisonniers de guerre et l'Œuvre des réfugiés. Le drapeau, fabriqué par la maison Bertrand et Béranger; fournisseur de l'armée française, est en soie double tricolore, avec ornements, broderie et franges en or fin. 11 porte d'un côté l'inscription: "Royaume de Belgique, l'Union fait la Force," et de l'autre: " Honneur et Patrie." La hampe est surmontée du Lion des Flandres, en bronze fendu et doré, et la cravate tricolore porte en broderie les armes de Fécamp et l'inscription: "La Ville de Fécamp à l'Armée belge, 1914-1915." La remise de ce nouvel étendard à nos vaillantes troupes aura lieu incessamment; la cérémonie sera présidée par la municipalité. C'est M. le maire de Fécamp qui remettra le drapeau au lieutenaint-colonel Godts, commandant du centre d'instruction. EN AVANT, C'EST POUR LA BELGIQUE. Une cérémonie émouvante s'est déroulée au camp d'Auvours. Le général français Guillin en présence du lieutenant-général Scheere et du commandant Aérts, a remis la Croix de guerre française au soldat volontaire belge du 1er régiment de la légion étrangère Edmond Goffaux, qui s'était admirablement comporté à la bataille de Carency. La citation à l'ordre du jour de l'armée dont bénéficia, au surplus, le soldat Goffaux, constata les faits suivants: "A fait preuve de courage et d'énergie, en accomplissant sa mission d'agent de liaison entre son chef de bataillon et son commandant. Blessé, s'est écrié: ' En avant, c'est pour, la Belgique ! ' Ajoutons que Edmond Goffaux a repris, en compagnie d'autres Belges, avec l'autorisation du gouvernement français, du service dans notre armée. — Nous avons dit que le 21 août l'on avait vu passer à Liège les débris du Zeppelin abattu près de Gand par l'aviateur anglais Warneford. Le lendemain, affirme le " Petit Parisien," un autre train passait également en gare de Liège et transportait un Zeppelin tordu, déchiqueté, hors d'usage. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Tràde Labour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par la gouvernment britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans le industries agricoles et du génie civil. Des offres de se<rvico doivent être faites à la Bourse du Traivail la plus proche-du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des beiges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Rink. ÀNGLQBELGIAN 1 TRADE REVIEW Organe mensuel de la guerre économique 6 PENCE LE NUMERO, 6 SHILLINGS L'AN. S'adresser, 29, Stamford Straet, London, S.E. . ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. BELGE garde malade, 20 ans pratique, demande pkwe ou femme de chambre.—Ecrire V M., Ondow-sardens. 78, South Kensington, London._ DEXTISTRY. — VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Quellin). Consultations tous les iours de 2.30 à 6 heures.—Oxford-street, 351. Téléphone, 2782 Mayfair. ON demande jeune servante belge, bons gages. S'adresser bureau du journal cous initiales E, S. P. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre < ertaines agences do placement d'employés. qui no visent qu'à leur c6croquei de l'argent. Ne verser, la cantonnement ou de garantie qu'avec les références le? plua sérieuses!

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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