La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 10 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dn3zs2m842/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY FRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telephoae : Hoîfeern 212. ABONNEMENT 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 24** ANNEE DIMANCHE 10 ET LUNDI 11 JUIN 1917 Nos 161-162 LA GRANDE GUERRE LA VICTOIRE DE MESSINE COMPLÉTÉE NOUVELLE DÉFAITE ALLEMANDE RÉGIMLNTS RUSSES MUTINÉS Les troupes du général Sir Herbert Piummer ont pris définitivement possession de la crête de Messines et le saillant d'Ypres est désormais à l'abri d'une surprise. Telle est la conclusion certaine qui se dégage des combats qui se sont déroulés en Flandre ces deux derniers jours. Comme il fallait s'y attendre, la réaction allemande s'est produite. Après un bombardement continu et violent pendant toute la journée de vendredi, l'ennemi lança vendredi soir, à 7 heures, une puissante contre-attaque contre presque tout le nouveau front britannique au sud d'Ypres, depuis St-Yves jusqu'au nord du canal Ypres-Comines, c'est-à-dire sur une étendue de près de dix kilomètres. Cette attaque fut effectuée avec des forces considérables, composées de divisions fraîches empruntées aux réserves, et elle fut poussée avec une grande détermination. Il est satisfaisant de constater qu'elle n'obtint pas le moindre succès. D'après les termes mêmes du communiqué britannique, l'infanterie anglaise n'eût pas même à intervenir, et l'attaque allemande se brisa et se morcela uniquement sous les barrages d'artillerie et sous les feux croisés des sections de mitrailleuses. L'ennemi dirigea naturellement ses principaux efforts contre les points sensibles de la nouvelle ligne, qui sont le voisinage de Messines, particulièrement l'est du viillage, et les environs de Klein Zillebeke, au nord du canal Ypres-Comines. Mais, même sur ces points, il n'obtint aucun résultat et tout le terrain conquis, y compris les tranchées de première ligne, fut intégralement maintenu.A minuit, la défaite des Allemands était assurée. L'ennemi se retirait avec de grosses pertes, laissant de nombreux morts sur le carreau et n'infligeant à nos amis anglais que des pertes insignifiantes. Berlin prétend que la conquête de la crête de Messines a coûté aux Anglais un nombre de soldats égal à ceux que l'armée allemande a perdus et qui comprennent sept mille prisonniers, mais il ne pourra certes pas soutenir que la proportion des pertes ait été égale dans l'attaque victorieuse des Anglais et dans la puissante contre-attaque .allemande complètement repoussée; de sorte que, même si l'on admet cette thèse, et toute question de capture de terrain et de matériel mise à part, on doit convenir que l'affaire se termine très nettement au désavantage de l'armée du Kronprinz de Bavière. La façon brillante dont le général Piummer a pu maintenir ses positions après les avoir si glorieusement conquises est due avant tout au délai que lui ont laissé les Allemands avant de con-tre-attaquer. La conquête de la crête de Messines était complète jeudi soir, la réaction ennemie ne s'est produite que vendredi soir et quoique le canon ait tonné pendant toute la journée de vendredi, les Anglais ont mis à profit les vingt-quatre heures de répit laissées à leur infanterie pour organiser le terrain avec une rapidité et une solidité vraiment dignes de remarque. D'offensive en offensive on constate des progrès considérables à ce point de vue, qui font grand honneur aux officiers britanniques d'état-major. On constate le même progrès dans le temps de plus en plus court nécessaire aux Anglais pour préparer une offensive. C'est, d'après nous, dans ce sens que le travail anglais est destiné à donner un jour des résultats définitifs. On peut se demander d'autre part ce qui a conduit les Allemands à retarder de vingt-quatre heures la déclanchement de leur contre-of-fensiive. Il est notable en effet qu'ils s'attendaient à l'attaque anglaise et qu'ils pouvaient avoir pris toutes leurs dispositions pour contre-attaquer. On peut supposer que leurs plans ont été perturbés par l'étendue en profondeur de l'avance britannique et par les pertes qu'ils ont subies de ce chef, on bien encore que l'arrivée des réserves a subi de grands retards, par exemple à cause des raids d'aviateurs. Mais ce qui est plus probable c'est que les Allemands, au courant des nouvelles méthodes employés par leurs adversaires pour consolider rapidement le terrain conquis, n'ont pas voulu contre-attaquer sans une sérieuse préparation d'artillerie. On voit que même ce moyen-là ne leur a pas réussi. La prise de la orête de Messines et la consolidation rapide de sa conquête devant une réaction d'artillerie et d'infanterie montrent une fois de plus que les Alliés disposent de tous les moyens pour faire reculer les Allemands là où ils le veulent et quand ils le veulent-Elle établit la supérionité complète, dans des offensives limitées, des Alliés sur les Centraux, et elle met en lumière d'une façon irréfutable la tactique purement défensive à laquelle l'Allemagne se voit aujourd'hui réduite. Il est prématuré de spéculer sur les événements que cette perspective nous prépare. Il faut noter qu'il y a un peu plus de deux ans, pendant l'automne de 1914, la " méprisable petite armée " anglaise, aidée par 'es Belges et les Français, ne pouvait réussir qu'à grand'peine à arrêter les Allemands victorieux sur la route d'Ypres, clef de la Flandre Occidentale; il faut noter qu'il y a un an, l'assaut furieux contre Verdun retardait jusqu'au 1er juillet la bataille de la Somme. Cette année, après leur retraite, les Allemands ont perdu en moins de trois mois trois grandes batailles et une série d'observatoires — en Champagne, à Vimy, à , Messines — qui constituaient pour eux des points d'appui de premier ordre. En d'autres termes, leur position a été rendue infiniment difficile et précaire. Il reste à la rendre intenable. Si nous ne pouvons y parvenir par nos propres forces, dix millions d'Américains sont prêts, avec le temps, à nous y aider. Sur le restant du front britannique, les Anglais se sont livrés à une série de coups de main heureux. Au sud de la rivière Souchez ils ont pénétré dans les positions allemandes sur une profondeur de près d'un kilomètre et en ont ramené soixante-dix prisonniers; au nord de la rivière et jusqu'à La Bassée, des raids similaires ont fourni quarante-quatre prisonniers. Sur le front français, quatre attaques allemandes au nord-est de Cerny ont été arrêtées et dispersées ainsi que deux coups de main contre la ferme de Froid-mont. Comme d'habitude, les Allemands dans leur bulletin représentent ces échecs comme des attaques françaises. Les Autrichiens ont considérablement renforcé leur front italien à l'aide de troupes et de matériel empruntés au front russe et ont lancé de fortes réactions dans le secteur de Gorizia, contre le Vodice, Sober, Vertojba, et San Marco, sans succès cependant. Le bombardement s'est étendu à la zone de Cas-tagnevizza et au Carso, où le feu autrichien est très vif. La situation est sans changement en Russie. Quatre régiments de la Vme armée se sont mutinés, refusant de se rendre aux positions qui leur avaient été assignées; l'un d'eux a arrêté ses officiers. Le ministre de la Guerre " a donné ordre " de licencier ces régiments et de faire passer les auteurs de la mutinerie en cour martiale. Le Soviet a adressé un nouveau mandement (encore !) à l'armée, répondant à un sans-fil du généralissime des armées allemandes sur le front oriental, invitant officiellement les troupes russes à un armistice et à des pourparlers. Ce mandement réfute les arguments allemands mais ne fait aucun appel à la discipline ou à l'offensive. La Conférence de Stockholm Le rôle des socialistes allemands La Gazette de Cologne déclare nettement, dans un article d'allure officieuse, que les socialistes majoritaires allemands sont allés à Stockholm " au nom et par ordre du gouvernement allemand La Gazette populaire de Leipzig, organe des socialistes majoritaires, observe qu'un tel avis n'est pas de nature à inspirer confiance aux socialistes russes.o—o Le Pape et la Palestine La Jewisch Chronicle de Londres annonce que le Pape a accordé une audience spéciale à M. Sokoroff, membre du Comité exécutif sioniste, qui s'est informé auprès du Souverain Pontife de l'attitude éventuelle du Vatican au sujet de l'établissement d'une organisation sioniste en Palestine après la libération du territoire par les armées anglaises. On sait que le gouvernement britannique est favorable à ce projet. Le Pape a exprimé sa sympathie dans le même sens. M. Sokoroff a assuré lte Pontife que les Juifs respecteraient avec grand soin les propriétés et les sentiments chrétiens en Palestine. Sa Sainteté parla avec sympathie des intentions de la Grande-Bretagne, ajoutant : " Nous serons de bons voisins ". O O Le général Pershing à Londres Le général Pershing, commandant en chef de l'expédition américaine, est arrivé à Liverpool vendredi matin, à bord du steamer Baltic, de la White Star Line. Une délégation, composée de l'amiral Stileman, du général Pitcaire Campbell ' et du colonel Williams, s'était rendue au débarcadère pour saluer le brillant officier, dont l'arrivée sur le sol anglais prouve la part active que les Etats-Unis comptent prendre dans la grande guerre. Une garde d'honneur avait été fournie par les Welsh Fusiliers, accompagnés de leur musique qui joua The Starpaved Banner, suivi du God save the King, au moment où le général Pershing descendit du bateau. L'accueil de la foule fut des plus enthousiastes et la réception du chef de l'expédition américaine des plus cordiales. A 3 heures de l'après-midi, l'arrivée à la gare d'Euston des nouveaux hôtes de l'Angleterre prit un caractère plus officiel. A la descente du train spécial, le général Pershing fut congratulé par tout un état-major d'officiers, parmi lesquels l'amiral Sims, de la marine américaine ; Lord French et Lord Brook. Citons encore parmi les personnalités présentes : le Dr. Page, ambassadeur des Etats-Unis à Londres ; Lord Derby, Lord Robert Cecil, Sir Francis Lloyd, etc. Après s'être entretenu de la façon la plus affable avec chacune des personnalités présentes, le général Pershing, accompagné par Lord Derby et par Lord Brook, qui reste attaché à sa personne durant son séjour à Londres, prit le chemin de son hôtel. Le maréchal Joffre parrain de l'armée américaine Au cours de son récent voyage aux Etats-Unis, le maréchal Joffre a pris une part prépondérante dans l'élaboration du plan de l'organisation de la nouvelle armée américaine. Tout ce qu'il conseilla fut adopté. Aussi ses collaborateurs le désignèrent-ils eux-mêmes du nom de " Parrain de l'armée américaine ". Au moment où les premiers éléments de cette armée s'apprêtent à prendre place sur notre front à côté de nos. alliés, le gouvernement français a tenu à confirmer le maréchal dans ce parrainage. Le ministre de la Guerre estime que l'autorité morale qui s'attache à sa personne et à sa haute situation, ainsi que sa grande expérience de la guerre actuelle, lui permettront, d'accord avec le haut commandement américain, de donner aux troupes nouvelles tous les conseils et directives nécessaires pour se préparer moralement, et matériellement aux efforts qu'elles, sont appelées à fournir. Le programme de cette collaboration est d'ores et déjà établi. Ainsi est officiellement déléguée au maréchal J offre la mission de mettre constamment au service de la grande république sœur l'expérience que trois années de dure campagne ont acquise à la France. L'hypocrisie allemande Cette pauvre rfollande |! Herr von Salzmann, correspondant militaire de la Vossische Zeitung, écrit : " Grâce au formidable barrage de mines devant Héligoland, une part de notre flanc droit semble comparativement sûre. La côte de Flandres et la Hollande restent exposée et ensuite de notre expérience de l'absence de scrupules de nos ennemis (?) et de leur oppression des petits Etats ( ! !) nous devons considérer la Hollande comme appartenant à notre flanc droit (!!!). Quand, vers le milieu de l'année, par conséquent, "il deviendra clair qu'aucune décision en faveur de nos ennemis n'est obtenable sur le front ouest, le moment arrivera pour la Grande-Bretagne, qui n'a pas de con-. science (ô honnête Allemagne !) de tomber sur ce point faible de notre flanc droit. La côte flamande et la Hollande sont les points menacés. La Hollande est sans aucun doute bien intentionnée mais sa neutralité sera mise à une rude épreuve en 1917. — Reuter. Donc... l'Allemagne doit envahir la Hollande, surtout pour pouvoir garder Anvers- Bonnot & Cie La " contribution de guerre " en Belgique Amsterdam, 7 juin. — Un télégramme de Bruxelles à la Gazette de Francfort dit que, les conseils provinciaux belges ayant refusé les moyens de lever la contribution de guerre mensuelle de 60 millions de francs, les gouverneurs et présidents des administrations civiles ont été autorisés à présenter des moyens de lever les fonds pour une période de six mois, par Uemprunt au besoin. — Reuter.r»—r» Les annexions nécessaires Déclarations de MM. Vandervelde et L. de Brouckère Le Temps (4 juin) a reçu par télégraphe de son correspondant à Pétrograde l'intéressante information qu'on va lire : Les socialistes belges Vandervelde et de Brouckère ont remis au Conseil des ouvriers et soldats un mémorandum pour préciser leurs idées et solutions. Ce document déclare tout d'abord que les socialistes belges s'associent sans réserve aux sentiments de démocratie et de justice qui ont inspiré le manifeste des socialistes russes aux socialistes de tous les pays avec la formule de paix sans annexions ni contributions, sur la base dujiroit de tous les peuples à disposer d'eux-mêmes. ? Toutefois, les délégués insistent sur la nécessité d'expliquer cette formule. Le retour de l'Alsace-Lorraine à la France est une désannexion et non une annexion. De même la constitution de l'unité polonaise et l'achèvement de l'unité italienne ou serbe désirées par les populations intéressées serviraient à la réalisation de fins nationales légitimes conformes aux traditions de la démocratie. Le mémorandum belge indique deux modifications de frontière belge conformes aux mêmes principes, si les populations dont il est question adhèrent librement à l'unité belge. De même la formule " sans contributions " ne s'applique pas à la réparation des dommages, aux restitutions des indemnités levées par l'ennemi, à la compensation des confiscations de vivres, matières premières et machines. Le principe du droit des peuples à disposer de leur sort signifie que les peuples ne doivent pas être maintenus contre leur gré sous une domination étrangère et aussi qu'ils ne soient point soumis contre leur gré à un maître intérieur. Le socialisme belge s'est donc rallié officiellement à la thèse de M. Asquith sur les annexions nécessaires. Rappelons que M. Jules Destrée, autre chef socialiste belge éminent, s'est prononcé, en ce qui concerne les terres italiennes irrédentes, pour la consultation des habitants après leur réunion à la patrie enfin unifiée. o—o — Le bureau impérial du vêtement, qui siège à Berlin, adresse un appel au peuple : Il l'invite, au lieu de revêtir les morts de tissus de bonne qualité, à les habiller d'iinè simple chemise de papier. Le devoir des ouvriers belges Energique déclaration ! de M, Huhin L Humanité a publié dans son numéro du 3 juin une lettre extrêmement intéressante adressée au journal socialiste parisien par M. Georges Hubin, député socialiste de Huy : J'ai la certitude morale, écrit M. Hubin, que jamais la classe ouvrière belge, à laquelle j'appartiens et que je crois connaître aussi bien que quiconque,ne donnerait mandat à personne de se mettre en relation avec des Allemands, fussent-ils socialistes, fus. sent-ils minoritaires. Cette classe ouvrière se souvient, en effet, que pendant la première année de la guerre pas une voix n'a protesté au Reichs-tag contre les horreurs et les massacres de l'invasion de la Belgique. Elle aime la paix, elle veut la paix, mais il est quelque chose qu'elle aime et qu'elle veut par-dessus tout, c'est la justice. Si l'Allemagne pouvait obtenir une paix à la Scheidemann, et si les partis socialistes des pays alliés ne se sentaient ni le courage ni la ténacité nécessaires pour lui infliger le châtiment de ses crimes, cette proclamation solennelle, par la classe ouvrière elle-même, du triomphe de la violence brutale et de la déloyauté sur le bon droit et la justice serait la mort de tout idéal chez le peuple. J'ai la conviction qu'il en a trop besoin pour l'abandonner ainsi. J'estime, quant à moi, que l'action des partis ouvriers doit se manifester, non en palabres internationaux, mais au sein même de leurs pays respectifs, pour les orienter vers des buts de guerre et une conduite de la guerre qui concilient à la fois les légitimes aspirations nationales avec les nécessités fondamentales de la démocratie. C'est à cette action interne pendant la guerre que nous pourrons nous reconnaître après la guerre, pour constituer enfin une véritable internationale ouvrière. Quand les socialistes allemands et autrichiens auront versé pour la conquête des libertés les plus élémentaires la dixième partie du sang qu'ils versent maintenant pour le roi de Prusse sur les champs de bataille, peut-être alors, même s'ils n'ont pas réussi, pourrons-nous causer avec eux. Que la classe ouvrière, dans la lutte actuelle, ne se laisse pas démoraliser par la dureté des sacrifices qui lui sont demandés. Elle a, sans aucun doute, de légitimes et nombreux motifs de plainte. Mais quand l'avenir et la vie même de ses droits les plus sacrés sont ën jeu, quand son idéal le plus nécessaire est menacé, qu'elle ait tcu-jours présente à l'esprit cete admirable parole du grand Taciturne : "Je n'ai pas besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer." GEORGES HUBIN, Député de Huy (Belgique). M. Hubin s'était signalé autrefois à la notoriété publique par un geste vraiment peu élégant à la Chambre belge. Nous pouvons passer là-dessus l'éponge de l'oubli. Aucun patriote ne lira sans fierté sa déclaration éloquente, ramassée dans cinquante lignes fermes, claires, catégoriques, vibrantes, digne en un mot de nos ouvriers, de leur amour de la liberté et de la justice. Oui, l'idéal du peuple ne sera pas tué par quelques chèvre-choutistes dans des compromissions honteuses. M. Hubin a bien fait de le rappeler en cette heure grave, et il mérite de ce chef la gratitude de tous les Belges. A propos de Sir Douglas Haig Les Anglais savent-ils que le maréchal Sir Douglas Haig a failli être refusé à l'examen d'entrée au Staff College, le Saint-Cyr anglais... refusé pour daltonisme ? Les notes du médecin-major étaient formelles. Il fallut 1"intervention énergique du colonel (aujourd'hui major général) Mac Calmont et de feu Sir Redvers Buller pour décider les membres du jury d'admission à incorporer dans l'armée ce médiocre candidat... L'élève Douglas Haig s'est, du reste, assez bien vengé. ■■■■■■■«■■■■■a» Jusqu'au Rhin! "»La place de cette ligne (d'Hinden-burg) n'est pas dans l'Atlantique, mais sur le Rhin." M. Lloyd George à la Chambre des Communes, 12 avril 1917.

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