La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1914, 03 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1r6n010j7k/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21MB ANNÉE. MARDI 3 NOVEMBRE 1914. N°- 307. COMMUNIQUES OFFICIELS BELGES. REPRISE DE RAMSCAPELLE. BOMBARDEMENT DE NIEUPORT. EE HAVRE, 1er novembre.—Communiqué du quartier-général belge:— Les forces de l'ennemi oooupant partiellement Ramscapelle ont été repoussées hier matin par dessus le chemin de fer Nieuport-Dixmude, perdant de nombreux prisonniers et abandonnant derrière elles de nombreux blessés. Sur les autres parties de notre front l'ennemi n'a plus tenté d'attaques d'infanterie. Le bombardement de Nieuport a été assez violent pendant une partie de la journée et intermittent sur d'autres points de notre position.Les inondations entre l'Yser et le chemin de fer de Nieuport-Dixmude ont rendu le terrain marécageux et les tranchées de l'ennemi sont intenables. An sud de Dixmude, entre Linghem et Pas-schendaele, les troupes françaises ont continué leur mouvement offensif. Poelcapelle a été complètement entouré hier soir. Au sud de Passchendaele les troupes anglaises, violemment attaquées par des renforts allemands, reprirent, à la fin de la journée le terrain cédé dans les environs de Gheluwe. Sur plusieurs autres parties de leur ligne de combat les Anglais repoussèrent les attaques allemandes, infligeant à l'ennemi des pertes considérables. Sur le reste du front aucune action générale n'a eu lieu, mais des attaques offensives partielles ont été faites par les Alliés et par l'ennemi. Les Français ont progressé presque partout, notamment devant Avelaves entre Arras et Albert, sur les hauts de la rive droite de l'Aisne au dessous de Soissons et à diverses parties de la Meuse. Au nord de Verdum les troupes du 3me corps i d'armée de réserve allemand ont été renforcées, une compagnie du 35me régiment par 90 hommes et une compagnie du 12me régiment par 45. Tous ces hommes sont âgés de 32 à 35 ans, mais paraissent manquer d'entraînement. L1N0NDATI0N EN FLANDRE. CANONS ALLEMANDS EMBOURBES. AMSTERDAM, 2 novembre—Le " Tele-graaf " apprend de l'Ecluse que le bruit du canon a été entendu dans la ville, pendant toute la journée d'hier, une preuve que la bataille se poursuivait sur tout le front. La présence des troupes anglaises à Passchendaele et Becelaere a été confirmée, fait qui indique un léger progrès des Alliés. Les Allemands éprouvent de grosses difficultés pour ramener leurs canons, à cause de l'inondation. Le bruit d'après lequel les Allemands auraient évacué Ostende est démenti; la bataille s'étend actuellement depuis Dixmude jusqu' Ostende. Les Allemands ont été repoussés jusqu'au nord de l'Yser. Dixmude u'est pas entre les mains des Allemands, mais on se bat violemment autour de cette place. Dixmude comme Beerst sont complètement détruits: plus une maison n'y reste debout, et le seul habitant qui y soit encore est une femme de 78 ans. Un déserteur des marins allemands a déclaré qu'il n'avait pas la moindre notion de tranchées ou d'abri. Dans la lutte sur l'Yser lui et ses compagnons se jetèrent sur le sol en groupes et les soldats tombèrent par centaines. L'AVANCE DES RUSSES. PERTES ENORMES DES ALLEMANDS. PETROGRADE, 1er novembre—Communiqué officiel du quartier-général :— Les troupes russes ont avancé légèrement près de Vladislavoff et la forêt de Romintern, sur la frontière de la Prusse orientale. Hier les Allemands ont commencé à diminuer leurs attaques dans la région de Baka-larjevo, non loin d'Augustoff, par suite de leurs pertes énormes. Au sud de la Vistule les troupes russes ont poussé rapidement en avant sur toute l'étendue du front et ont occupé Pétrokoff, Opochno et Ozhary. Sur la route vers Opatoff les Russes rencontrèrent et battirent l'arriére-garde ennemie, capturant 400 prisonniers, six mitrailleuses, et des transports. Sur la rivière San, à Lezakhovone, des régiments d'infanterie russe s'approchèrent très près des tranchées-ennemies et profitant d'une panique ainsi causée firent un assaut et prirent une fortification provisoire dans le voisinage, capturant cinq officiers autrichiens, 500 hommes, ainsi que des .mitrailleuses. Les Russes ont attaqué et repoussé une colonne autrichienne qui venait des Carpathes, et ont entouré de tranchées une position à Nadvorny. D'après une dépêche allemande interceptée par la T S.F. à Londres, le capitaine Mùller, commandant le croiseur " Emden, serait originaire de Blankenberghe, et cette ville lui aurait conféré le titre de citoyen honoraire ! — Le ministre des affaires étrangères à Mexico a remis ses passeports au ministre de ■Belgique sous prétexte, dit une dépecne, que celui-ci aurait adressé des notes peu respectueuses au gouvernement mexicain au sujet de ses opérations quant aux lignes de la Mexico Tramway Company, entreprise belge. — Après avoir demandé 200 millions à la ville de Bruxelles, les Allemands se sont contentés de 45, payables à raison de 250.000 francs par semaine . ". . pour autant que. cela dure. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. ATTAQUES REPOUSSEES. LEGERS PROGRES. PARIS, 1er novembre.—Communiqué officie] de 23 heures:— En Belgique, il n'y a paa d*information£ fraîches. Dans le courant de la journée nous avons repoussé de violentes attaques de l'ennemi dans les environs de Lihcais, à Quesnoy-en-Santerre, à Vailly-sur-Aisne, et d«.na la forêt de La Grurie, dans l'Argonne. Au nord de Souain nous avons oontinué à faire de légers progrès. Dans les Vosges notre offensive nous a rendus maîtres des hauteurs avoisinant Sainte-Marie.VIOLENT MOUVEMENT OFFENSIF. PARIS, 2 novembre.—Communiqué officiel de 15 heures :— Sur notre aile gauche, les Allemands ont continué hier leur mouvement offensif avec une égale violence en Belgique et dans le nord de la France, spécialement entre Dixmude et la Lys. Dans cette région, malgré les attaques et les contre-attaques des Allemands, nous avons fait de légers progrès sur presque toute la ligne, excepté dans le village de Messines, dont une partie a. de nouveau été perdue par les troupes alliées. L'ennemi a tenté un grand effort contre les faubourgs d'Arras, mais il a échoué, comme dans son attaque contre Iihons et Le Quesnoy-en-San terre. Dans le centre, dans la région de l'Aisne, nous avons fait de légers progrès dans la direction de Trécy-le-Val, au nord de- la forêt de l'Aigle, comme dans certaines parties de la rive droite de l'Aisne entre ladite forêt et Soissons. Au dessus de Vailly, une attaque dirigée contre nos troupes tenant les hauts sur la rive droite a également échoué. Le même sort a été réservé à plusieurs attaques de nuit sur les hauts du Chemin des Dames. Dans la région de Rheims, entre l'Argonne et la Meuse et sur les hauts de la Meuse, une recrudescence d'activité par l'artillerie lourde de l'ennemi est à signaler. Son bombardement n'a eu, cependant, aucùn résultat appréciable. Sur notre aile droite une reconnaissance offensive de l'ennemi vers Nomeny a été repoussée.Dans les Vosges, outre la reprise des hauteurs dominant le col de Sainte-Marie, nous avons fait des progrès dans la région du Ban de Sapt, où nous occupons les positions d'où l'artillerie ennemie bombarda la ville de Saint-rw/. LE BATAILLE SE DEPLACE VERS L'EST. LES ALLIES A MARIAKERKE ? FRONTIERE BELGE, 31 octobre.—Pendant toute la journée de samedi une canonnade violente et ininterrompue s'est fait entendre de toute la frontière méridionale hollandaise. On suppose que la bataille a fait rage dans le voisinage de Thourout et de Lichtervelde. Si cela est exact, les Allemands auraient été forcés de se retirer assez loin à l'est de Dixmude. Leur avance sur Calais aurait donc subi un sérieux échec. Des fugitifs racontent qu'ils continuent à se fortifier sur la côte belge contre une attaque navale anglaise. Des canons de gros calibre ont été mis en position à Ostende, blankenberghe, et Heyst. Les blessés ne cessent d'arriver jour et nuit à Bruges. La plupart sont envoyés à Gand et à Ostende.—Reuter's Spécial. AMSTERDAM, 1er novembre.—Un correspondant de Flassingue dit que le bruit de la canonnade se rapproche. Les Alliés auraient réoccupé Mariakerke, au sud-ouest d'Ostende.—Reuter. FORMIDABLES PERTES ALLEMANDES. AMSTERDAM, 2 novembre.—Un télégramme de l'Ecluse en date d'hier mande que toutes les tentatives allemandes pour forcer la ligne des Alliés entre Nieuport et Dixmude ont échoué, et que, malgré d'énormes sacrifices, l'ennemi n'a pas réussi à gagner du terrain sur l'autre rive du canal.—Reuter. BREVE VERSION ALLEMANDE. AMSTERDAM, 2 novembre.—Le communiqué officiel suivant a été publié par le grand quartier-général allemand à Berlin ce matin :— Dans les attaques sur Ypres nous avons gagné du nouveau terrain. Dans la bataille de l'Argonne notre mouvement en avant a eu quelque succès, et l'ennemi a souffert des pertes sévères. Dans le théâtre oriental de la guerre la situation demeure inchangée. Les tentatives russes pour passer près de Szittkeh-men ont échoué.—Reuter. — Le colonel Alberts a défait les rebelles sud-africains dans le district de Lichtenburg, leur tuant 13 hommes, en blessant 30 et faisant 240 prisonniers y compris le commandant Claassens. Les leaders rebelles, major Ben Coetzee, chef d'état-major de Maritz, et le capitaine R. de Villiers, ont été capturés dans le district de Ken-hardt. Les principaux chefs de Maritz sont pris. Les rebelles ont fait un usage abusif du drapeau blanc, témoignant ainsi, une fois de plus, de leurs accointances avec les Allemands. INTERVIEW DE M. CARTON DE WIARl UNE SITUATION SANS PRECEDENT. (Correspondance de la " Métropole.") LE HAVRE, 30 octobre,—Le correspondant bruxellois de la " Métropole," actuellement au Havre, a eu l'honneur d'être reçu par le ministre belge de la justioe. — Oui, nous dit M. Carton de Wiart, la situation actuelle du Gouvernement belge est sans aucun précédent dans l'histoire. Certes Louis XVIII., pendant les cent jours, fut bien s'installer à Gand, mais il était en désaccord avec son peuple. " Ici, la nation subsiste. Il n'y a aucune contradiction—bien au contraire—entre le gouvernement et les citoyens. C'est avec le consentement unanime de la Nation que le Gouvernement s'est installé et dirige d'ici les affaires du pays. " M. de Bethmann-Hollweg, le 4 août, reconnaissait au Reichstag que la violation de notre neutralité était un acte contraire au droit des gens. " Il reconnaissait par le fait que l'occupation de la Belgique est antijuridique. Elle l'est à ce point que le pays trahit ainsi la liberté et l'indépendance de la Belgique est un de ceux-là mêmes qui en ont garanti sa constitution. "Il n'y a pas dans l'histoire exemple de pareille félonie. Aussi haut qu'on veuille remonter il n'y a vraiment rien de semblable qui puisse être évoqué. — Et bien qu'en France le gouvernement peut agir comme s'il était en Belgique? — Mais, évidemment, le gouvernement de la République a garanti l'exterritorialité dont nous jouissons ici. Juridiquement et légalement nous sommes ici chez nous—les immeubles que nous occupons sont abrités sous le pavillon belge, ce sont nos gendarmes qui font notre police, nous avons le droit d'em-ployèr nos timbres; ils ont cours légal en France comme nos billets de banque, comme notre monnaie de nickel. Le " Moniteur Belge " parait ici. " Mais il y a mieux : Tous les ministres des Puissances Etrangères, accrédités auprès de notre Roi, hormis évidemment ceux d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie, et aussi ceux des Etats-Unis et d'Espagne, restés à Bruxelles, sont ici avec le gouvernement. Et parmi eux figure S. E. M. Klobukowski, l'aimable ministre de France, qui bien que nous soyons en France, continue à représenter le gouvernement de la République auprès du gouvernement belge à Sainte-Adresse—Le Havre ! " Si vous exposez cette situation dans la Métropole que j'ai été très heureux de voir renaître de ses cendres à Londres, ajoute notre sympathique garde des sceaux, faites-moi l'amitié d'ajouter combien nous avons été touchés des marques de sympathie, de la-touchante solicitude de nos chers alliés pour la Belgique et les Belges en ces circonstances tragiques pour nous." MME. VAN DER VELDE A LONDRES ? — Qui donc, me dit M. Van der Velde, au moment de sJembarquer pour l'Angleterre où il se trouve actuellement, a pu s'imaginer avoir vu et entendu ma femme à Londres? — Comment, Mme. Van der Velde n'a pas pris la parole à un récent meeting à Londres avec M. La Fontaine? --Mais non, me répond en riant le leader socialiste, car au moment où on la faisait parler ainsi à Londres, elle devait donner un meeting à Boston ou à Philadelphie ! — Votre femme est aux Etats-Unis? — Mais, parfaitement. Elle y donne une série de meetings qui ne prendra fin que dans deux mois, et y récolte, pour les victimes de la guerre, une ample moisson de dollars. "J'ai reç\i il y a deux jours des nouvelles disant que partout elle est acueillie avec enthousiasme par les Américains qui savent, désormais, ce qu'ils doivent croire des histoires du comte Bernstorff." TENDRESSE DE CROCODILE. ; i UN AMIRAL ALLEMAND \ SOUCIEUX DES INTERETS £ ANGLAIS. L'ECLUSE, 2 novembre (par dépêche).— c Voici le texte d'une proclamation qui a été affichée en trois langues (français, anglais, s allemand) sur les murs d'Ostende:— Le bombardement d'hôtels anglais et de su- 1 jets anglais au littoral belge m'impose le f devoir humanitaire de prendre des mesures de ( sûreté nécessaires pour protéger les sujets de c l'état britannique vivant ici (!) g J'ordonne donc que tous les sujets anglais à Ostende et aux places limitrophes à la côte à quittent ces places au plus vite possible; (sic) ^ ils doivent se réunir par rue (?) et seront con- c duits sous escorte sûre ( ! !) à la frontière hol-, t landaise (?). Je me refuse à prendre n'im- \ porte quelle responsabilité pour la misère que i l'inutile bombardement anglais apporte de c cette façon aux femmes et aux enfants qui jusqu'ici se trouvaient sous la protection (??) e allemande. Les commandants de division doivent veiller à ce que les personnes qui émigrent soient J éloignées avec tout égard de l'atteinte d-an- -t gereuse des navires anglais. c (signé) VON SCHROEDER, amiral. 1 On saisira peut être mieux le sens de cette e proclamation quand on saura qu'elle a été j affichée après le bombardement du "Majestic," où plusieurs officiers allemands ont été tués. j —— c — Une section d'infanterie de montagne de la c landwelir suisse a été surprise par une avalanche ( samedi après-midi sur la^ Dent de Mordes. Quatre hommes ont été tués. ^ — Trente-cinq cadavres de victimes du navire- f hôpital " Rohilla " ont été retrouvés jusqu'à c nrpspnt- r LA TURQUIE INDECISE ? INVASION DE L'EGYPTE. SEBAST0P0L BOMBARDE. CONSTANTINOPLE, 31 octobre.—On assure, mais sans confirmation absolue, qu'un parti de deux mille Bédouins armés a envahi le territoire égyptien et atteint un point situé à trente kilomètres à l'intérieur de la frontière.Les ambassades anglaise, russe et française quitteront Constantinople ce soir, via la Grèce. Leurs nationaux les suivent. Des Anglais ont été retenus par la police et se sont placés sous la protection de l'ambassadeur américain, qui prend soin aussi des intérêts français et belges, tandis que ceux des Russes sont confiés à l'ambassade d'Italie. Il n'est pas impossible que le ministère tombe et soit remplacé par un ministère de guerre composé des éléments avancés du Comité Union et Progrès.—Reuter's Spécial Service. DANS LA MER NOIRE. PETROGRADE, 1er novembre.—D'après des télégrammes publiés ici ce soir, Sébastopol aurait été bombardé paT le " Goeben." Les canons de la forteresse répliquèrent et mirent en fuite le croiseur allemand, qui était accompagné du " Breslau " et de quatre contre-torpilleurs.—Reuter.SOFIA, 1er novembre.—Le câble de Varna à rSébastopol a été coupé.—Reuter. ODESSA, 1er novembre.—Le steamer russe "Jérusalem" rapporte avoir reçu en mer des radiotélégrammes lui enjoignant de gagner la Crimée, puis de retourner à Constantinople, et que provenaient probablement des Turcs. Le capitaine n'en tint heureusement aucun compte et arriva à bon poTt.—Reuter. CE QU'ILS VEULENT. ROME, 2 novembre.—D'après des télégrammes de Constantinople le gouvernement turc croit qu'en cas de victoire de la Triple Entente, la Russie prendrait Constantinople, l'Arménie et le Kurdistan, l'Angleterre l'Arabie, et la France la Syrie. En cas de défaite, au contraire, la Turquie obtiendrait au moins le Caucase et l'Egypte. On ne parle pas des vues de l'Allemagne. LE KHEDIVE. ROME, 2 novembre.—Le "Corriere délia Sera " annonce que le Khédive a quitté l'Italie par steamer pour l'Egypte.—Central News. LE GRAND VIZIR FAIT DES EXCUSES? L'agence Reuter a appris hier que le grand vizir avait fait des excuses au sujet des événements de la mer Noire. Il est inexact que l'ambassadeur de Turquie à Londres ait reçu ses passeports. Son excellence a eu une longue entrevue hier matin avec Sir Edward Grey au Foreign Office. Par contre, Terkis Bey, second secrétaire à l'ambassade, s'est retiré du service diplomatique turc. D'autre part, une dépêche de Pétrograde annonce que l'ambassadeur turc a reçu ses papiers et a quitté la Russie cette nuit. Il est possible que les ambassadeurs de la Triple Entente auprès de la Porte aient simplement quitté Constantinople pareequ'ils n'étaient plus à même de communiquer télé-graphiquement avec leur gouvernement. On croit aussi que des démonstrations antiallemandes aient pu avoir lieu. Des officiers allemands auraient été tués à Andrinople. Ces faits pourraient modifier encore l'attitude de la Porte. LE BOMBARDEMENT DE TSINGTAO. PEKIN, 1er novembre.—Un rapport militaire officiel dit que les défenseurs de Tsingtao commencent à être démoralisés. Un rapport naval annonce que l'escadre anglo-japonaise a maintenu pendant ces derniers jours un très foTt bombardement. La précision de son tir était superbe ; il détruisit les ouvrages défensifs, balaya les abris où se cachaient les tireurs allemands et démolit une coupole d'un des principaux forts—Exchange Spécial. — Une crise ministérielle a éclaté en Italie. Le Roi a reçu hier successivement les présidents du Sénat et de la Chambre et M. Giolitti. — Deux navires-hôpitaux du Gouvernement sont arrivés hier à Douvres aves des blessés de la bataille de la côte. Quelques-uns ont été débarqués et dirigés sur Deal. — On a entendu hier à Foreland douze coups de canon venant de la mer, et on a vu à South Goodwin Sands un contre-torpilleur anglais qui, croit-on, a attaqué le sous-marin allemand navigant dans la Manche. — Les Serbes, bombardés par les Autrichiens à Eminova Banja, le 28 octobre, puis attaqués •à la bayonnette, ont repousséTennemi avec pertes de trois officiers et 300 hommes. — Les Monténégrins ont occupé une forte position près de Gatzko, d'où ils ont délogé l'enpemi. Le bombardement du Mont Lovchen par les Autrichiens continue, mais sans succès, la plupart des obus n'explosant pas. —L' " Algemeen Handelsblad" dit que le gouvernement hollandais organise un camp de réfugiés belges dans le Brabant septentrional. —La commission de secours pour la Belgique a acheté en Angleterre plus de mille tonnes de vivres, dont 600 tonnes de blé, 300 tonnes de riz, 75 tonnes de pois et 25 tonnes de fèves, qui ont été embarquées à Londres sur le steamer hollandais "Coblenz" pour Rotterdam, d'où elles seront envoyées aux régions menacées par la famine par les soins des ambassadeurs des Etats-Unis et d'Espagne. — Le sculpteur anversois bien connu, Frans Joris, vient de mourir dimanche dernier à l'âge de 63 ans. On se rappelle que Joris est l'auteur du monument De Wael et de la statue d'Henri Conscience. — Un allemand qui faisait usage d'une lampe électrique de poche, sur la côte du Firth of Fortn, fut remarqué par une sentinelle des territoriaux, qui lui tira un coup de feu dans la jambe. Une patrouille l'arrêta ensuite. ON NE SORT PLUS. FACILEMENT DANVERS. DESERTIONS EN MASSE. ROOSENDAEL, 30 octobre (de notre correspondant, par courrier).—Le fait du jour, et il est très important, c'est que -es Allemands commencent à se montrer beaucoup plus sévères pour laisser les habitants d'Anvers quitter leur ville. Ils se sont aperçus sans doute de ce que sur trois habitants qui rentraient, il y en avait deux qui . . . s'en retournaient en Hollande ou en Angleterre, après avoir mis leur bien en lieu sûr, et ils ont pris des mesures en conséquence. A l'arrivée des trains de Hollande, qui continuent à ne rouler que jusqu'à Merxem, des soldats donnent des ordres brefs: " Frauen rechts, Mànner links " (Les femmes à droite, les hommes à gauche). Les dames, ne sont pas inquiétées, mais les hommes doivent montrer une pièce d'identité ou un passe-port. A la sortie, cependant, les choses ne vont plus aussi facilement. Tout d'abord, les Allemands ont rétabli les défenses en fil de fer barbelé, dont ils avaient débarrassé la route, de sorte que trois ou quatre personnes à la fois seulement peuvent passer. L'inspection des papiers est très sévère particulièrement pour les hommes âgés de 16 à 50 ans. Pour un oui ou un non, la libre-sortie est refusée. Un Hollandais revenu d'Anvers a manqué de ne pouvoir quitter la ville, malgré son passeport parfaitement en règle établissant sa qualité de neutre. A la fin, un officier a dit:— — Er ist zu ait! (il est trop vieux). Et il a pu s'en aller. D'autres Hollandais, plus jeunes ont été retenus à cause de leur âge. Le commissaire de police de Merxem leur a conseillé de s'adresser à leur consul, mais jusqu'à présent ils ne sont pas arrivés à Roosendael. Plusieurs fonctionnaires anversois conseillent vivement à ceux qui quittent la ville de n'y pas revenir. J'ajoute que le nombre des désertions dans la garnison allemande d'Anvers devient énorme. Certains fripiers ont fait de véritables fortunes en vendant des costumes civils aux soldais. Us les font payer quarante marks et retiennent en outre l'uniforme, le fusil et l'équipement. A Stabroeck, mercredi soir un habitant voit entrer chez lui quatre soldats du Kaiser qui ferment la porte au verrou et jettent autour d'eux des regards inquisi-toriaux. L'homme s'attend au pire. Mais les soldats, tout à coup, lancent leur armes dans un coin et les larmes aux yeux, supplient le Belge de leur fournir des habits de paysan. — Nous sommes dégoûtés depuis longtemps de ce qu'on nous fait faire, disent-ils, mais c'est aujourd'hui la première occasion de filer! Vous pensez s'ils furent rapidement servis ! Voici d'autres nouvelles sûres d'Anvers :— Une affiche placardée sur l'Entrepôt royal indigue que celui-ci est " saisi " par l'autorité militaire. Les vitriers d'Anvers ont essayé d'obtenir du verre à vitres qui s'y trouve en quantités énormes, mais n'ont pu en recevoir. Le drapeau allemand flotte sur un des pavillons. Seuls les magasins de vivres et les cafés et estaminets ont rouvert. La ville est morte. A l'hôpital militaire il ne reste que trois cents soldats belges blessés et prisonniers. Mardi, des trains militaires envoyés vers Lierre et Aerschot ont rebroussé chemin et sont rentrés à Anvers; il a dû se passer quelque chose sur la ligne, mais on ignore exactement quoi. L'accès de la gare et des promenoirs est défendu. ^ Il paraît que le pétrole appartenant à M. Speth n'a pas été incendié. Une sentinelle se promène devant la maison du capitaine von Mallinckrodt. Devant l'hôtel du baron von Ohlendorff, chaussée de Malines, on voit deux guérites avec des sentinelles. Les Allemands d'Anvers sont rentrés en grand nombre et tiennent le haut du pavé. Parmi les employés de l'hôtel de ville les premiers rentrés furent nécessairement les Allemands. Ce sont eux qui dénoncent les suspects.M. G.... (dont nous ne citons pas le nom en entier pareeque nous ne voulons pas qu'on le confonde avec d'honorables homonymes patriotes d'Anvers) de la firme von Mallinckrodt pilote les autos des officiers allemands ! Parmi les officiers allemands se trouvant à Anvers on cite le lieutenant Burmann, de la firme Kurt und Weymann. On confirme de source absolument sûre que M. Rieth fils est secrétaire du maréchal von der Goltz; M. Rieth père donne l'instruction aux recrues à Wiesbaden! On raconte à Anvers oest incident curieux: M. Woeste, un des rares ministres d'état qui n'aient pas suivi le gouvernement belge à Anvers, puis à Ostende et au Ha-vre, s'était rendu l'autre jour à Anvers par l'autobus allemand, pour visiter l'hôpital militaire. S'étant présenté au docteur Poirier, celui-ci lui tourna simplement le dos en disant:— — Niemand gedwongen soldaat! REOUVERTURE DES ECOLES A ANVERS. Suivant une communication que nous recevons du Consulat général de Belgique, le collège des Bourgmestre et Echevins de la ville d'Anvers a décidé de rouvrir les écoles de la ville le 9 novembre prochain et de considérer comme démissionnaires les membres du personnel enseignant qui à'cette date seront encore absents sans congé régulier. —Interrogé en séance du Conseil du Comté de Londres, M. W°°d> président du Comité des Constructions, a déclaré qu'il avait signalé aux autorités militaires plusieurs immeubles appartenant à des ennemis, possédant des fondations de béton et se trouvant dans des positions stratégiques. —La Chine a demandé la détention d'un torpilleur japonais qui se serait avancé dans ses eaux territoriales en essayant de relever le contre-torpilleur allemand S90. —Le maire d'Hobart a envoyé 12,500 francs au fonds belge de secours. —Le Vienna Café de New Oxford-street a pris le nom de West Central Café. MONITEUR BELGE DES 28 ET 29 OCTOBRE. MINISTERE DE LA GUERRE. Par arrête royal du 26 octobre le maréchal des kvrgîs Do Coster, de l'artillerie de la 13e brigade mixte, est nommé sous-lieutenant de réserve; le capitaine-commandant de réserve Lowental, du régiment d'artillerie de place, cesse par suspension d'emploi de taire partie du cadre de réserve, lo ■ lieutenant de résolve llouthuysén, du 5o régiment de chasseurs â pied, cesse de foire parties du cadre de réeorre. S ORDRE JUDICIAIRE S Par arrêté royal du 27 octobre démission est accordée à M. g Rasse de ses fonctions de substitut dn Procureur du Roi près le tribunal de première. instance de Bruxelles. MINISTERE DE LA JUSTICE. l" Un arrêté royal du 26 octobre décide qoo toutes pre-Q scriptions et péremptions en matière civile, ainsi que toua , les délais impartis pour attaquer ou signifier Ire décisions '' des diverses juridictions sont suspendus pendant la durée de S la guerre; lo, au profit de ceux qui résident dans une provinoe occupée far l'ennemi alors môme que l'occupation ne s'étendrait par 4 toute la provinoe; 2o, an profit de ceux dont i_ l'action doit être exercée dans cette mène provinoe centre les personnes qui y résident. 5 Cette même suspension s'applique aux délais impart» pour n faire transcrire Us actes et exploits, pour renouveler les inscriptions hypothécaires et Généralement pour accomplir tous actes qui, d'après la loi, doivent être faits dans un . * délai détermine. I DIVERS. I- JjC " Moniteur " contient également le oompte-rendu de la réception des délégués du la Ville de Paris qui uont Tenus complimenter le gouvernement belge à son arrivé au Havre. Lt r LES BELGES A LONDRES. a , n La "Belgica" a inauguré ses nouveaux locau* j à Hanover-square, 20, au premier étage. Le J comité siège au troisième étage, tous les jours r entre 11 et 12 heures, î. * • • e Certaines grands magasins de Londres î- éprouvent, paraît-il, quelque difficulté avec a plusieurs de nos réfugiées, tant belges que _ françaises. Certaines marchandises, dans ces magasins, portent la mention " Prix fixe," et de ce fait nos ménagères et mères de famille qui ■s font leurs emplettes estiment que les marchan- î. dises qui ne portent aucune mention sont sujettes a au marchandage, dans lequel quelques unes de s nos compatriotes ont acquis une habileté frisant \ la maîtrise. Ce "sport" néanmoins ne tombe a pas dans le goût des employés ou directeurs de f- magasins auxquels il fait perdre beaucoup de it temps et qui expose les acheteurs à certaines déceptions. Nous nous faisons ainsi l'interprète des s grandes maisons de Londres pour prier nos . lectrices de vouloir bien s'en tenir aux prix :L affichés. l- * * * s Tous les officiers, sous-officiers et soldats belges e convalescents et se trouvant en ce moment dans e les hôpitaux ou chez des particuliers, doivent se .• mettre immédiatement en rapport avec le bureau le plus rapproché de l'Armée du salut, qui a été l- chargée par l'autorité militaire belge de prendre II toutes les dispositions nécessaires à leur transfert l- dans les maisons de convalescence, réservées à s leur séjour. * » • MM. Van den Heuvel, ancien ministre, et •Goblet d'Alviella, vice-président du Sénat, ar-e riveront aujourd'hui à Londres pour examiner avec le Local Government Board la question du s travail à accorder aux réfugiés, .s * * » • ; Dans cet ordre d'idées, nous attirons l'atten-, tion des Belges désireux de représenter des maisons anglaises en Belgique, sur l'utilité qu'il y aurait pour eux et pour ces firmes mêmes de il faire un stage chez elles, stage non rémunéré au e besoin. é * * * n lin de nos compatriotes nous prie de signaler t11 j au d'une des plus grandes firmes de ! ' Londres, ayant une succursale en Belgique. 26 soldats belges soignés dans un hôpital de la s Croix-Rouge, manquaient de bottines. Notre it compatriote écrivit à trois firmes, ayant des e maisons de vente en Belgique. Deux d'entr'elles , declinerent la proposition sous des prétextes divers ; par contre, la maison Manfield and Sons, envoya par retour du courrier, port payé, 26 paires s de bottines de première qualité, absolument it neuves, en y ajoutant une lettre charmante. On [_ se figure aisément la joie de nos soldats qui ne savent comment exprimer leur reconnaissance. ». * * * La société " Geographia, Ltd." vient d'éditer ' .fe"€ de cartes qui permettent de suivre en détail les opérations de la guerre européenne. Ces cartes, qui sont d'une clarté et d'une netteté n parfaites, se recommandent par la facilité de leur >1 lecture. n LE LIVRE D'ADRESSES l DES EXILÉS. \ NDRE MORREN, M. et Mme., Vernon Court, Torquay. DE BRAS, JEAN ET PAUL, Ecr. F. Van J landa«y66C^rdifL0 d AnTCrs* c-°" T- North. 33. Paloce-rd.. T / ^ A MILLE Ch. Cnoops serait très recon- , raissante à ceux qui pourraient donner des nouyelk* ■ u de son fils René, brigadier volontaire venant du fort 5, re doute 9, Edeghem.—22, Alwyne Monsion, Wimbledon, prè* ^ Londres. a T-JUNRI PIRON, de Bruxelles, informe ses amii Qu'il «t en traitement au Second Southern Hcspitaï, à Southmoad HospiUl (Salle 5). Bristol. 6 -TENNY D'OR cherche ses parents, M. et Mme. n 9J Antoine d'Or, demeurant, 92. Boulevard Van Tsegbem, Q Ostepde.—Ecrire, 9, Fleet-street, London, E.C. MARIA DIRICKX cherche ses parents, M et Mme. Théophile Dirickx, demeurant lue do la Vapeur • 3, Anvers.—Ecrire, 9. Fleet-street, London, E.C. i 1%/TADAME COLLIN serait très obligée a per-L- 1TJL sonnes, pouvant donner nouvelles de son frère Charle* Coilin, brigadier 2o lanciers, 2e escadron, 3e division d'armée. —Ecrire, 205, Evering-road, Upper Clapton. Mademoiselle keukelïnck désirerait beaucoup avoir nouvelles de son frère François, soldat a 9e Régt. de lifrne, 3o division d'armée.—Ecrire, 205, Évcjmg-road, Upper Clapton. MARCEL MORREN, M. et Mme^ jyjADAME EMILE ELSEN, i. Tt/TADAME EDOUARD BERNAYS, 1TJL Hotcl Rcgina, Plaoe Rivoli. Paris. IVfONSIEUH JULES GREINÏrTIÏTKuc Vil- a J-Tx. kenburg, Anvers, sera bien aise recevoir neuvelles de c ses amis et connaissances.—Adresse " Saxonhuret," St. Bcr-e nard-road. Qlten. nr. Birmingham. a 1VTORISSEN, G., d'Anvers, 42, St. Mary's-ter- r J-TX race, West Hill, Hastings, recherche sa femme et sa fille POLIftl, LOUIS (M. et Mme.), Villa Navarra, Biarritz. Van elslande, arth., sergent-major 6e de ligne lait savoir à son épouse Van Aerschot, Jeanne, pu'il est en traitement auSouthmead Hospital, Bristol ^ TEAN PRANCQUI est prié donner son adresse e CF actuelle à E. do Cartier, 4, West Halkin street, Londres, é , , ■ CS OLS ET MANCHETTES LINALINE TRI- SALLISSABLES ET IMPERMEABLES. Bel aspect, ° grande économie. Manchettes, ls. 6d. ; cols, Ls. Pa<s de celluloid ni de caoutchouc. AUCUN BESOIN DE BLANCHISSAGE Manufacture Anglaise. s DEMANDE cuisinière belge, pom- fAmifvjfc V' belge, ViPe Balmoral, Herne Bay. ON recommande aux daines françaises et belgei la blanchisserie do premier ordre, The PALACE s LAUNDRY, Fulham, London. qui dispose d'uno dame pou-vant s'entretenir et correspondre en français. s AN DEMANDE trois bonnes, françaises on beleœ, ayant bous certificats,—Château Blanc, Hajlin*.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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