La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 08 März. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q52f76797v/
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LA MÉTROPOLE I ONE PENNY l CINQ CEUTIMM VIJF CENT I«I DIX CEUTIMI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.-2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 th. ; 3 mois, 9 sh. étranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. J24me^A.N"NEE JEUDI 8 MARS 1917 Ni 67 LA GRANDE GUERRE L'Autriche-Hongrie et la guerre sous-marine ncore la neutralité armée américaine SUCCES RUSSES EN PERSE ■['Autriche-Hongrie vient enfin de fai-connaître sa réponse à la demande Biricaine sur la question de savoir si ■Monarchie duale se solidarisait avec BLlaration allemande d'une guerre ■is-marine sans restrictions. La répon-Hqui est très longue, avance au début H'e les mesures maritimes de l'Entente ■stilient la guerre" sous-marine telle K'elle est pratiquée par les Empires ^Kitraux, quoique ces mesures aient été Kses depuis le début de la guerre. La Hte développe ensuite l'argument que Hndis que la guerre sous-marine viole K apparence les droits des neutres cette Hlitique tend plutôt à rétablir ces mê-Mfs droits. * " Car, dit-elle, les sous-^Erins qui font leur croisière autour des Hite^ anglaises annoncent à ceux qui Ht besoin de la mer — et quel peuple Hedésire des côtes? — que le jour n'est Has loin où les pavillons de toutes les Bltions dans la gloire de leur liberté Hwvelle peuvent claquer librement sur ■esmers." La note continue alors en ré-Hitant la prétention américaine d'après ^■quelle " les navires marchands enne-■>is exception faite pour les cas de ten-Hative de résistance ou de fuite, ne peu-Hent être détruits sans que des précau-Bons ne soient prises pour assurer la Hbrité de ceux qui se trouvent à bord" Ht affirme que le caractère du navire lui-Hih doit être pris en considération. ensuite la question de la résistan-H'et la note se perd en considérations Huiles au sujet de ce qui constitue réel-Hnnent une résistance; dans le cas de ■Hncona par exemple, l'équipage — ■ainsi dit la note—négligea intentionnelle-■nent de permettre aux «passagers de se Béfugier dans les canots ; et la note conclut: Il est pour ce motif plus confor-■ne aux principes d'humanité d'empê-Bier les gens, par un avertissement don-Blé en temps utile, de faire usage de na-Bres qui courent un danger. ■ D'ailleurs,ajoute le document, les passagers neutres n'ont rien à faire en mer fcr des navires belligérants en temps de ■pierre, car les belligérants ont le droit ■dé faire de la mer la scène d'opérations Piilitaires, de s'opposer à toute interven-pon dans leurs entreprises et de décider ■Pour eux-mêmes quelles sont les mesuras à prendre contre le commerce mari-Itime ennemi. Dans pareils cas les neutres n'ont d'autre intérêt légitime et de Kchef aucun titre légal,si ce n'est à être informés à temps par le belligérant de la défense faite à l'adversaire de façon à Çur éviter de confier leur vie et leurs "lens à des navires ennemis. Dans l'opinion austro-hongroise, les navires marchands n'ont, d'après le droit international, aucun droit à être ar^ N-Si parce que les navires de guerre doivent pouvoir s'approcher des navi-je marchands d'une manière paisible, de façon à s'acquitter de leur tâche sans devoir exposer leurs équipages aux défenses des navires marchands; l'arme-meiit de ces derniers transforme complément la guerre sur mer et une papille transformation ne peut corresponde aux intentions de ceux qui veulent appliquer les principes d'humanité à la guerre sur mer. En conclusion la note déclare que la prohibition faite aux navires neutres n «t au fond qu'un avertissement de ne jja,! entrer dans les zones défendues, que ^nombreuses vies ont été sauvées et ■u outre, les sous-marins austro-hon-^'opérant que dans l'Adriatique, nérique ne doit craindre de ce chef J"e atteinte à ses intérêts. M. Wilson s'occupe toujours à sortir e 'a situation délicate dans laquelle il * trouve depuis que le Sénat, par l'objection de certains membres, a refusé e lui accorder les pouvoirs d'armer les ayres marchands. Croyant pouvoir ?lr de sa propre autorité M. Wilson a nyoqué un statut de 1819 mais ce sta-" ne lui permet pas de prendre des me-rcs contre des navires de guerre d'une nation " amie l'Allemagne se trouvant techniquement dans ce cas. #Après mûre réflexion et s'appuyant sur l'avis de 1'" attorney général " M. Wilson a estimé que cette loi de 1819 ne peut s'appliquer aux circonstances actuelles. Mais M. Lansing, secrétaire d'Etat pour les Affaires étrangères, et plusieurs autres membres du cabinet ne sont pas de cet avis, mais un homme de bon sens doit reconnaître que la loi, destinée à punir un crime qui n'existe plus, n'a plus de raison d'être. Une réunion du Cabinet a eu lieu pour considérer la question, mais le résultat des délibérations n'est pas encore connu. Au cours d'une séance spéciale du Sénat,le sénateur Lodge a réintroduit le projet de loi sur la neutralité armée et a invité le Sénat à modifier ''e règlement sur l'obstructionnisme. Le Sénat s'est ajourné au- lendemain. La situation sur le front britannique continue à rester favorable. De nouveaux. progrès ont été faits au nord-ouest d'Irles et au. nord de Puisieux-au-Mont (à l'ouest de Bapaume). Une concentration ennemie en vue d'une attaque en masse fut dispersée. L'expert militaire français remarque au sujet de la situation à Verdun : les Allemands ont renouvelé au cours de la nuit leurs efforts désespérés contre les positions françaises à l'est de Verdun. Sur la rive droite de la Meuse ils tentèrent de recapturer des éléments avancés repris aux limites nord du bois des Cau-rières, mais leurs efforts échouèrent. Le moment de surprise passé les troupes françaises brisèrent l'élan ennemi et la bataille dégénéra en un violent duel d'artillerie sur le front de Chambrettes-Bezonvaux, au nord de Douaumont, ce qui fait supposer que l'ennemi reviendra à la charge dans ce secteur. Les Russes ont fait de nouveaux progrès en Perse; ils ont recapturé les villages de Husseinbad et de Chariak que les Turcs leur avaient enlevés, et s'approchent rapidement de la frontière de Mésopotamie. Ces deux villages se trouvent à environ vingt-cinq kilomètres au nord-est et à l'est de Hamadan. Grave avertissement anglais à la Hollande Une note officieuse Reuter en date du 6 mars, dit : < L'opinion dans les milieux britanniques bien informés s'offusque comme d'une opinion tout à fait paritiale des eon clusions tirées par certaines sections de la presse des Pays-Bas d'après lesquelles la Grande-Bretagne, par le récent "ordre en conseil", essaie de forcer des navires hollandais à partager le risque des dangers sous-marins allemands sans considération pour les intérêts économiques des Pays-Bas. On déclare qu'après l'annonce par l'Allemagne de la guerre sous-marine a outrance contre les belligérants et les neutres, il était impératif pour la Grande-Bretagne de prendre des mesures actives aux fins de balancer le plan allemand de forcer les neutres à agir dans son intérêt. L'Allemagne avoue quelle désire chasser des mers le commerce maritime neutre en vue de diminuer la capacité de transport du commerce maritime mondial. On tient que si la Hollande accepte ce que dicte l'Allemagne et sanctionne l'impitoyable action allemande en acquiesçant à la guerre sous-marine illégale contre les neutres sans autre chose qu'une protestation molle, elle fait le jeu . de l'Allemagne et ne peut s'attendre à recevoir des facilités ou des égards de la Grande-Bretagne. 1 o—o Les Allemands continuent à extraire du gravier de la Meuse; ils en tirent plus de 500 tonnes par jour qu'on expédie au front. Le Pape et le cardinal Mercier On mande du Havre à l'Echo de Paris : L'abbé Verbist, aumônier militaire belge récemment rentré d'une longue captivité en Allemagne, vient d'être reçu par le Pape, à qui il a fait le récit de ses souffrances, lui montrant par des photographies dans quelle situation misérable se trouvent les prisonniers en Allemagne. Comme l'aumônier belge faisait remarquer que la Convention de Genève avait été formellement violée à son égan.1 et que sans doute on avait voulu atteindre en lui, prêtre du diocèse de Malines, le cardinal Mercier, le Pape a répondu : " Le fils n'est pas responsable pour le père et ne doif pas être puni pour lui. D'ai'leurs, le père, ici, n'est nullement coupable et n'a rien fait que de juste. " Benoît XV a béni le courageux prêtre belge et lui a souhaité un prompt et heureux retour dans sa patrie. La garde pontificale a rendu les honneurs à l'aumônier à son arrivée et à son départ. o—o L'hypocrisie allemande Chaque fois qu'un raid d'aviateurs alliés a lieu en Belgique occupée, la presse allemande verse des pleurs de crocodile sur les victimes civiles que font parfois, malheureusement, ces opérations aériennes. Ces manœuvres qui, comme tant d'autres, ont pour but d'exciter la population belge contre l'Entente, ne sont guère couronnées de succès. Pour en trouver la preuve, l'on n'a qu'à parcourir la liste 'des condamnations infligées par les autorités allemandes aux localités belges comme suite à des manifestations de sympathie de la population - au passage d'engins alliés. A ces jérémiades hypocrites, les Belges du territoire occupé, outre qu'ils font la différence entre les massacres de Dinant et ces accidents militaires, répondent, avec leur bon sens habituel : " Qui n apporté la guerre chez nous? " ç-o Un symptôme ? La Gazette de Cologne (13 février 1917, n. 152) publie l'avis suivant : Bruxelles 11 février. — Il est recommandé aux sujets allemands qui ont des réclamations à faire valoir, du temps qui précéda l'occupation de la Belgique, contre l'Etat belge, en raison de fournitures, de cautionnements, du fait du trafic postal ou des expéditions par chemins de fer, de s'adresser le plus promp-tement possible, par écrit, au chef d'administration attaché au gouverneur général en Belgique à Bruxelles. Y joindre les comptes ou autres documents dont ressort la légitimité de la réclamation.Mais pourquoi tant de hâte? o—o Les Allemands organisent l'esclavage en Pologne occupée Le Telegraaf publie une série d'informations fournies par un Polonais de Grozdisk, évadé d'Allemagne, et concernant la façon dont les Allemands se conduisent en Pologne russe. On peut voir que les procédés de terrorisme déjà utilisés en Belgique et en Serbie sont renouvelés en Pologne. En voici un extrait : A Praga, des ouvriers ayant refusé de travailler pour les autorités militaires ont été sévèrement punis. Tous produits du sol et objets utilisables sont confisqués : cuivre, machines, dynamos, tours, moteurs, coton, étoffes. Les vivres deviennent de plus en plus rares ; la population pauvre de Wola tue les chiens pour.les ipanger. Et cependant l'oppression morale est encore plus lourde et plus angoissante que les privations matérielles. Partout plane la menace de la mort. Les pelotons d'exécution fonctionnent sans arrêt. Aux environs de Pulawy, on a fusillé des personnes d'une innocencq avérée. Des perquisitions domiciliaires se succèdent sans cesse. Les scènes les plus lamentables se reproduisent chaque jour. La nuit, des cordons de troupes entourent un quartier, font sôrtir des maisons les habitants, et ceux qui sont jugés bons pour l'esclavage doivent partir sans délai. Dans le seul gouvernement de Varsovie, plus de 100.00c hommes et femmes ont été déportés. Les jeunes filles sont exposées à une vile promiscuité, les plvffi jolies sont réservées poui " servir les officiers ". Les centres de récréation au front belge'1) 3 Extrait d'un rapport de M. le député Standaert « Il faut voir de près ce qu'est la vie de nos soldats dans les cantonnements au front pour se rendre un compte exact de la somme de bien-être que représentent pour eux les centres de récréation. Les baraquements alignés en longues files sombres se trouvent éloignés le plus souvent de tout village ou hameau dont au demeurant l'accès est pratiquement impossible. Les chaussées sont encombrées du va-et-vient incessant des autos, des camions, des fourgons, de sections de troupes en marche vers la tranchée ou qui en reviennent, si bien que le pauvre piéton ne peut faire vingt pas sans se garer sur l'accotement défoncé et boueux où le guettent les chutes et les glissades qui ont tôt *fàit de le rendre indécrottable. Dans ces conditions, il ne reste aux hommes qu'à^se confiner pendant d'interminables soirées dans les cantonnements, dont l'éclairage et l'ameublement nécessairement restreints ne facilitent guère les jeux de société, la joie de s'amuser en rond, la lecture, l'étude, la correspondance ; les heures sont longues, maussades, oisives. Or voici que l'Œuvre des centres de récréation au front a fait dresser tout à côté du cantonnement une de ses belles et spacieuses tentes en toile double, qu'elle doit à la générosité de quelque bienfaiteurs établis en Angleterre ; du coup, les heures de repos du soldat se transforment. Après les dures corvées du jour, le soldat, d'un pas plus alerte, rentre au cantonnement, y dépose "-ses affaires " et s'-astique un peu à l'aide d'un coup de brosse ou de peigne, comme il avait coutume de faire chez lui avant d'aller à " son café ". A deux pas est la tente C.R.F.B., au fronton de laquelle brille le\lion de Belgique et souvent le nom du donateur ; elle est vaste, gaie, éclatante de lumière ; il y a des tables, des chaises, voire des fauteuils pliants où le » premier occupant s'installe avec délices. Un buffet est dressé où le café fume, où s'étalent des sandwiches, du chocolat, des biscuits, des douceurs diverses, du tabac, des cigares et surtout les grandes canettes où mousse la blonde bière, la boisson si chère au Belge. Quelle belle humeur, quel entrain de bon aloi. Un gramophone entonne des airs patriotiques, partout des fusées de rires, des exclamations hilarantes ; on chante, on trinque, un concert s'organise, c'est tout une jeunesse débordante de vie et de gaieté. Dans un pavillon séparé, où se presse un jeunesse studieuse, est la bibliothèque ; elle ne désemplit pas 1 là, autour d'une longue table, se distribue le coquet papier à lettres des C.R.F.B. Nombreux sont les hommes plongés dans leur correspondance et c'est chose amusante que de les voir à la recherche de quelque inspiration qui puisse plaire à leur marraine... Il faudrait pouvoir amener là tous ceux qui, par leur générosité, ont créé ces centres de récréation pour qu'ils comprennent bien jusqu'à quel point leurs largesses ont réalisé ce qu'un brave poilu, en me serrant la main avec effusion, résumait en ces mots : " Depuis que nous avons cela, monsieur, c'est une autre vie." Et s'il fallait quelque précision, je dirais que dans la seule tente de la 6e D.A., que je visitais un soir de décembre 1916, on avait pour la journée débité 800 verres de bière, 300 tasses de café et 200 tasses de chocolat. Le grand verre de bonne bière blonde vendu quasi s,ans bénéfice est débité au soldat pour le prix de deux sous, alors qu'on lui fait payer trop souvent, ailleurs, jusqu'à 25 et 30 centimes un verre de bière médiocre. Et tout le long du front où sont installées les 17 tentes établies par l'Œuvre on trouve la même impression réconfortante. Cependant, une visite aux C.R.F.B. laisse après elle une déception. Comme tant d'œu-vres vraiment utiles, celle-ci n'a pu disposer de fonds suffisants pour répondre aux besoins. Nombreux, chaque soir, sont nos braves qui, faute de place, ne peuvent entrer dans les tentes et s'en retournent, non sans mauvaise humeur, vers la pénombre du cantonnement.Puissent ceux qui en ont je moyen, dispenser à cette œuvre un peu de leur disponible ; ils ne sauront jamais assez apprécier jusqu'à quel point leur obole aura contribué au bien-être, au soutien moral, à " une autre vie " de nos chers soldats. (1) L'œuvre C.R.F.B. a été fondée sous la présidence de Mme Paul Hymans et le député de Bruges en est le vice-président. o—o — Le gouvernement de l'Inde a offert au gouvernement britannique, qui a accepté avec reconnaissance, la somme de cent millions de livres sterling (deux milliards et.c^e-mi de francs]! comme conffibution aux, [dépenses générales de guerrë. La disette en Allemagne Le journal syndicaliste allemand, le Grund-slein{ organe, officiel des ouvriers du bâtiment, donne des détails caractéristiques sur la disette qui règne actuellement en Allemagne : " Dès l'hiver dernier, écrit le Grundstein, nous manquions de presque toutes les denrées alimentaires. Cette année la disette s'est encore accrue et est devenue presque insupportable. Outre le blocus de l'Allemagne par l'Angleterre, la cause en est la déplorable récolte de pommes de terre, résultat du mauvais temps qui a régné le printemps et l'été derniers. Lorsque, l'automne dernier, les pommes de terre ont été rationnées, nous considérions une ration quotidienne d'une livre et demie par personne et de deux livres pour ceux qui ont un travâil intense comme le minimum de la quantité dont la population ' avait besoin en présence du manque d'autres objets d'alimentation. Déjà alors les approvisionnements étaient si limités que chaque personne ne reçut, en général, qu'une livre (à l'exception des producteurs qui purent conserver une livre et demie et des travailleurs qui obtinrent jusqu'à deux livres). "Entre temps,ces rations ont dû,à plusieurs reprises, être réduites, d'abord à trois quarts de livre par jour et, en dernier lieu, a un quart de livre par jour. Ainsi la population pauvre a été presque entièrement privée de la dernière denrée qui lui permettait encore de < satisfaire son appétit. Comme complément, on doit utiliser maintenant les raves. Mais les raves ne peuvent naturellement pas remplacer les pommes de terre, surtout pas lorsque la graisse nécessaire à les apprêter manque, comme c'est le cas depuis des mois. " En automne on a promis la distribution de grandes quantités de produits tirés de l'orge et de l'avoine. Nos espérances ont été d'emblée très minces. Mais la réalité est restee encore en dessous des espérances les plus modestes. Ce qui a été distribué n'est pas beaucoup plus que rien." Le journal se plaint encore de l'absence de pâtes alimentaires. Les légumes secs manquent aussi presque complètement. Les choux et les autres légumes frais sont rares et chers, le pain et les pommes de terre ne peuvent être obtenus qu'en quantités tout à fait insuffisantes. Le poisson manque aussi presque complètement depuis que la livraison en est " réglée-", à l'exception du hareng qui atteint des prix inabordables. En automne, on a réquisitionné le fruit pour en faire de la marmelade. Et maintenant on a tellement limité la vente de marmelade qu'il est tout ce qu'il y a de plus rare qu'un petit pot de ce précieux produit s'égare sur la table de la population civile. Le lait lui aussi est livré en quantité tout à fait insuffisante dans les villes. Le journal ouvrier demande donc avec insistance si les approvisionnements ne permettent pas de mettre à la disposition de la population des quantités un peu plus considérables, notamment de viande et de graisse, de façon à pouvoir au moins apprêter convenablement les raves qui constituent le fond de sa nourriture. Sans graisse, dit-il, la population a toujours le sentiment d'avoir faim. Nous ne pouvons naturellement pas contrôler si les plaintes de l'organe syndicaliste sont exactes et ont une portée générale ou si elles se rapportent seulement à certaines localités. Mais il nous a semblé intéressant de mettre sous les yeux de nos lecteurs ces extraits d'un journal allemand qui sont en contradiction avec certaines nouvelles optimistes publiées d'autre part. o—o Le comte Plunkett On sait que le comte (romain) Plunkett s'est fait récemmsnt élire député de Ros-commm par les révolutionnaires (Sinn Feiners) irlandais et qu'il a déclaré que$ pour donner une preuve de son mipris à l'égard de l'Angleterre, il ne siégerait pas au Parlement. Le Fierman's Journal (Dublin), de samedi dernier raconte miintenant, pour illustrer le caractère de certains des hommes qui posent devant l'Irlande " opprimée " comme des patriotes exaltés et désintéressés, que lors de la retraite de Sir James Dougher-ty comme sous-secrétaire pour l'Irlande, un des candidats à sa succession fut... le comte (romain) Plunkett et que celui-ci chercha à cet effet des appuis dans toutes les directions. S'il avait été nommé, ce serait lui qui aurait dû diriger la répression de la rébellion de Dublin ! 1 Interviewé au sujet de ces révélations par le Dublin Evening Mail de samedi, le comte Plunkett n'en a pas contesté la véracité et s'est prudemment défilé par une échappatoire." Je n'ai aucune communication à faire sur ce sujet, déclara-t-il. Je n'ai pas l'intention de m'en occuper d'aucune 'façon. C est un coup dans le dos, parmi d'autres. Je m'occupe de questions publiques, et je ne permets pas que des questions privées y interviennent. ' ' On voit que l'Irlande n^a' rien, à envieï à la Flandre -au point de vue des meneurs jui l'exploitent.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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