La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 29 Januar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ff3kw58g2x/
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I"LA METROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoying the hospitaiity of StiHlîiarî, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance ia conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium arc able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA METROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23M]! ANNÉE SAMEDI 9.) .T A NVTTT.R IQIfi N°- 29. LA GRANDE GUERRE. INACTIVITE SUR LE FRONT OCCI ! DENTAL. — L'OBJECTIF DES ALLE mnds.—EN RUSSIE ET EN CAUCA sie -offensive TURQUE AUTOUï B'ERZEKOUM—LA SITUATION DES BULGARES. —ON EST PRET E3> egYpTE. _ M. WILSON DEVIEN1 BELLIÇUEUX.-LES PERTES BRI TAN [ NiqUES.— NOUVEAU RAPPEL D£ | CELIBATAIRES. Il ri y a toujours une activité assez consiidé IL'e sur le front occidental. En Belgique lu iombardement destructeur des tranchée, ■Landes situées devant Boesinghe et entri Ifceoitraete et Het Sa.s a fait grand dommag* G "ennemi. A l'est de Neuville, les Allemand M esMj'é sans succès de reprendre les cra tères dont ils avaient été &ha.ssés; les^ Fran çais ont fait sauter une petite raine à l'est d^ village et ont repoussé deux tentatives d'at Ijjquc à l'ouest de la route Arras-Lens. Ei ^r'onue ils firent sauter deux mines entre I; Mine 235 et la Hauite Chevauchée, ten-an h des bords du cratère. Les Allemands pré tondent avoir occupé ce cratère, mais recon naissent avoir perdu un de ceux près de Neu reille. Ils disent avoir bombardé la ville d-jheims et parlent d'une attaque aérienne noc lime contre la ville maritime de Fribourg Eilaquelle "les détails précis font défaut." M. Marcel Ilutin. clr.ns 1' " Echo de Paris,' explique très bien les causes profondes de li dernière offensive allemande. F "Si le prince Rupprecht de Bavière, dit-il se livra sur un front d'environ deux kilo piètres, aux abords de nos positions de Neu ivillc. à cas opérations de mines suivies d'in jtenses bombardements et d'attaques partielle de groupes d'infanterie, il n'est pas douteu: jn'il doit avoir un objectif sérieux. "Ce n'est pas uniquement le désir de re prendre les régions qu'il a dù nous abandon B?r au moment de nos offensives de septembr qui détermine la persistance de l'effort enne mi, mais surtout son souri d'éviter une nou velle poussée éventuolie de nos troupes vers 1; forroo et le bois de la ï'oiie dont le gain nou [livrerait toute la crête du Petit Vimy, d pême que, plus au sud, les Allemand: perchent par une offensive défensive, si j'os m'eiprimer ainsi, à nous barrer le chemin d pélus dont la prise nous assurerait sur !; folaine de l'Artois un grand avantage. Voii: pourquoi ils cherchent, en accumulant ave-îeur méthode habituelle sur un point des tra vaux de mine confiés à des régiments entier de pionniers, à démolir nos tranchées par de Ilosions presque ininterrompues et à occu rapidement les entonnoirs. Jusqu'à présent, je le répète, il n'y a eu si bien autour de la cote 119 contre no >ehées de la Justice, et la tranchée de erteurs, et en général toutes les ancienne xièmes lignes allemandes conquises pa braves en septembre et octobre dans !• «tiœi du Bois de la Folie et du Petit Vim; ie part, vers Thélus d'autre part, que de ons de mines et d'artillerie suivies d'offen ■s partielles que nos tirs de barrage et no tre-attaques ont eu vite fait d'enrayer. Il se peut que ces opérations soient i |ude d'actions plus énergiques, mai bec de ces tentatives préliminaires perme ivisager avec une quasi certitude qu ne avec cet objectif limité d'un effort dee 1 à les préserver d'une nouvelle action o1 »ive de notre part, ils ne peuvent rie: tre nos positions." <o communiqué russe signale des attaque ïraplane sur les régions de Dvinsk et d a, des rencontres avec des patrouilles dan régions du lac Naroch et de Volki, de '» d'artillerie sur 1-a moyenne Strypa, e combats de mines et de grenades sur 1 lester, bref dies incidents de la guerre. M Caucasie, dans la région d'Erzeroum, le Ws4rent des tentatives d'offensive, qt: 'epoussées, avec capture de prisonnier: ^'O-rade n'annonce plus rien au sujet d ™MPdement des forts d'Eizeroum. Jr le front italien, de durs combats s 'en» notamment à la tête de pont de Goriti «s Autrichiens marquent un léger avar • Les Italiens attaquent vigoureueemeu "ora, au sud du mont San Michele et le •ions autrichiennes à l'est de Monfalcons ,n5 a pas de nouvelles de Salonique, c a aucune indication que la récente visit aiser à Nish, avec les amabilités qu'il " "ement prodiguées à Ferdinand-le-Réni a ses serviteurs aient eu, jusqu'ici, 1 ■< ï f srai -Attitude des chefs mil Bulgares. Il est peu probable que 1 ■ ri, j.Pu. Promettre à Ferdinand la po: e&utive de Saïonique, dans le cas o '«t 'A en expulser les Alliés, < « j,nastir, ou qu'il ait réussi à l'ei ; r„ans,,. a°tres aventures dont il ne pou: na'rfU immédiatement des avantage d», i.Eemarquons aussi que le Kaist onio n° <é son voys.se jusqu'à Constai pour y galvaniser " les glurcs en vi: a ^rnpagne d'Egypte. .d€ l'attitude si ferme des Allie ite l'arm-' °? ''s immo,bilisent en réalil lic-io i'66 bu!Sare commise à la garde ci jea't , communications Allemagne-Tu nèiRs €S suoc®s russes en Caucasie, ceti P«se cprmmp-a'?ne' au suJet de laquelle 1 oreilles ^,ni(lue noi!s assourdrissiait encoi y- H moins d'un mois, deviei C«stP m°mS probabk- elesRr;t^°n ne doit I>as ignorer à Berli '«tnaud ' n? SOnt I)r®ts à recevoir les Turc «rte. t« "T tous "es honneurs de ! Propos "(U j?0!'0 " publiait l'autre jour, Ç0Ii vmL i , . impressionnants sur i nt Wifip °n ndmira'ble dont les Anglais i ruits • î u ' , nouveaux forts ont été coi 5 soldatsY ?ardés par plusieurs millie: s trancWa -Iens.,et indiens. De très fo ^unissent i ' ' "^Posées sur plusieurs rang ^WtruitSpn frents forts- Lef Angla ;oi>ts tuUrr ' 1 P'us de ces fortifications, di j?5 de retrau^ iUr canal, de façon que, e f. grande* i ?,s. troupes puissent avec i ,utre. jjp „ cilité passer d'une rive bn'' n 1 de f.i'ez -a lsmaïlia, on a constru L lionar!ce str /î11? rl° ^e,T de la plus granc F^illement ?-Ique militaire, pour 1 en vivres et munitions. La mi LE CARDINAL MERCIER A ROME. . L'ADMIRATION DES ITALIENS Au conseil municipal de Rome le maire, . prince Colonna, a donné lecture d'une lettre ' du cardinal Mercier le remerciant chaleureu-' .sement pour le salut vibrant qu'il lui a adres-f sé au nom de Rome, du Capitole. Le cardinal Mercier dit:— Ce salut veut honorer un peuple martyr, ur . Roi d'un lieroïsme indéfectible dans la virginité du droitot l'abnégation dans l'accomplissement di: devoir. Vous nous avez souhaito la résurrection j'y crois, j'en ai confiance. Le sentiment de pro fonde justice, la rectitude spontanée de la con science humaine apporteront, je ne peux pas er ' douter, par leur pression providentielle sur le: événements, le triomphe de la cause pour laquell* nos nations sœurs luttent ensemble et dont li beauté doit plaire à Dieu. Le cardinal Mercier termine en expriman' au nom des Belges ses vœux pour le succès des armes italiennes et la prospérité crois i eante du pays. La lecture de la lettre est accueillie par d< i vives acclamations. l * * * t La lettre que le cardinal Mercier a adressé< - au maire de Reine suscite à Rome dans tous lei - partis un sentiment de vive admiration. Tou; - s'inclinent devant le langage si fier, 'si ooura i geux, tenu par l'illustre primat et qui a d'au - tant plus de mérite, que le cardinal-arche . vêque de Maîines devra retourner sous pei au milieu des Allemands. Cette lettre di ' cardinal Mercier le grandira encore, si cels i est possible, dans l'estime et l'admiration uni verselles. * *- * La " Coraspondenz>a," organe officieux dt - Vatican, dément catégoriquement que le car - dinal Hartmann doive venir prochainement i s Rome, pour " neutraliser " les effets de 1; [ visite du cardinal Mercier. Ce serait d'ailleurs peine perdue ' * * * Sir Howard, représentant dit Royaume-Un 3 d'Angleterre au Vatican, a organisé une ré - ception en l'honneur du cardinal Mercier i - laquelle assistaient de nombreux membres d< i la diplomatie. s La colonie belg.e a été reçue également pa: 3 Mgr Mercier. Un groupe de socialistes belge: s était conduit par M. Destrée. 3 Un écrit pastoral piaraîta-a aussitôt que le: 3 évêques seront rentrés en Belgique, i On y retrouvera un écho impressionnan i de leur séjour à Rome. ^ * * * Le cardinal Mercier a pris officiellemen s congé hier du Pape. 5 ■ LA TERREUR EN BELGIQUE, s Voici l'art. 1er de l'arrêté du 11 janvier der 3 nier promulgué par von Bissing:— s Art. 1er.—Quiconque, dans le territoire di r gouvernement général, aura, avec prémédita i tion, provoqué un incendie ou une inondation < quiconque s'y sera rendu coupable d'une agrès 3 sion commise avec violence, à main armée o\ - à l'aide d'instrumeros dangereux, contre le s représentants de la force armée ou les délégué des autorités civiles ou militaires allemandes 3 quiconque y aura opposé résistance aux même ® personnes avec violence, à main armée ou i l'aide d'instruments dangereux, sera puni d 8 la péine de mort. S'il y a des circonstances atténuantes, I; ^ peine de mort pourra être remplacée par un peine de dix à vingt ans de travaux forcés. LA SUISSE AUSSI ? s s La " Gazette del Popolo " de Turin, sous 1; t signature du députe G. Bevionç, raconte c e qui suit:— Le 4 août 1914, le ministre d'Allemagne ■ Berne avait adressé au Conseil fédéral la de mande formelle de laisser passer librement u: ^ corps de troupes allemandes jjar le territoir de la Confédération, afin de pénétrer e: e France en tournant BelfoTt. Le passage aurai duré très peu de jours et l'emploi des chemin 'l de fer et l'achat de tous les produits don t avaient besoin les troupes allemandes ai; s raient été payés en or. L'ordre et la tran quillité intérieure du pays n'auraient été nul t | lement dérangés. Le Conseil fédéral oppos e 1 un refus net et déclara que si l'AUemagn a 1 avait essayé de passer quand même, elle s serait heurtée à la résistance de l'armé e suisse. On a pasisé à Berne, alors par de i_ heures poignantes. L'Allemagne comprit qu': e ne fallait pas répéter l'aventure de la Be 5- gique. ù M. Bevione déclare connaître ces détail ■t i d'un homme politique suisse en mesure d ] savoir la vérité. r- : — :s Rouge e.st parcourue incessamment par d :r puissants croiseurs français et anglais, armé i- de gros canons. La défense du canal est oi e ganisée de telle façon q-ue l'Angleterre es sûre désormais de pouvoir écraser l'armée er :s nemie dans le cas d'une attaque, é Le président Wilson, qui. au moment de ! e incident du " Lusitania " déclarait " qu'il y r- une chose qui consiste à être trop fier pou e se battre," vient de prononcer à New-York u a discours belliqueux demandant des mesure '0 en faveur de la préparation militaire de ît Etats-Unis. Certains journaux voient, dan ce discours un avertissement au comité Bern: n dorff à la suite du rejet par Washington de s- dernières prépositions allemandes au sujet de a crimes des sous-marins. à i Les pertes totales britanniques au 9 janvie a ! sont de 549,467. dont 128,138 m-orts (7801 off se ciers). Les pertes de décembre sont de 21,00 i- hommes. •s On annonce le Tappel prochain des groupe r- de célibataires engagés sous le système Derb s, j et âgés de 27 à 34 ans, soit huit " groupes " is ; la fois; les célibataires de 19 à 22 ans ont ét ?s rappelés '.e 20 décembre, ceux de 23 à 26 an n le 8 janvier. Il reste à rappeler les célibî a taires de 35 à 40 ans avant le rappel des pr< à miers hommes mariés. Ce rappel rapide éta: it prévu par les déclarations gouvernementale le ' récentes, aux termes desquelles il est essentif le I que l'instruction des hommes commenc ;r aussitôt que possio.e CHEZ LA REINE. Mme Colette Yver, dans les " Lectures pou Tous," donne la relation d'une visite qu'ell* fit à La Panne. Extrayoïns-en le passage i plus saillant :— Voici venir, du fond de ce vestibule un pe\ ctecur où s'ouvrent les chambres, une visi teuse gracieuse «t menue dans son cositum extrêmement simple. Un respectueux silène règne aussitôt. Elle pénètre dans une de chambres où hier un blessé l'avait inquiétée elle observe sa feuille de température, s penche sur lui, prend sa main. Une timidit soudaine trouble le pauvre soldat qui a re connu sa souveraine. i —Edi bien, vous allez mieux, je crois.. ! —et se tournant vers l'infirmière: Qu'en dites * vous mademoiselle? 1 —Oui, Majesté, la température baisse. Une minute, le tête à tête se prolonge, entr ' celui qui a donné jusqu'à l'épuisement soi sang pour la patrie4 et celle qui est à ses yen: la patrie elle-même. Puis la Raine lui souri doucement, salue les autres blessés, et la vi ; sion s'évanouit. Sa Majesté sait, en bas, parmi les pavillon bâtis face à la mer, un autre cas qui la pré s occupe. U lui faut descendre jusque-là. ■ C'est maintenant une vaste salle à quatr ' irangées de lits. Sister D..., l'infirmière-majo anglaise, vient au devant de la visiteuse. Pa ' la porte du baraquement large ouverte oj * aperçoit l'immensité grise de la mer, et 1 1 sourde musique de scène qui accompagne ! 1 vie à La Panne: le canon résonne toujours ■ Mais aujourd'hui ce sont nos garde-côte " français qui tiennent l'orchestre. Une flotill de contre-torpilleurs s'aligne là-bas, en effet tout noirs à l'horizon où se découpent leur L tours et leurs cheminées. Par instants un flamme jaillit. De longues secondes plus tard 1 le fracas de la détonation arrive ici, secoue le 1 blessés jusque dans leur lit. "En voilà pou les Boches," disent-ils. Puis, au bout d quelques minutes, la réponse; un bruit str: dent, comparable au cinglement de l'air pa i un coup de fouet vicient, passe au-dessus de 1 ■ ville; l'obus allemand qui riposte. Malher i (reusement pour l'ennemi, jamais il n'attein ■ 9on but. Entre les contre-torpilleurs là-ba; une gigantesque colonne d'eau s'élève, attes tant que la "canne à pétrole," comme disen > les Belges, est tombée à l'a mer. Pendant oe temps Sa Majesté s'est appre > chée du lit le plus voisin de la porte, où gî un petit garçon pâle. Ce petit garçon est u ; solclat. Je sais son histoire. C'est un Lie geois qui avait quinze ans et demi quand 1 siège de la ville commença. U voulut s'en ; gager. Ses parents s'y opposèrent. 1 s'échappa. On refusa de l'incorporer. U dt pouilla un mort (c'est l'expression dont il s sert), revêtit ses habits et suivit le 12me rég i ment, le glorieux et fameux 12me d'infar terie. U ne savait pas manœuvrer un fusil - U apprit avec les autres. Pendant quinz mois, il fit la campagne et tomba l'autre jou i blessé d'une balle à la poitrine. ' — Voulez-vous défaire son pansement? de mande la Reine. ! Une sister s'avance, on fait asseoir l'enfanl i on démaillote son mince thorax; la plaie a[ 3 paraît béante et suppurante, coupant cett 3 frêle poitrine, de la saillie des côtes au stei ■num, car la balle a fait séton. Le pauvr j petit grimace de douleur, mais n'ose pas pou; ^ ser une plainte, quand il voit Sa Reine s'il staller soudain à la place de l'infirmière, s'en parer des gazes humides, essuyer délicatemer 1 le pus de sa blessure, et refaire elle-mêm( ^ doucement, tendrement, avec le silence médis qu'accompagne un sourire, le pansement difl cile. Voilà mon petit soldat propre et net. S Majesté boutonne elle-même la chemise, le r( couche, se penche vers lui. Alors une éme tion que ne décèle aucune parole apparaît su x son visage devant cet enfant qui est devenu 1 3 sien, epi est son soldat, son défenseur, so ■chevalier, son garde, et qui a dix-sept ans . Et sa main maternelle se glisse jusqu'à la»jou 1 du petit blessé, lui fait une longue et doue caresse. Elle est vraiment Celle pour laquell 1 ils meurent! e ! ARRESTATION SENSATIONNELLE. ^ Une arrestation sensationnelle a eu lie samedi soir à 9 hesures à l'hôtel Moderne Gisors (Eure), sur mandat d'arrêt de l'autorif militaire belge de Calais. Le personnage arrêté est un Belge qui s'éta * réfugié depuis deux mois à Gisors, le coint 0 de X..., ingénieur des mines, âgé d' 0 quarante ans; il est inculpé d'avoir con e mis au préjudice du gouvernement belj; ® des escroqueries s'élevant à plusieurs mi lions. U serait également accusé de concu sion. Cette arrestation a été opérée par u commissaire et un inspecteur du contrôle d s la Sûreté générale française assistés par u e commissaire belge. Le comte a été ramené à Paris et écroué a Dépôt. U a été remis à l'autorité militai) e belge qui instruira l'affaire. Lorsqu'il a é s arrêt, le comte était seulement porteur d'ur '- centaine de francs. t Cette arrestation est appelée à avoir u i- grand retentissement autant par la personn; iité de l'inculpé que par l'importance deis e 1' croqueries qui lui sont reprochées, a Plusieurs personnes furent compromis< r dans cette affaire, entre autres le nommé Z.. il fabricant d'automobiles, lequel possède dj s usines en Belgique et en Allemagne, s , L'arrestation de Z... remonte à plusieu s i mois. Elle eut lieu sur les indications c ;- 1 l'intendance militaire belge. s Le comte de X..., grâce à de hauti s influences, était arrivé à faire partie d groupe Z..., dont il était l'administr r teur. Un mandat d'arrêt avait été lancé coi i- tre lui il y a quelques temps. Il avait p 0 jusqu'ici se soustraire à l'a justice. C'est c sa qualité d'administrateur qu'il parvenait s majorer au profit de Z... et de lui-même, pi y des combinaisons illicites, l'achat, la vente ■ à la fourniture d'autos destinées à l'armée, é En réalité, il était l'agent du gouvernemei s militaire. i- Les bénéfices prélevés par Z... et de X... si cest trafics, auxquels fut mêlé un troisièn t personnage, se sont élevés à environ trois mi s lions de francs. Toutefois, l'intendance mil >1 taire est parvenue à récupérer une partie c e cette somme. Les trafiquants opéraient en Angleterre. LA NOUVELLE LEVEE ? r Nous recevons une nombreuse correspon-î dance au sujet des 'bruits qui courent avec per-3 sistanoe sur la probabilité de nouvelles lervées pour l'année belge, consécutives à la forma-1 tion du cabinet national. Nous éliminons d'ans ce courrier toutes les 1 lettres qui traitent d'objections de principe, } de légalité, de con'stitutionnalité, etc. Nous 3 avons fait connaître notre opinion sur ce • point. Les heures que nous vivons justifient * des mesures énergiques, et les Belges doivent - faire crédit à leur gouvernement, représentant " tous les partis, pour agir en les circonstances spéciales où il se trouve, avec un sage patriotisme.Cependant, nous donnons volontiers accueil aux propositions et réflexions intéressant les modalités d'une nouvelle levée, dont plusieurs 3 de nos correspondants se font l'écho. Elles i constituent des indications intéressantes dont t notre gouvernement, toujours attentif aux t voeux de l'opinion, ne manquera pas de tenir - compte. Et notre rôle est plus que jamais de refléter aussi parfaitement que les cireon- s stances le permettent^ l'opinion des Belges - patriotes. Je suppose, nous écrit un ingénieur, qu'il 8 s'agit d'un appel en masse sous les drapeaux r des homnles valides célibataires, et que la r douloureuse répercussion sera l'envoi en Alle- 5 magne comme prisonniers de guerre, de tous les j Belges qui, se trouvant dans la partie occupée du pays, seraient dans les conditions spécifiées par la loi. Dans l'éventualité d'un tel appel, me serait-s il permis de vous demander si vous pensez que e le gouvernement accordera aux Belges employés dans les usines qui travaillent pour les armées, '' un sursis analogue à celui dont jouissent leurs H collègues auglais? Notre correspondant dirige le bureau tech-g nique d'une usine à munitions. Nous cro-r yons que, comme il est certain que ses services e de technicien sont infiniment de plus de valeur dans son usine qu'au front, les autorités r militaires recevront des instructions précises x pour son exemption provisoire. Nous esti-_ mons aussi que les exemptés qui se trouvent j. dans son cas ont droit à un insigne belge spécial qui justifierait leur présence en Angle-1 terre. ^ Un autre de nos correspondants attire notre attention sur l'impossibiQité qu'il y aurait _ d'appeler des hommes au-dessus de l'âge de ! 32 ans. i En effet, écrit-il, la loi sur la milice autorise le rappel de treize classes, et c'est ce qui a été e fait quelques jours avant l'invasion. Le gouvernement était cependant autorisé à appeler " deux classes encore, la quatorzième et la I quinzième, mais il n'a pas jugé nécessaire de le - faire. J'ignore pour quelles raisons, mais e j'estime que, du fait, ces raisons, qui doivent . être pertinentes, impliquent l'impossibilité de rappeler à présent cette catégorie. Il faut en effet que toute nouvelle recrue appartienne à une classe correspondante à celle de son âge. e Or, la 14me et la Î5me n'existant pas, les jeunes r gens de 33 et 34 ans n'appartiendraient à aucune classe de milice, car il est évident que l'on ne peut rattacher ces miliciens à une classe qui ne serait pas la leur. Notre correspondant insiste aussi sur la dif-férence entre la valeur physique d'un homme 6 de 35 ans en Belgique et en Angleterre, résul-.. tant de différences dans i'éducaition physique. e Nous pensons que la question qu'il soulève ne manquera pas d'attirer l'attention du gou-. vernement. t ATROCITES ALLEMANDES. i i- Le "Journal des Débats " a publié une lettre a qui contient ces intéressantes révélations d'un ;- sous-officier déserteur allemand :— '• En Belgique, une certaine nuit, la sentinelle r placée à peu de distance des Indous s'endor-e mit; les Gourkas s'approchèrent sans bruit II et la tuèrent. Puis ils sautèrent dans la tran-•' chée et tombèrent sur les Allemands pendant 0 leur sommeil; réveillés en sursaut, ceux-ci e saisirent leur fusil et se'défendirent; mais ils e étaient en minorité, et leur nombre allait diminuant. Convaincus de leur impuissance, ils se décidèrent à se rendre; mais alors, les officiers des tranchées voisines donnèrent l'ordre è leurs hommes d'ouvrir le feu sur ces u malheureux, et on les tua jusqu'au dernier, à Notre sergent-major a pris part, au siège de é Liège, où le général von Emmich avait donne la consigne: Ne pas faire de prisonniers. C'est it aiosi que des milliers de Belges ont été litté-e ralement égorgés. C'était aussi le mot d'ordre > du général von Beseler, dont l'armée était à côté de celle de von Kluck. Alors même ■q d'ailleurs, que ces instructions ne venaient pas 1- du commandement supérieur, beaucoup de pri sonniers étaient massacrés, des Français sur-n tout, et c'étaient spécialement les Bavarois qu: e se rendaient coupables de ces pratiques n Quand ils escortaient des prisonniers, il ne prenaient pas leur fusil, mais avaient dans u une de leurs bottines un petit couteau dont ils -e se servaient en route contre les prisonniers. ;é UN HEROS BELGE. n i- La ville d'Agent a en oe moment le plaisii 3" de posséder dans ses murs un jeune hérois belge, le sous-lieutenant Joseph Lessen, âgé d( >s vingt ans, qui est venu prendre quelques jour: -, de repos dans la famille du président du co :s mité des réfugiés belges de Lot-et-Garonne M. Leroy de Kessler. rs Ce brillant officier, malgré son jeune âge, e le déjà accompli de hauts faits qui lui ont valv la croix de Léopold qu'il a reçue sur le charnr ;s de bataille, des mains du roi Albert, la déco-u ration du Mérite anglais et enfin la croix de i- chevalier de la Légion d'honneur. i- Fait prisonnier deux fois, deux fois il réus u si t à s'évader et à rejoindre l'armée belge. I n a fait arrêter quatorze espions allemands et à pour ce fait, était recherché par l'ennemi avee ir un réel acharnement. 3t Son père ayant refusé de donner des indica tions et de dévoiler sa retraite fut arrêté e' lt emprisonné en Allemagne, où il dut subir le: plus ignobles tortures; on l'obligeait notam ir ment à se nourrir d'eaux grasses qu'on lu le servait dans un seau dams lequel on le forçai 1- à boire comme un animal. i- Cette famille a donné, du reste, l'exemple le du plus grand patriotisme: dix-huit de se: membres sont engagés volontaires dans les rangs de l'armée belge. NOUVELLES DU PAYS. L'antorité militaire a.lemande a prononcé les condamnations suivantes contre des négociants en pommes de terre qui transgressaient les ordonnances relatives à la fixation de prix maximum :— Paul Klons, de Gouvy, deux semaines de prison et 1000 marks d'amende; Louis Dury, de Florenville, un mois et une semaine de prison et 3000 marks d'amende; François de Jong, de Bruxelles, six mois de prison et 6000 marks d'amende; Henri Everaerts, de Bruxelles, neuf mois de prison et 8000 marks d'amende. » « « Un brave cocher, nommé Houblon, axi moment où passait un vice-Feldwebel, écrivit à la craie sur un m>ur de Dinant en .ettres majuscules ces trois mots: "Vive la France!" Il a été condamné à trois semaines de prison ! * * * On a beaucoup ergoté sur la condamnation du comte Joseph de Hemptinne. Le comte de Hemptinne, qui appartient à une nombreuse et ancienne famille gantoise, avait le culte de la patrie poussé à l'extrême et ne manquait jamais une occasion de le prouver. En même temps que lui, deux habitants de Saint-Denis Westrem furent condamnés à la peine capitale. Grâce à l'intervention du Pape, le comte de Hemptinne et ses co-vic-times de 1a tyrannie allemande virent leur peine commuée en celle de travaux forcés à perpétuité. Un détail qui met une fois de plus en lu-piière la barbarie teutonne. La comtesse de Hemp'tinne, mortellement angoissée par l'arrestation de son mari, finit par apprendre l'heure approximative du départ pour l'Allemagne. Elle s'était donc rendue à la gare de Gand Saint-Pierre, mais elle s'y vit brutalement éconduire. Le comte de Hemptinne a été emmené en Bochie. Depuis Aix-la-Chapelle on a perdu toute trace de sa résidence définitive. Ce que l'on sait c'est qu'appelé à se prononcer pour un métier éventuel à remplir, le vaillant président de l'Automobile Club des Flandres a opté pour celui de tailleur ! * # * Afin d'empêcher qu'on ne vide les maisons inoccupées de Bruxelles, où les Allemands veulent s'installer, et on sait ce que cela signifie... von Bissing a prié M. Lemonnier, ff. de bourgmestre, de prévenir la population. Voici l'avis que l'autorité communale a fait afficher: " L'autorité allemande me signale que depuis quelques jours on procède au déménagement des meubles garnissant les maisons dont les occupants se trouvent actuellement en pays étranger. Elle me fait connaître qaie des actes de ce genre sont inadmissibles et que leurs auteurs s'exposent à des pénalités." LA DERNIERE DE HERR ALBRECHT. Tout Belge peut avoir cru le malheur de marier sa fille à un Allemand. C'est une imprudence, car bien des symptômes indiquaient depuis longtemps, nous ne disons par la probabilité, mais la possibilité d'une invasion germanique de notre patrie. Mais quel est le Belge qui, ayant un gendre boche, faisant partie de l'armée boche célèbre pour ses crimes, aura le toupet de s'en vanter, bien mieux, de s'afficher avec l'ennemi de son pays? U s'est trouvé, en le sait, un Belge pour avoir de tels sentiments. C'est Herr Albrecht. échevin du commerce de la ville d'Anvers et candidat au bourgmestrat après la mort de M. Hartogs. Herr Albrecht a marié sa fille à un certain HassleT, agent allemand d'une firme électrique allemande, officier de réserve de l'armée allemande. Cet individu, probablement espion en temps de paix, fut au premier rang de l'armée d invasion en Belgique et, après la prise d'Anvers, n'hésita pas à imposer sa présence à son beau-père, magistrat communal. Celui-ci, loin de lui mettre la botte quelque part, l'accueillit à»son foyer, le logea chez lui et poussa 1 inconscience jusqu'à se montrer publiquement à ses côtes ! _ Herr Albrecht, échevin du port d Anvers, déambulant bras dessus bras dessous avec un officier allemand, son gendre,_ le tableau était complet et bien de nature à encourager les suspicions injustes au sujet d'Anvers, forteresse de l'influence teu-1 tonique. C'est ce (ju'ont très bien compris les An-versons patriotes. A défaut des collègues du Herr Albrecht darys le collège échevinal, et malgré le danger qu'il y a pour tout Belge de s'attaquer aux protégés de la "Kommandan-tur," de courageux citoyens n'ont pas hésite! à dire publiquement son fait au traître dont la ■ position officielle rend le crime plus odieux ; encore. Bien mieux, dans le quartier de la ; ville où il habite on lui a fait, par un système ; d'isolement bien mérité, la vie tellement difficile que le Herr Albrecht a dû se décider à , déménager, et à se fixer à la campagne. Et savez-vous alors ce qu'il a fait? Il a jeté , son dévolu sur une somptueuse villa sise dan-une des villégiatures les plus courues de 1s i Campin-e anversoise, propriété d'une riche veuve appartenant à la meilleure bourgeoisie : d'Anvers. Et comme ses désirs sont des ordres, £>-on gendre, officier de l'armée allemande • a tout simplement fait " réquisitionner " !s 1 villa en question, où toute la famille Albrecht , y compris le Boche, vient de s'installer! : Le plus odieux, c'est que le Herr Albrechi connaît la propriétaire, qui se trouve en ce • moment en Grande-Bretagne et que de bonnes ; âmes ont informé celle-ci de ce qui s'étai; s passé ! Le Herr Albrecht continue bien entendu i i toucher son traitement d'échevin du commerce ; et de la navigation (!), et grâce à ses accoin tances allemandes son " bedot gommerce " de ; charbons marche mieux que jamais. i Mais que penser des membres du consei s échevinal d'Anvers qui consentent à souffrir le contact journalier d'un semblable reptile? echos. Société belge de medecine et de pharmacie en Angleterre. Jeudi 3 février à 5 heures de relevée, séance mensuelle au Palais médical, 1, Wimpole-street.A l'ordre du jour: discussion de la. proposition du Dr Clément Philippe, président, sur l'exclusion des Allemands des congrès internationaux.Une place de médecin très rémunératrice est libre en France. S'adresser au président, Palace Hôtel, Bloomis'bury-street. Les "Vacances du soldat belge." Nous venons de recevoir la liste des souscriptions, arrêtée au 27 janvier dernier, en faveur de la belle œuvre des "Vacances du soldat belge." Cedle-ci atteint la coquette somme de £597 15s. 6d. Un de nos excellents confrères vient de nou3 faire parvenir le billet suivant:—■ " Produit d'une collecte faite au oours d'un petit banquet (rien de Luieullus) organisé au front à l'oœasion de la Ste-Barbe par quelques militaires belges convaincus ' qu'il n'est ce pas dit qu'on ne percera pas bientôt'... fr. 15." Nous nous ferons un plaisir de faire parvenir certte somme à l'œuvre des " Vacances du soldat belge." L'Anglo-Belgian Trade Review. Le dernier numéro de cette intéressante publication bilingue exmstitu-e une veritable revue de tout ce qui est fait à l'heure actuelle pour préparer la lutte commerciale contre l'Allemagne. Ceux qui doutent, ceux qui étant dans l'ignorance désespèrent, n'ont qu'à jeter un coup d'œil sur le numéro 7 de 1' "Anglo-Bel-gian Trade Revieiv." Les uns et les autres seront surpris. Ce numéro spécial ne coûte que 6 pence franco. Adresseir les demandes, 104, Shce-lane, Londres, E.C. Ua grand concert a. Deiby. Un grand concert a été organisé au Drill Hall à Derby par la " British Society for Relief for Belgian Soldiers," sous le patronage de M. le maire et du Belgian Club "Lécpold-Charles" de Derby. Les artistes, Mmes Rizzini et Van Hee; MM. Ad. Van Eoey et Coltbert, ainsi que M. Caveye, violoncelliste, et M. Camby, violoniste, avec M. Paul Kochs comme accompagnateur, ont remporté le plus vif succès. Le Drill Hall, eju-i peut contenir environ 3500 personnes, était archicomble, et il a fallu refuser l'entrée à plus de 300 personnes à défaut de place. Le public était réellement ravi; la collecte faite pour la susdite société, par des soldats anglais, a produit le superbe somme de £108 9s. 3d. Gare aux photographes ! Coup sur coup des Belges viennent de se faire prendre' en flagrant délit de photographier un canon et un projecteur. Nous pensons que ce sont là des actes irréfléchis de gens ignorants. Mais cela nous fournit l'occasion de mettre nos compatriotes en garde contre tout ce qui pourrait être de nature à les faire soupçonner de malveillance au point de vue militaire. Il ne nous est pas possible de reproduire la liste de toute oe qui est interdit, mais le bon sens suffira à les indiquer.— M. Lippens, bourgmestre de Moerbeke, qui exigea des AlLemaneis l'observation de leurs propres arrêtés et qui obligea leurs troupes à respecter les règlements (il força notamment un uhlan à abandonner la partie de la chaussée réservée aux piétons), se trouve, de même que M. le bourgmestre Max, encore toujours en prison. U a conservé sa bonne humeur et, afin de tuer le temps, donne des leçons à ses ce>détenus. Sa santé est excellente. Les Allemands ont dit à Moerbeke que M. lippens " était beaucoup trop malin" pour rester bourgmestre durant l'occupation. La sucrerie de Moerbeke, qui se trouvait sous la direction de M. Lippens. ne travaille plus. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dan3 le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes dç la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux 1 Bourses du Travail qui sont établies dans ces 1 asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Coinmittee," General Buildings, Aldwych, W.C. (au premier étage). ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, K.T.p, Prière de s'adresser directement à nos Durea.ux, 104. hhod» lane, au premier. A D. CORYN, professeur de chant français au / V Guildhall School ol Musio, leçons particulières, reptr-toiie.—S'adresser ]>ar correspondance au journal ou au CaUiici-hall Music School, John Carpenter-str^et A~RTHUll duc h ON, a. 185, artillerie à cheval, 2e batterie, armée beke en campagne serait heureux trouver parsonne pour correspondre. DEMOISELLE, de bonne famille belge, désirs 6'occupor d'un ou deux enfants t'aprte-midt. ou auti» occupation; parlant français, flamand, et avant de bonnes notions Ecrire J V., bureau du journal DENXISTRY.—VICTOR COTILS d'Anvers [rue Ou»ll>ni.—Consultation-! tous 1k jours do 2.30 i 6_henrïï-^ord!^t^Sj^éléphone.^8: Majrfalr. DLLË bel^e, bônne musicienne, désire faire connaissant Dlle anglaise pour piano deux ou tro s fois par semaine environs South Kensington. Ecrire, buieaj > du journal. F. H. JEUNE fille, 16-18 ans, recevrait hospitalité dans famille anglaise habitant Ha sard s lleath, en échange léger travail de ménage et soins a donner aux enfants. Vie de îamillc.—iicrire \V. L.. bureau du journal. ON demande adresse de Mme Léon Schroeyers, née Marie Barbiere.—Ecrire bureau tin ,-ournal PRISONNIER de guerre belpe. seul intellectuel dans un camp allemand oemandf âme charitable de lui envoyer grammaire franco-anglaise et livre,? de lectures faciles. [ g. G., aux bons soins de la Métropole, 104, Shoe-lane, L.U > SERVANTE tout faire, bons gages, demandée. £3 S'Atirester : P. Delacre, 50, AbVy-road, St. John'a "VVcod, LondÂi, N.W.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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